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Le gouvernement va proposer un débat suivi d'un vote au Parlement concernant l'accord commercial entre l'Union européenne et les pays du Mercosur, qu'Emmanuel Macron a assuré ne pas vouloir signer "en l'état".

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Transcription
00:00On a su, mais j'ai eu l'occasion de le dire, de maintenir et de tenir un bras de fer avec Ursula von der Leyen et avec Bruxelles sur la question du Mercosur.
00:08Pour ça, on a besoin que toutes les forces politiques, quelles que soient nos opinions respectives, se mobilisent.
00:15Qu'est-ce qu'on constate ? On voit qu'aujourd'hui, le Président de la République, le Premier ministre, le gouvernement et l'ensemble des groupes parlementaires,
00:21c'est assez rare pour le souligner, sont alignés sur une même position.
00:25Le vote qu'il y aura à l'Assemblée nationale et qui, j'espère, sera unanime, donnera de la force à la position française
00:34et contribuera à mettre la pression sur cette échelle supranationale qu'est Bruxelles.
00:41Mais mettre la pression, ça peut ne pas suffire.
00:43Mais ça fait partie, tout compte. Quand on est dans un rapport de force, tout compte.
00:48Voter, c'est peser. Quand l'Assemblée nationale s'exprime de façon aussi large, je ne veux pas préempter le résultat du vote,
00:56mais aussi large qu'elle risque de s'exprimer, ça doit nécessairement être entendu à l'échelle de l'Union européenne.
01:01Mais s'il n'y a pas mot de braison de minorité de blocage, le Mercosur passera et donc rentrera en application.
01:07Pourquoi ça compte ? Ça compte parce que les députés sont les représentants du peuple français.
01:14L'adoption du Mercosur serait inadmissible sur le plan écologique, sur le plan agricole, mais j'irais même plus loin.
01:21Si l'Union européenne, si Bruxelles décidaient d'enjamber la vie de la France, la position de la France, les intérêts de la France
01:30pour passer au forceps cet accord, je crois que ça constituerait un coup de canif indélébile mis dans le lien de confiance
01:42qu'on doit consolider, qui est parfois fragile, entre les Français et la construction européenne.
01:49Je crois que derrière, c'est éminemment politique et quand on est attaché, et nous on est attaché à la construction européenne,
01:57je vous en parlais tout à l'heure sur votre plateau, on a conscience que cette construction ne peut avoir lieu que s'il y a une adhésion des Français.
02:05Et je pense que l'adoption du Mercosur ira dans le sens parfaitement contraire et de façon durable à l'adhésion des Français à la construction européenne.

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