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##CA_BALANCE-2024-10-29##

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Transcription
00:00...de Donald Trump, c'est la chanson qui accompagne tout le début des meetings de Donald Trump, qui font, vous savez, en tout cas, des centaines de milliers de gens.
00:10Quelques-uns de personnes, d'Américains, etc. Alors que, vous le savez, 5 novembre, on va faire beaucoup de choses à Sud Radio, on en fait déjà, et on va avoir, je vous dis...
00:20Soyez là le 6 novembre, parce qu'on va voir en direct, dans Berkow, dans tous les États, une émission très exceptionnelle le 6 novembre prochain.
00:28Mais en attendant, alors, ce qui se passe, ce qui est intéressant, c'est que les Américains se déchirent. C'est normal que les démocrates traitent les républicains de fascistes,
00:38que les républicains traitent Kamala Harris de nulle et de débile. Bon, ça, on comprend. Mais alors, ce qui est intéressant, c'est que dans un certain nombre de médias et de fenestrons,
00:50nous entendons des experts, des philosophes. Ils sont experts, ils sont philosophes. En tout cas, ils se présentent comme tels. Et alors, il y a quand même, vis-à-vis de Trump,
00:59ce qu'on appelle le Trump-dérangement-syndrome. C'est quoi, le Trump-dérangement-syndrome ? C'est que Trump suscite soit l'adhésion la plus totale, soit la haine la plus incroyable.
01:10Et en France, où on ne va... Je ne sache pas qu'on va y voter aux élections américaines encore. Il paraît qu'il faut plus de carte d'identité pour voter en Amérique.
01:19Donc on pouvait essayer. Mais la tendance, ce n'est pas ça. Eh bien, en France, voici ce qu'on peut entendre. Écoutez. Sur, par exemple, hier, sur France 5,
01:29évidemment, télévision de services publics, un certain Philippe Bourre... Il paraît qu'il est philosophe. Je ne le connais pas. Mais voilà ce qu'il dit. Écoutez.
01:40— Vous le comparez à Hitler. — Alors sans aucun problème, ce que j'entends par là, c'est cette façon de susciter la haine, de susciter la volonté de détruire,
01:49de se détruire jusqu'à soi-même, parce que les gens, ils vont aller à l'encontre de leurs propres intérêts. — Magnifique, magnifique. Oui, oui, oui.
01:57Mais sans aucun doute, Trump, c'est Hitler. Il n'y a même pas le doute philosophale. Non, non, non. Trump, c'est Hitler. Évidemment, comme chacun sait, il a CSA, il a CSS.
02:06On le voit aux États-Unis. Il y a d'ailleurs déjà des grandes concentrations qui se préparent. Il y a des milices. Il y a tout cela. C'est formidable.
02:14C'est-à-dire qu'il n'y a même pas l'ombre du commencement d'un recul, d'essayer de comprendre. On peut être dit que Trump est populiste, qu'il est excessif,
02:22qu'il est tout ça. Non, non, non, non. C'est Hitler. C'est magnifique. C'est-à-dire que comme on ne veut pas réfléchir à soi-même – c'est intéressant pour un philosophe –
02:29allez, on dit ça. Et il n'y a pas que lui. Il n'y a pas que lui. Il y a Olivier Manoni, qui est directeur de l'École de traduction littéraire, qui était dans ses politiques
02:39toujours sur la 5. C'est intéressant. Toujours sur France 5, télévision du service public, payé par le contribuable. Je vous rappelle, c'est-à-dire par nous, par vous.
02:48Eh bien Olivier Manoni, qui a d'ailleurs traduit le « Mein Kampf » littéraire, le « Mon combat », a contribué en tout cas à cela. Eh bien lui aussi, lui aussi,
02:59voici ce qu'il dit quand on lui demande s'il peut y avoir un rapprochement entre Adolf et Donald. Écoutez.
03:07— Mais est-ce que... Et je me tourne vers Olivier Manoni. Est-ce que Elon Musk n'ajoute pas une dimension supplémentaire qui n'est pas propre d'ailleurs au fascisme
03:14mais au totalitarisme, qui est l'homme nouveau, un homme qui serait éternel ? — Ça se rattache à ce que vous disiez, c'est-à-dire c'est l'idée de nihilisme.
03:23Le nazisme aussi, au début, c'était un nihilisme. Les précurseurs du nazisme, de l'évolution conservatrice, vous avez des textes de Juncker, vous avez des textes de Niquich,
03:30de gens comme ça, qui font l'apologie de la destruction, de la violence, de la fin du monde. C'est ça qui va amener le nazisme. L'ordre, l'ordre, l'ordre fasciste, ça naît du chaos.
03:42Et pour y arriver, le chaos, c'est la meilleure chose qu'on puisse faire. Donc il y a des similitudes de ce point de vue-là. — Du chaos naîtra un peu l'ordre.
03:48— Vous avez raison, Marc. Le terme que j'ai cité tout à l'heure n'a pas été inventé par Trump. Mais quand vous faites la liste de tout ce qu'il dit, de tout ce qu'il fait...
03:58Je peux vous donner un autre exemple tout bête. C'était dans la campagne précédente. Ces arrivées en avion avec atterrissage devant la foule. Bon, ça, c'est quelque chose
04:06qu'Hitler a utilisé en 1932. Le thème, c'était « Le Führer survole les villes allemandes ». Il arrivait avec son... C'était un petit avion. C'était pas Air Force One ni l'avion de Trump.
04:18Mais il arrivait directement dans les stades avec son avion. Et il tenait ses meetings. Quand on utilise une symbolique, un vocabulaire, une gestuelle et une volonté de force,
04:28de violence très claire à ce point-là, on peut pas faire abstraction de cette histoire-là. — Alors là, vraiment, c'est le pompon. C'est très intéressant.
04:37Voilà. D'ailleurs, nihilisme, fascisme, chaos, on lance ça, on lance ça. On ne s'intéresse absolument pas au contenu de ce qui se passe aux États-Unis,
04:47au contenu de Trump. Non, non, non. Trump est entouré, comme on le sait, de grands nazis comme Elon Musk, comme Robert Kennedy junior, comme Tulsi Gabbard,
04:56comme Tucker Carlson et tout ça, tous des nazis lotois. Et ça va jusqu'au point où... Regardez, c'est très intéressant comment, à un moment donné,
05:05ça bascule chez les universitaires, chez certains universitaires. C'est qu'il dit... Ah ! Regardez, il utilise son avion pour atterrir presque près de la foule.
05:15Qui faisait ça ? Hitler. Mais il y a eu... Parce qu'on regarde, nous aussi, l'histoire des États-Unis et la histoire la plus récente.
05:22Mais quand ils faisaient leur campagne, Barack Obama et Clinton utilisaient aussi leur avion, utilisaient aussi des jets pour arriver près de la foule.
05:32Ah non, ça, c'est Hitler. C'est-à-dire qu'on arrive au point où des gens soi-disant cultivés, soi-disant compétents, soi-disant élaborés, soi-disant avancés,
05:43eh bien ils disent voilà... Écoutez, c'est incroyable. Vous savez que Hitler était végane. Donc tout végane, Hitler.
05:51C'est-à-dire qu'on arrive à ce syllogisme complètement grotesque qui consiste à chosifier, à ne pas voir le contenu des choses, à ne pas voir la réalité américaine.
06:01Mais du haut de son petit siège sur le petit plateau du petit service public, on y va avec les réductions ad Hitlerum. C'est tellement facile, c'est tellement aisé.
06:12Et ça peut rapporter gros. En tout cas, ça rapporte pour les gens qui y croient et qui parlent vraiment de ces rapprochements tellement imbéciles
06:24pour qui se donne la peine d'enquêter. Mais ces gens-là n'ont pas le temps d'enquêter. Ils sont du matin au soir sur les plateaux de télévision.
06:31Et c'est le cas d'ailleurs pour une autre accusation de Trump. Quand il n'est pas nazi, qu'est-ce qu'il est ?
06:38C'est un pion des Russes, évidemment. C'est un chouchou des Russes. Et qui lit ça ? L'extraordinaire général de plateau, Yakovlev, qui sévit sur LCI
06:47du matin au soir et du soir au matin, qui a, depuis deux ans, à raconter que Poutine n'existait plus, qu'il était malade, qu'il était mort,
06:57que Prigogine allait gagner, Wagner, ça y est, envahissait le Kremlin, que tout ça, c'était fini, que les Russes étaient morts,
07:07que Barmouth allait voir la terminaison totale et l'agonie de l'armée russe, etc., etc., avec toutes ces prédictions qui ont avéré une vérité remarquable.
07:20Eh bien voici ce que dit le général Yakovlev. C'est intéressant à écouter.
07:25— Moi, je dis que Trump est un agent de Poutine. C'est aussi simple que ça. C'est un agent. Il est sous contrôle. Depuis 4 ans, ce qu'il fait est téléguidé. Voilà.
07:35— Voilà. Alors là, c'est d'une simplicité totale. Voilà. Trump, d'un côté, c'est Hitler. De l'autre côté, c'est l'agent de Poutine. Voilà. Tout est expliqué.
07:45Voilà comment on transmet la pédagogie dans certaines chaînes. C'est magnifique, c'est clair, c'est simple. On n'a plus besoin de... Voilà.
07:53Et quand on arrive à ce stade, c'est vraiment intéressant, parce qu'au fond, on n'a plus besoin même de réfléchir. On donne des slogans, on donne des étiquettes,
08:05on distribue cela, et après, débrouillez-vous. Voilà. C'est ça, ce qu'on appelle la responsabilité. Et évidemment, il n'y a pas que Trump.
08:12Elon Musk. Alors Elon Musk, c'est très embêtant, parce que Elon Musk, rappelons-nous, c'est PayPal, c'est Tesla, c'est SpaceX,
08:21le premier qui a lancé... Effectivement, que la NASA a pris, entreprise privée, pour lancer toutes les fusées qu'il a lancées. C'est un homme qui s'est fait...
08:29Il a 53 ans. Il pèse 250 à 300 milliards de dollars. Il s'est fait lui-même. Et il a fait des entreprises lui-même. Et puis, horreur des horreurs,
08:38il a racheté Twitter. Il a racheté X à 44 milliards de dollars pour l'ouvrir, pour faire vraiment une vraie liberté d'expression qui, avant, était assez relative.
08:49Eh bien évidemment, Elon Musk, c'est un drogué. Écoutez.
08:54Au mois de septembre, une biographie d'Elon Musk est sortie en librairie. Et le multimilliardaire était alors présenté par le biographe comme, je cite,
09:01un grand enfant. Et avec le recul, cette expression n'était peut-être pas la meilleure pour définir Elon Musk, car selon le très sérieux Wall Street Journal américain,
09:10Elon Musk est un consommateur de drogues dures comme le LSD, l'ecstasy, la cocaïne, les champignons ou encore la kétamine.
09:18Donc la kétamine, la célèbre drogue qui a emporté Matthew Perry très récemment.
09:22Voilà. Alors c'était en janvier 2024 sur Arte, sur la chaîne Arte, une chronique sur la biographie d'Elon Musk.
09:30Donc vous voyez, ce qui est intéressant là, alors que nous combattons effectivement l'absorption de drogues, alors qu'on dit que les consommateurs
09:39sont aussi responsables, alors qu'on voit les dangers de la drogue, eh bien cette charmante chroniqueuse de Arte dit « Mais écoutez, regardez.
09:47Regardez ce qu'on fait quand on prend soi-disant de la kétamine, de la cocaïne, de je ne sais pas, de toutes les drogues possibles et imaginables.
09:55Voilà Elon Musk. Et regardez ce qu'est la réussite extraordinaire d'Elon Musk. Ce qu'elle ne voit pas, cette brave demoiselle ou damoiselle,
10:03c'est que justement en disant ça, voilà, dis donc, ça marche pour les drogués. Ça marche quand on prend des produits. Apparemment, ça nous fait de 200 milliards de dollars.
10:12Non mais attendez, il faut savoir un tout petit peu, franchement, raison garder et un tout petit peu de calme. Surtout là, on s'agite.
10:20On s'agit en France comme si c'était notre élection présidentielle. Est-ce qu'on peut demander au rachitique du bulbe d'essayer un tout petit peu de s'asseoir ?

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