Jean-Christophe Couvy : «C'est dégouter les autres proviseurs un jour de déposer plainte et de venir au commissariat parce qu'ils vont se dire : "tout ça pour ça". [...] De l'autre côté, on a une justice indépendante qui n'en fait qu'à sa tête.»
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00:00En fait, c'est à dégoûter les autres proviseurs, un jour qu'ils seront dans cette situation,
00:03de déposer plainte, de venir au commissariat, parce qu'ils vont se dire tout ça pour ça.
00:07Donc, nous, ce qui nous choque, en fait, c'est l'attente des Français.
00:15C'est-à-dire qu'effectivement, on a un discours politique qui est très radical.
00:18Souvent, on entend les ministres dire « ne vous inquiétez pas, ils seront punis sévèrement ».
00:22« Vraiment, on ne tremblera pas ».
00:23Voilà. Et en fait, de l'autre côté, on a une justice qui est complètement indépendante,
00:29Et nous, tous les jours, encore une fois, on est en conflit avec ça.
00:33Là, on parle de ça aujourd'hui.
00:36Il y a mes collègues en Martinique, par exemple, qui ont interpellé Rodrigue Petitot,
00:40avec des cagoules, parce qu'il voulait rester anonyme.
00:44Et en fait, on les a affichés partout, sur le tribunal, avec leur nom.
00:47Donc, maintenant, il y a une chasse à l'homme sur les policiers,
00:49sur mes collègues qui ont interpellé le fameux R, là.
00:52Donc, en fait, on a un problème avec cette justice, une partie de cette justice, je dis bien,
00:56parce qu'il y en a une qui est quand même assez lucide.
01:00Et on a ce problème-là.