• il y a 3 mois
Avec la rentrée, les week-end d'intégration font leur retour dans les grandes écoles. Festifs mais pas toujours malins ils sont, aujourd'hui encore, un terrain propice aux violences sexuelles et sexistes.

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Transcription
00:00Entre les murs de cette faculté de médecine parisienne, c'est une date cochée dans le calendrier de nombreux étudiants chaque année au moment de la rentrée, la soirée ou le week-end d'intégration, un moment festif, présenté pour améliorer la cohésion entre étudiants, mais aussi souvent craint.
00:16Mes parents m'ont dit de faire attention et d'être prudent parce que des fois ça peut rapidement escalader, surtout quand il y a de l'alcool, etc.
00:22Je ne suis pas très attirée naturellement par ce genre d'ambiance.
00:27Selon une récente enquête de l'Observatoire des violences sexistes et sexuelles, près de 37% des étudiants interrogés disent avoir déjà été témoins ou victimes de violences lors de ces événements d'intégration.
00:38Le risque c'est qu'on va être vigilant en soi, mais on ne contrôle pas du tout ce que font les autres.
00:42Et donc ça peut être une méfiance qui peut être plus ou moins bien placée et qu'on ne peut pas du tout contrôler parce qu'on ne sait pas à quel point les choses sont organisées ou pas et ce qui est prévu.
00:49Car si plus de la moitié des violences sexistes et sexuelles en milieu étudiant le sont au cours d'un événement festif, ces soirées ou week-ends d'intégration seraient aussi toujours le théâtre de nombreux bizutages.
01:01C'est-à-dire forcer à boire jusqu'à la fin de la bouteille, pratiquer aussi des activités plutôt humiliantes, c'est-à-dire se déshabiller, boire de l'urine.
01:09En fait, c'est un espèce de folklore qui continue, qui perdure année après année, contre lequel il est assez difficile de se battre aussi.
01:16Pour autant, les auteurs de cette enquête ne préconisent pas d'interdire ces événements, mais souhaitent une meilleure formation des organisateurs et une plus grande implication des établissements.
01:25Car selon eux, seuls 5% des faits seraient portés à la connaissance de leur administration.

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