Mayotte se relève difficilement du passage du cyclone Chido il y a dix jours. Les moyens se mettent en place, dans l'urgence, pour venir en aide aux nombreux sinistrés.
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00:00Les autres qui sont déjà les plus vulnérables, qui habitaient dans les bidonvilles,
00:04ils n'ont pas attendu cinq jours, ni un mois.
00:07Ils ont déjà bâti leur village.
00:09Et comme les mêmes causes produisent les mêmes effets,
00:12demain il y a une autre cyclone, on recommence et on reviendra toujours sur ce plateau
00:17pour dire qu'on n'a pas fait, on n'a pas fait.
00:19Donc je pense qu'il est nécessaire qu'aujourd'hui,
00:23on ne laisse plus construire ces bidonvilles.
00:26Parce que je reviens, tout à l'heure j'ai entendu quand je rentrais sur le plateau,
00:30vous disiez 39 morts, 35 morts, ça évolue tous les jours.
00:35Tout à l'heure je regardais les informations sur Mayotte-Première,
00:38une professeure que je voudrais vraiment rendre hommage ici,
00:41qui cherche ses élèves.
00:44Elle a un lycée, un collège de 1700 élèves.
00:48Elle a envoyé des recherches partout, pour l'heure,
00:51elle n'a retrouvé que 300.
00:53Donc le problème aujourd'hui s'oppose sur le nombre de personnes qui sont parties.
00:58Mais ce qui est certain, sur le terrain, on observe,
01:01il y a des marteaux partout et le matériau est gratuit.
01:06Il y a une solidarité qui s'organise également sur place.
01:10En construisant les mêmes bâtiments, dans les mêmes endroits
01:13où justement tout a été rasé, on construit.
01:17Donc il va falloir qu'aujourd'hui la solidarité ici nationale
01:21et le ministre disent non, on arrête.
01:24Il ne faut plus construire ce genre de maison,
01:27parce que si ce sont les plus vulnérables,
01:30de toute façon ceux qui vivaient dans les bidonvilles, qui étaient rasés,
01:33vous repassez aujourd'hui, on voit des tôles partout
01:37qui sont en train de construire, on laisse faire.