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00:00Et nous sommes dans ce studio avec Charlotte Dornet, la journaliste au JDD, Jean-Christophe Gallien, politologue et communicant.
00:06Merci d'être là.
00:07On attend Saïd Omar Wali, qui est sénateur Renaissance de Mayotte, qui lui aussi a perdu sa maison après le passage de ce cyclone dévastateur.
00:16Je rappelle un dévent à plus de 220 km heure.
00:19Bien, la population avait été prévenue.
00:20C'était alerte violette hier soir, c'est-à-dire qu'on est au-dessus du rouge.
00:24Alerte violette, ça veut dire à la population, mais aussi aux secours, qu'ils ont interdiction de sortir.
00:30C'est pour vous expliquer la gravité de la situation.
00:32Évidemment, ce soir, la situation est catastrophique à Mayotte.
00:38Il va falloir reconstruire.
00:40On parle d'au moins quatre morts.
00:41Mais évidemment, c'est un bilan qui est dérisoire, puisqu'on se rend compte petit à petit de l'ampleur des dégâts et de la situation.
00:48Bonsoir, Saïd Omar Wali.
00:49Merci d'être avec nous dans ce studio.
00:51Vous êtes sénateur Renaissance de Mayotte.
00:54Vous aussi, vous avez été touché de plein fouet par ce cyclone dévastateur.
00:59Merci d'être là.
00:59Est-ce que vous pouvez peut-être nous faire un point sur la situation ?
01:02Quelles sont les informations que vous avez sur la situation ce soir à Mayotte ?
01:07Alors, d'abord, bonsoir à tout le monde.
01:11Les informations que j'ai aujourd'hui, le bilan est catastrophique.
01:14C'est dramatique.
01:16Tout à l'heure, vous avez parlé de deux morts.
01:18Quatre morts, on nous disait, au moins quatre morts.
01:20Moi, j'ai un bilan beaucoup plus conséquent, mais on ne le dit pas.
01:26C'est-à-dire, monsieur le sénateur ?
01:28Pour l'instant, on me le dit, il y a onze morts.
01:30Onze morts ? Au moins onze morts ?
01:31Au moins.
01:32Au moins onze morts, parce que ?
01:33Au moins.
01:34Parce que nous avons la plus grande bidonville d'Europe.
01:40Et ces bidonvilles sont rayées de la carte.
01:44On ne voit pas les gens.
01:47Donc, on peut se poser la question.
01:48Et ces gens-là ne sont pas allés dans des centres d'hébergement.
01:51Vous en aviez 71 qui avaient été ouverts, des centres d'hébergement, pour accueillir la population.
01:55Combien de personnes ont pu se réfugier ?
01:57Alors, moi, j'ai eu dans ma commune, parce que j'étais maire d'une commune.
02:00Hier soir, j'ai fait le comptage.
02:02J'étais vraiment surpris.
02:04Et je l'ai rappelé, parce qu'il y avait beaucoup plus d'enfants que d'adultes.
02:10Et par exemple, quand j'ai fait le comptage, il était 20 heures.
02:15Et j'avais à peu près, dans ma commune, dans les 300 personnes qui sont venues dans le centre d'hébergement,
02:22et j'avais 200 enfants.
02:24D'accord. Donc, c'est-à-dire que les parents n'étaient pas là ?
02:26Non, les parents n'étaient pas là.
02:28Et c'est ce qu'on a essayé de faire.
02:31Parce que dans des bidonvilles, vivent des gens en situation irrégulière.
02:35Donc, ils se sont dit, est-ce que ce n'est pas un piège ?
02:38Parce qu'on n'a pas la culture du risque.
02:40La population de Mayotte, il faut reconnaître, a moins de 65% de la population à moins de 20 ans, à moins de 25 ans.
02:48Donc, on n'a pas cette culture du risque.
02:50Et donc, les gens se sont dit, on n'y va pas.
02:53Ils n'ont pas cru ? En fait, ils n'ont pas cru au passage du cyclone ?
02:56Ils n'ont pas cru.
02:57Parce que ce serait aussi violent.
02:58Ils n'ont pas cru.
02:59Et donc, la plupart, ils se sont dit, on n'y va pas là-bas.
03:02Parce qu'il se pourrait que, tout de suite, la police vienne nous contrôler.
03:06Et c'est peut-être un piège.
03:08Ils sont restés chez eux.
03:09C'est dramatique.
03:10Donc, M. le sénateur, c'est dramatique.
03:13Je n'ai pas de mots.
03:14Je n'ai pas de mots face à cette situation-là.
03:17Et c'est la tristesse.
03:18Parce que, moi, les gens me disent, les gens, on ne les voit pas dans les rues, en ce moment.
03:24Ils sont où ?
03:27C'est la question que tout le monde se pose.
03:28Ils sont où ?
03:30C'est une des raisons que, tout à l'heure, on a eu une réunion très importante.
03:36On a décidé d'envoyer des renforts pour aller chercher, peut-être, dans les décombres,
03:43les gens qui sont, peut-être, en survie.
03:46Saïd Omar Wali, vous êtes sénateur Renaissance de Mayotte.
03:49Évidemment, ces bidonvilles ont été rasées.
03:52C'est ce que le cyclone a rasé, ces bidonvilles.
03:56Tout à fait.
03:57Il ne reste rien.
03:59Les secours ont-ils pu commencer à déblayer ?
04:02Non, parce qu'on n'a pas les moyens.
04:05On n'a pas de moyens.
04:07Tout est à l'arrêt.
04:10Il faut s'en rendre compte.
04:12C'est 250 kilomètres d'heure du vent.
04:19Moi, je n'ai pas de toit chez moi.
04:22Ce matin, lorsque j'ai appelé, j'avais mes enfants, mes petits-enfants sous le lit qui se cachent
04:28parce que le toit est parti.
04:29Mais tout le monde est impacté.
04:31Il n'y a pas que les bidonvilles.
04:33C'est tout le monde.
04:34Maintenant, il y a eu le cyclone.
04:36C'est vrai, c'est passé.
04:38Maintenant, comment gérer l'après ?
04:42Et la difficulté est là.
04:44C'est une des raisons que ce soir, il a été décidé d'envoyer un bateau.
04:48Un bateau, ça a l'air tellement dérisoire.
04:52Ça a l'air dérisoire, certes, c'est vrai.
04:55Mais il faut qu'au moins, il y ait des renforts qui viennent nous aider.
05:00Parce que s'il y a des gens qui sont ensevelis, vous imaginez, il n'y a pas longtemps, on a eu le choléra à Mayotte.
05:08Et c'est encore devant nous.
05:11Donc, il faut absolument que l'après-crise, on trouve des moyens pour qu'il n'y ait pas encore une crise sanitaire.
05:19C'est important.
05:20Donc, amener un bateau avec des militaires, avec des chiens qui vont chercher les gens,
05:26je trouve que c'est aussi un moyen qu'on ne peut pas refuser.
05:31M. le Sénateur, Renaissance de Mayotte, à Saïd Omar Wali, sur Europe 1.
05:36Il y a encore des vents ce soir, c'est-à-dire qu'ils doivent empêcher les secours d'intervenir.
05:42Il paraît que les vents étaient encore très très forts à Mayotte, après le passage du cyclone.
05:46Oui, le cyclone, c'est comme ça.
05:48On pense que c'est terminé, mais le vent est derrière et il y a beaucoup de pluie.
05:52Vous imaginez les gens avec des enfants de bas âge, ils ne savent pas où dormir, ils ont de l'eau, ils n'ont pas à manger.
06:02Parce que l'après-crise, c'est ça.
06:05Et je rappelle que 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté.
06:10C'est-à-dire que le revenu annuel est de 3114 euros à Mayotte.
06:16Et on est français.
06:17Et on est un département français depuis 1841.
06:21Donc les gens n'ont pas à manger.
06:23Qu'est-ce qui va se passer après la crise ?
06:25Eh bien, ils vont attaquer les magasins.
06:27Et tout être humain qui se trouve dans ces situations-là aurait fait la même chose.
06:33Donc il faut sécuriser les maisons déjà, il faut sécuriser les magasins.
06:37Donc on a besoin de beaucoup beaucoup d'hommes pour venir peut-être aider Mayotte.
06:44Et qu'une bonne fois pour toutes, comme vous avez dit, on a rasé les bidonvilles.
06:47Il faut nommer peut-être un préfet comme on l'a fait à l'époque avec Irma.
06:52On a nommé un préfet de la reconstruction.
06:56Et donner des moyens à Mayotte pour que franchement, ce qui s'est passé aujourd'hui,
07:02que ce soit un très mauvais souvenir, mais tirons les leçons du passé.
07:07Le problème de notre pays, c'est qu'il n'y a jamais de retour de l'expérience.
07:13Jamais.
07:15On est vraiment très fort pour sauver des vies humaines, là-dessus on est bon.
07:19Mais quand la même chose se répète, on se regarde, on se pose la question, mais...
07:25On ne tire pas les leçons du passé, jamais.
07:27Mais regardez Irma, peut-être qu'on aurait pu tirer les leçons.
07:31Et à Mayotte, ça aurait été une banalité.
07:34Et qu'on ne se poserait pas la question ce soir avec des réunions interministérielles
07:38pour se dire qu'est-ce qu'on fait.
07:41Gzintia, effectivement, qui avait dévasté les côtes françaises.
07:45Quelles leçons on a tirées.
07:47Il faudrait qu'une bonne fois pour toutes, parce que le réchauffement climatique,
07:52nous qui sommes dans des îles, c'est une réalité.
07:54Il y a la montée des eaux, il y a des cyclones violents.
07:57On n'a jamais vu ça.
07:58Vous n'aviez jamais eu un cyclone d'une telle force sur Mayotte ?
08:02Jamais.
08:03Jamais.
08:05C'est le dernier cyclone dont vous vous souvenez sur Mayotte, à titre de comparaison ?
08:10C'est 1984.
08:12C'est rien. C'était vraiment rien.
08:14Et c'est passé, il n'y a pas eu les dégâts que nous avons aujourd'hui.
08:17Mais tout le monde est surpris.
08:19D'autant plus que comme la population est jeune, on n'a pas la culture du risque.
08:24Donc les gens n'y croyaient pas.
08:27Les gens ne croyaient pas parce qu'il y a eu des appels.
08:29On ne peut pas reprocher aujourd'hui, monsieur le sénateur de Mayotte,
08:33on ne peut pas reprocher aujourd'hui au gouvernement de ne pas avoir prévenu,
08:36de ne pas avoir pris les dispositions qui s'imposent à l'approche d'une telle catastrophe.
08:42Le moment n'est pas de dire qui est la faute,
08:45mais moi c'est ce qui m'intéresse aujourd'hui.
08:47Comment on va sauver ces gens ?
08:49Comment on va sauver cette population ?
08:52Parce que l'hôpital était impacté.
08:54L'hôpital il a tenu ?
08:56Non.
08:57Rien.
08:58C'est-à-dire que Mayotte, pour que les auditeurs européens se rendent bien compte de ce qui se passe ce soir,
09:02rien n'a tenu.
09:04Rien n'a tenu. Le toit de l'hôpital est parti.
09:06Le toit de la préfecture est parti.
09:08La tour de contrôle est partie.
09:11Donc ça veut dire que seuls les avions militaires peuvent atterrir.
09:14Mais les avions, les gens qui sont partis, qui voulaient partir en vacances,
09:17ils sont obligés de rester là-bas.
09:19Rien n'a tenu.
09:20Vous ne vous rendez pas compte,
09:22moi j'ai vu des films, je peux vous montrer, des vidéos,
09:26mais 250 km heure, c'est l'horreur.
09:30On ne se rend pas compte, je lui ai posé la question hier,
09:32Anthony Casemary, comme disant, en métropole,
09:35une tempête en Bretagne, c'est des vents à combien ?
09:38Mais c'est 150, c'est pas 250.
09:40En fait c'est d'une violence inouïe.
09:42Inouïe.
09:44Un cyclone tropical, effectivement, ça emporte tout sur son passage,
09:47et surtout les constructions de Mayotte, monsieur le sénateur,
09:49n'étaient peut-être pas prévues pour supporter ça.
09:52Il y a les bidonvilles, est-ce qu'il y a des structures,
09:55est-ce que les bâtiments, le toit est parti de l'hôpital,
09:58mais les murs sont là, les infrastructures,
10:00est-ce que vous avez de l'électricité et de l'eau potable ?
10:02Non, on n'a rien.
10:04En ce moment, l'île n'a rien,
10:07on n'a ni l'eau, ni l'électricité, ni téléphone,
10:10c'est difficile de rentrer en contact avec nos familles là-bas,
10:13et c'est une angoisse, terrible.
10:15Vous n'avez pas de nouvelles de votre famille ?
10:17Si, j'ai des nouvelles de ma famille,
10:20quand ça passe parfois le réseau,
10:22mais comme ils n'ont pas de courant,
10:24donc bien sûr les batteries se sont déchargées,
10:26donc aujourd'hui tout le monde va dormir dans le noir,
10:29et sans électricité,
10:31ils n'ont pas de nouvelles de l'extérieur,
10:33donc c'est angoissant.
10:35C'est très angoissant et on le comprend,
10:37on a une pensée évidemment pour nos compatriotes,
10:39M. le Sénateur Renaissance de Mayotte,
10:41Saïd, Omar Wali, vous rentrez demain à Mayotte ?
10:44Oui, je pars demain avec les militaires,
10:46j'ai pu avoir une place,
10:48pour aller voir nos compatriotes là-bas,
10:53parce que je pense que ma place aujourd'hui est là-bas,
10:56avec eux, je comprends mieux les choses,
11:00parce qu'il faut comprendre aussi qu'à Mayotte,
11:0280% de la population ne parle pas français,
11:06là aussi c'est un vrai problème,
11:08et que les gens qui vont les sauver,
11:10ne savent pas parler leur langue non plus,
11:13donc il y a aussi cette barrière,
11:15il faut que nous soyons là,
11:17pour aider les gens qui viennent nous aider,
11:20à traduire, à dire aux gens,
11:22à les rassurer déjà,
11:24parce qu'il faut les rassurer.
11:26Quelle est la langue qui est la plus parlée à Mayotte,
11:28si ce n'est pas le français M. le Sénateur ?
11:30C'est un dérivé du Swahili,
11:33quand je vais au Kenya,
11:36je me fais comprendre,
11:38quand je vais à Tanzanie, je me fais comprendre.
11:40C'est le Swahili, c'est la langue la plus parlée là-bas,
11:43ce qui fait que la plupart de la population ne parle pas français,
11:47donc comment pouvez-vous aller sauver quelqu'un,
11:49si vous ne parlez pas la langue ?
11:51Donc ma présence là-bas,
11:53je pense que c'est indispensable,
11:55et je vais essayer de donner tout ce que je peux,
11:59pour sauver ce que je peux,
12:01et surtout faire remonter ici,
12:03les informations,
12:05aux gens ici,
12:07parce que souvent,
12:09quand on parle de nos territoires,
12:11les gens voient les cocotiers,
12:13les plages, mais on ne voit jamais l'humain,
12:15qui est là,
12:17et on ne voit jamais les difficultés,
12:19que ces gens-là ont,
12:21et qu'on oublie parfois,
12:23qu'il peut y arriver des catastrophes,
12:25et qu'il faut mettre les moyens adéquats,
12:27comme je l'ai dit tout à l'heure,
12:29qu'il y a eu déjà des cyclones,
12:31et qu'on n'a pas tiré les leçons,
12:33donc il va falloir que maintenant,
12:35on se dise que les phénomènes naturels,
12:37vont bien sûr de plus en plus s'intensifier,
12:39un peu partout,
12:41et surtout nous, nous n'avons que l'avion,
12:43ou le bateau,
12:45vous ici, vous avez un continent,
12:47dès que vous avez besoin d'aide,
12:49les gens peuvent prendre la route,
12:51y aller sans difficulté,
12:53mais il faut qu'on attende que tout vienne de l'extérieur,
12:55et c'est une angoisse supplémentaire pour nous.
12:57Bien sûr, bien sûr, monsieur le sénateur,
12:59vous rentrez demain, nous vous appellerons,
13:01peut-être pour faire le point,
13:03sur la situation,
13:05parce que nous avons une pensée,
13:07pour tous nos compatriotes,
13:09qui doivent vivre dans une situation absolument épouvantable,
13:11et ça va mettre du temps, surtout pour venir en aide,
13:13à l'ensemble des victimes,
13:17c'est une catastrophe humanitaire ?
13:19C'est une catastrophe humanitaire,
13:21bien sûr, c'est une catastrophe humanitaire,
13:23on le sait, c'est-à-dire que,
13:25le bilan des victimes, c'est dérisoire,
13:27par rapport aux risques,
13:29des secours risques,
13:31de découvrir dans ces bidonvilles,
13:33qui ont été balayées,
13:35littéralement.
13:37Moi, il y a des quartiers que je ne reconnais pas,
13:39c'est incroyable, on a l'impression que
13:41c'est une bombe qui est passée,
13:43et qui a tout ravagé,
13:45tout, tout, tout,
13:47tout est par terre,
13:49et donc, évidemment,
13:51il y a sûrement des gens
13:53qui sont à l'extérieur,
13:55et des gens qui n'ont rien, avec des enfants de bas âge,
13:57vous savez,
13:59c'est là où notre spécificité aussi,
14:01nous abritons à Mayotte,
14:03la plus grosse maternité d'Europe,
14:05avec, bien sûr,
14:0710 000 enfants,
14:09voire 11 000 enfants par an,
14:11donc, vous imaginez,
14:13le nombre d'enfants qu'il y a en ce moment,
14:15qui n'ont rien à manger,
14:17qui n'ont rien, tout simplement,
14:19et qu'ils sont dans la rue,
14:21et que nous sommes la France.
14:25Depuis 1841.
14:27C'est terrible,
14:29c'est terrible, monsieur le sénateur
14:31Saïd Omarouali,
14:33c'est terrible, effectivement, votre témoignage
14:35est important pour qu'on comprenne
14:37bien ce qui est en train de se jouer
14:39à Mayotte ce soir. Est-ce que vous avez
14:41des informations qui viennent
14:43de la cellule de crise
14:45en ce moment qui est en train de se tenir
14:47à Beauvau ? Vous avez des informations ?
14:49Oui, tout à fait, c'est justement l'envoi
14:51d'à peu près une centaine
14:53de militaires,
14:55un bateau,
14:57tout à fait supplémentaire,
14:59un bateau avec
15:01des médicaments
15:05pour soigner
15:07les gens,
15:09et puis voilà, et puis c'est tout.
15:11Mais il va falloir
15:13qu'on s'assoit autour de table
15:15et puis
15:17s'opposer la question
15:19comment construire
15:21et éviter les erreurs du passé.
15:23Mais il y a une centaine de militaires
15:25qui vont être dépêchés à Mayotte
15:27avec du matériel, évidemment, des premiers secours,
15:29mais il va falloir beaucoup plus, monsieur le sénateur,
15:31on se dit les choses. Il va falloir
15:33beaucoup plus. On verra
15:35d'ailleurs, François Bayrou va s'exprimer à l'issue
15:37de cette réunion,
15:39le Premier ministre, il va certainement
15:41annoncer des secours,
15:43des renforts supplémentaires, je l'espère.
15:45En tout cas, on l'espère tous. En tout cas,
15:47merci infiniment d'être venu ce soir
15:49sur le plateau d'Europe 1.
15:51Évidemment, on vous accompagne, on vous souhaite beaucoup de courage.
15:53Entrez à Mayotte, découvrirez l'ampleur
15:55de la catastrophe.
15:57On se permettra de vous appeler, évidemment,
15:59pour que vous nous décriviez,
16:01vous nous faisiez part de la situation
16:03à Mayotte.
16:05Merci infiniment d'être venu ce soir
16:07sur Europe 1.
16:09Il est 20h30.

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