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🚢Infrastructures logistiques et économie bleue : leviers de compétitivité et de développement durable [Panel 3]

Focus sur le rôle clé des infrastructures logistiques et de l’économie bleue dans le renforcement de la compétitivité et du développement durable de la région Souss-Massa. Découvrez les perspectives des experts et décideurs engagés dans ces secteurs stratégiques.

🎙️ Intervenants :
🔹 Boutti Driss | Président | CGEM
🔹 Kenza Gassib | Directeur général | Centre Régional d’Investissement Souss-Massa
🔹 Said Dor | Président | Chambre de Commerce et d’Industrie Souss-Massa
🔹 Hassan Baich | Directeur Régional | ANP
🔹 Mohamed Bouayad | Président | Fédération Industrielle des produits de la mer


📍 Lieu : Agadir
🌟 Event : Forum Economique Régional
🔗 Partenaires : Wilaya de la région Souss-Massa,
Région Souss-Massa, OCP, Petrom, Akdital, CRI
Souss-Massa, Chambre de Commerce d'Industrie et de
Services Souss-Massa, AXA, Moov'up Sports
📰 Dossier Spécial Agadir 👉 https://bit.ly/3OPUrD9
📹 Rediffusion du Forum Economique Régional 👉
https://bit.ly/ForumEconomiqueRegional

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Transcription
00:00:00Le Forum Économique Régional d'Agadir, Sousmasa et ses partenaires.
00:00:08Bonjour à vous tous, merci d'être là, merci infiniment de votre présence, merci
00:00:21d'être venu aussi nombreux à ce Forum Économique Régional entièrement consacré
00:00:28à la vivacité de cette région, à la vivacité d'Agadir dans son prolongement évidemment
00:00:34à toute la région de Sousmasa. Que dire effectivement de cette région si ce n'est
00:00:41qu'elle revient quand même d'assez loin ? Je m'explique, dans la mémoire collective
00:00:45Agadir a été pendant de très nombreuses années associée, à tort ou à raison, au
00:00:52terrible séisme du 29 février 1960, 23h40, 5,7 sur l'échelle de Richter, 12 000 victimes
00:01:02et des dégâts matériels considérables en à peine 15 secondes. Si j'ai tenu à rappeler
00:01:08cette parenthèse douloureuse pour les habitants d'Agadir en général et pour la population
00:01:14marocaine en particulier, c'est pour évidemment bien insister, bien souligner aussi la formidable
00:01:22résurrection un peu comme le phénix de toute cette région. Agadir est parvenu à renaître
00:01:28effectivement de ses cendres pour devenir 65 ans plus tard la magnifique cité que nous
00:01:36connaissons aujourd'hui, que le monde entier connaît et reconnaît.
00:01:41Dans sa richesse en femmes, dans sa richesse également en hommes, en atouts économiques,
00:01:48en infrastructures logistiques et au-delà effectivement de son agriculture, la force
00:01:56d'Agadir c'est en effet aussi et surtout ce qu'on appelle son économie bleue comme
00:02:01levier de compétitivité en matière de développement durable. Permettez-moi de recevoir à présent
00:02:07madame Kenza Gassib, directrice générale du Centre Régional d'Investissement au niveau
00:02:13de la région de Sous-Massa. Vous voyez, vous faites une entrée remarquable. Installez-vous
00:02:19madame. J'appelle aussi Cydric Bouty, président de la CGEM, Confédération Générale des
00:02:27Entreprises du Maroc au niveau de la région. Merci beaucoup Cydric. Saïd Dor à présent
00:02:34en ce qui concerne effectivement la présidence de la Chambre de Commerce et d'Industrie au niveau
00:02:40de la zone d'Agadir, région Sous-Massa. Merci encore une fois Cydric et Cydric Dor. Hassan
00:02:48Baich, directeur régional de l'Agence nationale des Pêches. Voilà. Des pêches. C'est vrai.
00:02:57Des pêches, comme dirait l'autre. Déport. Déport. Ah pardon. Alors donc vous avez bien
00:03:04fait de me rectifier cela. L'ANP, l'Agence nationale des Ports. Et enfin, Simohamed Bouaïyad.
00:03:11Simohamed Bouaïyad, rejoignez-nous. Vous êtes conseiller auprès de la Fédération
00:03:16nationale des Industries du Poisson. Merci beaucoup Simohamed Bouaïyad. Voilà. Alors,
00:03:23je souhaiterais, si vous le permettez, voilà comme préambule de demander, voilà d'être quand
00:03:29même assez succinct en matière de présentation, assez courte si vous le permettez. Deux minutes
00:03:37grands maximum de votre mission respective, de l'organisation auquel vous êtes rattaché et que
00:03:43vous êtes amené à nous présenter aujourd'hui. On commence par vous, Madame Gassine. Bonjour à
00:03:49tous. D'abord, merci pour l'invitation. Je suis ravie de faire partie de ce magnifique panel avec
00:03:55des personnalités que nous n'avons évidemment pas besoin de présenter. Donc le CERI, Centre
00:04:00Régional d'Investissement Sous-Massin, avec des missions nobles, on va dire, qui oeuvrent pour
00:04:08le développement des territoires. Donc aujourd'hui, on est dans la région Sous-Massin. Donc l'émission
00:04:13principale du CERI, c'est évidemment d'accompagner l'investisseur dans son projet d'investissement
00:04:17de A à Z, les entrepreneurs, les porteurs de projets également, pour leur ouvrir la porte et
00:04:23les aider dans l'accomplissement et la réalisation de leurs projets dans les meilleures conditions et
00:04:28leur apporter tout le soutien dont ils ont évidemment besoin. Et puis un volet très
00:04:32important qui est dédié à la promotion de la région auprès d'investisseurs potentiels,
00:04:38qu'ils soient étrangers, marocains du monde, ou marocains évidemment, avec une volonté réelle de
00:04:47leur montrer tout le potentiel de la région et en faire la destination préférée des investisseurs.
00:04:53Voilà, on a l'occasion effectivement de mieux développer cette destination qui a d'ailleurs
00:04:58été largement détaillée il y a un instant au niveau des deux panels qui nous ont précédés,
00:05:04qui ont été animés par notre collègue Rizane Ramzi. Driss Bouty, président de la CGM au niveau
00:05:11de la région, j'imagine que vous avez une très lourde responsabilité actuellement,
00:05:15puisqu'on parle beaucoup un peu de la place de la région d'Agadir face à ce défi qui est à
00:05:23venir, celui de 2030, évidemment avec cinq autres grandes villes du Maroc. Merci Hichouaï,
00:05:30merci à l'assistance. Moi je voulais dire Driss Bouty, président de la CGM sous sa présence. Je
00:05:38suis aussi fait parti du collectif économique de la région avec les chambres professionnelles et
00:05:47notre ambition aujourd'hui à la CGM, comme vous savez tous, la CGM c'est un peu le syndicat de
00:05:54la défense des investisseurs et des chefs d'entreprise et nous avons des très grands
00:05:59projets sur lesquels on est en train de travailler et je remercie un peu toutes les personnalités
00:06:05présentes et aussi M. Louely et M. le président de la région de nous accompagner sur ces grands
00:06:10projets, surtout des projets liés à la connectivité. Vous savez, à la CGM, c'est le côté pratique de la
00:06:20chose qu'on nous utilise tous les jours, c'est que, comme vous savez, les hommes d'affaires ou
00:06:26les entrepreneurs n'aiment pas perdre trop de temps donc on va vraiment à l'essentiel et on
00:06:31essaie d'aller vite. Merci beaucoup. Alors les entrepreneurs qui souhaitent, évidemment là je
00:06:35m'adresse à Seydour, ne pas perdre de temps parce que le temps c'est évidemment de l'argent et là
00:06:41j'imagine que voilà c'est une notion, un concept qui est pris en considération au niveau de la
00:06:46chambre de commerce et d'industrie au niveau de cette zone. D'accord, effectivement, on ne va pas
00:06:51perdre de temps, on va aller directement au sujet. Je suis président de la chambre de commerce
00:06:57régionale, Seydour. La chambre de commerce, comme vous le savez, est une chambre consulaire qui
00:07:06représente les secteurs économiques, les trois secteurs, l'industrie, le commerce et les services
00:07:14et nous travaillons évidemment sous la coupole de la législation qui régit les chambres de
00:07:24commerce et évidemment qui ont évolué, je ne vais pas, parce que ça risque de prendre beaucoup de
00:07:29temps, énormément évolué pour vraiment qu'ils puissent jouer le rôle d'accompagnement,
00:07:37d'assistance et évidemment dans le cadre d'une harmonie, une symbiose parfaite avec ce qu'a
00:07:48dit mon ami Driss, à savoir le collectif régional que nous avons créé et qui est composé de la
00:07:55région, les quatre chambres professionnelles ainsi que la CGM Sud et nous travaillons en
00:08:02intelligence collective, comme ça a été dit ce matin par Sikarim. Je n'en doute pas,
00:08:07intelligence collective. Agadir, évidemment, cela nous renvoie à tout un littoral immense,
00:08:14l'Atlantique, avec évidemment son ouverture vers le sud, vers l'Afrique, la porte en tout cas du
00:08:21Sahara. Au niveau de, je pense que cette thématique, ce concept, cette position est prise en considération
00:08:27au niveau de l'ANP, l'Agence Nationale des Ports, Sibahich. Salaam alaykoum, donc Hassan Baich,
00:08:35directeur du Port d'Agadir, l'Agence Nationale des Ports. Donc pour un petit peu vous expliquer
00:08:42comment est organisé le secteur portuaire, donc on a une loi 1502 qui régit un petit peu ce secteur.
00:08:47Donc en tête on a le ministère de l'équipement, d'accord, c'est l'autorité régalienne, donc c'est
00:08:53le ministère qui s'occupe un petit peu de l'organisation, de la planification des nouvelles
00:08:57infrastructures portuaires et c'est également le ministère qui réglemente, donc tout ce qui est
00:09:02réglementation, il est dévolu au ministère de l'équipement. En deuxième lieu, donc il y a les
00:09:08autorités portuaires, donc l'Agence Nationale des Ports, Tangim aussi, donc c'est des autorités
00:09:13portuaires, donc on a la lourde charge de gérer les ports et la gestion des ports englobe un
00:09:19certain nombre de missions, l'attribution des concessions, la gestion du domaine public,
00:09:23le développement des ports, etc. Et en troisième lieu, nous avons les opérateurs de malétention,
00:09:30les portuaires, PAPMARSAMAR en l'occurrence, les autres sociétés. Donc telle était l'organisation
00:09:36du secteur portuaire au niveau national et l'AMP, donc c'est un petit peu le fédérateur de
00:09:40l'écosystème au sein du port. Voilà, Sibachi, je vous ai fait asseoir volontairement à côté de
00:09:45Siboyed, qui dit port dit évidemment poisson. Quel est effectivement votre, j'allais dire,
00:09:53votre rapport, votre manière de vous approcher, de travailler au niveau justement de cette
00:09:59activité qui est quand même assez importante et elle se fait ressentir, on en parle beaucoup à
00:10:05chaque fois quand il s'agit peut-être des rapports qu'à cette région, qu'à le Maroc avec
00:10:11l'Union Européenne. Voilà, quelle est un peu votre méthode de travail au niveau régional,
00:10:15au niveau d'une région quand même qui est réputée pour être très poissonneuse ?
00:10:18Bonjour tout le monde, merci pour l'invitation. Je m'appelle Mohamed Gouayed. Actuellement,
00:10:26depuis un certain temps, je suis dans l'industrie du poisson, on va dire sur opérateur.
00:10:30Mais vous êtes toujours conseiller.
00:10:31Et je suis conseiller en même temps, à mes moments, disons de loisirs, conseiller de la
00:10:38Fédération Nationale des Industries du Poisson qui regroupe toutes les industries de transformation
00:10:44des produits de la mer et qui représente plus de 50% des exportations dans le domaine du poisson,
00:10:52à peu près dans les 13 milliards de dirhams, ça représente le secteur. Voilà, alors nos rapports
00:11:00avec le rapport sont multiples, sont multidirectionnels. Il y a d'abord la tutelle du
00:11:09port CELANP qui organise l'activité. Il y a une gouvernance qui est très très bien appliquée. Le
00:11:18port est très bien tenu. Évidemment, c'est pas factible, il y a des choses à faire, mais c'est
00:11:24déjà pas mal. Et nous travaillons beaucoup avec les services vétérinaires, l'OMSA, l'Office
00:11:29National de Sécurité Sanitaire, travaillons avec la douane et avec tous ceux qui interviennent,
00:11:33la police, la douane, tout le reste, et aussi les pêcheurs. Et dans le secteur de la pêche,
00:11:39si vous permettez, si vous me posez la question sur le secteur de la pêche, je répondrai. Donc
00:11:43je me contente de ça pour le moment pour répondre exactement à votre question.
00:11:47Alors qui dit pêche dit poisson, qui dit poisson, cela renvoie quelque part dans l'imaginaire à
00:11:52l'économie bleue et c'est notre thème central d'ailleurs de cet entretien, de ce déplacement
00:11:58à Agadir au niveau du forum économique régional. Alors effectivement, cette région de Souss-Massat
00:12:05qui se positionne comme un pilier de l'économie bleue, de cette activité, déjà une explication
00:12:11qui s'impose, peut-être que pourraient nous répondre éventuellement ces d'autres,
00:12:14qu'est-ce qu'on entend précisément par économie bleue ? J'imagine que chacun peut être à son
00:12:19interprétation. Quels sont en tout cas les secteurs qui concernent, ou en tout cas qui
00:12:24sont les plus réactifs au niveau de cette dénomination ? Bon alors d'abord il faudra,
00:12:30quand on parle de l'économie bleue, il faudra se rappeler la richesse que notre pays, dans
00:12:39notre pays, la richesse dont il dispose à travers un littoral, 3500 km pour tout le
00:12:47territoire national et 180 km pour la région Souss-Massat. 180 km de littoral ? Exactement.
00:12:55Donc c'est une richesse extraordinaire qui peut constituer un moteur du développement
00:13:05exceptionnel. Évidemment les différents domaines qui peuvent concerner cette économie bleue,
00:13:17sont multiples. Et comme vous l'aviez si bien dit, la première matière qui existe, c'est le poisson.
00:13:29Voilà, et qui ne se limite pas, ce serait un tort effectivement de croire que l'économie bleue
00:13:34se limite au niveau de la pêche et au niveau du poisson. Bien sûr, alors quand on parle du poisson,
00:13:39c'est toutes les industries qui peuvent découler de cette richesse. Évidemment l'aquaculture,
00:13:49tous les secteurs qui sont bien sûr liés à cette économie bleue, mais ça nécessite
00:14:04évidemment de respecter un certain nombre de conditions. Et comme nous sommes dans ce panel
00:14:11pour discuter de l'intégration de l'économie bleue dans la logistique, parce qu'il y a des
00:14:24conditions à respecter pour cela, nous savons que c'est une matière purissable, donc il
00:14:34est nécessaire d'avoir une politique de logistique qui répande évidemment aux exigences de cette
00:14:43économie. Je ne citerai que les chaînes de froid. Tout ce qui aujourd'hui est posé sur le plan
00:14:56international comme réglementation rigide, ça nous interpelle en ce qui concerne donc le
00:15:03côté écologique, le côté environnemental. Donc tout cela est évidemment présenté pour
00:15:13arriver à une exigence pour laquelle on doit absolument avoir une vision claire pour transformer
00:15:23cette richesse d'économie bleue en un moteur de développement et un levier de développement et de
00:15:30croissance. J'imagine que vous souhaitez intervenir juste en prolongement de l'intervention. Qu'est-ce
00:15:40qui rend aujourd'hui incontournable effectivement cette pratique, cette activité aujourd'hui,
00:15:46cette économie bleue par rapport à ce que l'on connaissait hier par exemple ? Au sens large du
00:15:50terme, l'économie bleue regroupe toutes les activités qui sont en rapport avec la mer. Et
00:15:56beaucoup de secteurs sont interconnectés, comme le tourisme balnéaire, le tourisme maritime,
00:16:02le tourisme culturel, etc. Plus la pêche, l'aquaculture, évidemment, tout ça. Mais ils
00:16:08ont des objectifs communs. Leurs objectifs sont la maximisation des ressources et leur protection.
00:16:15C'est la création de la croissance économique, création de postes d'emploi et l'amélioration
00:16:26du statut social de tous ceux qui ont affaire à la mer. Donc la maximisation des ressources tout
00:16:33en les protégeant et en minimisant tous les impacts négatifs sur l'environnement et sur
00:16:44les ressources analytiques de manière générale. Donc le point commun général de tout ça,
00:16:48évidemment c'est l'économique, mais aussi la durabilité. Tout doit être inscrit dans la
00:16:53durabilité. Sinon, l'économie bleue n'aura aucun sens. C'est-à-dire dans la durabilité.
00:16:58Durabilité, par exemple, protéger les ressources. Nous savons maintenant, tout le monde sait,
00:17:05qu'il y a une sur-exploitation des ressources actuellement et on se demande pourquoi. Alors
00:17:10par exemple, nous parlons de la région d'Agadir où il y a pas mal de bateaux de pêche, pêche
00:17:15côtière, pêche artisanale, pêche auturière. Alors la pêche côtière et artisanale, c'est
00:17:23une flotte qui est très ancienne, qui a une moyenne d'âge qui dépasse 34 ans. Donc c'est
00:17:28des bateaux qui ne sont pas bien équipés, qui ont une très faible économie en mer. Donc ils
00:17:35vont pêcher très près des côtes. Et quand ils pêchent très près des côtes, ils pêchent des
00:17:39petits poissons, ce qu'on appelle des juveniles. Et ces juveniles ne grandiront jamais et ne
00:17:45se reproduiront pas. Ça veut dire que ces bateaux-là, cet outil d'extraction, dont nous
00:17:49sommes fiers, et en fait, il est négatif par rapport à la ressource. Donc il y a lieu de revoir
00:18:00cette activité-là, la moderniser dans le sens de la modernisation et réduire l'effort de pêche sur
00:18:08la ressource. Ça, c'est la durabilité. Et la durabilité comprend aussi le revenu du marin
00:18:13pêcheur, son confort en mer, les moyens de navigation, les moyens de protection en mer,
00:18:19et tout ça, c'est un ensemble. La durabilité, c'est l'économique, c'est le social, c'est
00:18:24l'environnemental, de manière générale. Donc quand on parle d'économie bleue, il faut toujours
00:18:29avoir à l'esprit la durabilité. Sinon, ça n'a aucun sens. On ne parlera pas de la même chose.
00:18:35Madame Gassib, vous avez entendu certaines conditions, la durabilité. C'est vrai que
00:18:40c'est une pratique, à un moment donné, qui a été effectuée d'une manière très anarchique,
00:18:45d'où la politique du gouvernement depuis quelques années, d'imposer ce qu'on appelle un peu le repos
00:18:50biologique, ce qui est tout à fait naturel. Au niveau du CRI, par exemple, est-ce que ces
00:18:54conditions sont prises en considération quand un éventuel investisseur vient vous voir ? Et
00:18:59que lui dites-vous, voilà, au niveau peut-être quand il vous présente un dossier qui concerne
00:19:04un peu l'économie bleue ? Comme je l'ai précisé tout à l'heure, le CRI est là effectivement,
00:19:09notamment avec sa nouvelle version pour apporter le meilleur accompagnement à l'investisseur,
00:19:13mais aussi pour le conseiller. Donc nous, en tant que CRI, on accompagne les investisseurs
00:19:19en provenance de tout secteur d'activité, et en l'occurrence de l'économie bleue. D'ailleurs,
00:19:24pour partager avec vous quelques chiffres très rapidement, en 2024, la Commission
00:19:31régionale unifiée d'investissement a passé plus de 80 projets, donc en lien évidemment avec
00:19:37l'économie bleue, représentant plus de 2,5 milliards d'investissements. Ces projets vont
00:19:45permettre la création de 4.600 emplois, ce qui montre en fait la dynamique, encore une fois,
00:19:53de la région en termes d'économie bleue, et la présence notamment du CRI pour accompagner
00:20:01ses investisseurs tout au long de leur projet, en prenant en considération l'ensemble des critères,
00:20:09et puis des critères qui régissent, comme on l'a dit, tout l'aspect protection des ressources,
00:20:21etc. C'est vrai qu'on ne rentre pas forcément dans le détail, mais par exemple, on est très
00:20:26sensible à tout ce qui est consommation d'eau, par exemple. Est-ce que c'est un secteur qui continue
00:20:32encore à susciter un certain intérêt, par exemple ? Surtout dans une ville réputée pour être aussi
00:20:37agricole, voilà, avec son ADN agricole, et on l'a dit aussi ce matin, le tourisme. Quelle est un
00:20:45peu la part du secteur haliotique dans tout ça ? Alors, la part du secteur haliotique, donc je
00:20:50parle à un globalement, donc les chiffres que je viens de préciser, ils sont en lien avec le
00:20:54secteur haliotique, donc les 82 projets dont j'ai parlé. Ils sont répartis, on va dire, trois quarts
00:21:02des projets sont en lien avec l'industrie directe, un quart est en lien avec le tourisme, ce qui fait
00:21:09quand même qu'il y a une présence assez importante de l'aspect touristique en lien avec l'économie
00:21:16bleue, et également la partie touristique. Ce que je voulais aussi rappeler, c'est que la région
00:21:22s'inscrit dès le départ dans ce concept d'économie bleue, puisqu'elle est connue par des secteurs
00:21:28historiques, on n'a pas besoin de le rappeler, la pêche, le tourisme et évidemment l'agriculture,
00:21:34pêche-tourisme qui s'inscrivent de manière très directe dans l'économie bleue. Je n'ai pas besoin
00:21:38de rappeler que nous avons les meilleurs spots de surf, donc qui sont évidemment, qui s'inscrivent
00:21:44dans les secteurs stratégiques de l'économie bleue. Nous avons des zones touristiques qui ont
00:21:51été aménagées pour ça également, M. Azanfar a parlé tout à l'heure d'Encore Point, il y a le
00:21:57Spot Imsouen également, qui va bientôt voir le jour. Donc on a une diversité de projets qui
00:22:06nous permettent de s'inscrire de manière très directe dans cette volonté nationale, puisque
00:22:11d'ailleurs l'économie bleue a été identifiée comme pilier du nouveau modèle de développement économique.
00:22:17Sibahich, l'ANP, l'Agence Nationale des Ports, avec ses chiffres évidemment, une production de
00:22:2480.000 tonnes environ moyenne, au niveau de Souss-Massa, quelle est un peu la part
00:22:31effectivement de cette production, de cette activité particulière donc au niveau de cette
00:22:35région ? Qu'est-ce qui est pris là aussi en considération ? D'accord, donc ce qui est important,
00:22:41on a entendu Sibahich effectivement souligner l'indispensable faculté, responsabilité au
00:22:51niveau de la durabilité et au niveau de la pêche. Qu'est-ce qui est dit au niveau de l'ANP ?
00:22:58Tout d'abord, ce qui est intéressant, c'est que toutes ces activités qui tournent un petit peu
00:23:03autour de l'économie bleue ne peuvent se faire sans déport, d'accord, sans infrastructure portuaire
00:23:09performante. Et pour vous donner un petit peu quelques chiffres, donc aujourd'hui plus de 95% des
00:23:18échanges du Maroc avec l'extérieur se font par les ports, d'accord, donc le port d'Agadir aussi c'est
00:23:23un port très important au niveau national, c'est un port régional tout d'abord. Est-ce qu'il reste
00:23:28à la hauteur de ses ambitions ? Comment vous le voyez ce port ? Bien sûr, donc aujourd'hui le
00:23:33port d'Agadir est classé troisième au niveau national, d'accord, en termes de trafic portuaire.
00:23:37Ce qui est important, c'est un port qui dessert la région, il est au service de la région, d'accord,
00:23:42donc la région de Sous-Massach, c'est une région agricole, ça a été rappelé par M. Loualy ce matin,
00:23:48donc c'est la première région exportatrice et productrice des agri-primeurs. Une partie de
00:23:53ces agri-productions transitent par le port d'Agadir. Il y a aussi donc tout ce qui est
00:23:57importation, donc pour les besoins de la région, donc on importe des céréales, des produits
00:24:03énergétiques, d'accord, qui sont des produits de première nécessité pour donc la région de
00:24:07Sous-Massach. Il y a le trafic global au sein du port, donc il est à peu près de 6 700 000 tonnes.
00:24:12On exporte aussi donc tout ce qui est minerai, donc issu de la production de la région. Et en parlant
00:24:19de la pêche tout à l'heure, donc M. Mohamed a bien un petit peu rappelé l'importance
00:24:26donc du secteur agriotique dans un petit peu le paysage national. Et j'ajouterai qu'aujourd'hui,
00:24:31donc on a plus de 700 000, 130 000 marins, donc qui opèrent au niveau des bateaux,
00:24:39opération au niveau du baroque, avec plus de 600 000 emplois indirects créés. Aujourd'hui,
00:24:49au niveau du port, nous avons des infrastructures modernes qui ont été mises à niveau, donc
00:24:53voyons les investissements très importants qui ont été consentis par l'AMP, par les opérateurs
00:24:59portuaires, pour justement améliorer l'attractivité du port et la compétitivité du port, réduire tout
00:25:06ce qui est délai de transit, parce que c'est ça qui est un petit peu intéressant aux opérateurs
00:25:10économiques. Et là-dessus, nous avons bien sûr un partenariat donc avec l'ensemble des parties
00:25:17prenantes. Nous travaillons dessus pour justement améliorer ces indicateurs. Et rien que récemment,
00:25:24on a conclu un partenariat avec la région Sous-Smesa, le conseil régional qui nous
00:25:29accompagne pour le financement d'un certain nombre de projets très très importants.
00:25:34Vous avez précisé qu'en tout cas les infrastructures portuaires ont été remises au goût du jour,
00:25:40c'est une nécessité. Là, je vous repose encore la question, qu'est-ce qui a été pris en
00:25:46considération ? Est-ce qu'aujourd'hui les infrastructures portuaires de cette région
00:25:50sont à la hauteur en tout cas des ambitions exprès ? Parce que là aussi il va falloir
00:25:54regarder en direction du sud, d'Akhla et toute la façade du Sahara en direction des pays du
00:26:01Sahel premièrement. Ou bien, est-ce que ce port se trouve aujourd'hui peut-être dans la même
00:26:06situation que l'aéroport ? Tout simplement, ça a été souligné tout à l'heure, est-ce que là aussi
00:26:11une réflexion peut être engagée à ce niveau ? Bien sûr, je ne répondrai jamais en vous disant
00:26:17que les infrastructures sont suffisantes pour répondre à 100% aux besoins de l'écosystème. On a
00:26:21toujours l'ambition d'améliorer. Nous, ce programme de partenariat qu'on a un petit peu scellé avec
00:26:25la région, pour le renforcement justement des infrastructures du port, pour améliorer
00:26:30davantage l'attractivité et la connectivité surtout du port d'Agadir. Aujourd'hui, le port
00:26:35est connecté à plus de 20 pays, donc en moyennant cette ligne maritime. Et on a récemment commencé
00:26:44avec l'ensemble des parties prenantes au niveau de la région, la CGM, la Chambre du Commerce et bien
00:26:50sûr le Conseil Régional, sous l'égide de M. Loely, à développer une nouvelle ligne maritime avec
00:26:56nos provinces, avec l'Afrique. C'est une ligne maritime aujourd'hui ROPAX. M. Loely en a parlé.
00:27:02Et ensuite, j'ai ouvert tout ce qui... Vous avez parlé de durabilité. Donc la durabilité, elle est
00:27:07aujourd'hui au centre des préoccupations de l'agence, de l'AMP. Et on a un projet très
00:27:15révélateur sur lequel nous avons travaillé récemment, mais peut-être qu'on a mal communiqué
00:27:20là-dessus. Donc la région, on a deux cimeteries au niveau de la région, ce serait ça, d'accord. Donc
00:27:26ils exportent l'essentiel de leur production via le port d'Agadir. Mais il y a une grosse partie,
00:27:31voyons 400.000 tonnes, qui est exportée vers la région de Rayun, d'accord, par voie routière.
00:27:36Donc ce qu'on a fait, c'est que malheureusement, faute d'opérateurs de compagnies maritimes
00:27:42intéressées par le développement de cabotage. Donc on a, au niveau du port, avec notre partenaire
00:27:49Marsan Maroc, donc il a pris en charge l'affrêtement d'un navire spécial rien que pour cette opération.
00:27:55Donc on a fait une petite convention avec un opérateur cimentier de Laplace. Donc aujourd'hui,
00:28:01on a environ 200.000 tonnes qu'on a pu capter, d'accord, en favorisant ce monde innovant où un
00:28:09opérateur de manutention, qui n'est pas armateur, aujourd'hui, il affrête un navire, il prend en
00:28:14charge l'opération pour justement décongestionner les routes, réduire l'impact du transport routier.
00:28:23Donc ça a été converti en transport maritime.
00:28:26Syl Bouty, au niveau de la CGM, j'ai des chiffres de 2022 et j'imagine qu'il doit y avoir d'autres,
00:28:32de nouveaux chiffres en tout cas, qui sont beaucoup plus frais. Il y a le ministère de l'économie et
00:28:36des finances qui dit que l'économie bleue en 2022, c'était 3,8% du PIB, 4,6% des emplois. Et le
00:28:47tourisme, évidemment, et la pêche, on en a parlé il y a un instant, sont les deux grandes, les deux
00:28:52grands monopoles en tout cas d'activité au niveau de cette économie bleue. Où est-ce que nous en
00:28:56sommes aujourd'hui ? Est-ce qu'il y a évolution ? Est-ce qu'il y a stagnation ? Et qu'est-ce qu'il
00:29:00faudrait faire éventuellement pour eux ? Voilà. L'économie bleue, elle croise d'autres économies,
00:29:06l'économie verte, l'économie aussi solidaire, parce qu'il y a beaucoup d'associations, de coopératives,
00:29:14de pêcheurs et d'autres, même sur le littoral que nous avons, il y a beaucoup de coopératives,
00:29:23on va dire, d'argants et d'autres produits qui bénéficient d'eux. Et j'ai, comment parler,
00:29:30c'est Hassane, juste avant, de la logistique qui est très importante, parce que nous ne pouvons pas
00:29:39exporter sans la logistique. Et aujourd'hui, les lignes maritimes dont tu as parlé est une
00:29:45nécessité. Nous n'avons pas, on avait vraiment des années à comprendre que pour mieux exporter,
00:29:53et surtout en Afrique, il faut utiliser le camion. Donc, parce que le camion, ça peut vous faire
00:30:01arriver votre marchandise door to door, on peut, voilà. Et ça, c'est un moyen, puisque le
00:30:08conteneur ne marche pas. C'est-à-dire, ça prend tellement de temps. Vous savez qu'un conteneur
00:30:14qui part, par exemple, sur Dakar ou sur Abidjan, il doit aller jusqu'à Tangimède, Algeciras et puis
00:30:20revenir. C'est 45 à 65 jours. Donc, et comme vous savez que notre région n'exporte que du périssable,
00:30:27la plupart, c'est du périssable. Donc, on ne peut pas se permettre de mettre de la marchandise qui
00:30:31va arriver deux mois après. Donc, l'utilisation du camion était vraiment une idée. Aujourd'hui,
00:30:38le camion pose aussi quelques problèmes, puisque le camion, quand il arrive, il y a beaucoup de
00:30:43points frontières, que ce soit Algercira, que ce soit de l'autre côté qui est les Mauritaniens.
00:30:49On a du mal à faire parvenir cette marchandise en très, très bon état.
00:30:54C'est-à-dire quoi ? Il faut quoi, passer maintenant par les accords ? On parle beaucoup de ces accords au
00:31:00niveau de la Zelekaf, là aussi, par exemple. Je vais juste vous répondre qu'on a, à la limite,
00:31:05sans majesté que Dieu lui donne santé, assigné 680 conventions à travers l'Afrique. C'est à nous
00:31:14de les faire marcher. Donc, aujourd'hui, on n'a aucun problème à exporter nos produits de l'autre
00:31:21côté. Maintenant, l'idée sur laquelle nous travaillons avec le collectif depuis un moment,
00:31:26c'est la création d'une ligne maritime transportant des camions avec chauffeur, à partir d'Agadir sur
00:31:35Dakar, qui va commencer, j'espère, au début du mois de janvier, qui va faire Agadir-Dakar. Mais
00:31:43ces camions, ça va leur permettre d'aller dans tout le couloir du Sahel pour livrer le Burkina
00:31:48Faso, le Tchad, le Mali et la Mauritanie. Quel est le moyen de transport à partir d'ici à Dakar ?
00:31:54Un bateau. C'est par bateau qu'ils transportent des camions avec chauffeur. Donc, le camion,
00:32:00quand il arrive, et je peux vous dire même que la traversée, elle est en 52 heures,
00:32:05ça veut dire 48 heures et quelques heures, on est déjà à Dakar. Et je peux vous dire qu'aujourd'hui,
00:32:11nous avons le moyen le plus adéquat à nos marchandises d'arriver en très bonne
00:32:18condition. Et puis, bien sûr, nous espérons aussi, avec cette même société, c'est de faire le
00:32:24Agadir-Cadiz-Portmante, en Espagne. Donc, pourquoi le choix de Cadiz ? Parce que c'est un port où il n'y a
00:32:33pas beaucoup de trafic. Donc, il va nous permettre d'arriver très vite, d'arriver moins de 48 heures
00:32:37sur le sol européen et de repartir encore avec les camions pour faire livrer un peu partout,
00:32:43que ce soit en France, qu'elle soit en Italie, que ce soit en Espagne. Et puis, le même bateau va
00:32:48aller jusqu'à Portmante. Donc, là, quand on arrive à Portmante, nous aurons tous les pays
00:32:53scandinaves. Donc, on pourra livrer en Scandinavie, la Belgique, la Hollande, l'Allemagne et tout ça
00:33:00par cette partie-là. Donc, aujourd'hui, nous avons une vision claire de comment on peut transporter
00:33:05nos marchandises pour les faire arriver à bon point et surtout en bonne fraîcheur. Et vous
00:33:13savez aussi que la taxe carbone qui est déjà appliquée, qui a commencé à être appliquée
00:33:19par les Européens... — Ça vous facilite le travail, ça ? — Ah, bien sûr ! Parce que le camion qui devait
00:33:24faire 5-6 jours de transport de marchandises avec 2 jours d'arrêt au port de Tangermeyd
00:33:33et puis une journée ou deux à l'Algeciras. Donc, tout ça, c'est du carbone. Donc, maintenant,
00:33:38c'est 48 heures sur un bateau où il va transporter au départ 120 camions. Donc, vous divisez ça par
00:33:46120. Donc, aujourd'hui, on regarde le bout. Est-ce que ça suffit ? Moi, je dis que ce n'est pas
00:33:55encore suffisant. Donc, il faut penser aussi à du multimodal au niveau du transport. Quand je
00:34:00parle de multimodalité, c'est de faire aussi de l'aérien, du transport de marchandises par l'aérien,
00:34:08surtout les produits agricoles. Quand je vois qu'aujourd'hui, l'Egypte livre en avion cargo
00:34:14tous ses produits en Europe, en Russie et ailleurs, et la même chose pour le Kenya, alors que nous,
00:34:20on n'a pas encore utilisé ce moyen comme il se doit. Et bien sûr, on espère aussi voir le train
00:34:29arriver sur notre région parce qu'aussi, c'est un moyen qui est très important de faire. Moi,
00:34:35aujourd'hui, bien sûr, Agadir a été toujours une région enclavée. On a eu l'autoroute il y a
00:34:41quelques années. On a un aéroport dont les gens du tourisme en ont parlé, mais malheureusement,
00:34:48reste un aéroport juste de transport de passagers qui pourrait être aussi un aéroport de transport
00:34:54de marchandises vers le monde. Et vous savez bien que la région a tellement de choses à exporter
00:35:01que vraiment, aujourd'hui, pour vous donner quelques chiffres, M. Hammadi...
00:35:05Très rapidement.
00:35:05Très rapidement. Il y a 120 camions qui vont tous les jours vers l'Afrique. Tous les jours. Il y a
00:35:11135 camions qui traversent d'Agadir, qui partent vers Tangimètre, vers l'Europe. Donc ça nous fait
00:35:18quelque chose comme 50 et quelques mille, 56 mille sur l'Europe et à peu près 40 mille sur
00:35:25l'Afrique. Donc, bien sûr, avec toutes les difficultés que nous avons et tout ça. Donc
00:35:30maintenant, il faut repenser une nouvelle façon de voir ces exportations et comment les faire
00:35:36venir dans des bonnes conditions avec moins de carbone. Merci.
00:35:39C'est d'en repenser la façon de travailler. Là aussi, alors on a quelques exemples qui ont été
00:35:46cités il y a un instant. Au niveau de la Chambre de commerce, quelles sont en tout cas ces priorités
00:35:53dont certaines ont été mises en avant au cours de cet entretien ? Quelles sont les priorités qui
00:35:59sont prises en considération, en tout cas, pour ce qui est peut-être du transport, quand on vient
00:36:03vous voir au niveau de la Chambre de commerce, au niveau du transport et aussi du « désenclavement
00:36:08», entre guillemets, processus progressif de cette région ?
00:36:11Oui. Alors d'abord, je voudrais vous féliciter pour le choix pertinent de lier la logistique à
00:36:22l'économie bleue. Ah, j'y suis pour rien. Moi, je discute, c'est tout. Non, non, mais moi, je m'adresse
00:36:27à l'interlocuteur qui est en face de moi et qui est crédible. Allez-y. Donc, sincèrement, vous me posez une
00:36:35question très précise. Il y a deux semaines, on a été au Sénégal en mission économique avec un
00:36:44certain nombre d'hommes d'affaires. Et nous avons touché du doigt les difficultés que rencontrent
00:36:55les camionneurs qui font quotidiennement Inzgen, Etmelul, Mbakar et parfois au-delà. Donc, cette
00:37:06question de la logistique est très, très importante, très importante pour nos régions
00:37:14sous Smasa. Cydric a donné des chiffres. Effectivement, Tangemede, aujourd'hui, est un hub
00:37:26stratégique qui est en train, de toute façon, de dépasser tous les chiffres qui avaient été
00:37:36arrêtés au jour où ce complexe a été réalisé. Aujourd'hui, ils reçoivent 477.993. C'est un chiffre
00:37:49précis, j'espère, comme on m'a communiqué. On ne peut pas faire plus précis que ça. Et puis, compte tenu,
00:37:57donc, de la fréquence qui devient très difficile à gérer, il y a des extensions qui sont
00:38:06prévues, et si Hassan peut me confirmer, pour arriver à un million de camions.
00:38:19Alors, vous me posez la question, quelles sont les actions que nous prenons ? Évidemment,
00:38:26notre rôle, il est consultatif. Je le précise, selon les textes qui régissent les chambres de
00:38:33commerce, nous émettons des avis, et il n'y a pas longtemps, nous avons, avec nos amis du port d'Agadir,
00:38:42nous avons travaillé pendant une semaine, et avec la SGM également, nous avons travaillé sur des
00:38:49ateliers pour relever toutes les problématiques du complexe portuaire d'Agadir. Nous avons
00:38:55sorti un document qui a été remis aux autorités pour... et je voudrais témoigner d'une
00:39:03chose, c'est que depuis l'arrivée d'Hossie Hassan, il y a une amélioration, et c'est le témoignage des
00:39:08opérateurs qui sont sur place, et c'est Mohamed Etat. Donc, cette amélioration, nous la souhaitons.
00:39:18Évidemment, nos ambitions sont très grandes. Dakhla, incha'Allah, sera un autre complexe qui va faire
00:39:32honneur au Maroc, mais Sousse Massa a besoin d'un complexe portuaire moderne, vraiment pour faire
00:39:42face aux enjeux et aux défis qui nous attendent en termes de, disons, d'exportation.
00:39:51Hossie Hassan, vous avez vu, la balle vous a été lancée par Siddour. Pratiquement, là aussi, encore une fois,
00:39:58vous avez une certaine responsabilité. Il a parlé d'extension des infrastructures portuaires.
00:40:04Il vous a félicité également, en tout cas, par votre travail et votre implication dans le processus.
00:40:10Voilà, qu'est-ce qui a été quantifié ? Qu'est-ce qui reste à faire ?
00:40:14OK, je remercie Cédric et Céanine pour ce petit clin d'œil. Donc, on travaille sur deux niveaux.
00:40:21Le premier, il est stratégique, d'accord ? Donc, nous avons aujourd'hui une stratégie portuaire à l'horizon 2030.
00:40:29Cette stratégie a été déclinée pour le port de Gadière. Elle a été mise au goût du jour, en 2019, en concertation avec l'ensemble des parties prenantes.
00:40:39Donc, on a un petit peu identifié quels sont les besoins de la région pour accompagner le développement,
00:40:44notamment dans l'ensemble des zones logistiques qui sont aujourd'hui en cours de développement au niveau de la région,
00:40:51accompagner leurs besoins. Donc, on a une feuille de route claire là-dessus.
00:40:55Aujourd'hui, nous sommes en train d'implémenter cette feuille de route, Chouyab Chouyab, en fonction des besoins.
00:41:01Nous avons un nouveau terminal polyvalent aujourd'hui qui a été construit, inchaAllah.
00:41:06Donc, on espère que d'ici un an, il sera mis en service et qui offre un tirant d'eau important, plus de 15 mètres.
00:41:13Donc, quand on parle d'un terminal à 15 mètres, c'est des économies d'ichèvres.
00:41:17Donc, les opérateurs pourront éventuellement affréter de grands navires ou mutualiser leurs importations.
00:41:24Ce qui constitue bien sûr aussi un avantage concurrentiel important pour les opérateurs économiques de la région.
00:41:30Nous travaillons également sur un nouveau terminal polyvalent qui est maintenant de la région, du conseil régional aussi.
00:41:36Donc, nous sommes en train aujourd'hui de peaufiner tous les documents nécessaires pour le lancement,
00:41:40pour trouver un opérateur dans le cadre d'une opération PPP.
00:41:46Ça, c'est le premier niveau stratégique.
00:41:48Le deuxième niveau, c'est la feuille de route dont a parlé M. le Président.
00:41:52Il y avait des consultations qui ont été faites sous la direction de la Chambre,
00:42:00où on a un petit peu identifié tous les goûts d'étranglement au niveau du complexe pourtour et d'agadir.
00:42:04Je parle de la partie commerce, d'accord ?
00:42:06Donc, c'est cette feuille de route d'aujourd'hui qui guide notre action.
00:42:10Donc, nous travaillons dessus problème par problème avec les concernés.
00:42:14Et notre levier là-dessus, c'est la digitalisation.
00:42:17Donc, on a, depuis lors, digitalisé un certain nombre de process qui ont un petit peu amélioré le transit au niveau du port.
00:42:28Rien que récemment, donc, c'est un scope que je vous annonce, c'est à la hausse.
00:42:33Donc, on se considère à la fameuse séquence.
00:42:35Donc, on l'a digitalisé, d'accord ?
00:42:37La séquence conteneur.
00:42:38Donc, on l'a digitalisé aujourd'hui et on a commencé une phase de test avec les compagnies maritimes,
00:42:43avec l'ensemble des opérateurs.
00:42:44Et ça va permettre vraiment de permettre une fluidification du transit, surtout du conteneur et surtout des primeurs.
00:42:52Parce que notre ambition aujourd'hui, c'est de pouvoir capter justement ces primeurs.
00:42:56Une grosse partie, malheureusement, pour le port d'Agadir, mais heureusement pour Tanger.
00:43:01Donc, ça transite par Tanger, mais notre ambition aujourd'hui, c'est de pouvoir capter une partie de ces primeurs.
00:43:08Donc, il y a Monsieur le Président de la Chambre agricole qui est avec nous.
00:43:11Donc, on travaille dessus justement.
00:43:13Et notre levier que nous avons actionné, c'est la digitalisation, c'est la concertation,
00:43:18c'est cette intelligence collective dont a parlé Monsieur le Président de la région ce matin.
00:43:23Et voilà.
00:43:25Donc, on espère qu'on va réussir à se changer avec le concours de tout le monde.
00:43:28Siboyet, voilà, digitalisation, c'est le maître mot.
00:43:32On l'a entendu.
00:43:33Ça va changer quoi ?
00:43:34Ça va faciliter quoi au niveau des activités, en tout cas des produits de la mer ?
00:43:40Si vous permettez, avant de traiter ce problème qui était réel, et je suis heureux d'entendre ce qui va se faire,
00:43:47je reviendrai sur la pêche et la place d'Agadir, de la région d'Agadir dans le secteur de la pêche.
00:43:53Ça, c'est un point très important puisqu'il s'agit de l'impact des infrastructures logistiques sur le développement régional.
00:44:02Le port d'Agadir, on connaît le débarquement, c'est à peu près, vous l'avez dit, 80 000 tonnes
00:44:10dont la moitié, c'est la pêche côtière, la moitié, c'est la pêche hauteurière.
00:44:15Alors, de ce fait, le port d'Agadir occupe la première place en valeur et la cinquième ou la sixième place en volume.
00:44:24Et c'est une tendance qui est baissière, c'est-à-dire ce positionnement d'Agadir ne va pas s'améliorer si on continue comme on continue maintenant.
00:44:34Rien à voir avec ce qui a été dit sur la digitalisation, l'organisation, le fonctionnement.
00:44:38Ça, c'est merveilleux, c'est très bien.
00:44:40Et c'est quoi ? Quelle est la raison justement de cette tendance baissière ?
00:44:42La raison, c'est qu'il y a eu sur-exploitation des ressources.
00:44:45Il n'y a pas longtemps, Safi était la capitale mondiale de la sardine.
00:44:49Ensuite, c'était Agadir. Ensuite, c'était l'Ayoul.
00:44:51Ensuite, maintenant, c'est Dakhla. Et à Dakhla, maintenant, il n'y a pas tellement de sardines.
00:44:56Agadir était le premier port du Maroc en volume.
00:44:58Il ne l'est plus. Il est cinquième ou sixième.
00:45:00Il y a eu sur-exploitation des ressources.
00:45:02Ça veut dire qu'il y a d'abord l'effort de pêche qui est plus important que la ressource.
00:45:08Et deuxièmement, il y a le problème de la pollution qui joue un rôle très important.
00:45:14Donc, Agadir doit se réveiller, doit réinventer son secteur de la pêche actuellement
00:45:19en refondant ses outils d'extraction de la ressource au niveau de la pêche côtière et artisanale.
00:45:29Et il doit revoir un peu le niveau de la valorisation des produits.
00:45:36Et c'est surtout là où Agadir peut gagner.
00:45:40Où c'est qu'il peut gagner ?
00:45:41Il peut gagner dans la valorisation.
00:45:43Dans la valorisation et on peut le faire, Agadir, des produits de la mer.
00:45:48Je parle toujours des produits de la mer.
00:45:49Je ne vais pas parler des cacahuètes ni rien du tout.
00:45:51C'est que des produits de la mer.
00:45:53Alors, on est des champions.
00:45:55Agadir est champion dans ce domaine-là.
00:45:57On a des compétences, on a du métier, on a de l'ancienneté, on a de l'expérience
00:46:03dans le domaine de la transformation, on a l'outil de transformation des produits de la mer.
00:46:06Alliotpolis n'a pas été créé pour rien.
00:46:09Ça a été créé, c'est parti de la chambre de commerce à l'époque.
00:46:13C'est tout un collectif qui avait, et la CGM, qui avait à la création de ce quartier industriel.
00:46:22C'est pour valoriser les produits de la mer.
00:46:24Nous pouvons être les champions africains de la valorisation des produits de la mer.
00:46:28Je m'explique.
00:46:29C'est-à-dire, on peut transformer nos propres produits du Maroc
00:46:33et on peut transformer des produits importés à titre temporaire.
00:46:37Actuellement, il y a 3 millions de tonnes qui nous passent sous le nez tous les ans
00:46:42au niveau de l'Atlantique marocain et on ne voit rien.
00:46:46Et si on peut capter en étant compétitif, en étant attractif, etc.
00:46:54Comment ? Par les compétences, par la communication, etc.
00:46:57Et là, ça va donner de l'emploi, ça va donner de la croissance.
00:47:01Et d'un autre côté, il faudrait qu'il y ait une deuxième stratégie Alliotis.
00:47:06Il y a eu la stratégie Alliotis 2009-2019 qui a donné ce qu'elle a donné.
00:47:11Qu'est-ce qu'elle a donné ? Elle a donné des résultats très positifs,
00:47:14apparemment très positifs.
00:47:16Augmentation des captures, oui.
00:47:19Augmentation des exportations, oui.
00:47:21Mais d'autre côté, sur le plan qualitatif, il y a la surexploitation des ressources.
00:47:25Donc là, on va vers le bas de plus en plus.
00:47:27Il y a une tendance.
00:47:28Évidemment, il y a les changements climatiques qui jouent un rôle important dans cette tendance-là.
00:47:32Les eaux qui deviennent plus froides de plus en plus.
00:47:34Il faut trouver l'équilibre dans tout ça.
00:47:36Il faudrait que le Maroc rentre dans la résilience,
00:47:39dans la résilience aux changements climatiques
00:47:41pour d'abord préserver les ressources,
00:47:45pour valoriser ces ressources.
00:47:47Nous attendons une deuxième stratégie Alliotis.
00:47:51Et le ministère de la Pêche a été interrogé là-dessus.
00:47:54Je pense qu'ils ont déjà travaillé et ils vont bientôt faire ressortir les choses.
00:47:59Maintenant, en ce qui concerne le titre, vous le voyez.
00:48:04Vous voyez quel est l'impact des infrastructures logistiques sur l'économie régionale.
00:48:10Nous avons des infrastructures extraordinaires, formidables.
00:48:15Mais est-ce qu'elles sont en adéquation avec l'aspiration de la région ?
00:48:21Quelques chiffres.
00:48:22Bon, la région voudrait qu'on puisse exporter à partir d'Agadir,
00:48:29combien, 30 millions de tonnes par an ?
00:48:33La capacité d'Agadir,
00:48:36la capacité, non mais il y a des gens qui rêvent.
00:48:38La capacité d'Agadir, il y a des gens qui rêvent.
00:48:40Qui rêvent avec les yeux ouverts.
00:48:43Et la capacité, et je parle sous le contrôle Céassin, c'est 11 millions de tonnes.
00:48:50Actuellement, en charge, 6,7 millions de tonnes à peu près, si mes chiffres sont exacts.
00:48:56Donc il n'y a pas l'adéquation.
00:48:57Deuxièmement, au niveau du port de commerce.
00:49:00Au niveau du port de commerce, on voudrait développer le PAI.
00:49:07Le ?
00:49:07Le PAI, c'est le programme d'industrialisation.
00:49:13Accélération industrielle.
00:49:14Accélération industrielle.
00:49:16Bon, moi je dis, il faut accélérer dans tous les domaines, pas seulement industriel.
00:49:19Parce qu'on a un problème de vitesse.
00:49:21C'est pour cela qu'on reste en développement.
00:49:23On n'est pas développé, on est en développement.
00:49:25On est sur la bonne voie, mais on ne va pas assez vite dans le développement.
00:49:29Le PAI, le PAI voudrait que,
00:49:31qu'on abrite les plus grandes industries possibles,
00:49:33notamment l'industrie hôtelière, automobile, aéronautique, etc.
00:49:39Mais pour cela, il faut un grand port de commerce.
00:49:41Nous n'avons pas ce port de commerce.
00:49:42Où c'est qu'on va inventer ce port de commerce ?
00:49:44Il est limité, il est limité par le programme urbanistique de la région,
00:49:49parce qu'elle voudrait que l'extension du port d'Agadir soit touristique, n'est-ce pas ?
00:49:54Et le port sec, lui, va jouer un grand rôle, mais pas suffisamment.
00:49:59Et lui-même, il est bloqué, parce qu'il est bloqué,
00:50:01il est lié à la création de la zone de France, etc.
00:50:04Alors, que faire ? On est coincé.
00:50:07Et là, je lance une idée qui a été déjà exprimée,
00:50:12c'est la création d'un port de commerce en eau profonde,
00:50:18indépendant du port d'Agadir.
00:50:21C'est la troisième voie, la troisième solution possible.
00:50:24Et là, on peut sauvegarder le tourisme, on peut sauvegarder la pêche.
00:50:28Donc, il y a beaucoup de choses à revoir
00:50:30et il faut s'inscrire dans la création d'une nouvelle façon de travailler au niveau de la pêche,
00:50:37surtout, je parle surtout au niveau de la pêche.
00:50:39Au niveau de la pêche, nous avons un problème de préservation de la ressource.
00:50:43Voilà, merci.
00:50:44Madame Gassi veut revoir une nouvelle façon de travailler,
00:50:49dans certains domaines en tout cas.
00:50:52Quelles sont éventuellement, peut-être on va ici faire un peu du prévisionnel,
00:50:57quelles sont en tout cas les opportunités qui pourraient s'offrir
00:51:01et qui viendraient en tout cas à travers l'intervention des investisseurs au point de l'ancienne qui viendraient vous voir.
00:51:07Comment voyez-vous le secteur, d'une manière générale, l'économie bleue intéressant, cette région particulièrement ?
00:51:17Merci beaucoup pour la question et avant, si c'est possible,
00:51:19je voudrais juste apporter un complément à ce qui a été dit,
00:51:23notamment en termes d'infrastructures, parce qu'on a effectivement beaucoup parlé d'infrastructures,
00:51:27notamment logistique, que ce soit le port existant évidemment.
00:51:31Nous avons un port sec qui a été cité ce matin, donc il va bientôt voir le jour.
00:51:35Nous avons une zone logistique d'Eau Claire qui va également voir le jour
00:51:39et qui va apporter un support à toute l'infrastructure logistique.
00:51:42Il y a aussi l'aquapole de Tigert aussi.
00:51:44J'allais y venir évidemment.
00:51:46Nous avons effectivement l'aquacole de Tigert qui va également voir le jour, qui s'étale sur 6 hectares.
00:51:54Alors Tigert, c'est dans...
00:51:55Au niveau de Thiamry, au nord d'Agadir, tout à fait.
00:51:59L'aquacole de Tigert fait partie de ce qu'on appelle le plan aquacole régional
00:52:05qui va bénéficier d'un investissement de 480 millions de dirhams
00:52:10et qui va permettre la création de 4 zones aquacoles dans celles dont on vient de parler, donc de Tigert.
00:52:16Nous avons également le parc Alupolis qui s'étale sur une superficie de 150 hectares,
00:52:22qui est l'un des premiers au niveau marocain et qui a une vocation agro-industrielle,
00:52:29mais qui abrite plus de 30% de projets liés à tout ce qui est économie bleue
00:52:35et notamment la transformation et la valorisation des produits de la mer.
00:52:38Donc ça, c'était en termes d'infrastructure.
00:52:41La région, en termes d'opportunités, tout ce qui a été dit, le potentiel dont elle dispose,
00:52:48nous, en tout cas, en tant que CRI et de par notre mission, comme je disais tout à l'heure,
00:52:52de promotion et d'identification des différentes opportunités d'investissement
00:52:57qui peuvent s'offrir aux investisseurs potentiels.
00:53:01On fait évidemment un travail d'analyse, de recherche.
00:53:05Nous avons lancé une banque de projets qui permet de donner en fait des idées d'investissement
00:53:13en lien avec tout ce qu'on a dit, industrie de transformation des produits de la mer
00:53:18et tout ce qui va avec, une nouvelle version verra le jour qui sera encore plus élargie.
00:53:23C'est une réelle opportunité pour ces différents investisseurs qui, parfois, en fait,
00:53:27sont à la recherche de nouvelles idées, notamment innovantes, pour pouvoir s'installer au niveau de la région.
00:53:33Nous travaillons également sur des niches spécifiques par province
00:53:36parce qu'effectivement, on parle beaucoup d'Agadir, mais la province est large.
00:53:40Enfin, la région est plutôt large avec l'ensemble de ses préfectures et de ses provinces.
00:53:46Donc, l'objectif, c'est d'analyser chaque préfecture, chaque province et d'identifier des activités niches
00:53:55en lien, encore une fois, avec l'économie bleue et qui pourraient représenter de réelles opportunités d'investissement.
00:54:02Ce que je voudrais, juste pour finir, pour compléter la région et offrir, encore une fois, un panel d'opportunités,
00:54:10nous avons un climat d'affaires très favorable, notamment grâce aux différents incentifs que nous pouvons offrir,
00:54:20qu'elles soient régionales, avec le programme régional d'investissement qui peut, effectivement,
00:54:27subventionner des projets d'investissement, encore une fois, avec l'économie bleue.
00:54:33Nous avons la charte nationale qui a vu le jour récemment et qui, parmi ses primes sectorielles,
00:54:38on retrouve l'industrie qui peut, évidemment, couvrir le secteur de l'économie bleue, l'aquaculture également.
00:54:46Et puis, nous avons la convention qui a été signée entre la région et l'Onda pour subventionner les projets aquacol également.
00:54:55Et je m'arrête là.
00:54:57Voilà, il nous reste 5 minutes. On me fait des signes depuis tout à l'heure. 5 minutes, le temps, c'est de l'argent.
00:55:02On commence par vous, Sylvester. Il y a 5 minutes. Donc, ça tombe bien, vous êtes 5 intervenants.
00:55:08Je vous demanderai juste une minute pour clôturer. Comment voyez-vous peut-être la région, les activités dont on a parlé depuis tout à l'heure,
00:55:17l'économie bleue d'ici 2030 ? Et vous savez pourquoi ? Voilà, je souligne volontairement cette année 2030,
00:55:24qui est un rendez-vous inéluctable pour beaucoup de professionnels d'ici au Maroc.
00:55:29La région décèle beaucoup de ressources, beaucoup de potentialités et beaucoup de compétences,
00:55:35et beaucoup d'opportunités pour investir et pour développer ce qui se développe, évidemment.
00:55:43Et nous avons la chance d'avoir des personnes qui sont à l'écoute, qui agissent assez rapidement et qui permettent la réalisation des choses.
00:55:54Nous avons les 3A. Il y a des pays qui sont classés 1A, 2A, 3A. Nous avons 3A. Nous avons Akhanouch, nous avons Achengli et nous avons Amzazi.
00:56:04C'est des hommes extraordinaires. Ce sont des hommes extraordinaires. 3A, 3A. C'est le score le plus important.
00:56:14Donc, c'est une chance. C'est une chance extraordinaire. Et il ne faut pas hésiter à les solliciter. Ils sont demandeurs et ils vont faire les choses.
00:56:21Alors, au niveau, moi, ce que je voudrais, c'est qu'on arrête de rêver et qu'on mette les choses, les chiffres sur ce.
00:56:29Si on veut 10 millions de touristes, il faut leur préparer les infrastructures nécessaires, c'est-à-dire avec l'eau.
00:56:35On a parlé des salements d'eau de mer, etc. Ça fait plaisir. Il y a des perspectives. Il y a aussi les lits qu'il faut préparer.
00:56:43Il y a beaucoup de choses, l'accueil et tout le reste. Il y a des infrastructures routières qui ont été faites et sont merveilleuses.
00:56:49Ils sont très bien. On est bien, on roule bien à l'intérieur de la Gadière. Et il faudrait aussi revoir tout ce qui est protection de la nature,
00:56:58de l'environnement. Il faut pouvoir aller dans la durabilité parce que sans durabilité, on va s'arrêter très vite. C'est le contraire de durer.
00:57:05On va s'arrêter très vite et il faudrait réinventer l'industrie de transformation des produits de la mer, réinventer la pêche.
00:57:14Vous avez parlé de l'aquaculture. Actuellement, il y a 34 projets qui ont été labellisés, qui ont été acceptés.
00:57:2215 ont été réalisés, dont 14 dans l'amitié des cultures, les moules, et un pour la lago-culture, c'est-à-dire les algues.
00:57:30Et ils projettent de produire, juste un chiffre, 32 000 tonnes par an. C'est merveilleux. C'est presque l'équivalent du débarquement de la pêche côtière.
00:57:42Merci. Vous avez cité trois A. Moi, je cite trois B. Bouaïed, Baïch, Bouty. Vous voyez comme quoi le hasard fait bien les choses.
00:57:49C'est à vous. Une minute, s'il vous plaît.
00:57:55Je pense que c'est Bouaïed qui a un petit peu résumé la chose avec ses trois A. Donc, je n'ai rien à ajouter par rapport à ça.
00:58:02Sauf qu'il y a la région de Susmessa. Donc, on a aujourd'hui un dynamisme au niveau du développement, disons, industriel, poursait, clopeau, etc.
00:58:11On espère d'ici 2030 qu'on soit au rendez-vous, incha'Allah, pour être à l'auteur des attentes dans l'ensemble de la population de la région, incha'Allah.
00:58:18Incha'Allah. Merci beaucoup. C'est Dors. C'est à vous, président de la Chambre de commerce et d'industrie, au niveau de la zone, d'aller dire.
00:58:23Oui. Moi, je pense qu'il y a un mot qui revient et qui est revenu dans ce panel sympathique. C'est la durabilité.
00:58:31Je crois que c'est un mot-clé sur lequel on doit travailler parce que quand on parle d'économie bleue, évidemment, on pense à tout ce qui est propre.
00:58:42Donc, il va falloir innover, prendre des initiatives pour encourager tous ceux, tous les acteurs qui sont dans le domaine à aller dans le sens d'assurer cette durabilité
00:59:00qui est absolument nécessaire pour nous et pour nos enfants et nos petits-enfants. Voilà.
00:59:06Merci beaucoup. C'est Dresselbauti.
00:59:08Moi, je vais dire que notre région a été tournée depuis des décennies vers l'Europe.
00:59:14Aujourd'hui, elle se tourne pour aller vers l'Afrique, sans oublier que nous avons une partie de l'Europe qui est à une heure de chez nous,
00:59:23qui est les îles Canaries, dont on n'en profite pas du tout. Donc, c'est pour ça que j'appelle tous les gens, tous les forces vives de cette région
00:59:32de se tourner aussi parce qu'il y a beaucoup de choses à faire avec les voisins d'en face et surtout qu'ils ne sont pas leur...
00:59:40Non, on va dire que ce n'est pas extensible. Donc, ils ont besoin de beaucoup de choses. Ils le font venir d'Europe alors qu'on est à une heure de chez eux.
00:59:48Moi, je veux dire aussi que notre région, c'est des très bons chiffres, mais avec des mauvais indicateurs. Merci.
00:59:55Merci beaucoup. C'est à vous, Mme Kassid. Et ça tombe toujours sur vous. C'est incroyable, ce micro. Allez.
01:00:05Cédric m'a donné l'occasion de faire une très bonne transition. En fait, ce que je voulais dire, et ça, on ne le dira jamais assez,
01:00:15c'est qu'en tant que région, on a la chance d'avoir un collectif qui est soudé et qui va dans la même direction.
01:00:21Et tout le monde est conscient, en fait, du potentiel de la région, mais on connaît aussi nos forces, mais on connaît aussi nos faiblesses.
01:00:28Et tout le monde y met de sa bonne volonté et tous les efforts qu'il faut pour qu'on puisse vraiment atteindre les objectifs
01:00:35qui ont été fixés par Sidna El Aynsourou quand il a repositionné la région au centre du Maroc et où il souhaite en faire un pôle économique
01:00:46de référence au niveau national et au niveau international. Et nous, évidemment, en tant que CRI faisant partie de ce collectif,
01:00:52on ne va jamais baisser les bras pour pouvoir atteindre ces objectifs. Merci beaucoup.
01:00:57Merci beaucoup, Mme Kenza Kassid, directrice générale du CRI au niveau de la région de Souss-Massa.
01:01:03Je remercie également Cyl Bouty, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc.
01:01:09C'est Saïd Daud, président de la Chambre de commerce et d'industrie au niveau toujours de cette zone.
01:01:14Hassan Baïch, directeur régional de l'Agence nationale des ports. Pas de pêche. Merci.
01:01:21Et enfin, c'est Mohamed Bouaïat. Merci beaucoup encore une fois, conseiller.
01:01:25Alors, je le maintiens auprès de la Fédération nationale des industries du poisson.
01:01:30Merci beaucoup et merci à vous de nous avoir suivis. Merci de nous avoir accompagnés en tout cas
01:01:37durant notre escale au niveau du Forum économique régional dans cette belle région d'Agadir, dans cette belle région de Souss-Massa.
01:01:45Et à très bientôt, incha'Allah.

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