Le directeur de la publication revue Conflits Gil Mihaely réagit à la situation de Mayotte : «Les intérêts individuels de chaque personne qui se présente sur la côte sont plus forts que l’intérêt général des Mahorais»
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00:00Ce ne sont pas des détails. Je pense qu'on fait vraiment tout ce qu'on peut.
00:07On peut dire que la France n'a plus le moyen d'avoir des territoires comme Mayenne ou Nouvelle-Calédonie.
00:13On n'a tout simplement pas le moyen.
00:15Aussi longtemps que tout se passe bien, sans intervention, ça va.
00:19Mais dès qu'il y a un problème, on voit qu'on n'a plus le moyen.
00:22Le problème est énorme. Il y a un problème d'abord géopolitique.
00:25Il y a les îles Comores. Mayotte est ingérable parce qu'il y a un flux ininterrompu d'immigrants qui vont des îles Comores vers Mayotte.
00:40Les bidonvilles qu'on voit, c'est souvent des Comoriens.
00:44On ne peut rien planifier, on ne peut rien budgéter parce qu'on ne sait pas combien d'enfants on va avoir à la rentrée l'année prochaine.
00:51Déjà, je pense qu'il manque 1200 classes.
00:54Il n'y a pas de risque de vie et de mort avec le manque de classes.
01:00Les problèmes sont beaucoup plus graves pour la santé et pour d'autres choses.
01:03On ne peut tout simplement rien planifier.
01:06Et c'est un cas.
01:07Juste pour finir et pour rendre le problème plus général,
01:11les intérêts individuels de chaque personne qui se présente sur la côte sont plus forts que l'intérêt général des gens de Mayotte, des Mahorais et de la France.
01:26Aussi longtemps que c'est comme ça, la marine ne pourrait pas arrêter les bateaux.
01:31Et une fois que les gens touchent les eaux territoriales de la France, il faudrait leur donner tout.
01:41Sous-titrage Société Radio-Canada