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00:00Mais une exclusion au nom de quoi, Julia ? Sur quelle base, pardon ?
00:03Sur la base du fait que je suis donc, entre gros guillemets, évidemment, sioniste d'extrême droite.
00:09D'extrême droite, certainement pas.
00:11Mais il se basait sur quoi, pour dire ça ?
00:13Il se base sur une interview que j'ai faite dans mon propre podcast qui s'appelle
00:17Conversations avant la fin du monde, que je vous invite tous à écouter d'ailleurs, sur toutes les platformes de podcast.
00:21Où j'ai invité Caroline Fourest, qui est une journaliste, une intellectuelle de gauche.
00:25Elle a aujourd'hui des positions, notamment sur Le Voile, qui déplaisent une partie de la communauté de gauche.
00:32Enfin, c'est aujourd'hui une personnalité qui est devenue polémique, alors que je pense que nous sommes dans un état...
00:39C'est juste parce que vous l'avez invitée ?
00:41Absolument, oui. C'est parce que je l'ai invitée. Oui, c'est ça.
00:43En fait, dans la tribune, dans le mail qui m'a été gentiment envoyé par une personne que je ne connaissais pas,
00:49d'ailleurs, qui m'a mise au courant.
00:51C'était suite à la validation et au fait qu'elle ait invité Caroline Fourest dans son podcast.
00:57Elle ne partage pas les valeurs du festival LGBTQ+.
01:01Je rappelle quand même que j'ai créé un podcast qui s'appelle Coming Out,
01:05qui a rayonné vraiment dans toute la communauté LGBT française, où j'ai invité des personnes de gauche, de droite, de partout.
01:10Ce n'était pas le bon motif. C'est un prétexte.
01:12Mon engagement au sein de la communauté LGBT n'est absolument pas approuvé et sans ambiguïté.
01:16Vous ne vous sentez pas trahi ?
01:19Pardon, mais moi, je trouve ça extrêmement choquant.
01:22Moi, vous savez, j'ai une de mes idoles qui s'appelle Jacques Seguéla,
01:25et qui a une qualité exceptionnelle qui est l'optimisme et que je partage à 100%.
01:29Je suis une optimiste et j'ai beaucoup d'espoir.
01:32Je ne dis pas que la gauche est gangrénée.
01:35Je dis qu'une partie d'individus sont des éléments perturbateurs et essayent d'engrainer les autres.
01:43En fait, ce qui s'est passé, c'est que c'est une seule personne que je n'ai même pas envie de citer.
01:47Je n'ai même pas envie de lui donner de la lumière parce qu'elle ne le mérite pas.
01:50C'est une personne qui a engrainé les autres.
01:52Encore une fois, c'était un groupe de 12 personnes qui ont signé cette tribune.
01:564 membres du jury et des candidats au festival qui ont essayé de faire signer cette pétition pour m'exclure.
02:03Encore une fois, je tiens à préciser, le festival m'a protégée jusqu'au dernier moment,
02:07où effectivement, le soir de la cérémonie de clôture, je pense que vous allez en parler,
02:10il y a eu ce fiasco-là, où une tribune pour la paix a voulu être dite sur scène
02:15pour mentionner les crimes à Gaza, au Liban et de parler de la révolution du peuple iranien.
02:20Je me suis proposé à aller joindre sur scène pour leur dire que j'étais d'accord pour parler de la paix
02:27s'il était possible de mentionner les otages israéliens encore captifs par le Hamas.
02:31Ils sont 101 encore aux mains du Hamas.
02:34Bien sûr, deux Français.
02:35On les rappelle.
02:36Et ça m'a été refusé. Je n'ai pas pu monter avec eux sur scène
02:39parce que ma phrase, la mention aux otages israéliens, n'a pas été validée par le gouvernement.