• le mois dernier

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, Guillaume Pley et son nouveau podcast avec Nicolas Sarkozy.

Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

Category

🗞
News
Transcription
00:00Pascal Praud sur Europe 1.
00:02Je salue Guillaume Pley.
00:04Bonjour cher Guillaume, ça me fait plaisir de vous rencontrer pour la première fois parce qu'on a beaucoup parlé de vous.
00:09Vous avez produit un podcast avec Nicolas Sarkozy, ce podcast s'appelle Légende et c'est vrai que ça cartonne sur internet
00:18puisque le président Sarkozy parle comme il ne parle peut-être pas sur des médias, j'ai envie de dire, plus traditionnels.
00:24On est à des millions de vues en l'espace de quelques jours, est-ce qu'on sait combien de personnes ont vu ce podcast ?
00:31Avec les extraits, 17 millions et 25 millions si on prend les gens qui nous ont repris les vidéos, les reprises.
00:38Il y a des gens qui nous écoutent qui n'ont peut-être pas 20 ou 25 ans et qui ne savent pas exactement ce qu'est un podcast
00:43ou plus exactement comment l'écouter. Comment on écoute et sur quelle plateforme on trouve votre podcast ?
00:49Légende est un média au sens large du terme, on a un podcast avec 3 interviews par semaine disponibles sur Youtube
00:56en version longue, entre 1h, 2h, 3h parfois et disponibles sur Spotify, Deezer, Apple Podcast pour écouter dans la voiture.
01:04Par exemple sur Deezer, je peux l'écouter ça ?
01:06Oui, tout à fait. On peut mettre le son de l'interview pendant 1h30 et écouter.
01:12Et ça dure 1h30 ?
01:131h36.
01:14Et c'est vrai que ça fait un malheur votre manière d'interroger les gens parce que je le disais, c'est un peu différent.
01:19On a l'impression que l'homme politique est peut-être plus en liberté, il dit davantage de choses qu'il ne dirait à un vinteur de TF1.
01:26Oui, il a raconté des choses, il a été plus libre que jamais.
01:33Mais parce qu'il se sentait, je pense, que je n'allais pas le piéger.
01:36Mon but est de connaître l'humain qu'il y a derrière l'homme politique, de comprendre qui il y a derrière un ancien président, c'est ça qui est intéressant.
01:42Dans un monde un peu toxique, on essaie de faire des interviews où il n'y a pas de piège, où il y a de la bienveillance, pour comprendre pourquoi il a fait tel choix.
01:50Et puis avec parfois des carrières en politique comme un président de la République, ils vont prendre des décisions, personne ne va comprendre, mais on n'a pas toujours toute l'équation non plus.
01:58Donc on ne peut pas parfois comprendre certains choix.
01:59Et c'est ce que vous lui dites à un moment, vous lui dites que vous êtes très inspirant, ce qu'est le président Sarkozy dans cet exercice-là.
02:05C'est vrai qu'il y a un côté, on l'écoute et on a envie de partir au combat.
02:08On peut peut-être écouter les phrases de sa vie, notamment sur saisir les opportunités.
02:13Écoutez Nicolas Sarkozy.
02:15Quand une opportunité se présente, il faut se jeter dessus comme un affamé.
02:19Il faut être opportuniste dans le bon sens du terme. Il y a une opportunité, il faut la saisir.
02:23Vous savez, il y a deux catégories de personnes. Il y a ceux qui saisissent les opportunités et il y a ceux qui réfléchissent à l'opportunité.
02:30Et il y a beaucoup de gens qui disent, mais il y a la chance, etc.
02:34Non, la chance, c'est d'être tourné vers l'opportunité.
02:37Et quand elle passe, professionnel ou personnel, la saisir.
02:43Donc c'est vrai qu'il y a un ton, il y a une couleur, il y a le charisme également de Nicolas Sarkozy.
02:48Je voulais vous faire écouter également tout ce que l'on croit fragile, dur.
02:51Tout ce qu'on croit fragile, dur.
02:55Quand vous avez chez vous un vase qui vous a été donné par la vieille voisine,
03:00dont vous n'avez rien à faire, il peut casser à tout instant.
03:05Tout ce qui est fragile, dur, parce qu'on y prend attention.
03:09Tout ce qu'on croit certain, établi, se casse, parce qu'on n'y attache pas l'intention, l'énergie qu'il faut.
03:18Donc le secret, c'est de comprendre que tout est fragile.
03:23Alors ça, évidemment, c'est des choses qu'il ne dirait pas dans un 20 heures, dans une interview classique.
03:28Et ce qui est intéressant, c'est que cette manière de communiquer, pour un homme politique, il en est à 17 millions, avez-vous dit.
03:34Donc c'est sans doute plus efficace, parce qu'en plus, il y a cette authenticité, cette sincérité,
03:40qu'on ne retrouve pas toujours dans un média ou dans une interview classique.
03:44Et c'est dur d'arriver à...
03:46Les cinq premières minutes, il y a toujours une posture, qu'il a d'ailleurs gardée, c'est un ancien chef d'État.
03:51Mais le plus dur, c'est d'arriver justement à faire comprendre à mon interlocuteur que je ne suis pas là pour le piéger,
03:56que j'aimerais bien rentrer un peu dans la...
03:58Il a peut-être écouté avant ce que vous faites aussi.
04:00J'imagine.
04:00Vous êtes entré comment en contact avec lui ?
04:02Par Véronique.
04:04Véronique Vaché ?
04:05Qu'on embrasse, oui.
04:06Véronique Vaché, je l'ai contacté, j'ai dit écoutez, j'aimerais recevoir Nicolas Sarkozy.
04:10Il m'a dit écoutez, ça fait plusieurs fois qu'on me parle de vous, c'est rigolo, je ne vous crois pas au hasard,
04:14rencontrons-nous.
04:16On est allé boire le café ensemble, et je lui ai expliqué ce que je voulais faire.
04:19Oui, parce qu'il est difficile, Nicolas Sarkozy, il vous a scanné, j'imagine, il vous a regardé, il vous a jugé,
04:24et avant de vous donner votre accord, vous avez su le charmer, j'imagine.
04:28Je ne sais pas si j'ai réussi à le charmer.
04:30Vous ne lui avez plus ?
04:32On s'est rencontré la veille, pour tout vous dire, autour d'un café, pour le connaître,
04:38et il m'a invité à boire le café, et je trouve ça important même de connaître les gens qu'on reçoit,
04:42je le propose souvent à mes invités, d'aller déjeuner, de prendre un café, même un coup de fil sur Zoom si on n'a pas le temps,
04:48mais histoire de se connaître un petit peu, de savoir qui est la personne en face,
04:51parce qu'il faut aussi comprendre pourquoi il fait l'interview.
04:53Pas de cas, donc ils sont tous en ligne, j'imagine.
04:56Quelles sont les grandes interviews que vous avez faites depuis quelques semaines ?
05:01En homme politique ?
05:03En homme politique, j'ai fait François Ruffin il y a un quart d'heure avant de venir ici,
05:07on a enchaîné pas mal de monde, on en fait trois par semaine.
05:12Mais est-ce que vous avez eu Jean-Luc Mélenchon, est-ce que vous avez eu François Hollande ?
05:15Alors est-ce que vous seriez, parce qu'être bienveillant avec Jean-Luc Mélenchon c'est peut-être plus compliqué ?
05:19Je serais bienveillant avec tout le monde.
05:21Ah oui, mais est-ce qu'on a envie d'être... Vous avez eu Louis Boyard pendant une heure et demie ?
05:26J'ai eu Louis Boyard pendant une heure et demie.
05:28Et alors, qu'est-ce que vous en avez ressorti ?
05:30En fait, ça permet de comprendre parfois certains choix, après qu'on les accepte ou pas,
05:34j'essaye de ne pas faire de militantisme qui est parfois difficile, parce que tous les médias prennent position, parti, etc.
05:40Et j'essaye de me dire, bon, imaginons que je me retrouve en face de cet homme-là, de cet ancien chef d'Etat-là, à table.
05:47Je ne jugerais pas pareil que sur un média. Donc j'essaye d'écouter, de comprendre la personne qui est derrière.
05:51Vous avez fait Sandrine Rousseau. Est-ce que vous avez fait Didier Deschamps ?
05:55Je n'ai pas fait, j'aimerais beaucoup recevoir Didier Deschamps.
05:57Alors figurez-vous que Dominique Grimaud, qui est notre amie,
05:59Dominique, bonjour.
06:01Bonjour Pascal.
06:02Dominique qui était en régie et qui est passée,
06:04chaque jeudi il est là parce qu'il vient voir le journal du dimanche,
06:08il vient voir les collections du journal du dimanche,
06:10et ça l'inspire puisque vous faites chaque dimanche un papier...
06:14Une chronique.
06:15Exactement, un papier archive sur le journal du dimanche, dans le journal du dimanche.
06:19Mais en même temps, comme je suis votre page Facebook,
06:21j'ai lu un texte absolument incroyable sur Didier Deschamps.
06:25Incroyable, non.
06:26Si, parce que c'est un joli texte, un beau texte littéraire,
06:29et avec quelques réserves sur Didier Deschamps.
06:32Oui, parce qu'il y a l'ombre portée de Zidane,
06:35qui baise sur Deschamps depuis des mois, je dirais presque des années.
06:41Zidane compte 70 millions de tueries ferraires en France.
06:46Voilà, chacun et chacune se trouve derrière lui.
06:50Et il n'y a pas moi, moi je suis derrière Deschamps.
06:52Et vous, c'est parce que vous êtes né à Nantes.
06:54Non, non, non, j'aime beaucoup Zidane, je vous assure, j'aime beaucoup Zidane,
06:58et ce n'est pas être contre Zidane de dire ça,
07:01mais je trouve que les uns et les autres sont extrêmement sévères
07:05sur quelqu'un qui emmène l'équipe de France,
07:07quoi qu'il arrive, en demi-finale.
07:09C'est vrai, c'est essentiel.
07:11C'est vrai, mais la question qui se pose,
07:13c'est de savoir s'il a tout gagné avec l'équipe de France Deschamps.
07:17Est-ce que demain, il n'a pas tout à perdre ?
07:19Qu'est-ce qu'il peut gagner encore ?
07:21Il a gagné la Coupe du Monde une première fois,
07:23finaliste, qu'est-ce qu'on attend encore de Deschamps ?
07:26Qu'il regagne, et c'est déjà pas mal.
07:30Moi, je peux essayer d'intervenir pour que vous fassiez l'interview de Deschamps.
07:37Avec un grand plaisir.
07:38Ça peut être très compliqué.
07:40L'homme est très introverti.
07:42Ah c'est vrai ?
07:44Je ne dirais pas qu'il est introverti.
07:46Il est sur les freins en permanence.
07:48Je dirais qu'il est sur les freins, mais il n'est pas introverti
07:50parce qu'un footballeur professionnel n'est pas forcément introverti,
07:52simplement il est d'une méfiance de sioux.
07:54Absolument.
07:56C'est quelqu'un qui ne fait aucune erreur,
07:59Didier Deschamps.
08:00Et dans le monde médiatique,
08:02l'important c'est d'abord de ne faire aucune erreur.
08:04Ils ont peur de dire une phrase qui va tourner partout.
08:06Evidemment.
08:08Il y a une autre phrase du président Sarkozy
08:10que je voulais vous faire écouter,
08:12c'est avec qui vous aimeriez déjeuner ou dîner ?
08:14Par exemple vous, des omnigrimes aussi.
08:16Si je reprends Sarkozy,
08:18c'est Jésus.
08:20Je trouve que ça...
08:22C'est à vous qu'il a...
08:24C'est extraordinaire.
08:26C'est extraordinaire d'intelligence,
08:28en même temps.
08:30Écoutez ce qu'il dit, parce que comme il le dit très justement,
08:32dîner avec quelqu'un
08:34qui ressuscite, c'est pas banal.
08:36Vous avez un talent d'imitateur.
08:38Non, arrêtez.
08:40Écoutez le président Sarkozy.
08:42Vous savez, un jour on m'a interrogé pour
08:44me dire quel serait pour vous le dîner idéal,
08:46les gens que vous rêverez de rencontrer.
08:48Allez, vous avez 3 ou 4 invités.
08:50Je dis, vous rigolez ? J'en veux qu'un seul.
08:52Qui ?
08:54Jésus.
08:56Parce que quand même,
08:58si c'est vrai,
09:00quelqu'un qui ressuscite, c'est pas banal.
09:02Et si c'est pas vrai, quelqu'un qui a eu
09:043 années d'existence publique,
09:06et qui 21 siècles après,
09:08parle encore à 4 milliards d'individus sur Terre,
09:10c'est pas banal non plus.
09:12Ce qui est frappant, je sais pas si ça vous a frappé Guillaume Pley,
09:14parce qu'on rencontre tous le président Sarkozy,
09:16d'abord c'est l'humour,
09:18mais c'est une intelligence peu commune.
09:20Il est très très rapide.
09:22Il est d'une rapidité inouïe. Cette phrase-là,
09:24par exemple, je ne l'avais jamais entendue,
09:26sur Jésus, ce parallèle.
09:28Si c'est vrai, si c'est pas vrai.
09:30Je trouve que c'est très drôle,
09:32d'abord très intelligent, très vrai.
09:34Également.
09:36Il y a des millions de gens qui la reprennent
09:38sur les réseaux sociaux, sur des phrases inspirantes
09:40et des contes inspirants.
09:42Avec de la musique de piano derrière, ça fait des millions de vues.
09:44Mais je suis d'accord avec vous.
09:46C'est ça l'avantage peut-être de ce podcast,
09:48même pour lui.
09:50C'est que cette partie intime,
09:52qu'il y avait d'ailleurs dans ses bouquins,
09:54qui était très présente,
09:56elle n'a pas toujours été mise en exergue,
09:58forcément quand tu es président de la République
10:00où la charge est un peu plus lourde.
10:02On ne peut pas se dire ce genre de choses.
10:04Carla nous a envoyé la veille,
10:06via Véronique,
10:08via Véronique,
10:10sa directrice de cable,
10:12m'a envoyé la vidéo de Julia, sa fille,
10:14pour faire une surprise.
10:16Honnêtement, j'avais un peu peur.
10:18Est-ce qu'il va aimer ? Est-ce qu'il ne va pas apprécier le fait ?
10:20Et puis en fait, il a adoré.
10:22Il ne savait pas, ça s'est vu sur son visage.
10:24Il est très protecteur
10:26pour sa famille, pour ses enfants.
10:28C'est aussi pour ça qu'il touche, je pense,
10:30le public. Et je voulais qu'on écoute
10:32ce qu'il dit sur l'éducation des enfants.
10:34Pour moi, qu'ils aient de mauvaises notes
10:36à l'école,
10:38franchement, je n'ai pas été un très bon élève,
10:40ce n'est pas un problème.
10:42Mais qu'ils ne lisent pas, c'est un problème énorme.
10:44Pour moi,
10:46ils doivent lire.
10:48Tous mes enfants lisent beaucoup.
10:50Qu'ils ne fassent pas de sport, c'est un problème
10:52immense. Et qu'ils ne soient pas
10:54gentils, c'est un problème immense.
10:56Quand c'est du moment où on est gentil,
10:58on fait du sport et on lit,
11:00le contrat est largement rempli.
11:02Écoutez, je souscris aux trois choses.
11:04Et je trouve ça aussi bien,
11:06quelqu'un qui dit que c'est important d'être gentil.
11:08Le sport, bien sûr,
11:10c'est une école de la vie,
11:12et puis la lecture, évidemment.
11:14Mais c'est vrai que Dominique
11:16a des enfants aussi, moi j'ai mes quatre enfants,
11:18il y en a une qui m'écoute en ce moment.
11:20L'important, c'est d'être gentil.
11:22Bien sûr, quand on a des enfants,
11:24les mauvaises personnes,
11:26celles qui sont pleines de rancœurs,
11:28d'amertume ou de méchanceté,
11:30c'est quand même ennuyeux.
11:32Ça ne veut pas dire évidemment d'être naïf dans la vie,
11:34complètement, et personne ne l'est, bien sûr,
11:36dans nos métiers.
11:38Il faut être gentil, mais pas trop. Il faut être sur ses gardes.
11:40On n'est jamais trop gentil, Guillaume.
11:42Il faut être gentil avec les gens qui sont gentils.
11:44En tout cas, votre émission, elle marche bien,
11:46et le prochain podcast,
11:48c'est Didier Deschamps.
11:50J'aimerais bien. Merci en tout cas pour la place.
11:52Vous connaissiez Dominique Grimaud.
11:54Dominique qui a un peu de bouteille
11:56dans notre métier.
11:58Ah c'est moi qu'on peut utiliser !
12:00Non mais c'est une nouvelle
12:02manière, évidemment,
12:04à la fois de faire ce métier,
12:06de journaliste,
12:08c'est toujours pareil, comme il y a des nouveaux formats,
12:10des nouvelles technologies,
12:12mais aussi parfois des nouveaux contenus.
12:14Vous allez en tirer un livre ? Des livres ?
12:16On est en train de réfléchir
12:18à une collection de livres légendes
12:20du nom de notre média, avec des personnalités
12:22parfois pas connues. C'est des médecins légistes,
12:24par exemple. Ça peut être des métiers
12:26hors normes. Là, on a eu la chef des profilers
12:28de la gendarmerie
12:30qui est venue, et je pense qu'il faut
12:32sortir des livres avec ces gens-là sur une collection
12:34légende. On réfléchit parce qu'il y a plein de parcours extraordinaires.
12:36Vous aviez annoncé la création de ce
12:38propre média numérique.
12:40C'était le 31 janvier 2023.
12:42Le format principal consiste à réaliser des
12:44interviews approfondies de personnalités divergentes,
12:46talent de célébrité aux figures politiques.
12:48On peut citer
12:50le rappeur Mess,
12:52l'acteur Philippe Lachaud, également Jordan Bardella
12:54que vous avez reçu, et puis vous avez
12:56une carrière radio, puisque vous aviez commencé
12:58comme animateur à Montpellier. Vous êtes
13:00montpellierain peut-être ? Oui, de la région
13:02Perpignan. Vous avez quitté la France,
13:04vous êtes arrivé à Bruxelles en 2008,
13:06vous avez arrivé sur Fun Radio
13:08en 2009, et puis en télévision
13:10vous êtes passé par la
13:12chaîne régionale à Montpellier
13:14également, et puis on vous a vu sur M6 en 2014
13:16et W9, plusieurs émissions
13:18musicales consacrées au top
13:2050, et puis vous êtes évidemment
13:22sur Internet aussi, l'émission
13:24Le QG, ça marche bien
13:26paraît-il, vous voyez, en février 2014
13:28aussi vous avez créé votre chaîne YouTube.
13:30C'est fou quand même, aujourd'hui
13:32c'est votre média, vous êtes
13:34vous-même votre propre média. C'était le début
13:36de la bascule, en voyant les chiffres
13:38d'énergie qui montaient sur YouTube
13:40et qui baissaient parce que moins de gens écoutaient le soir
13:42Et vous vivez bien financièrement ?
13:44Parce que c'est une question importante quand même
13:46lorsqu'on crée son propre média
13:48et que vous êtes l'acteur de votre propre média
13:50L'objectif c'est
13:52d'être indépendant, libre
13:54et de pouvoir recevoir qui on veut
13:56Les recettes c'est la publicité ?
13:58C'est les vues et la publicité, oui.
14:00Le but c'est d'être à l'équilibre
14:02Quand il y a 7 millions, j'imagine que
14:04c'est un bon coup
14:06C'est pas si rémunérateur
14:08que ça, malheureusement
14:10les vues sur internet, mais ça nous permet déjà
14:12d'avoir une équipe solide, on est 27
14:14aujourd'hui, on était 3
14:16il y a un an et demi, donc voilà
14:18Et tout ça c'est vous qui faites les salaires à la fin du mois
14:20Oui, c'est grâce
14:22aux réseaux sociaux et grâce à tout le monde qui écoute
14:24Il faut les payer
14:26Merci beaucoup Guillaume Pley
14:2812h47, est-ce qu'on peut avoir notre
14:30petite bande son
14:32Il neige, parce qu'on est très original
14:34Nous il neige dehors, on fait une bande son neige
14:36Adamo
14:38Tombe la neige
14:40C'est de 64
14:421900
14:44Oui, pas 2000
14:46Ca va de l'unique
14:48qui est en temps que je ne vous avais pas vu
14:50Mais là vous êtes complètement mitouflé
14:52dans le studio
14:54Pourquoi vous êtes bronzé comme ça ?
14:56Vous vivez à Marrakech maintenant
14:58A moitié
15:00Vous êtes à Paris
15:02Et vous êtes heureux ?
15:04Comme d'habitude
15:06Vous connaissez
15:08cette fameuse question, on avait demandé au général de Gaulle
15:10Est-ce que vous êtes heureux ?
15:12Il avait répondu, vous me prenez pour un con
15:14Il est 12h48
15:16La pause, le grand débrief
15:18Restez bien avec nous, la suite de Pascal Prévouille dans un instant
15:20sur Europe 1

Recommandations