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Au lendemain d'une censure historique, le chef de l'État va s'exprimer à 20 heures à la télévision pour tenter de fixer un cap alors que s'ouvre une nouvelle période politique d'une rare incertitude. 

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Transcription
00:00Oui, le RN qui avait placé Michel Barnier sous surveillance, souvenez-vous, il compte bien maintenir cette pression.
00:05Le RN réitère ses conditions aujourd'hui, celles qu'il avait formulées déjà en septembre dernier à Emmanuel Macron
00:11au moment de la nomination de Michel Barnier. Il réitère ses conditions, à savoir pas de Premier ministre issu du NFP,
00:17pas non plus de personnalités jugées irritantes pour le RN, comme Xavier Bertrand qui est l'adversaire historique de Marine Le Pen dans les Hauts-de-France.
00:26Le RN, aujourd'hui, il ne croit pas en l'hypothèse de François Baroin à Matignon.
00:30Autour de Marine Le Pen, on défend plutôt l'hypothèse d'un profil macroniste, type Sébastien Lecornu, qui est très proche du chef de l'État
00:38et avec qui Marine Le Pen a déjà dîné. On n'est pas non plus contre l'hypothèse François Bayrou.
00:43Marine Le Pen, elle l'avait déjà dit au chef de l'État en septembre, mais il avait finalement choisi Michel Barnier.
00:48Mais trois mois plus tard, ils ne sont toujours pas contre l'hypothèse de François Bayrou.
00:52François Bayrou, l'actuel président du MoDem, qui a en plus pris la défense de Marine Le Pen il y a peu de temps dans le cadre de son procès
00:58et qui est un ardent défenseur aussi de la proportionnelle comme Marine Le Pen.
01:03Donc il a les faveurs du Rassemblement national, mais un député RN le prévient quand même, il ne faudra pas que des courbettes et de la politesse.

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