Bruno Retailleau va-t-il rester dans le gouvernement que va constituer François Bayrou ? La question est sur toutes les lèvres, alors que le Ministre de l'Intérieur est la personnalité la plus appréciée du gouvernement Barnier. Hier François Bayrou a donc souhaité rencontré le ministre démissionnaire. Selon l’entourage de Bruno Retailleau, le rendez-vous à Matignon, hier soir, entre le ministre de l’intérieur et François Bayrou « a permis de débuter une discussion essentielle sur le cap à tenir pour sortir la France de l’impasse institutionnelle et de relever les défis considérables qui s’imposent ».
Les discussions entre les deux hommes vont se poursuivre « dans les jours qui viennent », a ajouté cette source à l’Agence France-Presse (AFP). Avant cette rencontre, l’entourage de M. Retailleau avait assuré à l’AFP qu’il allait demander au nouveau premier ministre à « être confirmé dans la feuille de route qui était la sienne » sous Michel Barnier.
Sur l’immigration, le ministre de l’intérieur a notamment demandé des « garanties », a expliqué son entourage. Il y a des « choses non négociables », a-t-on ajouté de même source, en évoquant « la lutte drastique contre l’immigration illégale » et la « réduction de l’immigration légale au strict nécessaire ».
Bruno Retailleau souhaite aussi avoir les « moyens » pour continuer à « lutter contre l’insécurité et notamment le narcotrafic ». Le ministre de l’intérieur entendait aussi discuter avec le nouveau premier ministre de son projet politique global.
« On sait qu’on ne peut pas tout faire dans un gouvernement de coalition, mais il y a des choses qui ne sont pas digérables », a expliqué l’entourage.
« Si le premier ministre veut mettre sur la table des marqueurs de gauche trop forts, ce ne sera pas digérable », a encore insisté l’entourage, citant par exemple « les retraites » ou la « justice des mineurs ».
Les discussions entre les deux hommes vont se poursuivre « dans les jours qui viennent », a ajouté cette source à l’Agence France-Presse (AFP). Avant cette rencontre, l’entourage de M. Retailleau avait assuré à l’AFP qu’il allait demander au nouveau premier ministre à « être confirmé dans la feuille de route qui était la sienne » sous Michel Barnier.
Sur l’immigration, le ministre de l’intérieur a notamment demandé des « garanties », a expliqué son entourage. Il y a des « choses non négociables », a-t-on ajouté de même source, en évoquant « la lutte drastique contre l’immigration illégale » et la « réduction de l’immigration légale au strict nécessaire ».
Bruno Retailleau souhaite aussi avoir les « moyens » pour continuer à « lutter contre l’insécurité et notamment le narcotrafic ». Le ministre de l’intérieur entendait aussi discuter avec le nouveau premier ministre de son projet politique global.
« On sait qu’on ne peut pas tout faire dans un gouvernement de coalition, mais il y a des choses qui ne sont pas digérables », a expliqué l’entourage.
« Si le premier ministre veut mettre sur la table des marqueurs de gauche trop forts, ce ne sera pas digérable », a encore insisté l’entourage, citant par exemple « les retraites » ou la « justice des mineurs ».
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00:00Priorité au direct, on va du côté de Matignon, puisque Bruno Retailleau sort de Matignon, il a été le ministre des missionnaires de l'Intérieur.
00:09François Bayrou le recevait, Bruno Milienne, est-ce que ça envoie un message, le fait que François Bayrou, comme première personnalité politique de l'ancien gouvernement, reçoive Bruno Retailleau ?
00:21Je pense déjà que quand vous venez d'être nommé Premier ministre, le premier des ministres que vous recevez, quel que soit le gouvernement, que vous soyez dans l'opposition ou dans la majorité à l'ancien gouvernement, vous recevez le ministre de l'Intérieur.
00:33C'est une tradition vraiment ?
00:35Je ne veux pas dire que c'est le premier ministre bis, mais quand même, sécurité, c'est un peu ça quand même, surtout dans les temps qu'on vit qui sont un peu compliqués, c'est normal qu'il reçoive Bruno Retailleau.
00:47Et alors quand il pèse avec sa formation politique, c'est encore plus urgent ?
00:53Non, ce n'est pas plus urgent, ça ne change rien à l'affaire, ils ont sûrement parlé de beaucoup de choses, pas seulement des problèmes de sécurité, pas seulement de la visite du pape dimanche, bien évidemment, ils ont parlé de bien d'autres choses.
01:03Vous n'aurez pas cru sinon ?
01:04Oui, mais bien sûr, mais c'est une visite logique pour tout premier ministre qui se respecte.