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00:00Aujourd'hui, on est lundi. Moi, j'ai peut-être encore plus perdu ma voix.
00:04En revanche, il y a autre chose qui est revenue, c'est le 49.3.
00:07♫ Musique de générique de fin ♫
00:09Ça va les pépites ?
00:10Bien, on avait terminé la semaine en parlant du sujet.
00:14D'ailleurs, bon début de semaine à toutes et tous, mes pépites.
00:1749.3 ou pas 49.3, telle était la question.
00:20Bien, on a désormais la réponse, c'était bien 49.3.
00:23Michel Barnier a donc décidé d'engager la responsabilité du gouvernement et d'enclencher un 49.3.
00:27C'est marrant parce qu'en dernière minute ce matin, je me suis dit
00:30est-ce qu'il est prêt à sacrifier le budget pour sa place ?
00:32C'est-à-dire, est-ce qu'il aurait été prêt à laisser l'Assemblée nationale voter le budget
00:36qui aurait très clairement été rejeté ?
00:38Bien, il a décidé d'utiliser l'article 49.3, donc de protéger ce budget au risque de perdre sa place.
00:44On va en reparler, même si on a fini la semaine en parlant de ça.
00:46Avant d'annoncer le 49.3, on a quand même eu un communiqué de presse magnifique de la part de Maxime.
00:51Vendredi, dans la vidéo, je vous disais qu'aujourd'hui, Marine Le Pen jouait pleinement son rôle d'arbitre
00:56et qu'elle allait en jouer jusqu'au bout.
00:58Si vous n'avez pas vu la vidéo de vendredi, je vous y renvoie.
01:00Mais tellement que quand nous on rigolait en disant en fait notre vraie première ministre, c'est Marine Le Pen,
01:05on avait totalement raison puisqu'elle a été jusqu'à être signée dans les communiqués de presse de Matignon.
01:09Avant l'annonce du 49.3, Michel Barnier a fait des appels du pied à Marine Le Pen
01:13qui n'a pas arrêté de continuer à poser des conditions.
01:15Et dans le communiqué, il y a écrit de nombreuses demandes ont été exprimées sur ce sujet.
01:19Madame Marine Le Pen, au nom du Rassemblement national, l'a rappelé au premier ministre.
01:23Et là, il parlait de la sécurité sociale et du déremboursement des médicaments
01:26lors d'un échange téléphonique.
01:28Donc on avait très clairement Marine Le Pen qui était citée dans les communiqués de presse de Matignon aujourd'hui.
01:32Alors c'est bien parce qu'en plus, vous nous avez parlé du déremboursement des médicaments.
01:35Mais c'est un sujet qui n'en inclut pas d'autres.
01:38Il y a aussi ce système où les Français vont devoir payer plus cher.
01:41Les consultations n'en parlent pas.
01:43Et je pourrais citer d'autres éléments.
01:44Sauf que malheureusement, Michel, tu as lancé des fleurs à Marine.
01:47Tu lui as fait plaisir et tu l'as citée dans les communiqués de presse à Matignon.
01:50Et elle, elle s'est souvenue pour plein de raisons que c'était le meilleur moment pour elle de faire un strike.
01:54Pareil, c'est des raisons qu'on a déjà données.
01:56Donc elle a joué sur le oui mais peut-être.
01:57Mais le groupe LFI et le Nouveau Front Populaire ont d'ores et déjà annoncé qu'ils déposeraient une motion de censure.
02:03On attendait la réponse de Marine Le Pen.
02:05C'est chose faite, ça a été annoncé.
02:06Le groupe Rassemblement national votera la censure qui sera déposée par la gauche.
02:10De toute façon, on sait traditionnellement qu'en général, la gauche ne vote pas les motions de censure du Rassemblement national.
02:15Mais que le Rassemblement national vote les motions de censure de la gauche.
02:18Donc c'est sur une motion de censure de la gauche que ça va se jouer.
02:20Et là où Marine Le Pen et Mali, c'est qu'aujourd'hui, c'est elle qui va faire basculer la motion de censure vers la destitution du gouvernement Barnier.
02:28Stratégiquement, dans les médias, même si la motion de censure a été déposée par la gauche,
02:33on retiendra surtout probablement le fait que c'est le Rassemblement national qui a fait pencher la balance.
02:38On en avait parlé aussi, je vous le dis stratégiquement, c'était du pain béni pour elle.
02:41J'ai eu un doute quand j'ai vu son nom dans le communiqué de presse de Michel Barnier sur le fait que potentiellement, elle ne voterait pas la censure.
02:47Mais en réalité, la stratégie de Le Pen aujourd'hui m'a donné raison sur tout ce que nous, on avait partagé déjà dans les vidéos les semaines précédentes.
02:54Donc, autant vous dire que dans quelques jours, on n'a plus le gouvernement.
02:57Oui, oui, je vous confirme, on repart exactement dans le même schéma que cet été, les Jeux olympiques, tout ça.
03:02Sauf que cette fois-ci, il y a Noël et les fêtes qui sont là.
03:04C'est génial, chaque créneau qu'on a les créateurs de contenus politiques pour se reposer ces dernières années, on finit par les offrir au roi.
03:10Eh bien, j'ai envie de vous dire, mandat Macron, c'est parti pour la saison 3.
03:14Allez, à demain les clipides.