Au moins 14 personnes ont été tuées à Mayotte par le passage du cyclone Chido, mais les autorités redoutent un bilan bien supérieur de "plusieurs centaines" à "quelques milliers" de morts. Une course contre la montre s'est engagée pour fournir de l'aide aux Mahorais, dont certains sont privés d'eau, de nourriture et d'électricité. Emmanuel Macron a annoncé qu'il se rendra sur place "dans les prochains jours" et qu'il y décrétera un "deuil national".
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00:00On apprend à l'instant qu'Emmanuel Macron va se rendre dans les prochains jours sur place, mais aussi décréter un deuil national, annonce ce soir du Président de la République.
00:10Écoutez ces mots. Ce soir, à l'occasion de la réunion de la cellule interministérielle de crise, je me suis assurée que l'ensemble des mesures d'urgence pour venir en aide aux habitants de Mayotte seront prises,
00:19soient prises et que la continuité de l'État puisse être assurée. Je me rendrai à Mayotte dans les prochains jours en soutien à nos concitoyens, aux fonctionnaires et aux forces de se commobiliser.
00:29Il s'agit de faire face aux urgences et de commencer à préparer l'avenir. Et face à cette tragédie qui bouleverse chacun de nous, je décréterai un deuil national.
00:38Voilà, l'annonce vient de tomber, Patrick.
00:40Oui, le Président de la République, il décrétera un deuil national, je pense, lorsqu'il y aura un bilan consolidé, parce qu'il faut vraiment s'attendre à ce qu'on parle d'un...
00:50On passe d'un bilan incertain à quelque chose d'absolument effroyable. Tout bilan est effroyable, mais voilà, c'est pour ça que vous avez compris la prudence, notamment du ministre de l'Intérieur, quasiment depuis le début.
01:01Il y avait le préfet de la réunion qui avait indiqué ses craintes, mais on sentait l'émotion, pas seulement du fonctionnaire ou du représentant de l'État, mais d'un homme qui vit dans la région
01:11et qui comprend qu'il est en train de se passer quelque chose de terrible. On comprend aussi, avec les mots d'Emmanuel Macron, qu'il va venir dans les prochains jours en soutien.
01:19Et c'est important, évidemment, le soutien pour être auprès de la population, mais c'est surtout que l'accès est tellement difficile qu'envoyer une délégation autour d'un Président de la République,
01:31demain ou après-demain, est totalement contre-productif. Pour l'avoir vu, dans d'autres zones, je pense notamment à un ouragan au Texas où la venue, deux-trois jours après, du Président Trump,
01:42avait mis à l'arrêt totalement certains centres de distribution de nourriture. Donc il ne faut pas mettre en péril non plus ces opérations.