Avec Chloé Morin et Eric Revel
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00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 8h25. On en parle avec vous, Benjamin Gleiz. Je voudrais simplement rectifier...
00:08J'ai dit une bêtise tout à l'heure. Quand on dit une bêtise, il faut se corriger. J'ai parlé de Mgr Bustillot. J'ai dit qu'il était archevêque.
00:17En fait, il est cardinal. Et il sera avec nous vendredi matin à 7h40. C'est lui qui va recevoir le pape à Ajaccio dans 15 jours, maintenant.
00:26— Bien. Élisabeth Borne, mon cher Benjamin Gleiz, refuse de participer aux efforts demandés par Michel Barnier aux anciens premiers ministres.
00:34— Oui. Vous vous en souvenez ? Une demande lancée mardi dernier sur TF1 par l'actuel locateur de Matignon, qui avait appelé la classe politique
00:40à montrer l'exemple dans la réduction des dépenses. Il avait d'abord visé donc les anciens ministres et premiers ministres,
00:46des ex-premiers ministres qui ont coûté à l'État en 2023 1,42 million d'euros. Alors réduire cette facture, ça ne réglera pas le problème de la dette.
00:53Mais ce sera un symbole fort pour Michel Barnier. La réponse d'Élisabeth Borne hier sur France 3.
00:58— Vous savez, les dépenses des premiers ministres... Et je pense que c'est important, au moment où il y a beaucoup de défiance vis-à-vis de la classe politique,
01:05de dire que ce qui est pris en charge, quand on est un ancien premier ministre, c'est une voiture qui accompagne la protection, la sécurité
01:14qui vous est assurée. Alors si Michel Barnier pense que j'ai pas de problème de sécurité, peut-être. Mais c'est ça, la...
01:20En l'occurrence, vous avez des problèmes de sécurité. — Bah écoutez, je pense que vous l'avez dit, j'ai porté des réformes qui étaient pas toutes populaires.
01:26Donc je pense qu'une protection et une sécurité, ça me paraît adapté. — Voilà. Élisabeth Borne, donc, qui refuse de faire les efforts
01:34comme le demande Michel Barnier. Alors ça va pas aider à l'unité du socle commun. Et puis il faut ajouter à cela que le projet de réforme
01:41de la protection policière accordée aux anciens ministres, eh bien texte a été remis jeudi par le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau,
01:48Premier ministre. Selon le Parisien, l'idée est supprimer les abus, faire des économies. Cela concernerait certains anciens ministres,
01:54mais également des secrétaires d'État et des ministres délégués en exercice. — Qu'en pensez-vous, Chloé ? Éric ?
02:00— Oui. On se focalise évidemment sur la protection des anciens premiers ministres. Mais je rappelle, puisque Benjamin l'a dit un mot,
02:06que les grands ministres régaliens, ministres de la Défense ou ministres de l'Intérieur ont des gardes du corps et des chauffeurs
02:13et des voitures à vie. À vie, c'est... Ah oui, bien sûr. C'est en plus du calcul fait pour les premiers ministres. Alors vous avez raison.
02:201,4 million, c'est pas... Voilà, c'est même pas l'épaisseur du trait. C'est rien. Mais voilà, la politique...
02:25— C'est symbolique. — Ce sont des symboles. Au moment où on dit aux Français qu'on va moins vous rembourser vos médicaments à quelques centimes,
02:31quelques euros par-ci, par-là... Bon, voilà. Maintenant, est-ce que quelqu'un voudrait attenter la vie d'Elisabeth Borne ?
02:36Bien évidemment, personne ne le souhaite. Mais si vous voulez, vous avez des pays, des grandes démocraties dans le nord de l'Europe où les hommes politiques...
02:43Alors il y a eu des assassinats. — Prennent le métro. — Se prennent le métro. Ou envoyaient Mme Merkel, à l'époque, faire ses courses dans un supermarché.
02:50— Oui. — Vous voyez ? Bah oui, oui. — Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:53— Alors il faut peut-être rappeler comment les choses se passent pour la protection des personnalités politiques. Elles sont classées.
03:00C'est le classement qu'on appelle l'UCLAT. Et c'est de T1 à T4. Et T1, c'est les plus menacées, celles qui reçoivent des menaces de mort quotidiennement,
03:08et jusqu'à T4, les moins menacées. Effectivement, le projet de Bruno Rotaillon, c'est de dire dans les T4, il y a des gens qui sont éloignés de la politique,
03:18qui ont été des anciens ministres de l'intérieur mais qui ne s'expriment plus publiquement. Il y a sans doute beaucoup de choses à faire de ce côté-là,
03:25en se disant qu'il y a quand même des gens qui sont moins menacés aujourd'hui qu'ils ne l'ont été hier. Pour autant, il faut toujours se rappeler que
03:32les menaces qui pèsent sur le personnel politique sont réelles. Pas que sur le personnel politique d'ailleurs, parce que dans les personnalités qui sont protégées,
03:39il y a aussi des journalistes, il y a des personnalités publiques. Et généralement, quand vous discutez avec elles...
03:44— Il m'a proposé une sécurité. Jamais j'accepterai une sécurité. Je suis journaliste. — Eh bah vous venez de le dire. En fait, je crois vraiment que les gens
03:52qui sont protégés n'ont pas forcément envie de l'être. — Les policiers ont autre chose à faire que d'aller protéger des journalistes.
03:58— Mais bien sûr. En plus, c'est très lourd. Donc généralement, les personnalités protégées ne sont pas très contentes d'être suivies en permanence
04:05par des policiers et préfèrent que les policiers aillent faire leur travail sur le terrain. Donc... — Mais il faut refuser. On peut refuser.
04:10— Oui, on peut refuser. C'est ça. — Ah, ça, c'était un autre débat. Jean Castex, lui, 3 600 € par mois, par an.
04:17— Qu'il coûte, qu'il coûte, qu'il coûte, qu'il coûte. — En partant, lui, il coûte 3 600 €. Donc lui, évidemment, on lui retirera rien.
04:21— Mais lui, il prend le métro. Jean Castex, ancien premier ministre, il prend le métro. Il a été photographié dans le métro.
04:25— Oui, mais je sais. Je l'ai rencontré. Moi, je l'ai croisé dans le métro. — Bon. — Bah oui, on s'est salués d'un quai à l'autre.
04:29Bah oui, il était tout seul avec sa femme et son fils. — Oui. — Mais il n'y a personne, hein. Bien, il est 8 h 29.
04:35Ludwig Diaz sera avec nous, vice-présidente du RN dans 2 minutes. Le rappel des titres de l'actualité avec vous, Laurie Leclerc.