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00:0013h14, Europe 1 13h. Avec Céline Vieraud sur Europe 1. Il est 13h19 et nous accueillons vos
00:07chroniqueurs du jour. Céline, chroniqueur politique, le chroniqueur politique Olivier
00:10d'Artigolle et Victor Ayrault pour la première fois dans Europe 1 13h, journaliste politique
00:15à Valeurs Actuelles. Bonjour. Bonjour Victor Ayrault, bienvenue à bord. Ravie de passer ce
00:20temps d'écriter l'actualité avec vous et avec Olivier d'Artigolle, qui est parti des meubles,
00:27qui a son rond de serviette dans le studio. Et à 13h19, on va comme chaque jour décortiquer
00:34l'actualité et ce déplacement d'Emmanuel Macron à Mayotte. Le président qui avait donc décidé de
00:39prolonger sa visite pour aller au contact des sinistrés. Six jours après le passage du cyclone,
00:46l'urgence est sanitaire de l'eau potable. Il y a de la colère, un sentiment d'abandon du
00:52côté des Mahorais et cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. On y voit donc Emmanuel
00:57Macron s'emporter au micro devant des sinistrés près d'une semaine après le passage du cyclone.
01:02C'est insupportable ce que vous vivez depuis six jours. La peur, le cyclone, je suis pour rien pour
01:11le cyclone. Vous pouvez me le reprocher, c'est pas de ma faute. Tout le monde se bat, quelle que
01:17soit la couleur de peau. Et n'opposez pas les gens. Si vous opposez les gens, on est foutu.
01:21Est-ce que vous êtes content d'être en France ? Parce que si ce n'était pas la France, vous seriez
01:27des milliers de fois plus dans la mer. Voilà Emmanuel Macron dans le texte, au milieu de cette
01:32population évidemment désespérée. Olivier d'Artigolle, comment est-ce que vous interprétez
01:37les propos du président ? Il a manqué de cent trois. Il y a une mémoire chez les Mahorais,
01:42comme pour tout le monde, une mémoire vive. Elle n'est pas si souterraine que ça. Il faut
01:48remonter au début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, où il prend des engagements
01:52publics, où il fait des promesses très fortes sur l'allongement de la piste de l'aéroport pour
01:57justement accueillir des avions gros porteurs, sur l'hôpital, sur la crise migratoire, sur l'accès
02:05à l'eau potable. Voilà, donc ils savent qu'il y a eu ça. Et vraiment, je vous assure, comment
02:12dire, bien évidemment le chef de l'état doit ressentir des choses très fortes. Il doit
02:18ressentir une émotion, une compassion, je ne peux pas douter de ça. Mais le fait que le concernant,
02:23dans de tels moments qu'on a déjà vécu, on a le sentiment que la communication prend le dessus et
02:28qu'il se regarde presque en train de ressentir tout cela, ça crée quelque chose de particulièrement
02:34gênant. Victor Heroux ? Dès que vous le voyez dans un moment de crise, en chemise avec les
02:40manches retroussées, vous savez que le président va déraper. Et là, il renvoie, c'est vrai, une
02:44image. Pourquoi vous savez qu'il va déraper ? Ça n'a jamais loupé, ça n'a jamais loupé. Dès qu'il
02:50a eu les manches retroussées, il a dit quelque chose, là c'était d'une suffisance, même d'un
02:54mépris, je pense que c'est même malgré lui. Il ne peut pas s'empêcher de sortir ce type de phrase,
02:59ce n'est pas moi qui ai causé le cyclone. Enfin, ça se donnait une importance quand même assez
03:03considérable. Le cyclone, c'est pas moi. Le cyclone, c'est pas moi. Bon, encore heureux. Mais
03:08je veux dire, l'incapacité d'apporter de solutions tout en disant, ne divisez pas les gens, mais c'est
03:13lui qui clive le plus la population. C'est ironique compte tenu de la promesse qu'il apportait en 2017
03:17qu'il allait unir tous les français. Et, si vous voulez, il arrive comme s'il avait tout fait pour
03:23sauver le territoire de Mayotte. Ce qui est parfaitement faux. Les Mahorais le savent parfaitement.
03:27Et lui arrive comme s'il disait, oui, mais j'ai tout donné pour vous et vous êtes ingrats
03:32quelque part. Vous êtes ingrats, vous ne me reconnaissez pas, comment dire, les efforts que j'ai faits pour vous.
03:36Alors, on l'accuse d'avoir une mentalité de colon, de ne pas être à la hauteur, qui donne le
03:41bâton pour se faire battre en ayant cette attitude. C'est le hasard du calendrier et c'est triste pour
03:46lui, mais cette séquence sort pile au moment où le papier du Monde l'accuse d'avoir eu des propos
03:51racistes à l'Elysée, d'avoir dit qu'il rège au site. Expliquez-nous les propos racistes à l'Elysée, on va peut-être
03:56recentrer pour nos auditeurs. C'est un papier fleuve du Monde qui explique que le Président, ce sont des
04:01propos rapportés, aurait dit que le problème dans les urgences, dans les hôpitaux en France, c'est qu'il y aurait
04:06trop de mamadou, je cite. Bon, ces propos-là...
04:09C'était l'année dernière, ça a été démenti d'ailleurs.
04:11Ça a été démenti par l'Elysée, tout à fait.
04:13L'Elysée dément ce matin ses propos.
04:15Mais enfin, ça tombe, donc la veille de cette séquence-là, où effectivement on lui reproche, comment dire,
04:19il y a une question sous-jacente qui est raciale, c'est il n'y peut rien vis-à-vis de Mayotte, c'est comme ça le débat est ainsi fait,
04:27mais il arrive avec justement cette suffisance du blanc débarquant au milieu des foules en disant,
04:33non seulement je n'y suis pour rien, mais surtout, écoutez-moi, je vais régler toute la situation,
04:38et puis quelque part, c'est de votre faute si vous divisez.
04:40Mais il n'a pas peur en même temps, on peut lui reprocher cette arrogance dont vous parlez,
04:43mais on peut aussi lui reconnaître le courage d'aller au contact de la population, il ne s'échappe pas.
04:48Comme il ne s'était pas échappé à Marseille. Bon, Olivier Dartigold...
04:51Il aime ça, je crois.
04:53Oui, mais après, ce qu'il faut regarder, c'est la manière dont ça peut se passer pour Mayotte.
04:57Le président ouvre le chemin à une loi qui permettrait justement de ne pas passer par les règlements, un certain nombre de normes...
05:04La fameuse loi spéciale qu'il avait déjà dégainée pour les Jeux et pour Notre-Dame.
05:08Modèle qui a fonctionné... Il est vrai, Céline, sur les Jeux et sur Notre-Dame, et qui a donné des résultats très positifs,
05:16il y avait à chaque fois un porteur de projet, Estanguet et Georges Lens, pour les deux événements.
05:23Et le nouveau Premier ministre qui donne un calendrier qui n'a pas été donné par le président républic, à savoir les deux ans à venir.
05:30Utopique ou pas ?
05:32Je ne le sais pas à ce stade-là. Il faut une mobilisation de moyens financiers, logistiques, nous verrons.
05:40En tout cas, cela nous fait réfléchir à la manière dont le politique, quand il se déplace,
05:47et notamment la figure présidentielle, ce président qui pensait que, et qui pense toujours très certainement que notre peuple n'a pas fait le deuil de son roi,
05:57comment dans de tels moments, il peut être dans une forme permanente d'Ubris, qui lui fait oublier la manière dont il devrait se comporter.
06:07C'est-à-dire avec moins d'enflure et un peu plus de gestion de lui-même.
06:14En plus, c'est la rencontre, je parlais de dimension raciale, une dimension sociale évidente, c'est la rencontre de deux mondes.
06:19C'est le président des riches, entre guillemets, c'est comme ça qu'on l'a qualifié, le start-upper, la start-up nation, qui se rend dans le département le plus pauvre de France,
06:27où 75% de la population est sous le seuil de pauvreté.
06:31Donc il y a ici un choc des cultures, un choc des civilisations, quelque part.
06:38Emmanuel Macron n'est pas du tout dans son milieu naturel lorsqu'il se rend à Mayotte.
06:41Est-ce que l'outre-mer, ce n'est pas un peu l'angle mort d'Emmanuel Macron, en tout cas de la Macronie ?
06:47C'est toujours le problème avec Emmanuel Macron, c'est qu'il essaye, vous disiez qu'il avait du courage d'aller au contact de la foule.
06:52Il avait fait ça à Marseille aussi, on s'en souvient dans les quartiers, il avait retroussé les manches aussi.
06:56Il veut toujours, je vous dis, à chaque fois qu'il retrousse les manches, il y a un problème.
06:59Mais il veut toujours réussir à gérer parfaitement une situation et à sauver les meubles,
07:05après, a posteriori, en réaction, après une crise.
07:08Mais il ne se préoccupe jamais d'anticiper les crises, il ne s'est jamais préoccupé de Mayotte.
07:12Et c'est une fois que Mayotte est à feu et à sang qu'il se rend là-bas en disant
07:15« Regardez, j'ai du courage de me rendre sur place ».
07:17Non, ce n'est pas ce que doit faire un président.
07:19Gouverner, c'est prévoir, donc il était censé s'en occuper avant.
07:23Et l'autre promesse, l'autre enjeu aussi pour Emmanuel Macron, c'est l'enjeu migratoire.
07:27Il en a parlé évidemment lors de son déplacement et ça lui a été demandé aussi de la part des personnalités locales.
07:34Il faut faire bouger les lignes et l'Elysée promet de reconduire davantage de personnes en situation irrégulière
07:39pour atteindre 35 000 à 40 000 reconduites de personnes irrégulières par an.
07:44On va en parler dans quelques instants.
07:45Restez bien avec nous, il est 13h27 dans un instant, la suite d'Europe 1-13h.
07:49Vous écoutez Céline Giraud sur Europe 1.
07:5113h, 14h, Europe 1-13h.
07:5313h31 sur Europe 1, la suite d'Europe 1-13h.
07:55Vous écoutez Céline Giraud et pour décrypter l'actualité, c'est une avec vous,
07:59le chroniqueur politique Olivier Dartigolle et le journaliste politique à Valeurs Actuelles, Victor Hérault.
08:04On continue à parler de ce déplacement d'Emmanuel Macron sur l'île de Mayotte.
08:08Un président en bras de chemise, on l'a dit, écharpe Mahorez autour du cou qui déambule au cœur des bidonvilles
08:13et fait face à des habitants démunis en colère.
08:16Rebâtir Mayotte passera selon lui par un changement de règles et là on parle évidemment de l'enjeu migratoire,
08:22un renforcement de la lutte contre l'immigration clandestine.
08:26On voit bien qu'on a une difficulté qui est liée à la géographie et l'histoire de Mayotte et de la relation aux Comores
08:31et qu'aujourd'hui les rigidités de nos textes ne sont pas du tout adaptées à la situation.
08:35Donc on va durcir les moyens que nous mettons pour lutter contre l'immigration clandestine
08:39au-delà des opérations qu'on a déjà pu faire ces dernières années
08:42et on doit renforcer le travail de reconduite.
08:45Donc on va sécuriser aussi les quartiers où habitent les Mahorezes et les Mahorais,
08:49pas que ces populations viennent piller pour reconstruire leurs bangas
08:52et on veut, dans la durée, qu'il n'y ait plus ces bidonvilles.
08:56Voilà Emmanuel Macron qui donc veut augmenter les reconduites de personnes en situation régulière
09:01pour atteindre 35 000 à 40 000 par an. Olivier Dardigolles ?
09:05Oui, Mayotte est confrontée à une crise migratoire exceptionnellement grave et intense
09:12comparable à rien d'autre dans notre République.
09:15C'est le territoire le plus exposé pour des raisons en effet géographiques,
09:20pour des raisons administratives et le choix des Mahorais...
09:24Et on l'a vu se faire interpeller par des Mahorais qui lui demandaient
09:27« Aidez-nous sur ce sujet ! »
09:29Et des raisons de sous-développement économique dans la région
09:33puisque vous vous rendez compte, pour les Comoriens,
09:35déjà aller à Mayotte c'est une amélioration de leur situation.
09:39Bon, ne tournons pas autour du pot, il y aura très certainement des décisions,
09:43ça intégrera très certainement la feuille de route de Bruno Retailleau
09:48s'il est maintenu et c'est cette direction qui est prise, il semblerait à l'intérieur...
09:51On en parlera dans quelques instants évidemment du gouvernement...
09:53La question la plus brûlante sera celle du droit du sol.
09:56C'est-à-dire, il peut y avoir des annonces, mais bien évidemment, politiquement,
10:00la question la plus incendiaire dans le débat national sera le droit du sol.
10:05Victor Hérault ?
10:05Oui, pour rappeler quelques chiffres parce que l'auditeur ne se rend peut-être pas compte
10:09de la catastrophe migratoire qui se joue à Mayotte.
10:11Un habitant de l'île sur deux est un étranger, un sur deux,
10:16et vous avez parfaitement raison de parler du droit du sol puisque les mères qui sont nées à l'étranger,
10:22les mères dans le sens que les mamans nées à l'étranger, qui viennent à Mayotte,
10:25sont responsables de 75% des naissances sur l'île.
10:29C'est-à-dire que c'est une immigration qui vient chercher la nationalité française
10:32en accouchant sur le territoire français et via le droit du sol, donc qui crée des Français.
10:35Mais ces gens-là ne sont pas considérés comme étrangers, ils ont la nationalité française.
10:38Et le fait d'accoucher dans des conditions...
10:40Déplorables, complètement.
10:41Non plus sécurisées, oui.
10:42C'est une catastrophe éhumanitaire, et pour l'île, en termes démographiques.
10:46Maintenant, c'est aussi intéressant de voir comment on traite cette question-là
10:51avec pudeur d'un point de vue de la métropole.
10:53Aussitôt la gauche, dès que Bruno Rotaillot ou dès qu'Emmanuel Macron a mentionné la question migratoire,
10:57en disant que c'était un problème central de l'île, ce qui est vrai, c'est factuel,
11:00même les élus et les habitants locaux le disent...
11:03C'est ça, la nouveauté. Enfin, la nouveauté, non, c'est pas la nouveauté, mais c'était flagrant lors de son déplacement.
11:06C'était flagrant, c'était l'éléphant au milieu de la pièce, et puis la gauche métropolitaine dit
11:10« Ah non, non, mais c'est n'importe quoi, c'est des questions d'extrême-droite. »
11:13Sans connaître les réalités du terrain, c'est une question...
11:15Mayotte, si vous voulez, c'est l'avant-garde de cette question migratoire-là,
11:19c'est dans quelle mesure est-ce que l'immigration peut être une bombe à retardement pour un territoire ?
11:24Mayotte est l'exemple le plus abouti de cette question-là.
11:27Contrairement à vous, où est-ce que vous, peut-être, avancez,
11:29je ne pense pas que l'Hexagone soit un jour confrontée à une situation identique
11:36que ce qui peut se passer entre Mayotte et Morpa.
11:40Je rappelle que Mayotte est le dernier territoire à avoir obtenu le statut de département français,
11:47il y a seulement 13 ans.
11:48Bien sûr, c'est le 13 ans, et puis oui, bien sûr.
11:51Deux fois, ils ont fait le choix de la France.
11:53Après, j'espère qu'une partie de la gauche reste quand même très lucide
11:58sur le fait qu'on ne peut pas accueillir dans de bonnes conditions, avec de tels flux migratoires.
12:04C'est d'abord et en premier lieu les gens qui ne sont absolument pas accueillis,
12:09mais qui vivent dans des conditions misérables,
12:11et qui viennent de se prendre les toiles, l'habitat précaire, les planches sur la gueule,
12:18avec des corps qui sont en putréfaction aujourd'hui,
12:22qu'on ne peut pas encore aller chercher tellement l'habitat précaire est reculé,
12:25et installé dans des zones invivables, en fait.
12:28Voilà ce qui se passe humainement.
12:29La métropole ne connaîtra probablement jamais ce degré d'explosion migratoire.
12:34Maintenant, ça donne raison, vous parliez tout à l'heure de Bruno Retailleau,
12:37ça donne raison à Bruno Retailleau, qui disait dans une déclaration qui a fait polémique pour rien,
12:41qui disait non, l'immigration n'est pas systématiquement une chance.
12:44Là, c'est la preuve la plus flagrante.
12:46L'immigration, c'est un phénomène.
12:47Alors comment faire alors ?
12:48C'est ni bien ni mal.
12:49La clé de voûte, c'est le droit du sol ?
12:51Oui, le droit du sol, c'est évident.
12:52Et puis après, il y a le rapport à ces territoires qui ont formé à un moment donné le même peuple,
13:00mais avec le régime politique aujourd'hui aux Comores,
13:03le président des Comores, qui est très contestable, fait beaucoup de politique aussi,
13:09il a établi un deuil de 15 jours,
13:12bien évidemment, il continue à revendiquer,
13:15à avoir une exigence territoriale vis-à-vis de Mayotte qu'il souhaiterait récupérer d'une certaine manière.
13:23Donc on voit bien qu'il y a là une relation politique et diplomatique
13:28à instaurer dans des conditions très dégradées avec les Comores,
13:31si on veut régler aussi cette question migratoire.
13:34Il y a eu une réunion de crise ce matin, on le rappelle, à 10h30,
13:37avec Emmanuel Macron qui était à Mayotte,
13:39et les ministres concernés, il faut mettre des actions utiles en place.
13:43On a l'impression que les promesses affluent,
13:45il a également promis de mettre fin aux bidonvilles et supprimer les habitats
13:49qui sont à la fois indignes et dangereux,
13:51dans lesquels vivent ces fameux étrangers en situation irrégulière.
13:55C'est vrai, maintenant, parole par parole,
13:57dire je vais mettre fin aux bidonvilles,
13:58et puis à la guerre, et puis à la misère et aux maladies,
14:01bon, ça reste des promesses.
14:03Maintenant, tant qu'on fait un pas déjà, comment dire, philosophiquement,
14:07d'un point de vue de l'appréciation de ce que peut être l'immigration,
14:10vous l'avez parfaitement dit, M. D'Artigolle,
14:13d'un point de vue des Comoriens,
14:15c'est une immigration de peuplement, c'est une arme,
14:17pour pouvoir revendiquer ensuite le territoire de Mayotte.
14:19C'est pour ça que je parlais de questions raciales au départ,
14:21c'était les Comoriens, s'ils venaient à être plus nombreux que les Mahorais,
14:26ils diront, et bien écoutez, Mayotte est à nous.
14:28Il faut qu'on arrive, nous, à percevoir l'immigration,
14:30à pouvoir percevoir l'immigration lorsqu'elle est instrumentalisée comme ceci,
14:33telle qu'elle est, c'est-à-dire comme une arme,
14:35comme une immigration de peuplement.
14:37Une fois qu'on aura fait ce progrès philosophique-là,
14:39on pourra voir les mesures concrètes qui peuvent s'appliquer,
14:42mais c'est déjà dans l'ordre de la philosophie, de la réflexion.

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