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René-Georges Querry, ancien chef de la BRI, revient sur les évolutions de la BRI. «La BRI a dû changer ses méthodes» car «les deux phénomènes qui touchent notre société sont la drogue et le terrorisme», selon lui.

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Transcription
00:00Alors effectivement, très schématiquement, quand l'abbayerie a été créée en 64, c'était le grand banditisme.
00:06Il y avait 10 braquages par jour dans Paris, on allait servir dans les banques,
00:10il n'y avait pas de dispositif de protection et pour les interpeller, pour les neutraliser,
00:15il fallait le faire en flagrant délit. Les enquêtes ne donnaient jamais rien.
00:18C'était donc quasiment deux à trois fois par mois des interpellations dans la rue,
00:23en flagrant délit, juste après le braquage. Et puis le grand banditisme a disparu.
00:27Aujourd'hui, les deux phénomènes qui touchent notre société, notre démocratie,
00:33c'est la drogue d'un côté, on l'a encore vu ce matin, et le terrorisme.
00:37Donc les méthodes d'intervention ne sont plus les mêmes. L'abbayerie s'est adaptée.
00:41Alors pour les stups, ça concerne tous les services de police et de gendarmerie de France,
00:46puisque le pays est complètement contaminé. Il y a une capillarité de ce phénomène,
00:51ça touche tout le monde, y compris dans les petites villes, on le voit tous les jours dans les informations.
00:57Pour le terrorisme, c'est un autre phénomène. On a un terrorisme suicidaire.
01:01Nous, à notre époque, quand on travaillait sur les terroristes, c'était l'action directe, l'extrême gauche, les corses.

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