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00:007h16 dans l'éco d'ici, Clémence, on parle d'un mec, certains d'entre nous vont manger
00:06à Noël, dans à peine plus d'une semaine, 9 dodo maintenant, un éleveur de canards
00:10est votre invité dans l'éco d'ici.
00:11Bonjour Benjamin Constant, merci d'avoir fait la route depuis le Gers puisque vous
00:14êtes installé à Sainte-Radegonde près de Florence, vous êtes aussi président de
00:18l'association Gersoise pour la promotion du foie gras et de la viculture.
00:22Il y en a du foie gras cette année parce que ça a été compliqué les années précédentes
00:25avec la grippe aviaire ?
00:26Oui, il y aura du foie gras cette année, voilà, nous avons vécu des années précédentes
00:30très compliquées mais depuis deux ans on voit un petit peu une lueur d'espoir et nous
00:33serons bien présents dans les tables des consommateurs.
00:35La filière va mieux, c'est parce qu'il y a des vaccins contre la grippe aviaire ?
00:38Ça fait partie de l'évolution bien sûr par rapport à ce que nous avions connu sur
00:42les vagues influenza aviaires, aujourd'hui nous avons la vaccination qui permet un petit
00:46peu d'amener de la sérénité dans nos exploitations.
00:48Qu'est-ce qui d'autre vous permet d'avoir cette sérénité et qu'on ait du foie gras
00:52sur les tables à Noël ?
00:54La première chose c'est vraiment le vaccin et le professionnalisme des professionnels
00:57de continuer les mesures de biosécurité, de surveiller nos animaux aussi de manière
01:01hebdomadaire.
01:02Vous par exemple, vous avez des canards qui ont de 1 à 80 jours, c'est ça ?
01:06Oui.
01:07A quoi ressemblent vos journées en ce moment ?
01:08Aujourd'hui c'est le matin, on fait le tour de nos élevages pour vérifier que les animaux
01:13aillent bien et qu'ils aient de l'eau et à manger puisque ce sont des animaux que
01:17nous chérissons tous les jours 24 heures sur 24.
01:20Il y a eu plusieurs crises, vous l'avez dit, et les gouvernements successifs avaient promis
01:24des aides par rapport à cette grippe aviaire.
01:26Est-ce que vous en avez vu la couleur ?
01:27Ah oui, tout à fait.
01:28Il y a eu de l'accompagnement influenza aviaire qui a été présent.
01:32Il y a eu un gros travail qui a été effectué au niveau du département, de la région et
01:35au niveau national pour avoir les accompagnements justes et le plus rapidement possible au niveau
01:39des éleveurs qui ont été impactés par l'influenza aviaire, que ce soit directement
01:43ou indirectement parce que la crise a été extrêmement profonde, diverse et variée.
01:47Donc ça veut dire qu'aujourd'hui, Benjamin Constant, vous et les producteurs et les éleveurs
01:51que vous représentez ce matin dans le Gers, notamment, vont bien, vous allez bien ?
01:54Aujourd'hui, nous travaillons, donc c'est déjà bien mieux que ce que nous avions pu
01:58connaître les années par le passé par rapport aux différentes crises, donc il faut aussi
02:02voir les choses concrètement et on va continuer à les supporter de mieux en mieux en produisant
02:07nos animaux et en les commercialisant, c'est surtout ça qui fait qu'on a plaisir à se
02:12réveiller le matin pour aller travailler.
02:13Alors justement, la commercialisation, peut-être que certains n'ont pas encore fait leur
02:17course, qu'est-ce qu'il faut regarder quand on achète un foie gras pour être sûr que
02:21c'est du bon ?
02:22La provenance, il faut être fier de notre région sud-ouest, c'est déjà sud-ouest
02:27et Gers, bien sûr, vous avez des étiquettes avec un IGP, l'indication géographiquement
02:32protégée, c'est une petite étoile qui va vous indiquer la production, l'élevage
02:37ainsi que surtout la transformation, que c'est bien un produit qui a été complètement
02:41dans tous les stades de l'élevage fait localement.
02:44Alors bien sûr, en tant que Gersois, je vais vous dire un IGP Gers, c'est un problème,
02:47mais après, sud-ouest aussi fonctionne très bien, que ce soit sur du foie gras, du magret
02:51ou même du confit.
02:52Et en termes de prix, il ne faut pas que ça dépasse un certain prix, on est autour de
02:56combien en ce moment ?
02:58Tout dépendra où est-ce que vous allez acheter, est-ce que vous allez dans une boutique fine,
03:02est-ce que vous allez dans un supermarché ou est-ce que vous allez directement dans
03:04les marchés au gras.
03:05En tant que Gersois, on a les marchés au gras, ce matin vous avez Samathang, hier il y avait
03:09Jimon et dans la semaine il y aura aussi Seisan et Nogaro, donc tout dépendra de
03:13comment vous voulez faire.
03:14Est-ce que vous voulez frais ou bien vous le voulez en conserve ? Vous avez différents
03:18pannels, donc on partira sur un marché au gras aux alentours des 45 euros en ayant quelque
03:23chose de frais.
03:24Je vous ai bien dit que derrière il faudra préparer et vous aurez aussi peut-être des
03:27carcasses à pouvoir aussi acheter pour avoir la viande et ensuite en supermarché, vous
03:32aurez de différents prix puisque ça partira au kilo, je parle bien au kilo, sur les conserves
03:37aux alentours de 60 euros le kilo jusqu'à 100 euros le kilo, donc tout dépendra par
03:41rapport au budget du consommateur.
03:42Et les marchés au gras dont vous parlez sont indispensables, j'imagine, pour les éleveurs,
03:45les producteurs du Gers ?
03:47Ça fait partie, on va dire, de pouvoir fonctionner et commercialiser directement avec les consommateurs.
03:53Vous avez aussi des gens qui vendent directement à la ferme ou qui ont des boutiques dans
03:56certaines villes, donc c'est un maillon et c'est un élément extrêmement essentiel
04:00et important pour notre département du Gers et je remercie les municipalités des efforts
04:04qu'ils réalisent pour maintenir cela parce qu'il faut des hommes, des femmes pour maintenir
04:08ces outils en place.
04:09Merci beaucoup Benjamin Constain-Hilvers, président de l'association Gersoise pour
04:13la promotion du foie gras et de la véhiculture, passez de bonnes fêtes !
04:16Merci, à vous aussi !
04:17Merci, les codes ICI à réécouter à tout moment sur ICI.fr