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00:007h, 9h, Europe 1 Matin.
00:03Et voici le tableau de politique Europe 1 pour Jean-Dimitri Verneuil.
00:05Bonjour à tous.
00:06Entre Pau et Mayotte, François Bayrou a fait son choix.
00:09Mes chers collègues, merci beaucoup de votre accueil.
00:13Manque de Pau pour le département français dévasté par un cyclone.
00:19Hier, le Premier ministre a préféré se rendre au conseil municipal de sa ville plutôt
00:25qu'à la réunion de crise sur Mayotte.
00:26L'image est terrible, l'opposition lui a fait remarquer.
00:30La première question qui me vient, c'est qu'est-ce que vous faites là ?
00:33Vous n'êtes pas à votre place, monsieur Bayrou.
00:35Votre place, elle était soit à Paris, soit à Mayotte,
00:38pour manifester la solidarité nationale à nos compatriotes.
00:41C'est une faute politique.
00:43Le fameux sens des priorités.
00:45Car oui, le conseil municipal de Pau est d'une importance capitale.
00:50Ou on y dit certes sur la politique française.
00:53Je pense que notre vie publique souffre de déracinement.
00:58Tout le monde ressemble à tout le monde.
01:00Plus personne n'est différent.
01:02C'est un pléonasme ça François.
01:03François, qui vous l'avez compris, est en train de défendre le retour du cumul des mandats
01:08pour les parlementaires.
01:09Je pense profondément qu'on s'est trompé, tout le monde,
01:13en faisant que deviennent incompatibles les responsabilités locales
01:18et les responsabilités nationales.
01:20Et heureusement qu'il a précisé tout le monde, car lui aussi est concerné.
01:24Flashback.
01:25Pour ou contre la suppression du cumul des mandats ?
01:30Oui, pour la suppression.
01:31Il faut qu'on mette un terme au cumul des mandats.
01:34Ça handicape beaucoup l'exercice des autres mandats.
01:36C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'avais m'appliqué à moi-même la limitation.
01:40François Bayrou, un bien triste spectacle.
01:45Non mais rigolez pas, c'est avec votre pognon.
01:47Tiens, vous voulez un autre spectacle ?
01:50On file sur France 3.
01:51Bonsoir à toutes et à tous.
01:53Notre invité ce soir est Sébastien Delogue.
01:56Oula, le député insoumis Delogue.
01:58Mon petit doigt me dit qu'on va bien se marrer.
02:01On est en train de reprendre les mêmes et on recommence à chaque fois
02:03avec des personnes qui aujourd'hui ont perdu les élections, ruiné le pays.
02:07C'est vraiment désolant aujourd'hui de voir que les urnes ne sont pas respectées.
02:11Si aujourd'hui le gouvernement de François Bayrou
02:14n'appliquera pas le programme du Nouveau Fonds Populaire,
02:16oui, nous censurerons le Premier ministre.
02:19Delogue et le Français, ça fait toujours deux.
02:22On continue dans l'enregistre expressions.
02:24Et qui de mieux pour nous inonder de formules en tous genres que lui ?
02:29Il est 7h37.
02:31Bienvenue à vous, Karl-Olive.
02:33Merci d'être avec nous.
02:35Il en rit d'avance.
02:36Le député macroniste Karl-Olive est l'invité de CNews.
02:40J'espère qu'on pourra dire que M.
02:42Barnier aura essuyé les plâtres.
02:44J'ai souvent que l'homme vrai est celui qui met ses actes en face de ses mots.
02:47Je suis l'oreille de personne, le porte-clé de personne.
02:50Pour ça, je suis très libre dans ce que je dis.
02:51On les écoute non pas en mono, mais on les écoute en stéréo.
02:53Problème à force, Karl, il s'en mêle les pinceaux et il dit n'importe quoi.
02:58La dette du pays, elle ne va pas s'effacer comme le sucre dans le café.
03:04Comme le dit cet adage sportif que le coq français ne chante jamais aussi bien
03:09que quand il a les pieds dans la merde.
03:13Bon, alors non, Karl, le sucre ne disparaît pas dans le café.
03:16On a compris ce qu'il a voulu dire.
03:18Et surtout, surtout aux dernières nouvelles, le coq n'a pas de pieds.
03:21Ou alors j'ai loupé un épisode.
03:22Bref, si vous en doutiez encore, oui, la politique, c'est un spectacle permanent.
03:26Un bien triste spectacle.
03:28Arrêtons de prendre les Français pour des cons.
03:31Oui, mais vous adorez ça.
03:32Vous adorez ça.
03:33Il ne faut pas le dire, ce genre de truc.
03:35Ben si, disons-le.
03:36Merci beaucoup, Dimitri Werner, pour ce tapping politique.
03:388h56, 9h30.