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Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-12-10##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Il est 8h26, on en parle avec vous, Benjamin Gleize.
00:08Oui, on en parle, on va parler politique.
00:12Toujours dans l'attente d'un nouveau Prime Ministre.
00:16Emmanuel Macron poursuit ses discussions cet après-midi avec les différentes forces politiques.
00:20L'URN et LFI seront absentes de ces discussions pour des raisons différentes.
00:24L'URN n'était pas invité. LFI, de son côté,
00:28a refusé d'aller à la table des discussions.
00:32François Piquemal était votre invité ce matin. Jean-Jacques, il est député LFI de Haute-Garonne.
00:36Nous, ce qu'on dit juste, c'est que si on regarde de manière rationnelle la situation,
00:40le moyen le plus simple pour que le peuple français puisse choisir
00:44un cas politique avec une majorité adéquate, c'est aujourd'hui
00:48une présidentielle anticipée. Et ce chaos, il a été mis par M. Macron.
00:52Pas de discussion possible. Appel, vous l'avez entendu, à la démission du Président de la République.
00:56François Piquemal a aussi passé...
01:00Et il a passé un message aux autres forces politiques du Nouveau Front Populaire,
01:04l'EPS, les écologistes, les communistes qui, eux, ont accepté de se rendre à l'Elysée.
01:08Nous, on met en garde nos partenaires du NFP d'arrêter
01:12d'aller dans les combites de M. Macron qui consiste essentiellement
01:16à gagner du temps pour déboucher sur le même résultat que la dernière fois,
01:20c'est-à-dire un gouvernement barnier qui n'est pas représentatif du vote des Françaises et des Français.
01:24Si vous voulez, c'est comme si vous aviez la gueule de bois et le premier réflexe que vous avez,
01:28c'est de retourner dans le bar à vodka. Moi, je ne comprends pas l'idée
01:32d'aller discuter avec M. Macron quand on connaît ses méthodes
01:36et son manque d'écoute habituel.
01:38Voilà, poursuite des discussions tout à l'heure, 14h à l'Elysée, moins le RN et moins l'Elysée.
01:42Elisabeth m'a suggéré une idée. Si Emmanuel Macron
01:46nommait un triumvirat...
01:50— Un LFI, un RN et un Bloc central pour gouverner.
01:54— Non, mais je blaguais.
01:58Je voulais répondre à Françoise Poelme que j'ai entendue et en même temps
02:02à Benjamin que j'ai entendu tout à l'heure. D'abord, je remercie Françoise
02:08qui ne nous a pas ressorti la petite rétournelle de « il faut un Premier ministre de gauche »
02:12qu'on entend encore dans quelques chaumières insoumises. Et peut-être même au PS.
02:16— Si, si, moi je le dis qu'il en faut un, mais qu'on ne l'aura pas, ça c'est sûr aussi.
02:20— Alors j'enlève mes remerciements, mais je continue. Néanmoins, mais là où vous m'avez bien fait rire,
02:24ma chère Françoise, et je vois qu'après Notre-Dame que vous avez dû
02:28voir comme moi de l'autre côté, vous avez été touchée par la grâce.
02:34Et donc, je vois que vous trouvez qu'Emmanuel Macron est créatif.
02:38— Non, pas du tout, c'est pas lui, c'est tous les groupes qui l'ont vu.
02:42— La créativité consiste donc à ressusciter un vieux machin qu'on a appelé l'UMPS,
02:48à exclure une grande partie de l'électorat du jeu. Et là où je suis en plus sidérée,
02:52je l'ai appris grâce à vous, et j'arrête après ça, ma chère Françoise, c'est toi qui me l'as appris,
02:56c'est que, en fait, Emmanuel Macron voulait inviter l'FI et pas l'URN.
03:02Alors qu'en termes de respect des institutions, il me semble qu'il n'y a pas photo entre les deux.
03:08— Oui, je suis... Alors écoutez, on va tomber d'accord. Je pense que c'est complètement crétin
03:12de ne pas avoir voulu inviter l'URN. On ne peut pas... Écoutez, quand on est Emmanuel Macron,
03:16il faut être cohérent. On ne peut pas les inviter à Saint-Denis pour les grandes discussions sur la République
03:20il y a quelques mois, quand l'URN est invité, et ne pas les inviter dans ce jeu politique.
03:24Je suis d'accord avec vous. L'FI lui-même s'est mis en jeu. Moi, quand je parle de créativité,
03:29je ne parlais pas du tout d'Emmanuel Macron. Je pense que les oppositions ont très bien joué,
03:33vraiment, mais la gauche... Mais y compris la gauche, en disant, voilà, il faut changer de méthode.
03:38François Pismali, il est mignon. C'est comme Mélenchon, en disant, je ne comprends pas
03:42cette volaille socialiste, les traîtres socialistes, bien sûr, qui vont aller négocier.
03:47Vous pensez vraiment qu'il y a un seul personnage de gauche aujourd'hui qui va aller à l'Élysée
03:51en pensant qu'il va négocier un poste dans un gouvernement ? La question n'est pas ça.
03:55La question, on est un jeu bloqué. Comment est-ce qu'on fait avancer des mesures
03:59pour les uns et les autres en respectant les uns et les autres ? C'est tout, à un moment donné,
04:02si vous voulez, je sais bien qu'il est de bon ton. Vous savez, l'EPS, c'est comme ça.
04:06L'EPS, c'est des cons parce qu'ils sont accrochés à l'FI. Et quand l'EPS se décroche de l'FI,
04:11eh bien, c'est des cons parce qu'ils ne vont pas y arriver. Donc, laissons faire.
04:14Ça, c'est ce que j'entends dans les rédactions, etc. Laissons faire les choses.
04:18– Mesdames, mesdames... – Est-ce que je peux vous dire que cette alliance
04:21des centres-villes, cette alliance des gens sympathiques, cette alliance des gens qui savent,
04:25cette alliance des gens raisonnables... – Mais qui vous parlez là ?
04:28– C'est ça, c'est parti là. – Contre qui ?
04:30– Ah pardon, si vous remettez tous les partis qui vont se réunir, d'accord ?
04:34C'est l'alliance des gens bien contre les infréquentables.
04:37– Non, d'un seul coup, vous défendez l'FI. – Mais même...
04:39– Mais c'est l'FI qui a décidé de ne pas venir.
04:42– Je vous ai dit tout à l'heure que la symétrie entre les deux m'agacait.
04:45Mais malgré tout, ils ont été élus. Si vous voulez, j'y peux rien, je le déplore.
04:49– Mais l'FI a refusé, Elisabeth. – Très bien. L'FI a refusé, il n'empêche.
04:54Donc le RN, si vous voulez, on a fait ça pendant 30 ans, 40 ans,
04:57le cordon sanitaire, le gna gna, on les exclut, ils ne sont pas gentils, ils sont méchants.
05:02– Non mais attendez, c'est vrai que le RN n'est pas convié par Emmanuel Macron,
05:06l'FI n'a pas voulu y aller, mais le RN ne veut pas de compromis,
05:10ne veut pas participer au moindre gouvernement. – Le RN a censuré, qu'est-ce que...
05:13– Donc c'est une logique qui ne soit pas dans une discussion.
05:16Dans une discussion, on discute pour essayer de trouver une coalition.
05:20Ça ne veut pas dire exclure le RN, ça veut dire, vous ne voulez pas participer
05:25à un compromis, à une coalition, donc qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
05:28Moi, je pense aux Français, je pense aux Français.
05:31Les Français ont besoin d'un gouvernement, ils ont besoin d'un budget.
05:34Moi, je veux bien tout ce qu'on veut avec les jeux politiciens.
05:37– Mais ce n'est pas un jeu, justement. – Mais si ce sont des jeux politiciens,
05:40c'est un jeu. – Vous avez compris, Jean-Jacques,
05:42que personne dans ce pays ne veut faire un euro d'économie.
05:44– Jean-Jacques, excusez-moi, où est-ce qu'on parle des jeux politiciens ?
05:47– Absolument pas. – Ah bon, d'accord.
05:48– Mais moi, je pense que trouver une coalition et voter des accords de non-censure,
05:51c'est l'inverse d'un jeu, c'est l'inverse d'un jeu.
05:53– Alors dites-moi, Françoise, alors que tous les responsables politiques
05:56ne pensent qu'à 2027, ce ne sont pas des jeux politiciens.
05:59– Excusez-moi, les deux seuls qui pensent à la présidentielle anticipée,
06:02comme par hasard, ils ne sont pas à l'Élysée.
06:04– Mais les deux seuls ? – À la présidentielle anticipée.
06:06– Mais à gauche, on n'y pense pas, chez les socialistes.
06:08– Mais qui pense à la présidentielle anticipée ?
06:10– Mais M. Ford pense à la présidentielle.
06:12– Non, mais est-ce que vous savez ce qu'on vous dit ?
06:14– Mais il pense à 2027, M. Wauquiez pense à la présidentielle,
06:17M. Attal pense à la présidentielle.
06:19– Je ne vous parle pas de ça, Jean-Jacques.
06:20Je vous dis, les deux seuls qui veulent une présidentielle anticipée
06:22en mars ou en avril, ils ne sont pas à la table des négociations.
06:25C'est tout.
06:26Moi, je pense que si on peut arriver à barrer cette folie
06:29de provoquer une présidentielle anticipée,
06:31je dis banco, voilà, c'est tout.
06:33– Bon, allez, on a…
06:35– Chut, chut.
06:36– 32. – Fini.
06:37– On peut plus s'engueuler.
06:38– C'est trop tard.
06:39Sandrine Rousseau sera là.
06:40Pas pour remplacer, mesdames.
06:42– Et utilement.
06:43– Utilement, je ne sais pas du tout, mais elle sera là.
06:46– En fait, elle adore nos débats.
06:47– À votre place, Laurie Leclerc, qui fête son anniversaire.
06:50Vous avez fêté son anniversaire.
06:52– Oui, merci beaucoup.
06:53– On a même les ballons, là.
06:54– Vous avez rajeuni d'un an ?
06:56– Exactement, c'est tout à fait ça.
06:58– Bon, Laurie, les titres de l'actualité.

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