• il y a 11 heures

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Il parait que François Bayrou, ce soir, il va présider le conseil municipal de Pau où le budget va être voulu.
00:00:06Première question que j'ai envie de vous poser, n'a-t-il que ça à foutre ?
00:00:09Je trouve ça très positif d'avoir des responsables politiques nationaux qui gardent contact avec le local et qui ont un mandat local.
00:00:18Je trouve ça très positif. Comme Paris avec Chirac, comme Chabannes Delmas à Bordeaux, j'adore ça.
00:00:23A la même heure, le conseil municipal de Pau est à 18h.
00:00:26Non, 19h.
00:00:27A la même heure.
00:00:28Non, faux Gauthier. Alors ça commence mal cette semaine. Le conseil municipal a été décalé et donc il y a une visio depuis Beauvau à 19h.
00:00:36Il y a une visio depuis Beauvau, il y aura un président de la République, Retailleau, État, Mayotte et François Bayrou sera en visio depuis Pau.
00:00:43Tu le dis toi-même.
00:00:44Je donne donc l'information.
00:00:45Tu dis toi-même que ce conseil municipal a été décalé car il a été prévu à 18h.
00:00:50Oui, donc il a été décalé.
00:00:50Il a été prévu à 18h, merci beaucoup.
00:00:52Il est décalé d'une heure.
00:00:53Il est décalé d'une heure pour faire la visio.
00:00:55Est-ce que je peux terminer cette phrase ?
00:00:57A la même heure, à 18h, il y a une cellule autour du président de la République qui se réunit au ministère de l'Intérieur pour parler de Mayotte.
00:01:05Et donc, même si elle a été décalée d'une heure, le Premier ministre ne pourra pas se rendre à cette cellule puisqu'il sera à Pau.
00:01:14Il sera en visio à 18h.
00:01:16Oui, mais c'est symbolique.
00:01:17Monsieur Retailleau ne pourra pas être dans la cellule non plus, il est en visio depuis Mayotte.
00:01:21C'est malin, il est à Mayotte.
00:01:22Donc il peut avancer les affaires de l'État et gérer les crises en visio de Pau.
00:01:26Oui, mais il va continuer à faire comme ça.
00:01:29Le prochain conseil municipal, c'est fin mars, il fera un conseil municipal fin mars.
00:01:33Il ne va pas changer.
00:01:34Vous l'avez eu ce week-end, François Bayon ?
00:01:37Non, une fois.
00:01:39Oh là là, une fois, il veut dire quoi ? Il va m'acheter quelque chose au marché de Pau ?
00:01:43Il va me chercher des aubergines ?
00:01:45Est-ce que vous n'avez pas la même nomination ?
00:01:46Il est dans où ce soir, François Bayon ?
00:01:48Très certainement à Pau, il repart demain matin.
00:01:51Vous pensez qu'il ne va pas rentrer demain soir ?
00:01:53Non, mais ce n'est pas non plus le grand... C'est jouable.
00:01:55Ah oui ? Vous, vous connaissez les éleurs. Vous êtes assez moindres.
00:01:58Vous avez vu la séquence ce week-end ?
00:02:00Il est toujours par mange et par vent.
00:02:02Vous avez vu la séquence ce week-end où il quitte le Point Presse ?
00:02:05Je sens que tu ne vas pas aimer ce François Bayon à Matignon.
00:02:08Je trouve que, première crise depuis qu'il est à Matignon,
00:02:12Mayotte, je trouve sa communication pour le moins étrange.
00:02:15Non, mais le principal, c'est qu'il assiste à la CETA.
00:02:17T'as une cellule au présidé par le président de la République aujourd'hui,
00:02:20tu n'y es pas physiquement parce que tu préfères aller au conseil municipal,
00:02:24même si tu le décales d'une heure, encore une fois, excuse-moi,
00:02:26et t'en avais une autre avec lui qui l'a présidée pour le coup ce week-end,
00:02:30et au moment des questions-réponses avec les journalistes,
00:02:33il s'en va en disant, je laisse le ministre de l'Intérieur répondre,
00:02:35laissant Bruno Rotailleau lui-même pend-toi.
00:02:38Je trouve ça étonnant, c'est sa première crise à gérer.
00:02:40On va revenir, bien entendu, dans un instant.
00:02:42Ce n'est pas parce que tu l'as vu venir qu'il faut que tu souhaites le voir partir.
00:02:44S'il vous plaît, calmez-vous, calmez-vous, ce n'est pas parce que...
00:02:46Il n'est pas objectif du tout, quand il s'agit du premier ministre.
00:02:49Appelez-nous au 01-80-20-39-21 pour dire ce que vous pensez de tout ça,
00:02:53et puis on va revenir, bien entendu, sur la constitution du gouvernement.
00:02:57Parce que là, ça commence, il va beaucoup de monde.
00:02:59Alors, le premier qu'il a vu, c'est Bruno Rotailleau.
00:03:02Oui, vendredi. Vendredi soir, absolument.
00:03:04Alors, apparemment, François Bayrou voudrait garder Bruno Rotailleau...
00:03:07Ça s'est bien passé.
00:03:08Il y a un compromis entre les deux hommes,
00:03:10parce que Bruno Rotailleau serait prêt à renoncer à sa loi immigration
00:03:13qui était prévue en janvier prochain et qui ne plaît pas aux socialistes,
00:03:17puisque les socialistes ont expliqué que c'était, pour eux, un casus belli.
00:03:21C'est le mot même qu'employait Olivier Faure, pensez à nous.
00:03:23Et qu'il censurerait en cas de loi immigration.
00:03:26Résultat des courses, Bruno Rotailleau dit que s'il y a d'autres moyens
00:03:30de faire passer les grandes lignes de sa loi immigration,
00:03:33il les prendrait.
00:03:35Mais il n'y a pas d'autre moyen qu'une loi pour allonger le durée en crâne.
00:03:40Le durée.
00:03:40La durée.
00:03:41La durée, oui, les macarons.
00:03:42En tout cas, il a dit qu'il était ouvert à faire passer
00:03:45des mesures contre l'immigration sans passer par la loi.
00:03:47Oui, mais justement, il y a un grand point d'interrogation sur ça.
00:03:51Pour l'instant, là, sur Bruno Rotailleau, François Bayrou, il veut qu'il reste.
00:03:55Bruno Rotailleau se pose des questions, il est prêt à des compromis,
00:03:59mais il n'est pas prêt à faire tout et n'importe quoi.
00:04:00S'il peut agir pour les Français, il ira.
00:04:03S'il voit qu'il n'a aucune marge de manœuvre, il n'ira pas.
00:04:06Bruno Rotailleau, là, pour l'instant, je le dis,
00:04:09voilà, j'ai quelques infos de Bruno Rotailleau pour l'instant,
00:04:11et j'ai aimé son discours à Bruno Rotailleau,
00:04:14puisqu'on a essayé de le joindre, et Bruno Rotailleau, pour l'instant,
00:04:17il n'est pas du tout sur sa renomination au ministère de l'Intérieur.
00:04:21Ce qui le préoccupe actuellement, c'est Mayotte.
00:04:24Donc, il est à fond sur Mayotte.
00:04:25Voilà, c'est Mayotte, Mayotte, et on le comprend.
00:04:27C'est d'abord Mayotte, régler la situation à Mayotte,
00:04:30ça va être compliqué, mais au moins, essayer de faire que ça se passe...
00:04:33Être présent.
00:04:34Que ce soit le moins catastrophique possible.
00:04:36D'ailleurs, on parle, on pense à tous les gens.
00:04:38On a perdu des gens, de leur famille, qui ne savent pas s'ils sont vivants ou morts.
00:04:42C'est incroyable, ce qui s'est passé à Mayotte,
00:04:44et pour le moment, c'est la priorité du ministre de l'Intérieur.
00:04:47Il verra ensuite ce qu'il fera, s'il continue ou pas.
00:04:51Mais pour le moment, c'est ça.
00:04:53Et il y a François Bayrou, oui, bien sûr,
00:04:55qui a dit qu'il était prêt à accepter la feuille de route de Bruno Rotailleau.
00:04:58Donc, si on devait parier, il y a plus de chances de voir Bruno Rotailleau
00:05:01dans le gouvernement Bayrou que l'inverse.
00:05:03Après, est-ce qu'il va rester longtemps,
00:05:05ou est-ce qu'il finira par claquer la porte
00:05:07et que François Bayrou ne lui donne pas pleinement le moyen de ses ambitions ?
00:05:12L'idée, Cyril, et vous avez certainement les noms,
00:05:14c'est que François Bayrou veut composer un gouvernement de poids lourd.
00:05:19Je ne pense pas que le cornu peut rester, par exemple.
00:05:22Il faut qu'il mange alors que Bruno Rotailleau...
00:05:24Non, mais c'est intéressant, c'est-à-dire qu'il mette
00:05:26toutes les personnalités politiques d'envergure...
00:05:29De poids lourd, de poids lourd, ce qu'on dit.
00:05:31Donc, Dati resterait.
00:05:33On parle d'un retour de Gérald Darmanin,
00:05:35on ne sait pas où.
00:05:37Sachez-le, un moment était évoqué, peut-être,
00:05:40la justice, mais compliqué, paraît-il.
00:05:44Alors ça, c'est intéressant, parce qu'on parlait de Bruno Rotailleau.
00:05:46Bruno Rotailleau va regarder avec attention
00:05:48qui on lui met au ministère de la Justice.
00:05:50On parle, bien entendu, de Bercy.
00:05:52Ça va être ce qu'on attend le plus.
00:05:54C'est bien sûr ministre du Budget, ministre de l'Économie.
00:05:56Il y a plusieurs noms qui circulent.
00:05:58Thierry Breton, ancien commissaire européen.
00:06:00Pierre Moscovici, qui a été reçu ce week-end
00:06:02par Premier Président de la Cour des Comptes,
00:06:06qui a été reçu ce week-end par François Bayrou.
00:06:08Il y a d'autres socialistes qui circulent,
00:06:10puisque Karim Ouamran, qui a refusé le ministère de l'Éducation nationale,
00:06:13qu'on a reçu ici, mais le maire de Saint-Ouen, on lui a proposé
00:06:15le ministère de l'Éducation nationale.
00:06:17Il a fait savoir qu'il avait refusé,
00:06:19puisque le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,
00:06:21le patron de son parti, a dit qu'il allait exclure
00:06:23tout socialiste qui rentrera au gouvernement.
00:06:25Donc, évidemment, il ferme la porte.
00:06:27Par exemple, Jérôme Getsch, son nom circule
00:06:29pour le ministère de la Santé.
00:06:31Il y a un point d'interrogation, député PS,
00:06:33anti-LFI, et qui est resté sur cette ligne,
00:06:35y compris aux législatives.
00:06:37Je pense qu'il ira.
00:06:39Est-ce qu'il va franchir le Rubicon ou non ?
00:06:41Je pense qu'il ira.
00:06:43François.
00:06:45François.
00:06:47Il s'en fiche, François Absamen, d'être exclu du PS.
00:06:49Moscovici, il en a envie.
00:06:51Je pense qu'il n'a rien à faire,
00:06:53vu qu'il est venu se faire exclure par Olivier Faure.
00:06:55Jérôme Getsch, c'est différent, il est député PS.
00:06:57Il est dans le groupe d'Olivier Faure.
00:06:59C'est pour ça que c'est plus compliqué pour lui.
00:07:01Je pense qu'il ira.
00:07:03Si vous faites le pari d'y aller, vous vous faites exclure du PS,
00:07:05vous n'êtes plus député PS, le gouvernement se fait censurer
00:07:07trois mois plus tard.
00:07:09Comme disait Philippe Rézoli,
00:07:11vous êtes cuitasse les bananasses.
00:07:13C'est le dilemme.
00:07:15Dans la personnalité de Getsch,
00:07:17il peut jouer sur le feu coulard.
00:07:19Il a suivi, il s'est pris un candidat face à lui
00:07:21parce qu'il n'a accepté pas la NUPES.
00:07:23C'est un garçon courageux.
00:07:25Marine Le Pen, Jordan Bardella,
00:07:27Gabriel Attal et Olivier Faure ont été reçus.
00:07:29Ce matin, qu'est-ce qu'il s'est dit ?
00:07:31Marine Le Pen, Jordan Bardella ?
00:07:33Déjà, Marine Le Pen, Jordan Bardella,
00:07:35quel changement par rapport à Michel Barnier
00:07:37qui a mis trois mois à les recevoir
00:07:39quand François Bayrou met trois jours.
00:07:41En plus, il est plutôt malin, François Bayrou,
00:07:43il les reçoit en premier et il arrive à expliquer ça
00:07:45parce qu'il dit que je reçois dans l'ordre d'importance
00:07:47à l'Assemblée Nationale.
00:07:49Il y a une explication et un vrai prétexte.
00:07:51C'est malin de le faire.
00:07:53Marine Le Pen, quand elle sort de là,
00:07:55elle dit que j'ai été entendue, j'ai été écoutée.
00:07:57Après, elle met tout ça au conditionnel
00:07:59et elle dit qu'elle va attendre de voir son budget.
00:08:01Là, elle va lui laisser du temps.
00:08:03Ça part beaucoup mieux qu'avec Michel Barnier, c'est certain.
00:08:05Elle dit que j'ai été écoutée,
00:08:07nous verrons si on a été entendus.
00:08:09Oui, mais bon, ça va.
00:08:11Elle voulait une marque de considération,
00:08:13elle l'a eue.
00:08:15Elle aurait pu dire qu'on n'a pas été écoutés,
00:08:17on va voir si on sera entendus.
00:08:19Et vice-versa.
00:08:21Franchement, ça part beaucoup mieux.
00:08:23Non, mais elle n'était pas chez Odika, Marine Le Pen.
00:08:25Non, mais c'est vrai.
00:08:27Je crois qu'elle était comme ça, Marine Le Pen, en train de se toucher l'oreille.
00:08:29J'entends pas du tout ce qu'elle me dit.
00:08:31Jordan, je n'entends pas du tout ce que me dit ce monsieur.
00:08:33Et puis, il y a la proportionnelle
00:08:35qui peut tenir Marine Le Pen.
00:08:37Oui, attention, mais ce n'est pas la même proportionnelle.
00:08:39On rappelle pour nos auditeurs
00:08:41à 16h17, on est en direct,
00:08:43François Bayrou est favorable à la proportionnelle.
00:08:45Ce qui arrange grandement
00:08:47le rassemblement d'Assemblée.
00:08:49Même s'il y a une dose de proportionnelle,
00:08:51je peux expliquer aux auditeurs.
00:08:53Aujourd'hui, quand vous élisez un député,
00:08:55vous savez qui vous allez élire.
00:08:57C'est le député qui fait campagne dans votre circonscription
00:08:59avec son suppléant.
00:09:01Une proportionnelle, c'est un scrutin qui peut être sous forme de liste.
00:09:03Comme les européennes.
00:09:05Donc, une dose de proportionnelle
00:09:07est possible.
00:09:09C'est une volonté de François Bayrou, c'est un combat qu'il porte depuis longtemps.
00:09:11Marine Le Pen, elle juge qu'il n'y a que cette manière-là
00:09:13d'aboutir à une majorité absolue pour le RN.
00:09:15Et le PS en a aussi besoin
00:09:17pour se défaire de la France insoumise.
00:09:19Vous nous appelez.
00:09:21Sur Europe 1, il a vu Gabriel Attal.
00:09:23Gabriel Attal...
00:09:25Même chose, Gabriel Attal,
00:09:27François Bayrou sait comme il a malmené Michel Barnier.
00:09:29Comme il lui a pourri la vie
00:09:31par exemple avec Antoine Armand,
00:09:33ministre de l'Economie et des Finances,
00:09:35qui faisait des déclarations contre Michel Barnier
00:09:37et contre le budget qu'il était lui-même en train de porter.
00:09:39Ce n'est pas l'entente cordiale entre François Bayrou
00:09:41et Gabriel Attal, mais il en a évidemment besoin
00:09:43parce que c'est le premier groupe du socle commun
00:09:45pour la République.
00:09:47Olivier Faure, il y a deux sujets avec les socialistes.
00:09:49Un, la censure.
00:09:51Parce que si les socialistes ne votent pas la censure,
00:09:53le RN peut la voter, le gouvernement ne tombe pas.
00:09:55Donc c'est les deux groupes
00:09:57qui tiennent le gouvernement, les socialistes
00:09:59et le Rassemblement National. Donc pas de censure automatique
00:10:01du PS pour le moment.
00:10:03Et sur le gouvernement, François Bayrou
00:10:05essaye de faire du débauchage individuel,
00:10:07mais Olivier Faure ferme la porte et dit
00:10:09je vais exclure chaque socialiste qui vous rejoint.
00:10:11Il y a une question qui se pose et qu'énormément d'auditeurs
00:10:13m'ont posée et de personnes
00:10:15que j'ai croisées ce week-end, ils m'ont dit
00:10:17« Cyril, pourquoi Emmanuel Macron
00:10:19a cédé ? Pourquoi il a cédé
00:10:21à François Bayrou ? » Parce que
00:10:23Emmanuel Macron, c'est vrai qu'au départ
00:10:25il n'avait pas choisi François Bayrou comme Premier ministre.
00:10:27C'était le cornu.
00:10:29Ou après peut-être
00:10:31on reparlait un peu de l'escure,
00:10:33mais c'était le cornu.
00:10:35Premier ministre jusqu'à 11h.
00:10:37C'est le cornu. C'est Sébastien le cornu.
00:10:39Roland l'escure c'était le candidat
00:10:41d'Alexis Kohler, secrétaire général de l'Elysée.
00:10:43Mais celui qui devait être nommé
00:10:45et qui avait l'assurance d'être nommé, c'était
00:10:47Sébastien le cornu.
00:10:49Est-ce que le cornu restera au gouvernement ?
00:10:51C'est une grande question.
00:10:53Je pense qu'ils ont d'idées déjà.
00:10:55Je pense que c'est déjà d'idées.
00:10:57Je pense que c'est pas encore
00:10:59totalement fait.
00:11:01Mais c'est d'idées entre le Président et
00:11:03François Bayrou.
00:11:05Mais François Bayrou quand il sort
00:11:07du bureau
00:11:09d'Emmanuel Macron,
00:11:11Sébastien le cornu,
00:11:13on craint le pire dans la suite au gouvernement.
00:11:15Parce qu'il faut savoir que ça fait deux fois
00:11:17que François Bayrou empêche
00:11:19Sébastien le cornu d'être Premier ministre.
00:11:21En janvier dernier, il a tout fait pour que Sébastien le cornu
00:11:23ne le soit pas, disant que c'était le candidat
00:11:25de Nicolas Sarkozy, déjà.
00:11:27Là, évidemment, ça s'est fait
00:11:29même entre les deux hommes puisque l'arbitrage
00:11:31s'est fait en faveur de François Bayrou alors que ça devait
00:11:33être Sébastien le cornu.
00:11:35Au dernier moment, François Bayrou
00:11:37rafle la mise et empêche Sébastien le cornu
00:11:39d'être Premier ministre.
00:11:41Et au ministère des Armées,
00:11:43on pouvait même se demander si François Bayrou
00:11:45ne voulait pas la peau de Sébastien le cornu.
00:11:47Et il y a une archive qui est ressortie
00:11:49en février dernier. Gabriel Attal,
00:11:51qui fait toujours souvent des crasses à Sébastien le cornu,
00:11:53avait proposé, au moment de former son gouvernement,
00:11:55le ministère des Armées à François Bayrou.
00:11:57Sans en informer Sébastien le cornu
00:11:59et surtout sans en informer
00:12:01le Président de la République alors que c'est un domaine
00:12:03réservé, évidemment, le ministère de la Défense.
00:12:05Et François Bayrou avait refusé
00:12:07en expliquant que c'était l'un des seuls
00:12:09domaines qui se portait bien.
00:12:11Donc, faisant plutôt l'éloge de Sébastien le cornu,
00:12:13on verra s'il continue à en faire l'éloge
00:12:15et s'il le garde comme ministre des Armées.
00:12:17Moi, je pense qu'il va rester. Je pense que c'est déjà délé
00:12:19entre le Président de la République et le Premier ministre.
00:12:21Si Sébastien le cornu veut rester, il restera.
00:12:23C'est ça. En tout cas, je pense
00:12:25que le Président a délé avec
00:12:27François Bayrou dès le moment
00:12:29où ils se sont mis d'accord.
00:12:31En revanche, je me garde
00:12:33le cornu au ministre des Armées.
00:12:35C'est possible.
00:12:37Le sentiment que je vous ai évoqué,
00:12:39c'est un sentiment qui existe vraiment.
00:12:41Est-ce qu'il veut se faire la peau de le cornu ?
00:12:43On peut l'entendre.
00:12:45Oui, mais je pense qu'il était plus important pour lui
00:12:47d'être Premier ministre que de se faire la peau
00:12:49de Sébastien le cornu.
00:12:51Il est Premier ministre, donc là,
00:12:53je pense que ça va se détendre un petit peu.
00:12:55Pas énormément, mais il va le garder.
00:12:57Par rapport à la question que vous posiez,
00:12:59c'est vrai que des personnes nous ont demandé comment ça s'est passé.
00:13:01Alors, comment ça s'est passé ?
00:13:03Je vais vous dire ce qui s'est passé dans la tête d'Emmanuel Macron.
00:13:05Je pense.
00:13:07Emmanuel Macron,
00:13:09il nomme Sébastien le cornu.
00:13:11François Bayrou le prend très mal.
00:13:13Il lui dit qu'il enlève ses 47 députés.
00:13:1547, c'est l'LR ?
00:13:1737, je crois.
00:13:19Exactement, 37 députés.
00:13:21Moi, si j'avais été Emmanuel Macron,
00:13:23je lui aurais dit, écoute, pas de problème.
00:13:25Qu'est-ce qui va se passer ?
00:13:27Il se serait passé quoi, en vrai ?
00:13:2933.
00:13:31Il se serait passé quoi ?
00:13:33C'est évident.
00:13:35C'est ce que reproche Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron ce week-end
00:13:37dans son interview à la Tribune de dimanche.
00:13:39Il est malheureux de voir
00:13:41Emmanuel Macron céder.
00:13:43Quand vous êtes président de la République,
00:13:45vous ne pouvez pas vous faire imposer
00:13:47par un homme d'être nommé à Matignon.
00:13:49Quelle image ça donne ?
00:13:51Je vais vous dire ce qui s'est dit
00:13:53ensuite Emmanuel Macron.
00:13:55Emmanuel Macron,
00:13:57on peut tout dire de lui,
00:13:59c'est quand même pas un abruti.
00:14:01Donc, il y a une stratégie.
00:14:03Ce n'était pas sa stratégie de départ.
00:14:05Mais, lors de l'entretien,
00:14:07il se dit,
00:14:09il veut y aller,
00:14:11qu'il y aille. C'est lui qui prend la responsabilité.
00:14:13Quand il se plantera,
00:14:15vous avez vu, c'est lui qui a voulu y aller.
00:14:17Moi, ce n'est pas ce que je voulais.
00:14:19C'est lui qui a voulu y aller, regardez.
00:14:21Il a voulu y aller tout seul. C'est lui le seul et unique responsable
00:14:23de cet échec.
00:14:25Moi, je ne suis pas responsable.
00:14:27Je peux rajouter une dimension, Cyril ?
00:14:29C'est le premier
00:14:31premier ministre
00:14:33depuis 2017
00:14:35à qui, concrètement, il doit
00:14:37quelque chose.
00:14:39Puisque François Bayrou
00:14:41le rallie en février
00:14:432017, et là, dans les sondages,
00:14:45il est à peu près à 6-7%
00:14:47François Bayrou. Et Emmanuel Macron
00:14:49est à touche-touche avec François Fillon.
00:14:51Sur les sondages, il ne fait pas la différence.
00:14:53À partir du moment où François Bayrou
00:14:55fait cette alliance,
00:14:57se retire la course présidentielle,
00:14:59Emmanuel Macron
00:15:01prend le différentiel, va devant.
00:15:03Il y a ça au tout début du macronisme.
00:15:05Et donc, d'une certaine manière,
00:15:07il lui était redevable.
00:15:09C'est vrai, Cyril, tu as raison,
00:15:11il lui donne la main, dans un contexte
00:15:13hyper compliqué, dans une crise
00:15:15politique XXL.
00:15:17Mais François Bayrou
00:15:19est le seul qui pouvait, d'une certaine
00:15:21manière, jouer ce rapport de force.
00:15:23Les autres premiers ministres, depuis
00:15:252017, étaient
00:15:27des collaborateurs
00:15:29d'Emmanuel Macron. C'est Emmanuel
00:15:31Macron qui les met sous la lumière.
00:15:33Emmanuel Macron ne leur doit rien.
00:15:35Emmanuel Macron, c'est mon
00:15:37parleur.
00:15:39C'est la première fois qu'il y a ce type de
00:15:41profil à Matignon.
00:15:43Excusez-moi,
00:15:45je suis plutôt sur la ligne
00:15:47évoquée par l'ancien président Nicolas Sarkozy.
00:15:49Je trouve lunaire
00:15:51que le président de la République
00:15:53se fasse tordre le bras
00:15:55et qu'on ait un premier ministre
00:15:57qui s'est autonomé.
00:15:59C'est la première fois.
00:16:01C'est la première fois.
00:16:03Villepin, il veut y aller.
00:16:05Il se cache plus.
00:16:07On l'avait dit.
00:16:09On l'avait dit.
00:16:11Henri Guénon.
00:16:13Henri Guénoun.
00:16:15Cyril, on a oublié, mais Villepin avait
00:16:17tordu le bras aussi, pour être premier ministre.
00:16:19En 2005.
00:16:21Henri Guénon veut y aller.
00:16:23J'ai fait un plateau récemment à lui.
00:16:25Il a dit qu'il réfléchissait, qu'il était disponible.
00:16:27Il est sympa, Henri.
00:16:29Il y a du monde dans le couloir.
00:16:31Henri Guénon,
00:16:33Dominique de Villepin, ça va faire un effet.
00:16:35Ça va prendre 3-4% à Jean-Luc Mélenchon.
00:16:37Il va prendre 3-4% à Jean-Luc Mélenchon.
00:16:39Il va faire 5 ou 6%, il va les prendre chez Mélenchon.
00:16:41Et on va voir tous ceux qui sont des adorateurs de Mélenchon
00:16:43qui disent du bien aujourd'hui de Villepin,
00:16:45ce qu'ils vont en dire.
00:16:47Ça va changer aussi dans la petite musique.
00:16:49Je pense que Villepin,
00:16:51il va nous faire entre
00:16:53une Hidalgo et une Zemmour.
00:16:55C'est ça.
00:16:57Il y a une marge.
00:16:59Entre 2 et 7.
00:17:01C'est bien ce que je dis.
00:17:03Un dernier mot sur François Bayrou.
00:17:05C'est une première aussi. Il n'a pas eu un mot
00:17:07de remerciement pour le président de la République
00:17:09qui l'avait nommé lors de la passation de pouvoir avec Michel Barnier.
00:17:11Totalement inédit, ça.
00:17:13Normalement, vous avez un mot républicain.
00:17:15Même Michel Barnier,
00:17:17qui a été nommé,
00:17:19évidemment par Emmanuel Macron,
00:17:21mais au vu des circonstances,
00:17:23il n'y a pas eu un mot pour le président de la République.
00:17:25C'est normal, c'est François Bayrou qui a été nommé.
00:17:27C'est lui qui s'est nommé Premier ministre.
00:17:29Il n'a pas été nommé par Emmanuel Macron, il s'est nommé tout seul.
00:17:31Il a pris un bélier et il est rentré.
00:17:33Il aurait dû prendre un sagittaire.
00:17:35A son nom taureau.
00:17:37Merci. Il y a beaucoup d'auditeurs qui nous appellent.
00:17:39On va parler
00:17:41dans un instant de Thierry Breton
00:17:43et Pierre Muscovici qui alertent sur une France à l'arrêt.
00:17:45Ils réclament un gouvernement qui s'attaque
00:17:47au désendettement.
00:17:49Vous avez vu que l'agence de notation Moody's
00:17:51dégrade la note de la France.
00:17:53Ça y est, on a dégradé.
00:17:55On est A-A-3 maintenant.
00:17:57A-A-3, ça veut dire que là, t'es presque redoublant.
00:17:59Quand t'es A-A-3...
00:18:01Je vais vous dire, on est au niveau
00:18:03de pays. Vous allez voir, vous allez flipper.
00:18:05Si, vous allez flipper.
00:18:07L'Allemagne, ils sont triple A.
00:18:09C'est des andouillettes.
00:18:11Nous, on est quoi ?
00:18:13A-A-2.
00:18:15Non, on était A-A-2, on passe à A-A-3.
00:18:17A-A-3, d'accord.
00:18:19On n'est pas sans filière professionnelle.
00:18:21Même le terme
00:18:23utilisé, on est dégradé.
00:18:25Ça me rappelle
00:18:27Benaim avec son mec.
00:18:29Elle le dégrade
00:18:31chaque année.
00:18:33C'est moche. On se retrouve dans un instant.
00:18:350 à 80, 29, 21.
00:18:37Appelez-nous sur Europe 1, on va prendre beaucoup d'auditeurs.
00:18:39Je vous donnerai une petite indiscrétion.
00:18:41On aime bien ça.
00:18:4516h18, on marche sur la tête.
00:18:47Cyril Hanouna.
00:18:49Il est 16h30 sur Europe 1.
00:18:51Ils sont tous là. Il y a, comment il s'appelle ?
00:18:53D'Artigolle.
00:18:55Le vice-premier ministre.
00:18:57Il y a Fabien Lequeuvre.
00:18:59Il y a Gauthier Lebray.
00:19:01Il y a Valérie Benaim pour sa dernière
00:19:03de la saison.
00:19:05Elle reviendra le 6 janvier puisque
00:19:07elle a un congrès.
00:19:09Malheureusement, Valérie Benaim part en congrès.
00:19:11Le congrès...
00:19:13Non mais c'est vrai, c'est un congrès.
00:19:15Je ne dirai pas de quoi. C'est le congrès de la bric à l'œuf.
00:19:17A jour les points.
00:19:19Qui démarre demain.
00:19:21C'est très prisé.
00:19:23Malheureusement, Valérie Benaim
00:19:25ne pourrait pas être avec nous.
00:19:27Dieu soit loué, on la remplacera
00:19:29par quelqu'un de talentueux.
00:19:31Qu'on n'a pas encore en tête mais qui va arriver.
00:19:33Merci.
00:19:35Gauthier Lebray.
00:19:37On a d'autres infos.
00:19:39D'autres infos sur le gouvernement
00:19:41et des auditeurs vont nous appeler.
00:19:43On fait un point sur le gouvernement.
00:19:45Rachida Alati, est-ce qu'elle va rester ou pas ?
00:19:47C'est une très grande amie du couple présidentiel.
00:19:49Evidemment, ça compte toujours dans ces cas-là.
00:19:51On voit comme elle a survécu déjà
00:19:53au premier chamboule tout quand Michel Barnier
00:19:55est arrivé à Matignon parce qu'ils sont très peu
00:19:57à être restés.
00:19:59Ça ne fait même pas un an qu'elle est ministre de la Culture.
00:20:01C'est une ancienne LR.
00:20:03Sur le papier, elle a plusieurs qualités
00:20:05pour rester.
00:20:07Elle a dit du bien récemment de François Béroux.
00:20:09Ce qui va être intéressant dans la formation
00:20:11du gouvernement, c'est
00:20:13qui va gagner sur le papier.
00:20:15Est-ce qu'Emmanuel Macron
00:20:17va laisser totalement François Béroux
00:20:19faire ou est-ce qu'il va essayer de s'immiscer
00:20:21dans la composition du gouvernement ?
00:20:23C'est possible qu'il essaye de s'immiscer
00:20:25et que François Béroux lui dise
00:20:27c'est moi qui forme le gouvernement.
00:20:29Ce dont on est à peu près certain,
00:20:31c'est d'avoir Bruno Rotailleau ministre de l'Intérieur.
00:20:33Il a été reçu en premier.
00:20:35Si vous n'avez pas Bruno Rotailleau, vous n'avez pas les LR.
00:20:37C'est lui maintenant qui
00:20:39est le patron des LR
00:20:41au sein du gouvernement et de l'équipe
00:20:43de l'exécutif.
00:20:45Il faudrait évoquer Rotailleau au gouvernement.
00:20:47Est-ce que Vauquiez va y aller ?
00:20:49Je pense qu'il aura intérêt à y aller, Laurent Vauquiez,
00:20:51pour montrer son talent.
00:20:53Je pense qu'il devrait y aller.
00:20:55Et il ira où ? Au budget ?
00:20:57Je ne sais pas.
00:20:59On ne va pas évoquer des noms.
00:21:01Quand on évoque des noms, ce n'est pas bon.
00:21:03On ne parle pas de Laurent Vauquiez,
00:21:05mais pour moi, Laurent Vauquiez aurait tout à fait sa place au gouvernement.
00:21:07On a évoqué pendant dix jours
00:21:09les noms de Béroux et Lecornu.
00:21:11Ça devait être Lecornu jusqu'à 11h et ça a été Béroux.
00:21:13Pour une fois, les noms qui ont été évoqués
00:21:15ont été nommés.
00:21:17Je vois Laurent Vauquiez, il faudrait qu'il soit au gouvernement, c'est sûr.
00:21:19Il faudrait qu'il y ait Rotailleau-Vauquiez.
00:21:21En tout cas, Bruno Rotailleau
00:21:23voulait faire entrer
00:21:25au gouvernement
00:21:27Laurent Vauquiez est plus dangereux à l'extérieur qu'à l'intérieur.
00:21:29Et Laurent Vauquiez
00:21:31est plus dangereux à l'extérieur qu'à l'intérieur.
00:21:33Bruno Rotailleau était plutôt
00:21:35pour le faire rentrer, tout comme Gabriel Attal.
00:21:37Parce que ceux qui ont
00:21:39complètement complexifié la vie
00:21:41de Michel Barnier, en dehors de Marine Le Pen
00:21:43qui a baissé le pouce vers le bas et qui l'a censuré,
00:21:45c'est Gabriel Attal en numéro un.
00:21:47Et Laurent Vauquiez s'il est dehors.
00:21:49Donc ça serait les deux à faire rentrer
00:21:51au gouvernement dans l'extrême Bruno Rotailleau.
00:21:53Ce serait malin de la part de
00:21:55François Bayrou.
00:21:57François Bayrou, c'est un malin.
00:21:59C'est un malin.
00:22:01C'est un macavel.
00:22:03Donc il va penser comme nous.
00:22:05Ce soir, il va être dans sa voiture
00:22:07pour aller à Pau au conseil municipal.
00:22:09Et là, je peux vous dire qu'il va penser à ça.
00:22:11Comment il fait l'aller-retour ?
00:22:13En avion. Jure sur la vie des gosses.
00:22:19Moi je prends la voiture
00:22:21pour aller n'importe où. Je suis allé à Toulouse en voiture.
00:22:23Mais là, il n'a pas le temps.
00:22:25Il consulte encore.
00:22:27Il va avec quel avion ?
00:22:31C'est une question.
00:22:33Un avion de ligne ?
00:22:35Un jet, comme on dit.
00:22:37C'est un jet.
00:22:39Pau est très mal desservi.
00:22:41Oui, on a perdu la liaison
00:22:43hors lit Pau.
00:22:45Je le sais, j'ai dû y aller en voiture.
00:22:47Comment on va faire pour y aller d'ailleurs ?
00:22:49Le train.
00:22:53Je vous prends tous dans la voiture.
00:22:55On va y aller.
00:22:59C'est moi qui vais conduire.
00:23:01Comme petit bus.
00:23:03Je vous mets tous avec moi.
00:23:05C'est combien le temps de voiture ?
00:23:078-9 heures.
00:23:09Avec Cyril qui roule lentement.
00:23:11Parce que vous roulez lentement.
00:23:13Je peux me tromper 200 fois de chemin.
00:23:15Je pense qu'on va partir tous.
00:23:17C'est pas grave.
00:23:19Ils nous attendent les Palois, Olivier ?
00:23:21On m'a un peu parlé de l'émission.
00:23:23Mais un peu sur l'idée
00:23:25que vous n'allez pas le faire.
00:23:27Le Palois est prudent.
00:23:33Est-ce que je peux revenir sur ce que vous avez dit
00:23:35à propos de Gabriel Attal ?
00:23:37Vous pensez qu'il peut intégrer ce gouvernement ?
00:23:39Je pense que certains
00:23:41poussent pour qu'il l'intègre.
00:23:43Est-ce qu'après lui il acceptera ?
00:23:45J'ai du mal à y croire.
00:23:47Il a été Premier ministre aussi.
00:23:49Il doit un énorme ministère.
00:23:51Je vous ai dit tout à l'heure
00:23:53qu'il veut que tous les chapeaux
00:23:55Cyril...
00:23:57Il n'aura pas l'intérieur.
00:23:59Il ne faut pas bouger au Bruno Rotailleau de l'intérieur.
00:24:01Mais non.
00:24:03Le fait qu'il veuille tous les chapeaux à plumes
00:24:05dans son gouvernement
00:24:07pour les empêcher de nuire à l'extérieur
00:24:09c'est une vraie stratégie.
00:24:11C'est pour ça qu'il faut qu'il prenne Laurent Wauquiez.
00:24:13On est d'accord.
00:24:15Il vaut mieux prendre Laurent Wauquiez que Pierre Moscovici.
00:24:17Pierre Moscovici ne va rien lui faire à l'extérieur.
00:24:19Olivier nous disait, parce que c'est la volonté de François Bayrou,
00:24:21qu'il veut un gouvernement de poids lourd.
00:24:23Il veut des poids lourds.
00:24:25On voit très bien les poids lourds chez LR.
00:24:27On les a cités. C'est évidemment Rotailleau et Wauquiez.
00:24:29Qui sont les poids lourds
00:24:31chez les macronistes ? Autre que Gabriel Attal.
00:24:33Et Gérald Darmanin évidemment.
00:24:35Que Bayrou en ait envie c'est une chose.
00:24:37Mais que Attal en ait envie c'est autre chose.
00:24:39Moi je pense qu'Attal n'ira jamais.
00:24:41Gérald Darmanin peut se chauffer sur un ministère.
00:24:43Maintenant il reste quoi ?
00:24:45Pour moi si vous mettez Rotailleau à l'intérieur,
00:24:47il faut donner un gros ministère à Laurent Wauquiez.
00:24:49Wauquiez je ne le vois pas aller à la justice.
00:24:51Il n'ira jamais.
00:24:53Donc forcément c'est à Bercy.
00:24:55Il reste quoi ? Il reste la justice
00:24:57pour Gérald Darmanin ?
00:24:59Je ne le vois pas y aller.
00:25:01Ça fait un gros dispositif LR.
00:25:03Donc c'est armé ou affaire étrangère.
00:25:05Gérald Darmanin n'est plus tellement LR.
00:25:07J'adore Gérald Darmanin.
00:25:09Gérald Darmanin les LR ne le considèrent plus du tout
00:25:11chez eux.
00:25:13Pas du tout.
00:25:15Ma mère est plus LR que Gérald Darmanin.
00:25:17J'adore Gérald Darmanin.
00:25:19Qui humainement est un type exceptionnel.
00:25:21Les relations entre Gérald Darmanin
00:25:23et à l'époque le patron des LR
00:25:25avant Laurent Wauquiez c'était Olivier Marlex
00:25:27à l'Assemblée Nationale.
00:25:29Les relations étaient plus que froides.
00:25:31Exécrable chez Exécrable.
00:25:33Je pense qu'il s'entend mieux avec Jean-Luc Mélenchon
00:25:35qu'avec les mecs des LR.
00:25:37C'est toujours pareil quand quelqu'un est parti de chez vous.
00:25:39C'est comme quand Bénaïm est parti de chez elle
00:25:41qu'elle est venue habiter à la maison 2-3 semaines.
00:25:43Je peux vous dire que
00:25:45chez elle ça grincait les dents.
00:25:47Quand on quitte quelqu'un
00:25:49bien sûr.
00:25:51Alors donc quoi ?
00:25:53Affaire étrangère tu penses ?
00:25:55Non il manque la justice.
00:25:57Un ancien ministre de l'intérieur qui s'est fâché avec les magistrats.
00:25:59Il doit faire de l'étrangère.
00:26:01Barreau c'est un modem en plus.
00:26:03C'est un proche de Bayrou.
00:26:05Jeanneau ne bougera pas.
00:26:07Jeanneau est le baron.
00:26:09Jeanneau ne bougera pas.
00:26:11Donc il ne reste rien.
00:26:13L'éducation nationale.
00:26:15Je ne vois pas Gérald Darmanin à l'éducation nationale.
00:26:17Mais ce n'est pas con.
00:26:19Retour d'attente.
00:26:21Retour et jamais en arrière.
00:26:23C'est comme avec une femme.
00:26:25On ne fait jamais marche arrière.
00:26:27A moins que tu aies un très bon radar de recul.
00:26:29Et une caméra.
00:26:31Si on récapitule.
00:26:33On garde le corps nu aux armées.
00:26:35Oui ça c'est vous qui le dites.
00:26:37On garde Barreau aux affaires étrangères.
00:26:39Moi je dis que ce n'est pas fait.
00:26:41Barreau aux affaires étrangères.
00:26:43Dati à la culture.
00:26:45C'est Jean-Noël Barreau, ce n'est pas vous Fabien Lecoeuf.
00:26:47Merci.
00:26:49A la justice on met qui alors ?
00:26:51Ça ça va être le plus intéressant.
00:26:53Parce que ça va être la volonté
00:26:55de François Bayrou d'aligner
00:26:57ou pas l'intérieur et la justice.
00:26:59Moi je pense qu'il va mettre un contre-pouvoir
00:27:01à Bruno Rotailleau à la justice.
00:27:03Moi aussi.
00:27:05Ça va être encore le poste un peu à gauche.
00:27:07On est d'accord.
00:27:09Migo ne reste pas.
00:27:11François, le maire de Dijon.
00:27:13J'ai gagné le tournoi de Dijon en plus.
00:27:15C'est une de mes villes préférées.
00:27:17C'est sûr qu'à François Rebsamen
00:27:19s'il ne le met pas, c'est sûr que la moutarde
00:27:21ne va pas lui monter au nez.
00:27:23Si si c'est validé.
00:27:25Il ne valide pas ça.
00:27:27Tu valides des choses bien pires.
00:27:29Benahim, arrête.
00:27:31T'aurais été dans le cigole.
00:27:33T'aurais été en pâmoison.
00:27:35Benahim, arrête un peu.
00:27:37Ça va.
00:27:39Redescend Benahim.
00:27:41018203921.
00:27:43Vous nous appelez au standard Europe 1.
00:27:45On fait le gouvernement.
00:27:47Dans ce qu'on fait, il n'y a pas beaucoup de changements.
00:27:49Ça ne sent pas le renouveau.
00:27:51Pour l'instant, on n'a pas ouvert à gauche.
00:27:53On n'a rien mis à gauche.
00:27:55C'est notre problème.
00:27:57Je suis d'accord avec un truc.
00:27:59En refaisant le gouvernement,
00:28:01il y a un problème qui se pose.
00:28:03C'est le cornu.
00:28:05S'il garde Barreau,
00:28:07s'il garde Dati,
00:28:09s'il garde Rotaio,
00:28:11à un moment les mecs, il ne va pouvoir garder que 3 ministres.
00:28:13Il ne va pas en garder 200.
00:28:15Dati et Rotaio,
00:28:17c'est prioritaire.
00:28:19Je pense Dati et Rotaio.
00:28:21Je pense que Barreau ne bouge pas.
00:28:23Je vous le dis.
00:28:25Je ne m'en juge pas.
00:28:27Ça fait 3 qui ne bougent pas.
00:28:29Je ne peux pas en avoir 4 qui ne bougent pas.
00:28:31C'est fini.
00:28:33À mon avis, ça va être compliqué pour le cornu.
00:28:35Je vous dis que
00:28:37de la bouger, ça ne s'est pas fait.
00:28:39Je vois bien Gérald Darmanin.
00:28:41Aux armées.
00:28:43Je le verrais bien.
00:28:45Avec une grosse entente,
00:28:47une complicité humaine entre le cornu et Darmanin.
00:28:49Ils échangent beaucoup.
00:28:51Oui.
00:28:53Je pense que ça ferait
00:28:55des ennuis pour Gérald Darmanin
00:28:57lui-même.
00:28:59On sait que Gérald Darmanin
00:29:01veut les affaires étrangères.
00:29:03Est-ce qu'on ne peut pas pousser Barreau ?
00:29:05Il parle extrêmement bien anglais.
00:29:07Il n'a pas des vérités.
00:29:09Il a été très bon.
00:29:11Il parle très bien anglais.
00:29:13C'est vrai.
00:29:15J'aime beaucoup Gérald Darmanin.
00:29:17Je ne suis pas sûr que ce soit Imagine Your English.
00:29:19Ce n'est pas Big Ben.
00:29:21Au train où on va,
00:29:23ça veut dire que Darmanin ne va nulle part.
00:29:25À mon avis, il faut qu'il aille quelque part.
00:29:27Je ne vois pas où.
00:29:29Vous pouvez trouver un autre ministère
00:29:31à Jean-Noël Barreau.
00:29:33Tu peux mettre Jean-Noël Barreau aux armées.
00:29:35Vous évacuez complètement l'option du cornu.
00:29:37Sinon, tu mets Barreau
00:29:39à la justice.
00:29:41Il va mettre un mec à gauche.
00:29:43Oui.
00:29:45Lui, il veut ouvrir à gauche.
00:29:47Là, tu ne peux pas.
00:29:49Barreau, il y sera, c'est sûr.
00:29:51Et on ouvre à gauche avec qui ?
00:29:53Si Moscovici dit oui,
00:29:55le président de la Cour des comptes,
00:29:57il ne va pas ailleurs qu'à Bercy.
00:29:59Il y a plusieurs ministères.
00:30:01Il y a l'économie, les finances,
00:30:03qui ont été plusieurs fois séparées.
00:30:05Il y a l'industrie, le budget.
00:30:07Il y a au moins trois ministères.
00:30:09Je ne vois pas Laurent Wauquiez.
00:30:11Non, il ne va pas être ministre délégué au budget.
00:30:13Dans ce cas-là,
00:30:15il y aura arbitrage.
00:30:17Mais si vous voulez faire rentrer
00:30:19quelqu'un de gauche comme Moscovici,
00:30:21vous l'avez,
00:30:23président de la Cour des comptes,
00:30:25ancien ministre de l'économie et des finances,
00:30:27vous ne le faites pas rentrer à l'agriculture.
00:30:29Si il rentre, c'est qu'à Bercy.
00:30:31Mais il faut qu'il fasse rentrer Wauquiez.
00:30:33Pour moi, il a intérêt à faire rentrer Wauquiez.
00:30:35Wauquiez n'ira pas ailleurs qu'à Bercy.
00:30:37Il n'ira pas à la justice.
00:30:39Personne ne veut y aller à la justice.
00:30:41Pour faire bouger une ligne,
00:30:43ça vous prend six mois.
00:30:45Wauquiez à Bercy,
00:30:47et Moscovici à Moscovici.
00:30:49On ne peut pas le mettre ailleurs.
00:30:51C'est le problème.
00:30:53Vous vouliez mettre Thierry Breton dans l'équation ?
00:30:55Je crois qu'il repart à Carnac.
00:31:03Thierry Breton,
00:31:05je n'y crois pas à l'instant.
00:31:07Il est sympa en plus.
00:31:09Je connaissais son cousin.
00:31:11Gérard Lenormand.
00:31:15Qu'est-ce qu'il se passe Wauquiez ?
00:31:17Je ris.
00:31:190-1-80-20-39-21.
00:31:21C'est presque fait ce gouvernement.
00:31:23Il manque des femmes.
00:31:25J'ai l'impression qu'il manque des femmes.
00:31:27Il manque des femmes.
00:31:29Il n'y a que Rachid Adyati pour l'attendre dans votre casting.
00:31:31Vautrin va rentrer.
00:31:33Elle est déjà ministre.
00:31:35Ça fait une ministre de plus que vous gardez.
00:31:37Je dis une bêtise.
00:31:39Carole Delgale ne pourrait pas rentrer.
00:31:41Elle est socialiste.
00:31:43Elle serait exclue du parti.
00:31:45Juliette Méadel.
00:31:47Juliette Méadel.
00:31:49L'ancienne secrétaire d'Etat.
00:31:51Aux victimes.
00:31:53Et Brugère serait bien à la justice.
00:31:59On l'adore.
00:32:01Elle serait parfaite.
00:32:03Elle n'est pas PS.
00:32:05Elle représente le syndicat.
00:32:07Elle représente un gros syndicat.
00:32:09Ça alignerait la justice et l'intérieur.
00:32:11C'est pas mal.
00:32:13Qu'on soit d'une couleur politique ou d'une autre,
00:32:15que la justice et l'intérieur soient alignés,
00:32:17ça paraît assez logique.
00:32:19Ça n'a été que très peu le cas dans le passé.
00:32:21On va prendre David en ligne.
00:32:23David qui est avec nous de Paris.
00:32:2524 ans qui est avec nous sur Europe 1.
00:32:27C'est vrai que là,
00:32:29on a l'impression d'être à la parmigiana.
00:32:33C'est une table de mariage, tu sais.
00:32:35Chahine Bechnelou ne veut pas être à côté de Joe Zerbi.
00:32:41On va redécompter tout ça.
00:32:43Moi je vous dis...
00:32:45Et je vous rappelle que Ségolène Royal a fait des appels du plais.
00:32:47Elle n'arrête pas de se voir.
00:32:49J'adore Ségolène.
00:32:51Il y a un sondage qui est sorti en octobre 2024.
00:32:53Personnalité féminine préférée
00:32:55des Français politiques
00:32:57en égalité avec Rachida Dati.
00:32:59J'ai le sondage.
00:33:01Calmez-vous.
00:33:03Ségolène Royal, très bien placée.
00:33:05Vous sous-estimez Ségolène Royal.
00:33:07Et l'amour qu'ont les gens pour Ségolène Royal.
00:33:09C'est pas beau Valéry, franchement.
00:33:11Je vous le dis, Ségolène Royal,
00:33:13personnalité politique féminine préférée
00:33:15des Français avec Rachida Dati.
00:33:1726%
00:33:19Vous sous-estimez Ségolène Royal.
00:33:21C'est possible.
00:33:23Elle est incroyable Ségolène.
00:33:25Moi je l'adore.
00:33:27C'est quelqu'un de confiance.
00:33:29Moi déjà j'aime les gens de confiance.
00:33:31Je vous le dis,
00:33:33c'est quelqu'un d'extrêmement loyal.
00:33:35Je vous le dis,
00:33:37c'est Ségolène Royal.
00:33:39Elle est extrêmement loyale.
00:33:41Et j'aime beaucoup Ségolène.
00:33:43Et vous la sous-estimez.
00:33:45Je pense que ça ne serait pas une mauvaise idée
00:33:47Ségolène Royal à l'écologie.
00:33:49Elle l'a déjà été.
00:33:51Quand on a été, on peut revenir.
00:33:53T'as jamais repris avec une ex toi ?
00:33:55Vous avez dit exactement le même truc.
00:33:57Ça n'a rien à voir.
00:33:59Il recule Atal.
00:34:01Il a été Premier ministre entre temps.
00:34:03Les mecs, ne dites pas de bêtises.
00:34:05Il n'a pas reculé.
00:34:07Vous avez pris un exemple avec les femmes.
00:34:09Tu ne retournes pas avec ton ex.
00:34:11Tu ne retournes pas avec ton ex quand t'as trouvé mieux.
00:34:13T'as fait mieux.
00:34:15Mais si tu fais moins bien, tu ne retournes pas avec ton ex.
00:34:17Bien sûr que oui.
00:34:19Si Atal avait fait ministre de l'éducation,
00:34:21ministre du numérique,
00:34:23et après il revient ministre de l'éducation,
00:34:25oui. Mais là non.
00:34:27Merci les gars.
00:34:29C'est insupportable.
00:34:31C'est toute une gymnastique.
00:34:33Oui c'est une gymnastique.
00:34:35Atal a fait Premier ministre, il ne va pas revenir en tant que ministre de l'éducation.
00:34:37Il y a des premiers ministres qui sont...
00:34:39Demain tu me dis, je reviens sur Europe 1
00:34:41et je suis autour de la table.
00:34:43Les mecs non.
00:34:45Vous savez qu'il y a des premiers ministres
00:34:47qui sont redevenus ministres.
00:34:49Oui je sais.
00:34:51Il y a même des présidents qui sont devenus députés.
00:34:53Pas un laps de temps aussi court que ça.
00:34:55Il faut arrêter les mecs.
00:34:57Atal était Premier ministre il y a à peine un an.
00:34:59Jean-Marc Ayrault n'a pas attendu très longtemps
00:35:01de devenir ministre des affaires étrangères.
00:35:03Plus qu'un an.
00:35:05Il en a arrêté un an et demi.
00:35:07Jean-Marc Ayrault, c'était le maire de Nantes.
00:35:09Ce n'est pas une référence forcément.
00:35:11C'était un exemple comme ça.
00:35:13Bien sûr.
00:35:15David est avec nous.
00:35:17Je ne suis pas un zéro.
00:35:19Bonjour.
00:35:21Bonjour David.
00:35:23J'ai laissé écouter.
00:35:25Vous m'avez parlé Cyril au début.
00:35:27Je voulais quand même écouter les autres.
00:35:29Je voulais simplement dire que c'est quand même dommage.
00:35:31On est à un moment,
00:35:33vous l'avez déjà évoqué plusieurs fois,
00:35:35le France-Belgique,
00:35:37le match,
00:35:39et des choses comme ça,
00:35:41et des compositions.
00:35:43Là on n'est pas vraiment pour faire une composition de foudre,
00:35:45mais pour faire un gouvernement.
00:35:47Un gouvernement dans un moment crucial,
00:35:49dans un moment vraiment très important.
00:35:51Il y a six points de déficit.
00:35:53Il y a une sécurité française
00:35:55qui n'est pas au top.
00:35:57Et il y a quand même plusieurs guerres.
00:35:59Il y a un monde qui n'est pas
00:36:01dans un moment
00:36:03exceptionnel.
00:36:05C'est quand même dommage
00:36:07de voir qui est à l'attaque,
00:36:09qui est en défense, qui est au milieu de terrain.
00:36:11C'est comme ça que je vois les choses.
00:36:13Bien sûr. Pour l'instant,
00:36:15on a tout le monde en défense.
00:36:17On ne va pas se raconter d'histoire.
00:36:19C'est vrai.
00:36:21En ce moment, ce n'est pas bon.
00:36:23Ce n'est pas bon.
00:36:25Gautier Lebrun est d'accord.
00:36:27Non, ce n'est pas bon.
00:36:29Mais dans ce marasme, je dis un petit truc.
00:36:31Pour moi, il n'y a que des mauvaises nouvelles.
00:36:33Mais il y a quand même deux ou trois personnes
00:36:35qui émergent.
00:36:37Et les Français voient de nouvelles personnes
00:36:39pour 2027.
00:36:41Je pense notamment pour une heure au Tailloux.
00:36:43Bien sûr.
00:36:45La personne qui a émergé ces trois derniers mois.
00:36:47Ça ne fait même pas trois mois entiers
00:36:49qu'il est ministre de l'Intérieur.
00:36:51Évidemment que c'est la révélation.
00:36:53Il a su s'imposer en 90 jours Place Beauvau.
00:36:55Mais oui, ce qui me fatigue le plus,
00:36:57c'est la perte de temps.
00:36:59Les consultations qu'ils reprennent ce matin à Matignon,
00:37:01on a l'impression que c'est un jour sans fin.
00:37:03Combien de fois on les a tous vues dans la cour de Matignon
00:37:05pour aller consulter en vue de former un gouvernement ?
00:37:07Cette année !
00:37:09Mais cette année, quatre premiers ministres !
00:37:11Que de temps perdu !
00:37:13Vous pensez que le gouvernement sera précon ?
00:37:15Je ne mettrai pas ma main à couper.
00:37:17À partir de samedi prochain, les Français basculent
00:37:19dans le moment de Noël.
00:37:21Tout s'arrête pour eux.
00:37:23Aucune question politique ne peut imprimer
00:37:25à partir de samedi prochain.
00:37:27Bon baiser de soirs de France.
00:37:29Mais on part en temps de fou
00:37:31et les choses ne avancent pas pour les Français.
00:37:33David ?
00:37:35Je voulais dire que c'est quand même dommage.
00:37:37On n'est pas à un jour près.
00:37:39On est le 25, le 26, le 24 ou le 31.
00:37:41Ce n'est pas les jours qui comptent,
00:37:43ce sont les heures.
00:37:45Aujourd'hui on a le gouvernement, c'est mieux que demain
00:37:47et demain mieux qu'après-demain.
00:37:49Parce que quand on parle du gouvernement,
00:37:51on ne parle pas de politique ou de politicien,
00:37:53on parle de personne.
00:37:55On parle vraiment d'éviter la prochaine
00:37:57Philippine.
00:37:59On parle vraiment de réduire la dette au maximal.
00:38:01On parle vraiment de sujets
00:38:03qui nous touchent à tous les Français.
00:38:05Le pouvoir d'achat, c'est des choses vraiment très importantes.
00:38:07Il a raison, David.
00:38:09On le sait, pour les agriculteurs, il y a une urgence
00:38:11tous les jours qui passe.
00:38:13C'est extrêmement préjudiciable pour eux
00:38:15dans tous les domaines.
00:38:17Aujourd'hui, il y a une urgence en France.
00:38:19On n'est pas un pays qui va assez bien
00:38:21pour se dire qu'on a le temps de ne rien faire.
00:38:23Une urgence pour se doter d'un nouveau budget.
00:38:25On est en loi spéciale aujourd'hui, c'est catastrophique.
00:38:27C'est sûr.
00:38:29Le plus important,
00:38:31c'est les résultats.
00:38:33Je préfère un gouvernement
00:38:35de 15, de 15 Bayrou,
00:38:37de 10, de 17 ou de 20 personnes
00:38:39incompétents
00:38:41ou que l'on ne reconnaît pas,
00:38:43mais qu'ils arrivent à faire les résultats
00:38:45qu'on attend.
00:38:47Une économie juste
00:38:49et vraiment une France en sécurité.
00:38:51Les refus d'obtempérer, les OQTF,
00:38:53les problèmes des Français.
00:38:55C'est sûr.
00:38:57On me dit que le gouvernement sera très resserré.
00:38:59Oui, c'est ce qu'on m'a dit.
00:39:01Ça complique encore l'équation, parce que ça veut dire qu'il y a beaucoup de prétendants
00:39:03pour peu de place.
00:39:05C'est toujours une promesse qu'on fait.
00:39:07On met toujours deux choses en cadre maniement.
00:39:09Un gouvernement resserré, Claire Chazal à la culture,
00:39:11et à la fin, il n'y a ni l'un ni l'autre.
00:39:13Il faut être très prudent quand on dit gouvernement resserré.
00:39:15C'est vrai qu'il y a toujours Claire Chazal à la culture.
00:39:17C'est toujours pareil.
00:39:19Claire Chazal à la culture.
00:39:21C'est drôle.
00:39:23Merci.
00:39:25Vous êtes drôle.
00:39:27Vous connaissez Claire Chazal ?
00:39:29Jamais rencontrée, non.
00:39:31Elle était avec son amoureux,
00:39:33je me rappelle.
00:39:35Vous avez joué au tennis, il me semble.
00:39:37J'ai fait la finale du tournoi des personnalités contre lui au tennis.
00:39:39Il jouait bien.
00:39:41Il présentait une émission qui a révélé Nabila.
00:39:43Oui, L'amour est aveugle.
00:39:47Vous l'avez battu ou il a gagné ?
00:39:49Demandez-lui.
00:39:51Une boucherie.
00:39:53Je crois qu'il a pris 1 et 1 en 36 minutes.
00:39:55Très bien.
00:39:57Il est venu avec un bandeau.
00:39:59Je me rappelle.
00:40:01Il a pris 1 et 1 en 36 minutes, il est rentré chez lui tranquillement.
00:40:03Depuis, il ne porte plus de bandeau.
00:40:05En plus, c'est vrai.
00:40:07J'ai rencontré en finale du tournoi.
00:40:09Claire Chazal était venue le voir.
00:40:11Ils sont toujours ensemble ?
00:40:13Claire Chazal était venue le voir.
00:40:15Elle avait regardé la finale.
00:40:17Il y avait du monde qui avait regardé la finale.
00:40:19Dommage qu'il y ait eu du monde.
00:40:21Pour prendre une rouste, pareil.
00:40:23Il était sympa.
00:40:25Je vous jure, c'est vrai.
00:40:27Il avait gagné le tournoi l'année d'avant.
00:40:29Il n'y était pas l'année d'avant.
00:40:31C'est intelligent comme vous faites.
00:40:33Je lui ai mis une rouste.
00:40:35C'est une vraie boucherie.
00:40:37Il a pris 1 et 1 en très peu de temps.
00:40:39Après, discrètement, vous glissez.
00:40:41Il avait gagné le tournoi l'année d'avant.
00:40:43Non seulement, vous l'avez ratiposé,
00:40:45mais en plus, vous avez humilié
00:40:47le champion de l'année d'avant.
00:40:49Il est fort.
00:40:51Vous êtes encore meilleur
00:40:53que ce qu'on pourrait croire.
00:40:55Vous décryptez le Hanouna très bien.
00:40:57Là, je suis devenu une chèvre.
00:40:59Je ne joue plus, bien sûr.
00:41:01Je joue contre lui, mais 1 et 1.
00:41:03Il avait mis une tenue de foot.
00:41:05Il avait un sac.
00:41:07Il était élégant.
00:41:09C'est un bel homme, d'ailleurs.
00:41:11Il ne parlait pas de lui au passé.
00:41:13Il n'est pas mort.
00:41:15C'est un masque qu'il a perdu au tennis.
00:41:17Depuis qu'il l'a perdu, c'est un masque.
00:41:19J'avais joué Sylvain Wiltord.
00:41:21Très bon joueur de tennis.
00:41:23Sylvain Wiltord en demi-finale.
00:41:25Vous aviez battu également.
00:41:27Il mène 6-3 4-1.
00:41:31Il perd 6-3, 3-6,
00:41:3310-8 au dernier set.
00:41:3510 jeux à 8.
00:41:37C'était un match mythique.
00:41:39Un match de fou
00:41:41contre Sylvain Wiltord.
00:41:43Un très bon joueur.
00:41:45J'adore Sylvain Wiltord.
00:41:47Il s'est mis à fond dans le tennis
00:41:49depuis ses 28 ans.
00:41:51Il est prof de paddle maintenant.
00:41:53Il est où ?
00:41:55Sur Paris ?
00:41:57Il est prof de paddle.
00:41:59Il a passé ses examens.
00:42:01Demandez-lui.
00:42:03Je ne suis pas là pour ça.
00:42:05Humilité.
00:42:07S'il y a bien un mot qui vous caractérise,
00:42:09c'est l'humilité.
00:42:11Merci les gars.
00:42:13Je vois que j'ai une équipe soudée.
00:42:15David, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
00:42:17Merci beaucoup.
00:42:19On va prendre beaucoup d'auditeurs.
00:42:21Appelez-nous si vous êtes en colère
00:42:23ou si vous avez envie de vous exprimer
00:42:25sur le gouvernement, sur François Bayrou,
00:42:27sur Miss France, n'hésitez pas.
00:42:29Appelez-nous pour Miss France.
00:42:31On va parler de tout ça
00:42:33dans un instant.
00:42:3501.80.29.21.
00:42:37Gautier Lebray.
00:42:39Je sais que les auditeurs aiment bien.
00:42:41Le problème, c'est qu'on reconduit
00:42:43trop de monde.
00:42:45Et Agnès Pannier-Renacher ?
00:42:47Tu la reconduis ou pas ?
00:42:49A mon avis, ça va être Agnès Pannier-Percé-Renacher.
00:42:51Elle a un défaut,
00:42:53c'est qu'elle a critiqué ouvertement Bruno Rotailleau.
00:42:55Elle fait partie de la cacophonie
00:42:57gouvernementale que veut effacer
00:42:59François Bayrou.
00:43:01Par exemple, Antoine Armand, il a mal joué.
00:43:03Il n'aurait jamais dû critiquer Michel Barnier ouvertement.
00:43:05Quand vous prenez la suite, vous ne voulez pas garder
00:43:07celui qui a été déloyal envers le précédent.
00:43:09On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
00:43:11Appelez-nous à 01.80.29.21.
00:43:13On va refaire un point sur le gouvernement.
00:43:15On va prendre des auditeurs en ligne, bien entendu.
00:43:17Je vous donnerai une petite indiscrétion dans un instant.
00:43:19Pour le moment, François Bayrou,
00:43:21il doit être sur la route, non pas de Memphis,
00:43:23mais sur la route de Pouy.
00:43:25Je peux vous dire que
00:43:27ça va être une polémique.
00:43:29La polémique monte.
00:43:31François Bayrou juge que c'est plus important
00:43:33de se rendre physiquement à Pau pour un conseil municipal
00:43:35que dans la cellule de crise du ministère de l'Intérieur
00:43:37à Mayotte qui vit un véritable drame.
00:43:39Le principal, c'est qu'il assiste
00:43:41à cette cellule de crise,
00:43:43que ce soit en visio ou présent.
00:43:45Le Premier ministre est très certainement
00:43:47en contact permanent
00:43:49avec le ministre de l'Intérieur
00:43:51qui est à Mayotte.
00:43:53Il y a toujours polémique de tout.
00:43:55Il va participer en visio.
00:43:57Il est à Paris dès demain.
00:43:59Il répondra aux questions des députés.
00:44:01Oui, certainement, je la vois monter la polémique.
00:44:03Très bien, elle va redescendre.
00:44:05En fait, il y a des questions
00:44:07beaucoup plus sérieuses que ça.
00:44:09Tu peux très bien
00:44:11avoir mis ton exercice
00:44:13de Premier ministre
00:44:15et diriger ton conseil municipal
00:44:17de 19h à 21h30
00:44:19et reprendre un prêt.
00:44:21Olivier, à la première crise
00:44:23qui tombe sur François Bayrou,
00:44:25il se barre du point presse
00:44:27et laisse Bruno Retailleau répondre le week-end.
00:44:29Et le lundi, il se barre de Paris
00:44:31pour aller faire un conseil municipal.
00:44:33En termes de pure communication,
00:44:35ce qui compte un petit peu quand on est Premier ministre,
00:44:37c'est une mauvaise séquence.
00:44:39Là, on peut faire le point gouvernemental.
00:44:41Allez-y, on fait le point gouvernemental.
00:44:43Les réunions se sont enchaînées
00:44:45quand François Bayrou
00:44:47a bien voulu être dans son bureau aujourd'hui
00:44:49à Matignon, à Paris.
00:44:51Je rigole, c'est pour faire un peu d'humour avec Olivier.
00:44:53Je n'ai rien contre François Bayrou.
00:44:55C'est vrai ?
00:44:57J'aurais préféré qu'il laisse Sébastien Lecornu
00:44:59Premier ministre pour avoir réseau, mais c'est tout.
00:45:01C'est le seul grief.
00:45:03Il a vu successivement
00:45:05Marine Le Pen, et ça c'est très important
00:45:07parce qu'il la voit au bout de trois jours
00:45:09quand Michel Barnier la voyait au bout de trois mois.
00:45:11Elle était accompagnée de Jordan Bardella.
00:45:13Il a vu Gabriel Attal.
00:45:15Certains voudraient le faire rentrer au gouvernement
00:45:17expliquant qu'il est moins dangereux à l'intérieur
00:45:19qu'à l'extérieur. Il a vu les socialistes
00:45:21qui disent deux choses.
00:45:23Dans l'accord de non-censure,
00:45:25pour qu'il n'y ait pas de censure.
00:45:27Pourquoi vous vous marrez tous comme ça ?
00:45:29C'est toujours de ma faute, enfin !
00:45:31Regarde les mecs maintenant.
00:45:33Benaim est lâché.
00:45:35Je le dis aux auditeurs.
00:45:37Benaim est lâché.
00:45:39Je dis exactement
00:45:41ce qui s'est passé. Nous avons dans le studio
00:45:43une porte et sur cette porte
00:45:45il y a un hublot. Parfois, certains passent
00:45:47ils passent une tête et regardent ce qu'il se passe.
00:45:49Et là c'est Pierre De Villeneuve qui vient de passer
00:45:51donc j'ai souri gentiment, il m'a souri en retour
00:45:53et il est passé. Il y a eu un moment.
00:45:55Benaim, il lui les faut tous.
00:45:59Moi j'ai peur qu'on va aller à peau de ce qui va se passer.
00:46:01Il est hors de question
00:46:03que Benaim dorme avec Dartigold.
00:46:05Benaim n'est pas question d'ailleurs !
00:46:07Moi je l'ai vu.
00:46:09Je l'ai vu à la prod d'Europe 1
00:46:11dire inutile de me prendre une chambre à peau.
00:46:13Ma chérie, à peau !
00:46:15Bien sûr !
00:46:17On va envoyer la à Paris quand on y va.
00:46:19Non, non, non !
00:46:21Elle est charmante, arrêtez !
00:46:23Quand Benaim me dit ça,
00:46:25ça veut dire qu'elle est déjà en train de préparer son genre.
00:46:27Vous savez que les gens vont finir par y croire à cette histoire.
00:46:29Les gens sont justement intelligents.
00:46:31C'est en train de retomber.
00:46:33J'ai vécu l'enfer il y a un mois.
00:46:35C'est en train de retomber.
00:46:37On ne m'en parle plus.
00:46:39Je savais bien que ça allait retomber très vite chez vous.
00:46:41Poursuis ton gouvernement.
00:46:43Gabriel Attal a vu le nouveau Premier ministre.
00:46:45J'en étais aux socialistes.
00:46:47Il y a deux choses avec les socialistes.
00:46:49Il y a François Bayrou qui essaye de faire du débauchage.
00:46:51On l'a vu.
00:46:53Il a essayé d'avoir Pierre Moscovici, on verra s'il accepte,
00:46:55le patron de la Cour des Comptes.
00:46:57D'avoir Karim Ouamran, le maire de Saint-Ouen
00:46:59qui a refusé le ministère de l'éducation nationale.
00:47:01D'avoir, pourquoi pas,
00:47:03Philippe Brun, député PS qui a appelé à cet accord de non-censure
00:47:05à Bercy, dans une entité de Bercy,
00:47:07qui a refusé.
00:47:09Jérôme Gage aussi, on parle de lui pour la santé.
00:47:11Mais Olivier Faure a dit
00:47:13tout socialiste qui entre au gouvernement
00:47:15sera aussitôt exclu du parti.
00:47:17C'est évidemment dangereux
00:47:19quand vous êtes Jérôme Gage et que vous êtes député PS.
00:47:21Ça l'est moins, par exemple, pour un François Rebsamen,
00:47:23ancien ministre du Travail
00:47:25et ancien maire de Dijon.
00:47:27Et les socialistes,
00:47:29ils disent qu'on ne censure pas pour le moment
00:47:31s'il n'y a pas de loi immigration.
00:47:33Donc là, c'est intéressant parce que ça nous emmène vers les républicains.
00:47:35Puisque Laurent Wauquiez,
00:47:37il veut s'assurer d'une feuille de route de François Béroux
00:47:39avant d'acter d'une participation
00:47:41ou non des républicains.
00:47:43On sait que Bruno Retailleau veut rester
00:47:45et qu'il est prêt à renoncer à cette loi immigration
00:47:47s'il arrive à faire passer un certain nombre de mesures
00:47:49par d'autres biais.
00:47:51Il se pose donc la question de l'entrée de Laurent Wauquiez
00:47:53lui-même au gouvernement, comme pour Gabriel Attal.
00:47:55C'est-à-dire, l'effort,
00:47:57est-ce qu'il vaut mieux les avoir à l'extérieur ou à l'intérieur ?
00:47:59Et on sait que François Béroux veut composer
00:48:01un gouvernement de poids lourd, donc garder
00:48:03par exemple Rachida Dati potentiellement,
00:48:05mais il ne peut pas garder tout le monde s'il veut mettre la touche Béroux
00:48:07et évidemment choisir ses nouveaux ministres.
00:48:09Exactement. On a Foucault
00:48:11en ligne.
00:48:13Non, pas Jean-Pierre, Foucault.
00:48:15Foucault tout court, qui nous appelle d'Île-de-France.
00:48:17Merci Foucault.
00:48:19Oui, bonjour à tous.
00:48:21Bonjour.
00:48:23Et quelle lourdeur, Gauthier.
00:48:25Sur quoi ?
00:48:27C'est votre prénom, Foucault ?
00:48:29Absolument.
00:48:31C'est mon prénom.
00:48:33Un vieux prénom français un peu
00:48:35soulevé en 18.
00:48:37J'aime beaucoup.
00:48:39C'est magnifique.
00:48:41J'aime beaucoup.
00:48:43Excusez-moi, j'avais oublié la nouvelle ligne éditoriale
00:48:45de l'émission avec que des blagues très subtiles.
00:48:47Je ne ferai plus jamais une blague lourde.
00:48:51Jamais de lourdeur dans l'émission.
00:48:53On m'avait pas prévenu.
00:48:55On aura de rucaire dans un instant.
00:48:57Merci. Oui, Foucault.
00:48:59Je vous appelle
00:49:01sur le sujet de préoccupation principale
00:49:03de notre gouvernement
00:49:05et de notre nouveau Premier ministre
00:49:07et du futur
00:49:09ministre du budget.
00:49:11Je veux parler des économies.
00:49:13Je pense qu'on a vu
00:49:15que ça a causé la chute
00:49:17de M. Barnier.
00:49:19Il a proposé un programme
00:49:21plus d'alourdissement des impôts
00:49:23sur l'économie réelle et sérieuse.
00:49:25Sans vous abreuver
00:49:27de beaucoup de chiffres, je veux quand même vous en donner quelques-uns.
00:49:29Avec plaisir.
00:49:31En 25 ans,
00:49:33on a augmenté le nombre de fonctionnaires en France
00:49:35de 1,055,000.
00:49:371,055,000.
00:49:39Ça représente une masse salariale chargée
00:49:41de 50 milliards d'euros.
00:49:43Ça a augmenté
00:49:45de 14 % dans la fonction publique d'État,
00:49:47de 46 % dans les collectivités
00:49:49territoriales
00:49:51et de 23 % dans la fonction hospitalière.
00:49:53Déjà, première piste
00:49:55d'économie.
00:49:57Le seul président, dans les 25 dernières années,
00:49:59qui avait eu ce courage là, c'est Nicolas Sarkozy.
00:50:01Sans parti pris politique aucun.
00:50:03Pendant sa mandature,
00:50:05ça n'a augmenté que de 17,000 fonctionnaires.
00:50:07Macron, qui en 2017
00:50:09avait promis une réduction
00:50:11du nombre de fonctionnaires de 120,000.
00:50:13En fait, ça a augmenté
00:50:15de 180,000 rien que sur son premier mandat
00:50:17et de 100,000 sur le deuxième mandat en cours.
00:50:19Donc,
00:50:21je pense qu'il faudrait être raisonnable
00:50:23et commencer par un gel des embauches.
00:50:25Alors, vous allez me dire tout de suite,
00:50:27oui, c'est vrai, on a besoin de policiers,
00:50:29on a besoin de fonction publique
00:50:31hospitalière, on a besoin
00:50:33de juges. Alors, pourquoi
00:50:35ne pourrait-on pas redéployer,
00:50:37comme on le fait dans nos entreprises, un certain nombre
00:50:39de fonctionnaires dans des ministères
00:50:41qui ont des effectifs pléthoriques ?
00:50:43Un exemple, le ministère de l'Agriculture.
00:50:45En 1945, il y avait 10 millions
00:50:47en France. On en a 700 000 aujourd'hui.
00:50:49Il y a plus de fonctionnaires
00:50:51au ministère de l'Agriculture aujourd'hui
00:50:53qu'il y en avait en 1945.
00:50:55Donc, ces gens,
00:50:57comme on fait dans les entreprises,
00:50:59évidemment, on ne va pas les licencier, mais on pourrait
00:51:01peut-être en redéployer un certain
00:51:03nombre dans d'autres ministères, sous
00:51:05réserve, évidemment, de mobilité géographique.
00:51:07Enfin, en tout cas, la plupart
00:51:09des administrations, je dirais,
00:51:11de l'État sont en région parisienne,
00:51:13donc ça devrait être possible, en mettant
00:51:15évidemment un peu d'argent.
00:51:17Pour la formation, on rappelle que tous les fonctionnaires,
00:51:19ils sont recrutés sur concours,
00:51:21donc ils ont tous un niveau,
00:51:23je dirais, des qualifications,
00:51:25donc il n'y a pas de raison qu'un bon fonctionnaire
00:51:27administratif, je dis ça
00:51:29respectueusement, soit plus mauvais
00:51:31ou en tout cas aussi bon
00:51:33à l'Agriculture que s'il passait, par exemple,
00:51:35au ministère de l'Intérieur.
00:51:37Ça, c'est une première piste très
00:51:39sérieuse qu'aujourd'hui sont les salaires qui sont
00:51:41la plus grosse dépense de l'État.
00:51:43Restez avec nous sur Europe 1,
00:51:45on va reprendre dans un instant, on va continuer là-dessus.
00:51:49Non, non, vous inquiétez pas, vous.
00:51:51Restez avec nous, il y a Priscillia
00:51:53qui arrive, apparemment,
00:51:55Priscillia, vous connaissez ?
00:51:57Une auditrice, apparemment,
00:51:59elle m'a dit, teste-moi, déteste-moi,
00:52:01je vais voir ce que je peux faire. 0 à 80, 20, 39, 21,
00:52:03on revient dans un instant sur Europe 1, tout de suite.
00:52:0516h18,
00:52:07on marche sur la tête.
00:52:09Cyril Hanouna. Allez, on marche sur la tête
00:52:11sur Europe 1, on était avec Foucault
00:52:13il y a un instant.
00:52:15Apparemment, ce n'était pas son dernier
00:52:17mot à Foucault.
00:52:19Il faut dire quelque chose
00:52:21sur Europe 1.
00:52:23Foucault, s'il vous plaît.
00:52:25Foucault, on parlait
00:52:27d'économie il y a un instant et de budget
00:52:29et c'est vrai que le ministre du budget
00:52:31va être extrêmement important dans le prochain gouvernement
00:52:33On parlait des fonctionnaires
00:52:35et Foucault proposait de redéployer
00:52:37des fonctionnaires dans des administrations
00:52:39trop gloutonnes, qui ne servent pas à grand chose
00:52:41sur les endroits prioritaires.
00:52:43Par exemple, on pourrait redéployer des fonctionnaires
00:52:45du haut commissariat au plan
00:52:47de François Béroux, qui a été haut commissaire pendant 4 ans
00:52:49et qui,
00:52:51on ne sait pas très bien à quoi ça sert le haut commissaire au plan.
00:52:53Il prenait également l'exemple du
00:52:55ministère de l'agriculture.
00:52:57C'est une proposition de M. Barnier.
00:52:59Qu'est-ce qui se passe ?
00:53:01Il n'y a que 50 personnes au plan.
00:53:03S'il vous plaît, on est en train de passer
00:53:05une sacrée soirée, un sacré moment avec Foucault.
00:53:07Donc voilà, Foucault voulait rajouter quelque chose.
00:53:09Oui, alors
00:53:11dans les pistes d'économie,
00:53:13je parle de grosses pistes d'économie,
00:53:15il y en a certainement beaucoup.
00:53:17On ne parle pas d'économie comme réduire
00:53:19les frais des premiers ministres, ça fait de la poudre aux yeux.
00:53:21C'est juste
00:53:23quelques centaines de milliers d'euros.
00:53:25Prenons un autre exemple, l'immobilier
00:53:27de l'État. Il y a une autre étude
00:53:29qui montre que chaque fonctionnaire a en moyenne
00:53:31à sa disposition un espace de bureau
00:53:33de 25 mètres carrés.
00:53:35Ça tient aussi à la géographie.
00:53:37On a aussi beaucoup de monuments entiers
00:53:39qui ne sont pas forcément des coupables
00:53:41facilement. Alors que dans le privé,
00:53:43la norme, c'est de 10 à 12 mètres carrés
00:53:45par employé administratif.
00:53:47Le patrimoine de l'État immobilier,
00:53:49c'est plus de 3 000 milliards d'euros.
00:53:51C'est un chiffre qui doit rappeler
00:53:53quelque chose.
00:53:55C'est un petit peu moins que la dette.
00:53:57On pourrait brader, évidemment.
00:53:59Je pense qu'on pourrait accélérer le rythme.
00:54:01Ils font aujourd'hui quelques sessions.
00:54:03Regardez un certain nombre de bâtiments
00:54:05qu'ils pourraient revendre. Des bâtiments qui vraisemblablement
00:54:07pourraient être reconvertis en logements
00:54:09dont on a un grand besoin puisqu'on sait
00:54:11qu'on a une énorme crise du logement.
00:54:13Vous auriez une levier de bouclier
00:54:15parce qu'on vous dirait que vous bradez les biens de l'État.
00:54:17Il ne s'agit pas de brader.
00:54:19Il s'agit de les vendre au juste prix.
00:54:21Il y a un service qui s'appelle le service des domaines
00:54:23qui donne une évaluation.
00:54:25Par exemple, Pécresse,
00:54:27sans connotation politique aucune,
00:54:29j'irais bien sûr,
00:54:31elle a redéployé l'hôtel de la région
00:54:33qui était précédemment dans le septième arrondissement.
00:54:35Elle l'a mis de l'autre côté du périphérique.
00:54:37C'est une économie de plusieurs dizaines
00:54:39de millions d'euros pour la région Île-de-France.
00:54:41Dans l'immobilier,
00:54:43c'est aussi un de mes anciens métiers,
00:54:45ça va très très vite
00:54:47parce qu'il n'y a pas non plus que la valeur
00:54:49de l'immobilier. Il y a la maintenance,
00:54:51il y a évidemment les impôts,
00:54:53il y a les personnes pour les entretenir, etc.
00:54:55Donc, il faudrait réduire les surfaces
00:54:57occupées par l'État.
00:54:59A fortiori, il y a aussi du télétravail dans un certain nombre
00:55:01d'administrations d'État. Donc, on a besoin
00:55:03de moins de bureaux et on peut le faire
00:55:05comme l'ont fait beaucoup de nos entreprises,
00:55:07du flex office.
00:55:11Troisième piste qui me semble importante,
00:55:13c'est ce qu'on appelle les agences de l'État.
00:55:15Il y a eu un article très intéressant
00:55:17dans le Chigaro il y a peut-être un mois.
00:55:19Il y a aujourd'hui plus de 500 agences d'État qui coûtent
00:55:2184 milliards d'euros par an, j'ai bien dit.
00:55:2384 milliards d'euros dont les plus importantes
00:55:25sont par exemple le CNRS.
00:55:27On ne sait pas très bien ce qu'ils cherchent, mais en tout cas,
00:55:29on espère qu'ils vont trouver.
00:55:31Sans parler du Conseil
00:55:33économique et social, sachant qu'on parle
00:55:35tous de celui de Paris,
00:55:37qui est quand même un gros fromage, ils sont quand même payés
00:55:394 000 euros net par mois pour faire
00:55:41à minima une séance,
00:55:43j'ai bien dit une séance, un après-midi
00:55:45par semaine et écrire des rapports
00:55:47que de toute façon personne ne lit.
00:55:49Les recommandations, pour peu
00:55:51qu'elles soient même pertinentes, ne sont évidemment
00:55:53pas mises en oeuvre.
00:55:55Dans des exemples comme ça, il y en a énormément.
00:55:57Il y a tout un tas d'agences sur la nourriture,
00:55:59il y en a trois. Il y a plein d'agences
00:56:01redondantes qui font
00:56:03exactement le même boulot, qui représentent
00:56:05plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires.
00:56:07Donc là on est dans les grosses sommes
00:56:09et pas dans les économies, je dirais, de goût
00:56:11de chandelle qui ont été proposées par Barnier.
00:56:13Et j'ajouterais
00:56:15pour finir, j'ai trouvé scandaleux car certains membres
00:56:17des ministres aimaient leur démission dans la balance
00:56:19parce qu'on voulait leur réduire un tout petit peu leur budget.
00:56:21Il faut qu'on soit solidaires
00:56:23parce que payer des impôts,
00:56:25moi j'ai très bien gagné ma vie, je continue à très bien
00:56:27gagner ma vie, je paye énormément d'impôts
00:56:29et c'est pas un problème. La seule chose
00:56:31qui me gêne c'est ce qu'on en fait.
00:56:33Donc je pense que l'État doit montrer l'exemple
00:56:35et c'est comme en entreprise, quand il s'agit de réduire
00:56:37les coûts, il faut juste être courageux
00:56:39et trouver des économies, et là ce sera
00:56:41sûrement le plus difficile, ils vont faire
00:56:43consensus, je dirais, entre la droite
00:56:45et la gauche. Mais je pense que redéployer
00:56:47les fonctionnaires sans supprimer les postes,
00:56:49je vois pas en quoi c'est une mesure antisociale
00:56:51par exemple, et là
00:56:53il y a d'énormes économies à faire,
00:56:55et puis enfin je terminerai avec l'histoire du fameux jour de
00:56:57carence sur les arrêts maladie, j'irai du fonctionnaire,
00:56:59aujourd'hui ils en ont trois, dans le privé
00:57:01il y en a un, il n'y a aucune raison
00:57:03que les salariés du privé soient
00:57:05enfin que les salariés de la fonction
00:57:07publique soient avantagés de cette
00:57:09manière par rapport aux gens du privé,
00:57:11et là encore c'est quelques milliards d'euros pour le budget
00:57:13de la sécurité sociale. Donc en conclusion,
00:57:15net, net, j'irai comme on dit,
00:57:17avec du courage, il y a moyen d'économiser
00:57:19des dizaines de milliards d'euros,
00:57:21et de revenir à un déficit acceptable,
00:57:23et en tout cas tendre vers les 3%,
00:57:25d'ici à 3 ou 4 ans,
00:57:27en mettant en oeuvre ces mesures courageuses.
00:57:29Voilà.
00:57:31J'en ai plein d'autres,
00:57:33mais je vais pas vous l'approcher.
00:57:35Je suis d'accord avec quasi tout,
00:57:37les jours de carence parce que
00:57:39il y a quand même beaucoup de boîtes privées qui s'alignent
00:57:41sur la fonction publique,
00:57:43et qui permettent ce que permet
00:57:45la fonction publique.
00:57:47C'est juste ce petit truc-là.
00:57:49Et moi j'ai toujours
00:57:51un problème quand on
00:57:53veut taper les actifs,
00:57:55parce que c'est toujours
00:57:57ceux qui travaillent qui trinquent
00:57:59dans ces cas-là. Mais je suis
00:58:01d'accord à 100% avec tout ce que vous avez dit
00:58:03sur les fromages de la République, le CESE,
00:58:05le commissariat au plan,
00:58:07tout ça, ça ne sert à rien,
00:58:09c'est une gabgie,
00:58:11c'est de l'argent public jeté
00:58:13par les fenêtres.
00:58:15Et ce qui nous tue, c'est pas les fonctionnaires qui sont en première ligne,
00:58:17parce que les professeurs, les pompiers,
00:58:19les policiers, c'est l'administration
00:58:21à chaque fois. Pour un soignant,
00:58:23combien d'administratifs, c'est ça le problème.
00:58:25Je peux vous le dire.
00:58:27Comme dirait l'autre,
00:58:29je peux vous le dire, ou je vais vous le dire,
00:58:31dans la fonction publique hospitalière,
00:58:33c'est 30% la fonction publique.
00:58:35C'est 30% d'articoles.
00:58:37Donc oui, on a besoin de médecins,
00:58:39oui, on a besoin d'infirmières.
00:58:41Mais vraisemblablement,
00:58:43à l'ère du digital à laquelle on vit,
00:58:45l'État a souvent fait des mauvais choix
00:58:47en matière de programmes informatiques.
00:58:49Il y a eu un certain nombre de scandales là-dessus.
00:58:51Ils ont tous des systèmes différents,
00:58:53parce qu'évidemment, ce serait plus simple que chacun
00:58:55prenne le même système. Donc ça, c'est encore un autre débat.
00:58:57Merci.
00:58:59Merci d'avoir été avec nous, Foucault.
00:59:01Merci beaucoup, je vous embrasse fort.
00:59:03C'est moi qui vous remercie, Foucault.
00:59:05Vous êtes un amour, Foucault,
00:59:07et vous nous rappelez quand vous voulez.
00:59:09Vous nous rappelez quand vous voulez.
00:59:11Merci, et c'est vrai qu'il a dit un truc,
00:59:13Foucault, qu'on va attendre avec impatience.
00:59:15C'est quand même le ministre de l'économie.
00:59:17Moi, j'ai une petite idée
00:59:19de ce qui serait le mieux,
00:59:21mais je ne le dirai pas à l'antenne.
00:59:23Mais j'ai une petite idée
00:59:25de ce qui serait le mieux.
00:59:27Faut savoir, est-ce que Bercy va rester
00:59:29au centre, c'est-à-dire chez les macronistes,
00:59:31puisque là, c'était encore macroniste, Bercy,
00:59:33Laurent Saint-Martin, Marc Ferracci,
00:59:35qui a été le témoin de mariage d'Emmanuel Macron,
00:59:37qui était le ministre de l'Industrie,
00:59:39donc c'était hyper macroniste.
00:59:41Est-ce que ça bascule à droite,
00:59:43avec un profil LR, on avait cité Laurent Wauquiez
00:59:45lors du dernier remaniement ?
00:59:47On parlait de poids lourd, Laurent Wauquiez,
00:59:49ça a de la gueule.
00:59:51Ou est-ce que ça bascule à gauche ?
00:59:53Pierre Moscovici, patron de la Cour des Comptes,
00:59:55mais très sensible à la dette et au déficit.
00:59:57On en parle, on va en parler dans les prochains jours.
00:59:59Valérie Benaym, qu'est-ce que vous voulez dire ?
01:00:01Non, je m'interroge.
01:00:03Vous regardiez quoi sur votre téléphone ?
01:00:05Non, je regardais le compte rendu
01:00:07du Prince Emmanuel Macron.
01:00:09Non, le dernier texto envoyé par Olivier.
01:00:11Non, parce que vous voyez rire ensemble.
01:00:13Non, c'est vrai.
01:00:15Nous rions sur Moscovici,
01:00:17sur l'ouverture à gauche.
01:00:19Il est de gauche, Pierre Moscovici, il n'est pas de gauche.
01:00:21Oui, il n'a plus d'engagement depuis...
01:00:23Oui, il n'est pas du RSS, oui, c'est sûr.
01:00:25Depuis 2014...
01:00:27Et puis quand même,
01:00:29c'est monsieur dette,
01:00:31et donc,
01:00:33ça serait un profil plus...
01:00:35Ça va ?
01:00:37Oui, ça va très bien, mieux que vous, Gautier.
01:00:39Moi, j'ai eu un repas avec moins de...
01:00:41Moins de quoi ?
01:00:43Excusez-moi, qu'est-ce qu'il dit ?
01:00:45Vous êtes éburrés.
01:00:47C'est lui qui est bourré.
01:00:49Quoi qu'il en soit, il va falloir quand même qu'on trouve des noms à gauche,
01:00:51et pour l'instant, les noms à gauche, ils ne sont pas évidents.
01:00:53On est d'accord que Moscovici,
01:00:55c'est la gauche qui va dire, c'est super, on rentre au gouvernement.
01:00:57Bah si, Moscovici, il est de gauche.
01:00:59Si Moscovici, il n'est pas de gauche,
01:01:01il est où, alors ?
01:01:03Quoi ?
01:01:05Le problème, c'est ça.
01:01:07Vous allez mettre qui ? Dologu, ministre des Finances ?
01:01:09Non, non, je ne veux pas ça.
01:01:11Non mais les gars, Dologu, ministre des Finances...
01:01:13Le curseur s'est déplacé à cause de l'ANUPES,
01:01:15du Nouveau Front Populaire, puisque
01:01:17la force centrifuge, c'est devenu la France Insoumise.
01:01:19Donc maintenant, quand on parle d'un socialiste,
01:01:21social-démocrate...
01:01:23Il est de droite.
01:01:25Et il est traité de social-traite
01:01:27par tous les éléphistes.
01:01:29Pour moi, le profil de Cazeneuve est plus un profil à gauche.
01:01:31Peut-être que je l'identifie
01:01:33que Moscovici.
01:01:35Ils ont remis la cline dans le studio.
01:01:37Très nettement.
01:01:39Là, on est chez Picard.
01:01:41Là, ça passera pas.
01:01:43Il y a peut-être une intervention.
01:01:45Je vous le dis.
01:01:47Il fait quand même un peu chaud.
01:01:49C'est moi qui décide.
01:01:51J'ai un peu froid.
01:01:53Je la sens.
01:01:55Vous la sentez ?
01:01:57Vous êtes devenus complètement fous.
01:01:59Il la sent.
01:02:01Je sens la cline qui arrive dans le dos.
01:02:03Vous la sentez dans le dos.
01:02:05Faites ce que vous voulez, on veut pas le savoir.
01:02:07Merci.
01:02:09Qui décide la température ici ?
01:02:11Cyril. T'as pas compris ?
01:02:13Parce que c'est lui qui nous paye.
01:02:15Qu'est-ce qu'il dit ?
01:02:17Il demande qui décide de la température.
01:02:19Je dis que c'est Cyril.
01:02:21Il demande pourquoi ?
01:02:23Parce que c'est le chef.
01:02:25Quand le chef s'appelle Lénine,
01:02:27ça pose problème à personne.
01:02:29Mais quand il s'appelle Cyril...
01:02:31Il a passé une mauvaise dernière semaine.
01:02:33On va prendre Marie-Odile en ligne.
01:02:35Bonjour Marie-Odile.
01:02:37Merci d'être avec nous.
01:02:39On aime bien quand Marie-Odile nous appelle.
01:02:41Je suis vraiment désolée
01:02:43de voir ce marchandage
01:02:45autour des personnalités.
01:02:47Vous savez ce que c'est ?
01:02:49Le gouvernement aujourd'hui,
01:02:51c'est le maire Caussure.
01:02:53Un petit coup à droite,
01:02:55un petit coup à gauche,
01:02:57un petit coup au milieu.
01:02:59Si lui il y va, je t'enlève
01:03:01mes 30 députés.
01:03:03C'est minable.
01:03:05J'ai vu il y a 2 jours un homme politique
01:03:07vraiment droit dans ses bosses.
01:03:09C'était Rotaio.
01:03:11Il est incroyable.
01:03:13Mais ils vont le virer.
01:03:15Gabriel Attal, il n'en veut pas
01:03:17parce qu'il va lui faire de l'ombre.
01:03:19Il n'est même pas sorti de la maternelle.
01:03:21Il veut déjà être président de la République.
01:03:23C'est quand même terrible de voir ça.
01:03:25En ce moment, Rotaio, c'est incroyable.
01:03:27C'est incroyable.
01:03:29Lui, Wauquiez,
01:03:31j'arrive pas à comprendre.
01:03:33Il veut se torpiller un peu.
01:03:35Non, ça s'est arrangé.
01:03:37Rotaio et Wauquiez...
01:03:39Vous savez, vous parlez de l'année...
01:03:41Il y a eu un moment d'égarement
01:03:43et ça va mieux.
01:03:45Je peux vous dire que Laurent Wauquiez,
01:03:47c'est quand même quelqu'un de qualité.
01:03:49Il soutenait le cornu à la fin.
01:03:51Il soutenait Sébastien Lecornu.
01:03:53Mais au début de la séquence,
01:03:55c'était pas du tout...
01:03:57Merci, c'est moi qui l'ai révélé.
01:03:59À la fin, il soutenait Lecornu,
01:04:01je peux vous le dire en coulisses.
01:04:03Vous savez qu'il y a un centriste
01:04:05qui est quand même très fort pour l'armée,
01:04:07c'est Hervé Morin.
01:04:09Relation difficile avec François Bayron.
01:04:11Il joue de la clarinette.
01:04:13Non, il est sympa Hervé Morin.
01:04:15Voilà.
01:04:17Vraiment, j'espère que la France
01:04:19va s'en sortir parce que si on a
01:04:21un ministre du budget de gauche,
01:04:23on est mort.
01:04:25Ce matin, il y avait une dame
01:04:27de Mayotte qui parlait sur l'antenne
01:04:29et elle disait
01:04:31si Mayotte en est là où il en est
01:04:33en ce moment, c'est à cause de la gauche.
01:04:35Tout le monde a voté à gauche
01:04:37et ils nous ont mis dedans juste.
01:04:39Je le disais ce matin,
01:04:41c'est souvent l'info de la gauche.
01:04:43Partout où il y en a gauche,
01:04:45les villes de France,
01:04:47les plus endettées de France,
01:04:49c'était toutes des villes de gauche.
01:04:51Alors Gauthier Lembret,
01:04:53vous avez dit un truc
01:04:55il y a quelques jours,
01:04:57vous avez parlé des villes à gauche.
01:04:59Vous avez dit qu'il y avait des problèmes dans les mairies de gauche.
01:05:01Est-ce que c'est vrai ça ou pas ?
01:05:03De quelles villes on parle tous les jours ?
01:05:05Nantes, Grenoble,
01:05:07Grassebourg,
01:05:09et il y a un maire qui s'est réveillé
01:05:11qui a vu la Vierge
01:05:13au moment de Noël.
01:05:15C'est Pierre Urmik, le maire de Bordeaux,
01:05:17qui a décidé d'armer sa police municipale.
01:05:19Vous avez parlé de Paris ?
01:05:21Paris, je pourrais évidemment.
01:05:23Mais qui dit ville de gauche
01:05:25dit ville où la police municipale
01:05:27n'a pas d'armes létales
01:05:29et souvent où il n'y a pas assez de caméras,
01:05:31de vidéosurveillance.
01:05:33Pierre Urmik, le maire de Bordeaux, il a vu la Vierge
01:05:35et il a voulu armer la police municipale
01:05:37parce que l'insécurité
01:05:39aujourd'hui est devenue une réalité.
01:05:41Il a dit même qu'il avait sous-estimé
01:05:43la réalité.
01:05:45Donc la situation.
01:05:47C'est un tournoi pour la gauche.
01:05:49Moi j'aimerais bien vivre dans votre monde.
01:05:51Ça va mal dans les vidéos gauche et ça va bien dans les vidéos droite.
01:05:53C'est un monde assez... C'est bien.
01:05:55C'est bien.
01:05:57C'est ce que dit Kostiel Obré.
01:05:59Je ne l'ai pas dit ça.
01:06:01C'est une analyse nuancée.
01:06:03Attendez parce que là
01:06:05on a le commissaire politique.
01:06:07Je vais vous dire. Moi je ne l'ai pas dit.
01:06:09C'est Gauthier Obré qui l'a dit mais je l'ai pensé très fort.
01:06:11Je sais.
01:06:13Il donne des arguments pour dire que ce que je dis est faux.
01:06:15Grenoble n'est pas insécure. Strasbourg n'est pas insécure.
01:06:17Rennes n'est pas insécure. Nantes n'est pas insécure.
01:06:19Bordeaux n'est pas insécure.
01:06:21Lyon n'est pas insécure.
01:06:23Lyon, j'ai déjà travaillé à Lyon moi.
01:06:25Alors vas-y.
01:06:27Quelle ville de gauche avec une police municipale?
01:06:29Il y a Marie Odile.
01:06:31Marie Odile, vous êtes d'accord avec moi?
01:06:33Je me resterai plus de minutes mais je voulais dire
01:06:35j'entendais une dame de droite
01:06:37ce matin qui disait j'irai plus voter, j'irai plus voter.
01:06:39Alors je dis
01:06:41il faut aller voter parce que
01:06:43si la droite ne va pas voter
01:06:45c'est LFI qui arrive au pouvoir.
01:06:47Alors les électeurs
01:06:49toutes les villes qui ont voté l'Europe Ecologie des Verts
01:06:51c'est parce qu'il y a eu une abstention
01:06:53massive de toutes les droites.
01:06:55Et c'est pour ça qu'ils sont au pouvoir
01:06:57aujourd'hui. Et il ne faut pas oublier qu'ils sont
01:06:59avec 30% de voix ou 31% de voix.
01:07:01C'est terrible.
01:07:03Ils sont au pouvoir parce que les gens ont voté avec des niveaux de participation
01:07:05comme dans les autres villes et ceux dernières municipales.
01:07:07C'est le choix des électeurs.
01:07:09Et après les électeurs, ils auront la possibilité
01:07:11en 2026 de réélire ou pas
01:07:13ces équipes-là. C'est la démocratie locale.
01:07:15Oui, oui, la démocratie
01:07:17locale bolchevique.
01:07:19Mais non, parce qu'un maire
01:07:21élu, mais madame, madame, un maire
01:07:23élu lors des dernières élections municipales
01:07:25avec un même...
01:07:27Laissez parler l'auditrice.
01:07:29Depuis qu'il est vice-premier ministre, ils ont poussé des ailes.
01:07:31Marie-Odile.
01:07:33Il va falloir le calmer.
01:07:35D'Artigolles, il est parti.
01:07:37Non mais Marie-Odile,
01:07:39vous avez vu comme il est devenu ?
01:07:41Vous avez vu comme il est devenu depuis vendredi ?
01:07:43Vous avez vu ?
01:07:45On croit qu'on a une gauche
01:07:47irresponsable. Elle est idéologique.
01:07:49Elle n'est pas faite pour être au pouvoir.
01:07:51Elle n'en a rien à faire
01:07:53de ce qui se passe dans le pays depuis 20 ans.
01:07:55Parce qu'avant, c'était quand même
01:07:57un peu mieux que ça. Mais c'est dramatique
01:07:59ce qui se passe.
01:08:01Olivier Faure, le vrai républicain,
01:08:03il défile avec les élus.
01:08:05Je sais, mais bon, il est plus occupé.
01:08:07Il est meilleur dans les cuisines.
01:08:09A 50 mètres du Bataclan, quand même.
01:08:11Et lui, il était républicain, il fallait voter
01:08:13pour Olivier Faure.
01:08:15Non mais Macron,
01:08:17il est fou !
01:08:19Merci Marie-Odile d'avoir été avec nous sur Europe.
01:08:21Je vous embrasse fort.
01:08:23S'il vous plaît, rappelez-moi demain pour calmer un petit peu Olivier d'Artigone.
01:08:25Oh non, non, non.
01:08:27Oui, oui, oui.
01:08:29Maintenant, il me fait rire lui.
01:08:31Je vous fais de gros bisous. Merci Marie-Odile
01:08:33d'avoir été avec nous sur Europe.

Recommandations