Chaque mardi et mercredi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Eugénie Bastié livre son regard sur l'actualité.
Retrouvez "Eugénie Bastié - Les signatures d'Europe 1" sur : http://www.europe1.fr/emissions/eugenie-bastie-les-signatures-deurope-1
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00:00Eugénie Bastié, vous êtes avec nous ce matin, changement de chronique de dernière minute évidemment, c'est l'actualité qui commande
00:05et l'actualité ce matin c'est évidemment Donald Trump qui vient de revendiquer, vous l'avez entendu à l'instant sur Europe 1, la victoire
00:13Donald Trump se revendique le fait d'être le 47e président des Etats-Unis
00:17il est bien parti en tout cas pour l'être après avoir remporté trois, notamment des fameux swing states, les sept états-clés
00:23Caroline du Nord, Géorgie, Pennsylvanie qui avait été emportée par
00:26Joe Biden il y a maintenant quatre ans sauf la Caroline du Nord
00:29enfin en tout cas cette
00:31victoire revendiquée à ce stade par Donald Trump, on attend les résultats définitifs encore une fois on insiste un peu là-dessus
00:36elle vient un petit peu Eugénie Bastié, clouer le bec à tout un écosystème médiatique qui a
00:40ouvertement fait campagne en France pour Kamala Harris
00:43en France et aux Etats-Unis et on est assez surpris en fait de l'échec des sondeurs notamment américains qui n'ont pas vu en tout cas
00:49il semble la victoire de Donald Trump qui serait peut-être même une victoire du vote populaire, on rappelle que ça fait 20 ans que
00:56un président républicain n'a pas gagné le vote populaire donc si le vote populaire c'est à dire la majorité des suffrages
01:02et non pas seulement la majorité des grands électeurs ce serait assez incroyable si ça se produisait et
01:07les sondeurs prédisaient quelque chose de beaucoup plus serré
01:10et en fait on est revenu un peu dans l'hypothèse qui se dessinait au printemps vous savez
01:15Donald Trump qui allait écraser Joe Biden, Joe Biden affaibli
01:19qui n'avait plus toute sa tête et que les démocrates ont viré
01:24par un putsch interne, on est revenu finalement à cette hypothèse initiale et ce que démontre cette campagne c'est
01:29la faiblesse de Kamala Harris et ça pour le coup je pense qu'il y a eu un certain aveuglement médiatique sur cette faiblesse de Kamala Harris
01:36aux Etats-Unis comme en France où il y a une sorte de Kamalamania qui s'est mis en place
01:42pendant l'été où Kamala Harris était un peu la divine surprise qui allait permettre de
01:47booter Donald Trump
01:49et en fait on s'est rendu compte de la faiblesse de cette candidate, à quoi on la voyait cette faiblesse ?
01:54Regardez déjà ce qu'il s'est passé cette nuit c'est à dire elle a quand même planté ses partisans elle ne s'est même pas présentée
02:00au QG de campagne et elle a déçu d'ailleurs beaucoup de monde, beaucoup de ses partisans, il y a une forme d'évitement
02:07de l'obstacle qui contraste justement avec un Donald Trump extrêmement combatif quel que soit évidemment ses défauts
02:15évidents, c'est quelqu'un qui démontre une énergie, une combativité, il y a deux heures et demie du matin aux Etats-Unis
02:21il a 79 ans, il est en train de faire un discours, Kamala Harris est partie de se coucher
02:25il y a quand même je pense un contraste entre l'énergie de deux personnages.
02:29Merci beaucoup Eugenie Bastier, votre regard à chaud sur ces premiers mots de Donald Trump que vous avez entendu à l'instant sur Europe