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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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00:0020h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pro 2. On est avec Jean-Sébastien Ferjouk, on est très heureux de retrouver ce vendredi soir.
00:08Bonsoir Jean-Sébastien. Sarah Salman, bonsoir. Yoann Usaï, bonsoir. Et Patrick Roger, bonsoir. J'ai plein d'anecdotes à vous raconter.
00:16En début de semaine, j'étais dans le sud-est de la France et dans un établissement de santé, il y a quelqu'un, je l'avais déjà raconté l'année dernière,
00:25il y a beaucoup de personnes qui nous suivent et qui viennent me voir en disant qu'on suit beaucoup ses news, dont un des pensionnaires qui s'appelle Pierre,
00:34qui est un Corse et qui regarde attentivement Jean-Sébastien, Sarah, vous Yoann bien sûr, Patrick également. Et je lui avais dit je vais te saluer,
00:44en début on va dire l'heure des pro, on te salue, on pense très fort à toi cher Pierre. Et il m'a dit mais surtout ne le dis pas, ne dis pas que je regarde
00:51parce qu'il était inquiet, il se disait mais on ne salue pas les gens en direct. Et il m'avait dit ne me salue pas, ne me cite pas, touche-toi le nez
01:01et je sais que tu penseras à moi. Voilà, donc c'est une belle anecdote et je me touche le nez pour penser à Pierre que j'embrasse.
01:08J'ai aussi eu un beau cadeau du SCO d'Angers, le club de foot mais ça c'est une autre anecdote, je vous raconte tout ça en fin d'émission.
01:13Vous êtes très populaire. Pas du tout, je vois la popularité, c'est grâce à vous et c'est grâce aux téléspectateurs qu'on embrasse évidemment chaleureusement
01:20parce qu'il y a un lien qui se crée entre CNews et les téléspectateurs. Il y a aussi un lien qui s'est créé extrêmement fort entre les téléspectateurs et C8
01:30et la situation évidemment pourrait être lourde de conséquences. C'est-à-dire que le Conseil d'Etat a décidé de temporiser le Conseil d'Etat joue la montre
01:41jugeant ce vendredi irrecevable le recours de la chaîne C8 contre la perte de sa fréquence TNT car déposée trop tôt.
01:48Selon seules les décisions finales de l'ARCOM qui devraient intervenir en décembre établiront de façon définitive les candidats retenus pour la TNT
01:57et celles-ci pourront être contestées devant le Conseil d'Etat y compris en urgence parce qu'il y avait eu une requête très rapide qui avait été faite par...
02:06Attendez, je donne la déclaration de Gérald Brice-Viré, le directeur général de Canal Plus France qui a répondu au Conseil d'Etat.
02:15Pour le Conseil d'Etat c'est trop tôt mais pour nos salariés c'est trop tard. Il y a 400 collaborateurs qui attendent avec beaucoup d'angoisse.
02:22Le 28 février c'est demain, on envoie les grilles de fin d'année, les collaborateurs me demandent qu'est-ce qu'on fait à partir du 1er mars.
02:30J'ai 400 familles qui dépendent de ça et ont une épée de Damoclès au-dessus de la tête à argumenter.
02:37Monsieur Gérald Brice-Viré à nos confrères de l'agence France Presse.
02:41Oui alors c'est une décision d'irrecevabilité qui ne préjuge pas ce qui va se passer ensuite.
02:46Néanmoins le Conseil d'Etat, j'ai regardé un petit peu la motivation, a estimé que le communiqué de l'ARCOM était un acte préparatoire et pas une décision administrative de rejet.
02:55Donc il va falloir attendre que C8 ait la décision administrative définitive de rejet pour qu'ensuite le Conseil d'Etat soit saisi à nouveau.
03:02En réalité il joue la montre, ce qui est assez étonnant parce que leur argument c'est de dire finalement que ce n'est pas définitif.
03:07Sous-entendu l'ARCOM pourrait éventuellement changer d'avis. On le rappelle il y a une pétition qui a plus de 800 000 signatures.
03:14Mais en tous les cas ce n'est pas parce qu'il y a irrecevabilité aujourd'hui que demain le Conseil d'Etat n'ira pas dans le sens de C8.
03:21Et vous avez raison de rappeler quand je parlais de cette filiation qui se crée entre les téléspectateurs et la chaîne.
03:29En moins de deux semaines vous avez 800 000 personnes, 830 000 personnes qui ont signé une pétition en soutien à la chaîne C8.
03:39Défendons la première chaîne de la TNT et sauvons des emplois.
03:44C'est quand même assez important ce qui est en train de se passer.
03:47C'est un tournant historique de savoir si oui ou non le Conseil d'Etat va retoquer en quelque sorte la décision de l'ARCOM.
03:54D'abord comme le disait en fait Sarah c'est vrai que ce n'est pas une décision définitive.
03:58Cela dit ça apparaît quand même comme une décision quasi définitive puisqu'il y a deux autres projets qui ont démarré pour remplacer C8 et NRJ12.
04:06Et qu'il y a quelque chose au-delà du fond du problème qu'il peut y avoir, que l'ARCOM peut avoir avec C8 et NRJ12.
04:13Il y a un truc qui ne va pas sur la forme.
04:17Une grille de télé c'est une entreprise, c'est une entreprise.
04:22Et vous le savez les grilles de télé elles vont de septembre à juin.
04:26Là c'est une décision qui intervient en plein milieu de saison.
04:30Comment voulez-vous, comment vous faites ?
04:32Et je comprends Gérald Brisevirez ce qu'il dit parce qu'évidemment il y a des salariés qui sont là.
04:36On commence une grille, c'est une entreprise.
04:38On la déstabilise alors qu'à la limite qu'on aille jusqu'en juin.
04:43Même chose pour les chaînes qui pourraient suppléer les deux, c'est-à-dire Ouest France et LTV.
04:48Mais elles ne seront même pas prêtes.
04:49Elles ne seront pas prêtes non plus parce qu'elles ne peuvent pas.
04:51Donc encore une fois.
04:53On parle de la première chaîne TNT de France.
04:57On parle hier, Jordan Bardella était l'invité de Cyril Hanouna, ça a été un record historique.
05:02Il y avait plus de deux millions et demi de téléspectateurs.
05:05Donc ce n'est pas rien.
05:07Et encore une fois, en moins de deux semaines, vous avez 830 000 Français qui ont signé une pétition.
05:11Et on dit qu'il faut faire avancer l'entreprise, les entreprises, l'économie.
05:16Et là on bloque ça.
05:19Je pense que Gérald Brisevirez, le directeur général de Canal Plus France, a des mots qui marquent.
05:25Pour le Conseil d'État c'est trop tôt, pour nos salariés c'est trop tard.
05:28Il y a 400 collaborateurs qui attendent avec beaucoup d'angoisse ce qui va se passer à partir du 28 février.
05:33Effectivement, même si on peut comprendre le raisonnement juridique, Sarah Sabman l'a rappelé,
05:38c'est d'un point de vue industriel en quelque sorte assez inexplicable, y compris pour les projets alternatifs.
05:44Parce que la question elle pose pour le groupe ici comme elle se pose pour les autres.
05:50Mais surtout, ce qui m'a toujours perturbé dans cette affaire-là, ça a été la conception de la liberté d'expression qui est déployée par l'ARCOM.
05:56Parce que franchement, quand on regarde le détail d'un certain nombre de décisions de l'ARCOM,
05:59il ne s'agit pas de contester en soi le fait que l'ARCOM puisse exister,
06:02ou en soi le fait que X ou Y se sanctionnent sur des points précis et puissent être justifiés ou non.
06:08Mais on voit un deux poids deux mesures.
06:10Moi c'est ça qui me perturbe vraiment, parce que quand je regarde ailleurs dans les médias,
06:13si on raisonne sur des fake news supposés ou des propos qui sont plus ou moins légitimes, qui plaisent plus ou moins,
06:21mais franchement, franchement, combien d'antennes à ce compte-là pourraient être remises en cause ?
06:26Et ça m'étonne véritablement.
06:28Et surtout, je trouve qu'on ne se pose pas la question de l'impact démocratique que ça a,
06:32parce que quand les gens perdent le lien, la pétition c'est par en soi la seule justification qui peut exister,
06:38mais on voit bien qu'il y a des gens qui n'ont plus confiance dans la manière dont ils sont traités par la puissance publique.
06:42J'entends, mais 800 000 personnes qui signent en moins de deux semaines, je vous présente mes excuses, moi je n'ai jamais vu ça.
06:46Mais Eliott, c'est ce que je vous dis, je vous dis que ça a un impact profond sur le lien, sur le lien de confiance.
06:51Mais on ne parle pas d'une chaîne crépusculaire, on parle de la première chaîne TNT de France.
06:55Mais Eliott, c'est exactement ce que je vous dis, c'est que les gens qui veulent lutter contre les fake news,
06:59si tentés que ce soit véritablement ce qui se joue ici, je ne crois pas,
07:03ne se posent pas la question de pourquoi les gens ont envie de croire à des discours alternatifs.
07:09Et je vais vous dire, on aurait ouvert l'émission avec la même information, quel que soit le nom de la chaîne,
07:16si cette chaîne n'avait pas eu le renouvellement de la fréquence,
07:21et qu'elle était elle-même première chaîne TNT de France.
07:25Johan, un dernier mot et ensuite on passe à une actualité judiciaire.
07:28Moi je voudrais quand même vous faire part de ma très grande inquiétude, parce que l'autorité de régulation a quand même censuré,
07:32parce que c'est une censure, la première chaîne de la TNT.
07:36Des parlementaires de la République se sont battus pendant des mois et des mois pour fermer la première chaîne d'info de ce pays qui est CNews.
07:43Ils n'ont pas réussi.
07:45Non, naturellement, mais ils se sont quand même battus pour.
07:48La liberté d'expression, je trouve, est gravement menacée dans ce pays.
07:51Vous avez l'extrême gauche qui use et abuse du droit qu'elle connaît par cœur pour tenter de nous censurer.
07:56Des signalements sont faits à l'ARCOM pour tout et n'importe quoi.
08:00Nous sommes scrutés en permanence matin, midi et soir.
08:04Il appartient aux responsables politiques de prendre des décisions pour faire en sorte que la liberté d'expression soit garantie dans ce pays.
08:12Je vous assure qu'elle risque de ne plus l'être très longtemps si nous continuons dans ce chemin-là.
08:17Je rappelle que l'année dernière, des élus ou des responsables politiques appelaient au sabotage d'une chaîne d'information parce qu'ils interviewaient un chef de gouvernement.
08:29Vous avez des journalistes, des confrères de BFM et d'LCI à qui on a mis des cibles dans le dos et qui ont dû être sous prétention policière.
08:39C'est un tout, c'est un climat. Il faut défendre la liberté d'expression et il faut soutenir cette pluralité.
08:47Autre sujet, s'il vous plaît.
08:51On va parler dans l'actualité ce vendredi de cet homme qui a été arrêté au Portugal après deux mois de cavale.
09:01Le suspect du meurtre de Lilian de Jean, agent de propreté à Grenoble.
09:06Et ce profil, il est en train de se dessiner. Son CV judiciaire notamment qui montre la dangerosité de cet individu.
09:1319 mentions dans son casier, 6 ans de prison sur les 10 dernières années de sa vie. 6 ans de prison.
09:20Voyez les sujets de Sharon Caron.
09:23C'est un homme déjà bien connu des services de police nationales.
09:28Abdoul Diallo, principal suspect de l'assassinat de Lilian de Jean, est un multirécidiviste condamné à plusieurs reprises ces dernières années.
09:36Abdoul Diallo est âgé de 24 ans. Il a été incarcéré la première fois par le juge des enfants de Grenoble à l'âge de 15 ans.
09:48Il a 19 condamnations à son casier judiciaire.
09:52Il a été condamné à 6 ans de prison ferme au cours des 10 dernières années.
10:02Abdoul Diallo a été identifié dès le 8 septembre dernier sur le lieu du drame. Un mandat d'arrêt européen a alors été émis afin de procéder à son arrestation.
10:11Si je confirme aujourd'hui l'identité de ce suspect, c'est parce qu'elle est connue depuis le jour même du meurtre.
10:18Tout le monde a su que la carte d'identité de ce suspect avait été retrouvée dans le véhicule qu'il avait lui-même accidenté devant la mairie de Grenoble.
10:28Traqué depuis plusieurs semaines par les forces de l'ordre françaises et portugaises, le suspect sera extradé en France dans un délai de 5 à 6 semaines.
10:38Cher Sarah, 19 condamnations, premier passage en prison à 15 ans.
10:46Et sur les 10 dernières années, il passe 6 ans en prison.
10:49Les téléspectateurs, les Français sont en droit de se dire, mais qu'est-ce qu'il faisait dehors cet individu ?
10:55Surtout, est-ce que la prison est réellement dissuasive ? Parce que j'ai l'impression qu'il va en prison et il recommence.
10:59Manifestement, il n'exécute peut-être pas toute sa peine. Il a sûrement des aménagements de peine, ça ne m'étonnerait pas.
11:04Mais la prison n'est absolument pas dissuasive aujourd'hui.
11:07Et donc, quel est le suivi une fois qu'il quitte la maison d'arrêt ?
11:10Parce qu'on s'aperçoit que là, en l'espèce, il est condamné, il recommence.
11:14Donc, manifestement, c'est inefficace.
11:16Même s'il était resté plus longtemps.
11:20Ça vous laisse sans voix.
11:22Tout le monde se réveille. N'hésitez pas à intervenir.
11:26Je trouve que c'est quasiment sans commentaire cette histoire.
11:30Quand vous avez entendu ce sujet, il est condamné à 15 ans.
11:33Il a 24 ans. Il a été condamné à 10 ans de prison ferme.
11:3910 ans de fermeté. Il est en liberté.
11:4119 condamnations.
11:43Mais comment est-ce possible aujourd'hui d'en arriver là ?
11:49Précisément, il faut admettre dans ce pays, et ça ne doit pas être quelque chose de tabou,
11:54parce qu'être condamné à de la prison à 15 ans, c'est qu'on a fait quelque chose de gravissime.
11:57Pour envoyer quelqu'un en prison à 15 ans, c'est qu'on a fait quelque chose d'extrêmement grave.
12:01Il faut admettre dans ce pays, et ça ne doit plus être quelque chose de tabou,
12:05qu'il y a des personnes et des jeunes qui sont irrécupérables.
12:09Ce garçon, pardon, il est irrécupérable.
12:12Et il l'était probablement avant de tuer cet homme.
12:15Quand on a 19 condamnations, 19 condamnations avant l'âge de 24 ans.
12:20Quand à 24 ans, on a déjà passé 6 ans en prison.
12:2319 condamnations. Il faut admettre qu'on est irrécupérable.
12:26Alors qu'est-ce qu'on fait de ces personnes-là ?
12:28C'est une question, encore une fois, que le législateur doit se poser.
12:31Il y a des personnes qui sont irrécupérables et qui représenteront toute leur vie un danger pour la société.
12:36Comment est-ce qu'on les traite ? Qu'est-ce qu'on en fait ?
12:39C'est un sujet extrêmement important.
12:41Étant donné, en plus, l'augmentation de la violence des jeunes, etc.
12:45Il faut vraiment que les politiques se posent la question.
12:47Il y a aussi l'application de la peine.
12:49Parce que, pardonnez-moi, 19 condamnations.
12:51Je serais très curieux d'aller voir dans le détail quels étaient les chefs d'accusation.
12:56Que risquait cet individu sur ces 19 dernières accusations ?
13:00Parce que moi, la première chose à laquelle j'ai pensé lorsque j'ai écouté le procureur,
13:04et parfois on se pose des questions qui sont évidemment simples,
13:08c'est-à-dire, mais peut-être que cet individu, si véritablement il avait eu des peines lourdes,
13:13il ne serait peut-être pas dehors et on ne le regarde pas.
13:176 ans sur 19 condamnations, 10 ans de prison.
13:22Mais il y a cette question-là qui se pose, effectivement.
13:24Il y a la question des sursis, puisqu'on a changé la règle,
13:28et que les peines, maintenant...
13:30Moins de 2 ans, et puis il y a les moins de 2 ans.
13:32On n'applique pas, en réalité, les peines avec sursis.
13:34Donc pourquoi prendre la peine, pour le coup, de les prononcer ?
13:38Je rejoins ce que disait Yohann Usain.
13:39Je pense qu'il faut que nous nous confrontions à cette réalité-là.
13:42Il y a une partie de la population qui est difficilement maîtrisable.
13:47Et c'est une question pénale et philosophique vertigineuse.
13:51Il faudra bien avoir une réflexion là-dessus,
13:53parce que les schémas mentaux et idéologiques que nous appliquons
13:56sont plus ou moins les mêmes que ceux qui étaient en vigueur dans les années 70,
13:59qui étaient très anti-prison par principe.
14:02Mais le problème, ce n'est pas que la prison,
14:04parce que Sarah avait raison de rappeler que, manifestement,
14:06la prison n'est plus dissuasive.
14:07C'est que c'est en amont.
14:08C'est-à-dire que, comme à l'école, on a renoncé dès le plus jeune âge,
14:11y compris, d'ailleurs, peut-être avec les parents,
14:14à ce que l'autorité, tout simplement, existe,
14:17il y a des individus qu'on laisse dériver, qu'on laisse dériver,
14:19et la justice française finit toujours par être sévère.
14:21Il est faux de dire que la justice a la prison,
14:23sauf qu'elle l'est trop tard.
14:25Cette question-là, elle nous amène...
14:27Elle sera sévère pour ce meurtre.
14:29Parce que la nuisance que ce genre d'individu impose au reste de la société,
14:33parce qu'il y a les tragédies...
14:34Ce n'est pas des nuisances, c'est un danger.
14:36Un dernier mot avec Patrick Roger.
14:37Oui, mais au quotidien, c'est des nuisances,
14:39parce que vous n'êtes pas forcément en train de commettre un délit ou un crime,
14:42et pour autant, vous pouvez être dangereux
14:43et rendre la vie infernale à vos voisins, à vos proches,
14:46quand vous êtes sur ce genre de parcours-là.
14:48Vous savez qu'aujourd'hui, pour certains,
14:50c'est un centre d'apprentissage,
14:52et c'est un lieu incontournable pour y passer,
14:54en fait, chez certains délinquants.
14:58Si tu n'es pas passé par la casse-prison,
15:00tu n'es pas devenu un vrai délinquant.
15:03C'est vrai, en fait, il faut le dire.
15:05Et aujourd'hui, c'est devenu un centre d'apprentissage
15:07pour poursuivre sur la délinquance.
15:09C'est ça qui est terrible.
15:10Et on se fait un réseau.
15:11C'est là où ça ne va pas, évidemment.
15:13Et là, il y a des choses à changer, probablement,
15:15sur notre système carcéral.
15:17L'actualité internationale à présent
15:19et la menace de la Troisième Guerre mondiale
15:21et des armes nucléaires.
15:22Cette menace n'est pas une première
15:24depuis le début du conflit
15:26et l'invasion russe en Ukraine en deux ans et demi.
15:28J'ai retrouvé un sondage d'octobre 2022,
15:31sondage IFOP 8, Français sur 10,
15:34qui craignait déjà l'utilisation de l'arme nucléaire.
15:38Et l'allocution de Vladimir Poutine hier
15:40a ravivé encore un peu plus cette inquiétude.
15:43Voyez le sujet d'Augustin Donatien.
15:46Froidement, sereinement à la télévision russe,
15:49Vladimir Poutine prend la parole et menace l'Occident.
15:53À partir de ce moment,
15:54comme nous l'avons souligné à plusieurs reprises,
15:56le conflit régional en Ukraine provoqué par l'Occident
15:59a pris les éléments d'un conflit à caractère mondial.
16:02Nous nous considérons en droit d'utiliser nos armes
16:04contre les installations militaires des pays
16:06qui autorisent l'utilisation de leurs armes
16:08contre nos installations.
16:12Et en cas d'escalade des actions agressives,
16:14nous répondrons de manière tout aussi décisive et symétrique.
16:21Je recommande aux élites dirigeantes des pays
16:23qui envisagent d'utiliser leurs contingents militaires
16:25contre la Russie d'y réfléchir sérieusement.
16:31Des menaces formulées par le chef du Kremlin
16:33au terme d'une journée de tensions extrêmes.
16:35Hier, la Russie a tiré un missile balistique intercontinental
16:38sur l'Ukraine.
16:39Une arme conçue pour porter une ogive nucléaire
16:42qui, fort heureusement, n'en contenait pas.
16:44Face à cette escalade, le ministre des Armées prévient sur CNews.
16:48Nous ne sommes plus en paix comme nous l'avons connu.
16:51C'est-à-dire, en fait, fin de la guerre froide,
16:53chute du mur de Berlin, dissolution du pacte de Varsovie.
16:56Ne passons pas d'une situation d'insouciance
16:59qui parfois nous a fait du mal dans notre histoire
17:02à un sentiment de grande fébrilité
17:05en disant, oh là là, c'est la troisième guerre mondiale.
17:07Soyons français, si je peux me permettre,
17:09comme le général de Gaulle nous l'a appris à l'être,
17:12Mardi, Vladimir Poutine a signé un décret permettant à la Russie
17:15d'utiliser l'arme nucléaire en cas d'attaque massive
17:18d'un pays non nucléaire soutenu par une puissance nucléaire.
17:21En clair, l'Ukraine et les Etats-Unis.
17:26Et hier, le ministre des Armées avait eu une formule
17:29qui va peut-être faire florès, c'est
17:31nous ne sommes pas en guerre, mais nous ne sommes plus en paix.
17:34Donc quel est le niveau d'inquiétude
17:37que les Français doivent avoir lorsqu'ils entendent
17:40Vladimir Poutine menacer en quelque sorte l'Occident ?
17:43Je pense qu'il y a une dimension psychologique,
17:46une dimension de comme en brandissant la menace nucléaire.
17:49Je ne pense pas que Vladimir Poutine voudrait se lancer
17:51comme ça dans un conflit nucléaire avec les pays de l'OTAN.
17:54En revanche, il y a d'autres menaces qui sont tout aussi sérieuses.
17:57Vous pouvez faire beaucoup de dommages.
17:59Nous sommes des sociétés, vous savez, avec la technologie
18:01qui ont des vrais points de fragilité.
18:03On a vu cette semaine un bateau chinois,
18:05mais sur lequel l'équipage était russe,
18:07qui a coupé les câbles internet entre la Finlande
18:09et le reste de l'Europe.
18:11Il y a eu des sabotages en Allemagne,
18:13il y en a eu au Royaume-Uni.
18:15Vous brouillez les systèmes GPS, par exemple,
18:17vous pouvez mettre à plat beaucoup
18:19de nos modes de fonctionnement du quotidien,
18:21y compris dans les hôpitaux.
18:23Il y a le piratage informatique.
18:25Beaucoup de grandes entreprises françaises
18:27ont des services de sécurité qui vivent sur les dents
18:29parce qu'ils font face à des piratages russes.
18:31Il y a beaucoup d'entreprises aussi
18:33qui ont été contraintes de mettre la clé sous la porte.
18:35Il y a eu des attaques cet été sur des systèmes de paiement
18:37qui font que quand vous n'avez plus de système de paiement,
18:39si vous n'avez pas de trésorerie,
18:41vous mourrez à très court terme.
18:43Toutes ces menaces-là, qui sont beaucoup plus diffuses,
18:45beaucoup plus masquées,
18:47ce n'est pas une guerre atomique.
18:49Pour autant, ça peut infliger beaucoup de dommages
18:51aux économies occidentales.
18:53Autant nous voyons la menace militaire,
18:55et le ministre de la Défense l'a dit,
18:57il faut se tenir prêt.
18:59Je ne suis pas certain que sur l'ensemble
19:01du genre de menaces que je viens de vous décrire,
19:03nous soyons toujours prêts,
19:05comme l'a dit Emmanuel Macron cette semaine
19:07aux déclarations de Vladimir Poutine,
19:09avec un président
19:11qui n'est plus audible du côté de Moscou.
19:13Il faut que ce soit
19:15une réponse globale,
19:17commune, de l'Union Européenne.
19:19Ça ne peut pas être une réponse de la France seule.
19:21Il faut parler sur ce dossier-là d'une même voix,
19:23même si on sait bien que c'est évidemment très compliqué,
19:25parce que tout le monde n'a pas la même position.
19:27Néanmoins, il me semble
19:29que la déclaration solennelle de Vladimir Poutine
19:31ne s'adressait pas aux Russes,
19:33elle ne s'adressait même pas
19:35aux chefs d'État européens ou américains,
19:37elle s'adressait aux populations,
19:39aux populations européennes notamment,
19:41précisément pour leur faire peur,
19:43pour que ces populations-là
19:45fassent pression sur les chefs d'État
19:47en disant maintenant la guerre ça suffit,
19:49on arrête de livrer des armes aux Ukrainiens
19:51et on sort de cette guerre.
19:53Je crois que le but de cette déclaration un peu effrayante,
19:55c'est vrai, a vraiment pour objectif
19:57de faire peur à la population
19:59pour qu'elle dise à leurs dirigeants
20:01la guerre en Ukraine c'est fini,
20:03on ne soutient plus Vladimir Zelensky
20:05et on laisse les Russes sortir de cette guerre comme ils l'entendent.
20:07J'ai l'impression également
20:09qu'il y a une accélération du conflit
20:11en sachant que dans moins
20:13de deux mois, c'est-à-dire lorsque
20:15Donald Trump
20:17reprendra
20:19ses possessions de la Maison Blanche,
20:21les choses pourraient bouger
20:23plus rapidement que prévu.
20:25Vous avez raison Elliot, c'est exactement ça,
20:27c'est-à-dire que Poutine est en train d'avancer ses pions
20:29et il voit qu'il n'y a plus de pilotes
20:31dans le cockpit américain,
20:33il y a un trou d'air,
20:35puisque Joe Biden est encore là,
20:37les démocrates, mais sans pouvoir prendre de véritables décisions.
20:39Et donc il met la pression
20:41avant l'arrivée
20:43bien sûr de Donald Trump
20:45pour dire attention, nous sommes prêts
20:47à aller beaucoup plus loin.
20:49C'est clair, il y a ce jeu-là aussi
20:51de la part de Vladimir Zelensky.
20:53En l'occurrence Biden a pris pour le coup une vraie décision
20:55en autorisant les tirs de missiles sur le territoire.
20:57C'est l'accélération
20:59pour que, avant que
21:01Donald Trump n'arrive au pouvoir,
21:03peut-être que la pression aussi se fera
21:05sur la population américaine
21:07qui est peut-être plus Trump compatible
21:09sur la question ukrainienne que Biden
21:11compatible. La publicité,
21:13on revient dans un instant à la publicité,
21:15on parlera de Boilem Sensal bien évidemment,
21:17avec une tribune aussi délicate
21:19que bouleversante
21:21du prix Goncourt,
21:23Kamel Daoud, qui connaît très bien
21:25Boilem Sensal.
21:27On verra ce qui s'est passé du côté
21:29de Sciences Po, on parlera
21:31également de cette
21:33enquête-choc du Figaro magazine
21:35avec un journaliste
21:37qui a
21:39suivi toutes les manifestations
21:41au plus près des
21:43manifestations pro-palestiniennes
21:45et
21:47avec une sorte de collusion
21:49qu'il pourrait y avoir
21:51avec la France insoumise.
21:53On revoit tout de suite pour la suite de leur débat.
21:5920h30 sur CNews, l'information
22:01avec Barbara Durand.
22:03Bonsoir Barbara.
22:05Bonsoir Eliott, bonsoir à tous.
22:07A la une de l'actualité dans
22:09l'enquête sur le meurtre de Lilian Dejean,
22:11cet agent municipal tué à Grenoble
22:13en septembre dernier. Le principal
22:15suspect arrêté au Portugal
22:17grâce notamment au travail de plus de 40
22:19enquêteurs de la police judiciaire de l'ISER
22:21remis à la France dans les prochaines
22:23semaines. Il s'agit d'un
22:25multirécidiviste de 25 ans.
22:27Il est notamment connu des services
22:29de police pour violence et
22:31trafic de stupéfiants.
22:33Après une semaine de mobilisation
22:35agricole, de vives tensions
22:37ont éclaté entre deux syndicats.
22:39Aujourd'hui en déplacement
22:41à Agen pour le congrès national des producteurs
22:43de légumes, Arnaud Rousseau, président
22:45de la FNSEA, s'est heurté
22:47à un accueil hostile de la part
22:49de la coordination rurale.
22:51La CR47 a hué.
22:53Le patron du syndicat agricole
22:55le laissant rejoindre son véhicule
22:57sous escorte policière.
22:59Et puis après le tir d'un missile
23:01expérimental sur Dnipro en Ukraine,
23:03Vladimir Poutine ordonne
23:05de mener de nouveaux essais et de produire
23:07en série le missile Oreshnik.
23:09Nous poursuivrons ces essais
23:11notamment dans des situations de combat.
23:13Voici ce qu'a déclaré le chef
23:15du Kremlin lors d'une réunion
23:17avec des responsables militaires.
23:19Merci Barbara Durand
23:21pour le point sur l'information.
23:23Parlons de Bollen Sansalle,
23:25président romancier et séiste de 75 ans.
23:27Il n'y a toujours pas donné des signes
23:29de vie depuis son arrivée
23:31à Alger samedi dernier.
23:33L'Elysée a réagi
23:35par communiqué.
23:37Nombreux sont les responsables politiques,
23:39les artistes, les écrivains, les intellectuels
23:41qui ont publié une tribune.
23:43Mais parmi toutes les tribunes,
23:45il y a peut-être celle de Kamel Daoud
23:47qui paraît être la plus bouleversante.
23:49J'espère vivement que mon ami
23:51Bollen Sansalle reviendra parmi nous
23:53très bientôt. Il dit quoi ?
23:55Paris est magnifique quand il neige,
23:57quand il n'y a personne dehors,
23:59que les héros de pierre sur les places publiques.
24:01Quand il pleut, la nuit, l'aube,
24:03mais à Paris il y a aussi ces plumitifs
24:05qui ne connaissent pas le prix de la liberté,
24:07qui le confondent avec un menu de restaurant
24:09et qui nous insultent, nous les écrivains
24:11venus de l'enfer.
24:13Être écrivain en Algérie aujourd'hui
24:15est très onéreux. En effet, le régime
24:17actuel n'apprécie pas cette profession
24:19et les islamistes sont en pleine expansion.
24:21Ils profitent de mosquées,
24:23d'une liberté d'expression totale,
24:25d'élite bien entretenue et certains vont même
24:27jusqu'à réclamer une immunité
24:29judiciaire pour les imams. J'espère vivement
24:31un peu plus loin dans la tribune que
24:33mon ami Bollen reviendra
24:35parmi nous très bientôt. J'ai hâte
24:37de voir de mon vivant ce pays
24:39enfin indépendant et digne,
24:41accueillant enfin ses différences
24:43et ses histoires passionnantes et variées.
24:45Boilem Sansal
24:47et Camille Daoud qui ont
24:49évidemment une grande relation. Je crois que
24:51Camille Daoud prit Goncourt aujourd'hui
24:53et de 20 ans sont
24:55le cadet de Boilem Sansal.
24:57Je vous donnerai un peu plus tard
24:59quelques déclarations de l'Algérie
25:01Press Service qui,
25:03dites-moi si je me trompe, est le service
25:05de presse un peu comme...
25:07Oui, comme la FP.
25:09Voilà, c'est ça.
25:11Qui a publié un communiqué au Vitriol
25:13en écrivant par exemple
25:15Sansal, le pantin du révisionnisme
25:17anti-algérien.
25:19Un communiqué d'une violence inouïe
25:21et qui nous inquiète bien évidemment
25:23car
25:25il se pourrait qu'aujourd'hui
25:27Boilem Sansal soit entre les mains
25:29des autorités algériennes.
25:31Vous avez vu qu'il y a une double offensive parce que Camille Daoud
25:33lui-même, alors il est en France
25:35donc il n'a pas été arrêté, il fait face
25:37à une cabale lancée par le régime algérien
25:39avec le relais de certains
25:41médias français qui s'y prêtent
25:43de manière complaisante
25:45et on voit, oui, une vraie offensive
25:47une vraie volonté de nuire, une vraie
25:49provocation vis-à-vis de la France parce qu'aussi bien
25:51Camille Daoud que Boilem Sansal
25:53sont français
25:55Boilem Sansal étant franco-algérien
25:57et c'est un message très clair
25:59envoyé en interne à l'Algérie
26:01contre la liberté d'expression et contre
26:03tous leurs opposants et moi je remarque
26:05que pour ceux qui s'offusquent
26:07de gouvernements qui ne trouvent pas
26:09démocratique ailleurs, sur les pourtours
26:11de la mer Méditerranée
26:13l'Algérie ça ne les dérange pas du tout
26:15parce que ni Jean-Luc Mélenchon, ni Manuel Bompard
26:17ni personne à la France Insoumise
26:19ni Marine Le Pen
26:21ni personne à protester
26:23contre l'arrestation de Boilem Sansal
26:25Il y a quand même M. Ford
26:27qui a rendu hommage
26:29à l'esprit libre qu'il est
26:31en disant que c'est un
26:33homme qui toute sa vie a lutté
26:35contre l'islamisme
26:37J'ai rarement vu une réaction plus hypocrite
26:39que celle de M. Ford qui rend hommage
26:41à celui qui lutte contre l'islamisme
26:43Il faut que M. Ford
26:45intime à
26:47Jean-Luc Mélenchon de réagir
26:49très rapidement. Jean-Luc Mélenchon
26:51qui est le grand défenseur, le chevalier blanc
26:53de la liberté d'expression, des droits
26:55de l'homme alors qu'aujourd'hui
26:57on est sans nouvelles de
26:59Boilem Sansal. L'agence de presse algérienne
27:01s'il vous plaît a rétorqué suite aux soupçons
27:03de l'arrestation de Boilem Sansal
27:05Elle a estimé que Paris serait gangrénée
27:07par un lobby anti-algérien
27:09et pro-sioniste
27:11Voilà ce qui est dit. La France macronito-sioniste
27:13s'offusque de l'arrestation
27:15de Sansal à l'aéroport d'Alger
27:17C'est un article
27:19de l'agence de presse publique
27:21du pays Algérie Press Service
27:23L'agitation comique d'une partie de la classe
27:25politique et intellectuelle française sur le cas de Boilem Sansal
27:27est une preuve supplémentaire de l'existence
27:29d'un courant haineux
27:31contre l'Algérie, un lobby
27:33qui ne rate pas une occasion pour remettre
27:35en cause la souveraineté
27:37algérienne, l'APS qui
27:39cite ainsi un botin anti-algérien
27:41accessoirement pro-sioniste
27:43avec notamment
27:45Éric Zemmour, Mohamed Sifouaoui,
27:47Marine Le Pen, Xavier Driancourt,
27:49l'ambassadeur Valéry Pécresse, Jacques Lang
27:51etc. D'une violence
27:53Et Boilem Sansal est probablement
27:55aussi l'instrument aujourd'hui du litige
27:57du conflit entre la France et l'Algérie
27:59Il faut quand même mettre
28:01ces éléments sur la table
28:03Oui bien sûr, bien sûr
28:05parce que évidemment la France, ça fait 4-5
28:07mois que nous sommes en conflit avec
28:09l'Algérie, à tel point qu'on a dit à un moment donné
28:11qu'il y avait une rupture commerciale
28:13Il n'y a plus d'ambassadeur d'Algérie en France
28:15quand même depuis un bon bout de temps
28:17Emmanuel Macron a pris une position
28:19qui va beaucoup plus en faveur
28:21du Maroc
28:23sur le Sahara occidental, dernièrement
28:25lui-même, Boilem Sansal
28:27aussi était revenu et avait pris
28:29position aussi là-dessus, et évidemment
28:31vous savez, l'Algérie et le Maroc sont
28:33divisés aujourd'hui
28:35et toutes les voix qui vont contre
28:37ça et contre le régime
28:39et comme probablement
28:41que l'Algérie veut faire pression sur la France
28:43parce que la France dit on va faire pression sur l'Algérie
28:45Oui, mais so what ?
28:47Quel moyen de pression on a sur l'Algérie aujourd'hui ?
28:49On n'en a aucun, quand on voit que
28:51aujourd'hui plus de 40% des OQTF
28:53en France sont d'origine
28:55algérienne et que les applications
28:57de renvoi des OQTF
28:59concernant l'Algérie ne sont que de
29:017%, on n'y arrive pas
29:03on n'a plus de relation, et il est probable
29:05que Boilem Sansal soit quelque part
29:07avec une collaterale
29:09de ça, c'est un instrument
29:11Avec comme élément ces derniers
29:13mois majeurs, c'est la reconnaissance
29:15française du Sahara occidental
29:17Il semble que ce soit reproché à
29:19Boilem Sansal, avec qui nous travaillons aussi
29:21sur l'Atlantico, très régulièrement
29:23et donc évidemment que nous continuerons à le soutenir
29:25aussi longtemps qu'il le faudra, mais il semble
29:27qu'on lui reproche les propos qu'il ait pu tenir
29:29sur le Sahara
29:31occidental, en disant
29:33en parlant assez franchement, en disant
29:35cette zone est revendiquée par l'Algérie
29:37mais bien évidemment qu'elle a toujours été
29:39marocaine, donc après on peut être d'accord
29:41ou ne pas être d'accord avec les propos de M. Sansal
29:43mais quoi qu'il en soit, la liberté d'expression
29:45ne justifie certainement pas
29:47qu'on puisse en redonner quelqu'un pour cette raison là
29:49Si tout est pour l'instant
29:51opaque et qu'on va
29:53prendre énormément de précautions
29:55il faudrait qu'on comprenne aussi les raisons de son
29:57arrestation, du moins de cette
29:59très probable
30:01arrestation à l'aéroport
30:03d'Alger, avec
30:05Sarah Varani, voyons ça
30:07Dès ses débuts
30:09comme écrivain, Boilem Sansal rencontre
30:11un franc succès avec le serment des barbares
30:13Son roman raconte la montée
30:15en puissance des intégristes islamistes
30:17qui a contribué à plonger son pays dans une guerre
30:19civile, causant la mort d'au moins
30:21200 000 personnes entre 1992 et 2002
30:23L'écrivain a été connu
30:25pour sa liberté de penser, notamment
30:27contre le pouvoir algérien ou l'intégrisme religieux
30:29Ses romans et essais édités en France
30:31sont vendus librement en Algérie
30:33mais l'auteur y est controversé, notamment
30:35depuis une visite en Israël en 2014
30:37Il était très critique
30:39avec
30:41le gouvernement algérien
30:43il dénonçait un pays verrouillé
30:45et vérolé par la corruption
30:47il se moquait des autocrates
30:49algériens, il dénonçait
30:51parce que c'est son grand cobalt, la langue française aussi
30:53l'arabisation de l'enseignement
30:55en Algérie
30:57Ce n'est pas la première fois que Boilem Sansal est victime
30:59de la répression des autorités algériennes
31:01En 2003, il est notamment limogé
31:03de ses fonctions de directeur général
31:05au ministère de l'Industrie
31:07Plusieurs de ses ouvrages seront censurés en Algérie
31:09comme son essai Poste restante Alger
31:11ou encore le roman Le village de l'Allemand
31:13Les raisons de son arrestation n'ont pas été
31:15officialisées par les autorités algériennes
31:17L'Elysée de son côté précise
31:19que les services de l'Etat sont mobilisés
31:21pour clarifier la situation
31:23Emmanuel Macron s'est dit
31:25par voie de communiqué
31:27L'Elysée s'est dit très inquiète
31:29de la situation
31:31L'une des raisons de son arrestation c'est le fait qu'il soit français
31:33ou en tout cas franco-algérien
31:35S'il n'avait pas cette double nationalité
31:37peut-être n'aurait-il pas été arrêté
31:39Il y a d'autres raisons
31:41C'est une des raisons
31:43La réalité c'est que c'est un défi
31:45qui est directement lancé à la France
31:47C'est une menace qui est adressée
31:49à la France
31:51Combien de temps allons-nous nous laisser marcher
31:53sur les pieds, nous faire traîner dans la boue
31:55par l'Algérie qui depuis des années
31:57ne cesse de nous provoquer
31:59sans que la réaction de la France soit à la hauteur
32:01Est-ce qu'on a réduit drastiquement
32:03le nombre de visas accordés aux Algériens
32:05Est-ce qu'on a remis en cause
32:07les accords déviants qui octroient des avantages
32:09absolument délirants compte tenu de la situation
32:11aux Algériens
32:13Non, la France n'a rien fait de tout ça
32:15alors même qu'Alger est en train de nous traiter
32:17comme si nous étions des moins que rien
32:19Vous avez parlé de Jean-Luc Mélenchon
32:21de Mme Pannot, de M. Bompard
32:23qui n'ont pas réagi
32:25Jean-Sébastien Ferjou, peut-être que Bolem Sansalle
32:27qui lutte contre l'islamisme
32:29n'est pas digne du soutien de cette gauche radicale
32:31Je vous propose
32:33à présent
32:35Jean-Luc Mélenchon
32:37on avait voulu l'empêcher d'intervenir à l'université de Lille
32:39il avait comparé le directeur
32:41de l'université de Lille
32:43à Eichmann
32:45Je ne pose pas la question
32:47d'un homme, c'est pas juste qu'il a été arrêté
32:49c'est qu'on ne sait pas où il est
32:51c'est une disparition
32:53ça peut exister au Vénézuela
32:55Je n'ose imaginer un silence
32:57encore plus long de Jean-Luc Mélenchon
32:59il attend d'avoir des informations
33:01comme il le fait à chaque fois pour réagir
33:03Je vous propose à présent
33:05de faire un instant sur une enquête édifiante
33:07dans les colonnes du Figaro magazine
33:09que vous pourrez lire demain matin
33:11La France insoumise et les islamistes
33:13voilà le titre
33:15c'est Omar Youssef Souleiman
33:17qui est un réfugié syrien
33:19qui a réussi
33:21qui est un écrivain également
33:23et journaliste
33:25il a réussi à se faire passer
33:27pour un activiste pro-palestinien
33:29que lui-même qualifie d'islamiste
33:31kéfié autour du coup
33:33c'est une enquête nébuleuse
33:35et souligne en quelque sorte
33:37une collusion entre l'islam politique
33:39et la gauche extrême en France
33:41je vous propose de l'écouter
33:43il a été interrogé par le Figaro
33:45et il revient sur ce qu'il avait vécu dans ses manifestations
33:47Le 15 octobre
33:49il y avait une manifestation
33:51énorme à Place de la République
33:53j'étais devant la tribune
33:55où il y avait vraiment tous les élus
33:57et les députés de LFI
33:59y compris Mathilde Panon
34:01et même Mélenchon était là
34:03Rima Hassan, Louis Pouillard, etc.
34:05ils étaient devant la tribune
34:07derrière moi il y avait un slogan répété
34:09Ya Sayyid, Mishan Allah, Ya Sayyidi Allah
34:11avec même un écrit
34:13ça veut dire il s'oublie Hassan Nasrallah
34:15ou Hezbollah, elle est encore plus loin
34:17pour détruire Israël
34:19c'est à dire on avait les trois, on a l'urgence palestine
34:21et les filles qui organisent la manif
34:23ils ne participent pas, ils organisent la manif
34:25et bien il y avait ce slogan
34:27une heure après ils ont attaqué
34:29la rue de Temple
34:31ils ont essayé de le brûler, de casser les vitrines
34:33et d'attaquer
34:35c'est à dire ce n'est pas juste
34:37de l'agressivité des slogans mais aussi de fait
34:39et c'est très intéressant
34:41ce qu'il explique
34:43c'est qu'il dit comme d'habitude je me suis réimé
34:45comme je le faisais durant les manifestations à Damas
34:47au début de la révolution syrienne en 2011
34:49on se masquait pour ne pas être
34:51reconnu sur les appareils filmer
34:53la foule et échapper à la surveillance
34:55des terribles services secrets
34:57je n'aurais jamais imaginé
34:59que 13 ans plus tard
35:01au coeur de Paris
35:03où je me suis réfugié pour vivre librement
35:05je serais obligé de me déguiser
35:07pour assister à une manifestation
35:09porter des lunettes de soleil inquiétuée
35:11le drapeau palestinien et de fond de teint
35:13sur mon visage
35:15pour ne pas être reconnu
35:17voilà ce que dit ce journaliste
35:19monsieur Omar Youssef
35:21mais ça n'a rien de surprenant
35:23moi je ne découvre rien
35:25de l'article l'histoire secrète
35:27d'une alliance entre la France insoumise
35:29et les islamistes
35:31non c'est la France insoumise et les islamistes
35:33c'est l'histoire secrète
35:35dans le fig mag ils ont enlevé l'histoire secrète
35:37en tout cas
35:39c'est ce que vous avez montré à l'antenne
35:41l'histoire secrète d'une alliance entre la France insoumise
35:43et les islamistes
35:45je dois quand même vous dire
35:47que cette alliance n'a absolument rien de secrète
35:49d'abord elle date
35:51de très longtemps
35:53elle est allée au grand jour et au grand public
35:55lors de cette marche honteuse de 2019
35:57contre l'islamophobie organisée par le CCIF
35:59qui depuis a été dissous
36:01par Gérald Darmanin heureusement
36:03je vous rappelle que Rima Hassan
36:05est allé en Jordanie
36:07manifester son soutien à Ismaël Haniye
36:09là on n'est pas dans le soutien à l'islamisme
36:11on est dans le soutien au terrorisme islamiste
36:13je vous rappelle qu'il y a quelques jours encore
36:15Ersilia Soudé et Eric Coquerel
36:17s'affichaient fièrement main dans la main
36:19avec une personne qui appelait Alim Tifa
36:21dans les rues de Paris
36:23l'histoire secrète de la France insoumise et de l'islamisme
36:25ça n'est pas secret du tout
36:27c'est même assumé au grand jour
36:29et ça doit être combattu par l'ensemble des forces républicaines
36:31de ce pays
36:33justement monsieur Dimzalen
36:35vous savez qu'il a été interrogé hier
36:37je ne sais pas si vous avez regardé Patrick
36:39par complément d'enquête
36:41service public faisait intervenir monsieur Dimzalen
36:43qui appelait Alim Tifa dans les rues de Paris
36:45vous avez raison c'est plutôt bien
36:47parce qu'au moins les masques tombent
36:49à l'école
36:51dont l'école est le théâtre
36:53qu'Eric Coquerel je rappelle que monsieur Dimzalen
36:55pour Eric Coquerel il est plus respectable
36:57que Bruno Rotaillot
36:59et il a été interrogé
37:01par nos confrères et on l'interroge
37:03sur l'interdiction de la baïa et sur le voile
37:05voyez le sujet de Maxime Legay
37:07le militant islamiste
37:09et fiché S. Elias Dimzalen
37:11fait de nouveau parler de lui
37:13interrogé ce jeudi
37:15lors d'un entretien accordé à complément d'enquête
37:17sur la loi de 2004
37:19prohibant le port des tenues religieuses à l'école
37:21l'activiste accuse la France d'islamophobie
37:23en France
37:25certains lâches obsédés par l'islam
37:27ont voulu attaquer les jeunes femmes musulmanes
37:29pour les empêcher d'accéder à l'éducation nationale
37:31et à l'instruction
37:33Elias Dimzalen remet également en cause
37:35la légitimité du droit français
37:37usant d'analogies pour le moins douteuses
37:39demander à des jeunes filles d'enlever le voile pour aller à l'école
37:41c'est comme vous demander d'enlever votre pantalon
37:43il faut être fier de ce que l'on est
37:45on est musulman
37:47toute loi est elle légitime
37:49une rhétorique qui s'apparente à celle des frères musulmans
37:51et que le créateur du site Islam et Info
37:53diffuse sur ses réseaux
37:55et ses médias
37:57pour l'imam Hassan Chalgoumi
37:59ce discours anti-France a des effets dévastateurs
38:01sur une certaine jeunesse
38:03cet individu ou aussi d'autres comme lui
38:05de détruire, de radicaliser cette jeunesse
38:07de mettre un discours
38:09victimaire que la France
38:11elle ne veut pas d'eux
38:13le pays arabe je connais très bien
38:15il est partout dans le musulman
38:17l'accès à l'école il n'est pas gratuit
38:19l'accès il est payant
38:21pour avoir appelé à l'intifada en septembre dernier
38:238 mois de prison avec sursis ont été requis
38:25à l'encontre d'Elias Dimzalen
38:27le délibéré est attendu le 19 décembre
38:29prochain
38:31c'est assez étonnant que
38:33Complément d'Enquête lui donne une tribune
38:35mais en même temps Complément d'Enquête on avait eu des dérives
38:37de Stanislas comme si c'était la chose la plus grave
38:39qui existe alors que c'est un lycée d'excellence
38:41et maintenant on donne la parole à ce monsieur
38:43c'est quand même assez inquiétant
38:45oui on pourrait se dire également que
38:47tant mieux c'est à dire qu'au moins les masques tombent
38:49on voit quelle est la pensée
38:51de cet homme
38:53l'appel à l'intifada c'était quand même très clair
38:55non je pense que pour une partie du grand public au contraire
38:57on ne le connaissait pas monsieur Dimzalen
38:59ne le connaissait pas
39:01à travers cette histoire
39:03et à travers l'enquête du Figaro
39:05sur cette collusion entre
39:07l'islamisme et les filles
39:09je pense que de nouveau comme le dit en fait Elliot
39:11c'est vrai que les masques
39:13tombent un tout petit peu et surtout
39:15parce que à l'intérieur que ce soit
39:17Dimzalen que comme
39:19dans l'enquête et les déclarations dans le Figaro
39:21il y a quand même des appels
39:23à la haine et à un moment donné
39:25il y a un parti derrière
39:27un parti qui représente la république
39:29et dans ces rangs il y a des gens qui participent en fait
39:31à ces mouvements d'appel à la haine
39:33et quand je vois que quand parfois
39:35sur certaines déclarations dans les médias
39:37nous sommes poursuivis alors qu'il y a
39:39du débat
39:41bien sûr et que là ce sont en fait
39:43des politiques et des appels dans les rues
39:45de Paris ou ailleurs
39:47c'est extrêmement dangereux
39:49on a l'impression que finalement petit à petit
39:51le pays commence
39:53à être rongé et attaqué en fait de l'intérieur
39:55c'est ça qui est extraordinaire
39:57je rappelle la phrase de monsieur Dimzalen
39:59l'objectif de cette loi
40:01contre les jeunes femmes musulmanes
40:03est de les empêcher d'accéder à l'éducation nationale
40:05et à l'instruction
40:07on peut comprendre qu'il y ait des jeunes filles
40:09qui veuillent porter la baïa
40:11dans les écoles
40:13si monsieur Dimzalen se bat pour ça
40:15il n'y a aucun problème, il y a des pays où on peut porter la baïa
40:17quand on va à l'école
40:19en France ce n'est pas la baïa
40:21mais le biais de cette loi
40:23c'était précisément l'inverse
40:25l'objectif de cette loi était de permettre
40:27précisément l'éducation
40:29dans un environnement neutre
40:31et le problème du voile à l'école c'est qu'il n'engage
40:33pas seulement celles qui décideraient
40:35de le porter quand bien même ça serait leur propre chef
40:37c'est une pression sociale
40:39qui exerce sur toutes celles qui ne le mettent pas
40:41parce que c'est comme ça que ça se passe
40:43il y a des écoles où on dit si tu ne mets pas ton voile
40:45si tu parles à un garçon c'est donc
40:47que tu es une mauvaise musulmane
40:49parce que c'est la conception qu'en ont
40:51certains islamistes et sur le fond
40:53je rappellerai toujours cette interview que nous avions fait sur Atlantico
40:55avec l'imam
40:57le grand imam de la mosquée Al-Azhar, la plus haute autorité morale
40:59il n'y a pas de clergé en islam mais la plus haute autorité morale
41:01du monde sunnite et qui disait
41:03les musulmans occidentaux se trompent
41:05en faisant du voile un enjeu
41:07de lutte, ça n'est pas une prescription
41:09religieuse coranique
41:11si la plus haute autorité morale du monde sunnite est capable
41:13de le dire je pense que monsieur Dimzalen devrait être
41:15capable de l'entendre. Actualité politique
41:17à présent les ministres du gouvernement
41:19alors c'est très drôle je ne sais pas si vous avez vu ce sondage
41:21le gouvernement Barney c'est le bal des inconnus
41:23vous avez celui
41:25d'avant aussi mais celui
41:27actuel encore un peu plus que celui
41:29d'avant, sondage Odoxa Backbone
41:31une majorité de français
41:33regardez 27%
41:35de français qui sont incapables de citer le moindre
41:37nom dans ce gouvernement
41:39et quand on voit le
41:41classement des personnalités
41:43que connaissent le mieux les français
41:45dans ce gouvernement on voit Rachida Dati
41:47avec 91% qui arrive en tête
41:49Bruno Rotaio, Sébastien Lecornu
41:51et au milieu du
41:53tableau c'est les 3
41:55c'est les 3 ministres, les 3 premiers
41:57qui sont les seuls qui sont au-dessus de 50%
41:59on ne les a pas tous mis bien évidemment
42:01mais regardez Gilles Averrous, ministre des
42:03sports, 17% des français le connaissent
42:05inconnu au bataillon
42:07Annie Gennevard qui est quand même
42:09la ministre de l'agriculture
42:11n'obodie pour les français
42:13mais si, là c'est mal présenté
42:15c'est à dire qu'on a mis
42:17les 3 premiers et ensuite on a mis
42:19les moins connus
42:21mais en tous les cas ceux qui
42:23sont dans le bas du
42:25classement et on en a pris 3
42:27les 3 derniers on a pris
42:29parce que c'est des postes importants
42:31Anne Genté, éducation nationale
42:33une fois j'étais invitée dans un ministère
42:35à une réception et il y a un monsieur qui vient me voir qui me dit
42:37j'adore ce que vous dites, je partage vos idées
42:39etc. et je lui dis et vous quel est votre profession
42:41il me dit bah moi je suis ministre et vous êtes dans mon ministère
42:43pour vous dire à quel point on ne les connait pas
42:45ah oui effectivement c'est pas mal
42:47mais non mais
42:49elle est pas mal
42:51je vous dirai qui c'est après
42:53mais oui
42:55est-ce que ça pose un problème de ne pas être
42:57très connu, parce que moi je ne fais pas
42:59de lien entre la compétence et la notoriété
43:01on peut être tout à fait compétent
43:03et ne pas être connu dans le public et des français
43:05comme on peut être connu pour de mauvaises raisons
43:07absolument, comme on peut être très connu et être parfaitement
43:09incompétent, moi je ne fais aucun lien entre la notoriété
43:11et la compétence, ça ne me pose aucun problème
43:13avec justement la profusion
43:15des médias, souvent dans les actions
43:17non mais moi je ne dis pas que c'est ça
43:19moi je préfère un ministre de terrain qui agite qu'un ministre trop médiatique
43:21qui passe son temps
43:23à lancer
43:25au-delà de ce que ça dit des ministres en question
43:27parce que je rejoins Yoann, on peut être compétent
43:29en n'attirant pas la lumière sur soi
43:31c'est d'ailleurs souvent comme ça qu'on est le plus efficace
43:33ce ne sont pas les lois qui font le plus débat
43:35mais indépendamment de ça
43:37ça montre le lien très distendu des français
43:39avec la politique, ça n'est pas forcément
43:41ces ministres là qui sont en cause
43:43c'est le fait que les politiques tout simplement
43:45au sens très large, et les générations précédentes
43:47ont fait que ce lien là est cassé
43:49les français ont perdu la confiance
43:51il y a un député socialiste
43:53qui a répondu
43:55c'est dommage, au moins qu'il ait le courage
43:57parce que la formule est drôle
43:59un député socialiste, lui aussi, peut-être qu'on ne le connait pas
44:01à part Retailleux, c'est
44:03Nobodyland XXL
44:05Nobodyland XXL
44:07il y a Rachid Haddati
44:09Rachid Haddati, Bruno Retailleux
44:11qui ces deux derniers mois s'est fait
44:13effectivement connaître
44:15et le troisième je crois que c'était monsieur Lecornu
44:17ministre des armées
44:19je vous propose d'écouter
44:21et ensuite, je ne suis pas sûr qu'il faille
44:23le mettre tout le temps parce qu'après on ne comprend pas
44:25Anne Geneté, Annie Genepard
44:27et Gilles Verhoes, ils sont dans cette
44:29longue liste, il y a une vingtaine
44:31de ministres
44:33alors on a attendu le micro, on a demandé aux français
44:35est-ce que vous connaissez tel ou tel ministre
44:37moi je les connais tous
44:39c'est vrai ?
44:41par exemple un ou deux pour voir
44:43Retailleux et Barnier
44:45j'ai le ministre des finances
44:47je ne sais pas comment il s'appelle, Armand
44:49quelque chose, franchement
44:51quel ministre ?
44:53les plus connus, je ne sais pas, Tati
44:55qui a quel ministère ?
44:57bonne question
44:59Culture je crois
45:01et sinon il y a
45:03le ministre de l'intérieur, comment il s'appelle
45:05je suis prise de dépourvu
45:07je vois son visage
45:09et je ne connais pas
45:11ça finit par Yo, je ne sais pas quoi
45:13Retailleux
45:15sinon les autres, vous me direz les noms
45:17je vais vous dire oui bien sûr
45:19spontanément non, je ne pourrais pas vous dire
45:21Michel Barnier
45:23premier ministre
45:25j'ai son secrétaire
45:27attaché aux anciens combattants
45:29mais j'ai oublié
45:31Rachida Tati, ministre de la culture
45:33Rachida Tati
45:35c'est pas mal, mais c'est vrai
45:37effectivement
45:39on ne les connait pas tous
45:41bon c'est terminé
45:43les français se disent aussi Elliot
45:45de toute manière ils ne feront que passer, dans quelques mois ils ne seront plus là
45:47bon alors
45:49merci à tous les quatre, c'était un plaisir
45:51je vais remercier
45:53Jérémy Guillot à la réalisation
45:55à la vision, David Tonnelier, Osson Gregg
45:57Benjamin Nau et Lucas Gonsalves
45:59Perola bien évidemment pour la préparation
46:01de cette émission, Jean-Sébastien vous n'étiez pas
46:03avec nous la semaine dernière
46:05lorsque
46:07j'ai fait il y a 3 semaines
46:09pour le matin vous savez de 9h à 9h30
46:11on est sur Europe 1 et sur CNews
46:13et on fait le transfert avec
46:15la bascule avec Europe 1 et c'est
46:17Thomas Hill
46:19qui présente et donc on se salue en duplex
46:21ça veut dire que Thomas Hill est un fan
46:23du SCO d'Angers
46:25ce club de foot et on en parle
46:27en direct quand on se dit bonjour
46:29et la boutique du SCO d'Angers
46:31envoie gentiment
46:33parce qu'il a dit qu'il était fan du SCO d'Angers
46:35un maillot du SCO
46:37et la maman de Thomas Hill
46:39qui nous écoutait m'a envoyé un t-shirt
46:41du SCO d'Angers, je montre le maillot
46:43la semaine derrière du SCO d'Angers
46:45en remerciant la maman et bien le SCO d'Angers
46:47a envoyé encore un présent
46:49gentiment donc on va saluer, regardez ça c'est le SCO d'Angers
46:51c'est le maillot du SCO
46:53avec en plus
46:55Eliott numéro 10
46:57et donc la semaine prochaine on en a chacun un pour aller
46:59moi je suis plutôt supporter du PSG
47:01merci beaucoup au SCO d'Angers
47:03merci à toutes les équipes
47:05ce week-end ils jouent contre Serres
47:07et pareil ils jouent contre Toulouse ce soir
47:09oui absolument
47:11et moi j'attends toujours le stade Rennes
47:13et vous êtes allé voir le match de rugby la semaine dernière ou pas ?
47:15vous êtes plus rugby ou foot ?
47:17je suis plus rugby mais j'aime beaucoup le foot
47:19pardonnez-moi, merci à tous les 4
47:21et pardonnez-moi pour le retard dans un instant si ça se dispute

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