• la semaine dernière
Avec Jérome Anthony, Elisa Jadot et Maître Laure Boutron-Marmion

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-12-11##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Anzmann.
00:05Bonjour à toutes et à tous, mercredi 11 novembre, décembre.
00:10C'est dans le cerveau, c'est 11 novembre, non 11 décembre.
00:16Bonjour Gilles. Bonjour Valérie. Bonjour Jérôme Anthony.
00:18Merci d'être avec nous, d'être sorti de votre camion, de votre cuisine, pour venir nous voir à Sud Radio.
00:25Merci de m'accueillir, j'ai eu du mal à me garer devant parce que c'est quand même un jeu de bolide.
00:28Absolument, tous en cuisine sur M6 du lundi au vendredi, 18h35, le bonheur de vous voir revenir aux côtés de Cyril Lignac.
00:37Tous en cuisine, menu de fête, des menus abordables, pas trop compliqués à faire, enfin pour vous un peu parfois.
00:44Pour moi un peu, non non, je m'en sors toujours.
00:47Et puis des guests, des anonymes qui participent.
00:50Et puis surtout le public qui vient nombreux à chacun des rendez-vous dans chacune des villes.
00:55Et vous êtes venu les mains vides, parce que maintenant vous êtes un grand chef, vous êtes un grand cuisinier.
00:59Déjà je suis venu, j'ai eu de la chance, parce que traverser Paris aujourd'hui c'est un enfer.
01:03Oui je suis venu les mains vides, mais je ferai attention la prochaine fois, désolé.
01:06Qu'est-ce que vous pourriez nous faire ?
01:07Qu'est-ce que je pourrais faire maintenant ?
01:08Non pas maintenant, mais si vous aviez cuisiné hier.
01:12Moi je vais vous dire, je ne mens pas, je suis très nul en cuisine.
01:15Je ne fais que suivre pas à pas ce que propose Cyril et ce que peut proposer un chef ou quelqu'un qui sait cuisiner.
01:21En l'occurrence Cyril est plutôt bon pédagogue.
01:23Mais alors moi je ne me lance jamais dans de la cuisine.
01:25Même maintenant après avoir...
01:27Ah non, je ne me lance pas.
01:28En revanche, quand je fais l'émission maintenant, alors que je gère tout à peu près dans cette émission,
01:31l'animation, le public, les problèmes techniques,
01:35j'arrive quand même à suivre la recette et à proposer toujours quelque chose à la fin.
01:38Mais non, je ne me suis pas amélioré.
01:40Et puis vous êtes au théâtre, un avenir radieux, c'est en tournée dans toute la France.
01:44Vous serez demain à l'Odyssée.
01:49Demain c'est 2025.
01:51Demain il est à 5% sur Seoul.
01:53Oui, samedi soir, c'est très exactement.
01:56Ah oui, moi j'ai les dates de 2025.
01:58Oui, c'est 12 janvier.
02:00J'ai des problèmes avec les mois en ce moment.
02:02Mais moi je suis comme vous, je suis resté au mois d'août pour l'instant.
02:04Lille, La Grange de la Tremblay, vous serez au théâtre Sébastopol de Lille.
02:10Vous serez un petit peu partout en France.
02:12On finit très bien cette tournée, on a fait beaucoup de dates sur deux saisons.
02:15On a beaucoup de succès, c'est un vrai plaisir.
02:17Parce que de salle en salle, c'est plein.
02:19C'est génial, parce que ce n'est pas facile pour tout le monde.
02:22Ce n'est pas toujours facile dans les médias, mais c'est naturel dans les théâtres.
02:28Et ça vous plaît ?
02:30Ça me plaît déjà tellement que j'ai signé la future pièce qui démarre en septembre prochain
02:35avec Franck Leboeuf et Nicolas Vitiello,
02:38qui va s'appeler « Coup de bluff au cabaret »
02:40qui démarre en septembre 2025.
02:42J'adore, on a déjà plein de projets.
02:44Nicolas Vitiello, qui n'est pas très connu,
02:46mais qui était avant dans « Popstar » quand je l'ai connu à Sébastopol,
02:48est un comédien extraordinaire.
02:50Extraordinaire.
02:52Mais extraordinaire.
02:54On va passer tout de suite au zapping
02:56et puis on parlera après de cette nouvelle saison de Tous en Cuisine.
03:04Alors Valérie, ça négocie dur.
03:06Et toi, ton point d'indice, tu me le fais à combien ?
03:09Et si on faisait une demi-abrogation de la retraite,
03:12qui va rentrer au gouvernement ?
03:14Ah non, si tu y vas, moi je n'y vais pas.
03:16Bon, bref.
03:17Hier, sur BFM, je ne sais pas si vous avez vu,
03:19il y avait un forum avec tout le monde.
03:22Alors, le mot à la mode, c'est la ligne rouge.
03:25Tout le monde a sa ligne rouge.
03:27C'est un peu compliqué.
03:28Jérôme Gued, qui est quand même intervenu,
03:30ancien du Parti socialiste ou encore au Parti socialiste,
03:33et qui a dit « Stop ! »
03:35si on essayait d'être plus intelligent.
03:37En termes de méthode, ce n'est pas ici et maintenant
03:40qu'on va faire l'accord de non-censure.
03:42Il faut d'abord qu'il y ait un préalable
03:44qui soit un tant soit peu respecté,
03:46qui est celui qu'on vous a mis sur la table,
03:48qui est de dire qu'on part d'un gouvernement de gauche
03:51pour justement construire ses compromis.
03:53Et à ce moment-là, tous les sujets sont mis
03:55dans la discussion du compromis,
03:57dès l'instant où ils s'inscrivent dans les priorités
03:59qui étaient portées par le rassemblement de la gauche
04:01et les écologistes.
04:02Moi, je ne peux pas me suspecter de l'intransigeance
04:04qui a été la mienne contre cette réforme des retraites.
04:06Donc, ce n'est plus abrogation.
04:08Et aujourd'hui, si on peut ouvrir la perspective
04:12d'une avancée qui permette l'accord de non-censure,
04:15alors je préfère prendre cet avantage
04:17plutôt que chacun campe dans ses propres avantages.
04:20Je vous le dis sincèrement.
04:22Je n'ai rien compris, j'ai mal à la tête.
04:24Vous suivez un peu la situation.
04:26Je vous sens embrassé.
04:27Dès le matin, je vais m'embrouiller
04:29si je commence à expliquer ce que je ressens,
04:31mais je ne sais pas comment on est arrivé à ce niveau.
04:33On est vraiment dégoûté.
04:35Il y a quelque chose de vertigineux.
04:37Il y a des gens qui disent des choses bien.
04:39J'entends des mecs qui disent des choses bien.
04:41Je ne sais pas, je croyais qu'on avait un...
04:43Je pensais, il y a longtemps,
04:44quand on avait voté pour la personne en place,
04:46qu'on avait un gouvernement de bon sens.
04:48Et on n'était pas sur la droite et la gauche,
04:49mais le bon sens, c'est seulement le bon sens.
04:51Puis j'ai l'impression qu'on fait finalement de la politique.
04:53Je ne suis pas très fort là-dedans,
04:55mais c'est le sentiment que j'ai comme tout le monde.
04:57Moi, j'ai une vie comme tout le monde.
04:58Moi, j'habite à Nancy.
04:59J'ai les mêmes problèmes que tout le monde.
05:01Donc, voilà, je suis déçu.
05:03Un reportage incroyable, Valérie, sur France 2 hier.
05:07France 2 a rencontré en Syrie un des juges
05:11qui, sous le régime de Bachar el-Assad,
05:14emprisonnait les contestataires du régime.
05:17Donc, France Télévisions, France 2 l'a rencontré.
05:20Vous allez voir, aujourd'hui, c'est un juge repenti.
05:23Mais il a quand même mis des gens en prison.
05:25Dans ce système inédit,
05:26les nouveaux arrivants affirment qu'ils travailleront quand même
05:29avec certains fonctionnaires de l'ancien régime.
05:32Exemple au palais de justice,
05:34surveillé de près par des miliciens.
05:36L'activité judiciaire reprend sous l'autorité du juge
05:39qui appliquait jusqu'à la semaine dernière
05:41les lois du gouvernement de Bachar el-Assad.
05:43Très ému, Mohamed Omar Katana affirme
05:45ne pas être menacé par les nouvelles autorités.
05:48C'est la première fois de sa carrière
05:49qu'il a le droit de parler aux journalistes.
05:52Vous avez vu les prisons du régime ?
05:54C'est le résultat des lois que des hommes comme moi ont fait appliquer.
05:57La plupart d'entre nous savions que c'était des lois injustes.
06:00Mais je n'avais pas le choix.
06:01Depuis longtemps, j'attends ce moment.
06:03De me sentir enfin moi-même.
06:05De vivre enfin en liberté.
06:07On vivait dans un pays où on était jugé pour n'importe quoi.
06:10Là, on est enfin heureux.
06:12C'est un drôle de témoignage.
06:13J'allais regarder tout le reportage.
06:15On n'est jamais déçu avec Amanda Lear.
06:17Je ne sais pas si vous avez déjà été connue ou rencontrée Amanda Lear.
06:20Je l'ai un peu côtoyée parce que j'ai fait un livre sur le disco
06:22donc on a pas mal bavardé et j'ai beaucoup interviewé.
06:24Elle est géniale.
06:25Bon, on n'est jamais déçu avec elle.
06:26C'est punchline sur punchline.
06:28Elle était dans Télématin.
06:30Et elle a raconté une anecdote avec son amant de l'époque, David Bowie.
06:34Il a carrément fait des cours de chant.
06:36Oui, parce qu'il disait que je ne chantais pas bien surtout.
06:40Donc il a dit je vais te payer des cours de chant.
06:42Parce qu'il a dit il faut absolument que tu chantes.
06:44J'ai dit mais je ne sais pas chanter, je suis mannequin.
06:46Il m'a dit je vais te payer les cours de chant.
06:48Donc il m'a mis sous contrat.
06:50Et pendant trois ans, j'étais...
06:51Mais pourquoi ? Parce qu'il a senti votre potentiel.
06:53Comment ça se passe ?
06:54Vous racontez ça comme si tout le monde était normal.
06:56Vous savez quand on est mannequin, Soavelle était toi.
06:58La souris.
06:59Et lui, ça a été le premier qui m'a dit non mais je te jure, tu vaux mieux que ça.
07:02Tu as une voix, tu devrais la travailler, la profiter.
07:05Donc voilà, grâce à lui, j'ai fait mon premier disque.
07:08Et après, bon...
07:09Vous avez eu des histoires d'amour avec ces personnes-là ?
07:11Mais de quoi je me mêle ?
07:12Je ne sais pas.
07:13Je pose des questions.
07:15Oui, nous avons été ensemble pendant deux ans, pas plus.
07:19Merde.
07:20Ah, vous ne saviez pas qu'elle avait été avec David Bowie ?
07:22Elle a eu une vie incroyable.
07:24Ces gens-là, cette génération-là, elle en particulier et quelques autres ont eu une vie totalement incroyable.
07:29Et à chaque fois qu'on les reçoit dans des émissions, ils nous sortent des histoires.
07:32On s'est dit mais ce n'est pas possible.
07:34Et vous, vous continuez à chanter ?
07:35Et moi non, je n'ai pas eu d'histoire avec David Bowie.
07:37Mais vous continuez à chanter ?
07:38Ah oui, moi je tourne tout le temps.
07:40J'ai mon...
07:42Votre show de chant.
07:43Mon show de chant avec lequel je tourne, je ne sais pas, je fais une trente ou quarante dates dans l'année.
07:47C'est pas mal.
07:48Et puis là, je suis en train de préparer mon album avec mes chansons.
07:50Moi, je me fais plaisir.
07:51Je suis dans l'urgence de me faire plaisir et de réaliser tous ces petits rêves de gosse que je n'avais pas encore réalisés.
07:56Voilà, là c'est le théâtre.
07:57Après, ce sera mes chansons.
07:58Et là, c'est des chansons que vous avez écrites.
08:00Ce n'est pas des reprises.
08:01Oui, depuis des années.
08:02Ça fait des années que j'écris des chansons.
08:03On va mettre ça bout à bout et on va faire une petite tournée avec.
08:06Bon alors attention, nous allons vivre tous les trois un très grand moment de radio.
08:10Ah non mais je vous le promets.
08:11Alors désormais, je ne sais pas si vous avez le temps de regarder parce que vous êtes au théâtre.
08:15Touche pas à mon poste.
08:16Alors maintenant, il y a Fabien Lequeuvre qui a une séquence qui marche plutôt bien.
08:19C'est un peu le Wish des Info People.
08:22Fabien Lequeuvre.
08:23Le Wish.
08:24Oui, c'est le Wish.
08:25Alors, il a encore frappé hier dans Touche pas à mon poste et a fait une révélation sur des secrets de beauté.
08:30Mais écoutez bien.
08:31Les stars, maintenant, se mettent au bain de foin.
08:34Vous avez fait un bain de foin ?
08:35Je le fais jeudi, moi.
08:36Et vous vous mettez avec des poneys ou quoi ?
08:37Non, la première qui avait fait ça, c'était Arlette Chabot.
08:40Ah merde.
08:41Ah oui.
08:42Arlette Chabot, c'est pour mettre des bains de foin.
08:43Fabien Barthez.
08:44Et puis là, Beyoncé s'y est mise depuis pratiquement 15 jours.
08:47Ça consiste en quoi ?
08:48Alors, on vous plonge dans une eau à 40 degrés, à peu près.
08:50On vous jette du foin.
08:52Alors, il faut qu'il y ait dedans...
08:53On vous jette du foin.
08:54On vous jette du foin.
08:55Non, non, mais il faut qu'il y ait de la véronique, il faut qu'il y ait de la gentiane, du millepertuis et de l'armoise.
08:59Et paraît-il que ça a un bienfait sur le corps.
09:01Quand vous sortez de votre bain, vous pouvez dormir 20 heures derrière.
09:04Ah oui ?
09:05Sans se réveiller.
09:06C'est très efficace.
09:07C'est la clé du temps rume des foins.
09:08C'est la propriété.
09:10Alors Isabelle, c'est bon pour l'arc-en-ciel ?
09:12Mais j'en ai pas encore !
09:16Alors Valérie, je n'ai pas le téléphone de Beyoncé, vous vous doutez bien.
09:20Mais par contre, j'ai celui d'Arlette Chabot.
09:23Vous vous doutez que je me suis précipité sur mon téléphone pour appeler Arlette Chabot, qui, rappelons-le, est tous les vendredis sur Sud Radio.
09:31Alors, je lui dis, alors Arlette, tu prends des bains de foin ?
09:37Tu prends des bains de foin ?
09:39Et Arlette m'a dit, c'est quoi cette connerie ? Mais c'est n'importe quoi.
09:43Je lui ai envoyé la vidéo.
09:44Elle m'a dit, mais c'est n'importe quoi.
09:46Mais je n'ai jamais pris des bains de foin.
09:48Peut-être que je me ferai une infusion de foin ou je le filmerai.
09:51Il faut demander à Fabien Lecoeuvre, à mon avis.
09:53D'où vient cette information en tout cas ?
09:55Je pense qu'il s'est trompé.
09:57Est-ce que vous remarquez l'aplomb qu'il a ?
09:59Absolument !
10:01Encore une information bien pourrable.
10:03Il est très doué.
10:05Il est très drôle.
10:06Moi, je vais vous dire, je l'aime beaucoup.
10:08Je sais que dans le métier, il y a des gens qui critiquent.
10:10De toute façon, on est toujours critiqué par quelqu'un.
10:11Donc, lui ou un autre, c'est pareil.
10:13Je vais vous dire, moi, je l'aime beaucoup.
10:14Il a un aplomb.
10:15Et puis, il prend tout au deuxième degré.
10:17Il en a rien à foutre.
10:19Et ça, j'aime assez bien ça chez lui.
10:21C'est l'étrouvaille de Cyril Hanouna.
10:23Il a du pif.
10:25Il a du pif.
10:26Et donc, voilà.
10:27Mais en tout cas, Arlette Chabot ne prend pas de bains de foin.
10:30C'est un démenti officiel de Sud Radio.
10:32Vous voyez que...
10:34Je ne sais pas si je vais avoir un prix pour ça.
10:36Mais j'ai fait l'enquête.
10:37Peut-être le Pulitzer.
10:38Peut-être le Pulitzer pour Arlette Chabot qui ne prend pas de bains de foin.
10:42Bon.
10:43Alors, Valérie, si on ouvrait la case 11 du calendrier de l'Avent.
10:46Allez.
10:47Allez.
10:48Calendrier de l'Avent.
10:49La case 11.
10:50Alors, en général, le calendrier de l'Avent de Valérie Expert.
10:52Un calendrier de l'Avent, ça fait plaisir.
10:54Eh bien, derrière la case 11, il y a Junior Doré.
10:57Elle adore Junior Doré et son nouvel album.
11:01Et il était dans la boîte à questions hier sur Canal+.
11:04Et il a ressorti pour l'occasion son ukulélé pour reprendre « Femme Like You » avec son ukulélé.
11:09Donne-moi ton cœur, baby.
11:12Ton corps, baby.
11:14Donne-moi ton bon vieux funk.
11:16Ton rock, baby.
11:18Ta soul, baby.
11:20Chante avec moi.
11:22Je veux un homme.
11:24Like you.
11:26Bad boy.
11:27Tu sais que tu me plais.
11:29Un homme.
11:30Like you.
11:31Super.
11:32Super.
11:33L'album est génial.
11:34Franchement, génial.
11:35Il a réarrangé plein de chansons qui sont dont « Huitasses et Bananas » de Philippe Rizoli.
11:45Je suis content pour Philippe Rizoli.
11:46Oui, absolument.
11:47Je l'ai croisé l'autre jour, je lui ai dit ça y est, c'est reparti.
11:49Ça y est.
11:50Voilà.
11:51Eh bien non.
11:52Mais merci Gilles pour cette case 11.
11:53J'attends la 12.
11:54De votre calendrier de l'Avent.
11:55Avec impatience.
11:56On se retrouve dans un instant avec Jérôme Anthony pour parler de « Tous en Cuisine ».
12:00A tout de suite.
12:11L'invité du jour, c'est Jérôme Anthony.
12:13Jérôme Anthony, on est ravis de vous retrouver du lundi au vendredi sur M6 « Tous en Cuisine »
12:18aux côtés de Cyril Lignac.
12:20Menu de fête.
12:22C'est un petit cadeau de Noël, un gros cadeau de Noël que nous fait M6 avec le retour de cette émission.
12:29On rappelle que c'est en plus une bonne action puisque vous êtes aux côtés des Restos du Cœur.
12:35Oui, on soutient évidemment les Restos du Cœur.
12:37Et qu'il y a l'année dernière, je crois que c'était 130 000 euros qui ont été donnés aux Restos du Cœur.
12:41Puis surtout c'est du plaisir, c'est de la joie, c'est de la rigolade.
12:43C'est du partage, c'est quelque chose, c'est un rendez-vous chaleureux, réconfortant.
12:47En quotidienne à 18h35.
12:49En quotidienne et puis nous, notre grande fierté en plus de faire une recette dans les conditions du direct comme ça,
12:54c'est-à-dire qu'on démarre de rien et 3 secondes avant le générique, il faut présenter un plat.
12:59Donc ça c'est une prouesse de Cyril et de ses équipes.
13:01Mais à côté de ça, on fait quand même une émission de variété.
13:05Un divertissement qui fait le tour de France où les gens sont contents de venir nous rejoindre,
13:10connaissent les gimmicks du programme.
13:12On fait partie de la famille et ça c'est un grand plaisir.
13:15Aujourd'hui, lancer des programmes, on sait combien c'est difficile.
13:17C'est quand même un assez jeune programme finalement.
13:19C'est grâce au Covid.
13:21Stéphane demande c'est à quelle heure.
13:23Ça passe à 18h35 sur M6.
13:27Il y a un téléphone qui sonne.
13:28C'est moi ?
13:29Non, c'est moi.
13:30Ah bon, c'est Gilles.
13:31J'en profite pour citer un autre Gilles, un auditeur qui nous dit
13:35« Bonjour à Jérôme, je me souviens de l'été 2022 où il a fait son émission Tous en cuisine au Bacarès 66.
13:40On a vraiment bien rigolé entre les séquences malgré la fraîcheur à ce moment-là. »
13:47Vous vous en souvenez ?
13:48Oui, mais nos passages de ville en ville sont toujours très joyeux.
13:51Et vous rigolez beaucoup entre les séquences ?
13:53J'arrive déjà longtemps avant parce que j'ai envie de passer du temps avec les gens.
13:56Et je reste pas mal de temps après, jusqu'au dernier.
13:58On fait les photos jusqu'au dernier.
14:00Et je profite de ces moments-là parce que je sais combien quand j'étais gosse,
14:03quand il y avait des émissions comme ça qui passaient de ville en ville,
14:06on pouvait avoir un bon ou un mauvais sentiment.
14:08Et moi je veux que les gens partent avec une très très bonne idée
14:11et de cette émission et de moi en ce qui me concerne,
14:14mais même de la chaîne, je veux que notre passage laisse un bon souvenir et une bonne trace.
14:18Et puis vous avez un camion cette année ?
14:20Oui j'ai un camion que les enfants à la première émission ont appelé le camion Miam Miam.
14:24Du coup on a gardé cette notion du camion Miam Miam qui sillonne les routes de France
14:28et avec lequel on se déplace comme ça.
14:30On fait à chaque fois 200 kilomètres pour partir d'une ville à une autre.
14:33Et on se fait klaxonner, les gens nous font des signes et c'est très sympathique.
14:37Alors est-ce qu'ils viennent goûter les plats que vous avez copiés et faits ?
14:42Ils sont quand même toujours réussis mes plats,
14:47mais les gens ne se jettent pas quand même sur mes prouesses, je ne vous le cache pas.
14:50Et puis de temps en temps je leur dis non mais attendez,
14:52je n'ai pas eu le temps de finir vraiment la cuisson, etc.
14:54Non mais la plupart du temps on déguste tout avec les gens, avec les jeunes,
14:59on a des petites assiettes en carton et on partage.
15:02Ce qui est formidable c'est qu'il y a aussi les mini-cuisteaux des enfants
15:08et puis le conseil de grand-mère.
15:10Ça c'est bien parce qu'à chaque fois que vous traversez une région,
15:13il y a une grand-mère qui dit que ce n'est pas comme ça qu'il faut faire.
15:18Non mais Cyril, ce n'est pas comme ça qu'il faut faire.
15:20Donc voilà, ça on aime assez bien.
15:22Alors chaque jour évidemment on a des thématiques
15:24et en l'occurrence le mercredi c'est les enfants qui viennent faire un petit peu à manger avec moi.
15:27Mais tous les jours les enfants sont avec moi.
15:30Je pense que c'est la seule émission de cuisine d'ailleurs qui fédère les enfants.
15:33Et c'est assez sympathique.
15:35Mais il faut rappeler quand même que l'idée vient de Kitchen Factory de M6
15:43où ils voulaient une émission pendant le Covid
15:45parce que pendant le Covid tout le monde s'est mis à cuisiner.
15:49Cyril faisait déjà des recettes sur les réseaux sociaux.
15:52Cyril Lignac.
15:53Cyril Lignac faisait déjà des recettes sur les réseaux sociaux
15:56et c'est un petit peu de là que tout est parti.
15:58Lui dès le début il a commencé à faire des recettes
16:00et puis on en a fait finalement une émission de télé.
16:02Et puis au départ c'était tout le monde qui était chez soi
16:04parce qu'on était coincés.
16:06Ils étaient en Zoom.
16:08Et puis les stars se sont mis...
16:11Tout le monde était disponible.
16:12Tout le monde a eu lieu à participer.
16:13Là vous avez des guests aussi.
16:15Vous avez des invités pour parler français.
16:17On a des invités tous les soirs et on fait exactement l'inverse de ce qu'on faisait pendant le confinement.
16:19C'est-à-dire que tout le monde était bloqué à la maison
16:22et là c'est tout le contraire.
16:24On va chez les gens, on va au milieu des marchés de Noël
16:27partager tout ça avec le public.
16:30Ça c'est une formidable idée.
16:32On peut citer, il y a Julien Courbet qui est venu vous voir.
16:36Nelson Bonfort ce soir je crois.
16:38Il y a François Berléand.
16:40Vous avez Amandine Petit.
16:42Il y a Camille Lacour et sa femme Alice qui seront là aussi.
16:45Et oui c'est l'occasion de découvrir aussi les conjoints, les conjointes, les enfants.
16:49Alors est-ce que c'est leur vraie cuisine
16:52ou on n'est pas chez eux, chez les stars ?
16:54Moi je ne suis pas dans ces secrets-là et en fait je m'en moque.
16:57Parce que moi je me demande s'ils ont une belle cuisine ou pas.
17:00En l'occurrence ce soir avec Nelson Bonfort on est chez lui, ça j'en suis sûr.
17:05Et c'est une belle cuisine ?
17:06Oui c'est des cuisines plutôt sympas, c'est des cuisines toujours très sympathiques.
17:09Et est-ce que vous du coup, dans votre cuisine, vous vous êtes équipé suite à cette émission ?
17:13Parce que moi je me souviens que durant le Covid vous n'aviez rien.
17:16Vous n'aviez pas de...
17:18Oui il me manquait quelques...
17:20Non parce que je vous le dis et je vous le redis.
17:22C'est pas un mensonge.
17:23Moi je ne suis pas très très bon en cuisine
17:24et pourtant on a une amitié qui nous lie avec Cyril.
17:26Et ça faisait longtemps avant qu'on fasse ce programme que Cyril me disait
17:29j'aimerais bien qu'on fasse une émission ensemble.
17:31Voilà c'est venu par hasard mais on n'a pas du tout la même culture dans ce domaine.
17:35Mais pas du tout.
17:36Moi je lui amène tout le côté un peu folklorique, un peu populaire, un peu on rigole.
17:40Vous mettez les mains à la pâte ?
17:41Je mets aussi les mains à la pâte mais moi je suis là pour faire de cette émission un divertissement.
17:45Je fais ma petite part à moi quoi.
17:47Mais non chez moi je ne suis toujours pas très très bien équipé.
17:50Mais je vous avoue qu'aujourd'hui ma cuisine est devenue une star.
17:53Quand j'ai quelqu'un qui vient pour me faire des travaux,
17:56qu'il arrive et qu'il recule d'un pas et qu'il fait
17:58« Ah mais c'était ici l'émission en fait ! »
18:00« Je peux faire une photo pour ma femme et pour le mec ? »
18:03Ça n'a aucun sens.
18:05Ce qui est assez incroyable c'est votre fidélité à M6, à W9 et au groupe.
18:11Vous n'avez jamais eu envie d'aller voir ailleurs ?
18:13Vous êtes chez vous en fait ?
18:14Je suis plutôt bien là où je suis.
18:16Comme on dit dans notre milieu, je suis plutôt bien servi.
18:18Je pourrais être un peu plus servi mais je pourrais l'être un peu moins aussi.
18:22Parfois je passe à côté de programmes qui pourraient me plaire
18:24puis finalement je ne vais pas rater grand chose.
18:26Comme ?
18:27Je n'ai pas d'idées là qui me viennent mais ça a pu m'arriver
18:29sur des émissions de variété ou des divertissements.
18:31Mais là en ce moment je ne ressens pas ça.
18:33En ce moment je suis très content de ce que je fais avec les émissions
18:35que je fais avec Cyril Lignac.
18:36Je suis très content des émissions de variété qu'on fait avec notamment Elodie Gossu.
18:40Vous en avez eu une là au 1er janvier ?
18:43Au 1er janvier oui, « Tout le monde chante ».
18:45Très beau divertissement, très chouette.
18:47C'est « Tout le monde chante » contre le cancer ça ?
18:49Après « Tout le monde chante » en faveur de l'association Nicolas Rossignol
18:53« Tout le monde contrôle cancer ».
18:55Donc c'est sympa et puis voilà il y a toujours une petite notion comme ça vertueuse
18:59comme on le fait d'ailleurs pour Tous en cuisine.
19:01Quand on soutient les restos du cœur on essaye de servir à quelque chose.
19:04Mais vous aimeriez faire quoi ? Qu'est-ce qui vous plaît là-dedans ?
19:07Moi ce qui me plaît c'est ce que je fais.
19:08Des émissions de divertissement, des émissions de variété.
19:11J'aimerais bien faire des vraies variétés.
19:13C'est-à-dire avec un chanteur, un humoriste, un invité qui vient présenter son film.
19:18J'aurais aimé faire ça.
19:19Bon ça ne se présente pas mais pourquoi pas.
19:21Et puis c'est devenu compliqué aujourd'hui.
19:22Et c'est devenu très compliqué de lancer des programmes.
19:24Alors en vérité je suis bien servi, je suis content de ce qui se passe là.
19:27Je n'ai pas envie de prendre de plus de risques que ça.
19:29Les recettes qui sont proposées sont des recettes volontairement accessibles à tous.
19:36Pas trop chères non plus avec souvent des éléments qui sont facilement trouvables.
19:44On va vous demander de la farine de manioc, du yuzu, des trucs…
19:48Là ça vous parlait d'une émission de France 3.
19:50Oui je parlais d'une émission de France 3.
19:52C'est incroyable.
19:53Mais je ne l'avais pas dit.
19:54Oui mais je me doutais bien.
19:56Je n'ai jamais regardé l'émission de France 3.
19:58C'est des recettes infaisables.
20:01Ah oui d'accord.
20:02On est sur autre chose.
20:03Oui on est sur autre chose.
20:04Là il y a quelque chose de très familial, de convivial.
20:08Et puis s'il y a des produits qui sont un petit peu chers,
20:10on peut trouver un autre produit un peu moins cher pour le remplacer.
20:12Il y a toujours des produits de substitution.
20:14On l'explique, on le développe.
20:16Après on est dans une période de fête.
20:18C'est une période où on peut avoir des produits un petit peu plus chers, un peu upgradés.
20:22Mais on a toujours une solution pour pouvoir interverter.
20:25Et puis sur un site internet, on trouve tous les ingrédients achetés une semaine à l'avance.
20:29Et les recettes sont publiées une semaine à l'avance.
20:31Donc vous pouvez vous préparer chez vous.
20:33On peut se préparer.
20:34Et le secret c'est de bien préparer, de bien faire ses pesées avant de commencer la recette.
20:38Ah quand même, vous avez appris des trucs.
20:40Ah oui alors je suis plus détendu.
20:42Je suis beaucoup plus détendu quand j'avance dans la recette.
20:45Je vois à peu près où on veut en venir.
20:47Mais bon, je me suis fixé quand même un objectif toujours.
20:50C'est de ne jamais regarder ce qu'on va faire.
20:52Je n'ai aucune idée de ce qu'on va faire.
20:55Donc vous découvrez en même temps que Cyril Grignac présente.
20:57C'est pour ça que je suis complètement paumé en fait.
20:59Je vois juste les ingrédients, mais je ne sais pas où on va.
21:02Comme tous les gens avec qui on fait la recette en même temps.
21:04Il n'y a pas un plat qui vous a marqué ?
21:06Quelque chose que vous dites, ah c'est super bon ça quand même.
21:09Écoutez, franchement, à chaque fois que je termine l'émission et que je goûte,
21:12je me dis vraiment ce qu'on vient de faire est génial.
21:14Vraiment, à chaque fois, je me dis vraiment c'est génial.
21:16Et comme je ne sais pas où on va à chaque fois, c'est toujours une découverte.
21:19Et votre plat fétiche, c'est quoi ?
21:21Moi dans ma vie ? Vous me faites un bon couscous.
21:24Moi je suis ravi, un bon couscous familial.
21:26Non mais vous, si vous recevez...
21:28J'ai pris une bonne résolution pour 2025.
21:31J'aimerais avoir un ou deux plats signatures.
21:34Et qu'on me dise, que les copains puissent me dire
21:36« Bon Jérôme, samedi soir on vient manger ta blanquette. »
21:39Je me prends d'une question que pose Valérie souvent,
21:42parce qu'on se connaît bien.
21:43Mais quel est le plat de votre maman ?
21:45Le plat que votre maman faisait ?
21:47Non, on n'a pas de choses comme ça.
21:49Ah bon ? À Nancy ?
21:51Non, non, il n'y a pas.
21:53Ma mère, elle fait comme elle peut.
21:57Moi, je n'ai pas vécu dans cette tradition.
22:00Ma grand-mère faisait de la cuisine.
22:02Mais je n'étais pas derrière elle, derrière les fourneaux,
22:04en train de vivre le moment comme d'autres l'ont vécu.
22:06Vous n'êtes pas souvenir d'un plat régulier, d'un dessert ?
22:10Nous, on était très nombreux, ça gueulait, ça partait dans la cuisine.
22:13Je ne savais pas du tout ce qui se passait.
22:15Alors, qu'est-ce qu'il y a dans votre frigo ?
22:17Qu'est-ce qu'il y a toujours dans votre frigo ?
22:19Des plats congelés.
22:21Vous voulez tuer Valérie ?
22:23Et qu'est-ce qu'il n'y aura jamais dans votre frigo ?
22:26Je déteste ouvrir un frigo et sentir des odeurs.
22:32D'accord.
22:33Mais là, si je vais chez vous et que j'ouvre votre réfrigérateur,
22:36parce que le frigo, c'est une marque,
22:39il n'y a pas grand-chose, parce que je ne suis pas beaucoup chez moi en ce moment.
22:42Je suis beaucoup au resto et non, il n'y a pas grand-chose,
22:45à part des trucs à boire, du champagne, des choses comme ça,
22:48pour être sûr de pouvoir recevoir dans de bonnes conditions.
22:50C'est quoi le plat ? C'est des plats congelés ?
22:53C'est du tristesse que je suis en train de vous dire, c'est horrible.
22:55Mais c'est vrai que je suis tout le temps sur les routes.
22:59Là, je vais rentrer à Nancy, je vais rester deux jours,
23:01donc je ne vais pas commencer à remplir le frigo.
23:02Vous ne faites pas une petite omelette le soir ?
23:04Je peux me faire une petite omelette, un truc comme ça, tout simple.
23:07Franchement, moi, j'aime bien aller boire un petit coup,
23:09manger un petit bout, voir du monde.
23:11Je ne suis pas du genre à rester trop chez moi.
23:13L'émission, elle est tournée dans les conditions du direct ?
23:15Il y a beaucoup de montage ?
23:17Pas du tout de montage.
23:18Tous les problèmes et les défauts techniques font partie de cette émission.
23:23Tous en cuisine.
23:25Alors, on rappelle que vous êtes au théâtre,
23:27en tournée dans toute la France,
23:29et à partir de janvier, également avec votre pièce,
23:32un avenir radieux,
23:33et puis du lundi au vendredi,
23:3518h35 sur M6,
23:37pour passer un moment joyeux, convivial, sympathique,
23:42avec Cyril qui a des fous rires de temps en temps.
23:44On en a tout le temps des fous rires.
23:46C'est Cyril Lignac qu'on embrasse
23:48et à qui on souhaite de bonnes fêtes.
23:49Et à vous aussi, Jérôme Antony.
23:50Merci d'être passé par Sud Radio ce matin.
23:53Tout de suite, on va parler d'un autre sujet
23:55beaucoup plus grave,
23:57qui sont les...
23:59Le harcèlement sur les réseaux sociaux.
24:01Les harcèlement sur les réseaux sociaux
24:02et des avocats qui ont décidé de s'attaquer
24:04à TikTok et autres.
24:06Facebook, c'est à suivre.
24:19Le Supplément Média, avec...
24:21Je reçois Elisa Jadot.
24:23Bonjour.
24:24Vous êtes réalisatrice
24:26et maître Laure Boutron-Marmion.
24:28On va parler avec vous de ce document
24:30qu'il faut absolument regarder.
24:32Ça a été diffusé sur France 5 hier soir.
24:34Mais il y avait une grosse concurrence.
24:36Ce matin, on a voulu vous recevoir
24:38parce que vous n'avez pas eu de chance en programmation
24:40et qu'il faut aller absolument le voir
24:42en replay, en prise numérique.
24:44Cinq femmes contre les Big Five.
24:46Alors les Big Five,
24:48ce sont les cinq entreprises
24:50du numérique.
24:52Facebook, TikTok,
24:54Instagram, Snapchat.
24:56Tous ces réseaux
24:58sur lesquels nos enfants,
25:00nos ados se rendent
25:02avec un danger dont on ne se rend
25:04pas compte, forcément, nous, parents.
25:06Et donc il y a cinq femmes dans ce document
25:08qui racontent
25:10comment... qui se battent contre
25:12ces Big Five et qui racontent l'emprise
25:14et la façon dont leurs enfants
25:16ont été victimes.
25:18Alors racontez-nous un petit peu,
25:20Elisa Jadot, d'où est parti ?
25:22Comment vous avez construit ce document ?
25:24Qui est exceptionnel. Vraiment, je le dis,
25:26la réalisation est formidable
25:28et le propos est excessivement
25:30important pour tous les parents qui nous
25:32écoutent, et grands-parents. Je vous remercie.
25:34Oui, le documentaire sera en replay
25:36pendant un petit mois sur la plateforme.
25:38France.tv.
25:40C'est le
25:42troisième film que je réalise sur le numérique
25:44et les conséquences sur la santé
25:46mentale des adolescents.
25:48Quand on rentre dans cet univers,
25:50quand on commence à rentrer, à enquêter dans cet univers,
25:52c'est comme ouvrir la boîte de Pandore.
25:54À chaque fois,
25:56je me rendais compte de choses
25:58encore plus terrifiantes, encore plus
26:00surprenantes.
26:02J'ai
26:04eu l'occasion de lire
26:06des témoignages, notamment le témoignage d'un
26:08papa en Angleterre, dont la
26:10fille Molly Russell s'est suicidée
26:12à cause de son addiction
26:14aux réseaux sociaux. C'est la première fois
26:16qu'une plainte était déposée contre TikTok
26:18en Europe, et la première fois
26:20qu'un tribunal reconnaissait la responsabilité
26:22de la plateforme dans le suicide
26:24d'une jeune fille. Là, je me suis dit,
26:26quand même, il y a quelques choses à faire.
26:28Comment on peut se suicider parce qu'on a une addiction
26:30sur TikTok ? En fait, comme on le montre dans le film,
26:32la problématique des réseaux sociaux,
26:34qui peuvent être très bien et très éducatifs
26:36par ailleurs, c'est
26:38les algorithmes. En fait, les algorithmes
26:40sont conçus pour
26:42faire rester un maximum de temps
26:44l'utilisateur sur la plateforme. C'est comme ça que les plateformes
26:46gagnent de l'argent. Et donc, elles choisissent,
26:48les algorithmes sont conçus pour choisir,
26:50en fonction de l'âge de l'utilisateur, les contenus
26:52qui peuvent le faire rester. Donc, peut-être pour
26:54vous, ce sera du foot,
26:56des petits chats, des vidéos
26:58de cuisine. Mais pour les adolescents
27:00qui sont déjà, on le sait, à cet âge-là,
27:02en souffrance, en détresse,
27:04en caissé, en perte de repère, qui sont
27:06en train de passer à l'âge adulte,
27:08finalement,
27:10une des thématiques
27:12qui les fait rester très longtemps, c'est autour
27:14de la santé mentale. Et donc, l'algorithme l'a bien
27:16compris depuis des années en récoltant
27:18les données des utilisateurs. Et donc,
27:20ils ont vu, ils ont remarqué que
27:22ces problématiques liées à la santé mentale,
27:24à la dépression, à l'ascarifilication,
27:26l'automutilation, eh bien, sont des
27:28contenus qui font rester les enfants longtemps
27:30sur la plateforme. Et donc, ils les suggèrent
27:32en masse.
27:34C'est fou. Alors, peut-être mettre...
27:36Je vais juste rebondir.
27:38Ce qu'on découvre avec vous, dans un
27:40cas très précis, il y a une jeune
27:42fille qui a des idées
27:44noires. Et du coup, elle se
27:46confie à TikTok. Et forcément,
27:48à ce moment-là, on lui envoie
27:50d'autres
27:52ados qui ont aussi des idées noires.
27:54Et elle se dit, ah ben, finalement, c'est
27:56pas si grave que ça, parce que d'autres
27:58ados y pensent. Et puis, elle a même
28:00des suggestions de comment se suicider.
28:02Je vais vous raconter la suite.
28:04C'est-à-dire que
28:06ça fonctionne un peu comme un étouffoir.
28:08C'est-à-dire, ce qui s'est passé
28:10pour Marie, mais d'ailleurs, dans le recours, il y a
28:12aussi Charlize, qui a mis fin à
28:14ses jours de la même manière.
28:16L'idée, ce sont des jeunes
28:18qui, à un moment,
28:20ou à un trait de temps, soit vont publier
28:22une vidéo qui exprime
28:24leur mal-être et qui leur montre
28:26qu'elles ne vont pas bien, soit
28:28elles vont aller voir un contenu un peu
28:30sur ces sujets-là. Et alors là, c'est la déferlante.
28:32Et c'est ce que montre très bien
28:34le documentaire et ce qu'a fait Elisa
28:36avec son travail de Lily. C'est le côté,
28:38le biberonnage de contenus
28:40encore et encore et encore, qui, évidemment,
28:42dans la tête d'un adolescent, vous fait dire
28:44« Ah ben finalement, c'est ok de penser
28:46au suicide. C'est pas grave. »
28:48Et ça le valide, si vous voulez. Non seulement
28:50ça banalise totalement
28:52l'idée du suicide, mais en plus, ça le fait
28:54absolument tomber
28:56dans une espèce de descente aux enfers
28:58sur son mal-être
29:00qui voit poindre
29:02et
29:04verrouille tout bonnement
29:06son idée de se suicider.
29:08Mais ça a un point tel qu'aujourd'hui,
29:10on en est à des vidéos qui
29:12carrément disent « Ce soir, je vais
29:14en finir. Ça y est, je suis convaincue. »
29:16Et avec des commentaires
29:18« T'inquiète pas, tu vas y arriver. Cœur, cœur.
29:20Émoji, on pense à toi. »
29:22On parle de la communauté, en fait.
29:24C'est ça qui était le but aujourd'hui.
29:26Mais quel est l'intérêt, entre guillemets,
29:28des plateformes, pardon de poser cette question,
29:30peut-être que les gens se posent,
29:32mais l'intérêt d'aller sur ce type
29:34de sujet pour eux ?
29:36Alors, c'est ce que disait tout à l'heure Elisa,
29:38le temps de visionnage,
29:40ça rend,
29:42en fait, si vous voulez, c'est la conjonction de deux choses.
29:44Une application qui par essence
29:46est addictive, parce que de toute façon,
29:48on a créé les réseaux sociaux pour ça.
29:50S'ils ne sont pas addictifs, ils ne sont pas intéressants
29:52puisqu'on ne passe pas du temps dessus.
29:54Aujourd'hui, une plateforme, elle gagne de l'argent si son utilisateur
29:56reste du temps dessus, premièrement.
29:58Et puis la deuxième chose, la non-modération des contenus.
30:00Et donc, pour le jeune,
30:02c'est un cocktail, si vous voulez, absolument
30:04mortifère, puisqu'il se retrouve non seulement
30:06avec une application qui, de façon
30:08pas anodine, est déjà addictive
30:10par essence, par la rythmique,
30:12le côté un peu ludique,
30:14la machine à like, etc., mais sur des contenus
30:16qui parlent du suicide et de la scarification.
30:18Par exemple, dans le film, pardon,
30:20Meta a donné
30:22une valeur à chaque adolescent qui est
30:24270 dollars. Alors, je ne sais pas
30:26si ça vous paraît beaucoup, ça vous paraît peu,
30:28270 dollars par adolescent,
30:30par temps passé en moyenne.
30:32Mais quand on prend conscience
30:34plus d'un milliard d'adolescents
30:36connectés aux réseaux sociaux,
30:38vous multipliez 270 dollars par un milliard,
30:40vous comprenez les revenus
30:42que ça génère.
30:44Alors maître, vous avez attaqué TikTok.
30:46Moi, si j'étais TikTok,
30:48je vous dirais, mais apportez-moi la preuve
30:50qu'elle ne se serait pas suicidée
30:52sans les réseaux.
30:54Comment vous pouvez
30:56prouver que derrière...
30:58En termes juridiques, ça ne fonctionne pas nécessairement comme ça.
31:00Parce qu'en fait, évidemment qu'on a fait
31:02un travail de fourmi
31:04avec chaque
31:06histoire de ces jeunes.
31:08On est allé fouiller leurs comptes, qu'est-ce qu'ils ont publié,
31:10pourquoi ça n'a pas été censuré, etc.
31:12Alors d'abord, il y a un premier
31:14élément de droit, si je puis dire, c'est que
31:16la plateforme s'engage
31:18elle-même dans sa charte d'utilisation, puisqu'elle dit
31:20je vous garantis un environnement
31:22sain, vous utilisateurs, donc rassurez-vous,
31:24ces contenus-là sont illicites, ils sont
31:26censurés, ils sont modérés.
31:28Force est de constater que ce n'est pas le cas.
31:30Déjà, je démontre d'une première part.
31:32Ensuite, c'est très
31:34facile de voir
31:36poindre le lien de causalité entre la dégradation
31:38vertigineuse de l'état de santé
31:40du jeune par rapport à ce qu'il a
31:42visionné, tant
31:44c'est rapide et énorme.
31:46Je vous donne un exemple. Par exemple, sur
31:48l'ascarification, on n'est pas
31:50sur une ou deux cicatrices.
31:52Moi, j'ai des jeunes filles qui, aujourd'hui, ont
31:54les bras et les jambes entièrement
31:56couvertes de cicatrices.
31:58Ce qui montre bien le phénomène
32:00amplifié, qui montre
32:02que c'est par, justement,
32:04cette amplification
32:06algorithmique, par la rythmique
32:08même du réseau social.
32:10Ces contenus sont largement diffusés,
32:12comme on l'a montré dans le documentaire, sur
32:14les plateformes.
32:16J'ai essayé d'être très édulcorée dans ce que je
32:18montrais, pour que les spectateurs ne soient pas non plus
32:20trop choqués par les contenus.
32:22Moi, j'ai été confrontée, puisque
32:24j'ai créé un profil d'une adolescente
32:26pour
32:28prendre conscience de ce qui était vraiment proposé
32:30et suggéré aux adolescents. On parle
32:32de plaies qui sont fraîches,
32:34on parle de sang très rouge qui dégouline,
32:36on ne parle pas juste
32:38d'une cicatrice,
32:40d'une blessure d'il y a trois jours.
32:42On parle d'une scarification qui vient
32:44d'être réalisée et qui est mise en avant
32:46par la personne, et c'est largement commenté.
32:48Et puis, ils s'engraignent,
32:50en plus. Si ça ne saigne pas,
32:52ça ne marche pas. Si tu ne vas pas à l'hôpital,
32:54si tu arrêtes d'être scarifiée,
32:56c'est pas assez.
32:58Pourquoi moi, j'ai des gens
33:00qui glissent sur de la glace
33:02ou des petits chiens qui sourient,
33:04et je n'ai jamais des scarifications ?
33:06Parce que vous n'avez pas le même âge.
33:08Peut-être qu'à votre âge, vous n'êtes pas attirés par ce type de contenu,
33:10comme le sont les adolescents.
33:12Ça veut dire que les parents ne peuvent pas savoir
33:14ce que leurs ados regardent sur TikTok.
33:16C'est très difficile pour les parents de le savoir.
33:18D'ailleurs, si vous allez taper maintenant
33:20sur Instagram, TikTok,
33:22j'aimerais voir de la scarification.
33:24Hashtag scarification. Vous allez être bloqués
33:26par la plateforme.
33:28Puisque ces contenus sont censurés,
33:30soi-disant. Quand vous les tapez,
33:32quand vous les cherchez, vous êtes bloqués.
33:34En revanche, quand vous ne les cherchez pas
33:36et que vous êtes adolescents,
33:38ils vous sont suggérés.
33:40Ce qu'on voit dans le document,
33:42et c'est aussi le propos, c'est de voir que les parents
33:44commencent à se révolter,
33:46à se rebeller et à vouloir agir.
33:48Il y a cinq femmes
33:50qui parlent dans ce document.
33:52Vraiment, regardez-le
33:54en replay sur France 5.
33:56Et qui ont décidé de s'attaquer, de porter plainte.
33:58On voit l'exemple en Espagne de cette femme
34:00qui réussit finalement à mobiliser
34:02beaucoup, beaucoup de parents.
34:04Mais est-ce que ce n'est pas le pot de terre contre le pot de fer ?
34:06On a l'impression qu'on ne peut rien
34:08contre ces algorithmes, contre ces
34:10Big Five, justement.
34:12Je dirais que c'est plusieurs pots de terre
34:14contre le pot de fer.
34:16Parce qu'aujourd'hui, on est, à mon sens, à un tournant.
34:18C'est-à-dire que jusqu'à il y a peu,
34:20effectivement, les plateformes profitaient de l'ignorance
34:22de la plupart des parents.
34:24Et de toute cette génération de parents
34:26qui, n'ayant pas été confrontés à ce
34:28bain digital à 100%
34:30dès l'enfance
34:32ou en tout cas l'adolescence,
34:34ne savaient pas et ignoraient totalement.
34:36Aujourd'hui, c'est plus
34:38le cas. En tout cas, c'est en train de ne plus
34:40être le cas. Et les parents, très
34:42vite, il suffit qu'ils aient une petite brèche
34:44et là, ils font les recoupements.
34:46En général,
34:48les mamans, c'est ce qu'elles me disent toutes,
34:50et les papas, c'est qu'on sentait
34:52bien qu'il y avait quelque chose avec ce que
34:54voyait notre enfant sur les réseaux, mais on se disait que c'était
34:56pas possible. Et aujourd'hui, nous, c'est ça.
34:58Avec le documentaire, c'est ce
35:00qu'Elisa tente de faire. C'est le
35:02lien en se disant, mais si, en fait,
35:04il est possible, aujourd'hui, que des grandes
35:06plateformes qui ont
35:08pignon sur rue et qui font
35:10des chiffres astronomiques
35:12d'affaires, eh bien, aujourd'hui,
35:14nuisent à la santé
35:16de nos jeunes et des utilisateurs mineurs,
35:18sans que ça leur pose le moindre problème.
35:20Juste l'Australie qui veut imposer un âge
35:22minimum entre 14...
35:24Ça marche
35:26ou pas, où il y a forcément des contournements ?
35:28À mon sens, c'est une partie de la solution.
35:30Déjà, de se dire,
35:32les réseaux sociaux doivent
35:34être interdits en deçà
35:36d'un certain âge, puisqu'il faut quand même voir
35:38deux choses. Mais est-ce que ça ne va pas les rendre plus
35:40attractifs, l'interdit ?
35:42Certainement, mais au moins
35:44ça limitera quand même
35:46l'usage. Ça rentrera
35:48aussi dans l'inconscient collectif que les réseaux
35:50sociaux peuvent être dangereux
35:52et, en tout cas, qu'il y a, du coup, une éducation
35:54à leur utilisation.
35:56Ce qui n'était pas le cas encore aujourd'hui.
35:58Comme vous le dites si bien, la plupart des gens voyaient
36:00les réseaux sociaux comme quelque chose de ludique
36:02et d'attractif. Eh bien, aujourd'hui,
36:04il faut aussi mettre dans les données de l'équation
36:06la dangerosité des réseaux.
36:08Vous, vous avez monté
36:10une association qui s'appelle
36:12Algos Victimes. Vous défendez
36:14des parents qui veulent
36:16aujourd'hui se retourner contre
36:18TikTok. Le conseil qu'on peut donner
36:20aux parents, c'est quoi ? Parce qu'on est très démunis.
36:22L'enfant, l'ado est seul
36:24avec son portable dans sa chambre.
36:26Ou à l'école.
36:28C'est compliqué de supprimer les portables. Comment on fait ?
36:30Se communiquer
36:32avec son enfant. D'être attentif.
36:34Mais regardez
36:36le film, déjà, parce que c'est un bon support aussi
36:38pédagogique pour les parents, pour les écoles.
36:40Mais dans le doc,
36:42la jeune fille qui s'est suicidée,
36:44sa mère lui avait donné
36:46des horaires
36:48de portable, avait même
36:50verrouillé son portable avec un...
36:52Oui, il y avait un contrôle parental.
36:54La seule différence, c'est qu'on parle d'il y a trois ans.
36:56On parle d'il y a trois ans,
36:58Stéphanie n'avait pas conscience des choses.
37:00Aujourd'hui, l'avantage, c'est que
37:02des paroles se lèvent sur ce sujet-là.
37:04À mon sens, effectivement,
37:06le documentaire est aussi
37:08une des clés, c'est-à-dire dialoguer avec le jeune,
37:10l'adolescent, voir un peu
37:12quel est son usage des réseaux sociaux,
37:14qu'est-ce qu'il voit, etc. Très vite, il va vous dire
37:16« Ah bah oui, ça, maman, papa, ça c'est
37:18pléthore, ça j'en vois plein, etc. »
37:20« Tu connais rien, c'est pas ton époque,
37:22c'est pas grave. »
37:24C'est pour ça qu'il ne faut pas laisser les parents,
37:26ils ne peuvent pas s'en sortir seuls. Ils ont besoin d'aide.
37:28Ils sont dans une période aussi avec leurs enfants
37:30adolescents, où de toute façon, par essence, ils vont être
37:32en conflit avec. Donc là, ça rajoute
37:34du conflit supplémentaire à la maison.
37:36C'est « Ah, mais je ne veux pas que mon enfant
37:38se sente isolé,
37:40donc je vais lui donner. » Mais en même temps,
37:42il va peut-être avoir accès à ses contenus
37:44« Comment je fais ? »
37:46Il y a une énorme pression sociale sur les parents
37:48pour donner un téléphone à leurs enfants.
37:50De plus en plus tôt, d'ailleurs.
37:52Vous voyez cette jeune fille qui s'est enfuie
37:54après que son père lui ait cassé son téléphone.
37:56Et c'est des histoires qui arrivent
37:58les unes après les autres. C'est toujours
38:00la même histoire.
38:02Le problème, c'est qu'il faut aussi aider les parents.
38:04Leur dire « mobilisez-vous
38:06pour faire bouger aussi les institutions. »
38:08À Noël, il y a plein d'adolescentes qui vont peut-être
38:10avoir un portable et découvrir tout ça.
38:12Et puis on parle aussi du contrôle
38:14parental et de la possibilité des parents
38:16« Oui, mais vous avez la possibilité d'installer le contrôle parental,
38:18de vérifier ce que font vos enfants. »
38:20Mais les enfants, ils ont aussi d'autres
38:22comptes. Aujourd'hui, juste avec une adresse
38:24mail, vous pouvez ouvrir un compte sur les réseaux
38:26sociaux sans qu'il y ait la moindre
38:28vérification de votre âge.
38:30Vous pouvez avoir 5 ans, vous pouvez avoir un réseau social
38:32librement.
38:34Moi, j'ai une amie
38:36qui s'est rendue compte que sa fille avait filmé
38:38le code qu'elle faisait pour
38:40bloquer son téléphone.
38:42Elle a filmé l'écran. Ils sont très ingénieux.
38:44C'est pour ça que je pense aussi
38:46qu'une partie de la solution, c'est
38:48effectivement éduquer à tout ça
38:50et éduquer à la dangerosité des réseaux sociaux.
38:52C'est à voir vraiment
38:54en prise numérique. 5 femmes contre
38:56les Big Five. C'est sur France 5.
38:58C'est disponible en replay sur France.TV.
39:00J'espère que ce sera diffusé dans les écoles.
39:02Il est question que ce soit diffusé
39:04dans les écoles. Il est également question que ce soit
39:06diffusé à l'Assemblée nationale.
39:08On espère que ça va faire bouger les lignes.
39:10Bravo. Et on va suivre ça avec
39:12beaucoup d'intérêt. Merci à vous.
39:14Merci. Dans un instant, les débats.

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