Aujourd'hui, dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de la nécessité d'aligné le secteur public sur le privé, concernant les délais de carence en cas d'arrêts-maladies.
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00:00On va commencer, bonsoir, on commence par les sujets financiers, les sujets qui fâchent.
00:04Il y a des fonctionnaires sur ce plateau ou pas ?
00:07Non.
00:08Est-ce qu'il faut aligner les fameux jours de carence du public sur le privé ?
00:13Est-ce qu'il faut traiter les fonctionnaires de la même façon que les salariés du privé ?
00:16C'est une question qui divise le pays depuis des décennies.
00:19Personne n'a jamais tranché.
00:20On fait le point avec Mathieu Devese et je vous passe la parole ensuite.
00:23Ça a chauffé.
00:25Climat très tendu à l'Assemblée nationale,
00:28au moment d'aborder le plan du gouvernement pour lutter contre l'absentéisme des fonctionnaires,
00:33le député insoumis Béranger Cernon lance les hostilités.
00:36Plutôt que de traiter les causes de l'absentéisme,
00:39vous vous en prenez aux conséquences en pointant du doigt les absents.
00:42Quelle honte de pointer ainsi les serviteurs de l'État.
00:45Stoppez cette stigmatisation.
00:47Respectez-les.
00:49Nouvelle charge quelques minutes plus tard de la députée Mélanie Thaumin,
00:52du groupe socialiste et apparenté.
00:54Vous inventez des abus là où il y a vulnérabilité, souffrance, épuisement.
00:59Les fonctionnaires n'ont pas à payer votre manque de courage politique.
01:03Celui de mettre à contribution les plus fortunés pour réduire le déficit.
01:07Réponse du ministre de la fonction publique Guillaume Kasbarian
01:11qui dit prendre ses responsabilités.
01:13Et nous le faisons avec ce plan qui va permettre de faire des économies effectivement
01:16puisqu'il est chiffré à 1,2 milliard d'euros dans les comptes publics.
01:20J'attends madame la députée vos propositions d'économies de dépense avec grande impatience.
01:25Le coup le plus violent est sûrement celui porté par Alexis Corbière
01:29du groupe écologiste et social.
01:31Pour vous les agents malades ne sont pas des gens responsables.
01:34Ce sont des feignants et des tricheurs.
01:36C'est obscène monsieur le ministre, c'est obscène.
01:39Le ministre se dit presque insulté.
01:41Plutôt que de monter au créneau en quasiment m'insultant,
01:44en expliquant que je n'ai pas de respect pour les fonctionnaires.
01:47Regardons les chiffres en face et essayons d'y apporter une réponse.
01:50On n'a peut-être pas les mêmes réponses monsieur Corbière
01:52mais essayons de ne pas enfouir le sujet sous le tapis.
01:54Alors que le gouvernement cherche à faire des économies,
01:57le ministre de la fonction publique chiffre le coût de l'absentéisme à 15 milliards d'euros.
02:02Et on nous promet donc avec cette mesure 1,2 milliard d'euros d'économies.
02:06Florian Tardif, j'ai un peu de mal à croire.
02:08Ceux qui a Bercy se sont trompés il y a deux ou trois mois, c'est ça ?
02:14Un peu plus de quelques dizaines de milliards d'euros.
02:22Non, il y a eu des alertes concernant le fait qu'il y aurait vraisemblablement
02:26un dérapage budgétaire.
02:28Ils se sont plantés. Il y a un trou, on a découvert un trou.
02:31On a découvert un trou ou pas ?
02:33Depuis des années, on estimait que 1% de croissance, c'était 1% de recette.
02:38Ça marchait jusqu'aux différentes crises que nous avons connues ces dernières années.
02:42Il y a eu la crise sanitaire, il y a eu ensuite l'Ukraine,
02:45puis plus récemment ce qui s'est passé en Israël.
02:47C'est important, il faut faire un tout petit peu de psychologie aussi
02:49quand on fait de l'économie.
02:50On ne les croit plus.
02:51C'est-à-dire qu'aujourd'hui, s'il y a un dérapage budgétaire dans notre pays,
02:55c'est parce que 1% de croissance n'équivaut plus à 1% de recette.
02:59Mais pourquoi ? Parce que les Français, et c'est très important
03:01qu'on en parle un tout petit peu, les Français épargnent à présent.
03:04C'est pour ça qu'il faut faire un tout petit peu de psychologie.
03:07Quand on fait de l'économie, il faut comprendre que les Français
03:11se préparent à une crise future.
03:13Mais ils ont bien raison.
03:14À un moment donné, quand on fait un budget,
03:16et j'espère que les députés nous écoutent, il faut prendre cela en compte.
03:21Ceci étant dit, là, on essaie de trouver 1 milliard d'euros d'économie,
03:26mais à un moment donné, il va falloir non pas préparer
03:29le budget de l'année prochaine.
03:30C'est très bien, c'est important, mais il faut préparer le budget
03:33de 2026, de 2027, de 2028, de 2029.
03:35Il faut commencer à apprendre...
03:37Là, on commence à raser la fonction publique,
03:39qui est complètement désossée sur certains plans.
03:42On vient d'entendre des députés de gauche...
03:45Ils tapent à côté.
03:47Excusez-moi, mais ils devraient...
03:49Tout le monde n'est pas d'accord avec vous.
03:51On peut comprendre qu'il y a des conditions de travail
03:54qui soient mauvaises, il y a certains burn-out,
03:56donc il faut accepter qu'ils prennent...
03:58Excusez-moi, je vais reprendre les jours.
04:0014,5 jours de congé par an.
04:02Non, il faut peut-être améliorer les conditions de vie
04:04de ces travailleurs.
04:06Ça devrait être ça, le discours de la gauche.
04:09Les conditions de travail, le salaire, peut-être,
04:12de ces personnes-là, pour éviter, effectivement,
04:15qu'il y ait 14, 15, 16, 17, jusqu'à 18 jours
04:19qui soient pris dans la fonction publique.
04:21Qui n'est pas d'accord avec ça ?
04:23Qui veut qu'on mette le public au niveau du privé ?
04:26Non, mais on peut...
04:28M. Rombasson-Roy a commencé à prendre la parole.
04:30On peut aligner.
04:32Je sois clair.
04:35Ce n'est pas totalement délirant
04:37de vouloir faire en sorte que, finalement,
04:39on aligne le public sur le privé.
04:41Mais le problème, c'est quel public ?
04:43Parce que si vous prenez le service public...
04:45Allez à l'hôpital ?
04:46...hospitalier.
04:47Allez voir les policiers ?
04:48Voilà, les policiers, etc.
04:50Vous leur demandez énormément,
04:52et il est bien normal qu'à partir de là,
04:55ils aient un minimum de privilèges, si j'ose dire.
04:58Et si vous prenez, après, la fonction publique territoriale,
05:01c'est une toute autre affaire.
05:02Vous pouvez, effectivement, vous interroger.
05:04Mais mettre tout le monde dans le même sac,
05:07c'est une erreur, à mon avis,
05:08à la fois une erreur de communication,
05:10et pour un milliard en plus d'économie,
05:12c'est assez dérisoire.
05:13Dans un pays qui en a combien ?
05:153 000 milliards ?
05:16Avec un trou de 50 milliards.
05:18Voilà, le fameux trou.
05:19On va accéder à la vérité, nous a dit Bruno Le Maire.
05:22Je ne conteste pas cette opposition
05:24entre la fonction publique hospitalière, par exemple,
05:27et la fonction publique territoriale,
05:29parce qu'il y a des métiers
05:31dans la fonction publique territoriale
05:33qui sont absolument indispensables.
05:34Enfin, excusez-moi, quand on a été confinés,
05:36on était bien contents que les agents de la voirie
05:38continuent à faire le tour pour ramasser les poubelles,
05:41en prenant des risques pour leur propre santé
05:43qui étaient considérables,
05:45parce que si eux-mêmes s'étaient mis en retrait,
05:47la situation serait devenue insupportable.
05:50Moi, j'ai été adjoint au maire dans une grande collectivité,
05:53la ville d'Avignon, qui est une grande ville,
05:55une collectivité moyenne.
05:57J'ai côtoyé des assistantes, des secrétaires de mairie
06:01qui avaient 20 ans de carrière dans la même maison,
06:03qui étaient restés dans la même maison,
06:05et qui étaient à 1 400, 1 500 euros de salaire.
06:08Donc c'est un vrai sujet.
06:10On peut ouvrir les débats.
06:11On a rendu hommage à Pascal Praud tout à l'heure.
06:13Il a souvent cette formule, il dit qu'il faut changer
06:16tout le logiciel.
06:17On peut ouvrir tous les débats,
06:18mais dans ce cas-là, on ouvre tout le logiciel
06:20et on prend la question de la pénibilité,
06:22la question du stress au travail
06:26et la question de vivre dignement de son travail.
06:29Aujourd'hui, les agents dans la fonction publique territoriale,
06:32pour beaucoup d'entre eux, n'arrivent pas à vivre
06:34dignement des fruits de leur travail.
06:35Le débat devrait être ici.
06:36Alors, Louis, Rachel...
06:38Il y a plein de sujets dans le sujet.
06:40Qu'on allie totalement le régime.
06:43100% aujourd'hui des salles des travailleurs en France
06:45sont dans le public.
06:46Donc il y a une sur-représentation du public
06:48et ça, c'est un vrai problème.
06:49Et ça, c'est pas normal.
06:50Et je pense qu'il y a des abus.
06:52Et évidemment, j'en suis certain.
06:54Et puis vous regardez ensuite le détail.
06:56En 10 ans, on est passé de 43 millions de jours d'absence
06:59dans le public par an.
07:00Et là, on est à 77.
07:02C'est aussi ça, le sujet.
07:04C'est terrible ce que je vais dire.
07:06Je sais qu'il y a plein de gens qui ne seront pas d'accord avec moi.
07:08Mais une des principales raisons pour lesquelles les gens
07:10veulent travailler dans le public,
07:11puisqu'ils veulent aller travailler dans le public,
07:12c'est la sécurité de l'emploi.
07:14Mais si on veut...
07:15Parce que moi, je suis très attaché
07:17à la continuité de l'État et à la protection.
07:20Pour le coup, le ministre a ouvert une brèche
07:22il y a quelques heures en disant
07:23que quand on est fonctionnaire,
07:25ce n'est pas forcément à vie.
07:27Oui, peut-être.
07:28Moi, je trouve, par exemple,
07:29pour la fonction publique territoriale,
07:30il n'y a rien qui justifie que ce soit à vie.
07:32En revanche, pour la fonction publique d'État,
07:34je trouve que c'est très important
07:35d'avoir la continuité du service public.
07:37Mais quand on protège ce statut-là,
07:39on est en mesure d'exiger des agents publics
07:41un certain nombre de choses.
07:42Et notamment le fait qu'ils travaillent plus.
07:44Quand on regarde toutes les disparités,
07:45c'est quand même complètement hallucinant.
07:47Quand vous regardez le travail,
07:49vous voyez que dans les départements,
07:50par exemple, les agents en moyenne
07:51sont bien en dessous
07:52des 35 heures de travail par semaine.
07:54Alors que dans le public,
07:55c'est tout simplement un pourcentage.
07:56Les enseignants, on les trouvera où ?
07:57On a du mal à les recruter.
07:59Les policiers, on les trouvera où ?
08:01Le fond du sujet, c'est qu'à chaque...
08:02Les infirmières, les soignants,
08:03on en manque tellement.
08:04Je vais vous dire une chose.
08:05Donc on leur dit,
08:06pas de statut fonctionnaire à vie.
08:07Non, ce n'est pas ce que j'ai dit.
08:08Non, le problème aujourd'hui,
08:10c'est que quand vous avez une annonce
08:12de budget supplémentaire
08:13pour la santé et pour l'intérieur...
08:15Après, je passe la parole à Rachel.
08:17C'est hyper important.
08:18Regardez le Ségur de la santé.
08:19Est-ce que vous avez un soignant...
08:20Vous nous parlez d'un temps
08:21que les moins de 20 ans
08:22ne peuvent pas connaître.
08:23C'était il y a trois ans.
08:24Le Ségur de la santé,
08:25c'était des dizaines de milliards d'euros.
08:26Est-ce qu'il y a un soignant
08:27qui a vu un euro de plus en boule chaîne ?
08:29Non.
08:30Donc le problème,
08:31c'est que l'argent n'est pas bien utilisé.
08:32Si en fait, on se disait que l'enjeu,
08:34c'était de privilégier la première ligne
08:36et pas la bureaucratie...
08:37Mais vous réglez plein de problèmes.
08:38Les premiers accordés,
08:39c'est ce que j'ai dit.
08:40Parlons des premiers accordés.
08:41Et ceux-là, on ne les touche pas.
08:42On est d'accord.
08:43Je pense qu'on est tous d'accord
08:44sur la question du sens,
08:47de l'intérêt général
08:52et du sens de la fonction publique.
08:54Après, je suis très étonnée
08:56parce que, notamment l'extrême-gauche,
08:58qui dénigre, par exemple,
09:02le principe de laïcité
09:03en disant que c'est vraiment
09:04très précisément
09:05et très singulièrement français,
09:07d'une point de vue historique.
09:08Après, sur le constat
09:09au niveau des fonctionnaires,
09:11on a eu toutes ces RGPP,
09:13la réforme des politiques publiques,
09:14les mots de rationalité,
09:16d'efficience, etc.
09:17C'était très bien, la RGPP.
09:18Oui, mais justement,
09:19elle est où, la RGPP ?
09:20Dans la mise en place ?
09:23C'était le non-emplacement
09:24d'un fonctionnaire sur deux
09:25qui partait en retraite.
09:26Exactement.
09:27Combien de policiers supprimés ?
09:28Sur la police,
09:29ce n'était pas une bonne idée.
09:30Mais pour tout le reste,
09:31c'était une bonne idée.
09:32Dans la perception du fonctionnariat,
09:34il y a des services publics
09:36qui sont, à mon sens,
09:37plus utiles
09:38et dont les métiers sont plus à risque.
09:40Le service public hospitalier,
09:41le service public
09:42de l'éducation nationale,
09:43le service public
09:44des forces de l'ordre.
09:45C'est-à-dire qu'il y a
09:46à la fois des conditions de travail
09:47qui sont sujettes à risque,
09:49sujettes à dépression chronique.
09:51Il y a énormément...
09:52Je me souviens du nombre
09:53d'infirmières qui avaient
09:54démissionné post-Covid.
09:55Il y a eu la crise Covid,
09:56également,
09:57qui a favorisé le syndrome du nid
09:59dans ces professions-là.
10:01Il y a le cours...
10:03Comment dire ?
10:04Alors, j'ai perdu le fil
10:06de ce que je voulais dire.
10:07Alors, on parle de fonctionnaires...
10:09Globalement, je suis d'accord
10:10avec tout ce qui vient d'être dit,
10:11mais il me semble qu'il y a
10:12des métiers aujourd'hui
10:13qui sont plus à risque
10:14dans le cadre du service public
10:16et qui méritent davantage
10:18de reconnaissance,
10:19davantage de glorification
10:21d'un produit.
10:22Non, mais je ne dis pas ça.
10:23Je dis simplement que
10:25les fonctionnaires aujourd'hui
10:26qui sont en danger,
10:27des professeurs
10:28qui se font égorger,
10:29des professeurs
10:30qui se font agresser,
10:31des policiers
10:32qui se font caillasser.
10:33Et les soignants
10:34qui n'en peuvent plus
10:35exercer leur métier
10:36dans de bonnes conditions.
10:37Là où je voulais en venir,
10:38c'est qu'il y a
10:39une nécessité urgente
10:40de revaloriser ces métiers-là.
10:42C'est ça, oui.
10:43C'est le problème.
10:44Peut-être qu'on va
10:45les distinguer
10:46en revalorisant
10:47à la fois d'un point de vue salarial,
10:49en redonnant peut-être
10:50plus de sens.
10:51Regardez, par exemple,
10:52sur l'hôpital,
10:53il y a des gens
10:54qui sont absolument à bout.
10:55On va faire des milliards
10:56d'euros d'économie.
10:57Mais bien entendu.
10:58Mais encore en revalorisant
10:59les soignants.
11:00Si vous dégraissez
11:01toute l'administration...
11:02Mais absolument.
11:03Les médecins se plaignent de ça.
11:04Les patients et les soignants
11:05se plaignent de l'assurabilité.
11:06Absolument.
11:08Il y a un professionnel
11:09hospitalier sur trois
11:10dans notre pays
11:11qui ne voit pas de malade.
11:12Il y a un moment...
11:13C'est comme l'hémorragie.
11:14Bien sûr.
11:15Le problème,
11:16ce qui est drôle,
11:17c'est qu'aujourd'hui,
11:18le gouvernement propose
11:19une mesure...
11:20Dernier mot.
11:21Il s'avère
11:22que j'étais en désaccord
11:23avec ce qui a été dit
11:24à propos
11:25de la territoriale
11:26parce que j'ai moi-même
11:27travaillé dans la territoriale
11:28et effectivement,
11:29je n'ai pas vu non plus...
11:30Vous êtes donc
11:31le fonctionnaire
11:32de l'hôpital
11:33et vous êtes donc
11:34le fonctionnaire...
11:35Non, je ne suis plus
11:36fonctionnaire depuis longtemps.
11:37Mais j'ai le plus grand respect
11:38pour les fonctionnaires.
11:39Moi aussi.
11:40La preuve, je vous le dis,
11:41j'ai travaillé dans la territoriale
11:42et je n'ai pas vu
11:43effectivement des gens
11:44qui étaient quand même
11:45à bout de force
11:46dans un certain nombre de secteurs.
11:47Notamment dans une mairie
11:48du 9-3.
11:49Quatrième dernier mot.
11:50Non, parce que vous avez parlé
11:51du Covid.
11:52Vous avez vu
11:53le point commun
11:54entre le Covid
11:55et les JO ?
11:56Ce sont des périodes
11:57où l'action publique
11:58a été efficace
11:59parce qu'elle a dérogé
12:00au droit commun.
12:01C'est-à-dire qu'on a fait
12:02des exceptions.
12:03Pendant les JO,
12:04c'est exactement
12:05ce qui s'est passé
12:06pour que les chantiers
12:07aillent plus vite, etc.
12:08On a raccourci les délais,
12:09on a raccourci les procédures,
12:10on a simplifié
12:11pendant le Covid
12:12les hôpitaux.
12:13C'est des médecins
12:14qui ont pris le contrôle.
12:15Exactement,
12:16c'est ce que j'essayais de dire.
12:17Et donc, on voit
12:18qu'il y a de l'efficacité
12:19dans les moments
12:20où on se fixe des objectifs
12:21et où on sort
12:22de la lourdeur
12:23de la bureaucratie.
12:24Petite pause.
12:25Je vous emmène au Maroc
12:26dans un instant
12:27où la visite
12:28d'Ibn Abdelmanuel
12:32Vous n'allez pas me dire
12:33le contraire, Amine.
12:34Vous allez nous raconter
12:35pourquoi vous n'êtes pas
12:36justement au Maroc.
12:37Mystère et boule de bain.
12:38Il y en a d'autres
12:39qui y sont par contre.
12:40Petite pause,
12:41on en parle dans un instant
12:42sur CNews et Europe 1.
12:43A tout de suite.