Découvrez le deuxième panel du Forum Régional organisé par L’Économiste, consacré au rôle stratégique de Rabat-Salé-Kénitra en tant que pôle d’éducation, d’industrie et d’innovation.
Animé par Ghizlane Ramzi, experte en communication, ce panel réunit :
🔷 Abdelhafid Debbarh | Conseiller du Président, Université Internationale de Rabat
🔷 Chakir BOUATIA | Directeur Pôle Développement et Partenariat, MEDZ Morocco - Groupe CDG
🔷 Abdallah BEN THABET | Country Project Manager, COFICAB Morocco
Thèmes abordés : les défis et opportunités de la région, son impact sur l’économie nationale, et les synergies entre éducation, industrie et innovation.
🎥 Regardez l'intégralité des échanges dans cette vidéo 👉 https://bit.ly/4939AKz Partenaires :
Centre Régional d'Investissement de Rabat Salé Kénitra, TAMWILCOM, CIH BANK, UIR Rabat Business School , COFICAB Kenitra, LabelVie, Poste Maroc (Barid Al-Maghrib), ANAPEC
#Rabat2030 #DéveloppementDurable #LÉconomisteMeetings #ForumEconomiqueRegional #FER #RSK
Animé par Ghizlane Ramzi, experte en communication, ce panel réunit :
🔷 Abdelhafid Debbarh | Conseiller du Président, Université Internationale de Rabat
🔷 Chakir BOUATIA | Directeur Pôle Développement et Partenariat, MEDZ Morocco - Groupe CDG
🔷 Abdallah BEN THABET | Country Project Manager, COFICAB Morocco
Thèmes abordés : les défis et opportunités de la région, son impact sur l’économie nationale, et les synergies entre éducation, industrie et innovation.
🎥 Regardez l'intégralité des échanges dans cette vidéo 👉 https://bit.ly/4939AKz Partenaires :
Centre Régional d'Investissement de Rabat Salé Kénitra, TAMWILCOM, CIH BANK, UIR Rabat Business School , COFICAB Kenitra, LabelVie, Poste Maroc (Barid Al-Maghrib), ANAPEC
#Rabat2030 #DéveloppementDurable #LÉconomisteMeetings #ForumEconomiqueRegional #FER #RSK
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TVTranscription
00:00:00...
00:00:03Le Forum économique régional de Rabat et ses partenaires.
00:00:07...
00:00:13Mesdames et messieurs, chers invités,
00:00:15honorables assistants,
00:00:17les personnes qui viennent de nous rejoindre
00:00:19dans ce 2e tour et ce 2e panel,
00:00:23bienvenue encore une fois
00:00:25et bienvenue à ceux qui viennent d'arriver aussi
00:00:29au Forum économique régional de l'Economiste
00:00:33ou bien du groupe Ecomédia aussi,
00:00:36qui a choisi pour cette nouvelle étape
00:00:38la région de Rabat-Salé-Quénitra.
00:00:41Et bienvenue aussi à ce 2e panel
00:00:44dédié à la région Rabat-Salé-Quénitra,
00:00:46un véritable pôle d'éducation, d'industrie et d'innovation.
00:00:51Cette région stratégique se distingue
00:00:53par son dynamisme économique
00:00:55et son engagement vers la formation des talents
00:00:57et le développement industriel.
00:00:59Et examinons ensemble les atouts et les perspectives
00:01:03qui en font un moteur de croissance et d'innovation au Maroc.
00:01:08Et j'appelle pour ce 2e panel, mesdames et messieurs,
00:01:11M. Abdelhafid Debber,
00:01:13conseiller du président de l'Université internationale de Rabat.
00:01:19M. Chakir Bouatia, directeur du pôle développement
00:01:22et partenariat Omed Zed, groupe CDG.
00:01:25Et M. Abdelhafid Ben Tebbet,
00:01:28project manager Coffee Cab,
00:01:30leader sur le marché des fils,
00:01:32câbles électriques destinés à l'industrie automobile.
00:01:35Bienvenue, messieurs.
00:01:41Et bien évidemment, je tiens à vous souligner
00:01:43que pour ce 2e panel, nous allons ouvrir le débat à la salle
00:01:48juste après la discussion avec les invités et les panélistes.
00:01:52Et 1re question à vous, bien évidemment,
00:01:55M. Debber, conseiller du président
00:01:57de l'Université internationale de Rabat.
00:01:59Bien sûr, on a parlé lors du 1er panel
00:02:02du développement durable, touristique.
00:02:05Et là, on va parler industrie.
00:02:07Et bien sûr, c'est tout le développement de la région.
00:02:10On va parler également compétences,
00:02:12vu que le pôle éducation est avec nous.
00:02:15Et 1re question, c'est, Debber, comment l'UIR travaille
00:02:19pour adopter ses programmes aux besoins changeants
00:02:22des industries locales,
00:02:23en particulier dans les secteurs de pointe de Rabat,
00:02:26Salé, Kenitra ?
00:02:30Merci beaucoup.
00:02:32D'abord, merci pour cette invitation
00:02:36qui m'honore et qui honore
00:02:39l'Université internationale de Rabat
00:02:41par le groupe de l'Economiste.
00:02:47Permettez-moi d'abord, avant de répondre directement
00:02:51à la question, de vous donner quelques chiffres
00:02:56indicateurs de la place de la région
00:03:00dans l'échiquier de l'enseignement supérieur
00:03:06au niveau national.
00:03:07Alors, globalement, nous sommes actuellement
00:03:10à plus de 1,2 million d'étudiants.
00:03:13Ce sont les statistiques officielles
00:03:16de l'année 2023-2024,
00:03:19dont 89% sont dans l'enseignement supérieur universitaire.
00:03:26C'est-à-dire qu'il est géré par 12 universités
00:03:29au niveau national.
00:03:30Presque 4,5% sont issus des établissements
00:03:36qu'on appelait des établissements de formation des cadres
00:03:39ou établissements ne relevant pas d'université.
00:03:41Et 6% sont dans l'enseignement supérieur privé.
00:03:46Alors, comment se place la région ?
00:03:50La région, elle est à peu près...
00:03:54Elle regroupe 211.120 étudiants,
00:03:59ce qui représente 17%
00:04:02de l'effectif qui en fait
00:04:06la 1re région au Maroc
00:04:09en termes de potentiel de formation
00:04:12dans l'enseignement supérieur.
00:04:14L'enseignement universitaire
00:04:18est représenté par 2 universités importantes,
00:04:21qui sont l'université Mohamed V
00:04:23et l'université Ibn Taufayl de Kinitra.
00:04:26Et à toutes les deux,
00:04:29elles accueillent près de 186.700 étudiants,
00:04:34à peu près 88,3%.
00:04:37Donc, on se retrouve dans les mêmes normes
00:04:40au niveau national.
00:04:41L'enseignement de formation des cadres,
00:04:44il représente 3,5%,
00:04:47par rapport à 4,5% au niveau national.
00:04:50Et l'enseignement privé se développe de façon très active
00:04:54pour atteindre 8%,
00:04:56alors qu'au niveau national, on était à 6%.
00:05:00Donc, ça, c'est les 1res caractéristiques de la région.
00:05:06Alors, l'université internationale de Rabat
00:05:07se trouve dans cette région-là.
00:05:10Il a été créé depuis 2010
00:05:12par la pose de sa 1re pierre
00:05:16par sa majesté le roi Mohammed VI, que Dieu l'assiste,
00:05:19le 14 septembre 2010.
00:05:21Elle a ouvert ses portes avec 3 établissements.
00:05:25Et avec anticipation de son président,
00:05:30il avait déjà pensé à la filière aérospatiale
00:05:35et à la filière énergie renouvelable.
00:05:38Donc, la 1re des choses à laquelle il faut en réfléchir,
00:05:43donc, il faut qu'on soit proactifs
00:05:47en tant qu'université
00:05:50ou établissement d'enseignement supérieur
00:05:52pour essayer de prévenir le futur
00:05:57et d'anticiper les compétences.
00:06:01Et l'université a commencé avec moins de 200 étudiants
00:06:04pour atteindre actuellement 8 300 étudiants
00:06:08qui sont inscrits avec, je dirais,
00:06:13un potentiel de lauréat qui dépasse les 7 000 lauréats
00:06:17depuis son ouverture.
00:06:20Donc là, c'est l'anticipation,
00:06:23mais aussi, il faut qu'il y ait l'écoute des secteurs,
00:06:28l'ouverture sur les secteurs professionnels.
00:06:31Et cette écoute se fait de plusieurs manières
00:06:35à travers l'organisation de forums,
00:06:37forums avec les entreprises, forums thématiques,
00:06:40à travers l'organisation de job fairs qui sont ouverts
00:06:44et dans lesquels il y a une rencontre étudiant
00:06:48avec les professionnels.
00:06:51Nous avons un exemple concret ici.
00:06:54Mlle Esmina qui va donner un témoignage tout à l'heure
00:07:00parce qu'elle a non seulement participé à...
00:07:03Et elle a accompli et complété sa formation
00:07:09fondamentale de l'université
00:07:11par une formation pratique au niveau de l'entreprise
00:07:14et elle a été intégrée dans cette entreprise.
00:07:18Et l'importance de parfaire la formation pratique
00:07:24au niveau de l'entreprise par des stages.
00:07:26Et je pense que les entreprises
00:07:28doivent aussi faire un effort en matière d'accueil
00:07:33des étudiants pour les encadrer sur les aspects opérationnels
00:07:38sur le terrain au sein de l'entreprise
00:07:40pour apprendre d'abord à connaître ce qu'est une entreprise,
00:07:44comment cette entreprise est organisée
00:07:46et pour mettre la main à la patte
00:07:49pour agir au sein de l'entreprise.
00:07:52Et un autre élément essentiel, c'est le développement de partenariats.
00:07:57Partenariats, universités ou établissements d'enseignement supérieur
00:08:01avec l'entreprise, dont deux objectifs essentiels.
00:08:05Premier objectif, c'est partenariat
00:08:08dans le sens de, je dirais,
00:08:10l'écoute des besoins de cette entreprise
00:08:13en matière de formation,
00:08:15même pour orienter les programmes de formation existants
00:08:19afin de répondre aux besoins.
00:08:22Et deuxièmement, pour accompagner cette entreprise
00:08:25dans son développement par la recherche et le développement.
00:08:27Et là, on aura un témoignage tout à l'heure
00:08:30par Simorcin Bouia, directeur de la valorisation,
00:08:33sur comment on est arrivé à créer des ponts
00:08:38entre l'entreprise et l'université
00:08:40pour stimuler l'innovation
00:08:42et répondre au développement technique et technologique
00:08:45et même social d'un certain nombre d'entreprises.
00:08:49Répondre aussi aux besoins d'entreprises.
00:08:51Bien sûr, bien sûr.
00:08:53Donc là, c'est assez important.
00:08:55Alors, ceci se fait à travers, d'abord,
00:08:58je dirais, cette volonté de l'université
00:09:02à s'ouvrir sur son environnement et sur son entreprise,
00:09:06mais aussi par, je dirais, les normes pédagogiques
00:09:10qui sont appliquées
00:09:12pour l'accréditation des filières de formation.
00:09:14Et obligatoirement, on doit faire de l'ouverture.
00:09:18L'ouverture sur la formation fondamentale,
00:09:21mais aussi les sofskies.
00:09:22Il faut que les futurs lauréats
00:09:26aient les aptitudes communicationnelles,
00:09:30les aptitudes relationnelles
00:09:34et de langue, de maîtrise des langues.
00:09:37Parce qu'actuellement, de plus en plus,
00:09:40notamment les entreprises qui s'installent au Maroc,
00:09:44elles font, je dirais, un reproche fondamental.
00:09:49C'est le manque de maîtrise des langues étrangères,
00:09:53notamment même le français, actuellement.
00:09:55Et là, c'est un axe assez important
00:09:59de développement
00:10:01pour le complément de formation en sofskies.
00:10:07Donc, nous avons plusieurs exemples
00:10:10d'écoles, notamment d'ingénieurs,
00:10:13qui se sont développées
00:10:15et qui, non seulement,
00:10:18obéissent aux normes d'acquittation nationale,
00:10:21mais aussi aux normes d'acquittation internationale,
00:10:24qui, elles, mettent l'accent
00:10:27sur le développement des compétences d'apprentissage
00:10:31des élèves ou des étudiants
00:10:33à la sortie de leurs établissements.
00:10:36C'est le cas de l'acquittation internationale
00:10:40par la commission des titres d'ingénieurs.
00:10:42Donc, les 3 écoles d'ingénieurs de l'UR
00:10:45ont été accréditées pour 6 ans,
00:10:49ce qui est une première.
00:10:50Généralement, ils donnent ça pour 3 ans.
00:10:53Ils donnent 6 ans.
00:10:55Pas seulement ça, le diplôme,
00:10:58parce que souvent, on demandait l'équivalent du diplôme
00:11:01dans le sens inverse,
00:11:03diplôme étranger avec diplôme national.
00:11:05Maintenant, ce sont eux qui ont pu à la fois
00:11:08avoir l'acquittation et avoir l'équivalent systématique
00:11:11des diplômes nationaux avec les diplômes français.
00:11:15Ces branches-là, ils sont en adéquation
00:11:17avec la demande du marché du travail ?
00:11:18Tout à fait, tout à fait.
00:11:20Et nous avons des exemples avec, je dirais,
00:11:24d'intégration dans le domaine de l'énergie renouvelable
00:11:28pour répondre aux besoins de développement énergétique
00:11:31avec les 2 aspects efficacité énergétique
00:11:36et développement actuellement du nouveau...
00:11:40du nouvel axe des énergies propres,
00:11:43notamment l'hydrogène vert.
00:11:45On a une filière qui vient d'être ouverte dans ce sens
00:11:49avec aussi les entreprises de l'aéronautique,
00:11:52de l'aérospace, l'automobile,
00:11:55donc notamment avec Peugeot-Citroën.
00:11:58Nous avons beaucoup de projets au niveau de l'usine de Kinitra.
00:12:04Et donc là, il y a l'écoute de l'entreprise
00:12:09et nous...
00:12:11Je dirais, la démonstration que je peux donner,
00:12:15c'est le taux d'employabilité ou d'insertion
00:12:20qui dépasse de loin pratiquement 95 %
00:12:24pour les ingénieries
00:12:27et plus de 90 % pour le reste.
00:12:30Et on va y revenir, M. De Bère.
00:12:32M. Cheikh El-Bouatia,
00:12:33directeur du pôle développement et partenariat Omed Z,
00:12:35groupe CDG, parce qu'on parle aussi d'industrie
00:12:38et de profil.
00:12:42Quels sont, justement, les projets, je dirais, de Omed Z
00:12:45pour renforcer l'attractivité économique
00:12:48du pôle Rabat-Salé-Kinitra,
00:12:50mais au-delà, soutenir le développement
00:12:53de pôles industriels, je dirais, innovants dans la région,
00:12:56parce qu'on parle aussi de toute la région.
00:12:58Bismillah, Rahman, Rahim.
00:13:00Premièrement, je remercie le groupe Economistes
00:13:02d'avoir invité Omed Z à faire partie de ce panel
00:13:04et de participer à ce forum économique.
00:13:08Peut-être avant de parler de ce qu'on fait
00:13:09au niveau de la région RSK, Rabat-Salé-Kinitra,
00:13:12il serait utile un petit peu de donner un topo
00:13:14sur ce que fait Omed Z à l'échelle nationale.
00:13:16Aujourd'hui, Omed Z fait partie du groupe CDG,
00:13:19spécifiquement la branche CDG développement,
00:13:22qui est la branche territoriale qui regroupe
00:13:24l'ensemble des métiers qui participent à des projets
00:13:27à l'échelle des territoires.
00:13:29Omed Z, nous sommes un ADG, un aménageur,
00:13:33développeur, gestionnaire des zones d'activité,
00:13:36et on peut démystifier le mot Omed Z,
00:13:38c'est Moroccan Economic Development Zone.
00:13:41Donc ça donne un petit peu l'idée de ce que fait Omed Z
00:13:44en termes de métier.
00:13:48Par rapport à ce qu'on fait à l'échelle nationale,
00:13:50nous nous sommes créés pour accompagner
00:13:53les stratégies sectorielles et territoriales
00:13:56volées en zone d'activité économique.
00:13:59Première stratégie avec laquelle Omed Z a lancé des projets,
00:14:02c'est la stratégie émergence, la stratégie industrielle
00:14:05qui a évolué en 3 versions.
00:14:072005, émergence.
00:14:10Février 2009, le PNEI,
00:14:12le plan national de l'émergence industrielle,
00:14:14qui a apporté une mutation, une évolution
00:14:16par rapport à la version précédente.
00:14:18Et en avril 2014, on parlait de PAI,
00:14:20le plan d'accélération industrielle.
00:14:22La philosophie de ces plans,
00:14:24c'est de contribuer au développement industriel
00:14:27en érigeant ce qu'on appelle les MMM,
00:14:29les métiers mondiaux du Maroc.
00:14:31On a retenu un certain nombre de secteurs
00:14:34pour lesquels le Maroc présente un avantage compétitif,
00:14:37dont l'industrie automobile, l'industrie aéronautique,
00:14:40l'agroalimentaire, etc.
00:14:42Et donc, par rapport à ce schéma, à cette stratégie sectorielle,
00:14:45le rôle d'Omed Z est de réaliser les infrastructures
00:14:48qui ont été prévues par la stratégie.
00:14:51Une 2e stratégie sectorielle qui est aussi importante,
00:14:54il a connu 2 versions.
00:14:55On a parlé de l'agriculture
00:14:57avec la 1re version PMV, plan Maroc vert, 2008-2020.
00:15:02Et la 2e version de GG, la génération green, 2020-2030.
00:15:07Et la philosophie de ce plan aussi,
00:15:08c'est, au-delà de l'agriculture qu'il faut soutenir
00:15:12pour avoir une agriculture productive, intensive
00:15:16et contribuer à la valeur ajoutée d'une façon significative,
00:15:18il y a le volet agropole.
00:15:20Ca consiste à réaliser des zones
00:15:23pour la valorisation des produits agricoles
00:15:25dans les grands périmètres irrigués.
00:15:27Le 1er parc qu'on a lancé, c'est l'agropole de Meknes
00:15:29sur la plaine de Seyss.
00:15:31Le 2d, c'est Berken, la plaine de Melouia.
00:15:34Le 3e, c'est la plaine de Sous-Massa, au niveau d'Agadir.
00:15:37Et le 4e qu'on vient de lancer récemment,
00:15:39c'est l'agropole du Loukous, Félirej.
00:15:42Il y a aussi une autre stratégie sectorielle
00:15:44que nous avons épaulée avec le gouvernement.
00:15:46C'est la stratégie Aliotis
00:15:47de valorisation des produits de la mer.
00:15:49On a réalisé 2 parcs industriels.
00:15:51Le 1er, au niveau d'Agadir,
00:15:53et le 2d, au niveau de Bouchdour.
00:15:56Il y a aussi une nouvelle stratégie
00:15:57sur laquelle nous sommes en train de travailler.
00:15:58On n'a pas encore vu les fruits, mais c'est en train de sortir.
00:16:01C'est un peu un link entre la stratégie Rawash de commerce
00:16:05et la valorisation, commercialisation
00:16:07des produits alimentaires.
00:16:08Nous sommes en train de travailler
00:16:10sur une nouvelle génération de marchés de gros,
00:16:12de modernisation des abattoirs
00:16:14et de commercialisation des produits alimentaires.
00:16:17Ca, c'est un peu, on va dire,
00:16:19l'intervention de MEDZ à l'échelle nationale.
00:16:23Spécifiquement, au niveau de la région RSK,
00:16:27MEDZ et le groupe CDG,
00:16:29on a réalisé 2 grands projets.
00:16:31Le 1er, au niveau de Rabasale,
00:16:34c'est le parc Technopolis,
00:16:36qui est un parc qui s'étale sur 107 hectares,
00:16:39si j'ai bon mémoire, et qui est un parc multisecteur.
00:16:42Ca englobe de l'activité off-shoring,
00:16:44le khadamat al-murhala,
00:16:45de l'activité service, d'une façon générale,
00:16:48et de l'activité industrielle.
00:16:50Les gens ne la connaissent pas forcément,
00:16:51mais il y a une zone d'accélération au fond du site
00:16:53qui abrite quelques équipementiers
00:16:55qui font de l'industrie à forte valeur ajoutée.
00:16:58Et bien sûr, on a arrimé ce parc Technopolis
00:17:01dans la conception avec le pôle universitaire UIR,
00:17:04Université Internationale de Rabas,
00:17:06pour créer cette passerelle
00:17:07entre le monde industriel d'un côté
00:17:10et le monde de savoir, le monde académique,
00:17:12le monde de R&D de l'autre.
00:17:15Sur Kenitra, il y a un 2e projet
00:17:18qui est aussi un projet important.
00:17:19C'est peut-être un des plus grands projets
00:17:21que MEDZ a réalisé, c'est Atlantic Free Zone, AFZ.
00:17:24Et l'idée de ce projet,
00:17:26il est venu d'abord avant Stellantis.
00:17:28Atlantic Free Zone, les 1ers accords ont été signés en 2009.
00:17:33La zone a été livrée en 2012.
00:17:35Et la décision d'installation de Stellantis
00:17:38a été actée en juin 2015.
00:17:40C'est-à-dire que c'est grâce à l'écosystème favorable
00:17:43mis en place AFZ
00:17:45que Stellantis a pris la décision
00:17:47de s'installer dans le bassin de Kenitra.
00:17:50Et l'offre de Kenitra, c'est quoi ?
00:17:51C'est aujourd'hui, on a parlé tout à l'heure des MMM,
00:17:53des métiers mondiaux du Maroc.
00:17:55L'automobile constitue un secteur
00:17:57pour lequel le pays présente des avantages concurrentiels.
00:18:02Et nous avons travaillé pour massifier la chaîne de valeur
00:18:05en montant progressivement dans cette chaîne.
00:18:07On a commencé par des industries à faire de la valeur ajoutée,
00:18:10mais nous sommes en train de monter progressivement
00:18:13pour monter par rapport à l'intégration industrielle.
00:18:16L'objectif, c'est d'atteindre les 80 %.
00:18:18Aujourd'hui, nous sommes aux alentours de 60-62 %,
00:18:22ce qui est très important pour l'économie du pays
00:18:24parce que derrière, il y a une balance commerciale.
00:18:26Il y a l'export de l'industrie automobile
00:18:28qui, aujourd'hui, devient le 1er secteur qui exporte.
00:18:31Et donc, ça permet au Maroc d'aérer
00:18:34le déficit structurel que nous avons dans la balance.
00:18:37Voilà ça, d'une façon générale, les 2 projets que nous avons.
00:18:40Et on peut détailler par la suite si il y a des questions.
00:18:41On y reviendra, mais aussi ce qui nous amène
00:18:43à parler d'industrie.
00:18:45Et on a avec nous M. Abdallah Benetebd
00:18:48qui est Project Manager Coffee Cab,
00:18:51qui est le leader sur le marché des fils câbles électriques
00:18:55destinés, justement, à l'industrie automobile.
00:18:58Et peu, je dirais, rares sont les personnes
00:19:00qui connaissent ce que fait Coffee Cab.
00:19:03Et même Stellantis, il y a beaucoup de noms d'industriels
00:19:05qu'on ne connaît pas réellement et ils font un travail énorme.
00:19:09Et justement, on va parler, vous, en tant que leader
00:19:13dans cette industrie de câblage,
00:19:15comment Coffee Cab peut-elle contribuer
00:19:19au développement industriel de Rabat, Salé, Kinitra,
00:19:23bien sûr, pour ne parler que de cette région,
00:19:25parce qu'on est dans cette région.
00:19:27Et aussi, est-ce que vous avez un développement de synergie
00:19:32pour d'autres acteurs dans la région ?
00:19:35Tout d'abord, merci pour l'invitation.
00:19:39Je remercie également tous les intervenants
00:19:42du 1er panel et du 2e panel.
00:19:45Donc, juste pour donner un aperçu sur le groupe Coffee Cab.
00:19:50Donc, Coffee Cab, c'est une multinationale
00:19:55qui fait partie du groupe Lumi
00:19:57et présente dans les 4 continents.
00:20:00Donc, notamment en Tunisie, au Maroc, en Chine,
00:20:05au Portugal, en Serbie, au Mexique.
00:20:10Donc, on est le leader mondial
00:20:13avec une part de marché de 23%
00:20:19du câble automobile.
00:20:21Donc, chaque 100 voitures,
00:20:23vous pouvez trouver 23% des câbles
00:20:26qui sont fabriqués de Coffee Cab.
00:20:28D'accord ?
00:20:30Donc, on est homologués
00:20:33par l'ensemble des constructeurs finaux,
00:20:37les OEM,
00:20:38et on livre les clients directs
00:20:41qui sont proches des zones industrielles,
00:20:44à savoir Yazaki, Delphi, Abtif.
00:20:48Voilà. Donc, ça, c'est juste pour vous donner
00:20:50un aperçu par rapport au groupe.
00:20:53Donc, par rapport à votre question,
00:20:57donc, étant donné que nous sommes un fournisseur de câbles
00:21:02qui contribue à fortes valeurs ajoutées
00:21:05dans l'écosystème du câblage
00:21:09et qui participe activement à la création d'emplois
00:21:13dans le secteur,
00:21:14et aussi l'intégration locale de cette chaîne de valeurs,
00:21:20parce que la fabrication du câble est fortement technique.
00:21:24Il est constitué principalement du cuivre et du plastique
00:21:28avec plusieurs gammes et spécifications.
00:21:31Du coup, par rapport à la contribution
00:21:34dans la zone de Kinitra,
00:21:37actuellement, en 2024,
00:21:39on a doublé la capacité de production,
00:21:42donc, sur la région,
00:21:44par la construction d'une nouvelle usine
00:21:49à la zone AFZ.
00:21:51C'est notre 2e usine.
00:21:54Voilà. Donc, avec une 13e ligne d'extrusion
00:21:59pour servir les clients locaux.
00:22:02Et pratiquement,
00:22:04on livre le client stélentiste
00:22:08que vous avez annoncé,
00:22:10tous les câbles de stélentistes sans 2 coffee caps.
00:22:14Voilà. Donc, on voit clairement
00:22:16l'intégration de la chaîne de valeurs
00:22:18avec nos clients directs, la proximité, d'une part,
00:22:21et d'autre part, pour servir nos clients finaux
00:22:25de proximité sur la région
00:22:28et sur le tissu national
00:22:30pour livrer, par exemple, même d'autres régions,
00:22:33à savoir Meknes, à savoir Kaza, à savoir Tonger.
00:22:37On a aussi des usines à Tonger.
00:22:39Et voilà.
00:22:42On va continuer à investir.
00:22:46Et ça, d'une part,
00:22:48pour les autres secteurs.
00:22:51Vous avez bien mentionné,
00:22:53est-ce qu'on a une stratégie de développement
00:22:56sur d'autres secteurs ? Oui.
00:22:59On est en train de développer d'autres types de câbles
00:23:02pour accompagner le développement national
00:23:06sur des projets stratégiques,
00:23:09notamment sur...
00:23:11Les ferroviages.
00:23:13Effectivement, les câbles pour les trains, par exemple,
00:23:16et aussi les câbles solaires, par exemple,
00:23:19pour participer à la fabrication
00:23:24des panneaux photovoltaïques
00:23:26qui nécessitent des câbles spécifiques anti-UV,
00:23:29voilà, qui peuvent résister
00:23:31à ces contraintes thermiques et techniques.
00:23:36Et dans le même sens, voilà,
00:23:40on a une stratégie
00:23:43vraiment orientée sustainability,
00:23:45environnement.
00:23:47On est certifié 14001.
00:23:49On est en voie de certification vers la 5001
00:23:53pour tout ce qui est efficacité énergétique
00:23:56et durabilité.
00:23:58Et je crois qu'on est appelé aussi
00:24:03à développer d'autres secteurs
00:24:05qui font partie des priorités du Maroc,
00:24:09à savoir déjà l'automobile,
00:24:11en le renforçant par l'augmentation de capacité,
00:24:15le ferroviaire, le solaire, l'électroménager aussi,
00:24:20et je crois le maritime aussi.
00:24:23On a parlé des câbles
00:24:25parce que le câble pourrait être présent
00:24:27sur plusieurs activités.
00:24:30Et on voudrait toujours maintenir
00:24:34cette position de leader,
00:24:35que ce soit dans l'automobile,
00:24:37mais aussi avec une anticipation et proactivité
00:24:41qu'on ait présente aussi techniquement
00:24:44sur d'autres applications.
00:24:46Je vais y revenir exactement plus précisément
00:24:50sur ce secteur,
00:24:51mais ce qui m'amène à dire qu'aujourd'hui,
00:24:54toute cette ouverture vers de nouveaux métiers,
00:24:59des industriels qui sont présents avec nous,
00:25:02les institutionnels également, vous,
00:25:04toute cette dynamique a besoin de profils,
00:25:09de personnes qui vont mener à bien, je dirais,
00:25:12cette transformation et ce développement.
00:25:15Est-ce qu'aujourd'hui, l'UIA peut-elle accompagner
00:25:18ce développement ?
00:25:20Avec, bien sûr, les profils.
00:25:23Tout à fait.
00:25:24Très bien.
00:25:25On a répondu à la question.
00:25:26Je dirais que, d'abord,
00:25:29je n'ai pas complété la présentation
00:25:33d'une université en 2024.
00:25:36Elle est multidisciplinaire
00:25:38et c'est la seule université privée au Maroc
00:25:41qui fait une offre,
00:25:45tous secteurs confondus,
00:25:47qui vont du management,
00:25:49de la gestion de l'énergie,
00:25:54énergie renouvelable,
00:25:55architecture numérique
00:25:58et intelligence artificielle,
00:26:02qui est un domaine qui est en fort développement actuellement,
00:26:07énergie verte avec l'hydrogène,
00:26:12aussi dans la science de la santé
00:26:15avec la médecine dentaire, médecine générale
00:26:18et les sciences paramédicales.
00:26:21Et aussi, nous n'avons pas oublié
00:26:26ni occulté le domaine des sciences humaines et sociales,
00:26:30qui est assez important, avec 3 filières importantes,
00:26:34qui sont la filière de sciences politiques
00:26:38et partenariales,
00:26:41la filière de droit et droit des affaires
00:26:44et la filière communication et médias.
00:26:46Nous sommes avec un groupe médias.
00:26:49Nous avons, je dirais,
00:26:51une formation avec un partenaire en Belgique
00:26:56qui est de notoriété sur l'IX,
00:26:59sur, je dirais, la formation en médias.
00:27:04Donc nous, nous pouvons dire,
00:27:06et nous ne sommes pas les seuls,
00:27:08nous ne pouvons pas répondre aux besoins tôt, tôt.
00:27:13Tant mieux que vous n'êtes pas les seuls,
00:27:14parce qu'il y a aussi un besoin qui est grand.
00:27:17Bien, nous, nous sommes prêts à contribuer
00:27:21aux besoins qui sont exprimés
00:27:23par, je dirais, le monde socio-économique.
00:27:27Mais ceci se fait non seulement sur la base de la formation,
00:27:31mais aussi sur la base de la recherche appliquée
00:27:34en partenariat qui est développé avec les entreprises.
00:27:38Et là, nous avons des exemples concrets
00:27:40avec Madaïf, avec CDG Invest
00:27:43pour développer
00:27:46de nouveaux porteurs de projets,
00:27:49donc des start-up.
00:27:51Et c'est un projet qui est assez important,
00:27:53qui fait que le lauréat n'est pas seulement
00:27:57en train de chercher de l'emploi dans une entreprise,
00:28:00mais de créer un nouveau tissu de nouvelles entreprises,
00:28:04notamment petites et moyennes entreprises,
00:28:06qui peuvent, je dirais, demain aussi,
00:28:09stimuler l'emploi.
00:28:10Etre dans le mode de l'entrepreneuriat.
00:28:12De l'entrepreneuriat.
00:28:14Nous avons aussi la possibilité de faire de la reconversion
00:28:18ou de renforcement de compétences
00:28:20à travers nos programmes
00:28:23et notre direction générale de la formation continue.
00:28:26Jusqu'à maintenant, et depuis la création de l'UR,
00:28:30nous avons formé 12 500 personnes,
00:28:35soit à travers des programmes
00:28:39montés en partenariat
00:28:41pour répondre aux besoins de l'entreprise
00:28:43ou de l'organisme,
00:28:45qu'ils soient administratifs ou privés,
00:28:48pour faire avec lui même le développement
00:28:51de l'architecture pédagogique
00:28:55et de l'ingénierie pédagogique
00:28:56pour développer le programme et le déployer,
00:28:59mais aussi à travers des programmes certifiants,
00:29:02notamment des exécutives master ou des certificats.
00:29:05Donc là, il y a une réponse immédiate
00:29:09qui est faite à l'entreprise.
00:29:11Ceci, nous le développons
00:29:15avec un réseau de partenaires
00:29:17qui sont en nombre de 250 au niveau international,
00:29:22qui sont des universités ouvertes
00:29:24et avec qui nous avons des partenariats actifs
00:29:28et qui nous permettent de faire des mobilités
00:29:31de nos étudiants
00:29:32pour pouvoir, je dirais,
00:29:34développer le sens de l'ouverture
00:29:39sur l'international,
00:29:41de vivre une autre vie au niveau de la formation
00:29:45et de jauger la formation
00:29:47et de nous permettre de jauger nos formations
00:29:50par rapport au niveau de qualité à l'international.
00:29:54Et en même temps, nous recevons en contrepartie
00:29:57des étudiants qui viennent faire de la mobilité
00:30:01chez nous un semestre ou même pour une double diplomation.
00:30:04Donc tous ces partenaires sont au service
00:30:09du développement des besoins et des compétences
00:30:12dont le monde industriel a besoin.
00:30:15Si nous n'avons pas la compétence, nous pouvons l'apporter.
00:30:19Nous pouvons faire appel à cette compétence
00:30:21pour nous accompagner afin de le développer.
00:30:24...former ces personnes, bien sûr.
00:30:26M. Chakir Boatia,
00:30:28vous, au Med Z,
00:30:31est-ce que vous êtes en collaboration, je dirais,
00:30:35continue avec les institutions éducatives
00:30:38et aussi les entreprises
00:30:39pour promouvoir la formation des talons qualifiés
00:30:44et qui peuvent, justement, répondre
00:30:45aux besoins spécifiques des industriels
00:30:48en plein essor, bien sûr, dans la région,
00:30:50comme ce qu'on a vu tout à l'heure par Koufic ?
00:30:55En fait, si vous permettez la question,
00:30:57moi, je l'inscrirai dans une question un peu plus globale
00:31:01pour dire aujourd'hui, si on prend le modèle d'AFZ,
00:31:03pourquoi ce modèle est un succès ?
00:31:06Aujourd'hui, AFZ, Atlantic Fleet Zone,
00:31:08est érigé comme une véritable plateforme industrielle
00:31:11dans le métier de l'automobile
00:31:12parce qu'il y a une offre globale et intégrée
00:31:15dans la partie RH et la partie R&D.
00:31:18Aujourd'hui, un investisseur,
00:31:19quand il cherche à s'installer au Maroc,
00:31:21première question, c'est le marché.
00:31:24Est-ce qu'il y a un marché ?
00:31:26Aujourd'hui, le Maroc lui-même,
00:31:27on a publié hier les statistiques,
00:31:29nous sommes à peu près 38 millions d'habitants,
00:31:31donc il y a un marché local qui se développe,
00:31:33qui assure une croissance soutenue,
00:31:35mais il y a aussi le plus important,
00:31:37c'est le marché international.
00:31:38A travers la signature de plusieurs accords
00:31:41de libre-échange avec des pays européens,
00:31:43avec des pays arabes
00:31:45et avec l'accès aussi au marché africain,
00:31:47aujourd'hui, le Maroc offre un marché
00:31:50de volume intéressant
00:31:51et qui donne l'appétit aux investisseurs.
00:31:54Deuxième question que pose un industriel
00:31:56pour s'installer, c'est la compétitivité.
00:31:59Donc est-ce que les facteurs de production sont là ?
00:32:02Est-ce qu'il va être compétitif
00:32:04par rapport à d'autres sites
00:32:05qui peuvent être d'autres régions du Royaume,
00:32:08comme ça peut être d'autres pays
00:32:09qui ont un positionnement similaire
00:32:13à celui du Maroc ?
00:32:14Et donc l'idée de tout cela,
00:32:16c'est de mettre en place une offre Maroc globale
00:32:19qui intègre tous les éléments de compétitivité
00:32:22pour pérenniser le modèle d'un industriel.
00:32:25Et dans cette offre Maroc,
00:32:27on parle de la logistique.
00:32:28C'est important qu'on ait accès
00:32:30à une logistique performante,
00:32:32que ce soit en s'alimentant de la matière première
00:32:35ou expédier le produit final.
00:32:38Le volet aussi fiscal est important.
00:32:41C'est pourquoi on parle souvent d'Atlantique,
00:32:43puis disons, on a le statut de ZAI,
00:32:44on parle de zone d'accélération industrielle,
00:32:46initialement appelée Zanfranche,
00:32:48parce qu'il y a un équilibre qui se joue
00:32:50entre l'investisseur et l'Etat.
00:32:52L'Etat adopte des incentives fiscaux
00:32:56pour promouvoir l'industriel,
00:32:58c'est des incentives,
00:32:59et l'industriel aide à la création d'emplois,
00:33:01à alléger la balance commerciale, etc.
00:33:03Et il y a le maillon fondamental,
00:33:06c'est le maillon des ressources humaines.
00:33:07D'ailleurs, aujourd'hui,
00:33:09pourquoi il y a le succès d'Atlantique-Frison ?
00:33:10On va dire que le premier modèle
00:33:12ou la première zone d'accélération marocaine
00:33:14a été créée à Tangier.
00:33:15C'était Tangier-Frison.
00:33:17Tangier-Frison a fait valoir l'atout logistique,
00:33:20la proximité avec le port de Tangier-Mède
00:33:23et le bassin de Kenitra.
00:33:25On a fait valoir le volet RH
00:33:27avec une formation de qualité
00:33:29et la profondeur du bassin d'emploi.
00:33:31Donc ça, c'est un élément fondamental
00:33:33qui a permis une dynamique intéressante
00:33:36et la création, à date d'aujourd'hui,
00:33:37de plus de 40 000 emplois directs.
00:33:39Sans parler des emplois...
00:33:42des emplois indirects
00:33:44qui sont générés par l'activité économique
00:33:47au sein de la ville de Kenitra et autres.
00:33:50Au sein de Kenitra aussi,
00:33:51on a monté un partenariat avec l'Etat
00:33:53pour créer ce qu'on appelle l'IFMEA.
00:33:54C'est l'Institut de formation au métier de l'automobile
00:33:57qui est un institut financé en termes d'infrastructure,
00:34:01en termes de hard par les pouvoirs publics.
00:34:03C'est-à-dire l'Etat détient la carcasse,
00:34:05on va dire le dur.
00:34:06Mais le pilotage des modules et du cursus de formation
00:34:10qui sont souvent des formations très courtes,
00:34:13mais qui sont adaptées,
00:34:14c'est le privé et c'est les industriels
00:34:16qui proposent des cursus et qui les développent.
00:34:20Et c'est des ajustements permanents
00:34:21pour qu'il y ait toujours cette adaptation
00:34:23profil formé par rapport à un besoin.
00:34:26Et cette démarche qu'on a mise en place à Kenitra,
00:34:28on l'a généralisée à d'autres territoires.
00:34:30Aujourd'hui, sur Casablanca,
00:34:33on a le mid park dédié à l'industrie aéronautique.
00:34:35Il y a un partenariat avec Lima,
00:34:38l'Institut de métier aéronautique, et l'ISMALA.
00:34:41Et on a aussi lancé une opération intéressante
00:34:45dans la région de l'Oriental.
00:34:46On a créé une technopole dans les zones industrielles
00:34:49collées à l'aéroport de Oujda-Inghet.
00:34:50Et en face, on a créé ce qu'on appelle le campus du savoir,
00:34:53qui regroupe aujourd'hui l'IFMERE,
00:34:55l'Institut de formation aux énergies renouvelables.
00:34:57Vous oubliez l'IFMERE aussi,
00:34:58l'Institut de formation dans les énergies renouvelables.
00:35:01Exact.
00:35:02Le complexe de l'université Mohamed Ier de Oujda,
00:35:06qui a lancé des modules spécifiques
00:35:08par rapport aux filières industrielles de la région,
00:35:10et l'OFPPT positionné sur 2 métiers,
00:35:12le métier du tourisme et le métier de l'offre.
00:35:14Donc aujourd'hui, effectivement, l'intégration doit se faire.
00:35:18Et si on ne fait pas cette jonction intelligente
00:35:20entre le monde du savoir et le monde industriel,
00:35:23on ne peut pas pérenniser le monde sur le long terme.
00:35:25Merci.
00:35:26Et justement, M. Abdallah Ben Tabit,
00:35:29la région Rabat-Salekh-Nitra mise de plus en plus
00:35:33sur l'innovation et la formation technique commerciale aussi.
00:35:38Comment Coffee Cab peut collaborer
00:35:41avec ses établissements éducatifs,
00:35:44locaux, je dirais, pour tourner et pour former, pardon,
00:35:48et recruter des talents qualifiés,
00:35:50particulièrement dans le secteur de l'automobile ?
00:35:53C'est une excellente question
00:35:55qui est au coeur de notre business.
00:35:59Avec des chiffres, pour cette année, par exemple,
00:36:01on a recruté 200 stagiaires en 2024
00:36:07qui ont participé à plusieurs sujets innovants,
00:36:13que ce soit sur le plan logistique,
00:36:17métier, intelligence artificielle,
00:36:21sur le plan produits au process,
00:36:25et on a effectivement réalisé quelques projets
00:36:30qui, voilà, avaient une forte valeur ajoutée.
00:36:35Donc ça, c'est 11 chiffres.
00:36:36Donc on est conscient de l'importance
00:36:39de la partie formation des stagiaires.
00:36:43C'est aussi pour anticiper les futurs talents,
00:36:48parce qu'on a une politique aussi
00:36:50de formation continue en interne,
00:36:53témoignée par une innovation RH interne
00:37:00à travers la mise en place
00:37:04d'une académie de formation interne.
00:37:07Donc c'est un projet qui a été validé cette année.
00:37:12Donc il est en phase de déploiement.
00:37:18Donc d'ici une année et demie,
00:37:21on aura les fruits de cette académie,
00:37:26parce qu'on est conscient aussi
00:37:28de l'importance de la formation continue,
00:37:32que ce soit avec des partenaires externes,
00:37:35mais aussi en interne.
00:37:37On pourrait qualifier des formateurs techniques
00:37:41en interne,
00:37:43qui seront les meilleurs pour passer le message
00:37:47aux nouveaux employés, par exemple.
00:37:54Si on a un module technique,
00:37:57je ne trouverais pas mieux qu'un ingénieur.
00:37:59Formation par alternance.
00:38:02Et aussi pour les soft skills,
00:38:03comme M. le président a signalé.
00:38:06Donc il faut avoir une complémentarité entre les deux
00:38:10pour arriver aux résultats
00:38:12et satisfaire les attentes des parties prenantes,
00:38:17notamment les clients,
00:38:20et l'ensemble de tissus
00:38:24qui va contribuer à cette partie.
00:38:28Ca, d'une part.
00:38:30D'autre part, en parlant des zones
00:38:31d'accélération industrielle,
00:38:34je crois que la zone de Kinitra reste toujours attractive
00:38:38parce qu'elle est située dans le baril centre du Maroc.
00:38:42En termes de proximité des clients,
00:38:43en termes d'optimisation de la chaîne logistique,
00:38:46aussi en termes d'innovation,
00:38:48parce que lorsqu'on voit Stellantis qui est sur la région,
00:38:54qui pousse la chaîne des fournisseurs,
00:38:58notamment les câbleurs, qui sont nos clients directs,
00:39:01et nous-mêmes,
00:39:03pour accompagner la tendance technique,
00:39:06notamment pour les voitures électriques,
00:39:08hybrides, autonomes.
00:39:11Donc nous, on est dans cette phase d'innovation
00:39:15sur le plan technique
00:39:16pour accompagner et satisfaire les besoins.
00:39:19Il y a des nouveaux produits qui doivent être développés
00:39:23avec les centres de recherche et développement internes
00:39:26et en collaboration avec les clients
00:39:29pour pouvoir répondre à leurs besoins.
00:39:32Donc ça, c'est un point très important,
00:39:39surtout que l'innovation
00:39:45est un allié du changement.
00:39:47Donc on doit être agile,
00:39:50et l'agilité, c'est un levier de l'innovation.
00:39:54Donc si on est capable d'innover,
00:39:59on va innover aussi dans les méthodes
00:40:02et le mindset aussi.
00:40:05Du coup, pour la première fois,
00:40:08déjà, j'attire votre attention en tant qu'industriel,
00:40:12je crois que c'est pour la première fois
00:40:14dans l'histoire de l'automobile
00:40:17qu'on a des changements rapides.
00:40:19Depuis la mise en production,
00:40:24série par Ford,
00:40:27qui a initié le taylorisme,
00:40:31je crois que c'est la période la plus rapide
00:40:36en matière de changement.
00:40:37Et si on n'adhère pas
00:40:44et on ne se prépare pas,
00:40:46et si on est dans l'anticipation,
00:40:49on sera capable de relever ces défis
00:40:52et surtout donner un produit de qualité
00:40:57avec le meilleur service à fournir à nos clients.
00:41:02Donc je crois que cette thématique d'innovation
00:41:08est au coeur de notre business.
00:41:12On n'est plus dans l'innovation, ce n'est plus un luxe,
00:41:16c'est un must-have.
00:41:18Donc on doit vraiment innover
00:41:21pour donner aux clients
00:41:27et à l'ensemble des parties prenantes,
00:41:32les autorités,
00:41:35aussi les partenaires commerciaux,
00:41:37les fournisseurs, les clients,
00:41:40qu'on ait un produit spécial.
00:41:43Et déjà, je profite de l'occasion de dire
00:41:47que même la charte d'investissement
00:41:50est très intelligente,
00:41:52qui a incité les investisseurs,
00:41:54notamment pour le développement régional
00:41:59de chaque zone d'accélération industrielle
00:42:02et avec des critères bien spécifiques
00:42:05sur la durabilité, par exemple,
00:42:08sur le taux d'intégration local,
00:42:12sur la création d'emplois.
00:42:15Vraiment, lorsque un industriel voit
00:42:20qu'il y a une infrastructure,
00:42:22des incentives,
00:42:26il ne sera qu'avec la présence d'un marché
00:42:30qui est en croissance, bien sûr,
00:42:33on est en train de donner de notre mieux
00:42:36en collaboration avec toutes les parties prenantes.
00:42:39Déjà, c'est extraordinaire d'avoir des instituts,
00:42:42et peu de personnes le savent,
00:42:44d'avoir des instituts de formation
00:42:45au sein même de l'entreprise,
00:42:47l'IFMEA, l'IFMERI, l'ISMALA et j'en passe.
00:42:50Voilà, c'est aussi pour poursuivre ce développement.
00:42:54Je vais, peut-être, avant d'entamer le 3e
00:42:57et dernier tour de discussion,
00:42:58ouvrir à la salle la possibilité
00:43:02d'agir et d'interagir avec nos invités.
00:43:06Et je vais demander à nos hôtesses
00:43:10de ramener des micros
00:43:12et de lever la main également si vous voulez participer.
00:43:16On va donner le micro au monsieur.
00:43:20Membre de l'UIR.
00:43:24On va vous demander de vous présenter.
00:43:26Bonjour.
00:43:29Je pense qu'il est en marche, maintenant.
00:43:33Pas encore.
00:43:34On demande d'allumer.
00:43:36Il y a la dame ici, elle va nous aider à allumer le micro.
00:43:38Sinon, je vous donne mon micro en attendant.
00:43:41Allez-y.
00:43:42Bonjour, tout le monde.
00:43:44Mohsin Bouya, directeur général du Centre d'innovation
00:43:46et d'entrepreneuriat à l'UIR.
00:43:48Merci pour l'invitation.
00:43:50Merci, cher ami de la présidence,
00:43:54Seb Lafayette, pour cette invitation aussi.
00:43:57Là, je voulais apporter un peu un complément à mon collègue
00:44:02et puis de dire un peu, de lancer la main et la perche
00:44:04parce que nous sommes en train de chercher des industriels
00:44:06de la place pour des services que nous sommes en train de proposer.
00:44:10Donc, typiquement, je commence par les 2 qui sont sur la scène,
00:44:13avec mon grand ami, en fait, Céchaquil,
00:44:17avec lequel on travaille actuellement.
00:44:18On a beaucoup de projets.
00:44:20Mais actuellement, je donne un exemple au fur et à mesure.
00:44:22C'est qu'avec MEDZ, typiquement,
00:44:24nous sommes en train de lancer une formation certifiante
00:44:26dans le domaine de la décarbonation des zones industrielles.
00:44:30Ca, typiquement, c'est un montage qu'on a fait sur mesure
00:44:32selon les besoins des collaborateurs de MEDZ
00:44:37et des parcs industriels afin de les former.
00:44:40Qu'est-ce qu'on appelle par bilan carbone, ainsi de suite,
00:44:42et associé.
00:44:43Je pars aussi à Coffee Cab,
00:44:46peut-être que le continue manager ne le sait pas.
00:44:50C'est qu'on a approché aussi Coffee Cab Tonger
00:44:52pour la fabrication d'un câble.
00:44:54C'est le câble d'un téléphone portable
00:44:55que nous sommes en train de lancer avec une start-up
00:44:58à l'université qui s'appelle Herzec,
00:45:01où actuellement, nous sommes en train d'avoir un ticket série A.
00:45:04Ce qu'on appelle série A dans l'investissement,
00:45:06c'est à peu près 2 millions d'euros
00:45:09pour le lancement d'une usine de fabrication des câbles
00:45:11à l'échelle nationale.
00:45:12Ca, ça me ramène à la 3e vocation de l'université.
00:45:16C'est que nous, nous sommes installés
00:45:18sur une start-up, un brevet.
00:45:20Nous sommes là pour la promotion de la technologie.
00:45:23Et, typiquement, nous sommes sur une démarche proactive.
00:45:26C'est nous qui allons aller chercher les industriels
00:45:28s'ils ne souhaitent pas venir,
00:45:30leur proposer ce que nous sommes en train de faire.
00:45:32C'est à partir de là qu'on a réussi,
00:45:34en regard de la région Abbas-Ali-Kinitra,
00:45:35à nouer des partenaires stratégiques
00:45:37avec le groupe Delta Holding.
00:45:38Je vais donner des exemples.
00:45:39Peut-être que ça va inspirer les gens.
00:45:42C'est que, typiquement, sur Delta Holding,
00:45:44on a plusieurs typologies de partenariats,
00:45:46en commençant avec l'innovation incrémentale
00:45:48sur les panneaux de signalisation routière.
00:45:50Donc, on a commencé avec l'AIC à Aknetra.
00:45:52Donc, l'objectif, c'était tout simplement
00:45:54de travailler sur l'amélioration de l'autonomie
00:45:56des panneaux de signalisation routière.
00:45:57Et ça a donné que tous les panneaux
00:45:59de signalisation routière de la région,
00:46:01en particulier à Rabat,
00:46:03avec le photovoltaïque, ils sont faits à l'Uier.
00:46:06Donc, ça, c'est important de connaître.
00:46:08Et on a fait le premier transfert de brevets en 2015
00:46:10à cette entreprise-là.
00:46:12Nous sommes installés sur ce qu'on appelle,
00:46:14sur ces types de partenariats,
00:46:16sur des projets de co-développement.
00:46:18C'est-à-dire, on ramène le besoin de l'industrie,
00:46:20on fait un cahier de charge,
00:46:21on commence à faire le prototype
00:46:24pour qu'il arrive à visualiser le développement qu'on a fait.
00:46:27Et, à la fin, on arrive même à faire de la minicierie.
00:46:30Donc, là, typiquement, sur ces panneaux,
00:46:31on réalise les cartes chez nous,
00:46:32on réalise le système embarqué,
00:46:35ainsi que le software, il est réalisé au sein de l'université,
00:46:38avec de la livraison.
00:46:40Par la suite, on a livré, pour ce marché-là,
00:46:41plus de 300 cartes avec les panneaux photovoltaïques,
00:46:45les petits qui vont avec ces panneaux de signalisation.
00:46:48Donc, on a une autre façon de partenariat,
00:46:51toujours avec Delta Holding, c'est Bituma.
00:46:54Bituma, ils sont venus nous voir pour nous dire
00:46:56qu'on a une facture énergétique très importante.
00:46:58A Tessoé.
00:47:00Donc, pour ça, on a développé une solution,
00:47:02mais cette fois, c'était un peu différent.
00:47:03C'est pas de prototypage, c'est carrément
00:47:05on a lancé 3 Césars sur le sujet.
00:47:08Et ces Césars, c'est quoi leur rôle ?
00:47:09C'est tout simplement réfléchir ensemble
00:47:11comment réduire la facture énergétique de Bituma.
00:47:14Par la suite, on est allé voir une agence de moyens,
00:47:16parce que les entreprises, elles sont là pour donner les idées
00:47:18et pour récupérer les talents, mais pas pour donner l'argent.
00:47:20OK, fine, on a compris.
00:47:21Donc, on est parti chercher de financement pour ça.
00:47:24C'est à travers Irisen qu'on a réussi à ramener
00:47:26un premier financement.
00:47:27Et puis, à la Banque mondiale,
00:47:29on a réussi à ramener le deuxième financement,
00:47:30dont l'objectif, c'est d'installer une solution, en fait,
00:47:34à énergie renouvelable hybride,
00:47:36qui est actuellement au niveau de Bituma
00:47:39et qui permet actuellement de réduire de 20 %
00:47:41la facture énergétique du pilote qu'on a installé.
00:47:46Bituma, si vous ne connaissez pas,
00:47:49c'est acteur national, en fait, pour la vente du bétume.
00:47:52C'est à peu près 1 milliard de dirhams du chiffre d'affaires.
00:47:54Et le 1 milliard de dirhams, il y a 70 % qui part en fumée
00:47:58pour chauffer le bétume.
00:47:59Donc, c'est pourquoi c'est très important,
00:48:01c'est une priorité monétique très importante.
00:48:03Et en quel cas ? Nous, on a assemblé, en fait...
00:48:05Vous connaissez peut-être les solutions renouvelables.
00:48:07Donc, on a installé du renouvelable thermique.
00:48:09C'est-à-dire, s'il y a le chaud, s'il fait très chaud,
00:48:11donc, on arrive à chauffer jusqu'à...
00:48:14Un peu plus que les chauffe-eau ordinaires à la maison.
00:48:16On arrive à chauffer jusqu'à 300 degrés.
00:48:19Et dans un deuxième temps, on a pensé au rayon solaire.
00:48:22Donc, ça, on utilise les panneaux photovoltaïques.
00:48:24Donc, vous le savez tous.
00:48:25Et on a ramené un point électrique qu'on appelle de préchauffe.
00:48:28Et troisièmement, on a utilisé les éoliennes
00:48:30avec un système hybride
00:48:31qui permet, en fait, de donner la main au plus fort des énergies
00:48:35qui vont entrer au niveau du système.
00:48:37Donc, ça, c'est un niveau qu'on appelle, nous, dans le jargon,
00:48:40TRN-9, donc, through readiness level.
00:48:42C'est le niveau de maturité de la technologie.
00:48:44Nous sommes sur du 9 avec 3 PhD,
00:48:46avec 3 doctorants qui ont se tenu et qui sont déjà en emploi.
00:48:50Et nous sommes en train de travailler sur une JV,
00:48:52une jointe financière, en fait, avec Betuma,
00:48:54typiquement, sur le sujet.
00:48:55Donc, après, on travaille avec l'ICM
00:48:57pour continuer sur Delta Holding.
00:48:58Mais l'ICM, c'est à peu près le même modèle,
00:49:00mais je vais passer à Jet Contractor.
00:49:03Et pour Jet Contractor, ils nous ont contactés,
00:49:05tout simplement, ils souhaitent innover
00:49:07dans le domaine de bâtiment.
00:49:08Et en quel cas, ils souhaitaient qu'on mette ensemble
00:49:10un incubateur, cette fois, un incubateur à idées,
00:49:13un incubateur thématique, qu'on appelle.
00:49:14C'est un incubateur thématique avec, comme rôle,
00:49:16c'est la promotion de l'innovation dans le domaine de bâtiment
00:49:19pour lequel on a sorti pas mal d'innovations
00:49:21dans ce incubateur.
00:49:23Et les idées qui sont incubées par la suite,
00:49:24il y a des porteurs de projets qui vont les prendre,
00:49:28mais avec une orientation pour les ramener
00:49:30vers, en fait, l'entreprenariat au sein de l'entreprise.
00:49:34Donc, c'est ça, un peu, les exemples qui me viennent en tête.
00:49:37Donc, le fait d'avoir introduit l'UIR,
00:49:40mais je vais introduire le centre d'innovation
00:49:42et d'entreprenariat, c'est qu'on a plus de 610 brevets.
00:49:46Dans les 610 brevets, on a 25 qui sont de marché,
00:49:49et tout le reste, ils sont à vendre.
00:49:51Vous êtes les bienvenus pour ceux qui souhaitent investir
00:49:53ou les acheter, vraiment.
00:49:55Et ils sont assez matures et assez innovants.
00:49:58On a un 2e département qui s'occupe de tout ce qui est
00:50:01incubation, accélération des start-up.
00:50:03On fait de la pré-incubation avec nos étudiants,
00:50:05un peu de maturité, donc un peu d'investissement.
00:50:09Et en quel cas, on souhaite sortir des porteurs de projets
00:50:12à ramener vers nos start-up.
00:50:14Et aussi, on fait de l'accélération.
00:50:16On a actuellement une dizaine de start-up
00:50:17que nous sommes en train d'accélérer
00:50:18au sein de l'université avec une stratégie de One CDG.
00:50:22C'est qu'on travaille particulièrement
00:50:23avec CDG Invest, avec ses 2 bras,
00:50:26212 founders pour les early stage,
00:50:28et puis pour l'accélération, mettre en place des usines
00:50:31avec Génération Entrepreneur.
00:50:34Et le 4e département, on a une belle plateforme
00:50:36de 2 000 m2 qui est disponible, en fait, pour nos étudiants,
00:50:40mais aussi pour les industriels.
00:50:41Donc c'est le texte inter qu'on a mis en place.
00:50:44Et là, on a à peu près 700 à 800 projets
00:50:47qui viennent de nos collègues
00:50:48de collèges d'ingénierie et d'architecture.
00:50:50Et dans ces 700 à 800 projets,
00:50:52l'objectif, c'est le learning by doing.
00:50:55Et en quel cas on souhaite former nos étudiants
00:50:59avec un concept nouveau, c'est qu'ils touchent les produits,
00:51:01ils touchent les solutions, ils touchent les machines.
00:51:03Et comme ça, au moins, on aura les 2 objectifs atteints.
00:51:06Ils auront déjà touché les machines.
00:51:08Peut-être qu'ils vont toucher...
00:51:09Oui, c'est immersion 360 degrés, mais avec un regard.
00:51:13C'est quoi le retour sur investissement
00:51:14pour l'université ? C'est ces brevets,
00:51:15ces idées qu'on essaie de déposer dans un 2e temps.
00:51:18Donc après, il me reste... Je reviens à la CDG.
00:51:20C'est qu'actuellement, nous sommes en train de lancer
00:51:21un programme qui s'appelle Innovacteur.
00:51:23Le programme Innovacteur apporte l'objectif
00:51:26de former le middle management
00:51:28sur tout ce qui est outils de management de l'innovation.
00:51:31Donc ça, c'est un programme inédit
00:51:33que nous sommes en train d'offrir à 10 filiales de la CDG.
00:51:36Et c'est un programme que nous sommes en train d'essayer
00:51:38de lancer aussi avec la RAM.
00:51:40Et toutes les entreprises de la place seront les bienvenues.
00:51:43Et merci pour l'invitation.
00:51:46Merci.
00:51:47Merci à vous. Je pense que vous avez fait le tour
00:51:49et aussi donné des idées aux jeunes qui sont parmi nous
00:51:52et pour les autres également pour voir éventuellement
00:51:55ce qui se fait en milieu universitaire.
00:51:59Quelqu'un veut prendre la parole également ?
00:52:01La demoiselle. On va vous donner le micro tout de suite.
00:52:05Lui, hier, en force aujourd'hui pour l'éducation, l'innovation.
00:52:09Tout le monde est là.
00:52:10Bonjour.
00:52:11Je suis Yasmin Hilali, ingénieure en informatique
00:52:14et lauréate de l'Université internationale de Raban.
00:52:17Alors, merci d'abord pour l'invitation
00:52:20et pour représenter mon université.
00:52:24Alors, je vais commencer par la formation à l'UR.
00:52:28Alors, je trouve que l'UR offre les étudiants
00:52:32une formation très enrichissante.
00:52:34C'est-à-dire qu'il y a beaucoup d'étudiants
00:52:37qui offrent aux étudiants une formation très enrichissante
00:52:42qui allie les compétences techniques
00:52:47ainsi que les soft skills.
00:52:50Alors, je vais parler...
00:52:53L'UR offre aussi...
00:52:57L'UR nous ouvre une opportunité
00:53:00qui est vraiment très excellente.
00:53:03C'est le job fair.
00:53:07Qui est organisé chaque année.
00:53:09Alors, ce job fair nous a permis
00:53:14d'exprimer et de...
00:53:19de partager nos expériences et nos compétences
00:53:23qu'on a acquis durant cette formation académique.
00:53:28Et grâce à ce job fair,
00:53:30j'ai eu l'opportunité de décrocher
00:53:35mon stage PFE l'année dernière
00:53:37dans une grande multinationale
00:53:40dans le domaine de consulting, la CGE.
00:53:46D'ailleurs, je suis avec eux jusqu'à présent.
00:53:50Aussi, l'UR...
00:53:57Pardon.
00:53:58Pardon.
00:54:00Alors...
00:54:01Vous vous représentez en tout cas très bien à l'UR.
00:54:03Vous l'avez citée.
00:54:05Là, en termes de publicité,
00:54:06vous avez fait vraiment la publicité qu'il fallait.
00:54:09Je dis que c'est la vérité.
00:54:11On a bien dit.
00:54:12Vous vous représentez très bien à votre université.
00:54:15C'est la vérité.
00:54:16Parce que...
00:54:17Moi aussi, j'ai étudié à l'UR.
00:54:20Je connais...
00:54:22Oui, bon...
00:54:23Je préfère la pub également.
00:54:25Alors...
00:54:26Cette job faire, comme je l'ai mentionnée,
00:54:29elle permet aux étudiants de vraiment...
00:54:36D'entamer...
00:54:38Et d'être aussi dans le marché,
00:54:40en immersant dans le marché du travail.
00:54:42D'entamer le marché...
00:54:43Le processus travail et emploi.
00:54:46Oui.
00:54:47Alors...
00:54:51Aujourd'hui, justement, en termes de formation,
00:54:54qu'est-ce que vous avez fait ?
00:54:55Aujourd'hui, au sein de l'entreprise,
00:54:56qu'est-ce que vous faites ?
00:54:58Et puis aussi, est-ce que vous...
00:55:00Parce que vous êtes jeune,
00:55:01on parle d'entreprenariat, on parle de start-up.
00:55:03Est-ce que vous avez ce modèle, ce mindset en tête
00:55:06d'entreprendre ?
00:55:08Parce qu'il ne s'agit pas juste d'avoir des profils
00:55:10qui vont travailler dans des entreprises,
00:55:12mais aussi des profils qui seront innovants, voilà,
00:55:16et qui vont chercher aussi le monde de l'entreprenariat.
00:55:19Est-ce que vous êtes dans cette...
00:55:21Oui, bien sûr.
00:55:22Très bien.
00:55:23Qu'est-ce que vous faites maintenant
00:55:25au sein de l'entreprise ?
00:55:26Vous êtes ingénieure en quoi ?
00:55:27Qu'est-ce que vous faites particulièrement ?
00:55:29Je suis ingénieure en informatique, spécialement en consulting
00:55:34sur le domaine du testing, qualité assurance.
00:55:38Ah, OK.
00:55:40Oui.
00:55:41Donc, on fait tout ce qui est testing fonctionnel
00:55:46et de testing automatisé.
00:55:48Oui.
00:55:49Très bien.
00:55:50C'est un profil, en tout cas, qui pourrait réellement
00:55:55représenter l'UIR.
00:55:56Merci beaucoup.
00:55:57J'ai fait appel à elle, surtout, non pas pour faire
00:56:01la publicité d'UIR, mais surtout pour montrer
00:56:05cette transition entre la formation fondamentale
00:56:10et la formation par le stage, et qui permet de développer
00:56:16l'employabilité.
00:56:18Oui.
00:56:19D'ailleurs, il y a plusieurs étudiants, des anciens lauréats.
00:56:23Maintenant, il y a des années qu'il y a avec la CGE.
00:56:27C'est grâce au Jobfair et au partenariat avec...
00:56:31Oui.
00:56:33C'est toujours, je dirais, l'immersion dans l'entreprise.
00:56:37Oui.
00:56:38C'est toujours l'immersion dans l'entreprise.
00:56:42C'est toujours, je dirais, l'immersion dans le marché
00:56:46du travail, et c'est Job Day, et c'est Job, je dirais,
00:56:49portes ouvertes également, qui donnent, justement,
00:56:53ce pouvoir extraordinaire d'être en immersion.
00:56:55Et on a parlé aussi de la formation en alternance
00:56:58qui se fait automatiquement maintenant au sein de l'OFPPT
00:57:01pour tout ce qui est hôtellerie et autres.
00:57:02Merci beaucoup.
00:57:04Merci à vous.
00:57:05Je vous souhaite un bon courage.
00:57:06Merci.
00:57:07Alors, on va entamer notre 3e et dernier tour de table.
00:57:10Je pense que je ne vais pas vous donner des questions,
00:57:13même si on a des questions en tête.
00:57:16Je vais peut-être vous laisser avec...
00:57:18Je vous tends juste la perche, et après, à vous de continuer
00:57:21ce que vous voulez dire.
00:57:23Sidbert, on a parlé, justement, de compétences.
00:57:27On a des compétences parmi nous.
00:57:30Est-ce qu'on a des profils qui sont aujourd'hui recherchés
00:57:34dans le marché du travail ou dans le pôle Rabat-Salé-Kinitra ?
00:57:39Il y en a plusieurs.
00:57:42D'abord, dans le domaine du management,
00:57:45il y a tout ce qui concerne le management touristique.
00:57:50Et là, nous avons un master qui vient d'être entamé
00:57:56et qui a été monté avec des opérateurs.
00:58:00Nous avons aussi une formation qui est en cours de montage
00:58:05pour le domaine du tourisme et l'art culinaire,
00:58:10parce que le tourisme, comme ça a été présenté tout à l'heure,
00:58:13doit aller en paire avec la restauration, la cuisine
00:58:17et le savoir-faire dans ce domaine.
00:58:19Et nous devons aussi valoriser notre culture culinaire
00:58:25à travers des formations.
00:58:27Alors là, ce sera des formations à la fois courtes,
00:58:33techniques et technologies,
00:58:35mais aussi des formations de moyenne et longue durée.
00:58:38Vous respectez le développement durable ?
00:58:39Bien sûr, tout à fait.
00:58:41D'ailleurs, pour le développement durable,
00:58:43nous avons une charte qui respecte les ODD.
00:58:47Et nous sommes annuellement évalués.
00:58:53C'est la raison pour laquelle nous avons une classification
00:58:57dans le Time Higher Education
00:59:00pour l'environnement.
00:59:03Et chaque année, nous nous figurons
00:59:06parmi les universités les plus avancées
00:59:10dans cette classification.
00:59:12Nous avons tout ce qui concerne l'IT,
00:59:15avec l'intelligence artificielle,
00:59:18avec le développement des data science.
00:59:22Là aussi, c'est un profil qui est assez demandé
00:59:25et pour lequel l'université est en train de faire maximum.
00:59:28Nous avons tout ce qui concerne le domaine de l'automobile
00:59:32avec la transformation et aussi de l'aéronautique,
00:59:35avec l'installation de plusieurs enseignes
00:59:39au niveau de la région Rabat-Salé-Quinitra.
00:59:41Et pour répondre aux besoins
00:59:46en termes de nombre
00:59:49et aussi en qualité des profils qui sont demandés.
00:59:54Les sciences de la santé,
00:59:56vous avez vu ce qui se passe au niveau national.
00:59:59Il y a un stress important pour les médecins
01:00:02qui sont en nombre insuffisant.
01:00:05Et là, nous avons, de façon volontariste,
01:00:09avec le ministère de la Santé
01:00:11et le ministère de l'Enseignement supérieur,
01:00:14entamé des formations en médecine dentaire,
01:00:18mais surtout en médecine générale
01:00:20et avec le développement dans le futur de spécialités.
01:00:23Nous avons un CHU
01:00:26qui est en cours de construction
01:00:30pour plus de 430 lits
01:00:33qui sont ouverts avec toutes les spécialités
01:00:35et qui ouvrira ses portes en 2025-2026, à peu près,
01:00:42et qui va contribuer à la fois
01:00:47au développement des soins sanitaires au niveau de la région,
01:00:51notamment Salé-Quinitra,
01:00:53parce que Rabat, on peut dire qu'elle sera autosuffisante
01:00:57avec l'ensemble des CHU qui sont en cours de développement.
01:01:01La région Salé-Quinitra,
01:01:03je pense que là, notre CHU
01:01:07va pouvoir répondre à la demande.
01:01:11Et nous sommes en train de répondre aux besoins,
01:01:15non seulement de Rabat Salé-Quinitra,
01:01:18mais au niveau national,
01:01:19pour pouvoir nous déployer dans cette autre région,
01:01:23dans la région de Marrakech-Safi,
01:01:27avec un campus de 8 000 étudiants d'ici 2035.
01:01:33Nous aurons un campus à Tangier
01:01:36pour accompagner la stratégie de développement régional
01:01:38au niveau de la région Tangier-Tétouan.
01:01:43Nous avons un campus au niveau de la région de l'Oriental,
01:01:50un campus au niveau de Sous-Massa, donc Agadir,
01:01:53et nous avons un campus sur le plan politique assez important.
01:01:56Il faut qu'on s'installe à Dakhla aussi.
01:01:59Nous y serons.
01:02:01Et les campus sont intégrés,
01:02:04à la fois sur le plan des profils de formation,
01:02:06qui sont adaptés aux besoins.
01:02:08Ces campus sont montés en partenariat avec les régions.
01:02:12Qui savent quels sont leurs besoins,
01:02:15et les formations qui seront développées
01:02:17seront des formations pour répondre à ces besoins
01:02:20en profils demandés et en compétences recherchées.
01:02:25Mais aussi des campus smarts
01:02:28qui essayent de satisfaire les exigences environnementales
01:02:35et qui intègrent la digitalisation
01:02:39comme levier assez important de développement, je dirais.
01:02:42Et là, je dirais, même pour la fonction publique,
01:02:46nous sommes en train de travailler avec le ministère
01:02:50pour les accompagner en matière de digitalisation
01:02:54de tous les processus et procédures administratives,
01:02:57qui est un levier assez important
01:02:59pour améliorer l'efficience et l'efficacité.
01:03:02Donc l'université est prête.
01:03:05On passe de 8 000 actuellement à 41 000 étudiants
01:03:11en formation d'ici 2040.
01:03:15Voilà le projet ambitieux
01:03:18de l'Université internationale d'Ottawa.
01:03:20Très bien. Merci beaucoup, M. De Baer.
01:03:23Et j'espère que ça va se faire même bien avant 2040.
01:03:27Inch'Allah.
01:03:29M. Shekir Bouahtia, justement,
01:03:31on a parlé d'émergence de compétitivité,
01:03:35ce qui nous amène à parler, dans un développement
01:03:39et dans un contexte de compétitivité croissante,
01:03:43quelles sont les stratégies, justement,
01:03:45que MedZed va mener pour attirer les investisseurs étrangers
01:03:50et encourager aussi les partenariats publics-privés
01:03:52afin d'accélérer, justement, cette industrialisation
01:03:56et innovation de cette région en particulier ?
01:03:59En fait, avec cette question,
01:04:01aujourd'hui, ça nous amène à se projeter dans le futur.
01:04:04Aujourd'hui, on a fait une belle réalisation qui est AFZ,
01:04:0740 000 emplois, 500 hectares,
01:04:09un constructeur automobile, Stellantis,
01:04:11une centaine d'entreprises,
01:04:13une dynamique qui a inscrit la région de Kenitra
01:04:15dans la carte mondiale de l'industrie automobile.
01:04:17Maintenant, par rapport au futur, il y a des enjeux.
01:04:20Il y en a un, il y a le passage à l'électrique.
01:04:23On a déjà commencé à Atlantique Filson de fabriquer,
01:04:25dès que la Citroën a mis, avec l'Arox Opel,
01:04:29qui sont, on va dire, des tout petits véhicules électriques,
01:04:32mais il y a l'enjeu aussi de convertir
01:04:35une bonne partie de l'industrie à l'électrique.
01:04:37Un, il y a un deuxième défi qui est aussi technologique,
01:04:40c'est le passage à des véhicules hautement automatisés
01:04:44et autonomes.
01:04:45Donc, il y a les capteurs,
01:04:46il y a donc le véhicule autonome qui va bouger tout seul.
01:04:50On voit des modèles en Chine
01:04:52qui circulent déjà dans les rues de Shanghai, par exemple.
01:04:55Mais aujourd'hui, donc, il y a une conversion de l'industrie
01:04:59pour épouser cette courbe d'automatisation des véhicules.
01:05:03Il y a un enjeu aussi important.
01:05:05Tout à l'heure, j'ai parlé de l'intégration automobile.
01:05:07L'objectif, c'est d'arriver à 80.
01:05:10Nous sommes aux alentours de 60, 60 et quelques %.
01:05:12Donc, il y a aussi l'enjeu de massifier
01:05:15le tissu de l'industrie automobile.
01:05:17Si on prend le Maroc, d'une façon générale,
01:05:19on a deux constructeurs, Stellantis, Peugeot, Citroën,
01:05:22Akinitra, Renault, Attenger.
01:05:24On a des équipementiers rang 1,
01:05:28les fournisseurs, des constructeurs.
01:05:29On a des équipementiers rang 2,
01:05:31les fournisseurs, des fournisseurs, des constructeurs.
01:05:34Et aujourd'hui, il y a aussi un tissu de sous-traitance
01:05:36qu'il faut massifier.
01:05:37Aujourd'hui, il est un peu volatil.
01:05:39Et l'idée, c'est de permettre, pour pouvoir s'intégrer
01:05:41et arriver au taux de 80 %,
01:05:43il faut aller chercher la PME, voire la TPE,
01:05:46qui va intégrer cette dynamique.
01:05:49Vous avez parlé aussi de la question des idéeux,
01:05:51comment accompagner les idéeux.
01:05:53Moi, je dirais plutôt l'inverse.
01:05:55On a bâti un système de l'industrie automobile
01:05:58grâce aux idéeux,
01:05:59avec des locomotives internationales.
01:06:03Aujourd'hui, c'est aussi le rôle du capital marocain
01:06:05de faire partie de cette dynamique
01:06:07et monter soit des JV,
01:06:09soit des opérations maroco-marocaines
01:06:11pour intégrer cette dynamique
01:06:13et créer de l'enracinement de l'industrie au niveau du pays.
01:06:17Parce qu'on est dans un contexte
01:06:19où il y a, on va dire, une compétitivité
01:06:22entre pays, une compétitivité régionale.
01:06:25Pour pouvoir créer, pérenniser le modèle,
01:06:28il faut ramener des players marocains
01:06:30sur la scène de l'industrie automobile.
01:06:32Ca, c'est un enjeu très important
01:06:35si on se projette dans le futur.
01:06:36Maintenant, il y a probablement un dernier point
01:06:39que je mettrai en avant.
01:06:40C'est que quand on prend la région
01:06:43de Rabat-Salé-Kinitra avec Atlantique-Flison,
01:06:46il y a des interactions qui ont été amorcées
01:06:48grâce à la dynamique automobile,
01:06:50grâce notamment à la dynamique automobile de TFZ,
01:06:52de Tangier-Flison et de Tangier-Automotive-City.
01:06:55Maintenant, si on prend toutes les régions du Royaume
01:06:58et on prend les PDR ou les analyses,
01:07:00il y a un positionnement volontariste
01:07:02de par les prérogatives de la loi sur les régions
01:07:04pour développer des zones d'activité.
01:07:06Et donc l'idée aussi, c'est de créer une intelligence
01:07:09pour créer des synergies avec les régions et entre régions.
01:07:12Il y a la région RSK, si on prend les frontières,
01:07:15on a en nord la région de Tangier,
01:07:17à l'est, la région de Fes-Meknes,
01:07:19un peu plus sud-est, la région de Bnim-Lal-Khnifra
01:07:23et la région de Casablanca.
01:07:26Et l'idée, si on a des zones d'accélération,
01:07:28à Casa, à Fes, nous sommes en train de travailler
01:07:30sur Una, en Chiga-Gazfrou,
01:07:33la région de l'Orienta, la région de Bnim-Lal-Khnifra,
01:07:35le Sous-Massa, etc.,
01:07:37l'idée, c'est comment créer une énergie positive
01:07:39à travers cette dynamique et créer plutôt un vecteur
01:07:42qui verse dans la croissance de tout le Royaume
01:07:45au lieu qu'il y ait des positionnements
01:07:47un petit peu antagonistes entre régions.
01:07:49Voilà. C'est un peu les grands chantiers
01:07:51que nous, comme on voit le positionnement futur
01:07:54et le rôle de Medzet,
01:07:55comme étant un acteur d'équité territoriale,
01:07:57parce qu'on a fait un choix depuis le départ,
01:08:00c'est de ne pas rester aménageur sur l'axe atlantique,
01:08:03mais on est parti sur d'autres territoires
01:08:05pour créer cette équité territoriale
01:08:07et donner à chaque territoire et à chaque région économique
01:08:10la chance de participer
01:08:12à la dynamique industrielle globale du pays.
01:08:14Voilà.
01:08:15Merci beaucoup, M. Bouahetia.
01:08:17Une dernière question pour M. Abdelalab Ntabit.
01:08:19Justement, on a parlé de cette évolution rapide
01:08:23des technologies dans l'industrie automobile particulièrement,
01:08:27notamment en termes de voitures électriques,
01:08:29comme a mentionné M. Bouahetia.
01:08:31Quels sont les défis, je dirais,
01:08:33que Cofica peut rencontrer dans la région
01:08:37et comment l'entreprise peut s'adapter
01:08:41et répandre à ses nouveaux besoins ?
01:08:44Sur le plan technique, je crois qu'on a la force
01:08:48d'avoir la meilleure technologie qui existe
01:08:51chez nos fournisseurs et chez nos partenaires.
01:08:54Les matériaux aussi existent dans le marché,
01:08:56mais le grand challenge, c'est la formation continue
01:09:00et le développement des compétences.
01:09:03Je crois que c'est la clé de réussite.
01:09:07C'est difficile d'atteindre le sommet,
01:09:09mais ce qui est important, c'est de maintenir.
01:09:13Donc, étant donné qu'on a
01:09:18des politiques qui sont orientées
01:09:21vers la formation,
01:09:24vers le développement des infrastructures,
01:09:26nous aussi, on est dans cette dynamique
01:09:31de former et d'anticiper les formations
01:09:37de nos équipes.
01:09:38Aussi, on essaie de développer nos fournisseurs.
01:09:43C'est pas uniquement la société ou l'usine
01:09:48ou les usines au Maroc,
01:09:50mais on essaie de monter en compétence nos fournisseurs
01:09:55en les incitant à mettre en place des certifications,
01:09:59en les incitant à faire des formations continues.
01:10:02On essaie de les former, de les tirer vers le haut.
01:10:07C'est une sorte de partenariat
01:10:09aussi qu'on fait avec nos clients.
01:10:12Donc, pour optimiser toute la chaîne de valeur.
01:10:16Je crois que c'est pas uniquement sur le plan produit,
01:10:19mais sur le plan service aussi, c'est très important,
01:10:22parce que lorsqu'on voit
01:10:25l'intégration locale d'une façon générale,
01:10:29il n'est pas uniquement lié à des matières premières,
01:10:34mais aussi au service.
01:10:36Donc, d'une façon générale.
01:10:38Et j'attire votre attention sur 3 aspects
01:10:41parmi les challenges,
01:10:43sur le plan national et sur le plan international,
01:10:46parce que si on est là, au Maroc,
01:10:49avec des clients directs et finaux
01:10:51qui sont présents aussi à l'international,
01:10:55si on a une bonne pratique au Maroc,
01:10:57ça va être partagé à l'international.
01:11:00Et on est, au niveau Kofika, par exemple,
01:11:06parmi les meilleurs sites
01:11:09dans le monde entier, au Maroc,
01:11:11qui réalisent les meilleurs résultats.
01:11:14Et voilà, je crois qu'on est
01:11:16parmi les meilleurs ambassadeurs de nos groupes
01:11:18vis-à-vis nos clients locaux et nos clients à l'international.
01:11:21Pourquoi ? Parce qu'il y a cette volonté de former,
01:11:26d'être présent à l'extérieur, d'écouter
01:11:30et de travailler en partenariat, en coordination
01:11:33avec les associations, avec les établissements,
01:11:39que ce soit les administrations, les écoles,
01:11:43les institutions étatiques ou privées.
01:11:47Voilà, nous avons une politique claire,
01:11:51RSE, et sur le plan social,
01:11:55on est vraiment présent et on a un impact positif
01:12:00par rapport à la communauté locale,
01:12:02témoigné par nos partenaires.
01:12:06Et je voudrais signaler un point très important,
01:12:11c'est la digitalisation.
01:12:13Maintenant, les entreprises qui utilisent
01:12:16l'intelligence artificielle, par exemple,
01:12:19sont en avance de 6 mois
01:12:22par rapport aux entreprises qui n'utilisent pas
01:12:24l'intelligence artificielle.
01:12:26Donc maintenant, si on veut être dans la proactivité,
01:12:29dans l'anticipation,
01:12:31on devrait favoriser les projets
01:12:35d'amélioration continue en interne.
01:12:38On parle maintenant sur le plan industriel
01:12:41et sans doute, l'UR, par exemple,
01:12:46a cette approche de former les ingénieurs
01:12:49sur tout ce qui est Lean Manufacturing, par exemple.
01:12:53Maintenant, on parle de Digital Lean Manufacturing.
01:12:58Donc si on fait le Lean avec l'approche classique,
01:13:02sans intégrer les aspects qui sont liés au digital,
01:13:06donc on ne sera pas dans le leadership
01:13:10par rapport à cette notion.
01:13:11Donc je crois que ces informations
01:13:15sont cruciales.
01:13:19Je rajoute aussi un point et un élément clé
01:13:22de la compétitivité, c'est le développement durable
01:13:26ou la sustainabilité dans le sens large.
01:13:29La société, avant qu'on n'aura une exigence,
01:13:34qui est déjà, voilà, pour les entreprises exportatrices
01:13:38dans les Andes Franches, pour la taxe carbone,
01:13:41il faut avoir des démarches volontaires,
01:13:44par anticipation, décarboner,
01:13:48utiliser les énergies renouvelables
01:13:50et donner l'exemple avant que ce soit une exigence.
01:13:56Donc je crois que c'est un travail de tout le monde
01:13:59pour arriver à cet objectif,
01:14:03former, mettre en place des projets concrets.
01:14:06Pas uniquement...
01:14:08Oui, pas uniquement former,
01:14:11mais mettre en place des projets
01:14:13et les partager avec les industriels.
01:14:16Par exemple, lorsqu'on a mis en place
01:14:19les panneaux photovoltaïques
01:14:21au niveau des usines au Maroc,
01:14:25on partage ces initiatives avec les industriels de la région,
01:14:30parce que c'est pas uniquement un travail pour Coffee Cab,
01:14:36mais on veut partager ces best practices
01:14:39avec les entreprises de la même région,
01:14:41avec nos clients.
01:14:43On reçoit des clients, des fournisseurs pour les audits
01:14:48et on partage ces points forts.
01:14:50Et voilà.
01:14:52Donc je crois que même cette initiative
01:14:54que vous avez faite, de réunir les acteurs,
01:14:58c'est une belle initiative
01:15:01pour pouvoir partager ces bonnes pratiques
01:15:05et surtout un point que je voudrais partager
01:15:09comme dernier mot,
01:15:11parlant des success stories,
01:15:13parlant des choses positives,
01:15:16des projets réalisés, des solutions,
01:15:19pour inspirer, pour partager, pour écouter
01:15:22et avec cette dynamique, avec cet esprit,
01:15:26qu'on va gagner, qu'on va atteindre les objectifs stratégiques
01:15:31en partenariat et en collaboration
01:15:33avec toutes les parties prenantes.
01:15:35En tout cas, pour moi, et j'espère aussi pour la présence,
01:15:41les deux pannels étaient très enrichissants.
01:15:44Merci encore une fois à tous mes invités,
01:15:46à toutes les personnes qui ont répondu présentes
01:15:49à cette invitation.
01:15:50Merci, mesdames et messieurs,
01:15:51de nous avoir accompagnés cette matinée
01:15:54pour le forum économique régional
01:15:57du groupe Ecomedia et l'Economiste spécialement.
01:16:00Merci, mesdames et messieurs.
01:16:02Et vous retrouverez Shaïb Hamedi à 15h
01:16:05dans l'heure des experts.
01:16:06On va parler investissement et développement économique
01:16:08dans la région Rabat-Salé-Kenitra.
01:16:11Merci, mesdames et messieurs.