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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Brice Couturier, membre du comité de rédaction de la revue “commentaires” et collaborateur au Point ; Luc Farré, secrétaire général de l’UNSA Fonction publique ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et patron de Presslib et François Ouzilleau, maire de Vernon, conseiller régional de Normandie.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-12-10##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et comme on dit, ça y est, ça recommence.
00:00:08Que tous les jours, de 17h à 19h, Les Vraies Voix, avec vous au 0826-300-300 et mon Philippe David.
00:00:14Bonjour Philippe David.
00:00:15Bonjour Cécile, vous allez bien ?
00:00:17Oui, très bien, et vous ?
00:00:18Très bien, vous savez qu'aujourd'hui c'est l'anniversaire d'une des Voix de Sud Radio,
00:00:21avec qui vous avez fait l'antenne tous les matins pendant quelques temps.
00:00:24C'est Laurie Leclerc qui fête son anniversaire aujourd'hui.
00:00:28Elle dort où à cette heure-ci, Laurie ?
00:00:30Elle dort à 17h, je pense qu'elle dort pas encore, même si elle se lève très tôt, ce serait étonnant.
00:00:34Mais la semaine dernière c'était Frédéric Jouve et c'est une voix qu'on aime beaucoup avoir le matin,
00:00:37et donc bon anniversaire à Laurie, qu'on embrasse.
00:00:39Bisous Laurie, bien entendu, on vous retrouve demain matin avec grand plaisir.
00:00:43Et puis, le sommaire de cette émission, chers amis, le grand débat du jour à 17h30,
00:00:48Emmanuel Macron réunissait à l'Elysée une bonne partie des chefs de partie cet après-midi.
00:00:53Objectif, définir une méthode pour la nomination d'un nouveau Premier ministre.
00:00:57Ni l'ERN, ni l'LFI n'étaient conviés.
00:01:00Le chef de l'État les considère comme des extrêmes qui ne sont pas dans la logique du compromis.
00:01:04Alors parlons vrai, est-ce que le terme d'arc républicain signifie quelque chose pour vous ?
00:01:09Est-ce que cette exclusion de facto ne va pas servir de carburant électoral pour l'ERN et l'LFI ?
00:01:15À cette question, exclue des négociations, l'ERN et l'LFI sont-ils des partis hors de l'arc républicain ?
00:01:20Vous dites non à 87%, vous voulez réagir ?
00:01:23Aude, attend vos appels au 0826-300-300.
00:01:27Notre invitée pour en parler, Brice Couturier, membre du comité de rédaction de la revue Commentaire et collaborateur au Point.
00:01:32Et puis le coup de projecteur des vraies voix de 18h40, la fonction publique peine à recruter 4 candidats par poste contre 12 dans les années 2000.
00:01:39Résultat des postes vacants, des défections et des fermetures.
00:01:4221% des lits de l'APHP fermés en 2023, faute de personnel dans 2 tiers des cas.
00:01:47Alors parlons vrai, comprenez-vous cette désaffection pour la fonction publique ?
00:01:51Est-ce que finalement la garantie de l'emploi n'est plus un argument pour recruter, même en période de chômage de masse ?
00:01:57Et à cette question, pourquoi la fonction publique n'attire-t-elle plus ?
00:02:00Vous dites que c'est à 61% à cause des salaires trop bas, à 25% à cause du manque de considération, à 8% en raison des perspectives de carrière, pardon,
00:02:10et à 6% à cause de la mobilité géographique forcée.
00:02:14Vous voulez réagir, vous êtes fonctionnaire, vous avez démissionné de la fonction publique au datant de vos appels au 0826 303 ans.
00:02:22Et Luc Farré sera avec nous, secrétaire général de l'UNSA, fonction publique.
00:02:25On vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:02:28Les vraies voix Sud Radio.
00:02:30Bonsoir monsieur le Président.
00:02:32Bonsoir mes chers animateurs.
00:02:35Vous êtes un bon Président de cette radio aussi, c'est un peu vous.
00:02:39Vous êtes le Président au Lourdes.
00:02:41En même temps, être qualifié de Président en France, c'est pas très glorieux, puisqu'il n'est pas d'un Français qui ne soit pas Président quelque part.
00:02:49Ah bah oui, c'est vrai, c'est vrai.
00:02:51On en a un vrai Président, je l'admets.
00:02:54Pour l'instant ?
00:02:55Oui, absolument.
00:02:56Pour l'instant, tout peut arriver.
00:02:57François Ouzilleux est avec nous, maire de Bernaux, conseiller régional de Normandie.
00:03:00Bonsoir François, comment ça va ?
00:03:01Bonsoir à tous, ça va très bien.
00:03:03On est ravis de vous accueillir.
00:03:04Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et dans la presse, avec Presse Libre.
00:03:08Bonsoir.
00:03:09Bonsoir Sébastien Ménard.
00:03:10Vous avez des petits yeux Sébastien Ménard.
00:03:12En fait, c'est pas ça, c'est qu'il fait bien meilleur à Biarritz.
00:03:16Quand j'arrive à Paris, 4 degrés, la pluie, la grisaille, etc.
00:03:19Mais nous ne sommes pas à Paris, nous sommes un peu partout en France.
00:03:21Je sais, je sais.
00:03:22Mais on est très heureux de vous avoir à Nobasque.
00:03:24Quand même.
00:03:25Ça commence.
00:03:26Comment on fait ?
00:03:30Pour une fois, elle n'est pas si mauvaise que ça.
00:03:33Elle est bien tombée.
00:03:34Elle est à propos.
00:03:35Elle est parfaitement adaptée.
00:03:36Il ne faudrait pas qu'elle ait des petites sœurs, des petits frères, tout ça.
00:03:39Absolument.
00:03:40J'en avais une, mais j'ai même tiré de l'affaire.
00:03:43Pour ne pas me faire accuser d'être à côté de mes espadrilles.
00:03:46Je crois qu'on vous appelle à la compta.
00:03:48La compta vous attend.
00:03:50Il ne sait pas s'arrêter.
00:03:520826 300 300 avec Laurent Demerignac qui nous appelle aujourd'hui.
00:03:56Bonsoir Laurent.
00:03:57Bonsoir.
00:03:58Oui, bonsoir, bonsoir.
00:04:00Marre de la politique du contre, c'est votre coup de gueule du jour ?
00:04:04Oui, il y en a marre des gens qui sont contre, qui sont contre tout.
00:04:08Moi aussi, je vais être contre.
00:04:10Je vais être contre tous ces gens qui ne sont pas positifs, qui ne proposent rien,
00:04:15qui ne font que chouiner.
00:04:17Et puis, il n'y a rien qui va.
00:04:19C'est morose.
00:04:20Ça ne va plus du tout.
00:04:21Alors moi, j'aimerais bien avoir des gens et des politiques en premier qui montrent l'exemple
00:04:27et qui font de la politique du pour, c'est-à-dire des vrais projets pour la France.
00:04:33Il y a des choses qui ne vont pas.
00:04:35Qu'est-ce qu'on fait ? On avance.
00:04:37Plutôt que d'avoir des politiques du contre en permanence.
00:04:41J'adore la politique du pour.
00:04:43J'adore cette idée.
00:04:44Mais il a tout à fait raison.
00:04:47Il y a un chouinement un peu compulsif chez le français.
00:04:52Et moi-même, j'en suis une parfaite incarnation.
00:04:55Mais surtout, depuis la campagne fabuleuse Cécile, on en parlait tout à l'heure avec François de Nicolas Sarkozy,
00:05:04on n'a plus connu que des politiques du contre.
00:05:07Objectivement, lui, c'était une campagne pour.
00:05:11On n'en a plus.
00:05:12– Excusez-moi, excepté Sarkozy en 2007, depuis 1981, c'était une campagne contre quand même.
00:05:16Ça fait juste 40 ans.
00:05:18– C'est ce que je viens de dire.
00:05:20Je n'écoutais pas, c'est triste.
00:05:23– Par exemple, les filles sont contre M. Macron.
00:05:26– Bien sûr.
00:05:27– Ils n'ont que ça à la bouche.
00:05:29Mais qu'est-ce qu'ils nous proposent de pour ?
00:05:32Pour faire avancer les choses.
00:05:34C'est inaudible.
00:05:35– Moi, je suis tout contre Philippe David, mais j'aimerais être tout pour.
00:05:38– Moi, je suis pour.
00:05:41J'ai choisi de m'engager.
00:05:42Donc, j'essaie de faire des choses au niveau local.
00:05:44Mais c'est vrai qu'on voit depuis quelques années,
00:05:46avec notamment les crises multifactorielles qu'on a subies,
00:05:49que les gens sont devenus quand même assez individualistes.
00:05:51Et qu'il est difficile de dézoomer un peu sur les intérêts particuliers
00:05:55pour servir l'intérêt général.
00:05:57C'est de plus en plus compliqué.
00:05:58– Sébastien Minard ?
00:05:59– La politique au quotidien, elle est souvent quelque part
00:06:06mise en situation par des anonymes, par des gens dans des associations,
00:06:10par des gens dans des entreprises.
00:06:12Et qui ne sont pas contre.
00:06:13Je veux dire, il y a quand même des gens qui font avancer la France.
00:06:15Et fort heureusement.
00:06:16Et c'est vrai que c'est un peu en trompe-l'œil.
00:06:18Parce qu'on s'intéresse à celles et ceux qu'on peut entendre d'ici là.
00:06:21– Oui, il y a des associations qui sont contre.
00:06:23– Oui, mais massivement.
00:06:25Aujourd'hui, quand vous regardez, c'est pareil.
00:06:26Il y a des entrepreneurs qui ne sont pas contents.
00:06:28Il y a des agriculteurs qui ne sont pas contents.
00:06:29Il y a des tas de gens, Franck, qui ne sont pas contents.
00:06:31Mais il y a majoritairement, une majorité silencieuse
00:06:33de gens plutôt contents qui font avancer le pays.
00:06:35Parce que s'il n'y avait pas ça, vous ne pourriez pas vous rendre
00:06:38à la radio tous les matins.
00:06:39Vous n'auriez rien dans vos supermarchés.
00:06:41Bref, ça serait le chaos.
00:06:42Ce qui n'est pas le cas.
00:06:43– Moi, je suis toujours contente.
00:06:44– C'est vrai ?
00:06:45– Je suis souvent contente, oui.
00:06:47Absolument.
00:06:48J'ai le droit de râler un petit peu.
00:06:49Mais j'essaie toujours d'envoyer du positif.
00:06:52Et c'est ce qu'on fait aujourd'hui.
00:06:53Puisqu'on va vous offrir des cadeaux.
00:06:54Vous savez que c'est le grand sapin de Noël.
00:06:55Ça peut arriver à n'importe quel moment.
00:06:57Ça peut arriver à n'importe quel moment.
00:06:59En tout cas, mon cher Laurent de Mérignac,
00:07:02vous êtes notre vraie voix du jour.
00:07:04Et on est très contents de vous avoir.
00:07:06Vous restez avec nous.
00:07:07Commencez psychologiquement, pour le qui sait qui qui l'a dit,
00:07:11parce que c'est la séquence la plus importante de cette émission.
00:07:14Dans un instant, le réquisiteur du procureur.
00:07:16Monsieur le procureur.
00:07:17– Jean-Luc Mélenchon n'a-t-il pas l'obsession présidentielle ?
00:07:22– Ah, écoutez, c'est une vraie question.
00:07:24Vous voulez commenter, vous avez le droit.
00:07:260800 26 300 300, ou TikTok, ou Facebook, ou Twitter,
00:07:29ou j'en passais des meilleurs.
00:07:31Allez, à tout de suite.
00:07:32Il y a beaucoup de Belges qui nous écoutent.
00:07:33– Vous savez qu'il y a une radio qui s'appelle Sud Radio en Belgique.
00:07:35– Oui.
00:07:36– Véridique.
00:07:37Et qui est dans le sud de la Belgique.
00:07:38– C'est peut-être nous.
00:07:39C'est une vraie histoire belge.
00:07:43– Chers amis autour de cette table,
00:07:46bien entendu, Philippe Bilger est avec nous.
00:07:48Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech.
00:07:50Et François Ouzillot, maire de Vernon, conseiller régional de Normandie.
00:07:53Dans un instant, notre Félix Mathieu National,
00:07:56avec les trois mots dans l'actu.
00:07:58Bonsoir Félix.
00:07:59– Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:08:00– De quoi parle-t-on ?
00:08:01– On va parler d'Emmanuel Macron,
00:08:02qui promet un Premier ministre dans les 48 heures.
00:08:04De la Syrie, qui a désormais un Premier ministre de transition.
00:08:08Et puis de ce non-lieu en Argentine,
00:08:10pour les deux rugbymen français
00:08:11qui étaient poursuivis depuis juillet
00:08:12suite à des accusations de viol en trois mots.
00:08:14Gouvernement, transition et non-lieu.
00:08:16– Et tout de suite, la voix est au procureur.
00:08:18– Les Vrais Voix Sud Radio.
00:08:20Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:08:24– Et vous voulez retirer sur la présidentielle,
00:08:26Philippe Bilger,
00:08:27Jean-Luc Mélenchon y pense peut-être et pas qu'en se rasant.
00:08:30– Oui, je note tout de même que Jean-Luc Mélenchon
00:08:33n'est pas complètement indifférent
00:08:35aux critiques qui peuvent être formulées contre lui.
00:08:38Et notamment celles de vouloir le départ d'Emmanuel Macron
00:08:42parce qu'il serait obsédé par l'élection présidentielle.
00:08:48Je ne suis pas sûr qu'il ait été totalement convaincant
00:08:52sur ce plan-là.
00:08:54Peut-être parce que lui-même n'était pas totalement convaincu
00:08:58de la validité de son propos
00:09:00et qu'il savait qu'au fond,
00:09:02tous les éléments dont on dispose
00:09:05permettent de considérer qu'en effet,
00:09:07il est très impatient,
00:09:09au point de souhaiter de manière répétitive
00:09:12le départ du président,
00:09:14de retrouver 2027
00:09:17pour espérer enfin gagner la présidence française.
00:09:21Ce que je n'espère pas, bien sûr.
00:09:23Donc je crois qu'il a en effet une obsession présidentielle.
00:09:28Il n'est peut-être pas le seul,
00:09:30mais chez lui, elle est ostentatoire.
00:09:34Elle n'est pas ostentatoire,
00:09:36elle est délirante, elle est maladive.
00:09:39Ce type est devenu complètement dingue.
00:09:42C'est-à-dire qu'on a connu un Jean-Luc Mélenchon
00:09:46dans les années 90-2000
00:09:48qui était un érudit,
00:09:50qui était quelqu'un avec qui on prenait plaisir à débattre.
00:09:54Je me rappelle quand il était un incroyable sénateur.
00:09:57Il est devenu la caricature de l'islamo-gauchisme,
00:10:01de cette espèce de revanchardise
00:10:05totalement décomplexée
00:10:08face à une classe politique dont il s'est marginalisé.
00:10:11Aujourd'hui, effectivement, il essaye de précipiter
00:10:14le calendrier politique institutionnel vers le chaos
00:10:19pour peut-être finalement, dans un espèce de désordre,
00:10:23établir un nouvel ordre vénézuélien en France.
00:10:27Voilà ce qu'est Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui.
00:10:29Il est obsédé, il est obsessionnel
00:10:32et à mon avis, il a complètement vrillé.
00:10:34J'ai pas dit autre chose !
00:10:36D'ailleurs, Julien Dorel l'explique très bien dans son livre.
00:10:39On voit bien l'évolution de Mélenchon
00:10:42et le pari qu'il a fait sur certaines clientèles électorales.
00:10:45En tout cas, dans leur partie, c'est comme ça qu'on les appelle.
00:10:48Je pense qu'il mise aussi sur l'explosion du Bloc central.
00:10:51Il l'a démontré ces dernières semaines, ces derniers mois
00:10:53et plus particulièrement ces derniers jours.
00:10:55Ce serait son baroud d'honneur 2027, d'autant donner son âge.
00:10:58Ça commence à pousser derrière lui, on a bien vu.
00:11:00Ça a créé quelques querelles internes quand même chez LFI,
00:11:03même si ça reste une secte en l'espèce.
00:11:05A mon avis, c'est le dernier coup.
00:11:07Il veut que ça se précipite.
00:11:09C'est dans l'intérêt à la fois de Jean-Luc Mélenchon
00:11:11comme de Marine Le Pen.
00:11:13On y reviendra tout à l'heure.
00:11:14Qui pousse un peu derrière d'ailleurs ?
00:11:16Les bonpards, le panneau...
00:11:19Vous imaginez bonpard ou panneau,
00:11:21candidat ou candidate à l'élection présidentielle ?
00:11:24Il lui a donné ça à sa conception.
00:11:26La politique, c'est souvent une affaire d'affiche.
00:11:29On vient d'une famille politique qu'on a quitté, François et moi,
00:11:31mais c'est une histoire d'affiche.
00:11:33C'est ce qu'on nous apprenait.
00:11:34Imaginez panneau ou bonpard
00:11:37sur une affiche à l'élection présidentielle.
00:11:39Franchement.
00:11:40Mais je vous trouve trop sévère Sébastien.
00:11:42Je vais l'être aujourd'hui.
00:11:43Il y a beaucoup de personnalités politiques
00:11:46qu'on n'aurait pas imaginées au pouvoir
00:11:48ou comme ministre et qu'ils sont devenus.
00:11:50Et c'était pas forcément les plus médiocres.
00:11:53On parle de président là.
00:11:55Merci Philippe Bilger pour ce sujet.
00:11:58Tout de suite, les trois mots dans l'actu.
00:12:00Les vraies voix Sud Radio.
00:12:02Trois mots de Félix qui sont gouvernement, transition et non lieu.
00:12:05Emmanuel Macron promet un nom de Premier ministre dans les 48 heures.
00:12:09Une participation, en tout cas des socialistes au gouvernement,
00:12:11poserait problème, avertit la France Insoumise.
00:12:14En Syrie, les rebelles nomment un de leurs responsables
00:12:16comme Premier ministre de transition.
00:12:18La justice française annonce par ailleurs
00:12:20que des Français condamnés ou poursuivis pour terrorisme
00:12:23font partie de cette rébellion qui a renversé Bachar el-Assad.
00:12:26Et puis la justice argentine prononce un nom lieu
00:12:29pour les deux rugbymen Oscar Gégou et Hugo Auradou.
00:12:32Elle abandonne les poursuites pour viol.
00:12:34Poursuite ouverte en juillet pendant la Tournée du 15 de France.
00:12:37Les vraies voix Sud Radio.
00:12:40En être ou ne pas en être, telle est la question à gauche.
00:12:43En être ou ne pas en être, entrer au gouvernement ou pas.
00:12:46Emmanuel Macron recevait cet après-midi
00:12:48plusieurs partis à l'Elysée pour parler du futur gouvernement.
00:12:51A la sortie, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,
00:12:54réclame un Premier ministre de gauche.
00:12:56Selon lui, ce débat doit se tenir à l'Assemblée nationale
00:12:59plutôt que dans le bureau d'Emmanuel Macron.
00:13:01Il n'est plus en situation d'être l'arbitre des élégances.
00:13:05Ce n'est pas à lui de dire comment le Parlement doit se comporter
00:13:09et quel type de majorité nous devons conduire.
00:13:12Nous sommes venus lui rappeler que les Français ont voté le 7 juillet.
00:13:16Ils ont voté pour donner un avantage à la gauche.
00:13:19La tradition républicaine reste d'appeler au pouvoir
00:13:22celles et ceux qui sont arrivés en tête d'une élection.
00:13:25Nous revendiquons très logiquement le fait que le Premier ministre
00:13:28qui soit appelé à Matignon dans les prochaines heures
00:13:31soit un Premier ministre de gauche.
00:13:33Diriger le gouvernement peut-être pour Olivier Faure,
00:13:36mais voir des socialistes participer à une coalition type socle commun
00:13:40dirigée par un centriste, ce serait un casus belli,
00:13:43avertit la France insoumise qui n'était pas invitée à l'Elysée aujourd'hui.
00:13:47Ce serait l'acte de décès du nouveau Front populaire
00:13:50pour la présidente des députés, Alèphi Mathilde Panot.
00:13:52Évidemment, s'il participe à un gouvernement, je pense qu'il y aura un problème.
00:13:56Et j'insiste juste sur un point,
00:13:58puisqu'il n'y aura pas de manière assez certaine de vote de confiance.
00:14:01La motion de censure que nous déposerons au titre de l'article 49.2 de la Constitution,
00:14:06la motion de censure servira pour savoir qui soutient ce gouvernement
00:14:10et qui s'oppose à ce gouvernement.
00:14:12Et tous ceux qui ne voteront pas la motion de censure
00:14:14seront de fait des soutiens de ce gouvernement.
00:14:16Finalement, c'est déjà peut-être la seule chose certaine sur ce futur gouvernement
00:14:19qui aura une motion de censure de la France insoumise.
00:14:21De son comté, l'écologiste Marine Tondelier
00:14:24en appelle également à poursuivre les discussions à l'Assemblée plutôt qu'à l'Elysée.
00:14:27On rappelle donc en tout cas ses indiscrétions à la sortie du bureau présidentiel.
00:14:31Ce dernier aurait promis un nom de Premier ministre dans les 48 heures.
00:14:35Top chrono.
00:14:36Le torchon va brûler entre la gauche et l'extrême gauche.
00:14:39Au fond, c'est ce qu'espérait Emmanuel Macron et qui va se produire.
00:14:44Et quand on pense que Marine Tondelier a éprouvé le besoin de dire,
00:14:48hier ou avant-hier, qu'il n'était pas urgent de nommer un Premier ministre,
00:14:53elle constate que la situation de la France peut continuer de la sorte.
00:14:57Est-ce qu'après la dissolution du gouvernement,
00:15:00ça va causer la dissolution du nouveau Front populaire ?
00:15:03Parce qu'on peut se poser la question là.
00:15:05En tant que type de droite, moi j'aimerais bien.
00:15:07C'est votre point de vue ?
00:15:09C'est mon point de vue, mais je pense que les socialistes raisonnables
00:15:12au final sont quand même choqués, déçus,
00:15:16et ont hâte de couper le cordon ombilical avec l'ALFI.
00:15:20Ça leur a permis effectivement de sauver leur poste en 22 et en 24.
00:15:23Mais en revanche, les prises de position ces dernières années de l'ALFI
00:15:26ne sont pas compatibles avec le socialisme.
00:15:29Je pense, et c'est ce que disent un certain nombre de figures importantes du PS.
00:15:35Donc il est temps de couper le cordon et clairement de revendiquer une forme d'indépendance.
00:15:40Sébastien Minard ?
00:15:41Pas mieux, il est temps effectivement que la France insoumise
00:15:45se débarrasse des socialistes et réciproquement.
00:15:48Moi je serai les socialistes, je leur laisserai même quelques écologistes à l'ALFI.
00:15:53Mais je pense qu'il est évidemment temps de passer à autre chose,
00:15:55de retrouver le chemin de la raison,
00:15:58de retrouver le chemin de la République,
00:16:02et puis des responsabilités républicaines dites de ce nom.
00:16:05C'est donc la France insoumise, c'est la gauche qui doit arrêter d'être la France insoumise ?
00:16:10Insoumise à Jean-Luc Mélenchon.
00:16:13Et le deuxième mot, transition.
00:16:15Les rebelles nomment un de leurs responsables comme Premier ministre transitoire.
00:16:19En Syrie, Mohamed al-Bashir dirigeait jusqu'à présent le gouvernement de salut du bastion insurgé d'Idleb.
00:16:25Le commandement général nous a confié la tâche de diriger le gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars,
00:16:31dit-il dans un communiqué.
00:16:33Par ailleurs, on apprend qu'une centaine de Français sont engagés dans cette rébellion
00:16:36qui a renversé Bachar el-Assad.
00:16:38Des Français qui vivent dans la poche d'Idleb, justement,
00:16:40depuis des années, des Français poursuivis dans notre pays,
00:16:43certains même déjà condamnés pour des actes terroristes.
00:16:46C'est ce qu'explique le procureur antiterroriste aujourd'hui dans une interview au Figaro.
00:16:50Philippe Bilger, c'est terrible de se dire qu'il y a des Français parmi tous ces gens.
00:16:54Oui, alors pour l'instant, je ne suis pas à seconde après seconde ce qu'il se passe là-bas.
00:17:01J'attends avec une inquiétude voire une angoisse
00:17:05le moment où il y aura véritablement une absence de dissimulation.
00:17:12Je suis très inquiet, enfin comme beaucoup de gens.
00:17:15La question c'est qu'est-ce qui va se passer vraiment après ?
00:17:18Est-ce que ça ne va pas être pire au final ?
00:17:20Oui, c'est ça.
00:17:21On sait qu'un certain nombre de djihadistes internationaux souhaitaient l'installation d'un califat sur cette zone.
00:17:30Ils ont essayé l'Irak, ils ont réussi à faire tomber Bachar el-Assad.
00:17:35Parce que c'est ça le sujet aujourd'hui.
00:17:37Troisième mot non-lieu.
00:17:39La justice argentine abandonne les poursuites contre Oscar Gégo et Hugo Aradou.
00:17:42Les deux rugbymen français étaient inculpés depuis le mois de juillet.
00:17:45Accusés de viol en marge d'une tournée du 15 de France.
00:17:48La justice argentine abandonne ces poursuites.
00:17:55L'acte sexuel a été consenti.
00:17:57Aucun crime n'a été commis.
00:17:59Il ne fait aucun doute qu'ils sont innocents, déclare l'un des avocats des joueurs après un délibéré du pôle judiciaire de Mendoza.
00:18:05La justice argentine, qui a enquêté, a pu dire clairement que les faits dont ils ont été accusés n'ont pas existé, ajoute l'un de leurs conseils.
00:18:13Ces deux rugbymen sont donc potentiellement sélectionnables désormais pour rejouer en équipe de France.
00:18:19Réagit la fédération française de rugby après cette annonce de non-lieu de la part de la justice argentine.
00:18:24Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:18:26Allez, puisque nous sommes très généreux à Sud Radio, grand sapin de Noël à Sud Radio,
00:18:31c'est maintenant que vous allez peut-être avoir la possibilité de gagner une enceinte Bluetooth JBL
00:18:35au fait par Sud Radio et la Confédération des Buralistes.
00:18:38Votre carte cadeau d'un montant de 200 euros pour vous offrir des bracelets.
00:18:41Le vent à la française, c'est facile. 0 826 300 300.
00:18:46Un chiffre entre 0 et 10 François.
00:18:49Entre 1 et 10 pardon.
00:18:508.
00:18:51Huitième appel au standard. 0 826 300 300.
00:18:54C'est peut-être vous et ça nous ferait bien plaisir.
00:18:56On fait une petite pause.
00:18:58Dans un instant, la suite des vraies voix et retour sur la réunion organisée par Emmanuel Macron à l'Elysée
00:19:03pour discuter de la nomination d'un nouveau Premier ministre.
00:19:06LFI, RN mis de côté. L'arc républicain est-il encore un cercle fermé ?
00:19:11Alors parlons vrai. Est-ce que le terme d'arc républicain signifie quelque chose pour vous ?
00:19:16Est-ce que cette exclusion de facto ne va pas servir de carburant électoral au RN et à LFI ?
00:19:21A cette question, excluent des négociations, le RN et LFI sont-ils des partis hors de l'arc républicain ?
00:19:26Vous dites non à 86%.
00:19:28Vous voulez réagir ?
00:19:29On attend vos appels au 0 826 300 300.
00:19:32Et notre spécialiste aujourd'hui sera Brice Couturier,
00:19:35membre du comité de rédaction de la revue Commentaire et Collaborateur.
00:19:38Au point, on vous souhaite la bienvenue.
00:19:40On revient dans un instant. Petite pause et merci de votre fidélité.
00:19:43Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:19:49Et c'est un plaisir de vous accueillir tous les jours dans la maison Sud Radio.
00:19:53Vous êtes comme à la maison, en tout cas vous faites partie de la famille,
00:19:56pour ceux qui sont, bien sûr, là tous les jours.
00:19:58Les autres, on les accepte quand même.
00:20:00On vous souhaite la bienvenue avec, autour de cette table, Philippe Bilger, mon cher Philippe.
00:20:05Quel bonheur, quel bonheur d'avoir Brice Couturier en particulier.
00:20:10Oui, ça c'est une chance. Je pensais que vous parliez de Sébastien Ménard ou de François Mosillot.
00:20:15Ça va de choix. Merci.
00:20:19Avec Philippe David, bien entendu. On vous souhaite la bienvenue tout de suite.
00:20:23Le grand débat du jour.
00:20:24Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:28Je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre.
00:20:31Je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général,
00:20:34représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement
00:20:37qui puisse y participer ou à tout le moins qui s'engage à ne pas le censurer.
00:20:41Là, ce serait une nouveauté de dire tiens, le gouvernement va s'occuper de l'intérêt général, grande nouvelle.
00:20:44Un gouvernement du Nouveau Front Populaire s'occuperait de l'intérêt général, je vous rassure.
00:20:47Parce que moi, je ne vois pas bien ce qui peut relier Olivier Faure élu avec la France insoumise sur un programme.
00:20:52Parce qu'accessoirement, il avait dû être élu sur un programme, Olivier Faure et Bruno Retailleau.
00:20:56Nous, nous sommes venus avec cette idée-là, que tout le monde fasse un pas l'un vers l'autre.
00:21:00Nous, en tout cas, on a fait un pas ce matin.
00:21:02On l'a dit au Président de la République en lui disant et vous, est-ce que vous êtes prêts à en faire un de votre côté ?
00:21:06Le Premier Ministre aura à mener ses consultations et former un gouvernement resserré à votre service.
00:21:12Cet après-midi, Emmanuel Macron rassemblait à l'Elysée une grande partie des chefs de parti
00:21:16pour discuter de la méthode de nomination du premier du futur.
00:21:19En tout cas, Premier Ministre, ni l'URN, ni LFI n'étaient conviés.
00:21:23Le Président les juge trop extrêmes pour jouer le jeu du compromis.
00:21:26Alors parlons vrai, est-ce que ce distinguo entre députés venant du Président de la République vous choque ?
00:21:31Est-il encore le Président de tous les Français ?
00:21:34Sachant qu'il exclut 20 millions de Français des pourparlers.
00:21:37Et à cette question, exclut des négociations, le RN et LFI sont-ils des partis hors de l'arc républicain ?
00:21:42Vous dites non à 86%.
00:21:45Vous voulez réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
00:21:50Brice Couturier est avec nous, membre du comité de rédaction de la revue Commentaire et collaborateur au Point.
00:21:54Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
00:21:57Philippe Ligère.
00:21:59Je trouve qu'on a perdu déjà beaucoup de temps depuis Elisabeth Borne avec cet arc républicain
00:22:06qui parfois permettait au RN d'en être et à LFI aussi et d'autres fois les excluait.
00:22:14Tout ce qui a été élu démocratiquement et se retrouve à l'Assemblée nationale, pour moi, appartient à l'arc républicain.
00:22:23Premier point. Le deuxième, c'est que je trouve un petit peu surprenante
00:22:28la démarche du président de la République qui, évidemment, exclut LFI, qui ne souhaitait pas être convié,
00:22:37mais exclut également le RN, alors que lui a été extrêmement offensé sur le plan républicain
00:22:46par le fait qu'il n'a pas été invité à cette réunion.
00:22:50Est-ce qu'elle aboutira à quelque chose ? Alors qu'à l'évidence, le grand arc qu'on nous vante
00:22:57et duquel devrait sortir un Premier ministre a peu de similitudes.
00:23:02Mais puisqu'il faut espérer, compte tenu de l'état de la France, j'accède volontiers d'être naïf.
00:23:08François Aoussi.
00:23:11J'y vais. Allez.
00:23:13Premièrement, Philippe a raison. L'arc républicain, on aurait dû le faire en 22.
00:23:18C'est l'erreur fondamentale d'Emmanuel Macron. Il avait la possibilité de le faire en 22.
00:23:22Au final, après, l'écart était plus important pour faire l'arc.
00:23:26Ensuite, on voit bien qu'il a géométrie variable dans la Macronie.
00:23:31Je ne sais pas pour le président de la République, ça a l'air de varier aussi.
00:23:34Un coup, vous êtes invité à Saint-Denis. Un an après, vous n'êtes pas invité à l'Élysée.
00:23:40C'est vrai que c'est compliqué à suivre.
00:23:42Un coup, Antoine Armand, le ministre de l'Économie, veut discuter avec le RN.
00:23:46Un coup, il ne veut plus. Il se fait taper sur les doigts par Michel Barnier.
00:23:48Ça devient grotesque.
00:23:50Pourquoi ? Parce que vous avez aussi une Macronie de gauche et une Macronie de droite.
00:23:53On ne va pas se raconter de l'histoire.
00:23:55Néanmoins, une fois que j'ai dit tout ça, quand on a été élu au suffrage, on fait partie de l'arc républicain.
00:24:01En revanche, Philippe l'a dit, la LFI n'a pas voulu venir au rendez-vous d'hier.
00:24:05Et le RN est dans une volonté de détruire.
00:24:07Je comprends que la seule possibilité de compromis qu'il a, c'est des sociodémocrates jusqu'au LR.
00:24:14Et donc, il négocie. Mais tout le monde est en train de remettre ses lignes rouges après avoir ouvert la porte.
00:24:18Sébastien Ménard.
00:24:19Moi, je l'avais dit au président Emmanuel Macron.
00:24:22Je l'avais dit aussi à celui qui a imaginé ce concept de l'arc républicain.
00:24:26A savoir, c'était fin de séjournée.
00:24:28C'est ridicule. C'est inept. C'est inapproprié.
00:24:31Et ça ne les a pas menés bien loin.
00:24:34L'arc républicain, c'est quoi ?
00:24:36C'était une punchline.
00:24:38C'était une espèce de concept creux.
00:24:40Je vous coupe. Qui date pas du macronisme.
00:24:42Ça date des régionales de 88 de mémoire.
00:24:44Sauf que ça a été remis au goût du jour par Stéphane Séjourné.
00:24:50Qui n'a pas toujours eu que de bonnes idées, en espèce.
00:24:53Grand stratège.
00:24:54Ça, c'est vous qui...
00:24:58Et aujourd'hui, attention, il vante la politique énergétique, renouvelable.
00:25:02Et il nous dit qu'on va faire beaucoup d'économies.
00:25:04Si il le dit, je le crois.
00:25:06On avance, on avance.
00:25:08Tout ça pour dire que l'arc républicain,
00:25:10c'est un concept ridicule, creux,
00:25:12qui a déjà prouvé, je dirais, plus que ses limites.
00:25:17C'est-à-dire l'échec patent de la macronisme.
00:25:20L'arc républicain, aujourd'hui,
00:25:22je salue la sagacité de nos auditeurs
00:25:25qui disent qu'effectivement,
00:25:27dès le moment, comme l'a dit Philippe Bilger,
00:25:29comme l'a dit François,
00:25:30c'est que quand on réussit à être candidat à une élection,
00:25:33quelle qu'elle soit,
00:25:34si on est anti-républicain, on ne peut pas se présenter.
00:25:37Quand on ne se présente pas,
00:25:38on ne peut pas se présenter,
00:25:39on est en dehors de l'arc républicain.
00:25:40Mais dès le moment où vous pouvez vous présenter
00:25:42et que vous êtes élu,
00:25:43et que vous portez les charpes tricolores,
00:25:45et que vous représentez la nation,
00:25:46vous appartenez à l'arc républicain.
00:25:48Un. Deux.
00:25:49Moi, par contre, je ne suis pas choqué comme François.
00:25:52Vous avez les Insoumis qui ne veulent pas jouer,
00:25:55qui s'opposent à tout,
00:25:56qui sont contre tout,
00:25:58qui honissent Emmanuel Macron.
00:26:00Ils n'ont pas leur place pour aller discuter à l'Elysée.
00:26:02Et quant à Marine Le Pen et l'ensemble de ses sbires,
00:26:07qu'est-ce qu'ils ont fait depuis le début ?
00:26:09Ils avaient la possibilité,
00:26:10ils avaient quand même, je dirais,
00:26:12plus que des balises narratives.
00:26:13Il y avait des marqueurs très forts dans ce gouvernement Barnier
00:26:16sur lesquels ils pouvaient s'arrimer,
00:26:17sur lesquels ils pouvaient construire quelque chose.
00:26:19Ils ont décidé de faire tomber
00:26:21probablement l'un des gouvernements les plus à droite
00:26:24de ces 20 dernières années.
00:26:25Et ben voilà, ils restent à l'extérieur de l'Elysée.
00:26:28Et moi, je salue le Président de la République
00:26:30qui va réunir des socialistes,
00:26:31qui va réunir des centristes,
00:26:32qui va réunir des LR,
00:26:34qui va réunir tous ces gens de bonne volonté
00:26:36qui veulent, comme on le disait tout à l'heure
00:26:38pour ouvrir l'émission,
00:26:39qui veulent avancer
00:26:40et qui veulent faire progresser le pays.
00:26:42Après la brise Couturier.
00:26:44Elle voulait le faire tomber.
00:26:46Elle accélérait son agenda
00:26:47quand il y a eu ces sujets judiciaires.
00:26:49Et on voit bien qu'elle a négocié
00:26:51pendant 2-3 jours,
00:26:52la liste de cours s'est allongée,
00:26:54c'est devenu un chariot quasiment.
00:26:56Et à un moment donné,
00:26:57il ne restait plus qu'un sujet,
00:26:59le Premier Ministre,
00:27:00excusez-moi l'expression,
00:27:01on n'allait pas non plus complètement
00:27:02baisser son pantalon.
00:27:03Sinon, après, c'est pas comme ça
00:27:04qu'on gère un pays.
00:27:05C'est-à-dire qu'après,
00:27:06on est à la main, effectivement,
00:27:07de l'extrême droite.
00:27:08Mais elle savait qu'elle votait.
00:27:09Elle savait qu'elle allait la voter.
00:27:10Donc au bout d'un moment,
00:27:11on sait très bien
00:27:12qu'on ne peut pas négocier
00:27:13avec des gens
00:27:14qui ont une ceinture explosive autour d'eux.
00:27:15Boris Couturier,
00:27:16membre du comité de rédaction
00:27:17de la revue
00:27:18Commentaire et collaborateur du Point.
00:27:19On est en droit de se poser
00:27:21d'une question.
00:27:22Est-ce que cette exclusion,
00:27:24finalement,
00:27:25c'est de la conviction
00:27:26ou du calcul ?
00:27:27C'est dans la logique,
00:27:29finalement,
00:27:30des institutions.
00:27:31Parce qu'il ne faut pas oublier
00:27:32que l'Assemblée nationale
00:27:33qui vient d'être élue,
00:27:34la dernière en date,
00:27:35elle a été élue sur le modèle
00:27:37du Front républicain.
00:27:38Le Front républicain,
00:27:39entre les deux tours,
00:27:40souvenez-vous qu'à la fin du premier tour,
00:27:42à l'issue du premier tour,
00:27:43le Rassemblement national
00:27:44était très très près
00:27:45d'une victoire absolue
00:27:46à l'Assemblée nationale.
00:27:47Et c'est parce que
00:27:48l'ensemble des partis autres,
00:27:49les autres partis
00:27:50qui ne faisaient pas partie
00:27:51du Rassemblement national,
00:27:52se sont mis d'accord
00:27:53pour se désister mutuellement,
00:27:55y compris entre la droite
00:27:56et la gauche,
00:27:57que le Rassemblement national
00:27:58n'a pas accédé
00:27:59à cette victoire
00:28:00qui lui était possible
00:28:01à l'époque.
00:28:02Donc il est logique
00:28:03que le Président de la République
00:28:04tienne compte
00:28:05de la manière dont
00:28:06cette Assemblée nationale
00:28:07a été élue
00:28:08et exclut
00:28:09le Rassemblement national.
00:28:10Quant à l'exclusion d'Ellefie,
00:28:11vous l'avez rappelé,
00:28:12il s'est exclu de lui-même.
00:28:13Mais enfin,
00:28:14ce n'est pas une nouveauté.
00:28:15Souvenez-vous qu'Alain Juppé,
00:28:16il y a dix ans exactement,
00:28:17disait
00:28:19il faut couper l'omelette
00:28:20par les deux bouts
00:28:21afin que les gens raisonnables
00:28:23gouvernent ensemble
00:28:24et laissent de côté
00:28:25les deux extrêmes,
00:28:26de droite comme de gauche,
00:28:27qui n'ont rien compris au monde.
00:28:29Donc on est toujours
00:28:30dans cette logique,
00:28:31évidemment,
00:28:32on ne peut pas faire
00:28:33gouverner ensemble.
00:28:34Ellefie et le Rassemblement national,
00:28:35c'est impossible.
00:28:36Même s'ils ont des points
00:28:37de convergence assez étranges
00:28:38sur la réforme des retraites
00:28:39et quelques autres
00:28:40propositions démagogiques,
00:28:42il est évident
00:28:43que les deux extrêmes
00:28:44ne peuvent difficilement
00:28:45gouverner ensemble.
00:28:46Par contre,
00:28:47on vient de s'apercevoir
00:28:48que la simple coalition
00:28:50de la majorité présidentielle
00:28:52ou ce qu'il en reste
00:28:53et de LR
00:28:55ne suffisait pas
00:28:56pour constituer une majorité
00:28:57et qu'elle a été battue
00:28:59par un vote de censure.
00:29:00Donc il faut élargir
00:29:01cette coalition
00:29:03et le seul endroit
00:29:05où on puisse l'élargir
00:29:07c'est évidemment
00:29:08la gauche non-ellefiste.
00:29:09Ce qui est intéressant de voir,
00:29:11c'est qu'en ce moment
00:29:12le PS en particulier,
00:29:13peut-être le Parti communiste aussi,
00:29:15on va le voir dans l'avenir,
00:29:16est en train de comprendre
00:29:17qu'il a noué un pacte
00:29:19avec le diable,
00:29:20avec LR
00:29:21parce qu'en réalité
00:29:22il est devenu l'otage
00:29:23de ce parti
00:29:24et qu'en réalité c'est Mélenchon.
00:29:25Vous avez vu,
00:29:26je plaide pour ma boutique,
00:29:27le point,
00:29:28mais aujourd'hui,
00:29:29Xavier Gorce vient de mettre en ligne
00:29:30un très bon dessin d'humour
00:29:33qui montre
00:29:34Mélenchon tout seul
00:29:36dans son traîneau
00:29:37et qui dit
00:29:38quand les chiens
00:29:39qui me tiraient sont partis,
00:29:41je reste en panne.
00:29:42Eh bien voilà,
00:29:43LR va peut-être comprendre
00:29:45enfin que,
00:29:46certes,
00:29:47dans une perspective de deuxième tour,
00:29:48le PS et les Verts
00:29:51et les communistes
00:29:52qui sont très faibles
00:29:53ont besoin du renfort de l'EFI
00:29:55pour être au deuxième tour,
00:29:57mais peut-être qu'on pourrait changer
00:29:59de mode de scrutin.
00:30:00Je ne sais pas si vous avez,
00:30:01enfin, oui, j'ai entendu
00:30:02que vous aviez évoqué
00:30:03la question de la proportionnelle,
00:30:04mais c'est évident que
00:30:05s'il y avait une dose proportionnelle
00:30:07et il est évident
00:30:08que le gouvernement
00:30:09qui va être nommé
00:30:10va aller dans ce sens,
00:30:12le PS serait censé
00:30:14être sans doute
00:30:15moins l'otage
00:30:16de l'EFI
00:30:17pour avoir des députés
00:30:18au deuxième tour.
00:30:19Aujourd'hui,
00:30:20ils n'ont pas le choix
00:30:21et Mélenchon l'aura rappelé
00:30:22encore tout récemment.
00:30:23– C'est bien, Simonia.
00:30:24– Je voudrais quand même
00:30:25apporter une petite nuance.
00:30:26La citation d'Alain Juppé
00:30:28est quand même très datée.
00:30:29Parce que je suis d'accord avec vous.
00:30:31Il y a 20 ans,
00:30:32vous aviez effectivement
00:30:33une extrême gauche
00:30:34et une extrême droite
00:30:35qui n'avaient strictement
00:30:36rien compris.
00:30:37Aujourd'hui,
00:30:38l'extrême droite
00:30:39de Jordane Bardella
00:30:40et de Marine Le Pen
00:30:41a parfaitement compris
00:30:42ce qui se passe dans le pays.
00:30:43Philippe Bilger.
00:30:44– Brice Couturier,
00:30:45j'ai cru comprendre
00:30:46qu'entre les deux tours
00:30:47des législatives,
00:30:48vous approuviez
00:30:49en quelque sorte
00:30:50le front républicain.
00:30:51Est-ce que vous ne considérez pas
00:30:52que c'est une dénaturation démocratique ?
00:30:53S'il n'avait pas existé,
00:30:54probablement,
00:30:55vous l'avez dit,
00:30:56nous aurions eu
00:30:57une assemblée
00:30:58avec un parti
00:30:59ayant la majorité absolue.
00:31:00Est-ce qu'au prétexte
00:31:01que c'est l'ERN
00:31:02qu'il fallait
00:31:03exprimer
00:31:04ce qu'on appelle
00:31:05l'extrême droite
00:31:06et l'extrême droite
00:31:07pour avoir
00:31:08des députés
00:31:09au deuxième tour ?
00:31:10Est-ce qu'au prétexte
00:31:11que c'est l'ERN
00:31:12qu'il fallait écarter
00:31:13du champ du pouvoir,
00:31:14est-ce que vous trouvez normal
00:31:15une telle démarche politique ?
00:31:16– Écoutez,
00:31:17justement,
00:31:18moi,
00:31:19sur les réseaux sociaux
00:31:20comme dans mon journal,
00:31:21j'avais combattu
00:31:22l'idée
00:31:23du front républicain.
00:31:24Je n'étais pas d'accord.
00:31:25Moi,
00:31:26j'estime
00:31:27qu'il fallait
00:31:28exclure
00:31:29de cette élection
00:31:30l'extrême droite,
00:31:31l'ERN,
00:31:32et l'extrême gauche,
00:31:33l'EFI.
00:31:34Et j'étais très choqué
00:31:35de voir
00:31:36que des députés
00:31:37de l'extrême droite
00:31:38et de l'extrême gauche
00:31:39étaient très choqués
00:31:40de voir
00:31:41que des gens
00:31:42de droite
00:31:43ou du centre
00:31:44s'étaient désistés
00:31:45pour le parti
00:31:46d'extrême gauche.
00:31:47Quand on exclut
00:31:48de l'arc républicain
00:31:49l'extrême droite,
00:31:50on doit en faire
00:31:51évidemment autant
00:31:52avec l'extrême gauche.
00:31:53Moi, je constate,
00:31:54si vous voulez,
00:31:55simplement,
00:31:56que cette Assemblée nationale
00:31:57telle qu'elle se présente
00:31:58aujourd'hui
00:31:59dans sa composition
00:32:00a été élue
00:32:01sur la base
00:32:02du front républicain
00:32:03et que donc,
00:32:04il faut en tenir compte.
00:32:05Mais personnellement,
00:32:06je n'étais pas favorable
00:32:07à ce front républicain.
00:32:08Déjà, sur la reconfiguration
00:32:09de juin 24
00:32:10entre les deux tours,
00:32:11personne n'a été obligé
00:32:12d'aller voter quand même.
00:32:13OK, il y a eu
00:32:14un front républicain,
00:32:15mais il y a eu
00:32:16un taux de participation
00:32:17énorme
00:32:18et au final,
00:32:19on a forcé les gens
00:32:20à voter
00:32:21ni pour l'un
00:32:22ni pour l'autre.
00:32:23Donc, quelque part,
00:32:24l'Assemblée de 2024,
00:32:25elle correspond
00:32:26à ce que les Français veulent,
00:32:27c'est-à-dire
00:32:28à une Assemblée de compromis.
00:32:29Là, en l'espèce,
00:32:30les socialistes
00:32:31ont quand même ouvert la voie
00:32:32il y a quelques jours,
00:32:33notamment avec Boris Vallaud,
00:32:34de faire de nouveau
00:32:35des compromis.
00:32:36Et c'est une occasion
00:32:37inouïe, je pense,
00:32:38pour le parti socialiste
00:32:39de redevenir
00:32:40un parti de gouvernement.
00:32:41Vous savez que ce n'est pas
00:32:42ma famille politique d'origine,
00:32:43il y a peu de chances
00:32:44que ça le devienne.
00:32:45En revanche,
00:32:46vu l'état du pays
00:32:47et vu la sinistrose
00:32:48dans laquelle on est aujourd'hui,
00:32:49ils ont une occasion
00:32:50de revenir
00:32:51et de se désolidariser
00:32:52de la France insoumise.
00:32:53J'espère que ça va
00:32:54quand même fonctionner
00:32:55parce qu'au final,
00:32:56l'axe central,
00:32:57il ne nous reste que ça
00:32:58pour contrer les extrêmes.
00:32:59— Brice Couturier,
00:33:00mais est-ce que la question
00:33:01qui se pose pas,
00:33:02c'est quand même
00:33:03que quand on regarde
00:33:04l'état des voix,
00:33:06réponse très courte
00:33:07parce qu'on part
00:33:08en 0826-300-300 ?
00:33:09— C'est pas parce que c'est
00:33:10le parti qui compte
00:33:11le plus de députés
00:33:12que c'est celui
00:33:13qui doit finalement
00:33:14gérer l'ensemble
00:33:15de la gauche.
00:33:16Si vous voulez,
00:33:17on a une situation
00:33:18quand même
00:33:19passée paradoxale
00:33:20où c'est le junior partenaire
00:33:21d'autrefois
00:33:22qui est devenu
00:33:23le pilote de l'avion.
00:33:24C'est pas très normal
00:33:25que ce soit
00:33:26le parti le plus extrême
00:33:27de la gauche
00:33:28qui drive,
00:33:29qui gère
00:33:30l'ensemble
00:33:31des partis
00:33:32appartenant à cet arc.
00:33:33La seule solution
00:33:34pour avoir
00:33:35un gouvernement
00:33:36aujourd'hui,
00:33:37c'est que
00:33:38le nouveau front populaire
00:33:39éclate
00:33:40et que
00:33:41ceux qui ne veulent
00:33:42absolument pas gouverner
00:33:43mais qui veulent rester
00:33:44un parti tribunicien
00:33:45et de protestation
00:33:46restent un parti tribunicien
00:33:47et de protestation.
00:33:48Ils ne veulent pas gouverner
00:33:49qui restent
00:33:50dans leur coin.
00:33:51— On part au 0826-300-300.
00:33:52On retrouve
00:33:53Laurent de Mérignac.
00:33:54Bonsoir, Laurent.
00:33:55— Oui, bonsoir.
00:33:56— Alors,
00:33:57qu'est-ce que vous en pensez,
00:33:58vous, l'arc républicain ?
00:33:59— Alors,
00:34:00je pense que
00:34:01il y a
00:34:02cet arc républicain
00:34:03qui, effectivement,
00:34:04on n'en est pas un.
00:34:05Il y a quand même
00:34:06les deux extrêmes.
00:34:07Mon RN,
00:34:08on le connaît depuis longtemps.
00:34:09Le LFI,
00:34:10en fait,
00:34:11est une partie
00:34:12de l'extrême gauche
00:34:13et a été créé
00:34:14sur l'incompétence
00:34:15ou l'inaction
00:34:16des partis traditionnels.
00:34:17Je pense qu'un peu
00:34:18les partis
00:34:19comme le PS
00:34:20ou LR,
00:34:21s'ils avaient fait
00:34:22leur boulot
00:34:23en temps utile,
00:34:24on n'en serait pas là.
00:34:25Le fait
00:34:26qu'ils n'aient pas fait
00:34:27leur boulot,
00:34:28ça a permis
00:34:29qu'il y ait
00:34:30des parties
00:34:31traditionnelles
00:34:32qui,
00:34:33grâce à des personnes
00:34:34qui étaient jusqu'à présent
00:34:35à la maternelle sup,
00:34:36de s'engouffrer
00:34:37dans l'Assemblée nationale.
00:34:38Donc,
00:34:39on est arrivé
00:34:40avec une Assemblée nationale
00:34:41remplie d'extrêmes
00:34:42parce que
00:34:43les gens,
00:34:44enfin,
00:34:45les partis traditionnels
00:34:46n'ont pas fait leur job
00:34:47et parce que
00:34:48personne ne se retrouvait
00:34:49dans rien.
00:34:50Aujourd'hui,
00:34:51moi,
00:34:52je serais très curieux
00:34:53si on refaisait
00:34:54un vote des législatives
00:34:55si les gens
00:34:56voteraient
00:34:57de la même chose
00:34:58parce que,
00:34:59quand on voit
00:35:00ce qu'ils en ont fait
00:35:01de leur vote,
00:35:02c'est quand même
00:35:03un sacré bazar.
00:35:04Alors que je pense
00:35:05que la plupart des gens
00:35:06aspirent à de la stabilité.
00:35:07– Alors tiens,
00:35:08question à Brice Couturier.
00:35:09Est-ce que vous pensez
00:35:10que les Français
00:35:11revoteraient en décembre 2024
00:35:12comme en juillet 2024 ?
00:35:13– Bah,
00:35:14de toute façon,
00:35:15c'est exclu
00:35:16puisqu'il n'y a pas
00:35:17d'élection possible
00:35:18avant l'été prochain.
00:35:19D'ici là,
00:35:20en tous les cas,
00:35:21il va falloir
00:35:22que les différents
00:35:23partis politiques
00:35:24fassent leur preuve.
00:35:25On va voir
00:35:26quels sont ceux
00:35:27qui sont responsables,
00:35:28qui font passer
00:35:29l'intérêt national,
00:35:30l'intérêt de la nation
00:35:31avant leurs petits
00:35:32calculs électoraux
00:35:33personnels,
00:35:34ou pas.
00:35:35C'est là
00:35:36qu'on va voir.
00:35:37Vous savez,
00:35:38à mon avis,
00:35:39les cartes politiques
00:35:40vont être sacrément rebattues
00:35:41dans les années,
00:35:42dans les mois qui viennent
00:35:43parce qu'on va voir
00:35:44quels sont effectivement
00:35:45parmi les partis politiques
00:35:46et parmi les dirigeants politiques,
00:35:47ceux qui prennent en compte
00:35:48l'intérêt national.
00:35:49Et l'intérêt national,
00:35:50c'est qu'on ait un gouvernement,
00:35:51qu'on ait une politique.
00:35:52On est dans un moment
00:35:53extrêmement grave
00:35:54de notre histoire
00:35:55parce que les dérapages budgétaires
00:35:56sont terrifiants,
00:35:57parce qu'on a une menace
00:35:58de guerre à l'Est
00:35:59avec la Russie
00:36:00et pas seulement.
00:36:01C'est un moment
00:36:02extrêmement historique
00:36:03que nous vivons.
00:36:04Ceux qui vont se dérober
00:36:05devant leur responsabilité,
00:36:06ils vont le payer cher
00:36:07quand ils voient
00:36:08devant les électeurs.
00:36:09Et on vient de le voir
00:36:10avec une élection partielle
00:36:11là,
00:36:12où le Rassemblement national
00:36:13a été battu
00:36:14alors qu'il était en position
00:36:15de gagner
00:36:16parce que,
00:36:17précisément,
00:36:18les électeurs ont compris
00:36:19que l'ORN ne jouait pas
00:36:20le jeu
00:36:21de l'intérêt national
00:36:22en votant la censure
00:36:23et en votant
00:36:24l'indemnisation.
00:36:25Et c'est là
00:36:26qu'on va voir
00:36:27qu'ils,
00:36:28en votant la censure
00:36:29et en renversant
00:36:30un gouvernement
00:36:31qui,
00:36:32vous venez de le dire
00:36:33peu de temps avant,
00:36:34n'étaient finalement
00:36:35pas si éloignés
00:36:36de leurs idées
00:36:37dans certains domaines.
00:36:38Merci beaucoup
00:36:39Brice Couturier
00:36:40d'avoir été avec nous
00:36:41membre du comité
00:36:42de la rédaction
00:36:43de la revue
00:36:44Commentaire et Collaborateur
00:36:45au Point.
00:36:46Merci beaucoup
00:36:47et c'est le moment
00:36:48pour nous
00:36:49de peut-être vous offrir
00:36:50ce très joli cadeau
00:36:51en Saint-Pint-de-Noël
00:36:52Sud Radio
00:36:53avec notre invité
00:36:54qui est Véronique.
00:36:55Bonsoir Véronique.
00:36:56Bonsoir Philippe.
00:36:57Bonsoir Suzy.
00:36:58Bonsoir toute l'équipe.
00:36:59Véronique
00:37:00qui est de Pau
00:37:01on va voir
00:37:02si elle a du bol.
00:37:07Écoutez
00:37:08ce sont des blagues
00:37:09de Philippe David.
00:37:10Pau est-ce qu'elle a du bol ?
00:37:11Celle-là,
00:37:12elle est très forte.
00:37:13Bravo Cécile.
00:37:14Bravo Cécile.
00:37:15Magnifique, magnifique.
00:37:16Alors écoutez,
00:37:17écoutez bien
00:37:18ce que vous avez gagné
00:37:19Véronique.
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00:37:34chez Etam.
00:37:35Alors ça,
00:37:36si c'est pas Noël
00:37:37je ne m'y connais pas.
00:37:38Trop contente.
00:37:39Merci beaucoup.
00:37:40Vous faites quoi dans la vie Véronique ?
00:37:43Agricultrice.
00:37:44Ah magnifique.
00:37:45Voilà.
00:37:46Avec Etam
00:37:47une agricultrice
00:37:48qui devrait rendre
00:37:49encore plus sexy.
00:37:50Vous faites quoi ?
00:37:51Du bovin,
00:37:52de l'eau vin,
00:37:53des céréales ?
00:37:54Des céréales,
00:37:55des bovins,
00:37:56voilà.
00:37:57C'est beau.
00:37:58C'est beau, c'est beau.
00:37:59Même les céréales ?
00:38:00Mais non mais,
00:38:01ce beau bovin,
00:38:02c'est quelle race ?
00:38:03Moi j'adore les bovins.
00:38:04Et blondes ?
00:38:05Ah des blondes d'Aquitaine,
00:38:06ça c'est délicieux.
00:38:07Ah bah ça les blondes,
00:38:08je suis d'accord.
00:38:09Surtout dans l'acier.
00:38:10Moi je ne suis pas blonde.
00:38:11Oui mais moi oui,
00:38:12moi ça me battra bien.
00:38:13Voilà,
00:38:14ça vous fera,
00:38:15je viendrai chez vous,
00:38:16ça vous fera une blonde supplémentaire.
00:38:17Véronique.
00:38:18C'est formidable.
00:38:19Franchement,
00:38:20je vous écoute
00:38:21toute la journée.
00:38:22Bah merci,
00:38:23on est très heureux
00:38:24de vous compter.
00:38:25En tout cas,
00:38:26vous êtes de très belles fêtes
00:38:27de fin d'année,
00:38:28Véronique.
00:38:29On vous embrasse très fort.
00:38:30Merci, vous aussi.
00:38:31Moi aussi,
00:38:32je vous embrasse.
00:38:33Et merci d'avoir joué avec nous.
00:38:34Et on comprend pourquoi
00:38:35Véronique est si douée
00:38:36pour tailler une bavette
00:38:37comme elle élève
00:38:38des blondes d'Aquitaine.
00:38:39Oui c'est ça.
00:38:40C'est bon,
00:38:41allez coupez-lui votre micro.
00:38:42Joyeux Noël,
00:38:43à très bonne fête
00:38:44de fin d'année Véronique
00:38:45et on vous embrasse très fort.
00:38:46On vous embrasse.
00:38:47Merci.
00:38:48A bientôt.
00:38:49Merci, vous aussi.
00:38:50On va maintenant
00:38:51prendre notre Vraie Voix du jour
00:38:52et nos trois garçons
00:38:53autour de cette table,
00:38:54j'ai hâte de savoir
00:38:55qui va gagner.
00:38:56Les Vraies Voix Sud Radio,
00:38:5717h-19h,
00:38:58Philippe David,
00:38:59Cécile de Ménibus.
00:39:00Vous avez demandé
00:39:01les Vraies Voix,
00:39:02ne quittez pas.
00:39:03Je vous passe
00:39:04Philippe David.
00:39:05Oh, il va bien.
00:39:06C'est toujours,
00:39:07il est toujours à côté.
00:39:08Il est toujours à côté.
00:39:09Je sais pas,
00:39:10c'est juste pas du tout seul.
00:39:11Il est au taquet.
00:39:12En fait,
00:39:13il a une seule phrase.
00:39:14Oh bah il va bien.
00:39:15Il est au taquet.
00:39:16En fait,
00:39:17il a une seule phrase.
00:39:18Oh bah il va bien.
00:39:20C'est son amour des bovins.
00:39:21Oui, c'est ça.
00:39:23Avec Laurent qui est avec nous.
00:39:25Ça va, Laurent ?
00:39:26Tout va bien, tout va bien.
00:39:27Et autour de cette table,
00:39:28Philippe Bilger,
00:39:29François Ousillaud
00:39:30et Sébastien Ménard.
00:39:31Et c'est à vous de lancer
00:39:32le jingle, Laurent.
00:39:33Eh bah on va voir pour le jeu.
00:39:34Les Vraies Voix Sud Radio,
00:39:36le quiz de l'actu.
00:39:37Je peux pas dire, Laurent,
00:39:38que vous êtes pas foulé
00:39:39au niveau du...
00:39:40C'est au service musulman.
00:39:43Mais au moins, c'est efficace.
00:39:44Voilà.
00:39:45Allez, question qui c'est
00:39:46qui l'a dit
00:39:47à un point,
00:39:48il est mort de rire.
00:39:49Si, avec mes camarades,
00:39:50je demande la destitution
00:39:51du président de la République,
00:39:53ce n'est pas parce que
00:39:54j'ai l'intention obsessionnelle
00:39:55d'aller me casser la tête
00:39:56à faire ce boulot.
00:39:57Laurent ?
00:39:58Oh bah ça doit être
00:40:00Mélenchon, peut-être ?
00:40:01Bonne réponse de Laurent.
00:40:03Ça c'était cadeau.
00:40:04On a commencé cadeau,
00:40:05c'est la période des fêtes.
00:40:06Casser la tête,
00:40:07c'était un peu propre
00:40:08comme langage.
00:40:09Il y a eu une hésitation sur ça.
00:40:11Qui c'est qui
00:40:12qui l'a dit
00:40:13à trois points, Laurent ?
00:40:14Sur Bruno Retailleau.
00:40:15Je ne le vois pas
00:40:16travailler avec
00:40:17un Premier ministre de gauche.
00:40:18Faut pas rêver quand même.
00:40:20Laurent ?
00:40:21C'est Olivier Faure, non ?
00:40:23Non.
00:40:24Allez-y, les vrais voix.
00:40:25Roussel.
00:40:26Bonne réponse,
00:40:27Fabien Roussel.
00:40:28Roussel, oui.
00:40:29Question qui c'est
00:40:31qui l'a dit,
00:40:32deux points,
00:40:33je souligne que les propos
00:40:34de Boualem Sansal
00:40:36se relèvent de l'extrême droite
00:40:37et du suprémacisme.
00:40:41Ce n'est pas un ange,
00:40:42mais il n'a pas à être en prison.
00:40:45Laurent ?
00:40:47Oui, c'est sûrement
00:40:48quelqu'un de très bien.
00:40:49Roussel.
00:40:50Bonne réponse
00:40:51de Philippe Billiger.
00:40:53C'était Sandrine Rousseau
00:40:54ce matin sur Sud Radio.
00:40:55Qui c'est qui
00:40:56quand je retire ?
00:40:57Qui c'est qui
00:40:58qui l'a dit, Laurent,
00:40:59à deux points ?
00:41:00On ne va pas rencontrer
00:41:01Emmanuel Macron,
00:41:02on va rencontrer
00:41:03les autres forces politiques.
00:41:05Laurent ?
00:41:06C'est une femme,
00:41:07chef de parti.
00:41:09Alors,
00:41:10chef de parti,
00:41:11c'est Béthlézèque,
00:41:12Collot,
00:41:13c'est Tandelier, non ?
00:41:14Bonne réponse.
00:41:15Bravo.
00:41:16Qui c'est qui
00:41:17qui l'a dit,
00:41:18deux points,
00:41:19ça n'existe pas
00:41:20un islamiste modéré,
00:41:21c'est un oxymore.
00:41:23Laurent ?
00:41:24Je l'ai entendu ce matin,
00:41:25je n'en sais rien,
00:41:28ça ne vient pas.
00:41:30Marion Maréchal ?
00:41:32Non.
00:41:33C'est un député.
00:41:35C'est Sébastien Chenu.
00:41:36Bonne réponse
00:41:37de Sébastien Ménard.
00:41:39Sébastien qui donne Sébastien,
00:41:40c'est assez logique.
00:41:41Il y a une logique, oui.
00:41:42Qui c'est qui
00:41:43qui l'a dit à un point
00:41:44sur les invitations à l'Elysée ?
00:41:45Je n'aurais pas la mauvaise foi
00:41:47de vous dire qu'il aurait dû nous inviter.
00:41:49J'ai trouvé ça très drôle.
00:41:51Laurent ?
00:41:53Je n'aurais pas la mauvaise foi
00:41:55qu'il aurait pu nous inviter.
00:41:56Marine Le Pen ?
00:41:58Non.
00:41:59Bon pas.
00:42:00Philippe Billiger l'a dit
00:42:02un quart de seconde avant.
00:42:03Oui, il l'a dit avant.
00:42:04Sébastien, je vous assure.
00:42:06J'ai buggé là.
00:42:08Mais vous allez gagner quand même.
00:42:10Alors le score,
00:42:11Sébastien Ménard 5 points,
00:42:12Philippe Billiger 3 points,
00:42:13Laurent 3 points.
00:42:15Quant à François Osillo,
00:42:16sa grande générosité,
00:42:17c'est l'assistant de René Sarr.
00:42:19C'est un élu local,
00:42:21le don de soi.
00:42:23Bien sûr, bien entendu.
00:42:25Laurent, c'est pas mal.
00:42:26C'est bien.
00:42:27Oui.
00:42:28Vous pouvez m'enlever un point quand même,
00:42:29parce que j'ai dit de Mme Roussel
00:42:31que c'était bien ce qu'elle avait dit.
00:42:33Non, c'est Rousseau, pas Roussel.
00:42:35Parce que là, vous mélangez.
00:42:37Mme Roussel...
00:42:39Non mais de toute façon,
00:42:41on vous fait cadeau de toute façon
00:42:43de cette victoire.
00:42:44C'est celle de Sébastien Ménard,
00:42:45mais on vous la donne.
00:42:46C'est pour moi, c'est cadeau.
00:42:48En revanche, comme vous êtes directeur
00:42:49d'agence de voyage,
00:42:50envoyez-nous des billets.
00:42:54C'est un échange de bons points.
00:42:56Ce serait une bonne idée.
00:42:57Oui, ce serait une bonne idée.
00:42:58Laurent, on vous souhaite
00:42:59de très belles fêtes de fin d'année
00:43:00si on vous a pas d'ici là.
00:43:02Merci d'avoir joué avec nous.
00:43:03Dans un instant, le journal,
00:43:05après la météo avec Rémi André
00:43:08et le coup de gueule.
00:43:10Oh, il y avait tellement à dire
00:43:12sur les propos de Sandrine Rousseau ce matin
00:43:14que je n'ai pas pu m'empêcher
00:43:15d'en faire un coup de gueule.
00:43:16Mais il va être dans le même timing
00:43:17que les autres jours,
00:43:18mais j'aurais pu faire une demi-heure.
00:43:19Très bien.
00:43:20Allez, à tout de suite.
00:43:21Autour de cette table,
00:43:22François Ousillaud, maire de Vernon,
00:43:24avec Philippe Bilger,
00:43:26président de ce que vous voudrez.
00:43:28Où soit.
00:43:30C'est ça.
00:43:31Peut-être président de la France
00:43:33un jour ou l'autre.
00:43:34Présidentissime, ça vous irait bien.
00:43:36Ça serait bien.
00:43:37Oui, mais pourquoi pas Altef ?
00:43:40Non, ça c'est mort.
00:43:43C'était Sébastien Ménard,
00:43:45patron de la Foodtech
00:43:46et presse libre, je vous rappelle.
00:43:48Dans un instant,
00:43:49le coup de gueule de Philippe David.
00:43:50Ah, ça a été un festival
00:43:51de Sandrine Rousseau ce matin
00:43:52sur Sud Radio,
00:43:53donc il a fallu que j'en fasse
00:43:54un coup de gueule.
00:43:55Et voilà, on fera un petit résumé.
00:43:57En attendant, 0826-300-300,
00:43:59Guy de Paris est avec nous.
00:44:01Oui, bonsoir Sud Radio, Guy de Paris.
00:44:03Je pense que François Bayrou
00:44:05serait un premier ministre
00:44:07très pertinent, très acceptable,
00:44:10qui serait capable de temporiser
00:44:13cette droite et cette gauche
00:44:15en perpétuelle agitation.
00:44:17On n'a pas cette agitation
00:44:19au niveau des centristes.
00:44:21Voilà.
00:44:22Il a de l'expérience.
00:44:24C'est un monsieur qui s'est toujours
00:44:26très investi pour le pays.
00:44:28Voilà.
00:44:29Il a réalisé aussi de très bonnes choses.
00:44:30Je ne vais pas les énumérer.
00:44:31Voilà.
00:44:32Merci pour votre écoute.
00:44:33Merci.
00:44:34Guy de Paris.
00:44:35Félix Bigère.
00:44:36Vous n'y croyez pas, Bayrou, à Matignon ?
00:44:37Ça n'est pas une mauvaise idée.
00:44:38Et où je rejoins Guy sur un point,
00:44:41il sera capable de temporiser.
00:44:43François Bayrou, je n'en doute pas une seconde.
00:44:46Sébastien Maynard, vous y croyez ?
00:44:47Vous qui êtes des Pyrénées-Atlantiques,
00:44:50je ne sais plus comment on dit
00:44:51les habitants des Pyrénées-Atlantiques.
00:44:52Vous connaissez bien.
00:44:53Les Atlantico-Pyrénéens.
00:44:54Je connais très bien François Bayrou.
00:44:56François Bayrou a millé un talent.
00:44:58Il a millé une expérience.
00:45:00Il a connu le succès.
00:45:02Il a connu la disgrâce.
00:45:03Mais il a aussi quelques obstacles
00:45:06pour arriver jusqu'à Matignon.
00:45:08Le premier de ces obstacles
00:45:11est l'un des premiers soutiens à droite.
00:45:14Et le plus gros des soutiens à droite
00:45:17d'Emmanuel Macron s'appelle Nicolas Sarkozy.
00:45:20Nicolas Sarkozy et François Bayrou se détestent.
00:45:23Il n'a pas aimé le livre qu'il avait fait sur lui.
00:45:25Ils se détestent.
00:45:26Premier élément.
00:45:27Deuxième élément.
00:45:28Vous avez toute une droite aujourd'hui orpheline
00:45:31qui n'a pour que seule figure tutélaire.
00:45:34Et pourtant, ça fait douze ans
00:45:37que Nicolas Sarkozy a quitté le pouvoir.
00:45:39Mais aujourd'hui,
00:45:40la seule et unique figure tutélaire de la droite,
00:45:43de la droite classique, de la droite moderne,
00:45:45ça reste Nicolas Sarkozy.
00:45:46Donc c'est le principal obstacle.
00:45:47Et puis après,
00:45:48il y a effectivement toutes celles et tous ceux
00:45:51qui ont plutôt intérêt
00:45:53à laisser François Bayrou s'installer à Matignon
00:45:56pour trois mois, pour six mois,
00:45:57pour un an ou peut-être deux ans
00:45:59pour l'évacuer, je dirais,
00:46:01du tremplin présidentiel.
00:46:03Puisque François Bayrou n'a pas fait le deuil
00:46:07de son destin présidentiel.
00:46:09François Osiyo.
00:46:10Juste pour revenir sur Nicolas Sarkozy.
00:46:13Pour le coup, on est des orphelins du sarkozisme avec Sébastien.
00:46:16Il y en a plein d'autres dans le pays d'ailleurs.
00:46:18Moi ça part tout de même.
00:46:20Mais c'est quand même un peu vrai.
00:46:22Depuis, on n'a pas revibré depuis 2007, franchement.
00:46:25Pour autant qu'on ne s'est pas engagé en politique,
00:46:27qu'on n'a pas fait d'autres choses,
00:46:28qu'on n'a pas mené d'autres combats.
00:46:29Mais en leur revanche,
00:46:31pour des gens qui ont un ADN plutôt de droite,
00:46:33c'est vrai que depuis 2007,
00:46:34on n'a pas retrouvé ce qu'on avait vécu à cette époque.
00:46:37François Bayrou, oui, pourquoi pas.
00:46:39Après, ce n'est pas mon candidat.
00:46:40Je pense que vous comprenez ce que je veux vous dire.
00:46:42Mais il incarne le centrisme
00:46:46et dans cette période où il faut un axe central,
00:46:48manifestement, pour donner un peu à droite,
00:46:50un peu à gauche.
00:46:51Why not ?
00:46:52En revanche, ça va tellement être dans le compromis
00:46:55Ça va être mou.
00:46:56Voilà, c'est toi qui le dis.
00:46:59Ce serait pas la première fois qu'un BRF a un compromis dans l'histoire de France.
00:47:03Pour temporiser, comme dirait Philippe.
00:47:05Effectivement, il va temporiser.
00:47:08Donc, si ça va être mou,
00:47:09ce ne sera pas le cas du coup de gueule de Philippe David.
00:47:11Ah non, absolument pas.
00:47:13Il va être comme pour une ville de rugby,
00:47:16on va aller au caramel.
00:47:18Sévèrement burné, comme on dit.
00:47:25Ce soir, les amis, parlons vrai sur Sud Radio.
00:47:28Comme tous les jours, d'ailleurs, du matin au soir sur Sud Radio.
00:47:30Vous pouvez, bien entendu, la parole est ouverte.
00:47:320826 300 300.
00:47:34Vous pouvez commenter, même ce que disent les vrais voix.
00:47:37Et surtout, s'il vous plaît, vous pouvez nous appeler
00:47:40et vous allez pouvoir commenter avec François Osilliau, qui est avec nous,
00:47:43un maire de Vernon, Philippe Bilger et Sébastien Ménard,
00:47:46patron de la Foodtech.
00:47:48Le coup de gueule de Philippe David.
00:47:50Les vrais voix Sud Radio.
00:47:51Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu de village.
00:47:54Un village qui s'appelle aujourd'hui le studio de Sud Radio,
00:47:57dans lequel officient les vrais voix en ce moment.
00:47:59Même pourquoi ?
00:48:00Pour commenter une partie des propos tenus par Sandrine Rousseau ce matin,
00:48:04lors de son interview dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin.
00:48:07On écoute ceci.
00:48:08Moi, je me tiens à distance des trois grandes religions monothéistes,
00:48:11précisément pour ces raisons-là.
00:48:13Et oui, d'ailleurs, quand la cérémonie est passée,
00:48:18quand il y a eu cette passation du politique vers le religieux,
00:48:23il n'y avait que des hommes qui sont arrivés et qui sont entrés dans le cœur.
00:48:28Et oui, je rappelle que la religion catholique n'a pas ouvert encore
00:48:33la possibilité d'être prêtre aux femmes, que c'est la dernière.
00:48:37Alors oui, et c'est un partisan de l'ordination des femmes
00:48:40et du mariage des prêtres qu'il dit.
00:48:42Pourquoi aller cracher sur la religion catholique dans une émission de radio
00:48:45après être allé se montrer à Notre-Dame ?
00:48:48Sandrine Rousseau avait été invitée en tant que députée de Paris,
00:48:51mais quand on a de telles divergences avec les religions monothéistes en général
00:48:55et la religion catholique en particulier,
00:48:57pourquoi répondre positivement à cette invitation ?
00:49:00Après la cérémonie en elle-même,
00:49:02j'ai eu quand même le sentiment d'un entre-soi.
00:49:06Alors toujours dans le même registre,
00:49:08comment oser se plaindre de l'entre-soi dans une telle cérémonie
00:49:11où on sait que vont être présents les grandes semondes,
00:49:14président et tête couronnée, grands patrons,
00:49:16qui ont souvent rimé avec généreux donateurs,
00:49:18plus ceux qui ont sauvé la cathédrale,
00:49:20les pompiers de Paris et les artistes,
00:49:22je préfère ce terme à artisans,
00:49:24qui l'ont reconstruite.
00:49:25Oui, il y avait de l'entre-soi,
00:49:26et si on n'aime pas l'entre-soi,
00:49:28on n'a pas l'obligation de venir,
00:49:30sauf peut-être pour se montrer devant les caméras du monde entier.
00:49:32D'ailleurs, l'entre-soi est partout,
00:49:34y compris chez les écologistes,
00:49:36comme, non pas à Notre-Dame de Paris,
00:49:38mais à Notre-Dame des Landes,
00:49:40on se retrouve entre zadistes, blagues blanquées,
00:49:42pins cachiens, sans que cet entre-soi
00:49:44ne semble poser de problème à Sandrine Rousseau.
00:49:46Enfin, pour conclure,
00:49:48le commentaire sur l'emprisonnement de Boilem Sansal,
00:49:50Sandrine Rousseau a osé tenir ses propos.
00:49:53Après, je voudrais aussi poser,
00:49:55et dans les deux termes de l'équation,
00:49:57que les propos et les positions tenues
00:50:00sont des propos relevant de l'extrême-droite,
00:50:03racistes,
00:50:04relevant d'une forme de suprémacisme,
00:50:06et que ça, à un moment,
00:50:08il faut aussi poser les deux.
00:50:10Extrême-droite et suprémacisme,
00:50:12le compte y est.
00:50:14Boilem Sansal est peut-être emprisonné
00:50:16arbitrairement par une dictature militaire,
00:50:18sans que son avocat puisse le visiter,
00:50:20mais il l'a quand même un peu cherché,
00:50:22lui qui, d'extrême-droite et suprémaciste,
00:50:24navigue quelque part entre le parti nazi
00:50:26et le cuclux blanc.
00:50:28Pas besoin pour les juges algériens
00:50:30de chercher des actes d'accusation
00:50:32contre Boilem Sansal,
00:50:34il suffit de faire un copier-coller de Sandrine Rousseau.
00:50:36Comme ce coup de gueule avait commencé à Notre-Dame,
00:50:38je le conclurai en citant l'évangile selon Saint Matthieu.
00:50:40Heureux les simples d'esprit,
00:50:42car le royaume des cieux leur appartient.
00:50:44Elle n'appartiendrait pas
00:50:46à cette catégorie
00:50:48des simples d'esprit,
00:50:50parce que vous savez très bien que l'évangile
00:50:52parle d'une certaine simplicité
00:50:54qu'elle n'a pas.
00:50:56Ceci étant dit, dans cet entretien
00:50:58il y avait Sandrine Rousseau
00:51:00dans sa qualité et sa caricature.
00:51:02Elle peut penser ce qu'elle veut
00:51:04de la cérémonie de Notre-Dame,
00:51:06vous aurez noté qu'elle est venue
00:51:08parce qu'elle soutenait une association
00:51:10de pompiers dans son département.
00:51:12– Oui, c'est ce qu'elle a dit.
00:51:14Alors qu'elle dit qu'elle se tient à distance
00:51:16des trois religions monothéistes.
00:51:18– Oui, mais elle peut soutenir les pompiers
00:51:20et venir parce qu'on leur rendait
00:51:22hommage. Deuxième élément,
00:51:24sur Boismel-Sensal, vous avez totalement raison,
00:51:26c'était d'autant plus
00:51:28scandaleux que son avocat
00:51:30ne m'aime plus aller en Algérie
00:51:32pour le voir.
00:51:34– Sébastien Méliard. – Je suis complètement d'accord avec vous,
00:51:36sauf sur votre conclusion.
00:51:38Elisabeth Rousseau, contrairement à ses collègues
00:51:40de la France Insoumise…
00:51:42– Elle n'est pas insoumise.
00:51:44– Non mais elle est quand même l'antre
00:51:46du Nouveau Front Populaire,
00:51:48elle est plus proche des Insoumis
00:51:50que de Ford et que d'autres.
00:51:52Je me permets juste d'amener
00:51:54un petit bémol à votre conclusion.
00:51:56Elle est tout sauf bête,
00:51:58elle est tout sauf une simple d'esprit,
00:52:00c'est une intellectuelle, c'est une doctrinaire.
00:52:02Politiquement, d'ailleurs,
00:52:04c'est l'une des plus intéressantes,
00:52:06avec elle qu'avec un Delogu ou avec un Bonpar,
00:52:08mais elle est d'autant plus dangereuse.
00:52:10Elle est d'autant plus dangereuse.
00:52:12Delogu est moins dangereux
00:52:14qu'une Sandrine Rousseau.
00:52:16– Je ne dirais pas mieux,
00:52:18ce sont des gens, elle particulièrement,
00:52:20assez dogmatiques, assez sectaires.
00:52:22Elle est loin d'être bête.
00:52:24En revanche, elle me rend dépressif
00:52:26quand je l'écoute.
00:52:28– Parce que vous êtes un homme de droite.
00:52:30– Mais au-delà de ça,
00:52:32son avis sur la cérémonie de Notre-Dame,
00:52:34c'est pas grave.
00:52:36– Fallait pas y aller en ces cas-là.
00:52:38– Et puis c'était quand même assez magique
00:52:40ce qui s'est passé samedi et vendredi soir.
00:52:42On était tous heureux.
00:52:44C'est comme les polémiques sur les JO cet été.
00:52:46Pour le coup, elle n'était pas sur ce registre-là.
00:52:48Mais au bout d'un moment, on fait des belles choses
00:52:50dans notre pays.
00:52:52Et tout à l'heure, vous disiez qu'on en avait marre
00:52:54des gens qui étaient contre.
00:52:56Il y a des bons moments comme ça,
00:52:58profitons-en et arrêtons de les commenter
00:53:00et de retrouver à dire à chaque fois
00:53:02notre sujet qui n'a pas lieu d'être.
00:53:04On n'a pas besoin de ça en ce moment.
00:53:06Faut pas jouer de la sinistrose à la sinistrose ambuante.
00:53:08– Merci beaucoup Philippe David.
00:53:10Vous restez avec nous dans un instant.
00:53:12Le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:53:14On parle de quoi avec Philippe Bilger ?
00:53:16– On parle de Geert Wilders
00:53:18qui a émis un pronostic.
00:53:20– Et avec vous François, on va parler de quoi ?
00:53:22– Faisons de Notre-Dame notre norme.
00:53:24– Très bien. Et avec vous Sébastien Ménard ?
00:53:26– Le cri du cœur de la comédienne
00:53:28Adèle Haenel.
00:53:30– On va parler plus avec Félix Mathieu.
00:53:32– Les vrais voix Sud Radio.
00:53:34– Et la situation politique actuelle
00:53:36continue de nous faire découvrir
00:53:38de nouveaux concepts Félix.
00:53:40– Que de l'inédit depuis 2022.
00:53:42Quand on n'a pas de majorité absolue,
00:53:44forcément on fait comme on peut avec la Constitution.
00:53:46On bricole, vous connaissiez les gouvernements
00:53:48d'Union Nationale, puis un peu moins fort,
00:53:50on l'a découvert ces derniers temps,
00:53:52après la dissolution, le socle commun
00:53:54pour soutenir le gouvernement Barnier.
00:53:56Du bout des doigts, socle commun,
00:53:58le plus petit dénominateur commun.
00:54:00Et puis désormais donc, place au pacte
00:54:02de non-censurabilité.
00:54:04Alors disons que là c'est encore moins chaleureux
00:54:06qu'une entente cordiale.
00:54:08Ça consiste à s'engager à ne pas censurer
00:54:10un gouvernement, même si on ne le soutient pas.
00:54:12Le patron des députés LR, Laurent Wauquiez,
00:54:14envisage un tel scénario après la réunion
00:54:16de cet après-midi.
00:54:18– Autant j'espère qu'il peut y avoir un accord
00:54:20pour au moins ne pas faire tomber un gouvernement,
00:54:22autant nous ne croyons pas à la possibilité
00:54:24de discuter un contrat de gouvernement
00:54:26avec des gens qui ne partagent pas la même vision
00:54:28de ce qu'il faut faire pour la France.
00:54:30Et donc soyons au moins responsables,
00:54:32concentrons-nous sur cette première étape,
00:54:34évitez que ce soit les sommeurs de chaos
00:54:36qui mettent et qui fassent tomber des gouvernements
00:54:38tous les trois mois.
00:54:40Pour le reste, un contrat de gouvernement,
00:54:42c'est une autre question et celle-là,
00:54:44elle ne peut se discuter qu'avec des gens
00:54:46qui partagent quand même la même vision des choses.
00:54:48– LR qui ne participerait pas au futur gouvernement
00:54:50si on entend Laurent Wauquiez au micro de l'AFP,
00:54:52reste à voir ce qu'en disent les ministres LR
00:54:54et LR à l'intérieur.
00:54:56Forcément pacte de non-censure, en tout cas figurez-vous
00:54:58qu'à l'instant le premier secrétaire du PS
00:55:00semble aller un peu dans le même sens.
00:55:02Olivier Faure a suggéré lors de la réunion
00:55:04à l'Elysée de cet après-midi
00:55:06que le gouvernement renonce au 49-3
00:55:08et qu'en échange les oppositions
00:55:10renoncent à une forme de censure.
00:55:12Idées qui auraient eu les faveurs
00:55:14des communistes et de la gauche
00:55:16mais aussi des partis alliés
00:55:18de l'ancienne majorité présidentielle
00:55:20Horizon et Modem.
00:55:22Une nouvelle qui permettrait au Parlement
00:55:24de retrouver tous ses droits et de rechercher
00:55:26à la loyale des compromis, ça promet.
00:55:28– Ce qui me choque,
00:55:30et je pourrais reprendre ce que j'ai dit
00:55:32pour les législatives,
00:55:34c'est qu'on cherche de plus en plus
00:55:36des systèmes pour permettre
00:55:38à la politique d'échapper
00:55:40à la transparence et à la rigueur
00:55:42des convictions.
00:55:44On trouvera certainement une méthode
00:55:46mais on est vraiment dans la politique
00:55:48qu'on évoquait tout à l'heure,
00:55:50on est contre.
00:55:52– François ? – François ?
00:55:54– Je pense que Wauquiez remet un petit coup de pression
00:55:56au Président pour ne pas qu'il nomme
00:55:58un Premier ministre de gauche.
00:56:00– Et en même temps, on ne peut pas en vouloir
00:56:02à Laurent Wauquiez de vouloir assumer
00:56:04ce que réclament les Français,
00:56:06c'est-à-dire une politique de droite.
00:56:08– Allez, pour rester avec nous dans un instant,
00:56:10le tour de table de l'actu de nos vrais voix.
00:56:12On vous souhaite la bienvenue,
00:56:14on est ensemble jusqu'à 19h.
00:56:16On a bien réfléchi avec Philippe David
00:56:18sur qui on va prendre,
00:56:20on avait dit qui ?
00:56:22– On avait dit François Ousillaud
00:56:24et Sébastien Ménard, comme Philippe Bilger,
00:56:26c'est le Président et le Président siège toujours.
00:56:28– Moi j'avais confondu Clara Morgane
00:56:30et vous ne m'avez pas écouté.
00:56:32– C'est vrai,
00:56:34on aurait peut-être dû,
00:56:36mais finalement ce casting nous plaît,
00:56:38Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech,
00:56:40François Ousillaud, maire de Vernon
00:56:42et puis Philippe Bilger,
00:56:44parce qu'ils ont des choses à dire.
00:56:46– Le tour de table ?
00:56:48– Ben voilà, c'est ça.
00:56:50– Bonjour les enfants.
00:56:52– Vas-y, de quoi tu veux qu'on parle ?
00:56:54– Comme je ne connais rien au sujet,
00:56:56je pourrais être tenté d'en parler abondamment.
00:56:58– Tu as quelque chose à dire ?
00:57:00– Je suis Darmanin.
00:57:02– Je ne suis pas très déloigné Gérald.
00:57:04– Ah bon ?
00:57:06– Le tour de table de l'actualité.
00:57:08– Philippe Bilger, le guide suprême iranien
00:57:10sera-t-il le suivant sur la liste des déchus ?
00:57:12C'est Gert Wilders, le dirigeant hollandais
00:57:14– Je ne pense pas que ce dirigeant populiste
00:57:16des Pays-Bas, aux Pays-Bas,
00:57:18soit forcément porteur de la vérité,
00:57:20mais disons que je prends mes espérances,
00:57:22peut-être, pour des probabilités.
00:57:24Et d'ailleurs, je rejoins d'une certaine manière
00:57:26Israël, qui a salué la chute de Bachar el-Assad
00:57:28en disant qu'un maillon important
00:57:30de l'axe du mal
00:57:32avait été détruit.
00:57:34Et bien sûr, dans cet axe du mal,
00:57:36il y a un maillon important
00:57:38de l'axe du mal
00:57:40qui a été détruit.
00:57:42Et bien sûr, dans cet axe du mal,
00:57:44il y a l'Iran avec le guide suprême.
00:57:46Donc j'espère que ce pronostic,
00:57:48et qui n'apparaît pas
00:57:50complètement absurde,
00:57:52me semble-t-il, sur le plan géopolitique,
00:57:54eh bien, sera
00:57:56réalisé.
00:57:58– François Osillo ?
00:58:00– Bachar est en Russie,
00:58:02Poutine est affaibli.
00:58:04– Alors ce n'est pas confirmé par le Kremlin qu'il soit en Russie ?
00:58:06– Oui, c'est rare que le Kremlin confirme des choses
00:58:08quand elles sont vraies en même temps.
00:58:10En l'espèce Bachar.
00:58:12Et peut-être, en Russie,
00:58:14Poutine est affaibli,
00:58:16la Syrie est tombée, donc je pense que
00:58:18ça resserre les taux autour du guide suprême.
00:58:20– Sébastien Ménard ?
00:58:22– Oui,
00:58:24l'actualité politique
00:58:26de ces derniers mois
00:58:28prouve que, et je ne vais pas me faire
00:58:30que des copains, qu'Israël a raison,
00:58:32et qu'une page est en train de se tourner
00:58:34dans cette partie du monde.
00:58:36Et en tout cas, pour ma part, ce n'est pas pour me déplaire.
00:58:38– Il y en a peut-être une autre qui s'ouvre,
00:58:40quoi qu'il en soit.
00:58:42Puisque vous avez la parole, Sébastien Ménard,
00:58:44crie du cœur d'Adèle Haenel.
00:58:46– Je tiens à dire déjà que je ne suis pas fan
00:58:48des films d'Adèle Haenel,
00:58:50je ne suis pas fan non plus de ses coups d'éclat
00:58:52dans différentes sphères
00:58:54médiatiques, audiovisuelles, artistiques,
00:58:56mais j'avoue avoir été touché.
00:58:58Il y a quelques heures,
00:59:00quand elle a demandé
00:59:02à celui qu'elle accuse
00:59:04d'agression sexuelle,
00:59:06elle avait 25 ans,
00:59:08on parle de faits qui ont plus de 23 ans,
00:59:10puisqu'elle avait
00:59:12entre 12 et 14 ans
00:59:14quand elle a été agressée sexuellement.
00:59:16Et c'est vrai qu'on a
00:59:18souvent tendance,
00:59:20je dirais,
00:59:22à s'intéresser aux victimes,
00:59:24et puis de temps en temps aussi à émettre quelques réserves
00:59:26en se disant qu'il y avait aussi une espèce
00:59:28de cabale contre la jante masculine.
00:59:30Mais là, quand on est une gamine
00:59:32qui a eu 12 ou 14 ans,
00:59:34qui a été traumatisée, parce que c'est ce qu'elle disait,
00:59:36et que vous avez en face
00:59:38quelqu'un qui est présumé innocent,
00:59:40encore au moment où on se parle,
00:59:42mais qui, quelque part,
00:59:44en vient à nier
00:59:46ce qu'un enfant
00:59:48parce qu'à 12 ans, on est un enfant,
00:59:50a pu vivre dans sa chair,
00:59:52je trouve ça dégueulasse.
00:59:54Et quand elle demande
00:59:56à celui
00:59:58qu'elle qualifie d'être son bourreau
01:00:00de fermer sa gueule,
01:00:02ben voilà, j'ai pas d'autre commentaire,
01:00:04il aurait dû effectivement fermer sa gueule.
01:00:06– Philippe Léger.
01:00:08– D'abord, elle n'a pas dit ça exactement.
01:00:10Ensuite...
01:00:12– Elle lui a dit « ferme ta gueule ».
01:00:14– Non, mais peu importe.
01:00:16Personne n'a...
01:00:18– Et elle a quitté la salle d'audience.
01:00:20Elle a dit « ferme ta gueule »
01:00:22et elle a quitté la salle d'audience.
01:00:24– Il me semble pas que
01:00:26la phrase capitale, me semble-t-il,
01:00:28c'est lorsqu'elle a dit
01:00:30« personne n'a défendu l'enfant que j'étais ».
01:00:32Et de fait,
01:00:34ça touche un sujet
01:00:36qui me tient particulièrement
01:00:38à cœur, c'est dans toutes ces histoires
01:00:40qui concernent des agressions
01:00:42ou des viols, bien sûr,
01:00:44c'est le rôle des agresseurs
01:00:46et des violeurs eux-mêmes,
01:00:48mais celui de l'entourage
01:00:50qui dans beaucoup d'affaires
01:00:52a su, a vu et n'a rien fait.
01:00:54– Oui, ça c'est vrai.
01:00:56– Et on savait le comportement très particulier
01:00:58de Christophe Ruggia, personne n'a réagi.
01:01:00– François Ziaud.
01:01:02– On voit qu'à chaque fois, c'est venu du monde du cinéma
01:01:04quand même, que ce soit aux Etats-Unis
01:01:06comme en France, et ça a mis la lumière
01:01:08sur le sujet et c'est tant mieux pour la libération
01:01:10de la parole des femmes.
01:01:12Maintenant, il faut que ça continue,
01:01:14qu'elle ait besoin de s'exprimer de cette manière,
01:01:16moi ça ne me choque pas, qu'elle en ait gros sur le cœur,
01:01:18c'est le cas de le dire, et qu'elle se libère
01:01:20dans tous les sens du terme, c'est très bien.
01:01:22Là-dessus, moi ça ne me dérange absolument pas.
01:01:24Mais il y a une vraie omerta quand même
01:01:26dans le milieu du cinéma.
01:01:28Ça commence encore une fois aux Etats-Unis,
01:01:30ça s'est largement libéré, mais j'ai l'impression
01:01:32que sur le cinéma français, c'est pas encore tout à fait
01:01:34complètement débloqué, et qu'on va encore, à mon avis,
01:01:36découvrir des choses dans les mois et les années qui viennent.
01:01:38– François, puisque vous avez la parole,
01:01:40faisons de Notre-Dame notre norme.
01:01:42– Exactement.
01:01:44Je me permets justement de revenir
01:01:46sur ce qui s'est passé
01:01:48il y a 4 jours maintenant,
01:01:50et ces belles festivités
01:01:52autour de la renaissance, si j'ose dire, de Notre-Dame.
01:01:54Mais c'est un beau symbole
01:01:56parce que ça permet de montrer à quel point
01:01:58notre pays, quand il a une vraie volonté,
01:02:00d'ailleurs politique, on peut rendre ça
01:02:02quand même au Président de la République,
01:02:04de faire des travaux exceptionnels
01:02:06en 5 ans, eh bien on réussit.
01:02:08Or, s'il n'y avait pas une volonté politique,
01:02:10une capacité à casser les normes
01:02:12et à faire des lois d'exception
01:02:14pour rebâtir Notre-Dame
01:02:16et pour clôturer quasiment
01:02:18ce chantier en un temps record,
01:02:20nous n'y serions jamais arrivés.
01:02:22C'est un symbole consacré que quand on veut, on peut.
01:02:24Et j'aimerais bien qu'on y arrive pour plein de choses
01:02:26et pas que pour des grands projets
01:02:28comme Notre-Dame ou même, je pourrais dire,
01:02:30le village olympique aussi a bénéficié
01:02:32d'un droit dérogatoire. Il en existe
01:02:34dans le code de l'environnement, dans le code de l'urbanisme.
01:02:36On l'a fait pour des choses exceptionnelles.
01:02:38Ce serait bien qu'on le fasse pour nos territoires.
01:02:40Je suis élu local, donc je me sens plus que concerné.
01:02:42Parce que
01:02:44le temps c'est de l'argent, mais c'est pas que ça.
01:02:46Dans un univers ultra-concurrentiel,
01:02:48comme on l'entend encore beaucoup aujourd'hui
01:02:50avec des mouvements dans le monde
01:02:52très importants, l'économie, c'est pas Sébastien
01:02:54qui veut dire le contraire, est extrêmement
01:02:56fragile, et encore
01:02:58plus avec les soubresauts politiques
01:03:00de ces derniers mois. Et donc, nous sommes
01:03:02obligés d'être agiles,
01:03:04souples, efficaces, rapides, et pas
01:03:06que pour des grands projets. On doit le faire pour des installations
01:03:08d'entreprises, on doit le faire pour des équipements,
01:03:10de l'aménagement urbain,
01:03:12que sais-je encore. Et manifestement,
01:03:14le législateur sait le faire quand il y a une
01:03:16nécessité, une volonté politique. Donc faisons-le,
01:03:18bon sang, pour tout le reste.
01:03:20Et ça nous évitera des chantiers qui durent des années
01:03:22avec des multiples recours.
01:03:24On en a parlé il n'y a pas longtemps,
01:03:26on n'est pas loin de Roland-Garros,
01:03:28ça a duré des années et des années
01:03:30et des années pour des histoires de plantes
01:03:32dans la serre d'Auteuil.
01:03:34Surmonter des usines qui n'ouvrent pas parce que les investisseurs
01:03:36les laissaient tomber avec les recours
01:03:38des associations. Et ils se barrent ailleurs,
01:03:40et notamment en dehors de la France.
01:03:42François, vous avez mille fois raison
01:03:44sur Notre-Dame,
01:03:46il y a eu un élément qu'on ne retrouve
01:03:48jamais dans la vie française,
01:03:50c'est un absolu consensus,
01:03:52presque un concert de tout le pays,
01:03:54et je dirais que la politique
01:03:56et l'économie, malheureusement,
01:03:58s'acclivent. Et il est
01:04:00très rare d'avoir ce type de consensus.
01:04:02Ça s'appelle un miracle.
01:04:04Non mais c'est vrai,
01:04:06ça s'appelle un miracle.
01:04:08C'est un miracle social,
01:04:10c'est un miracle intellectuel, c'est un miracle politique,
01:04:12c'est un miracle juridique,
01:04:14c'est un miracle financier, il faut le reconnaître.
01:04:16C'est plus de 800 millions
01:04:18d'euros de dons. Quand je vois,
01:04:20moi dans ma ville, à Biarritz,
01:04:22on galère pour trouver
01:04:24des financements à droite et à gauche pour rénover
01:04:26Saint-Eugénie, vous avez probablement
01:04:28des sujets similaires du côté de Vernon,
01:04:30cher François. C'est la
01:04:32preuve que, comme vous l'avez dit,
01:04:34de manière très prosaïque, quand on veut, on peut.
01:04:36Et cette France-là, elle est belle.
01:04:38Vous avez 2000 artisans d'art
01:04:40qui sont les artisans du miracle.
01:04:42La titraille de la presse
01:04:44de la semaine dernière, le citer
01:04:46comme ça, c'est un moment magnifique.
01:04:48C'est un miracle. Merci.
01:04:50On cresse quand même dans l'excès de normes.
01:04:52Mais ça ne date pas d'hier,
01:04:54malheureusement. Allez-vous rester avec nous ?
01:04:56Dans un instant,
01:04:58retour sur l'alerte lancée par France Stratégie.
01:05:00La fonction publique peine à attirer.
01:05:02Comment redonner de l'attractivité
01:05:04aux carrières publiques ?
01:05:06Alors, parlons vrai. Comprenez-vous
01:05:08cette désaffection pour la fonction publique ?
01:05:10Est-ce que, finalement, la garantie de l'emploi
01:05:12n'est plus un argument pour recruter,
01:05:14même en période de chômage de masse ?
01:05:16Et à cette question, pourquoi la fonction publique
01:05:18n'attire-t-elle plus ? Vous dites à cause
01:05:20des salaires trop bas à 55%,
01:05:22du manque de considération à 29%,
01:05:24des perspectives de carrière à 9%,
01:05:26et de la mobilité géographique
01:05:28imposée à 7%,
01:05:30vous voulez réagir au datant vos appels,
01:05:32quelle que soit votre mobilité géographique
01:05:34au 0826 300 300 ?
01:05:36Luc Farrell est avec nous, secrétaire générale
01:05:38de l'UNSA, fonction publique.
01:05:40Merci, Luc, d'avoir accepté notre invitation.
01:05:42Est-ce que, finalement, le privé a plus
01:05:44d'atouts que le public ? Oui ? Non ?
01:05:46Non, le privé n'a pas plus
01:05:48d'atouts. C'est tout simplement
01:05:50parce que nous avons des ministres
01:05:52qui, aujourd'hui, ont tendance
01:05:54à faire de la fonction publique
01:05:56un problème de coût, et non
01:05:58pas un problème ou une question
01:06:00de société.
01:06:02C'est-à-dire, comment on fait, aujourd'hui,
01:06:04pour avoir envie
01:06:06de travailler pour l'intérêt général ?
01:06:08Et pour, peut-être, avoir une vocation.
01:06:10Allez, restez avec nous, on revient dans un instant. A tout de suite.
01:06:12Bienvenue
01:06:14sur Sud Radio, cette radio des territoires,
01:06:16et les territoires sont autour de nous.
01:06:18Aujourd'hui, avec François Ouzi, au maire
01:06:20de Vernon, conseiller régional de Normandie,
01:06:22Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech et patron
01:06:24de Presse Libre, mais aussi élu
01:06:26à Biarritz.
01:06:28J'allais le dire. Ça arrive.
01:06:30Sébastien, Philippe
01:06:32Bilger, élu
01:06:34tous les jours par nous.
01:06:36C'est beau.
01:06:38C'est le plus bel élan.
01:06:40Et il est élu depuis tellement longtemps qu'on l'appelle
01:06:42Kim Jong-deux, maintenant.
01:06:44Allez, tout de suite, le coup de projecteur
01:06:46des vraies voix.
01:06:48Les vraies voix Sud Radio.
01:06:50Le coup de projecteur des vraies voix.
01:06:52Aujourd'hui, on va s'intéresser à un phénomène
01:06:54qui est la baisse des candidats
01:06:56au concours de la fonction publique.
01:06:58J'avais envie de vous poser une question, celle
01:07:00du sens, celle de l'engagement.
01:07:02Pourquoi vouloir rejoindre la fonction publique ?
01:07:04Alors, c'est un problème pour l'administration,
01:07:06évidemment. Elle a plus de mal
01:07:08à recruter. C'est lié à la conjoncture,
01:07:10mais c'est lié aussi à l'attractivité
01:07:12des postes qu'elle propose, y compris
01:07:14d'ailleurs du point de vue des salaires.
01:07:16Est-ce que la fonction publique reste
01:07:18un employeur attractif aujourd'hui ?
01:07:20Équité et transparence dans les recrutements.
01:07:22Voilà ce qui caractérise
01:07:24la fonction publique.
01:07:26Donc, on recrute en toute transparence
01:07:28et on recrute les meilleurs.
01:07:30La fonction publique PN a recruté
01:07:324 candidats par poste contre 12
01:07:34dans les années 2000. Résultat des postes
01:07:36vacants, des défections et des fermetures.
01:07:3821% des lits de la PHP
01:07:40fermés en 2023, faute de personnel
01:07:42dans deux tiers des cas.
01:07:44Alors, parlons vrai. Vous êtes fonctionnaire
01:07:46et vous ne comprenez pas cette désaffection.
01:07:48Venez nous raconter votre vécu.
01:07:50Vous avez démissionné de la fonction publique
01:07:52ou vous avez renoncé à y candidater.
01:07:54Venez témoigner aussi.
01:07:56Et à cette question, pourquoi la fonction publique
01:07:58ne retire-t-elle plus ? Vous dites
01:08:00à 55% que c'est à cause des salaires trop bas,
01:08:02à 28% du manque de considération,
01:08:04à 9% des perspectives
01:08:06de carrière et à 8%
01:08:08à cause de la mobilité géographique forcée.
01:08:10Luc Farah est avec nous,
01:08:12secrétaire général de l'UNICEF fonction publique.
01:08:14Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:08:16Et bienvenue sur
01:08:18Sud Radio. La fonction publique
01:08:20a la peine, Philippe Bilger ?
01:08:22C'est extrêmement
01:08:24dommage parce que
01:08:26pardon
01:08:28d'enfiler des banalités mais
01:08:30la fonction publique comme son nom l'indique
01:08:32c'est un...
01:08:34elle sert absolument
01:08:36l'intérêt général.
01:08:38Et derrière les très bonnes
01:08:40motivations qu'évoque
01:08:42Sud Radio, je suis
01:08:44très sensible. Bien sûr
01:08:46il y a l'augmentation du salaire
01:08:48qui serait
01:08:50quelque chose de tout à fait nécessaire
01:08:52mais je crois beaucoup
01:08:54au manque de considération.
01:08:56Il me semble que
01:08:58pour ces métiers
01:09:00prestigieux qui existent
01:09:02dans la fonction publique,
01:09:04il serait fondamental pour qu'elle
01:09:06même retrouve
01:09:08cet orgueil fondamental
01:09:10qui fait qu'on est fier
01:09:12d'exercer quelque chose.
01:09:14Il y a une considération qu'il y soit
01:09:16davantage donné par le pouvoir
01:09:18et par les citoyens.
01:09:20Et dans cette considération
01:09:22il entre des éléments matériels
01:09:24mais pas seulement.
01:09:26Sébastien Ménard, vous qui êtes au fonctionnaire
01:09:28d'ailleurs. Oui, je ne suis plus, j'ai démissionné
01:09:30mais vous l'avez été.
01:09:32Oui, c'est vrai.
01:09:34C'est bien de le rappeler, merci.
01:09:36Moi je vais juste
01:09:38désoler mon cher Philippe Bilger
01:09:40mais la fonction publique, effectivement
01:09:42être au service du bien public
01:09:44être au service, je dirais
01:09:46du commun, du collectif
01:09:48de la collectivité, tout ça c'est bien
01:09:50c'est des belles promesses
01:09:52ça a été souvent
01:09:54le statut a été
01:09:56abîmé par quelques politiques
01:09:58je dirais
01:10:00les politiques ont abîmé la fonction publique
01:10:02parce que ça a souvent été une espèce
01:10:04de valeur, étalon, c'est-à-dire
01:10:06il faut réduire le nombre de fonctionnaires, il faut réduire
01:10:08la présence des services publics, ça coûte
01:10:10trop cher, etc. C'est vrai tout ça.
01:10:12Tout ça c'est vrai. Mais à côté de ça
01:10:14tout le monde a le souvenir aussi
01:10:16d'être confronté à des services publics
01:10:18qui dysfonctionnent. Avoir des gens
01:10:20que quand vous venez les solliciter
01:10:22à l'accueil, et c'est quelqu'un qui est de la maison
01:10:24c'est quelqu'un qui est élu local qui vous dit ça
01:10:26vous avez aussi dans la fonction publique
01:10:28un certain nombre de personnes
01:10:30qui ne font pas honneur
01:10:32je dirais aux responsabilités qui sont
01:10:34les leurs. Alors je vois que notre témoin
01:10:36du jour va évidemment réagir
01:10:38mais c'est
01:10:40des deux côtés, vous voyez, c'est que
01:10:42pour que la fonction publique
01:10:44soit respectée, il faut qu'elle soit respectable
01:10:46c'est vrai que dans 90% des cas
01:10:48elle l'est. Mais parfois elle ne l'est pas.
01:10:50On a souvent nous laissé élus locaux
01:10:52dans la fonction publique territoriale
01:10:54notamment, on a laissé
01:10:56quelque part, prospérer des comportements
01:10:58qu'on ne peut plus avoir. Quand vous regardez
01:11:00aujourd'hui comment fonctionnent les entreprises
01:11:02et je ne suis pas honnêtement
01:11:04l'antre du capitalisme, le chef d'entreprise
01:11:06etc, l'archétype
01:11:08de celui qui condamne les fonctionnaires
01:11:10absolument pas, je suis issu d'une famille de fonctionnaires
01:11:12je l'ai été moi-même etc, et je suis très fier de tout ça
01:11:14mais à un moment donné, il faut que
01:11:16la fonction publique, elle soit agile
01:11:18elle soit moderne, elle soit productive
01:11:20elle soit connectée et que
01:11:22quelque part, l'ensemble de ces agents
01:11:24soient considérés mais aussi concernés
01:11:26par ce qu'il se passe dans le pays.
01:11:28François Ziaud.
01:11:30Je vais essayer de nuancer un petit peu
01:11:32Vous avez le droit
01:11:34moi je ne suis que conseiller municipal, vous êtes maire
01:11:36vous avez plus de problèmes. Et donc quand je mets bout à bout
01:11:38effectivement mes deux mandats, président délégué
01:11:40du NAGLO et maire, j'ai préparé 800 agents
01:11:42ce que je constate depuis dix ans
01:11:44je ne suis pas un spécialiste de la fonction publique territoriale
01:11:46mais je suis aussi pendant un hôpital, donc je pourrais aussi parler de
01:11:48l'hospitalière. Mais je ne suis pas
01:11:50un technicien de la fonction publique. Ce que j'ai
01:11:52observé pendant ces dix dernières années
01:11:54c'est qu'effectivement il y a un énorme enjeu d'attractivité
01:11:56elle n'est plus
01:11:58autant attractive qu'elle l'a été par le passé
01:12:00et Cécile le disait, quatre candidatures
01:12:02pour un poste. Moi j'ai des postes qui sont non
01:12:04pourvus depuis des mois. J'ai zéro candidature
01:12:06et c'est un vrai problème.
01:12:08Derrière, l'autre sujet
01:12:10que j'ai abordé parfois avec les fonctionnaires
01:12:12de mes collectivités
01:12:14c'est que sans aller dans
01:12:16la caricature, vous mettez dans une même pièce
01:12:18un fonctionnaire engagé et un qui l'est
01:12:20un peu moins, vous n'avez pas les moyens
01:12:22de fonctionner au mérite. Et c'est dans
01:12:24mes valeurs, pour le coup de droite, de pouvoir
01:12:26récompenser davantage ou sanctionner
01:12:28un peu plus, sans faire n'importe
01:12:30quoi évidemment, mais de moduler
01:12:32la sanction et la récompense
01:12:34la prime, en fonction
01:12:36de l'engagement à rendre
01:12:38le service au public, qui est quand même
01:12:40une belle mission.
01:12:42Et je pense qu'on a des vilains petits canards
01:12:44dans tous les métiers, y compris dans la fonction publique.
01:12:46Mais le vrai sujet, c'est qu'il y a
01:12:48un problème d'injustice
01:12:50et d'inéquité entre
01:12:52un fonctionnaire A et un fonctionnaire B.
01:12:54Et ça, ils le vivent très mal.
01:12:56C'est un problème de rigidité du statut
01:12:58essentiellement, et pour en avoir parlé régulièrement
01:13:00avec eux, ils le vivent très mal.
01:13:02Et de l'omniprésence des syndicats.
01:13:04Justement, on a le prix.
01:13:06La balle est au centre.
01:13:08Pour Luc Farré, secrétaire général de l'UNSA
01:13:10fonction publique. Là, vous avez beaucoup de choses
01:13:12à dire, Luc Farré, en écoutant les vrais voix.
01:13:14Eh bien, la première chose que j'ai envie
01:13:16de vous dire, c'est qu'il faut arrêter
01:13:18de faire ce qu'on appelle du fonctionnaire bashing.
01:13:20C'est-à-dire ce que vous êtes tous en train
01:13:22de faire là, c'est-à-dire de critiquer
01:13:24l'engagement
01:13:26des agents. Les agents ont besoin
01:13:28d'abord d'avoir
01:13:30d'être respectés, et qu'on ait
01:13:32confiance en eux. Et puis,
01:13:34il faut qu'ils soient mieux rémunérés.
01:13:36Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, un certain nombre
01:13:38de personnes ne veulent plus
01:13:40travailler dans la fonction publique ?
01:13:42C'est parce qu'ils ne voient pas, à la fois
01:13:44les questions de métier,
01:13:46d'intérêt général, de condition de travail,
01:13:48mais aussi, et surtout,
01:13:50de reconnaissance.
01:13:52Et à force de dire,
01:13:54de critiquer la fonction publique,
01:13:56eh bien, on n'a pas envie, forcément, d'aller
01:13:58travailler dans la fonction publique. Je vais dépasser
01:14:00cette question. Regardons ce qu'a fait
01:14:02le ministre des Missionnaires, Kasbarian.
01:14:04Il a, comme première
01:14:06et unique décision,
01:14:08dit, vous avez un agent
01:14:10qui est malade, eh bien, cet agent malade,
01:14:12on va lui enlever 3 jours de carence,
01:14:14alors qu'aujourd'hui, ce n'était pas le cas,
01:14:16et on va baisser
01:14:18sa rémunération quand il est malade.
01:14:20Qu'est-ce que disent les jeunes qui veulent rentrer dans
01:14:22un métier de la fonction publique ? Ah bon,
01:14:24ça va se passer comme ça dans la fonction publique ?
01:14:26Alors que si je vais dans l'entreprise,
01:14:28par exemple, la vôtre, eh bien, je ne vais pas
01:14:30avoir cette question qui va être posée parce que
01:14:32mon entreprise va couvrir
01:14:34ma situation quand je suis malade.
01:14:36Donc, de non-envie,
01:14:38dans les conditions de travail, aux gens,
01:14:40de venir travailler dans la fonction publique.
01:14:42Et puis, il faut
01:14:44qu'on fidélise les agents
01:14:46parce que, évidemment,
01:14:48les sujets que vous avez pu évoquer
01:14:50sont des vraies questions qui sont posées
01:14:52aujourd'hui. Le statut de la fonction publique,
01:14:54il n'est pas immuable.
01:14:56Il peut bouger, il peut
01:14:58évoluer. Et aujourd'hui,
01:15:00moi, je le dis clairement, la rémunération
01:15:02doit être revue et améliorée.
01:15:04Il faut qu'on s'interroge
01:15:06sur le système
01:15:08de progression, de carrière et d'attractivité
01:15:10dans notre métier, dans nos métiers.
01:15:12Et là, il y a des travaux à faire.
01:15:14Et pour ça, nous, nous sommes prêts, à l'UNSA,
01:15:16à rentrer en discussion,
01:15:18à négocier avec le gouvernement.
01:15:20Faut-il encore qu'il y ait un gouvernement ?
01:15:22Philippe, est-ce que vous ne
01:15:24croyez pas tout de même qu'il y a
01:15:26un problème, j'allais dire presque
01:15:28démocratique, dans le rapport
01:15:30que le citoyen
01:15:32entretient avec le fonctionnaire ?
01:15:34Est-ce que des deux côtés,
01:15:36une confiance n'est pas
01:15:38rompue ? – Le fonctionnaire
01:15:40ou l'agent public,
01:15:42lorsqu'il est enseignant, lorsqu'il est policier,
01:15:44lorsqu'il travaille à l'hôpital,
01:15:46la première chose que l'on voit, c'est
01:15:48« oui, merci, merci, vous faites votre travail ».
01:15:50Évidemment, il y a toujours celui ou celle
01:15:52qui ne fait pas. Mais regardons
01:15:54globalement. En France,
01:15:56le pays fonctionne.
01:15:58Quand je dis souvent cet exemple
01:16:00que je prends souvent, quand une entreprise
01:16:02étrangère veut s'installer en France,
01:16:04elle regarde l'ensemble du pays. Et elle regarde
01:16:06la qualité du service public.
01:16:08Et c'est une de nos forces dans notre pays.
01:16:10Donc il faut continuer à investir
01:16:12dans la fonction publique,
01:16:14à reconnaître les agents. Et cette notion
01:16:16de respect qui apparaît dans le sondage
01:16:18que vous avez mené, eh bien,
01:16:20il faut que tout le monde
01:16:22considère qu'un agent public
01:16:24doit être respecté, quelle qu'en soit
01:16:26la situation. Et puis,
01:16:28puisqu'on doit parler d'attractivité
01:16:30puisque c'est le sujet qui est posé,
01:16:32je le redis ici,
01:16:34il faut qu'on se dise, il faut
01:16:36investir dans la fonction publique,
01:16:38dans les salaires de la fonction publique,
01:16:40et dans les missions qu'on donne à la fonction publique.
01:16:42– Oui, mais est-ce qu'il ne faut pas réorganiser
01:16:44la fonction publique ? Est-ce que tous les métiers,
01:16:46toutes les expertises sont nécessaires
01:16:48sous la coupe de la fonction publique ?
01:16:50On en extrait quelques-uns
01:16:52pour que les autres soient mieux traités et mieux payés.
01:16:54Est-ce qu'il n'y a pas une réforme à faire là-dessus ?
01:16:56– Est-ce qu'il y a une réforme à faire en disant
01:16:58on fait un choix de mission, on en laisse de côté
01:17:00et on en supprime,
01:17:02et on en améliore les autres ?
01:17:04– C'est une vraie question. – C'est une question qui peut se poser,
01:17:06mais ce débat-là…
01:17:08– Sur des fonctions de support, par exemple.
01:17:10– Il faut qu'on puisse le déterminer, de dire aujourd'hui
01:17:12est-ce qu'on a assez de fonctionnaires,
01:17:14trop de fonctionnaires ?
01:17:16Je vais prendre un exemple, on a une population
01:17:18qui est à 68 millions d'habitants aujourd'hui,
01:17:20et on a autour de 5,5 millions d'agents,
01:17:22dont plus de 300 000 militaires.
01:17:24Donc quand on compte l'ensemble des agents,
01:17:26est-ce qu'on a une augmentation ou une diminution ?
01:17:28On a une petite augmentation,
01:17:30mais qui est inférieure au nombre de personnes
01:17:32de la population française.
01:17:34Donc on n'est pas dans une situation
01:17:36de sur-administration,
01:17:38si je peux me permettre de dire les choses
01:17:40avec ces mots-là.
01:17:42Donc est-ce qu'on doit choisir des missions ?
01:17:44La mission du contrôle, elle est importante,
01:17:46la mission du contrôle, elle est importante
01:17:48pour protéger les citoyens.
01:17:50La sécurité, elle est importante pour les citoyens,
01:17:52les pompiers, les policiers.
01:17:54La santé, elle est importante pour les citoyens.
01:17:56L'enseignement est important,
01:17:58la culture, la recherche.
01:18:00– Non mais moi je parle des fonctions support,
01:18:02ce qui est l'administratif peut-être.
01:18:04– On a besoin d'organiser un pays,
01:18:06et donc d'avoir des gens
01:18:08qui organisent la fonction publique.
01:18:10– Sébastien Ménard.
01:18:12– Je vais revenir sur les propos que vous teniez
01:18:14pour le ministre Gasparian.
01:18:16Vous avez raison, je pense que
01:18:18il aurait été bien inspiré
01:18:20de démarrer
01:18:22sur une autre lancée.
01:18:24Mais en même temps,
01:18:26il n'est pas normal
01:18:28que les définitions
01:18:30des journées de carence soient différentes
01:18:32du public au privé, premier élément.
01:18:34Et sur quoi se base son analyse ?
01:18:36C'est que vous avez
01:18:38deux élus locaux en face de vous,
01:18:40c'est que le niveau d'absentéisme,
01:18:42il est beaucoup plus important
01:18:44dans les fonctions publiques, et notamment
01:18:46dans la fonction publique territoriale,
01:18:48que dans nos entreprises.
01:18:50Je suis désolé de ce premier point.
01:18:52– Les chiffres de l'INSEE ne le montrent pas,
01:18:54et les chiffres de l'ADARES non plus.
01:18:56Un métier égal, ce n'est pas vrai.
01:18:58– Je peux vous donner les chiffres
01:19:00de ce que nous on vit,
01:19:02dans nos entités, dans nos mairies,
01:19:04dans nos communautés d'agglomération,
01:19:06dans nos départements, dans nos régions,
01:19:08et dans nos hôpitaux, on peut les comparer ces chiffres-là.
01:19:10On a besoin de l'INSEE, vous savez,
01:19:12on est des élus tout à fait responsables,
01:19:14on a des réunions avec des chefs de service,
01:19:16avec des directeurs d'administration,
01:19:18et les chiffres ne correspondent pas
01:19:20à ce que l'INSEE aujourd'hui publie.
01:19:22– Je rappelle simplement que lorsqu'on est absent
01:19:24parce qu'on est malade, on est arrêté par un médecin.
01:19:26Et donc c'est bien ce sujet-là qui a été posé
01:19:28par le ministre Kasbarian,
01:19:30et que nous, en tant qu'organisation syndicale,
01:19:32on ne peut pas accepter
01:19:34que quelque chose qui se passe aujourd'hui,
01:19:36qui est une règle actuelle dans la fonction publique,
01:19:38qui fait partie du fonctionnement de la fonction publique,
01:19:40soit remise en question.
01:19:42Et comme on parlait d'attractivité,
01:19:44il faut qu'on donne envie aux personnes
01:19:46de venir travailler dans la fonction publique.
01:19:48Et quand vous êtes entrepreneur,
01:19:50vous faites un système
01:19:52qui fait qu'on a envie de venir travailler chez vous.
01:19:54Donc dans la fonction publique,
01:19:56ça doit être la même chose.
01:19:58– François Ousillaud ?
01:20:00– Je pense que moins mais mieux, c'est le vrai débat en fait.
01:20:02On pourrait quand même avoir des marges de manœuvre
01:20:04supplémentaires en petit à petit,
01:20:06en faisant les choses absolument pas violemment,
01:20:08c'est-à-dire ne pas remplacer les départs en retraite.
01:20:10Ça c'est assez simple,
01:20:12et ce n'est pas violent comme méthode, je crois.
01:20:14– Ne pas remplacer les départs à la retraite,
01:20:16ça veut dire qu'il y a…
01:20:18– Je termine juste, si on considère qu'on est capable
01:20:20de rendre le même service,
01:20:22sans dégradation de la qualité du service public,
01:20:24ce n'est pas un gros mot de penser à ça
01:20:26et de s'interroger là-dessus.
01:20:28Comme ce n'est pas un gros mot, je pense…
01:20:30– Par les mêmes productivités.
01:20:32– Bien sûr, comme ce n'est pas un gros mot
01:20:34sur les jours de carence, je pourrais aussi évoquer le télétravail.
01:20:36On a des personnes qui candidatent sur des postes
01:20:38et qui veulent du télétravail.
01:20:40Avouez que sur certains profils, ce n'est pas toujours évident
01:20:42quand on est au service du public de faire du télétravail.
01:20:44Donc ça dépend des missions, etc.
01:20:46Mais on l'accepte, et depuis le Covid,
01:20:48on fait en sorte qu'il y ait aussi du télétravail
01:20:50dans nos règlements intérieurs.
01:20:52– Très bien, donc on évolue, et dans la fonction publique
01:20:54le télétravail… – Mais sur les jours de carence,
01:20:56je ne comprends pas qu'il n'y ait pas de volonté d'évolution.
01:20:58Parce qu'effectivement, il y a une inéquité qui se met en place.
01:21:00– C'est tout à fait exact, et je le redis,
01:21:0270% des salariés sont couverts aujourd'hui
01:21:04par leur accord d'entreprise,
01:21:06par les accords d'entreprise
01:21:08ou par les conventions collectives.
01:21:10Je reviens simplement sur un schéma…
01:21:12– Pas les petites paiements, Luc Farré.
01:21:14– Je l'ai dit 70%,
01:21:16ce qui veut dire que la fonction publique
01:21:18c'est le plus gros employeur de notre pays.
01:21:20Donc elle peut se permettre
01:21:22d'organiser quelque chose
01:21:24qui fasse qu'il y ait une qualité de travail,
01:21:26de conditions de travail, et de reconnaissance
01:21:28et de respect des agents publics.
01:21:30– Mais je pense que ce qui dérange vraiment les agents
01:21:34pour en avoir régulièrement parlé avec eux,
01:21:36c'est cette espèce d'égalitarisme.
01:21:38Permanent.
01:21:40Qui fait que quand quelqu'un se distingue,
01:21:42on ne peut pas le récompenser.
01:21:44Et quand quelqu'un se distingue en négatif,
01:21:46on ne peut pas le sanctionner.
01:21:48– Exactement, ce qui n'est pas tout à fait exact.
01:21:50Si on veut aller jusqu'au bout des textes qui gèrent,
01:21:52vous m'avez dit tout à l'heure
01:21:54que vous n'étiez pas un spécialiste des textes
01:21:56Je le suis un peu.
01:21:58Il y a la possibilité de procéder à des départs,
01:22:00au fait qu'on fasse quitter les agents,
01:22:02qu'on peut sanctionner.
01:22:04Il y a un certain nombre de dispositifs qui existent.
01:22:06Mais je crois que ce qu'il faut qu'on redise tous ici,
01:22:08puisque le sujet du rapport de France Stratégie
01:22:12c'était les défis de l'attractivité,
01:22:14c'est un défi pour notre pays
01:22:16de réussir à faire que les jeunes
01:22:18aient envie de rejoindre la fonction publique
01:22:20pour exercer l'ensemble des métiers,
01:22:22pour qu'il y ait bien un enseignant
01:22:24devant chaque classe,
01:22:26pour qu'il y ait bien des soignants partout,
01:22:28pour qu'il y ait bien des policiers partout.
01:22:30Il faut bien qu'on puisse
01:22:32convenir ensemble de méthodes
01:22:34pour donner envie
01:22:36aux jeunes de rejoindre notre métier.
01:22:38Et il y a un enjeu par rapport au nombre de personnes
01:22:40qui vont partir à la retraite dans la fonction publique.
01:22:42On sait que dans les 5 à 10 ans qui viennent,
01:22:4430% des agents seront à remplacer
01:22:46parce que les départs à la retraite
01:22:48vont avoir lieu.
01:22:50Donc il y a une vraie politique à avoir.
01:22:52Et ici, je le dis simplement,
01:22:54nous demandons, nous,
01:22:56au futur gouvernement, de repartir
01:22:58d'un bon pied,
01:23:00de repartir autrement, et c'est l'une des raisons
01:23:02pour lesquelles nous lançons une carte de vœux
01:23:04au futur Premier ministre.
01:23:06Et je l'annonce ce soir.
01:23:08Merci beaucoup Luc Farré,
01:23:10secrétaire général de l'UNSA,
01:23:12fonction publique. Merci mille fois de vous être déplacé,
01:23:14d'avoir été avec nous.
01:23:16Merci beaucoup Philippe Bilger, bien entendu.
01:23:18Merci beaucoup Sébastien Ménard, merci beaucoup François Zillou.
01:23:20Dans un instant, on va parler
01:23:22emploi avec les vrais voix,
01:23:24et on va parler des métiers, de la sécurité
01:23:26privée.
01:23:28Et si vous voulez réagir, bien sûr,
01:23:300826 300 300 et
01:23:32à 20h, le foot.
01:23:34Les vrais voix du foot, et je vous réserve le menu,
01:23:36mais on va parler évidemment de la Ligue des champions, puisque ce soir,
01:23:38Brest reçoit
01:23:40à Guingamp, parce qu'il joue sur
01:23:42terrain neutre le PSV Eindhoven, et surtout
01:23:44le PSG se rend, là c'est pas le PSV,
01:23:46du côté du Red Bull Salzburg.
01:23:48Et vu l'état d'efficacité de l'attaque
01:23:50du PSG, on peut se poser quelques questions.
01:23:52Arrêtez, commencez pas Philippe, vous êtes un oiseau
01:23:54de mauvais augure. Allez, on se retrouve dans un instant.
01:23:56A tout de suite.

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