• il y a 5 jours
Le président du groupe Union centriste au Sénat constate un « bougé » au Parti socialiste sur le principe d’une coalition élargie. « Il y a un travail à mener », encourage-t-il, ce 5 décembre.

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Transcription
00:00– Bonjour Alain Merseille, comment allez-vous ?
00:02– Je vais bien.
00:03– Donc hier, censure du gouvernement Bernier,
00:05je regarde, le monde ne s'est pas effondré, il n'y a pas de sauterelles, pas de grêles,
00:09le CAC 40 se porte plutôt bien, finalement tout va bien.
00:12– On peut dire ça comme ça, il y a quand même deux victimes,
00:17c'est la France et les Français, parce que derrière les joutes politiques,
00:22derrière les votes, il y a quand même l'état de notre pays.
00:25Nous sommes toujours à 3 228 milliards de dettes, 160 milliards de déficits annuels,
00:33donc une trajectoire à honorer vis-à-vis de Bruxelles et puis un monde qui bouge.
00:38– Vous reconnaissez un échec de Michel Barnier, où a-t-il échoué ?
00:42– Je pense que Michel Barnier a eu peu de temps,
00:47il a eu 15 jours en arrivant pour préparer le budget,
00:51il a dû faire avec une minorité qui était la moins minoritaire à l'Assemblée,
00:58mais qui était quand même minoritaire.
00:59– Il ne porte aucune responsabilité, vous vous dites, il n'a pas eu le temps,
01:02à gauche on dit, il ne nous a pas traités, il n'est pas venu nous voir, il n'a pas discuté.
01:06– Madame Le Pen dit la même chose, le problème ce n'est pas de savoir
01:08s'il faut apporter du chocolat, du café, des fleurs.
01:12– C'était un peu l'impression qu'on avait.
01:13– Oui, je pense que la France et le budget de la France,
01:17c'est autre chose que de traiter.
01:19Je pense que par définition s'il a été censuré,
01:22c'est qu'il y a des choses qui n'ont pas été faites, prises en compte.
01:27– Et desquelles ? Est-ce que vous avez au moins un ou deux regrets ?
01:29– Oui bien sûr, je pense qu'il aurait dû davantage faire de politique
01:36avec les groupes qui le soutiennent, il est resté un peu,
01:41parce que c'était difficile, compliqué, un peu à l'écart,
01:44alors que je pense qu'il aurait dû, mais ce n'était pas son tempérament,
01:47s'impliquer davantage avec eux et puis rechercher davantage
01:52l'écoute des oppositions, je dis des oppositions
01:56parce qu'on a entendu bruyamment Mme Le Pen,
01:59mais il y avait aussi les oppositions de gauche
02:02et je vois qu'aujourd'hui d'ailleurs, et notamment au Parti socialiste,
02:05il y a ce qu'on appellerait un bouger.
02:07– Oui, il y a un accord, un éventuel accord de non-censure,
02:10est-ce que vous vous iriez avec les socialistes ?
02:12Quel va être votre rôle ?
02:13Parce que le travail parlementaire est donc à l'arrêt,
02:15qu'est-ce que vous espérez faire dans les jours, dans les semaines qui viennent ?
02:18Est-ce qu'un accord de coalition avec des socialistes est envisageable pour vous ?
02:21– Écoutez, je crois qu'à l'Assemblée nationale,
02:24il y a trois blocs irréconciliables,
02:25aucun de ces blocs ne peut et ne veut travailler avec l'autre,
02:31pour autant, j'ai écouté, j'ai lu ce qu'écrivent un certain nombre de socialistes
02:37autour de Boris Vallaud et ici avec Patrick Cannaire,
02:41je pense qu'il y a un travail à mener, un dialogue à approfondir,
02:46dans l'intérêt du pays justement, sur un certain nombre de principes, de thèmes.
02:51– Donc vous ne vous déçuez pas, vous dites, ok, pourquoi pas, on peut y aller ?
02:54– Ce n'est pas pourquoi pas, c'est même nécessaire, je crois que pour ce pays.
02:58– Avec un Premier ministre éventuellement de gauche ?
03:01– Après, le Président de la République va nommer un Premier ministre,
03:05ce Premier ministre, sa première tâche,
03:07ça va être de sauvegarder le périmètre de ceux qui le soutiennent,
03:11c'est un premier point, après il faut élargir,
03:13c'est-à-dire écouter tout le monde, essayer de trouver ce que les socialistes
03:16appellent aujourd'hui la non-sensurabilité ou la neutralité,
03:22voilà, il faut trouver dans l'intérêt du pays,
03:23sinon on sait très bien que rien ne peut marcher semaine après semaine.
03:28– Dernière question, très rapidement,
03:29qu'est-ce que vous attendez de la prise de parole du chef de l'État ce soir ?
03:32– Qu'il nous guide, qu'il nous dise où il veut mener le pays
03:36et vers quoi il veut aller,
03:38parce que c'est à lui qu'appartient le choix du nom du Premier ministre,
03:43mais ce n'est pas simplement, encore une fois,
03:45le nom d'une personne aussi importante et pleine d'expérience soit-elle,
03:49il faut qu'il y ait un contenu, et le contenu c'est la ligne politique,
03:53quelle est la ligne qu'il doit suivre, avec qui doit-il travailler et pour quoi faire.
03:57– Sous-titrage Société Radio-Canada

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