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00:00Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:05Mes camarades de la 2ème heure, bonsoir, Vincent Roy.
00:07Bonsoir, Pierre de Villeneuve.
00:08Journaliste et écrivain, bonsoir, Jean-Michel Salvatore.
00:11Bonsoir, Pierre.
00:12Chroniqueur, politique et communicant.
00:14Il n'y a qu'à regarder ses chaussures pour voir qu'il est désormais un grand communicant.
00:18Bonsoir à vous, David Amiel.
00:20Bonsoir.
00:21Député EPR de Paris, les consultations se poursuivent à Matignon.
00:26Ça n'a pas empêché d'ailleurs François Borieux d'aller à Pau pour présider le conseil municipal.
00:31Et là, Patatras, enfin Patatras ou utilisez l'expression que vous voudrez,
00:35mais le Premier ministre se dit favorable à une réautorisation du cumul des mandats pour les parlementaires.
00:41Est-ce que vous y voyez un lien ?
00:43D'abord, ce n'est pas pour lui-même.
00:45Vous l'avez rappelé qu'il le fait puisque rien n'interdit aujourd'hui d'être membre du gouvernement
00:49et de diriger un exécutif local.
00:51Ça a d'ailleurs été le cas dans le gouvernement de Michel Barnier.
00:54On avait plusieurs personnalités.
00:56Pourtant, le ministre des Transports qui était resté président du conseil départemental.
01:01Et donc, François Bayrou a indiqué son souhait de rester maire de Pau,
01:04en même temps qu'il était Premier ministre.
01:06Ce n'est d'ailleurs pas le premier à faire cela.
01:08Il y avait beaucoup de premiers ministres qui étaient restés maires de grandes villes.
01:11Pierre Mauroy, évidemment, Jacques Chirac à l'époque à Paris.
01:15Vous aviez également Michel Recard et d'autres.
01:18Et puis ensuite, il y a un autre débat qui est le cumul entre les fonctions exécutives locales
01:24et les fonctions parlementaires.
01:26Effectivement, le Premier ministre a ouvert le débat.
01:28Je crois que c'est un débat qu'il faut qu'on puisse avoir.
01:30La question se pose de savoir de quel mandat exécutif local on parle,
01:35comment ça s'articulerait.
01:36Je trouve que c'est normal que ce débat existe et vive.
01:38Mais c'est très important de dire que ça n'a rien à voir avec la situation personnelle
01:42de François Bayrou qui, dans tous les cas, n'est pas concerné par l'interdiction actuelle.
01:46Oui, mais vous l'avez dit, David Damiel.
01:48J'aimerais avoir votre opinion personnelle si vous, par exemple,
01:50vous êtes pour ou contre le cumul des mandats.
01:53Moi, au niveau des parlementaires, je suis contre le fait qu'on puisse cumuler
01:57avec des exécutifs locaux de taille importante.
02:00Ensuite, la question est légitime de savoir si pour des responsabilités plus petites,
02:05que ce soit dans des petites villes ou bien que ce soit pour des postes, par exemple, d'adjoints,
02:10on puisse éventuellement cumuler avec un mandat législatif.
02:14Je trouve que c'est un débat légitime.
02:15Comment est-ce que vous voyez cette annonce alors qu'on a envie de dire
02:20que ce n'est peut-être pas la première chose à laquelle devrait s'attacher François Bayrou,
02:24même si je suis un peu injuste en disant ça,
02:26parce que j'imagine qu'il a dit ça au détour d'une phrase et on l'écoutera tout à l'heure.
02:29Comment est-ce qu'aujourd'hui les consultations avancent à Matignon ?
02:32En tout cas, quels sons de cloche avez-vous ?
02:37Puisque quand on a vu les différentes forces politiques sortir de Matignon,
02:43par exemple la vôtre, Gabriel Attal, lui, il n'a rien dit au micro,
02:46donc on ne sait pas trop si ça s'est, entre guillemets, bien passé ou mal passé avec François Bayrou.
02:51Non, ça s'est bien passé.
02:53Et précisément la raison pour laquelle on ne s'est pas exprimé de manière publique,
02:57c'est qu'on est là, nous, pour aider le Premier ministre.
03:00On le soutient parfaitement dans son œuvre, dans ce qu'il essaye d'entreprendre,
03:03parce que le pays a besoin d'éviter à la fois l'instabilité et l'immobilisme.
03:08Et moi, je suis surpris de voir des forces politiques se remettre à multiplier des conditions dans tous les sens.
03:14On ne peut vraiment pas se permettre de perdre de temps.
03:16On a un budget à faire adopter le plus rapidement possible,
03:19parce qu'aujourd'hui, nos finances publiques, notre économie est en sursis.
03:23Il n'y a pas de budget pour l'année 2025.
03:25Ça ne s'était pas produit depuis près d'un demi-siècle,
03:28et ça fait peser un risque très important.
03:31On a une économie française qui est en train de se mettre progressivement à l'arrêt.
03:34Le risque, ce n'est pas tellement la mort subite.
03:36La loi spéciale qu'on a votée aujourd'hui permettra d'éviter qu'on ait, comme aux États-Unis, un shutdown,
03:41c'est-à-dire que toutes les administrations s'arrêtent le 1er janvier.
03:44Mais en revanche, on risque la mort lente.
03:46On a des industriels qui arrêtent d'investir,
03:48parce qu'ils ne connaissent ni le niveau d'impôt ni le niveau de soutien public.
03:51On a des agriculteurs qui sont en grande détresse.
03:54On a des armées qui doivent annuler les recrutements et les achats de matériel prévus,
03:58alors qu'on a une guerre en Europe.
04:00On a une police qui n'est plus capable non plus d'investir,
04:03de mettre davantage d'agents sur la voie publique,
04:06alors qu'on en a bien besoin face à la montée de l'insécurité,
04:10du trafic de drogue, et j'en passe.
04:12Et donc nous, c'est vraiment notre première priorité,
04:14c'est de tout faire pour que, le plus rapidement possible,
04:17la France puisse avoir un budget.
04:19Jean-Michel Salvatore.
04:20Je voulais vous interroger sur le socle commun.
04:23Comment vous pourriez qualifier la solidité de ce socle commun ?
04:28Est-ce que vous avez le sentiment qu'il est plus solide avec Bayrou
04:31qu'il ne l'était avec Michel Barnier ?
04:34Le socle commun était en réalité solide avec Michel Barnier.
04:37On avait une coalition, et donc c'était normal qu'il y ait,
04:40sur certains éléments...
04:41La solidarité n'était pas toujours au rendez-vous.
04:43Mais à aucun moment, c'est quand même très important de le dire,
04:46à aucun moment, la fragilisation, et a fortiori la censure,
04:50le renversement de Michel Barnier, n'est venu de son socle commun.
04:53Donc la priorité aujourd'hui, c'est évidemment de conserver ce socle commun,
04:57ce travail entre le Bloc central et les LR,
05:00mais c'est même de pouvoir l'élargir, d'avoir au moins un socle de responsabilité,
05:04c'est-à-dire d'avoir avec les socialistes un accord de non-censure
05:08qui permette d'éviter d'avoir un nouveau renversement du gouvernement.
05:12Je crois que notre pays, notre économie, nos finances publiques
05:14ne peuvent pas se le permettre.
05:15Et de plaire aussi au RN pour que Marine Le Pen ne censure pas à nouveau ?
05:19Je crois que ce qui compte malheureusement du côté du RN,
05:23ce n'est pas le contenu des politiques publiques,
05:25ce n'est pas le contenu du budget.
05:27D'ailleurs, on a bien vu dans les derniers jours,
05:30Marine Le Pen se mettre chaque jour à rajouter une condition
05:33qui aurait soi-disant permis à Michel Barnier d'éviter la censure.
05:37Non, je crois que ce qui se passe est beaucoup plus simple.
05:39Simplement, Marine Le Pen a décidé, comme Jean-Luc Mélenchon,
05:42de tout faire pour avoir une élection présidentielle anticipée.
05:45Jean-Luc Mélenchon, parce que c'est conforme
05:47à son agenda de déstabilisation des institutions
05:51qui le promeut depuis plusieurs années.
05:53Marine Le Pen, probablement parce que son calendrier judiciaire
05:57l'incite à accélérer les choses.
05:59On a très bien vu un changement très fort
06:01depuis les réquisitions du parquet.
06:03Donc, je crois qu'on se leurrerait à croire
06:05qu'on peut convaincre le RN avec une mesure en plus ou en moins.
06:09En réalité, le RN a décidé, comme Jean-Luc Mélenchon,
06:12de créer les conditions d'une crise politique.
06:14Je rappelle que David Damiel, député EPR de Paris,
06:16est avec nous en direct sur Europe 1.
06:18Question de Vincent Roy.
06:19Oui, bonsoir.
06:20J'avais une question au cas où, par exemple,
06:23M. Bayrou conserverait à l'intérieur
06:28M. Retailleau, qui en pince pour la loi immigration.
06:35Comment pourrait se comporter le socle commun
06:38et notamment son aile gauche, c'est-à-dire le PS ?
06:42Est-ce que, pour le coup, vous pourriez éviter la censure
06:46avec Retailleau à l'intérieur ?
06:48D'abord, je crois que ce n'est pas une question de personne.
06:51Donc, évidemment qu'il n'y a aucune difficulté
06:55avec Bruno Retailleau.
06:56Je pense que sur la question de l'immigration,
06:58il faut aussi savoir de quoi l'on parle.
07:01On aura de toute façon besoin d'une loi immigration
07:04pour transcrire dans le droit national
07:06l'accord qui a été obtenu au niveau européen.
07:08Il est extrêmement important,
07:10parce qu'on a voté beaucoup de lois ces dernières années.
07:12La dernière, je l'ai votée.
07:14C'était la loi proposée par Gérald Darmanin il y a un an
07:17pour permettre d'expulser plus facilement
07:19des personnes qui sont sur notre sol,
07:21qui sont en situation irrégulière
07:23et qui n'ont pas le droit à l'asile.
07:24On sait que les procédures sont très lentes,
07:26que les obligations de quitter le territoire français
07:28sont trop peu exécutées.
07:30Donc, on a voté cette loi qui donne des résultats,
07:32puisque depuis plusieurs semaines,
07:34on voit le taux d'exécution des OQTF,
07:36comme on dit,
07:37donc le taux d'exécution de ces obligations
07:39de quitter le territoire qui augmente.
07:40Mais en revanche, il manque une chose,
07:42et la plus importante,
07:43c'est de pouvoir éviter que des personnes
07:45qui n'ont pas le droit à l'asile
07:47rentrent clandestinement en France.
07:48Et pour ça, on a besoin d'être beaucoup plus efficaces
07:51aux frontières européennes,
07:53de pouvoir reconduire immédiatement,
07:55dès qu'elles arrivent en Italie, en Grèce, en Espagne,
07:58des personnes qui n'ont pas à y être.
08:00Et pour ça, on a besoin de transcrire
08:02dans le droit national cet accord européen.
08:04Il a été approuvé, cet accord européen,
08:06par, y compris, des partis socialistes
08:08d'autres pays européens,
08:10à commencer par les Allemands.
08:11Donc ça, on en aura besoin,
08:12et c'est absolument impératif.
08:14Qu'est-ce que vous pensez de la proposition de Louis Sarkozy
08:16qui dit qu'il faut mettre l'assimilation
08:19au cœur de cette nouvelle loi immigration
08:22s'il y a une nouvelle loi immigration ?
08:25Écoutez, je n'ai pas vu des propositions de Louis Sarkozy.
08:28Je ne peux pas répondre précisément à cette question.
08:32Ensuite, la question.
08:33Est-ce que le terme d'assimilation, déjà, vous fait peur ?
08:36Ou est-ce qu'il vous hérisse ?
08:37Ou est-ce qu'il vous, au contraire, réjouit ?
08:40Est-ce que le fait, aujourd'hui,
08:42qu'on passe à une assimilation,
08:44que les Français,
08:45les personnes qui veulent rentrer en France
08:47soient assimilées plutôt que d'être intégrées,
08:49est-ce qu'aujourd'hui, pour vous,
08:51c'est un sujet ou ça n'est pas un ?
08:53Vous savez d'abord, évidemment,
08:54que ce n'est pas un terme qui me hérisse.
08:56Moi, je viens d'une famille
08:57où tous mes arrière-grands-parents étaient étrangers.
08:59Pardonnez-moi de ne pas le savoir.
09:01Assimilées à la France, et j'en suis très fier.
09:04D'ailleurs, c'est une grande chance
09:05que la France offre à ses enfants
09:07qu'ils viennent de loin, de très loin,
09:10de quelques continents que ce soit,
09:11de pouvoir partager sa culture et son histoire.
09:13Et le terme d'assimilation, il est dans notre droit.
09:16Donc, ce n'est pas une question provocatrice.
09:19Il est dans le code civil actuel.
09:21Donc, on n'a pas besoin de changer le droit.
09:23En revanche, il faut effectivement
09:25pouvoir renforcer les moyens,
09:27notamment d'acquisition de la langue française,
09:30d'acquisition de notre culture et notre histoire.
09:33Et ça fait partie des choses qu'on a votées
09:35dans la loi immigration l'année dernière.
09:37Donc, vous dites,
09:38est-ce qu'il faut le mettre dans la prochaine loi ?
09:39On l'a déjà mis dans la loi précédente.
09:41Il y a eu d'ailleurs un changement de philosophie
09:43très important qui avait été porté
09:44par notre majorité, par Gérald Darmanin,
09:46qui est de demander en quelque sorte aux étrangers
09:50qui demandent des titres de séjour,
09:52non pas une obligation de moyens,
09:54c'est-à-dire prenez un certain nombre d'heures de cours,
09:56mais une obligation de résultats,
09:58c'est-à-dire montrer que vous avez un niveau minimal
10:00de maîtrise de la langue française,
10:02des valeurs républicaines.
10:04Ça, on l'a mis dans le droit.
10:05Et il faut maintenant, évidemment,
10:06veiller à sa bonne application.
10:08Vous savez, on a l'habitude en France
10:10de voter beaucoup de lois
10:11et de ne pas toujours les mettre en place.
10:13Je crois qu'on est vraiment dans ce moment-là
10:15de la mise en œuvre.
10:16Vous avez raison de le dire,
10:17David-Daniel Jean-Michel.
10:19À vous écouter donc,
10:21vous considérez qu'il n'est plus nécessaire
10:23de faire une nouvelle loi sur l'immigration,
10:25alors qu'à l'époque de Michel Barnier,
10:27il était vraiment clair qu'il y aurait
10:29une loi sur l'immigration ?
10:31Non, ce n'est pas ce que j'ai dit.
10:32J'ai oublié au contraire qu'il fallait
10:33une loi sur l'immigration pour transcrire l'accord européen.
10:35Pardon ?
10:36J'ai précisément dit qu'il fallait
10:38dans tous les cas une loi pour transcrire
10:40l'accord européen, ce qu'on appelle
10:41le pacte asile-immigration.
10:43Plutôt qu'une nouvelle loi
10:45avec de nouvelles dispositions, c'est ça que vous dites ?
10:47Ce que je dis, c'est que
10:49pour ce qui est du droit national,
10:51pour ce qui est de la simplification des procédures françaises
10:53pour expulser les personnes
10:55en situation irrégulière,
10:57on a déjà voté une loi l'année dernière,
10:59et elle donne des résultats.
11:00Ce qui nous manque,
11:01c'est de pouvoir contrôler l'arrivée.
11:03Et ça, on a besoin de cet accord européen.
11:05Il a été signé, il faut maintenant
11:06qu'on le mette dans le droit national.
11:07Bruno Retailleau, il voulait faire une loi
11:09qui allait beaucoup plus loin,
11:11il voulait une loi qui limitait
11:13le regroupement familial.
11:15Il voulait étendre
11:17les délais de séjour en CRA.
11:19Il voulait aussi mettre fin
11:21à l'automaticité
11:23du droit du sol,
11:25rétablir le délit de séjour irrégulier.
11:27Est-ce que vous considérez que ça,
11:29ça doit faire l'objet d'une nouvelle loi ?
11:31Ou est-ce qu'il faut laisser tomber pour faire plaisir
11:33aux socialistes qui en font un casus belli ?
11:35Sachant que certaines de ces dispositions
11:37sont déjà dans le texte européen
11:40Je crois qu'il faut vraiment faire la part des choses.
11:42Pour moi, la priorité absolue,
11:44c'est la lutte contre l'immigration irrégulière.
11:46Je vous l'ai dit,
11:48on a déjà des dispositions
11:50pour expulser, il faut maintenant qu'on ait
11:52des dispositions pour éviter
11:54d'entrer, si je puis dire les choses ainsi.
11:56C'est ça, à mon avis, l'urgence absolue.
11:58Effectivement, vous évoquiez
12:00d'autres questions.
12:02Il y avait dans les propositions
12:04qui avaient été faites par le Sénat
12:06des mesures de restriction
12:08des aides pour des étrangers
12:10en situation irrégulière.
12:12Donc des personnes qui ont obtenu
12:14un titre de séjour qui n'ont pas
12:16fraudé, qui n'ont pas violé la loi.
12:18Moi, je n'y suis pas favorable parce que je pense
12:20que ce n'est pas la priorité aujourd'hui.
12:22Ou bien on considère que des personnes
12:24ont le droit de venir en France
12:26parce qu'on a besoin d'elles pour travailler,
12:28par exemple, et dans ce cas-là, il est logique
12:30qu'elles aient les mêmes droits que les autres travailleurs.
12:32Ou bien on considère que ces personnes
12:34n'ont pas le droit de venir en France
12:36qu'elles sont en situation irrégulière.
12:38Et dans ce cas-là, il faut effectivement pouvoir
12:40les reconduire à la frontière et là-dessus,
12:42il faut pouvoir compléter notre droit
12:44par cet accord européen qui est extrêmement
12:46important, qui peut vraiment changer la donne
12:48et qui était une des pièces manquantes
12:50à ce puzzle qui a été négocié par
12:52Emmanuel Macron et par Gérald Darmanin.
12:54Et pour ce qui est de la
12:56limitation du regroupement familial
12:58tel que le voulait M.
13:00Retailleau, vous y êtes favorable ou pas ?
13:02Je vous l'ai dit, je ne suis pas sûr
13:04que ce soit aujourd'hui la priorité.
13:06Ça concerne assez peu de monde.
13:08En réalité, le vrai problème qu'on a aujourd'hui,
13:10c'est vraiment l'immigration irrégulière.
13:12Je crois que c'est là-dessus qu'il faut
13:14qu'on puisse se concentrer. On sait très bien
13:16qu'on a une assemblée qui est fragmentée.
13:18On pourra faire passer très peu
13:20de projets de loi dans les mois qui viennent.
13:22Moi, je ne voudrais pas qu'on soit
13:24dans une situation où on n'arrive pas à faire voter
13:26une loi indispensable pour lutter
13:28contre l'immigration irrégulière.
13:30C'est une attente très forte de nos compatriotes.
13:32Merci beaucoup, David-Emiel.
13:34On note bien votre inquiétude,
13:36notamment sur la situation économique,
13:38dont on aura l'occasion de reparler.
13:40Vous avez bien précisé les choses.
13:42Il faut absolument voter
13:44un nouveau budget pour l'année suivante.
13:46Ce n'est pas la loi spéciale
13:48qui va permettre de sortir le pays
13:50du chaos financier qu'il connaît.