Vendredi, samedi et dimanche dans Europe 1 Soir Week-end, Pascale de La Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité.
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00:00Europe 1 Soir Week-end. 19h, 21h, Pascal Delatorre Dupin.
00:05Alors Nathan Devers et Gabrielle Cluzel.
00:07Gabrielle Cluzel, Nathan Devers sont déjà installés dans ce studio.
00:10Merci d'être là.
00:11Mais d'abord, je voulais qu'on entende Anne Toulouse.
00:14Anne Toulouse, merci.
00:15Vous êtes journaliste franco-américaine, correspondante d'Europe 1 à Washington
00:19et auteur de l'ouvrage « L'art de tromper »
00:21ou « Comment la politique de Donald Trump a contaminé le monde ».
00:25Merci d'être là dans ce studio d'Europe 1 que vous connaissez.
00:28Vous êtes chez vous, Anne Toulouse.
00:29Oui, d'habitude je suis chez moi de l'autre côté de l'Atlantique.
00:33Exactement.
00:34Mais là, vous êtes chez vous, en présentiel, avec nous dans le studio.
00:37On est vraiment très très contents que vous soyez là.
00:40Vous avez la double nationalité. Est-ce que vous avez déjà voté, Anne Toulouse ?
00:44J'ai voté le 20 septembre parce que mon État, la Virginie,
00:47qui est celui qui est immédiatement au sud du Potomac,
00:50est l'un des premiers 45 jours avant l'élection.
00:53Et maintenant, il y a les deux tiers, même plus des deux tiers des États qui votent.
00:56Il y a déjà 13 millions de personnes qui ont voté en présentiel.
01:00On ne sait pas combien par courrier.
01:02Et on pense qu'au jour de l'élection, plus de la moitié des Américains auront voté.
01:06C'est vous dire qu'en ce moment, quand on voit les candidats s'agiter,
01:09on se demande si vraiment ça vaut cet effort.
01:11Parce que je pense que la plupart des Américains qui vont voter,
01:15et ça va être autour... La dernière fois, c'était 160 millions.
01:19Donc quelque chose comme ça.
01:20On peut imaginer que la plupart ont décidé déjà. On l'espère.
01:24C'est vrai que c'est très très différent.
01:26On ne le rappellera jamais assez.
01:27La présidentielle américaine ne fonctionne pas comme la présidentielle française.
01:31Nous sommes à 16 jours de l'élection présidentielle.
01:34Qui de Kamala Harris, Donald Trump l'emportera ?
01:36On échangeait ensemble pendant la pause, il y a quelques instants.
01:42Et vous me disiez que c'est extrêmement compliqué cette fois-ci.
01:45Oui, parce que...
01:46De savoir, d'avoir une idée de qui pourrait l'emporter.
01:48Oui, parce que vous avez deux candidats qui sont atypiques.
01:51Donald Trump, je ne vais pas vous le raconter.
01:54On le connaît depuis huit ans.
01:56Et Kamala Harris qui a été propulsée dans l'élection,
01:59et donc qu'on n'a pas eu le temps de connaître,
02:01puisqu'elle n'est pas passée par l'épreuve des primaires.
02:03Elle était vice-présidente, elle a été sénatrice.
02:05Mais ce n'est pas ce que les gens cherchent.
02:07C'est un candidat qui va quand même déterminer les quatre années à venir.
02:12Donc les sondeurs ne savent pas trop quoi faire.
02:15Et surtout d'ailleurs avec Donald Trump,
02:17parce que comme ils l'ont sous-estimé les deux dernières fois,
02:20cette fois-ci ils vont faire ce que vous et moi on ferait,
02:22ils vont en mettre une louche.
02:23Mais quelle est la quantité de la louche ?
02:25Est-ce qu'ils vont aller trop loin ?
02:26Parce que des sondages quand même qui sont si proches,
02:28c'est quand même troublant.
02:30C'est la première fois que ça arrive depuis 1972.
02:34C'est la première fois depuis 1980 qu'il y a aussi peu d'États
02:39qui vont être en liste.
02:41Parce que moi je suis allée voter en Virginie.
02:43C'est vraiment parce que je suis vertueuse,
02:44et puis parce que j'ai voté pour d'autres choses.
02:46Vous savez, on vote pour tout.
02:47On a voté pour savoir aussi s'il fallait donner un crédit d'impôt
02:51aux veuves de la police.
02:52Ah oui, oui.
02:53Pour priver les veuves de leur crédit d'impôt.
02:55Quelles vous devez répondre ?
02:56Pour le Président, moi je sais que mon vote ne sert à rien,
03:00parce que de toute façon la Virginie,
03:02quel que soit le candidat pour lequel je vote,
03:04il sera démocrate.
03:05Mais vous avez cet État où on ne sait pas.
03:07Et alors là ce qui est intéressant,
03:09c'est qu'on regarde même plus tellement les sondages,
03:11maintenant ce qui intéresse c'est les gens
03:13qu'on va traîner jusqu'au bureau de vote.
03:15Ce qu'on appelle Get Out Vote.
03:17C'est-à-dire que les deux parties se jettent sur tous les gens
03:20qui sont susceptibles de voter,
03:21parce que les sondages sont sur ceux qui sont susceptibles de voter.
03:24Mais il faut ramasser les autres.
03:26Parce qu'aux États-Unis,
03:27on peut s'inscrire sur les listes électorales
03:29dans mon État jusqu'au jour.
03:31Dans la plupart des États, je crois,
03:34mais même dans la quasi-totalité, sauf deux ou trois,
03:37jusqu'à la semaine avant l'élection.
03:40Donc on va aller chercher ces gens.
03:42Et ce qui est intéressant,
03:43c'est qu'il y a eu un sondage très sérieux
03:46sur les gens qui votent.
03:49Donc qui votent habituellement.
03:51Et cela, c'est vraiment serré.
03:53Et on a pris ce qu'on appelle joliment
03:55les électeurs à faible intensité
03:58ou à faible propensité.
04:00Et là, Donald Trump a neuf points d'avance.
04:02Donc la campagne Trump
04:04est en train de courir après les gens
04:06qui n'ont jamais voté.
04:08Alors, justement, est-ce que c'est pour ça,
04:10moi j'ai adoré cette information,
04:11Anne Toulouse, qu'Elon Musk,
04:13fervent soutien de Donald Trump,
04:15promet un million de dollars,
04:17il n'y a qu'aux Etats-Unis qu'on voit ça,
04:18promet un million de dollars
04:20aux Américains qui signent sa pétition
04:21en faveur de la liberté d'expression
04:23et du droit de porter des armes.
04:24Il vient d'ailleurs de donner un chèque
04:26à une première personne.
04:27En substance, il soutient Donald Trump.
04:29Il va chercher les électeurs dont vous parlez.
04:31Non, mais un million de dollars par jour.
04:33Alors c'est un concours,
04:35parce que c'est comme la loterie,
04:36il en tira un au sort par jour.
04:38Alors le problème, c'est qu'effectivement,
04:40ça va susciter des vocations.
04:42Mais il y a tout de même
04:45le bureau de vote,
04:46c'est l'ultime espace de liberté.
04:48Donc vous pouvez parfaitement
04:49prendre le million d'Elon Musk
04:51et voter pour Kamala Harris.
04:53Il y a une autre chose,
04:55si vous avez une minute que je voudrais...
04:57Pour moi, c'est un de mes sujets favoris,
04:59parce que je me suis dit,
05:00d'ici l'élection,
05:01donc il va y avoir, mettons,
05:0380 millions de personnes qui auront voté.
05:05Mais il y en a qui vont être morts d'ici là.
05:08Forcément, statistiquement.
05:10Mais ça, ça arrive à chaque élection présidentielle.
05:12Quand même, sur ce volume,
05:14si vous commencez...
05:15C'est vrai, comment on fait aux Etats-Unis ?
05:16Vous avez raison.
05:17On n'y pense pas, nous.
05:18On n'y pense pas.
05:19Alors dans mon état,
05:20moi, si je tomberais en sortant du studio,
05:22ce qui n'arrivera pas en Toulouse, bien sûr,
05:23mais mon vote compte quand même.
05:25Parce que la Virginie,
05:27qu'on soit mort ou vif,
05:28compte le vote.
05:29Vous en avez 13 autres
05:31qui disent, ah ben non,
05:32s'ils sont morts,
05:33on ne peut pas compter le vote.
05:34Mais généralement,
05:35ils ne savent pas qu'ils sont morts.
05:36Il faut que la famille prenne la peine
05:38d'aller dire, vous savez,
05:39un tel, il a voté tel jour et il est mort.
05:41Quand vous voyez la pagaille
05:42que sont les élections américaines,
05:44ça n'arrive pas.
05:45Et puis les autres,
05:46on dit, non, on ne veut pas le savoir,
05:47de toute façon,
05:48que vous soyez mort ou vif.
05:49Mais j'ai fait un petit calcul,
05:50parce que ça m'avait intrigué,
05:51et puis je voulais faire un sujet pour Europe,
05:53je n'ai pas eu le temps.
05:55Vous pouvez le faire en direct.
05:56Je vais le faire en direct,
05:57mais ça fait un mois
05:58que j'essaie de le placer,
06:00alors je suis très contente.
06:01On l'accepte.
06:02J'ai calculé,
06:03ça ferait peut-être 100 000 morts.
06:06Si vous comptez le nombre de gens
06:08qui meurent pendant cette période,
06:10statistiquement,
06:11et le nombre de gens qui auraient voté,
06:12ça ferait au moins 100 000 morts.
06:13Mais à l'échelle des États-Unis ?
06:15À l'échelle des États-Unis,
06:16330 millions d'habitants,
06:17vous me direz.
06:18Oui, mais enfin,
06:19sur une élection qui va peut-être se compter,
06:21rendez-vous de la Floride à 500 voix, quand même.
06:23Ah ça, je me souviens bien.
06:25C'était en direct
06:26et ça a basculé dans la nuit.
06:27Je me souviens très, très bien.
06:28Oui, oui, oui, je me souviens bien
06:29de cette élection.
06:30Anne Toulouse,
06:31question où, en France,
06:32on n'imaginait pas une seule seconde
06:34le résultat de l'élection.
06:35On disait,
06:37qui va l'emporter.
06:38Tout était déjà acté.
06:39Tout le monde avait positionné
06:41ses journalistes partout.
06:42Effectivement, il y a des grosses surprises.
06:43Donc, il faut se méfier
06:44des surprises aux États-Unis.
06:46Pour nous, Français,
06:49Kamala Harris ou Donald Trump ?
06:51Quelle serait la...
06:52Vous,
06:53si vous croyez en Dieu
06:55ou en je ne sais plus quoi,
06:56mettez-vous à genoux
06:57et priez pour Kamala Harris.
07:00Parce que quand vous voyez
07:02le programme de Donald Trump,
07:05il n'est pas du tout cosmopolite
07:07ni favorable.
07:09On ne sait pas ce que feront l'un et l'autre.
07:11Parce qu'il y a ce qu'on dit
07:12pendant les campagnes,
07:13il y a ce qu'on fait.
07:14Mais ne serait-ce que
07:15sur la guerre en Ukraine,
07:17et puis Donald Trump,
07:18c'est vraiment toujours
07:20America first.
07:21Oui, c'est America first.
07:22Je voulais vous faire réagir
07:23à cette information
07:24de toute dernière minute.
07:26Intervention de la police
07:27devant l'ambassade des États-Unis
07:28à Paris,
07:29où des manifestants pro-palestiniens
07:31ont réussi à se rassembler.
07:34Il y a un important dispositif policier
07:36qui est en train de se déployer.
07:37On a peut-être
07:38quelques extraits sonores.
07:39Anne Toulouse,
07:40je voudrais qu'on réagisse
07:41à cette information
07:42de toute dernière minute.
07:55Israël assassin,
07:56Biden complice.
07:57Voilà ce qui est en train de se passer
07:58devant l'ambassade
07:59des États-Unis.
08:01Anne Toulouse.
08:02C'est intéressant
08:03d'avoir fait l'actualité
08:04parce qu'il ferait mieux
08:05de s'attaquer à Kamala Harris.
08:06Parce que maintenant,
08:07Joe Biden
08:08est sur la fin de sa présidence.
08:10Il lui reste
08:11trois mois à gouverner.
08:12Bon,
08:13c'est lui effectivement
08:14qui a endossé
08:15tout le débit
08:16de ce conflit.
08:17Mais aux États-Unis aussi,
08:18ça pèse beaucoup.
08:19Notamment,
08:20on le sait,
08:21dans des États comme le Michigan,
08:22où 2% du camp électoral
08:23est arabe.
08:24Et on se demande
08:25si ces gens
08:26vont voter pour Trump
08:27parce que le Michigan,
08:28traditionnellement,
08:29est un ouvrier,
08:30vote pour
08:31les démocrates.
08:32Donc là,
08:33est-ce que ça ne va pas
08:34être les voix
08:35qui vont manquer
08:36dans le Michigan ?
08:37Et c'est vrai
08:38que ça a été très gênant
08:39pour le Parti démocrate
08:40parce que ça a été
08:41une sorte d'implosion.
08:42Comme on le voit,
08:43d'ailleurs,
08:44dans une certaine mesure
08:45en France,
08:46entre la gauche
08:47du Parti démocrate,
08:48qui s'est rangée
08:49complètement
08:50derrière Gaza,
08:51derrière les Palestiniens,
08:52quelquefois,
08:53sans trop connaître
08:54l'histoire.
08:55Oui,
08:56c'est pareil en France,
08:57Anne Toulouse.
08:58C'est pareil chez nous.
08:59Personne ne comprend rien,
09:00mais tout le monde
09:01a une opinion,
09:02en revanche.
09:03Et puis,
09:04la partie traditionnelle
09:05du Parti démocrate
09:06qui soutenait
09:07Israël.
09:08Et ça a été
09:09beaucoup utilisé
09:10pendant la campagne.
09:11On a bien vu,
09:12d'ailleurs,
09:13comment Kamala Harris
09:14était très ennuyée
09:15pendant l'unique débat
09:16avec Donald Trump
09:17quand on lui demande
09:18de dire nettement
09:19« Mais alors,
09:20vous avez été
09:21la première à dire
09:22on soutient Israël
09:23mais les Palestiniens. »
09:24Alors,
09:25la réponse,
09:26c'est toujours
09:27« Oui,
09:28on soutient Israël
09:29mais les Palestiniens. »
09:30Les partis démocrates
09:31qui ont soutenu Kamala Harris
09:32comme Bernie Sanders,
09:33sont à fond
09:34contre la politique
09:35de Joe Biden
09:36vis-à-vis d'Israël.
09:37Et les Israéliens
09:38ont tout intérêt
09:39à ce que Donald Trump
09:40l'emporte
09:41puisque Donald Trump
09:42a toujours été
09:43un fervent soutien
09:44de l'État d'Israël.
09:45Y compris,
09:46d'ailleurs,
09:47avec des attaches familiales
09:48puisque sa fille
09:49s'est convertie au judaïsme,
09:50ses petits-enfants
09:51sont de confession juive.
09:52Donc,
09:53il a,
09:54même personnellement
09:55et puis,
09:56traditionnellement,
09:57le Parti républicain
09:58sous le nom
09:59du Parti républicain
10:00soutient Israël.
10:01Un mot
10:02de Kamala Harris,
10:03peut-être,
10:04qui cherche
10:05à draguer
10:06les voix
10:07de l'électorat
10:08afro-américain.
10:09Alors ça,
10:10c'est vrai,
10:11effectivement,
10:12ce sont des pratiques
10:13aux États-Unis
10:14qui peuvent
10:15nous interpeller
10:16en France.
10:17Ce qui nous choque un peu,
10:18c'est le côté très communautaire
10:19des mesures
10:20de son,
10:21pardon pour l'accent,
10:22« Opportunity Agenda
10:23for Black Men ».
10:24C'est un peu
10:25du clientélisme communautaire.
10:26On ne peut pas imaginer
10:27un tel fonctionnement
10:29C'est complètement
10:30américain
10:31et clientéliste.
10:32Aux États-Unis,
10:33vous remplissez
10:34vos papiers,
10:35vos documents d'identité,
10:36vous êtes obligés
10:37de mettre
10:38votre race.
10:39Oui,
10:40on vous demande
10:41votre race.
10:42Et puis moi,
10:43quelquefois,
10:44j'ai l'impression
10:45que je devrais
10:46voter
10:47selon ma désignation,
10:48selon votre niveau
10:49d'études,
10:50supérieur ou non.
10:51Enfin,
10:52on vous fait une sorte
10:53de profil d'électeur.
10:54Mais là,
10:55ce qu'on a vu,
10:56c'est que,
10:57même s'ils soutiennent
10:58le Parti démocrate,
10:59mais à plus de 90%,
11:00il y a eu
11:01un éloignement
11:02qui a même été
11:03avant Kamala Harris
11:04parce qu'ils avaient
11:05l'impression
11:06qu'on les prenait
11:07un petit peu
11:08pour « for granted »
11:09comme on dit,
11:10qu'ils étaient acquis
11:11de toute façon,
11:12que ce n'était pas la peine
11:13de leur donner ce qu'il fallait.
11:14Donc là,
11:15Kamala Harris,
11:16on pourrait penser
11:17qu'elle a
11:18l'électorat noir
11:19puisqu'elle-même
11:20a un père
11:21qui est noir,
11:22qui n'est pas afro-américain,
11:23qui est jamaïcain.
11:24Mais en même temps,
11:25ça a coincé
11:26du côté des hommes noirs
11:27et pas,
11:28on dit que c'est du sexisme,
11:29pas forcément.
11:30C'est aussi
11:31qu'il y a
11:32beaucoup d'hommes noirs
11:33qui sont dans
11:34« small business »,
11:35qui ont des petites entreprises,
11:36qui sont des commerçants.
11:37Et ils pencheraient Trump
11:38parce qu'ils pensent
11:39qu'il est meilleur
11:40pour ce segment
11:41de l'économie.
11:42Alors,
11:43on a sorti
11:44l'artillerie lourde
11:45avec Obama
11:46qui leur a dit
11:47« Vous n'avez pas honte,
11:48quand même,
11:49vous n'allez pas voter pour Trump. »
11:50Mais est-ce que ça va marcher ?
11:51Parce que les Noirs,
11:52ils en ont un peu assez
11:53qu'on leur dise
11:54pour qu'ils votent
11:55parce qu'ils sont peut-être
11:56assez grands pour voter tout seuls.
11:57Ce qui est aussi mon opinion,
11:58d'ailleurs.
11:59Et Donald Trump,
12:00un mot quand même
12:01sur Donald Trump
12:02qui continue
12:03dans ses outrances,
12:04c'est quand même
12:05un peu sa marque de fabrique.
12:06Regardez,
12:07on va peut-être
12:08écouter un extrait
12:09de Donald Trump
12:10qui parle de
12:11Kamala Harris.
12:12C'était lors d'un meeting
12:13en Pennsylvanie.
12:14On va peut-être
12:15écouter Donald Trump.
12:16Et voilà,
12:17oui, je peux,
12:18merci.
12:19Je voulais m'assurer
12:20qu'il y ait bien le son.
12:21Et on en parle juste après.
12:22Bernie Sanders
12:23est radicalement à gauche
12:24et celle-ci,
12:25Kamala,
12:26est plus à gauche
12:27qu'eux.
12:28Il faut donc dire
12:29à Kamala Harris
12:30que vous en avez assez.
12:31Que vous n'en pouvez plus.
12:32Tu es une vice-présidente
12:33pourrie.
12:34La pire.
12:35Tu es la pire
12:36vice-présidente.
12:37Kamala,
12:38vous êtes viré.
12:39Sortez d'ici.
12:40Alors,
12:41vous imaginez bien
12:42qu'il ne dit pas
12:43pourri.
12:44Voilà,
12:45on a,
12:46comment dire,
12:47on a,
12:48on a,
12:49on a,
12:50on a,
12:51on a,
12:52on a,
12:53on a,
12:54on a,
12:55on a,
12:56on a,
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12:58on a,
12:59on a,
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13:01on a,
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