Céline Géraud, accompagnée de la rédaction d’Europe 1, propose chaque midi un point complet sur l’actualité suivi de débats entre invités et auditeurs.
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00:0013h, 14h, Europe 1 13h. 13h34 sur Europe 1, la suite d'Europe 1 13h, vous écoutez Céline Giraud sur Europe 1 et avec vous aujourd'hui pour décrypter l'actualité,
00:09vous retrouvez votre chroniqueur politique Olivier Dardigolles et Jean-Claude Dassier.
00:13Et alors que l'examen du budget se poursuit à l'Assemblée Nationale, la porte-parole du gouvernement vient d'annoncer à l'instant que le gouvernement aillera jusqu'au vote sur ce budget sans utiliser le 49-3. On l'écoute.
00:26Je crois que le respect du parlementarisme sur un sujet qui est aussi crucial que le budget, enfin moi j'ai été parlementaire là, le débat budgétaire c'est probablement le point névralgique des débats sur une année,
00:39parce qu'en fond ça dit beaucoup et ça impacte beaucoup des politiques publiques qui peuvent ou pas être menées ensuite. C'est normal qu'on laisse le débat se tenir, qu'on laisse au fond l'Assemblée Nationale construire son propre budget.
00:52Et donc on reprendra les débats le 5 novembre sur le projet de loi de finances et notre objectif n'a pas varié, nous voulons laisser l'Assemblée Nationale s'exprimer et aller au vote.
01:03Voilà, mode réjouit il y a quelques minutes à l'issue du Conseil des Ministres, pas de 49-3, le vote.
01:07Une rupture de méthode qui avait été annoncée dans le discours de politique générale du Premier Ministre Barnier, avec une petite entourloupe peut-être, c'est donc très certainement l'article 47.
01:19C'est-à-dire que si le texte pendant 40 jours, en première lecture, au bout de 40 jours, l'article 47 permet donc d'aller directement au Sénat.
01:30C'est une façon un peu moins violente j'ai envie de dire que de sortir, de dégainer le 49-3 comme l'a eu fait à de nombreuses reprises Elisabeth Borne.
01:40Mais donc ils tiennent l'engagement sur ce changement de méthode avec le respect du Parlement.
01:47Parce que je ne vois pas comment on peut aller à un vote à moins de 40 jours dans le charivari actuel.
01:53Changement de méthode en effet, on s'est tous un peu trompés.
01:58Parce qu'on parlait, on pensait, a instruit l'attitude de Mme Borne, qu'il était inéluctable et obligatoire d'aller au 49-3 en ultime manière de faire.
02:10Bon là, je crois que tu as raison.
02:14M. Barnier ne peut pas accepter tout ce qui se dit, tout ce qui s'écrit, tout ce qui se dit, débat et discours.
02:21Y compris dans son propre bloc central et présidentiel.
02:24Absolument, on a entendu à l'instant Mme Berger sur Mélatar, elle traduit un trouble, une gêne profonde de l'invitation de ce personnage.
02:34Donc la majorité est mal en point, ou enfin, il n'y a pas de majorité plus exactement.
02:39Donc l'idée en effet, il va falloir regarder de près au-delà de 40 jours, c'est ça ?
02:45C'est le 21 novembre de date.
02:48Si l'Assemblée n'a toujours pas été invitée à se prononcer et à voter sur un texte remanié par le gouvernement, etc.
02:57Ça part au Sénat.
02:59Mais après, le Sénat fera son affaire.
03:01Là, il y a une majorité républicaine, il n'y aura pas a priori de problème.
03:05Mais après, on revient en commission paritaire.
03:07Et ça repart en vote ultime, en décision ultime à l'Assemblée nationale.
03:13Je pense que chacun nous pardonne là, au bout du poste, mais c'est compliqué.
03:17Mais en même temps, la situation politique est impraticable.
03:20Il faut pourtant que ce pays se rende compte que s'il ne s'en met pas au boulot, ça va mal finir.