[#Exclusif] Interview avec Emmanuel MVE MBA, Congrès des agents public, parapublics et privés de l’Etat
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00:00Écoutez, le ministère s'est perdu.
00:04Quand ce ministère envoie les inspecteurs sur le terrain
00:08vérifier cette question de scolarité, de vraie scolarité,
00:11mais les inspecteurs, beaucoup d'inspecteurs sont corrompus.
00:15Le problème du système éducatif,
00:17véritablement, n'est pas un problème structurel,
00:21c'est un problème politique.
00:24C'est un problème politique.
00:26Il manque une politique nationale d'éducation.
00:30Et s'il y en a une, il manque d'applicabilité.
00:45Mesdames et Messieurs,
00:46bienvenue dans l'interview exclusive de GMT-TV.
00:50Ce soir, nous recevons Emmanuel Mbemba,
00:53président du Congrès des agents publics,
00:55parapublics et privés de l'État.
00:57Sous une autre casquette,
00:59vous avez été candidat à l'élection présidentielle.
01:03Nous sommes avec vous aujourd'hui
01:05pour discuter des défis du secteur de l'éducation nationale
01:08et de l'affaire BR-Sarl
01:10qui touche aujourd'hui des milliers d'épargnants gabonais.
01:14Restez avec nous pour un échange éclairant.
01:18Alors, M. Mbemba,
01:20merci encore d'avoir accepté notre invitation.
01:25Nous commençons cette émission par le budget éducation nationale.
01:30Dernièrement, la ministre de l'Éducation nationale
01:32a défendu devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale
01:37un budget de 387 milliards de FONSEFA,
01:41en forte hausse par rapport à l'année précédente.
01:44Est-ce une réponse adaptée aux défis que connaît le secteur ?
01:47Et surtout, quels en sont selon vous les points positifs et les limites ?
01:51Oui et non.
01:53Je voudrais d'abord préciser à l'opinion nationale et internationale
01:57que M. Mbemba n'est pas que président du Congrès des agents publics,
02:01parapublics et privés de l'État,
02:03une centrale syndicale très connue de l'international et du national.
02:08Il est également président de l'Union syndicale des anciens du Gabon,
02:13une fédération syndicale de l'éducation, du secteur éducation.
02:17En même temps, j'ai été enseignant de droit du travail au lycée technique national Mabongo,
02:24successivement censure de lycées et collèges, au lycée d'État,
02:29on appelait à l'époque un lycée d'État de l'estuaire,
02:32au lycée scientifique, au lycée de Siban,
02:34et aujourd'hui inspecteur pédagogique principal.
02:37Donc M. Emmanuel Mbemba est un produit du secteur éducation.
02:42Alors, revenons à votre question initiale sur le budget alloué
02:48ou sollicité par Mme le ministre de l'Éducation nationale auprès du Parlement.
02:53Je voudrais dire que c'est du ressort de tout dirigeant du secteur technique
03:01de solliciter un budget qui puisse permettre à ce qu'il puisse se dérouler,
03:07il puisse dérouler son programme d'action.
03:10Or, ce que nous constatons pour le déplorer,
03:14c'est que chaque année, le ministre en charge de l'Éducation nationale
03:20sollicite des budgets qui lui sont alloués,
03:23mais qui ne servent pratiquement à rien du tout,
03:26en dehors d'organiser les examens, construire quelques deux salles de classe,
03:31alors que les pans de l'enseignement, de l'éducation et de la formation sont mis de côté.
03:38Et c'est ce qui est recrutable aujourd'hui.
03:41Nous osons croire que si ce budget est alloué au secteur de l'éducation,
03:47il sera vraiment opérationnel, c'est-à-dire qu'on aura des acquis de ce budget,
03:54parce que plus de 300 milliards, c'est pratiquement des budgets de certains états africains,
04:00et après, les gens utilisent ce budget pour autre chose, c'est vraiment recrutable.
04:05Alors, justement, poursuivons-en, malgré les investissements dans le secteur éducatif,
04:12notamment à travers le projet PIS, la construction des infrastructures scolaires,
04:16les défis persistent, donc le manque de consommables,
04:20des bâtiments de vêtus, l'insuffisance d'équipements de base, etc.
04:24S'agit-il selon vous, monsieur Mbemba, d'un problème de moyens ou d'une mauvaise planification ?
04:31Ce n'est pas un problème de moyens, c'est un problème de mauvaise planification.
04:35Je vous dis que dans le secteur public, nous avons deux ou trois départements ministériels
04:43qui ressortent des budgets importants, parmi lesquels le ministère de l'Éducation nationale.
04:49Et les budgets qui nous sont alloués, quand je dis « nous », parce que je fais partie de ce secteur,
04:56ne servent pas régulièrement aux attentes de la population gabonaise, de la population éducative.
05:03Et oui, certains organismes nous viennent en appui pour construire,
05:11un temps soit peu, des établissements, il y a même certaines ambassades qui le font aussi.
05:17Mais nous pensons que l'accent n'est pas mis sur non seulement la construction, mais également sur les enseignements.
05:28Vous savez, un établissement complet dispose d'un certain nombre de structures.
05:34Il n'y a pas que les salles de classe, il y a aussi les aires de jeu et le matériel scientifique
05:40qui permettraient à ce que nos élèves puissent être au même niveau que les autres.
05:46Vous savez, aujourd'hui, s'agissant des enseignements, nous constatons un déficit clair dans l'enseignement scientifique.
05:54Nos enfants aujourd'hui, pas de la 6e jusqu'en terminale, sans avoir eu à faire des mathématiques, des scientifiques,
06:02parfois certains sont orientés en seconde S, sans un professeur de France, sans un professeur de maths,
06:10sans un professeur de physique, sans un professeur de SVT.
06:13Et nous pensons que nous avons un secteur où encore nous visons l'excellence.
06:19Ce n'est pas vrai du tout, nous sommes en train de tuer la formation de nos enfants et c'est le rapport qui va en pâtir demain.
06:26Justement, vous faites bien d'évoquer la question du déficit d'enseignants.
06:30Un processus de recrutement de 900 enseignants dans les matières scientifiques a été entrepris.
06:36Et pourquoi un tel retard dans leur déploiement à l'intérieur du pays ?
06:43Récemment encore, on a vu, la presse a documenté le fait qu'au lycée d'application Nelson Mandela, par exemple,
06:49un seul enseignant dans les mathématiques. Pourquoi un tel retard au regard de l'urgence ?
06:55Est-ce que vous-même, ce constat-là, est-ce qu'il est sérieux ?
06:58Un lycée tel que celui de Mandela, avec un seul enseignant de sciences, est-ce que vous pensez que c'est normal ?
07:08Ce n'est pas normal du tout et on vante l'enseignement au Gabon.
07:12Vous savez, au Gabon, selon l'UNESCO, il est déclaré 94% de scolarisation pour les jeunes filles et 92% pour les jeunes garçons.
07:27Et pourtant, c'est un bon pourcentage.
07:30Mais la réalité sur le terrain en est autre chose.
07:35Vous citez Mandela, nous pouvons citer Olumi, nous pouvons citer Syban, lycée d'État, lycée technique, etc.
07:42Alors, où va-t-on ?
07:45Est-ce que nous sommes au Gabon juste pour construire les établissements, montrer à l'opinion que les allumés existent,
07:52alors que sur le terrain, nous n'avons pas d'enseignants ?
07:56Nous n'avons pas d'enseignants spécialistes.
07:58Et ce qui impacte aujourd'hui l'enseignement, j'ai envie de dire le secteur scientifique,
08:06impacte également le secteur professionnel.
08:09Parce que nous n'arrivons pas à faire un pont entre l'éducation dite formelle et l'éducation indirecte.
08:20Et c'est pour cela que nous formons plus de chômeurs aujourd'hui.
08:25Vous savez que le CAP dirige aujourd'hui, a signé une convention avec le mouvement des chômeurs du Gabon.
08:35Ils sont à près de 70 000 aujourd'hui.
08:39Là-dedans, on peut dénombrer véritablement des chômeurs,
08:45et on peut aussi voir qu'il y a aussi des sans-emploi.
08:49Parce que le sans-emploi, c'est celui qui a été à l'école, même avec une licence,
08:54mais qui n'a pas une spécialité, mais qui a besoin de travailler.
08:58Or, notre système éducatif aujourd'hui est en train de former les sans-emploi,
09:03et nous applaudissons.
09:05Qu'est-ce que nous sommes en train d'applaudir ?
09:07Notre système d'enseignement est au rabais en Afrique centrale aujourd'hui.
09:14C'est pour cela que vous verriez que beaucoup de parents gabonais préfèrent envoyer leurs enfants
09:20apprendre au Cameroun, apprendre au Sénégal, un peu partout,
09:23mais c'est une honte pour le système éducatif gabonais.
09:26Donc, nous avons véritablement des problèmes aujourd'hui.
09:29Former plus de 1 000 anciens scientifiques, oui, mais ils sont où ?
09:34Ils sont affectés où ? Pourquoi se retarder ?
09:36Et est-ce qu'on se réveille seulement aujourd'hui, alors que nous, USAID,
09:41on avait dénoncé ça il y a près de 15 ans aujourd'hui, qu'il y a un déficit ?
09:47Nous avons même créé ce que nous appelons la perle scientifique,
09:50un concours de sciences qui a été combattu par le ministère de l'Éducation nationale.
09:57Ils sont en train de créer des histoires juste pour estorquer de l'argent au gouvernement,
10:02dans le même sens.
10:03Mais nous disons, les gens qui sont soucieux de leur pays
10:08doivent mettre l'accent sur la formation, l'instruction et l'éducation.
10:13Alors, justement, vous parlez de formation.
10:15Lors de son audition à l'Assemblée nationale, la ministre de l'Éducation nationale,
10:19dans l'enveloppe qui est consacrée principalement à l'éducation nationale,
10:22plus de 255 milliards, mais sommes-t-ils,
10:26à l'intérieur, une bonne part ira justement dans le renforcement des capacités des enseignants.
10:31Est-ce une bonne chose ?
10:33Je vous prends un exemple.
10:38Si vous allez dans le Rolentem, moi je fais toujours le Tour du Gabon chaque année,
10:43vous allez dans le Rolentem, vous avez un établissement à cycle complet,
10:49à cycle complet, à Bamadou.
10:52Bamadou, c'est le département du Rolentem.
10:55Il y a quatre enseignants pour quatre élèves.
10:58Quatre enseignants pour quatre élèves.
11:01Alors, au sorti de cette émission, allez vérifier si les données que je donne sont réelles.
11:06Alors que, par ailleurs, nous avons besoin des enseignants.
11:12Le problème du système éducatif,
11:15véritablement, n'est pas un problème structurel,
11:19c'est un problème politique.
11:22C'est un problème politique.
11:24Il manque une politique nationale d'éducation.
11:28Et s'il y en a une, il manque d'applicability.
11:32Les gens préfèrent acheter des véhicules,
11:36lutter pour organiser des examens,
11:40lutter pour gérer l'argent des examens à travers le budget qu'on sollicite,
11:45que de former, que d'instru, que d'éduquer nos enfants.
11:51C'est vraiment regrettable et nous sommes très en retard à ce niveau-là.
11:55D'accord, merci M. Mbemba.
11:57Parlons, si vous voulez bien, des établissements privés laïcs.
12:01Vous avez dénoncé la faiblesse de la tutelle face à la prolifération des écoles privées
12:07et l'usurpation du statut d'enseignant.
12:10Pouvez-vous nous en dire davantage sur ce problème-là ?
12:12Alors, je vous remercie pour cette question.
12:14Vous savez qu'en 2007, à ma qualité de président national de l'Union syndicale des enfants du Gabon,
12:20j'avais entrepris une tournée nationale.
12:25Pour visiter les établissements d'enseignements privés laïcs
12:30qui ne cadraient pas avec la réglementation en vigueur.
12:34Et force était de constater que 60% des établissements ne cadraient pas avec la réglementation en vigueur.
12:43Et j'ai monté un dossier avec mes camarades,
12:47parce qu'on ne fait pas le syndicalisme seul, parce que j'étais en délégation de l'USEG.
12:52Nous avons déposé ce dossier à la tutelle pour fermer les établissements
12:59qui ne cadraient pas avec la réglementation en vigueur, qui ne répondaient pas aux critères.
13:04Parce qu'aujourd'hui, nous constatons, pour le déplorer, même pour le regretter,
13:09que quelqu'un se lève un matin, dans sa chambre, il crée un établissement.
13:16Quelqu'un se lève un matin, un comptable, il se fait enseignant ou directeur d'établissement.
13:23Et sous le regard impuissant du ministère de l'éducation nationale.
13:30Alors j'ai été combattu par le ministère de l'éducation nationale,
13:34et à l'époque c'était le ministre Munga, qui m'a appelé, il m'a dit
13:38« Président, il faut laisser ça, ce n'est pas le rôle d'un syndicat
13:43que de renforcer l'excellence dans l'établissement. »
13:48J'ai dit « Mais ce n'est pas possible ce que vous êtes en train de dire. »
13:52J'ai décidé de porter plainte aux établissements veilleux.
13:57Parce que quelqu'un se lève un matin, il n'a pas trouvé d'emploi,
14:01il a un niveau de quatrième, il se fait enseigner au secondaire.
14:05Mais ce sont nos enfants qui en bâtissent.
14:08Et si vous vérifiez, et c'est ce que je vous dis là,
14:11essayez au lendemain de cette émission d'aller vers l'établissement,
14:16demander le profil des enseignants, demander le profil des chefs d'établissement.
14:20L'enseignement au Gabon devient un commerce.
14:25C'est qu'on ne le retrouve pas ailleurs.
14:28Parce que si l'éducation, la formation, l'instruction sont mises au dernier plan,
14:37le pays a échoué.
14:40Parce que toute excellence part de la formation, de la jeunesse.
14:44Est-ce que cette situation, M. Mbemba, n'arrange pas finalement tout le monde
14:47puisque ces établissements viennent combler un déficit quand même ?
14:50Ils viennent combler un déficit, vous avez raison.
14:53Mais pour quels résultats ? Vous savez, depuis quelques années,
14:58nous constatons que le ministère est en train d'orienter les enfants dans les établissements primaires.
15:04C'est-à-dire qu'il est en train de transformer les établissements primaires en collèges et lycées.
15:10Pire encore, j'ai eu aucun problème avec certains établissements privés.
15:15Il y a deux jours, j'ai été au collège Saint-Georges.
15:19J'ai observé que beaucoup d'enfants rentraient.
15:23Je me suis mis au portail pour poser la question.
15:27Vous, vous avez quel âge ? Vous faites quoi ici ?
15:30C'est des enfants qui ont été orientés par le ministère cette année,
15:35le ministère de l'Éducation nationale, à Saint-Georges, au Boulevard.
15:39Et ces établissements sont les gens qui reçoivent maintenant nos enfants.
15:46Dans un premier temps, le constat, il est négatif,
15:51c'est que nous n'avons pas suffisamment d'établissements pour accueillir nos enfants.
15:57Second, nous n'avons pas suffisamment d'enseignants formés.
16:02Troisièmement, nous n'avons pas une vraie politique pour le système éducatif gabonais.
16:11Maintenant, allez dans ces établissements privés, observez qui est enseignant,
16:17observez qui est chef d'établissement et invitez-moi prochainement à une autre émission.
16:23Allons-y, si vous voulez bien, évoquant la question des frais d'écolage.
16:27Aujourd'hui, quels sont les rapports entre la tutelle et les établissements privés laïcs
16:33à propos du remboursement de ces frais d'écolage ?
16:36Écoutez, le ministère s'est perdu.
16:41Le ministère s'est perdu, pourquoi ? Parce que le ministère ne maîtrise plus.
16:46Le ministère n'a pas une autorité pour vérifier tout ce qui se passe.
16:52Mieux encore, quand ce ministère envoie les inspecteurs sur le terrain
16:57vérifier cette question de scolarité, des frais de scolarité,
17:01mais les inspecteurs, beaucoup d'inspecteurs sont corrompus.
17:04Ils sont corrompus et ils viennent faire des faux rapports à la tutelle.
17:08On ne peut pas développer un pays comme cela.
17:11C'est pour cela que l'essentiel doit être pris vis-à-vis des inspecteurs verreux.
17:16Écoutez, moi j'en suis un, je suis un inspecteur pédagogique,
17:20mais quand j'ai décidé de fermer cet établissement,
17:23j'ai été combattu par la tutelle qui allait donner l'argent au ministère
17:30pour qu'on dise à M. Mbemba de ne pas arrêter.
17:33Mais on ne peut pas maîtriser cela.
17:36Nous avons aujourd'hui un gouvernement qui, j'ai envie de dire,
17:43affecte les enfants dans les établissements et après paye,
17:48même s'il le paye avec retard, mais il le paye quand même,
17:51il faut le reconnaître, il paye quand même.
17:54Mais comment cet argent-là est géré ?
17:58Dans un premier temps, il y a un problème dans le confessionnel.
18:03Le confessionnel catholique et protestant ne rembourse pas en totalité
18:09les frais d'inscription aux parents.
18:13Pire encore aux privés.
18:16Les privés qui reçoivent nos enfants affectés par le ministère font la même chose.
18:21Cela devient un commerce entre le ministère et les établissements.
18:27Alors, il y a une question de pourcentage.
18:30Je vous le dis clairement, je suis un produit de ce secteur,
18:33il y a une question de pourcentage.
18:35Nous, on vous affecte 1000 élèves, vous auriez tel nombre de millions,
18:40vous allez nous retourner 10, 20, 30, 40 millions.
18:45Mais c'est-à-dire que nous avons commercialisé l'éducation au Gabon.
18:50Et on ne peut pas se projeter pour une excellence.
18:54Je vous le dis, le Gabon n'est pas prêt à s'adapter à l'excellence.
19:00Alors, M. Mbemba, parlons si vous voulez de la rémunération des enseignants
19:04des établissements laïcs confessionnels.
19:06Beaucoup pointent une disparité entre ceux du secteur public
19:10et ceux du privé confessionnel justement.
19:13Quelles améliorations attendez-vous ?
19:16Quand j'ai engagé cette mission, j'avais deux objectifs.
19:22Moderniser ce secteur privé laïc.
19:25C'est-à-dire faire en sorte que les enseignements
19:29ou encore les programmes qui sont dispensés,
19:33qui sont, j'ai envie de dire, imposés au secteur éducation,
19:36puissent être imposés aussi dans le secteur privé.
19:40Deuxième préoccupation, il fallait améliorer les structures.
19:46Parce que quelqu'un ne peut pas créer dans sa chambre
19:49un établissement qu'il coupe en deux ou trois parties.
19:52Troisième question, il fallait valoriser l'enseignement privé laïc
19:58à travers les salaires.
20:00Savez-vous qu'aujourd'hui, nous avons encore des enseignants
20:03qui gagnent 40.000 francs par mois dans le secteur privé laïc ?
20:0840.000, 60.000.
20:10Un établissement qui paye à partir de 150.000 francs
20:13le RRM, le revenu minimum mensuel,
20:16c'est pratiquement de l'exploit dans le secteur privé laïc.
20:22Mais ce sont parfois des gabonais qui sont employés
20:26dans ces établissements.
20:28Alors que la loi dit qu'un gabonais ne pourrait être payé
20:34en dessous du SMIC, mieux encore en dessous du RRM,
20:38le revenu minimum mensuel.
20:40Mais les chefs d'établissements,
20:42beaucoup de chefs d'établissements privés laïcs
20:45ne veulent pas respecter l'argumentation en vigueur.
20:48Mieux encore, si vous allez sur le terrain,
20:52vous verrez qu'il y a 60% d'expatriés
20:55qui sont à la tête de ces établissements.
20:57Moi, je ne suis contre personne.
20:59Mais je dis, je prône la priorité nationale.
21:02Vous l'avez relevé.
21:04Moi, j'ai été candidat à la présidentielle en 2023.
21:08Et mon projet de société, c'était la priorité nationale.
21:14Vous ne pourriez pas créer des établissements
21:17et avoir près de 80% d'enseignants privés
21:20qui ne répondent même pas aux critères.
21:23Et nous sommes au Gabon, le ministère regarde ça
21:25parce qu'ils iront justement chercher de l'argent.
21:28Et puis, c'est tout.
21:29Donc, aujourd'hui, c'est triste dans ce secteur
21:33que de constater encore que les Gabonais sont payés à 40 000,
21:36à 45 000, 50 000, 60 000, 70 000 francs CFA.
21:39Ce n'est pas normal du tout.
21:41Et le ministère doit taper la main sur la table
21:43pour dire que ça en est trop.
21:45Mais il ne le fait pas.
21:47Alors, merci Emmanuel Bemba
21:49pour vos analyses sur le secteur de l'éducation.
21:52Nous marquons une courte pause publicitaire
21:54et revenons juste après pour évoquer l'affaire BR-Sarl.
21:59Restez avec nous sur GMT-TV.
22:14Lors d'une visite dans un quartier de la capitale,
22:16les populations nous font savoir
22:18qu'ils n'ont plus d'éclairage public depuis près de cinq ans.
22:20En rapprochant alors de l'armoire électrique,
22:22constatons qu'il y a un élément qui est défaillant,
22:24le contacteur.
22:25Après l'avoir changé, la lumière est revenue.
22:30Aujourd'hui, nous allons vous présenter un élément essentiel
22:33pour la gestion de vos installations électriques.
22:35Vous l'avez compris, c'est le contacteur.
22:37Un contacteur est un élément essentiel
22:39dans le cadre de comités des circuits électriques de puissance.
22:42Il est généralement utilisé pour contrôler des équipements
22:45comme des moteurs électriques, des systèmes de chauffage
22:48ou encore des systèmes d'éclairage public.
22:50Mais pourquoi choisir un contacteur pour votre installation ?
22:53Tout d'abord pour sa robustesse, pour sa résistance,
22:56qu'importe les environnements auxquels il est soumis.
22:58Vous pouvez trouver cet élément dans notre magasin
23:00assise à la zone industrielle de l'OMI.
23:02N'oubliez pas, Matélec, la qualité, notre priorité.
23:18Un contacteur est un élément essentiel
23:20pour la gestion de vos installations électriques.
23:22Il est généralement utilisé pour contrôler des équipements
23:24comme des moteurs électriques, des systèmes de chauffage
23:26ou encore des systèmes d'éclairage public.
23:44Il m'arrive de me lever avec des imperfections.
23:46J'utilise la gamme purement de Yves Rocher.
23:49J'applique le nettoyant et le désinclusant.
23:52J'applique sur le visage tout humide,
23:55après un petit massage
23:57et ensuite je passe à l'étape du rinçage.
23:59En étape 2, nous avons la lotion
24:01que j'applique à l'aide d'un potent
24:03sans pourtant toucher le contour des yeux.
24:05À l'étape 3, nous avons le sérum
24:08que j'applique à l'aide d'une pipette
24:10sur les différents coins du visage,
24:12c'est-à-dire les joues et le front.
24:14Après, un petit massage.
24:16Et en étape 4, j'applique la crème
24:19pour traiter les imperfections en profondeur.
24:22Et là, je me sens clean, je me sens beau,
24:24je me sens frais.
24:26Là, je sens que l'appétit va encaisser pendant le délire.
24:28Tous ces produits sont sans parabènes
24:30et contiennent au moins 96% d'ingrédients d'origine naturelle.
24:45Nous sommes de retour sur ce plateau
24:48avec Emmanuel Mvemba,
24:50président du Congrès des agents publics,
24:52parapublics et privés de l'État,
24:54avec qui nous avons évoqué
24:56durant cette première partie de l'émission
24:59les enjeux du secteur de l'éducation nationale.
25:02À présent, nous allons parler
25:04de l'affaire qui dure depuis bientôt 10 ans
25:07et qui a récemment refait surface.
25:10Il s'agit de l'affaire BR-Sarl,
25:12du nom de cette entreprise de microfinance
25:15fermée en 2015 par l'État
25:17et qui est accusée d'escroquerie
25:19par plus de 18 000 épargnants.
25:21Monsieur Mvemba,
25:23vous êtes en quelque sorte le porte-voix
25:25des victimes présumées dans ce dossier.
25:27Pouvez-vous nous faire un bref condensé de cette affaire
25:30afin que nos internautes comprennent le contexte ?
25:32Je vous remercie.
25:34Je voudrais relever quelque chose.
25:36BR-Sarl n'a pas été fermé par l'État.
25:39Les capitaux investis par les populations gabonaises,
25:4318 000 gabonais,
25:45ont été détournés par les dirigeants gabonais de l'époque.
25:49Donc, ça a été juste une fermeture de l'entreprise
25:53parce que l'entreprise n'avait plus rien.
25:55Ce n'était pas à l'initiative de l'État.
25:58Parce que l'État est impliqué.
26:00Et c'est ce qui nous a amenés vers N'Djamena
26:02parce que nous avons porté plainte à l'État.
26:06Parce que l'État a manqué de souveraineté.
26:10L'État a manqué de personnalité.
26:12L'État a manqué d'autorité vis-à-vis de BR-Sarl.
26:17BR-Sarl, qui a été fermé, effectivement, comme vous le disiez,
26:22en 2000, qui a vu ses portes fermées,
26:26et qui a vu aussi son dirigeant aider à sortir du pays
26:33parce que M. Mpaku ne vit pas au Gabon.
26:36Et quelqu'un qui aurait détourné 75 milliards
26:39ne peut pas sortir facilement du Gabon
26:41sans avoir un appui de l'État.
26:44Et M. Mpaku a été aidé par le Gabon pour sortir du pays.
26:50Et quand nos camarades, parce que ce sont les membres du CAP,
26:57sont venus nous voir,
26:59nous avons demandé à ces camarades que nous portions plainte.
27:05Nous portions plainte au tribunal de première instance de Libéré.
27:08Ça n'a pas prospéré.
27:11Demain, après-demain, nous avons compris que l'État gabonais,
27:16la gestion gabonaise ne voulait pas se saisir de l'affaire.
27:19Nous sommes allés au tribunal de commerce de Genève
27:25contre tout attente que la COVID arrive,
27:28et puis finalement les frontières avaient été fermées.
27:32Nous ne pouvions pas rester sur nos oreilles.
27:36Nous avons décidé d'aller à N'Djaména,
27:39porter plainte respectivement à l'État gabonais.
27:44Pourquoi l'État gabonais ?
27:46Parce que le ministère en charge de l'économie
27:50régule la question des microfinances.
27:54C'est ce ministère de l'économie qui a liquidé Bersa,
27:59alors que ce ministère ne reconnaît pas avoir délivré
28:03ou reçu un agrément à Bersa.
28:06Ça, c'est le ministère de l'économie et des finances,
28:09le ministère de l'économie gabonais.
28:12Et bien évidemment, le comité national économique et financier.
28:17Deuxièmement, nous avons porté plainte aussi à la COBAC,
28:20qui a manqué de vigilance.
28:23Je rappelle que la COBAC est un instrument de la CEMAC,
28:27qui est le gendarme financier de la CEMAC, entre guillemets,
28:32mais qui a son siège à Libreville.
28:35Et tout ce désordre a été effectué sous le regard de la COBAC.
28:43Nous avons porté plainte à ces trois entités
28:46à N'Djaména, à la Cour de justice de la CEMAC.
28:49Le dossier a été jugé irrécevable.
28:51Et nous repartons là dans quelques jours pour le jugement final.
28:55Et, au retour de N'Djaména, nous allons constater
29:00que des banques commerciales gabonaises
29:04étaient impliquées dans cette escroquerie.
29:06Alors, justement, c'est le sens de ma prochaine question.
29:11Donc, vous accusez Issa Judora Bank, Ecobank et UBA Gabon
29:15de complicité d'escroquerie dans ce dossier.
29:18Et d'ailleurs, vous l'avez dit, dans quelques jours,
29:23le 17 décembre précisément, toutes les parties sont attendues
29:26devant le tribunal de commerce de Libreville.
29:28Déjà, que reprochez-vous concrètement à ces banques commerciales
29:31et, surtout, quelles sont vos chances
29:33de voir le tribunal abonder dans votre sens ?
29:35Le tribunal ne dira que du droit
29:39en faveur des populations gabonaises qui ont été escroquées.
29:43Parce que les banques ont joué le rôle de recelleurs.
29:48Je vous prends un exemple.
29:50Et nous poursuivons, je voudrais le dire
29:52à la communauté nationale et internationale,
29:54nous poursuivons UBA Gabon,
29:57Orabank Gabon S.A. et Ecobank Gabon S.S.
30:00Parce que ce ne sont pas toutes les banques
30:02qui sont mêlées à cette escroquerie.
30:04Ce sont les trois que je venais de citer.
30:06Et pourquoi nous les poursuivons ?
30:08Parce que nous avons constaté
30:11que le gouvernement gabonais
30:14déclare n'avoir remis aucun agrément à Bersa,
30:21dont Bersa n'était pas légalement constituée.
30:25Et ces banques gabonaises
30:28se sont permises de créer des comptes courants à Bersa.
30:34Alors, ils ont joué le rôle de recelleurs
30:38parce qu'une personnalité morale
30:42qui n'est pas légalement constituée
30:45ne peut pas créer un compte bancaire,
30:47mieux encore, un compte courant.
30:50Soit c'est le blanchissement d'argent,
30:52soit le financement du terrorisme.
30:55Alors, je vous prends un exemple simple.
30:59Moi, Mbemba, pour créer un compte à UGB,
31:03on me demande l'origine de mon argent.
31:07Soit je suis agent public,
31:09ça veut dire que je suis payé par le trésor gabonais,
31:13et la banque s'autorise
31:16à m'ouvrir un compte bancaire courant.
31:19Soit j'ai une société légalement constituée,
31:23et à partir de là,
31:25si j'ai une société légalement constituée,
31:27je dois produire les documents légaux de la société,
31:31qui sont les statuts et règlements intérieurs
31:36de la société,
31:38le RCCM, l'agrément.
31:43Et quand j'ai fourni ces documents,
31:46et même le statut des dirigeants, des gérants,
31:50et quand j'ai produit ces documents,
31:53à partir de cet instant,
31:55la banque peut s'autoriser à m'ouvrir un compte courant,
31:58soit en tant que personnalité morale,
32:01soit en tant que privé.
32:04Est-ce suffisant pour parler de complicité ?
32:07Et pourquoi ne devrions-nous pas parler d'un manque de vigilance ?
32:11Pourquoi la complicité ?
32:12Mais la vigilance tient compte de quoi ?
32:14La vigilance.
32:15Mais puisque sur les carnets,
32:18sur les carnets même de Béassal,
32:21on retrouve les noms de certaines banques,
32:23Eco-Banque Gabon.
32:25Mais vous ne pouvez pas,
32:27moi je vous le dis,
32:28vous,
32:29si vous avez volé de l'argent,
32:31je ne dis pas que vous avez volé,
32:32si vous avez volé de l'argent,
32:34vous venez me remettre ça,
32:37l'argent volé.
32:39Et si le propriétaire de cet argent
32:43vous porte plainte,
32:45je serais qualifié de quoi moi ?
32:47De receleur, non ?
32:49Est-ce que je ne serais pas qualifié de receleur ?
32:52Parce que j'ai pris de l'argent volé
32:56pour garder.
32:57Et c'est ce qui se passe aujourd'hui
33:00avec ces banques-là
33:01qui ont été des receleurs
33:03alors que les dispositions sont claires.
33:06Les dispositions de la Cour de justice de la CEMAC,
33:10les dispositions de l'OADA,
33:12les dispositions de la COBA
33:15sont claires là-dessus.
33:17Et ces banques
33:19qui sont liées à ces organisations
33:22de la sous-région,
33:24communautaires,
33:26ont méprisé,
33:28ont méprisé les dispositions communautaires
33:31parce qu'ils recevaient les instructions
33:34venant du pouvoir déçu.
33:36Je vous rappelle que cet argent-là
33:38avait été volé par le pouvoir déçu.
33:42Parce qu'en 2016,
33:45quand il a fallu que le président Ali Bongo Ndimba
33:49parte aux élections,
33:51ses collaborateurs lui ont dit
33:53il y a une poche d'argent là-bas,
33:54il y a 75 milliards là-bas.
33:57Ils ont pris les 75 milliards
33:59des pauvres épargnants gabonais
34:01qui n'ont pas voulu rembourser après.
34:03C'est ça l'origine du vol.
34:05Mais comment faire ?
34:07Il fallait passer par des voies pratiquement légales
34:11parce que cet argent
34:13produit par les populations gabonaises
34:15est déposé à Beersal.
34:17Beersal n'était pas une banque,
34:19c'était une micro-finance.
34:21Elle allait aussi déposer cet argent
34:23dans ces banques-là.
34:25Je vous parle de 75 milliards de français.
34:29Ces banques auraient dû dire
34:31que ça-là, c'est de l'argent volé
34:34parce que vous n'êtes pas légalement constitué,
34:36nous ne pouvons pas recevoir cet argent.
34:38Mais ils ont pris de l'argent au prix des agios.
34:42C'est pour ça que nous disons aujourd'hui
34:45que le tribunal,
34:47la justice gabonaise,
34:49n'aurait qu'à dire le droit tout simplement
34:51de condamner ces banques-là.
34:54Et nous avons demandé 50 milliards.
34:56Aujourd'hui, les victimes sont en attente
34:59de dédommagement et autres.
35:01Le CAP promet depuis des années
35:04qu'elle verrait bientôt le bout du tunnel.
35:07Ne sentez-vous pas une forme de résignation
35:09chez certains ?
35:11Je ne pense pas.
35:13Je pense que le CAP ne promet pas.
35:16Le CAP est sur une démarche judiciaire.
35:19La CMAX n'est pas un corps de garde.
35:23C'est un tribunal.
35:24C'est un suprême tribunal.
35:26Quand nous avons engagé notre dossier
35:28vis-à-vis de la Cour,
35:30vous savez que certains dirigeants sont partis d'ici.
35:32Certains dirigeants déchus sont partis d'ici
35:35pour vouloir aller corrompre la Cour de justice.
35:38Et la Cour de justice a refusé.
35:40Elle a dit que ce que nous faisions au Gabon
35:42n'emmenait pas ça ici.
35:44Un dossier a été déposé.
35:45Nous y allons jusqu'au bout.
35:47Et nous attendons le bout du tunnel.
35:49Tout comme ce qui se passe aujourd'hui,
35:51c'est la deuxième procédure
35:53qui est engagée aujourd'hui par le CAP
35:55vis-à-vis des banques.
35:57C'est une procédure légalement constituée.
36:00C'est une procédure légale.
36:02Et les faits sont réels.
36:04Les banques ont reçu de l'argent d'un voleur.
36:08Et ils ont multiplié les agios.
36:10Eux aussi sont considérés comme des voleurs.
36:13Parce que ces banques-là
36:16doivent nous produire aussi
36:19les documents
36:21qui permettent à ce qu'on retrouve la traçabilité.
36:24Ça veut dire que BASL a déposé des milliards,
36:2675 milliards au total.
36:28Maintenant, qui est venu chercher l'argent ?
36:31Parce que l'argent n'est pas forcément resté dans ces banques.
36:34Ça veut dire qu'il y avait des gens
36:36qui venaient chercher cet argent-là pour autre chose.
36:38C'est pour ça que nous sommes en train de suspecter ces banques
36:41pour le blanchissement d'argent
36:43et le, j'ai envie de dire,
36:46le terrorisme, le financement du terrorisme.
36:49Alors, merci Emmanuel Mbemba pour ces éclairages
36:52au sujet de l'éducation nationale,
36:55mais également de l'affaire BR-Sarl.
36:57Vous avez un mot de fin peut-être
37:00pour nos internautes. En 30 secondes, s'il vous plaît.
37:03Je vous remercie. J'ai été un peu bavard.
37:05Alors, mon mot de fin,
37:07c'est de dire aux gouvernants aujourd'hui
37:11que nous sommes un peu de transition militaire.
37:16Alors, tout développement passe par l'éducation et la formation.
37:21Et si nous ne mettons pas un accent
37:25ou encore mettre l'accent sur un regard particulier
37:29vers ce secteur,
37:31le Gabon est voué à l'échec.
37:33Le Gabon sera voué à l'échec
37:35parce que nous pouvons tout développer.
37:38Mais si nous n'avons pas des hommes formés,
37:41si nous n'avons pas des hommes formés,
37:44j'ai envie de dire sur le plan
37:47intellectuel, professionnel et moral,
37:50le Gabon est voué à l'échec.
37:53D'une part, dire aussi
37:57que la justice gabonaise a une opportunité
38:02parce que nous avons aimé
38:05une phrase du chef de l'État actuel
38:08qui a dit que la justice est désormais indépendante.
38:13Je demande à la justice de nous prouver son indépendance
38:17parce que je ne fais aucun doute
38:20que nous allons gagner ce procès
38:22parce que les choses sont claires.
38:24Vous savez, j'ai oublié un passage.
38:27Pour porter plainte à ces banques,
38:29nous avons commis le service d'industrie de justice.
38:31Et ces banques ont reconnu,
38:33ces banques, les trois banques-là,
38:36ont reconnu qu'ils disposent des comptes bancaires de BASA.
38:41Mais c'est très grave
38:43parce que nous ne parlons pas seulement pour vouloir parler comme ça.
38:46Nous avons des documents
38:48et le tribunal n'aura qu'à faire son travail.
38:50Je vous remercie, chers compatriotes.
38:52Merci à vous, Emmanuel Bemba.
38:54Je rappelle que vous êtes président du Congrès
38:56des agents publics, parapublics et privés de l'État.
38:59Vous étiez sur GMT-TV
39:02dans le cadre de notre émission exclusive.
39:04Pour nous parler des défis du secteur éducation nationale
39:08mais également de l'affaire BASA,
39:10nous vous en sommes très reconnaissants.
39:12Merci également à nos téléspectateurs pour leur fidélité.
39:16Restez connectés sur GMT-TV
39:18pour d'autres débats d'actualité.
39:21A très bientôt dans Interview exclusive.
39:34Sous-titrage Société Radio-Canada