La Matinale (Émission du 13/09/2024)

CNEWS

Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

Transcript

00:00:00C'est news et les 6h, Emmanuel Macron a dit hier soir au Havre que la France rentrait dans une ère politique nouvelle, le Président de la République a appelé à trouver des compromis.

00:00:11Question que je vous pose ce matin avec le QR code, est-ce que le Président de la République doit se mettre en retrait dans cette ère politique nouvelle ?

00:00:20Est-ce qu'il doit être plus discret et en clair laisser les manettes du pays à Michel Barnier ?

00:00:25Vous donnez votre avis, vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra à 7h30 et à 8h30.

00:00:31Bon réveil à tous, à la une ce matin, un refus d'obtempérer mortel, cette nuit en Seine-Saint-Denis, un conducteur de scooter a été tué,

00:00:40il aurait été renversé par le chauffard en fuite qui tentait d'échapper à la police.

00:00:45On est avec Éric Couvra, policier syndicaliste Unité, qui était sur place, à tout de suite Éric Couvra.

00:00:51Emmanuel Macron dit qu'on rentre dans une ère politique nouvelle à base de compromis, il assure qu'il n'est pas l'otage du RN, on y revient avec vous Gauthier Lebret.

00:01:00A tout de suite Gauthier.

00:01:02On vous en parlait d'hier matin, les artisans franciliens sont très en colère car les conditions de circulation dans Paris rendent leur travail extrêmement difficile.

00:01:10Certains ont même mis la clé sous la porte, reportage CNews à suivre.

00:01:14Les cloches de Notre-Dame de retour dans la cathédrale depuis hier, une étape de plus avant la réouverture le 8 décembre prochain.

00:01:21Certains proposent d'abroger la réforme des retraites, bonne ou mauvaise idée ? Je pose la question à Éric de Ritmaten.

00:01:28A tout de suite Éric.

00:01:30Un nouveau refus d'obtempérer qui tourne au drame, ça s'est passé hier soir à Rony-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, le véhicule qui a pris la fuite a percuté un scooter dans sa course.

00:01:42Les policiers ont trouvé le conducteur du deux-roues gisant sur le sol malgré sa prise en charge.

00:01:50Il est décédé, vous le voyez sur ces images tournées.

00:01:54Cette nuit, la voiture mise en cause a été retrouvée incendiée à proximité.

00:01:59Éric Couvra, en direct avec nous, syndicaliste Unité, vous avez été sur place cette nuit.

00:02:04Que s'est-il passé exactement ?

00:02:06Oui, bonjour. Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.

00:02:13Le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps et par la suite a refusé d'obtempérer.

00:02:19Les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue qui les a distancés.

00:02:23Dans sa fuite, quelques kilomètres plus loin, sur la commune de Rony-sous-Bois, a percuté un scooter avec ce drame.

00:02:33Qu'est-ce que vos collègues voulaient contrôler sur ce véhicule ? Est-ce que vous le savez ?

00:02:40Dans un premier temps, le véhicule roulait à vive allure, donc ils ont voulu procéder au contrôle du véhicule.

00:02:46Le véhicule est tout de suite parti en refus d'obtempérer.

00:02:51Est-ce que vous savez combien il y avait de personnes à bord de ce véhicule SUV allemand de marque BMW ?

00:02:57Vous pouvez le confirmer, je crois.

00:02:59Oui, de marque BMW. Après, c'est à prendre pour l'instant avec des réserves, mais à priori, il y aurait eu trois individus dans le véhicule.

00:03:07Trois individus dans le véhicule. Le conducteur du scooter, quel âge a-t-il ?

00:03:12De mémoire, je crois que c'est quelqu'un qui était né en 1984.

00:03:181984, donc une quarantaine d'années. Merci beaucoup, Eric Couvrant.

00:03:23Voilà ce que l'on peut dire à l'heure qu'il est. J'imagine qu'il y a un dispositif pour retrouver les individus qui se trouvaient à bord de ce SUV.

00:03:31Bien sûr, il y a toute une enquête avec les investigations, l'exploitation des caméras pour retrouver les individus.

00:03:38Merci beaucoup, Eric Couvrant. Merci d'avoir été en direct avec nous, nous avoir donné ces premières informations.

00:03:46Nouveau refus d'obtempérer cette nuit en Seine-Saint-Denis qui a viré au drame le conducteur d'un scooter.

00:03:52A été tué quasiment sur le coup, abandonné par le conducteur de la voiture en fuite qui venait de le percuter.

00:04:02Sécurité renforcée ce week-end en France. Gérald Darmanin a envoyé un télégramme au préfet hier soir, Chana.

00:04:08Oui, de nouveaux événements sont organisés comme la parade olympique à Paris, la braderie de Lille ou encore plusieurs matchs de Ligue 1 en football.

00:04:15Le ministre des Missionnaires de l'Intérieur a rappelé que la menace terroriste est très présente sur l'ensemble du territoire comme les contestations radicales.

00:04:23Un nouvel effort de mobilisation a donc été demandé aux forces de l'ordre.

00:04:27Trois étudiants visés par des tirs à Villeurbanne. Je voulais qu'on vous raconte cette histoire.

00:04:32Elle dit quelque chose de ce qu'on vit dans ce pays. C'est une histoire racontée par nos confrères du Progrès.

00:04:37Ces étudiants sont allés récupérer une trottinette que l'un d'eux s'était fait voler un petit peu plus tôt à Lyon.

00:04:43Mais elle est géolocalisée cette trottinette. Elle a une puce.

00:04:46Exactement. Elle a une puce. Elle était géolocalisée à Villeurbanne. C'est pour ça qu'ils se sont rendus sur place.

00:04:51Sauf qu'une fois arrivé, un individu a ouvert le feu et un des étudiants a été blessé.

00:04:56Ils ouvrent la porte. L'individu qui venait de voler la trottinette ouvre, dit oui, c'est moi, mais partez, je ne vais pas vous la rendre.

00:05:04Eux insistent un petit peu, mais sentent que la personne est violente.

00:05:08Ils partent. L'individu tire. Il blesse un des étudiants à la cuisse.

00:05:17Emmanuel Macron au Havre sur les terres d'Édouard Philippe, l'occasion pour le président de la République d'évoquer la situation politique en France.

00:05:23Oui, il a dit vouloir se concentrer sur l'ère nouvelle qui s'ouvre et ne pas être l'otage du Rassemblement national.

00:05:30En revanche, il affirme être prêt à étudier une introduction de la proportionnelle proposée par Marine Le Pen.

00:05:37Vous êtes l'otage du Rassemblement national. Si on appelle ça une démocratie...

00:05:42Il n'y a pas d'otage, c'est une démocratie, on essaie d'écouter tout le monde.

00:05:46Il faut respecter tout le monde.

00:05:48Personne n'a la majorité.

00:05:49Oui, vous avez raison.

00:05:50Notre culture n'est pas encore assise dans le compromis. J'espère que les forces politiques vont faire des compromis pour avoir la majorité la plus large.

00:05:58Par contre, j'espère que vous allez remettre la proportionnelle.

00:06:01Il y a plusieurs parties qui le demandent et donc je vais proposer qu'il y ait une pub transparente qui soit faite pour qu'on puisse décider sur cette base.

00:06:09Bon, le RN est vraiment au centre du jeu, Gauthier Lebret.

00:06:12Oui, la proportionnelle est l'une de leurs lignes rouges pour accepter dans la durée, Michel Barnier y avait, ne pas être insulté, ça c'était pour Xavier Bertrand qu'ils ont retoqué, la proportionnelle.

00:06:24Et des mesures pour lutter contre l'immigration, contre l'insécurité et contre la paupérisation et pour plus de pouvoir d'achat des Français.

00:06:34Il va falloir mettre tout le monde d'accord.

00:06:36La proportionnelle, c'est intéressant ce que dit Emmanuel Macron, je suis favorable à une étude pour qu'on regarde la proportionnelle et après on fera un arbitrage.

00:06:44Au lieu de dire on va aller tout de suite vers la proportionnelle, c'est très macronien comme méthode.

00:06:48Donc, c'est une ligne rouge effectivement du RN.

00:06:51Alors, ça peut poser question parce que la proportionnelle, qu'est-ce que ça risque de déclencher ?

00:06:56Ça risque de déclencher ce qu'on a déjà aujourd'hui en renforçant encore les fractures à l'Assemblée nationale et en ne dégageant absolument pas une majorité absolue.

00:07:07On a vu que le résultat qu'on a eu lors de la dissolution pouvait ressembler à un résultat avec proportionnelle, c'est-à-dire avec des groupes plus ou moins homogènes mais sans majorité qui arrivent à se dégager.

00:07:20Alors, pour Michel Barnier, ça a déjà commencé les ennuis parce que pour mettre tout le monde d'accord, de l'aile gauche de la Macronie jusqu'au RN, ça ne va pas être facile tous les jours.

00:07:33Gabriel Attal met de plus en plus de lignes rouges au pacte législatif de Laurent Wauquiez.

00:07:38Les Républicains, certains disent qu'ils vont faire un véritable hold-up au gouvernement.

00:07:42Ils sont déjà à Matignon et ils pourront avoir demain la place Beauvau.

00:07:46Mais vous avez entendu Laurent Wauquiez, il veut une politique de droite.

00:07:50Sauf que dans le groupe de Gabriel Attal, il y a des gens qui penchent plutôt au centre-gauche.

00:07:54Donc, comment dégager des majorités sur les questions sécuritaires et migratoires ?

00:07:59Ça ne va pas être tous les jours facile pour Michel Barnier.

00:08:01Merci Gauthier, le directeur d'un établissement privé catholique sanctionné pour atteinte à la laïcité.

00:08:08Ça se passe un pot à l'établissement scolaire l'Immaculée Conception.

00:08:11Christian Espezo ne pourra pas diriger l'établissement pendant trois ans après une décision du rectorat.

00:08:16Hier, 200 personnes étaient rassemblées pour le soutenir.

00:08:20Parmi les choses qu'on lui reproche, imposer les cours de cathé.

00:08:23On parle d'une école catholique.

00:08:25Donc, il sera avec nous à 7h10.

00:08:28Il est très touché par ce qu'il est en train de vivre, évidemment.

00:08:32Et on va en parler à 7h10.

00:08:34Le directeur d'un établissement catholique suspendu parce qu'on lui reproche d'être trop catholique.

00:08:39En clair, vous avez bien compris.

00:08:40Oui, vous avez bien entendu.

00:08:41Il sera avec nous.

00:08:43On vous en parlait hier dans la matinale.

00:08:45Les 50 km sur le périphérique parisien que veut imposer la maire de Paris

00:08:51auraient de lourdes conséquences sur ceux qui travaillent, notamment les artisans, Chana.

00:08:55Oui, ils tirent la sonnette d'alarme.

00:08:56Avec un périphérique au ralenti, ils craignent moins d'intervention, donc moins d'argent.

00:09:00Fabrice Elsner et Adrien Spiteri ont suivi un électricien sur l'anneau routier.

00:09:05Là, on rentre sur le périphérique à Porte de Montreuil.

00:09:08Stevens nous accueille à bord de son véhicule.

00:09:11Et le trajet s'annonce compliqué.

00:09:13Le GPS me dit 40 minutes pour faire 10 km.

00:09:17L'enfer des embouteillages sur le périphérique parisien, c'est le quotidien de cet électricien.

00:09:23Une grande partie de sa clientèle se trouve dans la capitale.

00:09:26Alors forcément, l'abaissement de la vitesse à 50 km sur cet anneau routier à compter du 1er octobre n'est pas une bonne nouvelle.

00:09:34Ça encore nous met un frein dans nos déplacements.

00:09:37Les artisans ont besoin d'avoir une tonne ou deux tonnes derrière pour se déplacer avec leur matériel.

00:09:42Utiliser sa voiture pour travailler, une obligation pour lui et ses collègues.

00:09:46La mesure risque donc d'avoir rapidement des conséquences négatives pour son entreprise.

00:09:51On va être obligé de majorer forcément notre déplacement et notre stationnement.

00:09:56Il faut payer à un moment donné.

00:09:58Le passage de 80 à 70 km par heure en 2014 avait déjà impacté son activité.

00:10:04Aujourd'hui, le ras-le-bol est total.

00:10:06Je pense que d'ici quelques années, peut-être changer complètement de voie.

00:10:09Après presque une heure de trajet, Stevens arrive enfin à destination avec...

00:10:1315 minutes de retard, c'est acceptable.

00:10:16Comme Stevens, la région Île-de-France a fait part de son opposition à cette mesure.

00:10:20La maire de Paris dit vouloir réduire la pollution, mais aussi le bruit autour du périphérique.

00:10:27Énormément de réactions à l'invité de 7h40 hier,

00:10:31qui représentait les artisans d'Île-de-France et qui lançait un appel.

00:10:35N'allez plus dans Paris.

00:10:37Il lançait cet appel, il disait aux artisans, n'allez plus dans Paris si vous ne pouvez plus travailler.

00:10:41Si vous devez payer 40 euros de l'heure votre stationnement,

00:10:44que vous mettez des heures et des heures pour atteindre votre chantier,

00:10:48écoutez, abandonnez.

00:10:50Les Parisiens changeront peut-être d'opinion sur la circulation.

00:10:56Et sur les 50 kmh sur le périphérique,

00:10:59la situation ne s'améliore pas entre le PSG et Kylian Mbappé.

00:11:02Le club parisien refuse de payer son ancien attaquant,

00:11:05qui réclame 55 millions d'euros pour des salaires et des primes impayées.

00:11:08Hier, la Ligue de football professionnelle a demandé au PSG

00:11:11de rembourser la nouvelle star du Real Madrid sous 8 jours.

00:11:15Parce que le club refuse catégoriquement une longue bataille juridique, ce profil donc.

00:11:23Allez, les sports tout de suite.

00:11:26Hum hum.

00:11:44C'est la reprise de la Ligue 1 aujourd'hui après la trêve internationale à l'affiche dès ce soir.

00:11:49Saint-Etienne, Lille, 20h45.

00:11:51Oui, on va faire un point un peu sur le programme de tout le week-end.

00:11:55Demain, on aura les affrontements entre Marseille et Nice à 17h.

00:11:58Auxerre et Monaco à 19h.

00:12:00Et le PSG affrontera Brest à 21h.

00:12:03Et puis dimanche à 17h, il y aura 3 duels simultanés.

00:12:07D'abord Toulouse face au Havre.

00:12:09Nantes contre Reims.

00:12:10Et Strasbourg contre Angers.

00:12:11Et le soir, Lens affrontera Lyon.

00:12:13Cette nouvelle journée s'annonce émaillée de nouvelles revendications

00:12:16des supporters contre le diffuseur Dance.

00:12:18C'était votre programme avec France Part Brise et son prêt de véhicule.

00:12:27C'était votre programme avec Original.

00:12:34Le nouveau parfum à la coste.

00:12:36Restez bien avec nous.

00:12:38Il est 6h15.

00:12:40Bon réveil à tous.

00:12:41Dans un instant, on va parler de Notre-Dame de Paris qui a retrouvé ses 8 cloches.

00:12:45On parlera également du scrolling.

00:12:47Est-ce que vous scrollez tous ?

00:12:49Oui, on est tous des scrolleurs.

00:12:51On fait beaucoup ça.

00:12:53Coupable.

00:12:55Très addictif.

00:12:57Oui, c'est très addictif.

00:12:59Ça veut dire passer d'une image à une autre sur les réseaux sociaux,

00:13:02avec votre smartphone.

00:13:05Certains scrollent pendant des heures chaque jour.

00:13:09On va en parler dans un instant.

00:13:10A tout de suite, bon réveil.

00:13:15C'est news, il est 6h15.

00:13:16Tout d'abord, les toutes dernières informations avec Chana Lusto.

00:13:22400 hectares de végétation partaient en fumée dans les Pyrénées-Orientales.

00:13:25Un incendie s'est déclaré à 15h hier, déclenchant l'évacuation préventive

00:13:29d'une partie du village de Castelnoux, à une trentaine de kilomètres de Perpignan.

00:13:34Le feu a cessé sa progression, mais n'est toujours pas fixé.

00:13:37Au total, environ 800 pompiers ont été déployés sur les lieux.

00:13:41Et puis le procès.

00:13:42Des viols de masons suspendus jusqu'à lundi prochain.

00:13:45Décision prise par le président de la cour criminelle du Vaucluse

00:13:48en raison de l'état de santé du principal accusé, Dominique Pellicot.

00:13:51Je rappelle qu'il souffre d'une surinfection et qu'il est dispensé de séance

00:13:55depuis le début de la semaine.

00:13:56Il était devenu compliqué de poursuivre les débats sans lui.

00:13:59En revanche, si son état de santé ne s'améliore pas,

00:14:01alors l'affaire sera renvoyée.

00:14:05Bon, le scrolling, on en parlait avant la petite pause.

00:14:08C'est le fait de regarder des vidéos à la chaîne sur son smartphone,

00:14:10parfois pendant des heures.

00:14:12Et tant qu'il n'y a pas la vidéo qui nous intéresse,

00:14:16c'est devenu une habitude quotidienne pour des millions d'entre nous.

00:14:20Sauf que parfois, ça peut virer à l'obsession,

00:14:23voire à l'addiction, avec des conséquences non négligeables

00:14:27sur notre équilibre psychologique.

00:14:29Là, on touche à la santé.

00:14:30Augustin Donadieu, Pierre Emco.

00:14:33Dans la rue, sur votre canapé ou même au bureau,

00:14:36vous avez cette envie irrépressible de regarder des vidéos

00:14:39à la chaîne sur votre téléphone.

00:14:41Pas d'inquiétude, vous faites partie de ces millions de Français

00:14:44addicts au scrolling.

00:14:46Certains le reconnaissent.

00:14:48Ça peut prendre, on va dire, une bonne heure et demie le soir.

00:14:52C'est très fréquent et j'essaie de m'en détacher un peu.

00:14:54Et il y a les autres qui disent avoir une utilisation raisonnée du téléphone.

00:14:58Je ne suis pas non plus une utilisatrice,

00:15:01une trop grande consommatrice du téléphone.

00:15:04Ça arrive, mais j'évite le plus possible.

00:15:06Je dirais que c'est en fin de journée.

00:15:07Passer des heures à regarder des courtes vidéos n'est pas anodin.

00:15:10Les plateformes comme TikTok, Instagram ou X

00:15:13utilisent des algorithmes très poussés

00:15:15pour identifier vos goûts et centres d'intérêt.

00:15:17Résultat, au même titre que le sucre ou la cigarette,

00:15:20le scrolling devient une drogue.

00:15:22Plus une stimulation plaisante est certes agréable et intense,

00:15:26mais plus elle est brève, plus elle va avoir tendance

00:15:29à appeler, à être renouvelée sans cesse.

00:15:32Selon une étude de Data AI, en 2023,

00:15:35les Français ont passé un peu plus de 3h30 en moyenne par jour

00:15:38sur leur téléphone portable, ce qui reste inférieur

00:15:41à la moyenne mondiale de 5h par jour.

00:15:43La nouvelle drogue des jeunes et des moins jeunes d'ailleurs.

00:15:47Oui, ça démarre à 15 ans, mais ça monte.

00:15:51Vous, vous scrollez combien d'heures par jour ?

00:15:53Je préfère pas regarder.

00:15:55Moi, j'ai le temps sous les yeux.

00:15:58Vous cliquez quoi, 5h ?

00:15:59Non, je suis largement au-dessus, je suis à 8h.

00:16:01Mais c'est aussi un outil de travail.

00:16:03C'est un outil de travail.

00:16:05Bien sûr, c'est un outil de travail, je passe mon temps.

00:16:08Alexandra Blanc, vous regardez quoi sur les réseaux ?

00:16:11Twitter, Instagram, tous les réseaux sociaux.

00:16:14Surtout la météo, surtout des vidéos météorologiques

00:16:17et toutes les journées, et les animations radar.

00:16:20Pour tous ceux qui sont les plus jeunes,

00:16:22je trouve qu'il y a quand même un côté un peu pervers.

00:16:24Sur ces réseaux-là, tout le monde est beau, tout le monde est riche,

00:16:26tout le monde part en vacances, tout le monde a une vie incroyable

00:16:29et quand on a une vie normale qui n'est pas la réalité,

00:16:32ça peut complexer, ça peut faire de gros dégâts, notamment sur les jeunes filles.

00:16:35Ça peut être le jeu également, vous avez raison,

00:16:37c'est-à-dire le jeu de montrer que la belle partie des vacances,

00:16:41mais pas la journée où il n'y a plus tout le temps.

00:16:44Et du coup, on a l'impression que la vie est formidable sur les réseaux sociaux

00:16:48et sa propre vie est forcément plus compliquée.

00:16:50Yannick de Ritmaten, vous postez, vous regardez ?

00:16:53Non, très peu.

00:16:55J'utilise énormément le téléphone portable pour le travail,

00:16:57pour les journaux, pour tout regarder.

00:16:59Mais sinon, les vidéos, je trouve que c'est un peu de la perte de temps.

00:17:02Je préfère scroller à la télévision.

00:17:05Zappé.

00:17:06Ça s'appelle zappé.

00:17:07C'est vrai, vous avez raison.

00:17:09Vous me posez la question.

00:17:11Je scrolle énormément, mais plus sur les deux, sur Twitter pour le travail,

00:17:17pour trouver des sujets, regarder un peu ce qui se dit, ce qui se passe.

00:17:21Et puis Instagram, plus pour les jolies choses.

00:17:25J'aime regarder les belles choses sur Instagram.

00:17:29Notre-Dame de Paris a retrouvé ses huit cloches trois mois avant sa réouverture.

00:17:34Oui, chacune porte le prénom d'une figure qui a marqué le diocèse.

00:17:37Et vous allez voir que leur retour a attiré de nombreux Parisiens.

00:17:40Audrey Abberto.

00:17:42Gabrielle, Denis, Marcel ou encore Étienne,

00:17:45les célèbres cloches de Notre-Dame de Paris sont de retour dans leur cathédrale,

00:17:49chacune portant le prénom d'une figure ayant marqué le diocèse.

00:17:53Un camion les a transportées depuis la Manche,

00:17:56où elles étaient en restauration depuis 2023.

00:17:59Les huit cloches du Beffrois Nord ont été bénies jeudi matin par le recteur de Notre-Dame.

00:18:04Maintenant, on va décharger les cloches pour une bénédiction qu'on aura liée en fin de matinée.

00:18:10Et ensuite, on les rentre dans la cathédrale.

00:18:12Et à partir de la semaine prochaine, on s'occupe de toute la partie remontée des cloches.

00:18:16On les hisse dans la salle des cloches.

00:18:19Et on fait tout le montage, l'automatisation et les premiers tests qui auront lieu courant octobre.

00:18:25Ces cloches pèsent entre 4 tonnes pour la plus lourde à 782 kilos pour la plus légère.

00:18:31Un retour riche en émotion pour les Parisiens,

00:18:33mais aussi pour le président de l'établissement public Rétablir Notre-Dame de Paris.

00:18:38C'est la voie de la cathédrale, mais la voie pour toute la cité.

00:18:41L'orgue, c'est la voie de la cathédrale dans la cathédrale pour les offices.

00:18:45Les cloches, c'est la voie de la cathédrale pour toute la ville.

00:18:48Donc, il faut maintenant patienter encore quelques semaines pour qu'on les entende résonner.

00:18:53Et ça, on le réserve à la réouverture.

00:18:55Après cinq ans d'un chantier colossal, la cathédrale doit rouvrir ses portes le 7 décembre.

00:19:01Allez, restez bien avec nous dans un instant.

00:19:03La réforme des retraites, est-ce qu'il en faut une ?

00:19:05Est-ce qu'il faut revenir sur la réforme des retraites ?

00:19:08La broger et tout recommencer ?

00:19:10On va en parler avec Eric Derritte-Mathenne.

00:19:11A tout de suite.

00:19:16Réformer encore les retraites, bonne ou mauvaise idée ?

00:19:20On en parle avec Eric Derritte-Mathenne.

00:19:40La réforme des retraites est souhaitée par plusieurs parties d'opposition.

00:19:43Après, un projet de loi pour son abrogation a été déposé hier par le RN.

00:19:48Les choses s'accélèrent.

00:19:49C'est une bonne chose ?

00:19:50Ou pas de revenir en arrière, d'abroger la réforme des retraites ?

00:19:53Eric Derritte-Mathenne, qu'est-ce que vous en pensez ?

00:19:54C'est toujours tentant de dire qu'on va revenir à 60 ans, ce que propose le nouveau Front populaire.

00:19:59Ou 62 ans pour le RN.

00:20:01Mais en fait, sur le plan économique, c'est très très mauvais.

00:20:04Parce que finalement, c'est revenir à un système où on va encore continuer de dégrader les finances publiques.

00:20:10Ceux qui payent finalement, c'est l'État.

00:20:12C'est de l'argent qu'on n'a pas.

00:20:13Et d'ailleurs, le Conseil d'orientation des retraites le dit.

00:20:15Si on ne change rien, si on ne fait rien, en 2070, on sera toujours en déficit.

00:20:20Donc ça veut dire que quoi qu'on fasse, de toute façon, il y aura encore des réformes à venir dans les années qui viennent.

00:20:25Vous voulez dire que c'est un doux rêve et que le réalisé nous enfoncerait un petit peu plus ?

00:20:29Mais oui, c'est un doux rêve.

00:20:30Parce que le système est ainsi fait qu'en fait, ce sont les actifs qui payent pour payer les cotisations des retraités.

00:20:35Quand on regarde une feuille de salaire, vous avez aujourd'hui 10% de votre salaire, en fin de compte, qui passe à payer la retraite.

00:20:42La retraite des autres personnes qui sont elles retraitées.

00:20:45Et au train où vont les choses, on aura plus de retraités que de cotisants.

00:20:49Il est là le grand problème.

00:20:51Et puis surtout, on n'a pas assez de seigneurs au travail.

00:20:5358%, c'est insuffisant les seigneurs.

00:20:56Et puis le taux d'emploi en général, c'est seulement 68%.

00:21:00Là où en Allemagne, vous êtes à 76%.

00:21:03Beaucoup de Français disent, oui mais j'ai payé, j'ai cotisé, donc j'ai droit à ma retraite à 62 ans.

00:21:08Qu'est-ce que vous leur dites ?

00:21:09C'est bien de le dire.

00:21:10Bien sûr, le droit, c'est une chose.

00:21:12Mais il y a aussi le devoir.

00:21:13Et comme je le disais, le devoir, c'est de cotiser.

00:21:16Et aujourd'hui, on en a 42 ans.

00:21:17On devrait dire d'ailleurs aux Français, quel que soit l'âge de départ, pensez d'abord au nombre d'années à cotiser.

00:21:24Les nombres d'années, c'est 42 ans.

00:21:26Donc si vous allez travailler à partir de 25 ans, vous partirez à 67.

00:21:30Vous voyez déjà, ça fausse le débat.

00:21:32Si on revenait à 62 ans ou 60 ans, les caisses de l'État devraient agir.

00:21:37Comment ?

00:21:38Tout simplement, on devrait supprimer des aides sociales comme le RSA ou l'aide médicale d'État.

00:21:43Pourquoi pas ?

00:21:44On devrait peut-être augmenter les cotisations, mais personne ne voudra le faire.

00:21:47Je pense que revenir en arrière, ce serait un vrai problème.

00:21:51Peut-être qu'on travaillera sur le travail des femmes ou les carrières longues.

00:21:54Comme le dit Michel Barnier, on ouvrira le débat.

00:21:57C'est peut-être le maximum qui sera fait.

00:22:01Votre programme est fini depuis 8 secondes.

00:22:03Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.

00:22:07Votre programme avec la Maison Convertible.

00:22:09C'était votre programme avec Kaisercraft Frankel

00:22:11pour vous équiper en solution de manutention,

00:22:13équipement industriel, stockage, bureau.

00:22:15Kaisercraft Frankel.

00:22:18C'est la journée la plus froide de la semaine.

00:22:19On voit ça avec Alexandra Blanc tout de suite.

00:22:23Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?

00:22:25La météo avec Groupe Verlaine.

00:22:27Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'État.

00:22:29Groupe Verlaine.com

00:22:31Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?

00:22:33Bien sûr !

00:22:34Retrouvez la météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.

00:22:40Alexandra, une trombe marine a été observée au large du Pas-de-Calais.

00:22:43Oui, regardez cette image.

00:22:45C'était hier en cours de soirée avec cette trombe marine

00:22:47que vous apercevez ici.

00:22:49Alors, on la voit difficilement, mais elle était bel et bien présente.

00:22:52C'est assez rare. Regardez, on la voit là, juste là.

00:22:54C'est assez rare d'avoir une trombe marine au large du Pas-de-Calais.

00:22:57On voulait donc vous montrer cette image.

00:22:59Le temps est resté très instable.

00:23:00Ce sont des vents ascendants et descendants

00:23:02qui se forment donc au large de la mer.

00:23:04Et donc conséquence, trombe marine hier sur les régions du Nord.

00:23:07Et puis aussi cet incendie assez terrible sur les Pyrénées-Orientales.

00:23:11440 hectares de forêt partie en fumée.

00:23:14Les vents étaient tempétueux hier, notamment autour du golfe du Lyon

00:23:17avec des rafales de l'ordre de 80 à 90 km par an.

00:23:20On va conserver du vent aujourd'hui.

00:23:22Donc, soyez vraiment bien prudents.

00:23:24Si vous êtes dans le sud, on ne jette pas son mégot évidemment par la fenêtre.

00:23:27Au programme aujourd'hui, du vent méditerranéen.

00:23:29Mais une amélioration générale avec seulement quelques petits nuages ce matin.

00:23:33Quelques bancs de brouillard également entre les Pyrénées et les régions du Nord.

00:23:36Mais petit à petit, les brouillards et les nuages vont se dissiper.

00:23:39C'est globalement une belle après-midi qui vous attend.

00:23:41Excepté entre la Somme et le Nord-Pas-de-Calais

00:23:44où là on retrouvera toujours un temps assez nuageux et parfois instable.

00:23:47On retrouve de la neige sur les Alpes.

00:23:49Et puis le vent qui se renforce également autour du golfe du Lyon

00:23:52ou encore du côté de la Corse.

00:23:53Un petit peu moins de vent qu'hier sur le Cap-Corse.

00:23:55Les températures presque hivernales ce matin.

00:23:57Journée la plus froide de la semaine.

00:23:595 degrés en moyenne du côté de Nancy ou encore en Normandie.

00:24:028 degrés seulement à Paris et 7 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.

00:24:05Et dans l'après-midi, on gagne quelques degrés grâce au soleil.

00:24:0818 à Paris, 14 degrés seulement en Bourgogne

00:24:11et 15 degrés attendus entre Rodez et Clermont.

00:24:16Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?

00:24:18Bien sûr !

00:24:19C'était La Météo avec France Parbrise, Agré et Assurance.

00:24:24Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

00:24:26C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

00:24:28Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

00:24:31Groupe Verlaine.

00:24:33CNews, il est 6h30.

00:24:34Merci d'être avec nous à la Une ce matin.

00:24:36Une nouvelle agression antisémite.

00:24:38C'est un jeune homme de 19 ans qui en a été victime.

00:24:41Dans un bus, dans l'Essonne.

00:24:43On en parle dans un instant.

00:24:44Mendel, c'est son prénom, sera avec nous sur ce plateau à 8h30.

00:24:49Des voitures désossées par des voleurs.

00:24:51Ce phénomène qui prend de l'ampleur.

00:24:53Cible en particulier les Renault Clio.

00:24:55Reportage à Toulouse dans ce journal.

00:24:59L'ONU condamne une frappe israélienne

00:25:01dans laquelle des travailleurs humanitaires auraient perdu la vie de son côté.

00:25:04Tsaal se défend en expliquant qu'il visait un centre de commandement du Hamas.

00:25:09Le porte-parole de Tsaal, l'armée israélienne, sera avec nous dans un instant.

00:25:13À 6h45, le colonel Olivier Rafowitz.

00:25:18Après les JO, les Jeux Olympiques et Paralympiques,

00:25:21c'est au tour des artisans de s'affronter dans des Olympiades.

00:25:25Ça se passe à Lyon, c'est formidable.

00:25:27Il y a énormément d'énergie.

00:25:29On en parle dans ce journal.

00:25:30On est même allé sur place.

00:25:31Vous allez entendre les artisans.

00:25:32Un jeune homme de confession juive menacé alors qu'il rentrait chez lui.

00:25:35Ça s'est passé lundi dernier dans l'Essonne.

00:25:37Mendel a 19 ans.

00:25:38Il était dans un bus qui passe sur la tête au moment des faits.

00:25:41Des individus ont commencé à le menacer.

00:25:44L'un d'entre eux est même descendu du bus en même temps que lui et l'a suivi.

00:25:47Heureusement, un passager est venu à son secours.

00:25:50Le récit est signé.

00:25:51Augustin Donadieu et Raphaël Lasreg.

00:25:54Il est aux alentours de 23h le lundi 9 septembre dernier

00:25:57lorsque Mendel Narboni, 19 ans, rentre chez lui

00:26:00dans l'un de ces bus de Savigny-sur-Orge.

00:26:03Il est alors vêtu d'un habit traditionnel juif.

00:26:05Trois individus le prennent pour cible.

00:26:08Je comprenais qu'il parlait de moi parce qu'il disait « Je suis un juif » en arabe.

00:26:13À un moment, il dit « Venez, on tabasse à la sortie du bus ».

00:26:16Ensuite, la personne juste devant moi me dit « Si tu es rentré chez toi tranquillement ce soir,

00:26:24je te conseille de partir d'ici ».

00:26:26Comprenant que la situation peut dégénérer d'un instant à l'autre,

00:26:29Mendel prend la décision de descendre du bus en même temps qu'un passager.

00:26:33Mais l'un des agresseurs le suit.

00:26:35Là, il vient pour me mettre un coup de poing.

00:26:37À ce moment-là, j'ai subi le coup de poing.

00:26:40Ensuite, la personne qui est descendue avec moi du bus l'arrête.

00:26:43Elle le prend par le cou.

00:26:47Mendel ne doit son salut qu'à ce passager qui s'est interposé,

00:26:50lui permettant ainsi de trouver refuge en courant dans la synagogue de son père.

00:26:55Le jeune homme de 19 ans, résigné à subir des insultes quotidiennes,

00:26:59ne compte pas retirer sa kippa et il invite toute sa communauté à faire de même.

00:27:06Voilà, Mendel a choisi CNews et La Matinale.

00:27:08Je voulais absolument le recevoir.

00:27:09Il a accepté l'invitation.

00:27:10Il sera avec nous à 8h30.

00:27:13Voilà comment ça se passe en Ile-de-France.

00:27:15On se fait agresser quand on porte une kippa,

00:27:18parce que c'est de ça dont on parle.

00:27:20Il viendra nous raconter ce qui lui est arrivé à 8h30.

00:27:24Un tag antisémite retrouvé dans un square de Neugeans-sur-Marne près de Paris, Chana.

00:27:28Pas n'importe quel square.

00:27:29Il s'agit du jardin Gisèle Halimi et Mireille Knoll,

00:27:32deux femmes, je le rappelle, torturées et assassinées parce que juives.

00:27:36Une croix gammée, vous le voyez, a été dessinée sur la plaque à l'entrée du parc.

00:27:39Le maire LR de la ville a réagi.

00:27:41La haine n'a pas sa place à Neugeans-sur-Marne.

00:27:44Attention, si vous avez une Renault Clio,

00:27:47vous ne le savez peut-être pas, mais votre voiture est très prisée des voleurs.

00:27:50Oui, certains véhicules sont littéralement désaussés.

00:27:53Les caméras de recul, mais aussi les pneus sont particulièrement pris pour cible.

00:27:57Exemple à Toulouse avec Jean-Luc Thomas.

00:28:01Un peu partout en France,

00:28:02le vol de pièces détachées directement sur des voitures devient un véritable fléau.

00:28:07En Haute-Garonne en 2023,

00:28:09la gendarmerie a recensé près de 200 vols de ce type.

00:28:13Principale cible des malfaiteurs, les quatre roues des Clio 4 et 5.

00:28:18On m'a volé les roues la semaine dernière de ma Clio,

00:28:22dans mon garage privé et sécurisé de ma résidence.

00:28:26Ils ont laissé la voiture à l'abandon sur les disques comme ça.

00:28:31C'est la deuxième fois que ça m'arrive en trois mois.

00:28:34Ces pillards d'accessoires auto ont souvent des commandes parfois très précises.

00:28:39J'ai vu une autre Clio qui était au garage aussi.

00:28:41Le mec s'était fait voler la portière, donc deux sièges,

00:28:45la console centrale avec l'écran au milieu.

00:28:49Ces vols entraînent systématiquement d'autres dégradations, disques, bas de caisse.

00:28:54La facture grimpe alors rapidement.

00:28:57Quand on voit une jante alu sur un modèle du style 208 ou Clio,

00:29:02c'est une jante qui vaut entre 700 et 800 euros nue, sans le pneumatique, à la marque.

00:29:08Si vous comptez quatre pneus, quatre jantes, on arrive vite à 3 000 ou 4 000 euros.

00:29:12Même les alarmes ou les écrous anti-vol ne prémunissent plus totalement d'un vol.

00:29:18Voilà, très bon reportage.

00:29:21Je ne sais pas bien comment on peut se protéger.

00:29:23Quand on n'a pas de parking, on laisse sa voiture dehors et on croise les doigts.

00:29:28Ça peut arriver même quand on a un parking.

00:29:31Donald Trump dit non à un nouveau débat face à Kamala Harris.

00:29:35L'ancien président américain a décliné la proposition de sa rivale démocrate

00:29:38qui voulait à nouveau l'affronter en débat.

00:29:40Et bien que Donald Trump revendique sa victoire depuis le débat de mardi soir,

00:29:44les observateurs semblent dire tout l'inverse.

00:29:46Les informations de notre correspondante aux Etats-Unis, Sarah Anderson.

00:29:51C'était l'équipe de Kamala Harris qui avait invité Donald Trump à un match retour

00:29:55après le débat cette semaine.

00:29:57Mais c'est non, affirme l'ancien président.

00:30:00Depuis le débat, Donald Trump vend sa performance et affirme que

00:30:03si la vice-présidente veut un nouveau débat, c'est parce qu'elle a perdu le dernier.

00:30:07Alors ça, c'est la version Donald Trump, mais ce n'est pas vraiment celle qui prime ici aux Etats-Unis.

00:30:13Puisque si le premier débat avait précipité la chute de Joe Biden,

00:30:17le duel avec Kamala Harris a été tendu.

00:30:20En effet, la vice-présidente a multiplié les attaques contre Donald Trump

00:30:24et en face, le milliardaire républicain a eu du mal à contenir son agacement

00:30:29et à multiplier les déclarations brouillon.

00:30:32Résultat des courses, 63% des téléspectateurs ont jugé que Kamala Harris avait été meilleure que Donald Trump,

00:30:39selon un sondage CNN.

00:30:41Et puis au-delà des téléspectateurs, la vice-présidente semble également avoir convaincu les donateurs

00:30:46puisque dans les 24 heures qui ont suivi le débat, le camp démocrate a récolté 47 millions de dollars.

00:30:53Et puis selon les médias américains, même au sein du parti républicain,

00:30:57la soirée a été difficile pour Donald Trump.

00:31:00Bref, un nouveau débat est donc exclu pour le moment pour l'ancien président.

00:31:04A voir si son colistier fera mieux puisque ce sera au tour des candidats,

00:31:08la vice-présidence Judy Vance et Tim Walsh de s'affronter lors d'un débat le 1er octobre.

00:31:14Voilà, on va suivre cette campagne complètement folle aux Etats-Unis.

00:31:18Vote début novembre, le 5 novembre.

00:31:21La crème de la crème des artisans est réunie en ce moment à Lyon.

00:31:26Les meilleurs ouvriers du monde s'affrontent pendant des Olympiades exceptionnelles.

00:31:30Ce sont les JO des artisans et ça se passe en France à Lyon.

00:31:33Exactement, et comme pour les JO, la France espère ramener beaucoup de médailles.

00:31:37Truels, burins, ciseaux, la compétition est lancée.

00:31:40Récit signé Corentin Brion.

00:31:44Ici aussi ce qu'on vise, c'est la médaille d'or.

00:31:47Ces artisans, qu'ils soient maçons, bijoutiers ou coiffeurs, ont le même objectif,

00:31:52être le ou la meilleur dans leurs catégories respectives.

00:31:56Environ 1400 ouvriers et artisans tous âgés de moins de 23 ans

00:32:00se sont donnés rendez-vous à la Coupe du monde des métiers,

00:32:03l'équivalent des jeux olympiques et paralympiques pour les sports.

00:32:06Alors à quelques minutes d'entrée dans la compétition, Axel mesure l'ampleur de l'enjeu.

00:32:11C'est assez différent parce qu'il y a beaucoup de monde qui passe,

00:32:13il y a les médias, il y a des amis qui sont venus me voir

00:32:16et du coup il ne faut pas les regarder, il faut rester dans sa maquette, dans sa bulle.

00:32:20Donc c'est assez différent du chantier.

00:32:23Une compétition prestigieuse où la gestion du mental est primordiale.

00:32:27Alors pour les entraîner, la délégation française a fait appel

00:32:30à un ancien handballeur tricolore habitué des compétitions.

00:32:35Ils sont un peu stressés au départ, c'est normal,

00:32:37mais ils se sont préparés tellement longtemps pour que ce jour arrive

00:32:40et maintenant que ce jour arrive, ils sont en extase.

00:32:43Ces championnats du monde sont également une vitrine unique sur ces métiers

00:32:47où recruter est parfois difficile.

00:32:50Nous, en taille de pierre, on a vraiment du mal à recruter,

00:32:53à trouver des jeunes qui sont attractifs.

00:32:55Et après, en tant que compétiteur,

00:32:59la compétition m'a aidé à mûrir, à gagner de l'expérience.

00:33:03Deux ans de compétition, ça m'a fait économiser cinq années d'entreprise.

00:33:07Jusqu'à dimanche, les meilleurs artisans et ouvriers français

00:33:10tenteront d'aller chercher le maximum de médailles.

00:33:12S'inspirant des sportifs auréolés de succès olympique tout l'été.

00:33:18Bravo à tous ces jeunes artisans.

00:33:21On salue tous les artisans de France.

00:33:23À cette heure-là, à mon avis, vous êtes tous réveillés.

00:33:26Bonjour à tous, on pense bien à vous.

00:33:28On est avec vous, Adrian Newey, l'ingénieur historique de Red Bull,

00:33:31rejoint l'écurie d'Aston Martin.

00:33:33On va parler Formule 1.

00:33:36Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.

00:33:47Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.

00:33:53Il y a du changement dans l'écurie Aston Martin.

00:33:55Oui, qui voit Adrian Newey les rejoindre.

00:33:58Et ce week-end, c'est le grand retour de la Formule 1 avec le Grand Prix d'Azerbaïdjan.

00:34:02Ce GP se déroulera sur le spectaculaire circuit urbain de Bakou, la capitale.

00:34:07C'est la 17ème étape du championnat du monde 2F1.

00:34:10Et c'est à suivre, évidemment, demain matin sur Canal+.

00:34:13À partir de 10h15.

00:34:19Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.

00:34:24Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.

00:34:33Des condamnations de l'ONU et de l'Union Européenne

00:34:36après les frappes israéliennes sur un centre de commandement du Hamas.

00:34:40On va en parler dans un instant avec le porte-parole de Tsal, en direct avec nous.

00:34:45Porte-parole de l'armée israélienne, le colonel Olivier Rafowitz.

00:34:48À tout de suite.

00:34:53Il est 7h moins le quart.

00:34:54Tout d'abord, le rappel des titres et les dernières informations avec Jeanne Allousteau.

00:35:00Un nouveau refus d'obtempérer qui tourne au drame.

00:35:02Ça s'est passé hier soir à Renis, sous bois, en Seine-Saint-Denis.

00:35:05Le véhicule qui a pris la fuite a percuté un scooter dans sa course.

00:35:09Il s'agit d'un SUV de la marque BMW.

00:35:11Le conducteur du deux-roues a été retrouvé par les forces de l'ordre,

00:35:14glissant sur le sol malgré sa prise en charge.

00:35:17Il est décédé.

00:35:18La voiture mise en cause a été retrouvée incendiée à proximité.

00:35:21Trois personnes étaient à bord.

00:35:23Et puis, sécurité renforcée ce week-end en France.

00:35:25Gérald Darmanin a envoyé un télégramme au préfet hier soir.

00:35:28De nombreux événements sont organisés comme la parade olympique à Paris,

00:35:31la braderie de Lille ou encore plusieurs matchs de Ligue 1 en football

00:35:35avec la menace terroriste et les contestations radicales.

00:35:38Un nouvel effort de mobilisation a été demandé aux forces de l'ordre.

00:35:43Le colonel Olivier Rafowitz est avec nous.

00:35:45Porte-parole de l'armée israélienne.

00:35:47Bonjour Olivier Rafowitz.

00:35:49Bonjour et merci de m'inviter dans votre émission ce matin.

00:35:52Merci d'être avec nous.

00:35:53Il y a des condamnations de l'ONU et de l'Union Européenne

00:35:56après les frappes israéliennes sur un centre de commandement du Hamas.

00:35:59L'ONU condamne et dit que c'était une école.

00:36:02Il y a 18 morts, dont 6 collaborateurs onusiens.

00:36:05Qu'est-ce que vous répondez ce matin ?

00:36:06Qu'est-ce que vous dites ?

00:36:09C'était une frappe effectivement de TSAL et du service de renseignement intérieur israélien

00:36:13qui a frappé un centre du Hamas.

00:36:16C'est permis les victimes.

00:36:18Il y a au moins 9 membres de la branche armée du Hamas,

00:36:22dont 3 qui travaillaient également pour UNRWA.

00:36:26C'est-à-dire qu'il y a en fait des membres du Hamas comme Bassem Chaken

00:36:30qui était membre de la branche militaire du Hamas,

00:36:33impliqué directement dans les massacres du 7 octobre.

00:36:36Il y a Mohamed Adnan Abouzaï.

00:36:39Je donne les noms parce qu'ils ont été cités par des membres de l'UNRWA,

00:36:42qui est un membre des forces opérationnelles navales du Hamas.

00:36:45Et employé de l'UNRWA.

00:36:47Et la liste est longue comme cela.

00:36:49En fait, il y a, si vous voulez, de la part du Hamas,

00:36:52une application directe dans les centres,

00:36:55qui devraient être des centres humanitaires,

00:36:59qui sont utilisés comme des centres de commandement et de contrôle.

00:37:02Mais le problème grave ici, le scandale,

00:37:04c'est qu'il y a des membres du Hamas,

00:37:07des branches armées du Hamas,

00:37:09qui sont également des employés de l'UNRWA, de l'agence sonusienne.

00:37:14Et là, la question se pose, comment se fait-il

00:37:17qu'il y a à la fois UNRWA sur place, qui connaît la situation,

00:37:21et qui emploie des membres armés du Hamas ?

00:37:26Et ça, les Tangiers, vous le savez, depuis le 7 octobre,

00:37:29une guerre qui a été imposée par le Hamas,

00:37:31et nous continuons à éliminer les membres du Hamas,

00:37:34dont ici des membres qui ont été directement impliqués

00:37:37dans les massacres du 7 octobre.

00:37:40Les collaborateurs de l'ONU dont parle Antonio Gutiérrez

00:37:44sont des collaborateurs de l'UNRWA,

00:37:46c'est ce que vous nous dites ce matin.

00:37:48L'UNRWA, dont certains membres avaient pris part aux attaques du 7 octobre,

00:37:51on l'avait vu sur des vidéos.

00:37:53Juste pour un petit peu corriger,

00:37:55les membres qui sont effectivement employés de l'UNRWA

00:38:01sont d'abord et avant tout des membres

00:38:05qui appartiennent à la branche militaire du Hamas,

00:38:07dont certains étaient directement impliqués,

00:38:10et là c'est le cas dans plusieurs d'entre eux aujourd'hui,

00:38:12dans les massacres du 7 octobre.

00:38:14Et on a demandé à l'UNRWA, il y a deux jours,

00:38:17des comptes et des éléments pour avoir plus de précisions

00:38:21du côté de l'UNRWA sur ces personnes-là,

00:38:23et jusqu'au moment où je vous parle,

00:38:25l'UNRWA n'a pas donné aucune précision sur évidemment ces noms-là.

00:38:31Je rappelle, Jtarif Salam, Yasser Hebraïm Abou Chanab,

00:38:35Ayad Matar, qui étaient membres de la branche militaire du Hamas,

00:38:42et également, je répète, employés de l'UNRWA,

00:38:46de l'agence onusienne à Gaza.

00:38:49– Colonel Rafowitz, une dernière question,

00:38:52l'objectif d'Israël c'est de détruire le Hamas,

00:38:55on voit les difficultés qu'il y a à atteindre cet objectif,

00:38:58puisque le Hamas se cache dans une école,

00:39:03en tout cas dans un centre de formation,

00:39:05où en êtes-vous de cet objectif ?

00:39:09– Vous avez raison de poser cette question,

00:39:10parce que c'est une guerre qui est longue, on l'a dit depuis le départ,

00:39:13une guerre extrêmement compliquée, puisqu'elle se passe en tirettois urbain,

00:39:17le Hamas, le djihad islamique se cache parmi la population civile.

00:39:20Quand on parle de tragédie à Gaza, il y a effectivement une tragédie à Gaza,

00:39:24mais cette tragédie du Gaza est due à la stratégie du Hamas,

00:39:29nous continuons à la fois à tout faire pour détruire

00:39:32les infrastructures militaires du Hamas, qui sont en partie détruites,

00:39:35en tout cas près de 17 000 membres du Hamas ont été éliminés jusqu'à ce jour-là,

00:39:41mais il y a encore 101 otages, je rappelle, aux mains du Hamas,

00:39:45101 otages pour lesquels on n'a aucune nouvelle à l'heure où je vous parle.

00:39:49– Le colonel Olivier Rafowitz avec nous ce matin,

00:39:52merci colonel, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin

00:39:55dans la matinale de CNews.

00:39:57C'est l'instant musique, les découvertes musicales

00:39:59dans la matinale comme tous les jours, ce matin on écoute

00:40:01Parade, l'hymne des JO.

00:40:04– Retrouvez votre programme avec Ehpad Invest,

00:40:06spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence sénior.

00:40:09Ehpad Invest, investir pour l'avenir.

00:40:13– Depuis hier soir, Parade, l'hymne des Jeux Olympiques

00:40:16est disponible sur toutes les plateformes de streaming,

00:40:19un bon moyen de se replonger dans l'euphorie des Jeux,

00:40:22notamment pour ceux qui sont atteints de la...

00:40:24– Ça réveille, ça donne la pêche comme on dit.

00:40:27– Pas spécialement, mais quand je vois l'image qu'il y a derrière moi,

00:40:30qui était l'image de l'ouverture, de la cérémonie d'ouverture,

00:40:33je l'ai trouvée incroyable.

00:40:35Il y avait eu un effet waouh quand j'ai vu le bleu, le blanc et le rouge

00:40:38sur le pont de la scène.

00:40:40Pas de géostalgie, tout va bien, mais voilà, il y a eu des bons moments.

00:40:44– Allez, on vous laisse profiter du titre de Victor Lemann

00:40:46qui a littéralement rythmé les Jeux du début à la fin.

00:40:49– C'était votre programme avec Ehpad Invest, spécialiste de l'investissement

00:40:59et de la revente de biens aux résidences seniors.

00:41:02Ehpad Invest, investir pour l'avenir.

00:41:05– Pour tous ceux qui ont un petit bout de pas assez pour la musique

00:41:09qui a été coupée un petit peu vite, vous la retrouvez en streaming.

00:41:13On l'écoutera à nouveau à 7h50. – Avec plaisir.

00:41:15– Voilà, je fais passer le message.

00:41:17Allez, restez bien avec nous dans un instant, Sébastien Delegu,

00:41:20le député France Insoumise qui ne connaît pas le maréchal Pétain.

00:41:23On y revient avec Gauthier Lebret, à tout de suite.

00:41:25– La politique.

00:41:31Avec vous Gauthier Lebret et cette interview qu'on va qualifier de lunaire

00:41:35de Sébastien Delegu, le député LFI qui dit ne pas connaître le maréchal Pétain.

00:41:41Il a par ailleurs couvert d'insultes une série de personnalités.

00:41:44Gauthier Lebret, c'est la quête du buzz permanent ?

00:41:47– Alors vous savez Sébastien Delegu, cette semaine a été moquée

00:41:50parce qu'en commission face à Bruno Le Maire, il a eu du mal à lire une note

00:41:54donc on n'en a pas parlé, hors de question de faire du mépris de classe

00:41:57contrairement à la France Insoumise parce qu'il faut redire ce que révèle

00:42:01François Ruffin dans son ouvrage quand Jean-Luc Mélenchon

00:42:04se déclare candidat en 2012 face à Marine Le Pen

00:42:07dans ce bastion minier qu'est Hénin-Beaumont

00:42:10où il y a évidemment de grands problèmes de pouvoir d'achat

00:42:12et une grande pauvreté.

00:42:13Voilà ce que raconte François Ruffin.

00:42:15Quand il me racontait Hénin, c'était à la limite du dégoût,

00:42:18on ne comprenait rien à ce qu'il disait, il transpirait l'alcool dès le matin,

00:42:21il sentait mauvais, presque tous obèses.

00:42:24Donc Sébastien Delegu a dénoncé les critiques contre lui

00:42:28qui se moquaient de lui sur les réseaux sociaux

00:42:30parce qu'il avait du mal à lire, une forme de mépris de classe.

00:42:32On voit que le mépris de classe existe aussi à la France Insoumise.

00:42:35Lunaire, cette interview, parce qu'il a qualifié Yael Brown-Pivet

00:42:38de pauvre femme, il a insulté toute une série de personnalités

00:42:41dont l'ami Cyril Hanouna qui a d'ailleurs annoncé hier

00:42:44porter plainte pour injure publique.

00:42:47Et maintenant, il dit qu'il ne sait pas qui est le maréchal Pétain

00:42:51et il s'en vante même. Écoutez.

00:42:54Est-ce que vous avez vu votre collègue Antoine Léaumont

00:42:57qui compare Emmanuel Macron à Philippe Pétain ?

00:42:59Vous avez vu ça ?

00:43:00Non, je n'ai pas vu, non.

00:43:01Vous n'avez pas vu ? C'est dommage.

00:43:02Mais je ne connais pas tellement de cette histoire que cela,

00:43:04j'apprends aussi, je ne sais pas qui est Pétain,

00:43:06j'ai entendu parler de lui,

00:43:08mais je sais qu'apparemment, c'est un raciste.

00:43:13Voilà, la question ne lui est même pas posée.

00:43:15Il se vante de ne pas connaître le maréchal Pétain

00:43:18et c'est intéressant.

00:43:19Parce que Jean-Jacques Bourdin lui dit,

00:43:21comme si c'était une évidence,

00:43:23vous savez quand même qui est Pétain.

00:43:25Et en fait, non, il dit qu'il ne connaît pas.

00:43:27Oui, il y va tout seul.

00:43:28Il dit, je ne connais pas le maréchal Pétain.

00:43:29Et le plus intéressant, c'est qu'il le qualifie de raciste.

00:43:32Le mot antisémite, c'est un mot qu'il ne connaisse pas.

00:43:35Poillard, quand il fait une vidéo cette semaine,

00:43:38il parle de la hausse des attaques racistes.

00:43:41Et il ne dit pas que dans la hausse de ces attaques racistes,

00:43:43la plus grande hausse, c'est les attaques antisémites.

00:43:45C'est un mot qu'il ne connaisse pas.

00:43:46C'est un mot qu'il aurait étranger, le mot d'antisémitisme.

00:43:49Sébastien Delogu, c'est toute une série de dérapages.

00:43:51C'est une stratégie.

00:43:53On peut faire la liste, évidemment,

00:43:55parce qu'il est passé, grâce à cela, de l'ombre à la lumière.

00:43:58Personne ne connaissait Sébastien Delogu.

00:44:00Aujourd'hui, on en parle, d'ailleurs on tombe dans le piège,

00:44:02on en parle dans l'actualité quasiment de manière quotidienne.

00:44:05Et c'est évidemment ce qu'il recherche.

00:44:07Il y a eu le drapeau palestinien brandi à l'Assemblée nationale.

00:44:10Il a été exclu pour deux semaines juste avant la dissolution de l'Assemblée.

00:44:14Il y a eu la manifestation avec Rima Hassan devant la tour TF1

00:44:18où ils appelaient les salariés à saboter leur propre chaîne

00:44:21parce qu'il y avait une interview de Darius Rochebin

00:44:23avec Benjamin Netanyahou.

00:44:24Il y a eu l'intimidation de ce jeune député,

00:44:26le Benjamin de l'Assemblée nationale,

00:44:28jeune député RN quasiment tête contre tête à la tribune de l'Assemblée.

00:44:33Et puis, il y a eu l'appel à l'insurrection des jeunes des quartiers à Marseille.

00:44:37Il leur a dit, allez faire sauter les institutions

00:44:40qui ne s'occupent pas de vous, dont la mairie de Marseille.

00:44:43Appel à l'insurrection.

00:44:44Donc, c'est une stratégie et ça fonctionne.

00:44:46Il a été élu dès le premier tour dans les bouches du Rhône, Sébastien Delogu.

00:44:50On voit qu'il y a eu une prime à la radicalité.

00:44:52Daniel Obono, qui qualifiait le Hamas de groupe de résistance,

00:44:55a elle aussi été élu dès le premier tour.

00:44:58Donc, on voit que ça fonctionne en plus.

00:45:00Ça fonctionne la stratégie de Sébastien Delogu.

00:45:02Dans sa stratégie, dans ses objectifs,

00:45:04il y a la mairie de Paris, la mairie de Marseille.

00:45:06Il veut devenir maire de Marseille.

00:45:08Il a des chances ou pas ?

00:45:09Il l'a évoqué hier face à Jean-Jacques Bourdin.

00:45:12Effectivement, il veut devenir maire de Marseille.

00:45:14Et oui, oui, il a des chances.

00:45:16C'est ce qu'on me disait dans l'entourage d'un ministre très important

00:45:19qui me disait que Benoît Payan devrait entrer au gouvernement de Michel Barnier

00:45:23parce que, je cite, il est mort à Marseille d'un point de vue électoral.

00:45:26Marseille, c'est une ville très fracturée après les dernières législatives.

00:45:29Vous avez les quartiers bourgeois qui votent rassemblement national

00:45:32et les quartiers plus pauvres qui votent,

00:45:35notamment évidemment les quartiers nord,

00:45:37qui votent pour la France insoumise.

00:45:39Encore une fois, Sébastien Delogu a été élu dès le premier tour.

00:45:42Donc oui, il faut bien se dire que Sébastien Delogu

00:45:45peut être le prochain maire de Marseille.

00:45:47Merci Gauthier.

00:45:48Soyez là à 8h10.

00:45:49Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France,

00:45:52sera l'invité de la grande interview CNews Europe 1.

00:45:55Nicolas Dupont-Aignan.

00:45:56C'est toujours intéressant d'écouter Nicolas Dupont-Aignan.

00:45:58Il ne vient pas par quatre chemins pour dire ce qu'il pense.

00:46:01Ce sera à 8h10 sur CNews et sur Europe 1.

00:46:03Le temps, tout de suite.

00:46:04Alexandra Blanc qui s'installe.

00:46:07Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?

00:46:09La météo avec Groupe Verlaine.

00:46:11Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'État.

00:46:13groupeverlaine.com

00:46:15Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?

00:46:17Bien sûr.

00:46:18Retrouvez la météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.

00:46:23La météo avec vous Alexandra.

00:46:25Et on commence par des images de grêle dans les rues de Paris hier.

00:46:27Oui, en effet.

00:46:28Temps variable, temps instable, ciel de traîne assez actif

00:46:31avec localement un petit peu de grêle dans les rues de la capitale.

00:46:34Et seulement 12 degrés hier au passage de ce front.

00:46:37Donc des images que l'on voulait vous montrer ce matin.

00:46:40Et puis également, regardez ces images d'aurore boréale hier

00:46:43entre les Vosges et les Ardennes.

00:46:45Images de splendide.

00:46:46C'était en cours de soirée.

00:46:48C'est rare d'avoir des aurores boréales.

00:46:49Donc on voulait vous les montrer ce matin.

00:46:52Au programme aujourd'hui, des conditions météo qui s'améliorent

00:46:54avec globalement un temps plutôt calme.

00:46:56On a beaucoup de brouillard, beaucoup d'humidité dans les basses couches ce matin.

00:46:59Encore quelques flocons de neige en allant vers les Alpes

00:47:01et beaucoup de vent en Méditerranée.

00:47:03Et puis dans l'après-midi, petit à petit, les brouillards se dissipent.

00:47:05Belle journée en perspective, excepté en remontant vers le nord

00:47:08où le temps restera assez nuageux et bouché.

00:47:11Maintien du vent en Méditerranée.

00:47:13Et puis aujourd'hui, c'est la journée la plus froide de la semaine

00:47:15avec localement 2 à 5 degrés sur les régions du nord.

00:47:183 degrés seulement à Charleville-Mézières

00:47:20ou encore 7 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.

00:47:23Il fait froid ce matin.

00:47:24Et dans l'après-midi, les températures gagnent quelques degrés.

00:47:27Grâce à qui ? Grâce au soleil.

00:47:28Mais ça reste frais.

00:47:2918 degrés à Paris, 14 degrés en Bourgogne

00:47:32et seulement 17 degrés à Toulouse.

00:47:36Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?

00:47:39Bien sûr !

00:47:40C'était La Météo, avec France Parbrise, Agrée et Assurance.

00:47:44Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

00:47:46C'était La Météo, avec Groupe Verlaine.

00:47:48Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

00:47:51Groupe Verlaine.

00:47:53C'est News, il est 7h.

00:47:54Bienvenue à tous.

00:47:55Emmanuel Macron a dit hier soir au Havre

00:47:57que la France entrait dans une ère politique.

00:47:59Une ère nouvelle.

00:48:00Une ère nouvelle.

00:48:01Le président de la République a appelé à trouver des compromis.

00:48:04Question que je vous pose ce matin dans cette ère politique nouvelle.

00:48:08Est-ce que le président de la République doit se mettre en retrait ?

00:48:11Qu'est-ce que vous en pensez ?

00:48:12Est-ce qu'il doit se mettre en retrait ?

00:48:13Laissez Michel Barnier gérer les affaires du pays.

00:48:16Est-ce qu'Emmanuel Macron doit se mettre en retrait jusqu'en 2027 ?

00:48:19Qu'est-ce que vous en pensez ?

00:48:20Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo.

00:48:23Et on vous retrouve à 7h30 et à 8h30.

00:48:26A la une ce matin, ce refus d'obtempérer qui a fait un mort.

00:48:29Cette nuit en Seine-Saint-Denis, un conducteur de scooter a été tué.

00:48:33Percuté par le chauffard en fuite.

00:48:36Emmanuel Macron dit donc qu'on rentre dans une ère politique nouvelle à base de compromis.

00:48:40Il assure qu'il n'est pas l'otage du Rassemblement National.

00:48:43On va y revenir avec Gauthier Lebret.

00:48:45On vous en parlait dès hier matin.

00:48:47Les artisans franciliens sont très en colère.

00:48:50Car les conditions de circulation dans Paris rendent leur travail extrêmement difficile.

00:48:54Certains ont même dû mettre la clé sous la porte.

00:48:57Reportage à suivre.

00:48:58A Pau, Christian Espezo, le directeur d'un établissement catholique.

00:49:02Suspendu par le rectorat.

00:49:04Pourquoi ? Écoutez bien.

00:49:05Parce que le catéchisme obligatoire dans son établissement, c'est un établissement catholique.

00:49:09On lui reproche d'enfreindre les règles de laïcité.

00:49:14Christian Espezo, qui est évidemment très marqué par cette décision de suspension.

00:49:20Il sera en direct avec nous à 7h10.

00:49:23Et puis Éric de Reyck-Mathel.

00:49:24On va parler de la baisse des taux décidée par la BCE, la Banque Centrale Européenne.

00:49:27C'est bien, mais peu mieux faire.

00:49:28C'est ce que vous allez nous dire.

00:49:30Un nouveau refus d'obtempérer qui vire au drame.

00:49:32Ça s'est passé hier soir à Rony-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

00:49:35Le véhicule qui a pris la fuite a percuté un scooter dans sa course, Chana.

00:49:38Le conducteur du deux-roues a été retrouvé par les forces de l'ordre gisant sur le sol.

00:49:42Malgré sa prise en charge, il est décédé.

00:49:45La voiture mise en cause a été retrouvée incendiée à proximité.

00:49:48Trois personnes étaient à bord.

00:49:50Marine Sabourin.

00:49:52C'est ce scooter qui aurait été percuté par le chauffard en fuite.

00:49:56Il est aux alentours de 22h30 hier, lorsque la police veut procéder au contrôle d'un automobiliste.

00:50:02Celui-ci refuse de s'y soumettre et échappe aux forces de l'ordre.

00:50:06Les agents découvrent alors quelques centaines de mètres plus loin, un homme en deux-roues gisant au sol.

00:50:12Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.

00:50:17Le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps et par la suite a refusé d'obtempérer.

00:50:23Les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue qui les a distancés.

00:50:27Dans sa fuite, quelques kilomètres plus loin, sur la commune de Rony-sous-Bois, a percuté un scooter.

00:50:34La victime est un homme, livreur de repas à domicile, âgé d'une quarantaine d'années.

00:50:39La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée incendiée à proximité des faits.

00:50:43L'automobiliste est toujours activement recherché.

00:50:48Sécurité renforcée ce week-end en France. Le ministre de l'Intérieur a envoyé un télégramme au préfet hier soir.

00:50:53Oui, de nombreux événements sont organisés comme la parade olympique à Paris, la braderie de Lille

00:50:57ou encore plusieurs matchs de Ligue 1 en football.

00:51:00Avec la menace terroriste et les contestations radicales, un nouvel effort de mobilisation a été demandé aux forces de l'ordre.

00:51:06Emmanuel Macron au Havre, solitaire d'Edouard Philippe hier, l'occasion pour le président de la République d'évoquer la situation politique en France.

00:51:13Il a dit vouloir se concentrer sur l'ère nouvelle qui s'ouvre et ne pas être l'otage du Rassemblement National.

00:51:19En revanche, il affirme être prêt à étudier l'introduction de la proportionnelle proposée par Marine Le Pen.

00:51:25Vous êtes l'otage du Rassemblement National. Si on appelle ça une démocratie...

00:51:30Il n'y a pas d'otage, c'est une démocratie. On essaie d'écouter tout le monde. On veut respecter tout le monde.

00:51:35Et personne n'a la majorité.

00:51:36Je sais bien, oui, vous avez raison.

00:51:38Notre culture n'est pas encore assise dans le compromis. J'espère que là, les forces politiques vont faire des compromis pour avoir la majorité la plus large.

00:51:46Par contre, j'espère que vous allez mettre la proportionnelle.

00:51:50Il y a plusieurs parties qui le demandent. Je vais proposer qu'il y ait une étude transparente qui soit faite pour qu'on puisse décider sur cette base.

00:51:57Gauthier Lebret, l'ERN est vraiment au centre du jeu.

00:52:00Oui, ils sont faiseurs de rois, on l'a dit. Ils ont le pouvoir de vie ou de mort sur Michel Barnier et son gouvernement.

00:52:06La proportionnelle, c'était une de leurs demandes, même une de leurs lignes rouges, pour ne pas censurer Michel Barnier.

00:52:12Le problème, c'est qu'on a déjà quasiment une assemblée qui ressemblerait à une assemblée si elle avait été élue avec une part de proportionnelle.

00:52:21La proportionnelle, ça ne permettrait pas de dégager, on le voit dans un sondage ce matin dans les colonnes du Figaro, une majorité absolue, claire.

00:52:28Vous le voyez actuellement à l'antenne, il n'y a pas 289 députés dans n'importe quel groupe.

00:52:35Ça renforcerait ces groupes plus ou moins homogènes qui s'affrontent à l'Assemblée nationale.

00:52:42Le président est-il otage du Rassemblement national ?

00:52:45Ce qui est certain, c'est qu'ils ont le pouvoir de vie ou de mort sur le gouvernement de Michel Barnier.

00:52:50Mais il n'y a pas que l'ERN qui compte à l'Assemblée nationale.

00:52:54Il y a cette alliance allant de l'aile gauche de la Macronie aux Républicains.

00:52:59Comment mettre tout le monde d'accord, notamment sur les questions migratoires et sécuritaires ?

00:53:04Ça va être un véritable défi pour Michel Barnier.

00:53:07Gabriel Attal a déjà dit qu'il était hors de question de reprendre le pacte législatif de Laurent Wauquiez, patron des députés LR, tel quel.

00:53:14Donc ça va être un défi de trouver des consensus sur ces thématiques-là qui sont sensibles et qui sont importantes pour les Français.

00:53:22Voilà, le sondage que vous avez vu à l'écran est à retrouver dans le Figaro de ce matin,

00:53:28avec comme source le ministère de l'Intérieur, l'Assemblée nationale et les calculs de nos confrères du Figaro.

00:53:33Merci beaucoup Gauthier.

00:53:34On en parlait hier dans la matinale.

00:53:36Abaisser la vitesse à 50 kmh sur le périphérique parisien a de lourdes conséquences pour tous ceux qui travaillent,

00:53:42notamment les artisans.

00:53:44Et ils tirent la sonnette d'alarme, Chana.

00:53:46Oui, avec un périphérique au ralenti, ils craignent moins d'interventions, donc moins d'argent.

00:53:50Fabrice Elsner et Adrien Spiteré ont suivi un électricien sur le périphérique.

00:53:56Là, on rentre sur le périphérique à Porte de Montreuil.

00:53:59Stevens nous accueille à bord de son véhicule.

00:54:02Et le trajet s'annonce compliqué.

00:54:04Le GPS me dit 40 minutes pour faire 10 km.

00:54:08L'enfer des embouteillages sur le périphérique parisien, c'est le quotidien de cet électricien.

00:54:14Une grande partie de sa clientèle se trouve dans la capitale.

00:54:18Alors forcément, l'abaissement de la vitesse à 50 kmh sur cet anneau routier à compter du 1er octobre n'est pas une bonne nouvelle.

00:54:25Ça encore nous met un frein dans nos déplacements.

00:54:28Les artisans, ils ont besoin d'avoir une tonne ou deux tonnes derrière pour se déplacer avec leur matériel.

00:54:33Utiliser sa voiture pour travailler, une obligation pour lui et ses collègues.

00:54:37La mesure risque donc d'avoir rapidement des conséquences négatives pour son entreprise.

00:54:42On va être obligé de majorer forcément notre déplacement et notre stationnement.

00:54:47Il faut payer à un moment donné.

00:54:49Le passage de 80 à 70 km par heure en 2014 avait déjà impacté son activité.

00:54:55Aujourd'hui, le ras-le-bol est total.

00:54:57Je pense que d'ici quelques années, peut-être changer complètement de voie.

00:55:00Après presque une heure de trajet, Stevens arrive enfin à destination avec...

00:55:0415 minutes de retard, c'est acceptable.

00:55:07Comme Stevens, la région Île-de-France a fait part de son opposition à cette mesure.

00:55:11La maire de Paris dit vouloir réduire la pollution mais aussi le bruit autour du périphérique.

00:55:18Voilà, colère des artisans et on les comprend.

00:55:20En fait, c'est la colère de tous ceux qui travaillent et qui en ont marre qu'on leur mette des bâtons dans les roues.

00:55:25La Suède, tiens c'est une information dont je voulais qu'on vous parle ce matin.

00:55:29La Suède propose une allocation massive aux migrants pour qu'ils rentrent dans leur pays d'origine.

00:55:34Oui, concrètement, le gouvernement suédois veut augmenter l'allocation actuelle pour atteindre les 30 000 euros par personne.

00:55:4130 000 euros par personne, soit une multiplication par 34 de l'allocation actuelle.

00:55:46L'objectif est de faire baisser le nombre de chômeurs étrangers dans le pays.

00:55:49Voilà, c'est un vrai changement dans la politique migratoire de la Suède.

00:55:53Il y a un vrai changement d'ailleurs dans la politique migratoire de beaucoup de pays du Nord.

00:55:57On en parle régulièrement.

00:56:00Allez, le sport tout de suite, ce week-end c'est la reprise de la Ligue 1 après la trêve internationale.

00:56:23A l'affiche dès ce soir à 20h45, Saint-Etienne face à Lille.

00:56:27Beau programme tout le week-end Romain, puisque demain on aura les affrontements de Marseille et Nice à 17h.

00:56:32Auxerre et Monaco à 19h et le PSG contre Brest à 21h.

00:56:36Dimanche à 17h, il y aura trois duels simultanés.

00:56:40Toulouse face au Havre, Nantes contre Reims et Strasbourg contre Angers.

00:56:44Et puis le soir, Lens affrontera Lyon.

00:56:57C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.

00:57:05Restez bien avec nous. Dans un instant, on sera avec Christian Espezo,

00:57:09qui est directeur suspendu pour atteinte à la laïcité, vous avez bien entendu, vous allez comprendre,

00:57:15de l'établissement scolaire l'Immaculée Conception, qui est un excellent établissement scolaire à Pau.

00:57:20Il a été suspendu parce que notamment il y avait des cours de cathé dans cet établissement scolaire.

00:57:27Vous avez bien entendu, qui est catholique.

00:57:29Christian Espezo qui est connecté avec nous et qu'on va retrouver dans un instant, à tout de suite.

00:57:36C'est nous, il est 19h13, merci d'être là.

00:57:39Dans un instant, un témoignage exceptionnel.

00:57:42Celui d'un directeur d'école suspendu qui va nous raconter ce qui lui arrive.

00:57:46Vous allez voir, c'est complètement fou.

00:57:48Tout d'abord, le point faux, les dernières informations avec Chana Lusso.

00:57:54400 hectares de végétation partie en fumée dans les Pyrénées-Orientales.

00:57:58Un incendie s'est déclaré à 15h hier, déclenchant l'évacuation préventive d'une partie du village de Castelnou,

00:58:05à une trentaine de kilomètres de Perpignan.

00:58:07Le feu a cessé sa progression mais n'est toujours pas fixé.

00:58:10Au total, environ 800 pompiers ont été déployés sur les lieux.

00:58:15Le procès des viols de Mazan suspendu jusqu'à lundi prochain.

00:58:18Décision prise par le président de la cour criminelle du Vaucluse,

00:58:21en raison de l'état de santé du principal accusé, Dominique Pellicot.

00:58:25Souffrant d'une surinfection, il est dispensé de séance depuis le début de la semaine.

00:58:29Il était devenu compliqué de poursuivre les débats sans lui.

00:58:32En revanche, si son état de santé ne s'améliore pas, alors l'affaire sera renvoyée.

00:58:37Christian Espezo est en direct avec nous,

00:58:40directeur suspendu de l'établissement scolaire l'Immaculée Conception à Pau.

00:58:44Bonjour Christian Espezo.

00:58:46Bonjour monsieur.

00:58:47Merci beaucoup d'être en direct avec nous.

00:58:49Vous avez été suspendu par le rectorat.

00:58:52C'est une décision qui est rare, qui est sévère.

00:58:54Qu'est-ce que le rectorat vous reproche ? Expliquez-nous.

00:58:57Il me reproche des entorses à la laïcité,

00:59:02des atteintes à la liberté pédagogique des professeurs

00:59:07et un management jugé trop sévère, voire violent.

00:59:14Atteinte à la laïcité, en clair.

00:59:17On vous reproche d'imposer des cours de catéchisme dans cet établissement qui est catholique.

00:59:23En fait, c'est bien là qu'est l'incompréhension.

00:59:27Je n'impose rien du tout.

00:59:29Certes, nous tenons à des cours de culture religieuse en sixième et en seconde,

00:59:35dans les classes en trente,

00:59:37mais on a beau expliquer qu'il y a des dispenses toujours possibles,

00:59:41des parents d'élèves ont beau l'attester à visage découvert,

00:59:46un juif observant est venu le dire au rectorat,

00:59:50rien n'y fait.

00:59:53Nous sommes donc pris au dépourvu devant autant de mauvais soins.

01:00:01Tout ce qui concerne le catéchisme, la transmission de la foi, les messes, etc.,

01:00:09se déroule en dehors des heures de cours.

01:00:12Les confessions, tout ce qui peut être proposé sur le plan religieux,

01:00:16est proposé systématiquement en dehors des heures de cours.

01:00:19On nous reproche quelque chose qui n'existe pas.

01:00:22Alors oui, nous tenons à cela.

01:00:24Et si un juif observant ou des musulmans ne trouvent rien à redire,

01:00:29je ne comprends pas qu'on me répète sans arrêt que j'impose

01:00:33ou que je ne respecte pas la liberté de conscience des élèves.

01:00:36Tout advient selon leur origine de liberté dans l'établissement.

01:00:40Au départ, il y a une action des syndicats de profs

01:00:45qui viennent vous chercher les poux dans la tête.

01:00:49C'est parti de professeurs de votre école ou de professeurs d'une autre école ?

01:00:53En fait, il y a un syndicat, un seul, de l'enseignement catholique, la FEPCFDT.

01:01:00Et à l'intérieur de l'établissement, ils sont très peu nombreux.

01:01:06Il y a 250 professeurs dans l'établissement.

01:01:09Il est très difficile de savoir combien,

01:01:11mais dans les témoignages produits par le rectorat, il y en avait 4.

01:01:164 témoignages.

01:01:18Et donc, nous en sommes là.

01:01:20Et à la FEPCFDT est venu s'agréger 4 syndicats de l'enseignement public

01:01:26que je ne connais pas, qui n'ont aucun adhérent chez nous.

01:01:29Et donc, quand on dit 5 syndicats, en fait, c'est un seul de chez nous

01:01:33avec manifestement très peu de membres.

01:01:36Ça représente peut-être 2-3%, je ne sais pas, 4 peut-être.

01:01:39Et ensuite, ce sont des syndicats de l'enseignement public que je ne connais pas.

01:01:45Est-ce que vous soupçonnez que ce soit une décision politique, en réalité ?

01:01:51Une décision pour s'en prendre une nouvelle fois à l'enseignement catholique ?

01:01:56Alors, je ne sais pas si c'est une décision politique, je ne vais pas faire mon galiméro.

01:02:00Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que la vision de l'école que nous portons

01:02:05peut être moyennement appréciée par certains.

01:02:08D'une école qui transmet, d'une école qui tient à la transmission,

01:02:11d'une école qui tient à inscrire les élèves dans un patrimoine,

01:02:14bref, d'une école qui entend assumer sa responsabilité face au monde et à ses élèves,

01:02:19oui, effectivement, tout le monde ne goûte pas cette vision de l'école, malheureusement.

01:02:24Que disent les parents d'élèves ?

01:02:26On va regarder la petite manifestation de soutien de gens qui sont venus vous soutenir.

01:02:33Hier, que disent les parents d'élèves dans leur majorité ?

01:02:38Alors, évidemment, vous savez, notre établissement a des listes d'attente qui s'allongent,

01:02:44qui n'ont cessé de s'allonger ces dix dernières années.

01:02:47Pas parce que nous sommes les meilleurs, vous avez parlé de notre classement.

01:02:50Vous savez, moi, je n'ai aucune idée originale et on n'est pas plus forts que les autres.

01:02:55On utilise simplement des méthodes polies par le temps qui ont fait leur preuve

01:02:58et donc qui donnent des résultats.

01:03:01Et donc, les parents d'élèves, en inscrivant leurs enfants chez nous,

01:03:04et bien, je crois aussi, manifestent le fait qu'ils tiennent à la liberté d'enseignement dans ce pays.

01:03:11Une liberté qui est reconnue et qui est dans le cadre de la loi Debré aussi,

01:03:16qui est même prééminente dans le cadre de la loi Debré.

01:03:19Et donc, je crois qu'ils me soutiennent et qu'ils ne sont pas d'accord avec cette décision

01:03:26parce qu'ils ont peur qu'on vienne bousculer cette liberté.

01:03:32Certains parents mettent leurs enfants maintenant dans des écoles catholiques privées,

01:03:37non pas parce qu'ils adhèrent au projet, mais parce qu'il y a un effondrement du système scolaire public.

01:03:43Et du coup, sauf que là, c'est une école catholique.

01:03:47Donc, il y a un moment où il faut adhérer à la vie et au projet pédagogique de l'école catholique.

01:03:54Sinon, on met ses enfants dans une autre école.

01:03:58D'autant que le caractère propre de nos établissements ne concerne pas que l'établissement.

01:04:04Le caractère propre concerne aussi l'enseignement.

01:04:08Et donc, cela a été tranché dans le cadre de la loi Debré.

01:04:12Ça a même entraîné la démission du ministre de l'époque, de M. Bouloche.

01:04:17Et donc, peut-être faut-il revenir sur ce cadre légal, en tout cas en rediscuter,

01:04:23parce que j'ai l'impression qu'on ne sait plus très bien ce qu'est la laïcité.

01:04:26Elle est posée comme un tableau alors qu'elle est en cadre.

01:04:32Et ça, le rapport Régis Debré, de 2002, commandé par Léonard Jospin, le rappelle, je crois, avec force.

01:04:39Et donc, en tout cas, nous, nous respectons cette laïcité d'intelligence

01:04:43qui consiste à faire de nos élèves, non pas des ignorants, mais des élèves qui savent ce qu'est la religion,

01:04:49qui aussi sont capables de s'interroger sur la question de Dieu,

01:04:53qui est une question, à mon avis, incontournable, et notamment depuis des attentats,

01:04:58depuis Osara Thauvin et depuis, évidemment, 2015.

01:05:01Et je crois qu'il est important, justement, nous, ce que nous essayons de faire,

01:05:04c'est non pas d'attenter à la liberté de conscience des gosses, évidemment non,

01:05:07mais de leur proposer d'affronter la question de Dieu avec leur raison

01:05:13comme une question essentielle qu'il convient de se poser.

01:05:16Le savoir est beaucoup plus encore.

01:05:19Merci beaucoup, Christian Espezo.

01:05:21Merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.

01:05:24Et on va suivre votre affaire, appelons ça comme ça.

01:05:28Mais en tout cas, merci beaucoup d'avoir témoigné.

01:05:31Maintenant, il y a une audience nationale et on sait ce qui se passe à Pau, à l'Immaculée Conception.

01:05:36Un grand merci à vous.

01:05:37Bonne journée.

01:05:38Dans un instant, l'économie, les taux baissent, mais pas assez.

01:05:42Les taux baissent, mais pas assez.

01:05:43C'est ce que va nous dire Éric Derête-Mathenne.

01:05:45À tout de suite.

01:05:50L'économie tout de suite avec Éric Derête-Mathenne.

01:05:52On va parler des taux d'intérêt.

01:05:53Ils baissent, mais pas assez.

01:06:13La baisse des taux décidée par la BCE, la Banque Centrale Européenne.

01:06:16Vous dites oui, Éric Derête-Mathenne.

01:06:18Vous dites oui, ça va dans le bon sens.

01:06:19Mais il faut un petit effort en plus.

01:06:21Oui, parce que c'est un petit pas.

01:06:23La dernière baisse, un quart de point, c'était en juin.

01:06:25Là, maintenant, c'est encore un quart de point.

01:06:27En fait, c'est très hésitant.

01:06:28Ça progresse.

01:06:29Mais vous savez, Romain, ça ne va pas très fort en Europe.

01:06:31Donc, il faut baisser ces taux.

01:06:33Je rappelle que la croissance sera autour de 1 % pour toute la zone euro.

01:06:36Ce n'est pas suffisant.

01:06:38Les deux moteurs de l'Europe, France et Allemagne, ce n'est pas fort non plus.

01:06:41Ils ont un peu les mêmes problèmes, que ce soit pour les investissements,

01:06:43que ce soit pour les entreprises qui sont inquiètes.

01:06:45Les Français ou les Allemands, d'ailleurs, ne consomment pas suffisamment.

01:06:48Donc, il faut baisser les taux pour booster l'économie.

01:06:51C'est ça qu'il faut.

01:06:52Et qu'aussi, on donne un coup de fouet à cette économie qui est un peu en panne aujourd'hui.

01:06:55Oui, voilà.

01:06:56Parce que quand les taux baissent, on peut emprunter de l'argent pour moins cher.

01:06:59En fait, c'est assez simple à comprendre.

01:07:01Et du coup, on consomme plus parce que l'argent est moins cher.

01:07:03Bon.

01:07:04Pour que les taux baissent, qu'est-ce qu'il faut alors pour qu'ils baissent un petit peu plus ?

01:07:07Alors, pour qu'ils baissent un peu plus,

01:07:09d'abord, il faudrait qu'on en ait plus de courage et plus de confiance en l'avenir.

01:07:14C'est ça qu'il faudrait.

01:07:15Alors, aujourd'hui, on est à 3,5 %.

01:07:17Ça, c'est le taux auquel les banques achètent l'argent.

01:07:23Quand vous allez emprunter dans une banque, la banque, elle a acheté l'argent à 3,5 %.

01:07:27Mais vous vous rendez compte qu'en 2017, on était à 1,17 %, disons à 1 %,

01:07:32vous vous rappelez de cette époque magique.

01:07:34Donc, on en est encore très, très loin.

01:07:36Cette baisse des taux, elle n'est pas sans risque.

01:07:37Non, elle n'est pas sans risque.

01:07:38Alors, si vous voulez, le problème, c'est que quand vous baissez trop les taux,

01:07:41eh bien, du coup, on a tendance à consommer plus, on produit plus que veulent les entreprises.

01:07:47Mais du coup, comme la demande est plus importante, l'inflation se met à redémarrer.

01:07:50Et c'est pour ça que Christine Lagarde, la présidente de la BCE, hésite à aller trop loin.

01:07:55Heureusement, les Américains, eux, après les élections présidentielles, vont accélérer le mouvement.

01:07:59Donc là, on pense qu'il y aura un mouvement général de baisse des taux.

01:08:02C'est ça qui est important.

01:08:03Mais pour l'instant, en Europe, c'est un peu encore le blocage à tout niveau.

01:08:06La confiance n'est pas là.

01:08:07Et si les taux ne baissent pas davantage en Europe, là, on risquerait d'entrer en récession en 2025.

01:08:15Votre programme est fini depuis 8 secondes.

01:08:18Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.

01:08:21Votre programme avec la Maison Convertible.

01:08:23C'était votre programme avec Kaisercraft Frankel.

01:08:26Pour vous équiper en solution de manutention, équipement industriel, stockage, bureau.

01:08:30Kaisercraft Frankel.

01:08:33Allez, le temps, tout de suite, il fait frais.

01:08:35Aujourd'hui, nos détails avec Alexandra Blanc.

01:08:38Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?

01:08:41La météo avec Groupe Verlaine.

01:08:42Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat.

01:08:44groupeverlaine.com

01:08:46Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?

01:08:48Bien sûr !

01:08:49Retrouvez La Météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.

01:08:56La météo, elle commence avec une image de trombe marine observée au large du Pas-de-Calais.

01:09:01Oui, regardez, ouvrez bien vos yeux.

01:09:04On voit cette trombe marine au large du Pas-de-Calais.

01:09:07Elle est juste ici.

01:09:08Trombe marine qui s'est donc formée sur les régions du nord hier en cours de soirée.

01:09:12J'essaie de la suivre en même temps que vous.

01:09:14C'est vrai qu'on avait ce temps instable sur les régions du nord.

01:09:17Et donc conséquence avec de l'instabilité.

01:09:19Parfois, les trombes marines peuvent se former.

01:09:21C'est donc le cas hier du côté du Pas-de-Calais.

01:09:24Et puis, importante incendie également sur les Pyrénées-Orientales

01:09:27qui a détruit 440 hectares de forêt.

01:09:29De nombreux pompiers ont été mobilisés.

01:09:31On a eu des vents tempétueux hier autour du golfe du Lyon

01:09:34ou encore entre la côte d'Azur et la Corse.

01:09:36Et bien là, c'est le cas une nouvelle fois aujourd'hui.

01:09:38Le vent va souffler encore.

01:09:39Il devrait quand même un peu baisser.

01:09:41Mais ça s'annonce très venteux une nouvelle fois aujourd'hui.

01:09:44Ça pourrait donc raviver cet incendie.

01:09:46On a bien évidemment une pensée pour nos amis des Pyrénées-Orientales.

01:09:50Alors au programme ce matin, un temps plutôt calme, plutôt ensoleillé.

01:09:53Alors on retrouve un petit peu de brouillard,

01:09:55notamment sur les régions centrales ou encore en allant vers le nord du pays.

01:09:58Des nuages également au pied des Pyrénées ou encore en allant vers l'est

01:10:01avec d'ailleurs quelques flocons de neige.

01:10:03Hier, on a eu de la neige sur les Alpes.

01:10:05On va de nouveau avoir quelques flocons aujourd'hui.

01:10:07Et puis le vent se maintient autour du golfe du Lyon.

01:10:09Je vous le disais, soyez bien prudents.

01:10:11Donc entre les Pyrénées-Orientales, les Bouches-du-Rhône

01:10:13ou encore en allant vers les Alpes-Maritimes.

01:10:16Dans l'après-midi, petit à petit, les nuages se dissipent.

01:10:18C'est globalement une belle après-midi qui vous attend.

01:10:20Quelques nuages resteront néanmoins bien présents entre la Somme,

01:10:23le bassin parisien ou encore les régions du nord.

01:10:26On retrouve également un peu d'instabilité sur les Alpes.

01:10:28Maintien du vent dans le sud.

01:10:29Et ce matin, il fait froid localement 4 à 5 degrés.

01:10:32Pas plus sur le nord du pays.

01:10:345 degrés seulement en allant vers Nancy ou encore pour la Normandie.

01:10:376 degrés seulement sur le centre.

01:10:39Et puis dans l'après-midi, les températures remontent légèrement

01:10:42grâce aux nuages.

01:10:4318 degrés à Paris.

01:10:4414 degrés en Bourgogne.

01:10:4515 degrés du côté de Clermont-Ferrand.

01:10:47Et 19 degrés à Marseille.

01:10:49Températures qui restent évidemment largement en dessous

01:10:51des normales de saison.

01:10:54Du coup, vous avez la liste de tous les essuieurs

01:10:56qui vous font confiance ?

01:10:57Bien sûr !

01:10:58C'était La Météo, avec France Parbrise, Agrée et Assurance.

01:11:02Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.

01:11:05C'était La Météo avec Groupe Verlaine.

01:11:07Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.

01:11:09Groupe Verlaine.

01:11:12C'est News 7h29.

01:11:13Merci d'être avec nous à la Une ce matin.

01:11:15Écoutez bien, nouvelle agression antisémite.

01:11:18C'est un jeune homme de 19 ans qui en a été victime

01:11:20dans un bus de l'Essonne.

01:11:22On en parle dans un instant.

01:11:24Mendel, c'est son nom, sera en direct avec nous

01:11:26sur ce plateau à 8h30.

01:11:28La traque de l'homme qui a abattu Lilian de Jean

01:11:31à Grenoble se poursuit.

01:11:33Et à Grenoble, les habitants sont partagés

01:11:35entre la tristesse et la colère vis-à-vis

01:11:37d'une insécurité grandissante.

01:11:41Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques,

01:11:44il y a eu l'euphorie.

01:11:45Là, c'est au tour des artisans de s'affronter

01:11:47dans des Olympiades.

01:11:48Ça se passe à Lyon.

01:11:49C'est formidable.

01:11:50Il y a énormément d'énergie.

01:11:52On est allés sur place.

01:11:54Certains proposent d'abroger la réforme des retraites.

01:11:56C'est une bonne ou une mauvaise idée ?

01:11:58Est-ce qu'il faut garder la réforme des retraites

01:12:00ou est-ce qu'il faut l'abroger ?

01:12:01Je vous pose la question, Eric Derec-Mathen.

01:12:03A tout de suite.

01:12:05Un jeune homme de confession juive menacé

01:12:07alors qu'il rentrait chez lui.

01:12:08Ça s'est passé lundi dernier dans l'Essonne,

01:12:10dans un bus.

01:12:12Mendel a 19 ans.

01:12:13Il était dans ce bus.

01:12:14Qui passe sur la tête au moment des faits, Chana ?

01:12:16Des individus ont commencé à le menacer.

01:12:19L'un d'entre eux est même descendu du bus

01:12:21en même temps que lui et l'a suivi.

01:12:23Soudain, un passager est venu à son secours.

01:12:25Le récit est signé.

01:12:26Augustin Donadieu et Raphaël Lasreg.

01:12:29Il est aux alentours de 23h le lundi 9 septembre dernier

01:12:32lorsque Mendel Narboni, 19 ans,

01:12:34rentre chez lui dans l'un de ces bus de Savigny-sur-Orge.

01:12:38Il est alors vêtu d'un habit traditionnel juif.

01:12:41Trois individus le prennent pour cible.

01:12:43Je comprenais qu'il parlait de moi

01:12:45parce qu'il disait l'yéhoud, etc.

01:12:47Si vous dire juif en arabe,

01:12:49à un moment il dit

01:12:50venez, on tabasse à la sortie du bus.

01:12:52La personne juste devant moi,

01:12:54elle me dit

01:12:57si tu es rentré chez toi tranquillement ce soir,

01:12:59je te conseille de partir d'ici.

01:13:01Comprenant que la situation peut dégénérer

01:13:03d'un instant à l'autre,

01:13:04Mendel prend la décision de descendre du bus

01:13:06en même temps qu'un passager

01:13:08mais l'un des agresseurs le suit.

01:13:10Il vient pour me mettre un coup de poing

01:13:12et à ce moment-là,

01:13:13moi j'ai subi le coup de poing

01:13:15et ensuite la personne qui est descendue avec moi du bus

01:13:17elle l'arrête et elle le prend

01:13:20par le cou.

01:13:22Mendel ne doit son salut qu'à ce passager

01:13:24qui s'est interposé,

01:13:26lui permettant ainsi de trouver refuge

01:13:28en courant dans la synagogue de son père.

01:13:30Le jeune homme de 19 ans,

01:13:32résigné à subir des insultes quotidiennes

01:13:34ne compte pas retirer sa kippa

01:13:36et il invite toute sa communauté

01:13:38à faire de même.

01:13:41Mendel qui sera avec nous

01:13:43sur ce plateau à 8h30.

01:13:45Un tag antisémite retrouvé dans un square

01:13:47de Nogent-sur-Marne près de Paris.

01:13:49Pas n'importe quel square, Chana.

01:13:51Oui, puisqu'il s'agit du jardin Gisèle Halimi,

01:13:53Mireille Knoll, deux femmes, je le rappelle,

01:13:55torturées puis assassinées parce que juives.

01:13:57Une croix gammée, vous le voyez, a été dessinée

01:13:59sur la plaque à l'entrée du parc

01:14:01et le maire, les républicains de la ville, a réagi.

01:14:03La haine n'a pas sa place à Nogent-sur-Marne.

01:14:05A Grenoble, l'homme qui a abattu

01:14:07Lilian Dejean est toujours introuvable.

01:14:09La traque se poursuit ce matin.

01:14:11Je rappelle qu'il s'agit d'un homme multicondamné de 25 ans.

01:14:13Les riverains, toujours sous le choc,

01:14:15peuvent rapidement retrouver, certains,

01:14:17pointe du doigt, l'insécurité au quotidien

01:14:19dans leur ville.

01:14:21Reportage de Marie-Victoire Dieudonné,

01:14:23Adrien Spiteri et Bamba Gueye.

01:14:25En haut des marches de l'hôtel

01:14:27de ville de Grenoble,

01:14:29l'émotion est palpable.

01:14:31Au sol des fleurs, sur les murs des photos

01:14:33de Lilian, tué par balles dimanche

01:14:35et des messages touchants comme celui-ci.

01:14:37Le service public est mort avec toi.

01:14:39Joël était l'un de ses collègues.

01:14:41Il a repris le travail

01:14:43mais reste marqué par le drame.

01:14:45Forcément, ça nous crée un choc

01:14:47et on essaye

01:14:49de faire le mieux possible.

01:14:51Désormais, il espère que le suspect

01:14:53soit rapidement retrouvé et sanctionné.

01:14:55Surtout qu'il a commis

01:14:57beaucoup de choses.

01:14:59À un moment donné, il faut punir

01:15:01quand ça arrive trop souvent.

01:15:03A plus de 2 km de là, au marché de l'Estacade,

01:15:05le drame est au coeur de toutes les

01:15:07conversations et certains habitants

01:15:09pointent du doigt une insécurité grandissante.

01:15:11C'est tout bon.

01:15:13On est confronté à toutes sortes de violences

01:15:15et celle-là est la plus extrême.

01:15:17On a besoin de sécurité

01:15:19sans être forcément traité

01:15:21d'extrémiste.

01:15:23On est dans une ville

01:15:25d'un endroit.

01:15:27C'est ça la politique de M. Piolle.

01:15:29Mercredi, le parquet de Grenoble a ouvert

01:15:31une information judiciaire.

01:15:33Lilian de Jean, lui, devrait être

01:15:35enterré en Guadeloupe en début de semaine prochaine.

01:15:37Scandale en Guadeloupe.

01:15:39Alors que les Guadeloupéens

01:15:41se plaignent de la mauvaise gestion

01:15:43de la régie de l'eau

01:15:45qui gère l'eau qui arrive dans le robinet,

01:15:47on apprend qu'il y a un trou dans la caisse

01:15:49de près de 50 millions d'euros.

01:15:5148 700 000 euros qui se sont évaporés.

01:15:53L'administration parle

01:15:55de défaillance comptable.

01:15:57En attendant, l'argent a disparu, il va falloir le retrouver.

01:15:59L'État a décidé de suspendre

01:16:01le versement de 12 millions d'euros

01:16:03de subventions à la régie de l'eau de Guadeloupe.

01:16:05Voilà, pudiquement, on parle

01:16:07de défaillance comptable.

01:16:0950 millions d'euros.

01:16:11Défaillance comptable à 50 millions d'euros.

01:16:13Voilà, la subvention est suspendue.

01:16:15Peut-être que le ou la comptable

01:16:17pourraient être suspendus également.

01:16:19Je pense.

01:16:21Elle est peut-être partie avec la caisse.

01:16:23On n'en sait rien, mais en tout cas, visiblement,

01:16:25on n'est pas à 1 euro près dans ce syndicat

01:16:27qui gère l'eau en Guadeloupe.

01:16:29La ville de Nantes annonce

01:16:31débaptiser l'une de ses places

01:16:33qui était la place Abbé Pierre.

01:16:35Décision prise en raison

01:16:37des accusations de violences sexuelles

01:16:39qui visent le prêtre.

01:16:41Oui, Nancy, Pau, Grande Sainte ou encore Bordeaux

01:16:43ont également retiré son nom de leurs écoles,

01:16:45de leurs parcs ou encore de leurs jardins.

01:16:47Reportage signé Jean-Michel Decaze.

01:16:49La place Abbé Pierre

01:16:51avait été inaugurée en 2022

01:16:53à Nantes, dans l'un des nouveaux

01:16:55quartiers de la ville.

01:16:57La mairie a fait savoir par communiqué

01:16:59qu'elle serait débaptisée prochainement.

01:17:01Décision prise avec

01:17:03les trois associations du mouvement

01:17:05Emmaüs présentes dans l'agglomération.

01:17:07Juste en face de la place,

01:17:09les bénévoles d'une association

01:17:11humanitaire apprennent la nouvelle.

01:17:13Ici, la figure de l'abbé Pierre

01:17:15symbolisait la générosité.

01:17:17On n'aurait jamais cru que l'abbé Pierre

01:17:19aurait agi comme ça.

01:17:21Vous me disiez ce qu'il faisait, c'était bien.

01:17:23Oui, pour moi, oui. Ça m'a choqué.

01:17:25Alors le fait que la place

01:17:27soit débaptisée bientôt...

01:17:29C'est normal, à juste titre.

01:17:31On pensait que c'était des personnes bien

01:17:33et puis on apprend des choses horribles comme ça.

01:17:35Plus en tant que femme,

01:17:37parce que malheureusement, on est souvent les victimes.

01:17:41Je pense plus en tant que femme.

01:17:43Et maman aussi.

01:17:45En France, 150 rues

01:17:47et lieux dits portant le nom de l'abbé Pierre

01:17:49ou d'Henri Gouès, son nom de naissance,

01:17:51risquent d'être débaptisés.

01:17:53Des écoles et des parcs

01:17:55ont déjà changé de nom.

01:17:59Donc ça va vite.

01:18:01Il y a des témoignages, effectivement,

01:18:03très à charge.

01:18:05Mais il n'y a pas de décision de justice.

01:18:07Paul Sujit.

01:18:09Il n'est plus là pour se défendre.

01:18:11Mais c'est vrai que tout est toujours allé très vite dans la vie de l'abbé Pierre.

01:18:13A la fois la façon dont la société tout entière

01:18:15l'a célébré, l'a érigé au rang d'idole.

01:18:17C'était une idole de la charité, de l'aumône.

01:18:19C'était évidemment des très belles valeurs

01:18:21qui étaient célébrées à travers lui.

01:18:23Peut-être qu'il y avait aussi une forme d'imprudence

01:18:25à quasiment canoniser quelqu'un de son vivant.

01:18:27Je trouve ça un peu curieux.

01:18:29Aujourd'hui, on est dans une société qui érige très vite des statues

01:18:31et qui les abat très vite aussi.

01:18:33La crème de la crème des artisans

01:18:35réunis en ce moment à Lyon.

01:18:37Les meilleurs ouvriers du monde

01:18:39s'affrontent pendant des Olympiades

01:18:41exceptionnelles.

01:18:43Et comme pendant les Jeux Olympiques,

01:18:45la France espère ramener beaucoup de médailles.

01:18:47Truels, burins, ciseaux.

01:18:49La compétition est lancée.

01:18:51Le récit est signé Corentin Brio.

01:18:53Ici aussi, ce qu'on vise,

01:18:55c'est la médaille d'or.

01:18:57Ces artisans, qu'ils soient maçons, bijoutiers

01:18:59ou coiffeurs, ont le même objectif.

01:19:01Être le ou la meilleur

01:19:03dans leurs catégories respectives.

01:19:05Environ 1400 ouvriers et artisans

01:19:07tous âgés de moins de 23 ans

01:19:09se sont donnés rendez-vous à la Coupe du monde

01:19:11des métiers, l'équivalent des Jeux Olympiques

01:19:13et Paralympiques pour les sports.

01:19:15Alors, à quelques minutes d'entrée dans la compétition,

01:19:17Axel mesure l'ampleur

01:19:19de l'enjeu.

01:19:21C'est assez différent parce qu'il y a beaucoup de monde qui passe.

01:19:23Il y a des amis qui sont venus me voir.

01:19:25Du coup, il ne faut pas aller regarder.

01:19:27Il faut rester dans sa maquette, dans sa bulle.

01:19:29Donc, c'est assez différent du chantier.

01:19:31Une compétition prestigieuse

01:19:33où la gestion du mental est primordiale.

01:19:35Alors, pour les entraîner,

01:19:37la délégation française a fait appel

01:19:39à un ancien handballeur tricolore

01:19:41habitué des compétitions.

01:19:43Ils sont un peu stressés au départ,

01:19:45c'est normal, mais ils se sont préparés tellement longtemps

01:19:47pour que ce jour arrive.

01:19:49Et maintenant que ce jour arrive,

01:19:51ils sont vraiment en extase.

01:19:53Ces championnats du monde sont également

01:19:55une vitrine unique sur ces métiers

01:19:57où recruter est parfois difficile.

01:19:59Nous, en taille de pierre,

01:20:01on a vraiment du mal à recruter,

01:20:03à trouver des jeunes qui sont attractifs.

01:20:05Et après, en tant que compétiteur,

01:20:07la compétition,

01:20:09ça m'a aidé à mûrir,

01:20:11à gagner de l'expérience.

01:20:13Deux ans de compétition, ça m'a fait économiser

01:20:15cinq années d'entreprise.

01:20:17Jusqu'à dimanche, les meilleurs artisans et ouvriers français

01:20:19tenteront d'aller chercher le maximum

01:20:21de médailles, s'inspirant des sportifs

01:20:23auréolés de succès olympique

01:20:25tout l'été.

01:20:27Voilà, bravo à tous ces jeunes artisans,

01:20:29on les salue évidemment.

01:20:31Question que je vous pose ce matin dans la matinale de CNews.

01:20:33Emmanuel Macron a dit hier soir

01:20:35que la France entrait dans une ère politique

01:20:37nouvelle. Est-ce que dans le cadre de cette

01:20:39ère politique nouvelle,

01:20:41le président de la République doit se mettre en retrait ?

01:20:43Vous flashez le QR code,

01:20:45vous enregistrez votre vidéo et vous passez à l'antenne.

01:20:47On vous entendra juste après

01:20:49la petite pause qui va arriver.

01:20:51Restez bien avec nous sur CNews.

01:20:53A tout de suite.

01:20:57Emmanuel Macron doit-il

01:20:59se mettre en retrait

01:21:01par rapport à Michel Barnier ?

01:21:03Lui laisser les mains libres ?

01:21:05C'est la question que je vous pose ce matin. Voici vos réponses.

01:21:07Vous savez, moi j'ai l'impression

01:21:09qu'il y a longtemps qu'il est en retrait

01:21:11Emmanuel Macron.

01:21:13Il y a beaucoup de gens qui se demandent si vraiment

01:21:15le président, c'est pas un homme politique.

01:21:17Vous savez, on peut faire la part des choses.

01:21:19Je pense que ça fait longtemps

01:21:21qu'il est en retrait parce qu'on voit bien

01:21:23l'état de la France aujourd'hui.

01:21:25C'est bien qu'il ait nommé un premier ministre.

01:21:27On va voir comment ça va se passer.

01:21:29J'espère qu'il va être sérieux et qu'il va vraiment

01:21:31écouter les Français parce qu'on en a vraiment besoin

01:21:33d'une personne sérieuse

01:21:35et qui aime le pays.

01:21:37C'est une boutade, c'est une blague.

01:21:39Macron en retrait ? Mais oui, normalement

01:21:41il devrait se mettre en retrait parce que

01:21:43il a un premier ministre, il va avoir un nouveau

01:21:45gouvernement et c'est le premier ministre

01:21:47qui doit mener le gouvernement, basta.

01:21:49C'est comme ça, c'est la démocratie

01:21:51que ça plaise ou pas Macron

01:21:53et puis les législatives

01:21:55et les européennes ont montré que les Français

01:21:57ont une auvergne d'os du président

01:22:00mais il doit rester jusqu'au bout.

01:22:02Mais il doit être en retrait.

01:22:04Si nous faisons le bilan de la politique

01:22:06de monsieur Macron, je pense qu'elle est

01:22:08catastrophique. Il n'y a qu'à voir

01:22:10l'insécurité,

01:22:12le travail,

01:22:14l'immigration. Les Français

01:22:16sont à bout, les Français qui travaillent.

01:22:18Donc il est peut-être même

01:22:20temps que monsieur le président démissionne

01:22:22car c'est la seule

01:22:24solution pour que l'on s'en sorte.

01:22:28Alors, il n'est pas question

01:22:30de démissionner. Hier soir

01:22:32il a dit

01:22:34qu'il resterait, il a sous-entendu

01:22:36Ouaf, qu'il resterait jusqu'en 2027.

01:22:38Il n'a aucune raison d'ailleurs de démissionner

01:22:40La petite musique avait commencé

01:22:42à prendre la semaine dernière, souvenez-vous, avec la déclaration

01:22:44d'Edouard Philippe qui disait qu'il était prêt à se présenter

01:22:46Il a vite éteint le jukebox

01:22:48Ce qui a éteint le jukebox

01:22:50c'est enfin la nomination d'un Premier

01:22:52ministre. Là, on a tourné la page

01:22:54de la musique de la démission.

01:22:56Après, oui, ça va être

01:22:58compliqué pour le président de la République de mettre

01:23:00pleinement les mains dans le cambouis. Il faut forcément

01:23:02qu'il se mette en retrait. Mais d'ailleurs, il l'a quelque part

01:23:04sous-entendu hier au HARD.

01:23:06Il faut qu'il laisse Michel Barnier

01:23:08se mettre en avant parce que

01:23:10s'il n'arrive pas à mettre d'accord l'aile gauche

01:23:12de la Macronie et le Rassemblement National

01:23:14c'est la censure. Donc, Emmanuel Macron

01:23:16ne doit pas porter la responsabilité de la censure.

01:23:18Mais là, si Michel Barnier, mettons, tombe

01:23:20dans 2, 3, 4 mois, ne vous inquiétez pas

01:23:22la petite musique de la démission

01:23:24reviendra faire du bruit. On rallumera

01:23:26le jukebox.

01:23:288h moins le quart avant l'économie, c'est Chana Lusso

01:23:30pour les toutes dernières informations.

01:23:34Un nouveau refus d'obtempérer

01:23:36qui tourne au drame. Ca s'est passé

01:23:38hier soir à Rony-sous-le-bois en Seine-Saint-Denis.

01:23:40Le véhicule qui a pris la fuite

01:23:42a percuté un scooter dans sa course.

01:23:44Il s'agit d'un SUV de la marque BMW.

01:23:46Le conducteur du deux-roues a été retrouvé

01:23:48par les forces de l'ordre gisant sur le sol.

01:23:50Malgré sa prise en charge, il est décédé.

01:23:52La voiture mise en cause a été retrouvée

01:23:54incendiée à proximité.

01:23:563 personnes étaient à bord.

01:23:58L'épi-sécurité renforcée

01:24:00ce week-end en France. Gérald Darmanin

01:24:02a envoyé un télégramme au préfet hier soir.

01:24:04De nombreux événements sont organisés

01:24:06comme la parade olympique à Paris,

01:24:08la braderie de Lille ou encore plusieurs matchs

01:24:10de Ligue 1 en football.

01:24:12Avec la menace terroriste et les contestations radicales,

01:24:14un nouvel effort de mobilisation

01:24:16a été demandé aux forces de l'ordre.

01:24:34La réforme des retraites,

01:24:36l'abrogation en fait de la réforme des retraites

01:24:38est souhaitée par plusieurs partis d'opposition.

01:24:40Un projet de loi pour son abrogation

01:24:42a été déposé hier par l'ERN.

01:24:44Les choses s'accélèrent donc.

01:24:46C'est une bonne chose de revenir en arrière

01:24:48ou pas, selon vous, Eric de Haït-Matin ?

01:24:50Ce serait mauvais, ce serait mauvais

01:24:52mais c'est tellement tentant de proposer

01:24:54un retour à 60 ans comme le fait

01:24:56le Nouveau Front Populaire

01:24:58ou bien à 62 comme le fait l'ERN

01:25:00mais c'est impossible parce que d'abord

01:25:02ça représenterait énormément d'argent

01:25:04que l'on n'a pas, que l'on n'a plus

01:25:06et puis on le sait bien, le conseil d'orientation

01:25:08des retraites a dit que le système

01:25:10serait de toute façon en déficit

01:25:12jusqu'en 2070 si on ne fait rien

01:25:14donc ça veut dire que de toute façon, des réformes

01:25:16il y en aura d'autres dans les années qui viennent.

01:25:18Vous voulez dire que c'est un doux rêve

01:25:20et que le réalisé nous enfoncerait un petit peu plus

01:25:22si on abrogeait la réforme ?

01:25:24Bien sûr parce qu'il faut bien que quelqu'un paye

01:25:26de toute façon, vous savez, le système est ainsi fait

01:25:28que ce sont les actifs, vous et moi, vous, téléspectateurs

01:25:30qui payez pour ceux qui sont à la retraite

01:25:32et on le voit bien sur nos feuilles de paye

01:25:34c'est 10% de nos cotisations

01:25:36qui filent pour payer les retraites, pas pour nous

01:25:38mais pour les retraités

01:25:40et puis le patron, lui, il en paye 15%

01:25:42de son vôtre salaire, donc oui, ça fait quand même pas mal

01:25:44et puis un problème, c'est que

01:25:46ça fait plaisir à personne de dire ça, mais il n'y a pas assez de monde au travail

01:25:48les seniors, ils ne sont que

01:25:5058,4% à travailler

01:25:52il faudra aller plus loin

01:25:54si on en a plus, ça fera plus de cotisations

01:25:56donc ça commencera à régler le problème

01:25:58et puis le taux d'activité, c'est le nombre de personnes

01:26:00vraiment, effectivement, qui travaillent

01:26:02sur 100 personnes, en France, on en a 68

01:26:04tout âge compris, alors qu'en Allemagne

01:26:06ils sont à 76, vous voyez la différence

01:26:08si on avait plus de monde au travail, peut-être que ça aiderait

01:26:10alors, j'entends

01:26:12les gens qui disent

01:26:14bah oui, mais moi, j'ai payé, j'ai cotisé

01:26:16vous en parliez à l'instant, donc j'ai droit à ma retraite

01:26:18à 62 ans, qu'est-ce que vous leur dites ?

01:26:20c'est facile, le droit

01:26:22derrière un droit, il y a toujours un devoir

01:26:24et là, le devoir, on l'oublie, c'est

01:26:26de cotiser au moins 62 ans

01:26:2842 ans, 42 ans

01:26:30c'est pas mal, donc si vous commencez à 20 ans

01:26:32bon, ça va, vous aurez votre retraite à 62

01:26:34mais si vous commencez à 25, vous voyez

01:26:36c'est 67, donc c'est un âge légal

01:26:38on aura droit de prendre sa retraite à 62 ans

01:26:40mais, l'ennui, c'est que

01:26:42vous aurez une petite pension, c'est ça

01:26:44que les gens n'ont pas très compris, alors

01:26:46deuxièmement, vous avez tous les pays de l'Union Européenne

01:26:48qui sont déjà à 65, voire

01:26:5067 ans, vous vous rendez compte, 67 ans

01:26:52c'est l'Allemagne et les Pays-Bas, si on revient

01:26:54à 62 ou 60, ce sont

01:26:56les caisses de l'État qui vont devoir payer

01:26:58de toute façon, il n'y a pas le choix, ou alors

01:27:00faire des gros efforts, des gros sacrifices

01:27:02est-ce que vous êtes prêts à supprimer des aides sociales

01:27:04comme le RSA, comme l'aide médicale d'État

01:27:06est-ce qu'on veut augmenter les cotisations

01:27:08la CGT a proposé d'augmenter les cotisations

01:27:10elle disait 0,8 points de plus

01:27:12ça coûtera 7 euros en un smicard

01:27:14oui, mais c'est pas le moment d'augmenter les cotisations

01:27:16il y a une telle pression qui nous pèse sur les épaules

01:27:18avec les prélèvements, donc, pour résumer

01:27:20je pense qu'on ne touchera pas

01:27:22à la réforme, Michel Barnier a dit

01:27:24oui, il faut ouvrir le débat, au minimum

01:27:26peut-être pour améliorer la carrière des femmes

01:27:28ou les carrières longues, voilà, ce sera peut-être

01:27:30un point positif, qui peut-être, espérons-le

01:27:32mettra tout le monde d'accord

01:27:34...

01:27:36...

01:27:38...

01:27:40...

01:27:42...

01:27:44...

01:27:46...

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01:28:00...

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01:28:22...

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01:28:30...

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01:28:40...

01:28:42...

01:28:44...

01:28:46...

01:28:48...

01:28:50...

01:28:52...

01:28:54...

01:28:56C'était votre programme avec Epad Invest

01:28:58spécialiste de l'investissement et de la revente

01:29:00de biens en résidence senior

01:29:02Epad Invest, investir pour l'avenir

01:29:04Est-ce que Nicolas Sarkozy

01:29:06ne serait pas le vrai patron de la droite ?

01:29:08Je vais poser la question à Paul Sujit

01:29:10qui va nous donner sa réponse dans un instant

01:29:12à tout de suite

01:29:16Éric Ciotti ne mâche plus

01:29:18ses mots à l'endroit de Nicolas Sarkozy

01:29:20dans le Figaro Magazine de ce week-end

01:29:22Éric Ciotti dit même

01:29:24il a échoué et empêché la droite

01:29:26de se renouveler

01:29:28Nicolas Sarkozy a échoué et empêché la droite de se renouveler

01:29:30c'est ce que dit Éric Ciotti

01:29:32Ce sont des mots très forts qu'on n'aurait pas imaginé dans sa bouche

01:29:34il y a encore quelques mois évidemment

01:29:36et j'ajoute que j'ai bien relu

01:29:38pour bien comprendre que c'était bien Éric Ciotti

01:29:40qui parlait de Nicolas Sarkozy

01:29:42C'est étonnant

01:29:44Dans les confidences qu'a recueillie mon collègue Carl Meus

01:29:46Ciotti réclame un droit d'inventaire

01:29:48sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy

01:29:50Il dit ensuite c'est la première raison de l'hémorragie

01:29:52de notre électorat

01:29:54qu'on aurait dû faire sur la sécurité et sur l'immigration

01:29:56Avec Ciotti précise que sa parole est enfin libre

01:29:58Il dit

01:30:00je dis maintenant ce que je pense mais que je ne pouvais pas dire

01:30:02sous-entendu tant que j'étais encore

01:30:04au sein de ma famille politique

01:30:06on n'avait pas le droit d'attaquer Nicolas Sarkozy

01:30:08et pour cause, le geste est pratiquement freudien

01:30:10il tue le père en disant cela

01:30:12et c'est d'ailleurs son but, c'est d'expliquer les raisons aussi

01:30:14pour lesquelles un certain nombre d'anciens électeurs

01:30:16de Nicolas Sarkozy

01:30:18dont lui d'ailleurs, ont fini par tourner le dos

01:30:20à leur ancienne famille politique pour trouver

01:30:22une réponse à des questions que disent-ils

01:30:24et dit Eric Ciotti, Nicolas Sarkozy

01:30:26aurait laissé en suspens. Eric Ciotti

01:30:28peut le faire d'autant plus facilement

01:30:30qu'il est aussi l'un de ceux à droite qui n'ont pas activement

01:30:32participé au quinquennat de Nicolas Sarkozy

01:30:34il n'était pas ministre comme Valéry Pécresse

01:30:36comme Laurent Wauquiez ou Xavier Bertrand sous Sarkozy

01:30:38il n'occupait pas non plus des fonctions parlementaires

01:30:40de premier plan comme Gérard Larcher

01:30:42en d'autres termes, il veut s'enfranchir une bonne fois pour toutes du Sarkozy

01:30:44Vous dites qu'Eric Ciotti tue le père

01:30:46Nicolas Sarkozy

01:30:48c'est toujours le patron de la droite ?

01:30:50C'est évident, la voix de Nicolas Sarkozy

01:30:52est écoutée plus que celle d'aucun autre

01:30:54il suffit qu'il donne un entretien dans le Figaro pour

01:30:56fustiger l'attitude de Laurent Wauquiez après la dissolution

01:30:58et dans les jours qui suivent, les républicains acceptent

01:31:00ce qui ressemble à s'y méprendre

01:31:02un pacte de gouvernement dont Laurent Wauquiez

01:31:04disait pourtant ne pas vouloir. Mais au-delà

01:31:06de l'influence réelle ou supposée de Nicolas Sarkozy

01:31:08ce qui est certain c'est qu'il a gardé

01:31:10un fan club que tous les anciens présidents de la république

01:31:12pourraient lui envier, on le voit à ses livres

01:31:14à ses séances de dédicaces

01:31:16au contraire d'ailleurs est le paradoxe saisissant

01:31:18François Hollande, le contraste entre les deux hommes

01:31:20est très intéressant, l'un revient dans

01:31:22les urnes, François Hollande qui s'était

01:31:24fait donc réélire député, mais sans que sa

01:31:26présence à l'Assemblée Nationale n'ait changé quoi que ce soit

01:31:28il a même pas permis de faire nommer

01:31:30un Premier Ministre de gauche, notamment Bernard Cazeneuve

01:31:32qui dit être son ami

01:31:34et l'autre donc se tient à bonne distance

01:31:36Nicolas Sarkozy, mais il semble tirer les

01:31:38ficelles de sa famille politique comme on agite des marionnettes

01:31:40Nicolas Sarkozy a cet indéniable

01:31:42une aura, son nom résonne à droite comme un totem

01:31:44et aussi comme un tabou. Un tabou

01:31:46vous voulez dire que personne à droite

01:31:48ne peut s'en prendre à la figure de Nicolas Sarkozy ?

01:31:50Vous voyez bien que c'est difficile, c'est même

01:31:52interdit. Éric Sautier a raison

01:31:54de le dire et il a attendu donc de tourner le

01:31:56dos à son camp pour s'y risquer

01:31:58mais peut-être que ce droit d'inventaire

01:32:00pourtant est nécessaire à droite quoi que l'on pense

01:32:02de la figure de Nicolas Sarkozy. La difficulté

01:32:04c'est qu'il y a effectivement deux choses qui ont déçu

01:32:06une partie de ses électeurs et d'une part

01:32:08c'était l'ouverture

01:32:10sur la gauche avec des ministres

01:32:12de gauche, ça c'est quelque chose que ses électeurs

01:32:14ne lui ont jamais pardonné pour une partie d'entre eux

01:32:16et puis surtout le traité de Lisbonne

01:32:18et cet européisme qui aujourd'hui semble

01:32:20pour un certain nombre de personnes d'état de droite, Michel Barnier le premier

01:32:22être aussi un obstacle à la souveraineté

01:32:24du pays sur des sujets régaliens fondamentaux.

01:32:26Quoi qu'on en dise

01:32:28Nicolas Sarkozy a donné à la droite un cap

01:32:30doctrinal clair qu'elle n'a jamais réussi

01:32:32à retrouver depuis et surtout un charisme

01:32:34qui lui permettait de gagner des élections.

01:32:36Nicolas Sarkozy savait comment gagner une élection

01:32:38peut-être qu'il a déçu sur la face contre-gouvernée

01:32:40il a aussi incarné une valeur

01:32:42à leur travail dont il restera le président

01:32:44tutélaire. Ceux qui ont

01:32:46quitté la droite pour ensuite

01:32:48aller dans les rangs du RN se retrouvent aujourd'hui

01:32:50avec Marine Le Pen qui veut abroger la réforme des retraites

01:32:52ils doivent ronger leurs freins.

01:32:54C'est vrai que tout l'électorat de droite se souvient

01:32:56de la campagne de 2007 et de la victoire de 2007

01:32:58qui est au fond le dernier vrai souvenir marquant

01:33:00pour les français de droite

01:33:02et ça remonte il y a longtemps.

01:33:04Merci beaucoup Paul Sujit, 8h10

01:33:06est-ce que Nicolas Sarkozy est le vrai patron de la droite ?

01:33:08Je poserai la question à Nicolas Dupont-Aignan

01:33:10qui sera l'invité de la grande interview

01:33:12CNews Europe 1. Nicolas Dupont-Aignan

01:33:148h10 avec vous dans

01:33:16la matinale de CNews et sur Europe 1.

01:33:18Allez tout de suite le temps

01:33:20avec Alexandra Blanc.

01:33:22Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?

01:33:24La météo avec Groupe Verlaine.

01:33:26Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat.

01:33:28groupeverlaine.com

01:33:30Du coup vous avez la liste de tous les assureurs

01:33:32qui vous font confiance ? Bien sûr !

01:33:34Retrouvez la météo avec France Parbrise,

01:33:36Agrée et Assurance.

01:33:38Alexandra, aujourd'hui c'est la journée

01:33:40la plus froide de la semaine.

01:33:42Eh oui Shana, couvrez-vous avec des températures

01:33:44en baisse mais on notera que le beau temps

01:33:46reviendra petit à petit grâce à qui ?

01:33:48Eh bien grâce au retour de l'anticyclone.

01:33:50Alors ce matin on a beaucoup d'humidité dans les

01:33:52basses couches, beaucoup de brouillard notamment

01:33:54entre les Pyrénées, le centre ou encore

01:33:56les Hauts-de-France mais petit à petit

01:33:58les brouillards vont se dissiper, on aura globalement

01:34:00une belle après-midi avec néanmoins

01:34:02un temps un peu plus nuageux vous le voyez

01:34:04entre le sud du bassin parisien

01:34:06et le Pas-de-Calais, on retrouvera également

01:34:08quelques nuages sur le flanc est avec peut-être

01:34:10quelques orages, encore quelques flocons

01:34:12de neige en montagne et puis les vents resteront

01:34:14très forts, tempétueux notamment autour

01:34:16du golfe du Lyon, le tout dans les températures

01:34:18qui sont hivernales ce matin

01:34:20localement, 3 degrés pour Charleville-Mézières,

01:34:225 degrés en Normandie

01:34:24ou encore à Nancy, seulement 6 degrés

01:34:26pour le Puy-en-Velay ou encore à Rodez

01:34:28et dans l'après-midi les températures restent

01:34:30bien trop fraîches pour la saison, 14 degrés

01:34:32en Bourgogne, 15 degrés sur le centre

01:34:3417 degrés en moyenne en allant

01:34:36vers le nord-ouest et seulement

01:34:3816 degrés attendus à Lille ou d'ailleurs

01:34:40il y aura la belle braderie de Lille ce week-end

01:34:44Du coup vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?

01:34:46Bien sûr ! C'était la météo

01:34:48avec France Parbrise, Agrée et Assurance

01:34:52Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique

01:34:54C'était la météo avec Groupe Verlaine

01:34:56Pour devenir franchisée dans les énergies

01:34:58renouvelables, Groupe Verlaine

01:35:00Emmanuel Macron a dit hier soir au Havre

01:35:02que la France entrait dans une ère politique

01:35:04nouvelle, est-ce que dans le cadre

01:35:06de cette ère politique nouvelle

01:35:08Emmanuel Macron doit se mettre en retrait ?

01:35:10Et laisser

01:35:12Michel Barnier

01:35:14aux manettes à Matignon

01:35:16Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo

01:35:18On vous entendra à 8h30

01:35:20Un refus d'obtempérer a fait un mort

01:35:22Cette nuit en Seine-Saint-Denis un conducteur de scooter

01:35:24a été tué, percuté par le chauffard

01:35:26en fuite

01:35:28Emmanuel Macron dit donc qu'on entre

01:35:30dans cette ère politique nouvelle à base de

01:35:32compromis, il assure qu'il n'est pas

01:35:34l'otage du RN, on va y revenir

01:35:36avec Gauthier Lebret, à tout de suite Gauthier

01:35:38On vous en parlait d'hier matin

01:35:40Les artisans franciliens sont très en colère

01:35:42car les conditions de circulation dans Paris rendent leur

01:35:44travail extrêmement difficile

01:35:46Certains ont même dû mettre la clé sous la porte

01:35:48Reportage à suivre

01:35:50Un nouveau refus d'obtempérer

01:35:52qui tourne au drame, ça s'est passé hier soir

01:35:54à Rony-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis

01:35:56le véhicule qui a pris la fuite

01:35:58a percuté un scooter dans sa course

01:36:00et ne s'est pas arrêté

01:36:02Le conducteur du deux-roues a été retrouvé par les forces de l'ordre

01:36:04gisant sur le sol et malgré sa prise en charge

01:36:06il est décédé

01:36:08La voiture mise en cause a été retrouvée incendiée

01:36:10à proximité, trois personnes étaient à bord

01:36:12Marine Sabourin

01:36:14C'est ce scooter qui aurait été

01:36:16percuté par le chauffard en fuite

01:36:18Il est aux alentours de 22h30

01:36:20hier lorsque la police veut procéder

01:36:22au contrôle d'un automobiliste

01:36:24Celui-ci refuse de s'y soumettre

01:36:26et s'échappe aux forces de l'ordre

01:36:28Les agents découvrent alors quelques centaines de mètres plus loin

01:36:30un homme en deux-roues

01:36:32gisant au sol

01:36:34Les collègues ont voulu procéder au contrôle

01:36:36d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil

01:36:38Le véhicule a refusé le contrôle

01:36:40dans un premier temps

01:36:42et par la suite a refusé d'obtempérer

01:36:44Les collègues ont rapidement perdu

01:36:46le véhicule de vue qui les a distancés

01:36:48et qui a

01:36:50dans sa fuite

01:36:52quelques kilomètres plus loin sur la commune de Rony-sous-Bois

01:36:55La victime est un homme

01:36:57livreur de repas à domicile

01:36:59âgé d'une quarantaine d'années

01:37:01La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée

01:37:03incendiée à proximité des faits

01:37:05L'automobiliste est toujours activement

01:37:07recherché

01:37:09Emmanuel Macron au Havre

01:37:11sur les terres d'Edouard Philippe

01:37:13L'occasion pour le président de la République d'évoquer

01:37:15la situation politique en France

01:37:17Il a dit vouloir se concentrer sur l'ère nouvelle

01:37:19qui s'ouvre et ne pas être l'otage

01:37:21du Rassemblement National

01:37:23En revanche, il affirme être prêt à étudier

01:37:25l'introduction de la proportionnelle

01:37:27que réclame Marine Le Pen

01:37:29Bon, l'ERN semble être encore au centre du jeu

01:37:31on parle beaucoup des LR

01:37:33mais l'ERN veille

01:37:35Bien sûr, l'ERN est au centre du jeu

01:37:37et l'ERN avait comme demande la proportionnelle

01:37:39tout comme ne pas se faire insulter

01:37:41et des mesures en faveur de la lutte

01:37:43contre l'immigration, pour plus de pouvoir d'achat

01:37:45et de la lutte contre la sécurité

01:37:47C'est très intéressant la réponse d'Emmanuel Macron

01:37:49Elle est tellement macronienne cette réponse

01:37:51en passant au Havre, qui lui dit

01:37:53que vous allez mettre la proportionnelle

01:37:55Je suis d'accord qu'on étudie la proportionnelle

01:37:57pour qu'ensuite on puisse faire un arbitrage

01:37:59pour savoir si on va mettre la proportionnelle

01:38:01ou non

01:38:03Au lieu de lui dire oui, on va mettre en place la proportionnelle

01:38:05on va réfléchir, on va se réunir à 50

01:38:07pour réfléchir si on la met en place ou non

01:38:09C'est typiquement macronien depuis 7 ans

01:38:11Oui, l'ERN reste faiseur de roi

01:38:13et a toujours le pouvoir

01:38:15de vie ou de mort sur le futur gouvernement

01:38:17de Michel Barnier

01:38:19pour la nomination du futur gouvernement

01:38:21Et hier, Emmanuel Macron a appelé à des compromis

01:38:23ça c'est un message pour son propre camp

01:38:25Vous savez qu'il y a un pacte législatif

01:38:27qui a été mis sur la table par Laurent Wauquiez

01:38:29qui a quasiment dit c'est mon pacte ou rien

01:38:31il faut des mesures très fortes sur la sécurité

01:38:33et l'immigration

01:38:35Problème dans l'ancienne majorité présidentielle

01:38:37dans l'ancien camp présidentiel

01:38:39vous avez toute une partie des députés

01:38:41Ensemble pour la République, anciennement Renaissance

01:38:43qui sont plutôt de gauche

01:38:45qui penchent avec le centre gauche

01:38:47et qui n'ont pas envie de mesures drastiques

01:38:49sur la lutte contre l'immigration

01:38:51et on se souvient comment cette aile gauche

01:38:53a compliqué la vie de Gérald Darmanin

01:38:55au moment de la loi immigration

01:38:57donc ce grand écart entre l'aile gauche

01:38:59et le RN qui a le pouvoir de censure

01:39:01va être compliqué pour Michel Barnier

01:39:03attention à l'élongation et au claquage

01:39:05Merci beaucoup Gauthier

01:39:07On vous en parlait hier dans la matinée

01:39:09à l'ABC, la vitesse à 50 kmh

01:39:11sur le périphérique parisien

01:39:13a de lourdes conséquences sur ceux qui travaillent

01:39:15en tout cas si c'est mis en place

01:39:17ça aura de lourdes conséquences

01:39:19notamment sur le travail des artisans

01:39:21et il tire la sonnette d'alarme

01:39:23puisqu'avec un périphérique au ralenti

01:39:25il craigne moins d'intervention

01:39:27et donc moins d'argent

01:39:29Fabrice Elsner et Adrien Spiteri

01:39:31ont suivi un électricien sur le périphérique

01:39:33là on rentre sur le périphérique

01:39:35à Porte de Montreuil

01:39:37Stevens nous accueille à bord de son véhicule

01:39:39et le trajet s'annonce compliqué

01:39:41le GPS me dit 40 minutes

01:39:43L'enfer des embouteillages

01:39:45sur le périphérique parisien

01:39:47c'est le quotidien de cet électricien

01:39:49une grande partie de sa clientèle

01:39:51se trouve dans la capitale

01:39:53alors forcément l'abaissement de la vitesse

01:39:55à 50 kmh sur cet anneau

01:39:57routier à compter du 1er octobre

01:39:59n'est pas une bonne nouvelle

01:40:01ça nous met un frein dans nos déplacements

01:40:03les artisans ont besoin d'avoir

01:40:05une tonne ou deux tonnes derrière pour se déplacer

01:40:07avec leur matériel

01:40:09Utiliser sa voiture pour travailler

01:40:11la mesure risque donc

01:40:13d'avoir rapidement des conséquences

01:40:15négatives pour son entreprise

01:40:17on va être obligé de

01:40:19majorer forcément notre déplacement

01:40:21et notre stationnement, il faut payer

01:40:23le passage de 80 à 70 kmh

01:40:25en 2014

01:40:27avait déjà impacté son activité

01:40:29aujourd'hui le ras-le-bol est total

01:40:31je pense d'ici quelques années

01:40:33changer complètement de voie

01:40:35après presque une heure de trajet

01:40:37Stevens arrive enfin à destination avec

01:40:39une minute de retard, c'est acceptable

01:40:41Comme Stevens, la région Île-de-France

01:40:43a fait part de son opposition à cette mesure

01:40:45la maire de Paris

01:40:47dit vouloir réduire la pollution

01:40:49mais aussi le bruit autour du périphérique

01:40:51Voilà, colère des artisans

01:40:53colère de tous ceux qui travaillent

01:40:55qui utilisent ce périphérique

01:40:57notamment ceux qui vont travailler la nuit à Rungis

01:40:59la nuit il n'y a personne sur le périphérique

01:41:01il faudra rouler à 50 kmh

01:41:03méconnaître la vraie vie

01:41:05cette dernière image

01:41:07tiens, le pape est monté dans l'avion

01:41:09il a quitté Singapour

01:41:11oui ça y est, c'est la fin de son voyage

01:41:13où il a quand même visité 4 pays

01:41:15je rappelle que le pape a 87 ans

01:41:17et il n'est pas apparu diminué, bien au contraire

01:41:19il avait l'air en forme et très heureux

01:41:21d'aller à la rencontre des fidèles

01:41:23et ce matin avant de partir, il a rencontré

01:41:25600 jeunes et il leur a dit

01:41:27prenez des risques, un jeune qui n'a pas envie de prendre des risques

01:41:29est un vieux

01:41:31à méditer, il a probablement raison

01:41:33ce pape François

01:41:35Allez, 8h06 dans un instant, Nicolas Dupont-Aignan

01:41:41La grande interview

01:41:43CNews Europe 1

01:41:45avec vous Nicolas Dupont-Aignan, bonjour Nicolas Dupont-Aignan

01:41:47merci d'être avec nous, président de

01:41:49Debout la France, beaucoup de sujets évidemment

01:41:51à évoquer avec vous, la situation politique bien sûr

01:41:53je voulais vous entendre

01:41:55tout d'abord sur ce nouveau refus d'obtempérer

01:41:57mortel qui s'est passé

01:41:59cette nuit à Rogny-sous-Bois

01:42:01en Seine-Saint-Denis, le fuyard a renversé

01:42:03un scooter et tué le conducteur du scooter

01:42:05qu'est-ce qu'il faut faire pour restaurer

01:42:07l'autorité de la police Nicolas Dupont-Aignan

01:42:09pour faire en sorte que les policiers

01:42:11se fassent plus respecter ?

01:42:13Mais que la justice fonctionne dans notre pays

01:42:15que les fuyards aillent en prison

01:42:17soient condamnés

01:42:19à de lourdes peines

01:42:21tant que la justice sera injuste

01:42:23rien ne peut fonctionner

01:42:25voilà, mais on répète ça

01:42:27depuis tant d'années

01:42:29c'est le résultat

01:42:31d'une préférence

01:42:33pour les délinquants, les voyous

01:42:35au détriment des honnêtes gens

01:42:37et si on ne rétablit pas les peines planchées

01:42:39si on ne change pas le code de procédure pénale

01:42:41si on ne revoit pas tout

01:42:43et je propose et je l'ai proposé

01:42:45cent fois de le faire par référendum

01:42:47parce que sinon

01:42:49on aura le maquis du conseil constitutionnel

01:42:51du Sénat

01:42:53des juristes de tout poil

01:42:55il faut rétablir

01:42:57le fonctionnement de la justice au nom

01:42:59du peuple français

01:43:01une question technique

01:43:03est-ce que vous êtes favorable au tactical contact

01:43:05appliqué en Grande-Bretagne

01:43:07quand la police a le droit de faire tomber un fuyard

01:43:09quand il est à moto

01:43:11ou en scooter

01:43:13mais c'est la seule solution

01:43:15de toute façon, ne vous trompez pas

01:43:17depuis des années, il y a des instructions

01:43:19écrites

01:43:21pour dire aux policiers

01:43:23s'il y a un fuyard, surtout n'intervenez pas

01:43:25s'il y a un rodéo, ne prenez aucun risque

01:43:27les délinquants le savent

01:43:29ils ne sont pas idiots, vous savez

01:43:31ça existe dans certains départements, effectivement

01:43:33ça fait une semaine

01:43:35que Michel Barnier a été nommé

01:43:37Premier ministre, déjà une question un peu générale

01:43:39comment est-ce que vous jugez ces premiers pas à Matignon

01:43:41parole, parole, parole

01:43:43vous connaissez la chanson de Dalida

01:43:45pour vous rien n'a changé

01:43:47par rapport à Gabayel Attal

01:43:49si, mais je préfère le personnage

01:43:51je préfère l'homme

01:43:53je l'ai dit, déjà, il est quelqu'un

01:43:55de respectable, c'est pas

01:43:57quelqu'un de tordu, ça nous fait du bien

01:43:59qui était tordu à Matignon ?

01:44:01non mais les macronistes

01:44:03étaient des gens assez tordus

01:44:05j'aimais pas ce mode de fonctionnement

01:44:07de communication

01:44:09Michel Barnier est un homme respectable

01:44:11mais ce n'est pas parce que vous êtes respectable

01:44:13si vous menez la même politique

01:44:15or le problème de fond du pays

01:44:17c'est qu'il y a

01:44:19trois blocs

01:44:21le bloc patriote

01:44:23qui a eu le plus de voix

01:44:2511 millions, qui était en tête

01:44:27suite à une manoeuvre d'entre deux tours

01:44:29contre nature

01:44:31il y a eu le bloc de Jean-Luc Mélenchon

01:44:33qui a eu le plus de sièges

01:44:35et puis il y avait un troisième bloc

01:44:37qui a eu le moins de voix et le moins de sièges

01:44:39et Emmanuel Macron

01:44:41a choisi comme premier ministre

01:44:43le représentant du bloc qui avait le moins

01:44:45de voix et le moins de sièges

01:44:47est-ce que vous croyez sincèrement

01:44:49quelles que soient ses qualités personnelles

01:44:51que ça peut fonctionner

01:44:53il a choisi le plus européiste

01:44:55alors que les deux tiers des français

01:44:57ne veulent plus de cette Europe-là

01:44:59et donc il y a une immense frustration

01:45:01démocratique dans le pays

01:45:03alors Michel Barnier va tenter

01:45:05de faire l'impossible

01:45:07mais franchement

01:45:09tout cela n'est pas raisonnable

01:45:11la seule solution que je vois

01:45:13parce que si je dis ça, ceux qui nous regardent vont dire

01:45:15mais qu'est-ce qu'il propose

01:45:17moi je crois qu'il n'y a qu'une solution

01:45:19c'est l'arbitrage du peuple

01:45:21et l'arbitrage du peuple il ne peut pas venir tout de suite

01:45:23sur les législatives puisqu'il y a un an

01:45:25sans autorisation de législatives

01:45:27donc il peut venir de deux façons

01:45:29le départ du président de la république que je souhaite

01:45:31puisque c'est lui qui a semé le chaos

01:45:33et qui a été désavoué par les français

01:45:35mais on ne peut pas le forcer

01:45:37et donc je pense que dans la période qui arrive

01:45:39il n'y a qu'une solution pour Michel Barnier

01:45:41et Emmanuel Macron mais oseront-ils

01:45:43c'est le référendum

01:45:45un geste gaullien

01:45:47il y a quatre sujets fondamentaux pour le pays

01:45:49pour ne pas perdre de temps

01:45:51l'immigration

01:45:53est-ce qu'on ferme les frontières

01:45:55est-ce qu'on fait une vraie politique

01:45:57de contrôle migratoire

01:45:59Michel Barnier n'a pas de majorité pour ça

01:46:01les macronistes ne veulent pas

01:46:03donc référendum

01:46:05deuxième solution référendum sur la sécurité

01:46:07le code de procédure pénale, les peines planchées

01:46:09troisième point référendum sur la réforme

01:46:11des retraites

01:46:13agrémentée, abrogation mais en échange

01:46:15économie forte pour payer

01:46:17cette abrogation

01:46:19de réforme

01:46:21référendum sur l'union européenne

01:46:23la primauté du droit français en matière

01:46:25d'immigration, moi je ne vois que ça

01:46:27parce que sinon ce sera le marécage

01:46:29et la France va perdre du temps

01:46:31même avec la participation des LR

01:46:33les LR veulent bien participer au gouvernement

01:46:35mais pour faire une vraie politique

01:46:37de droite, vous les avez entendus, ils ont raison d'y aller

01:46:39ou pas ?

01:46:41tous ceux qui ont échoué depuis

01:46:4320 ans

01:46:45qui sont responsables du chaos actuel

01:46:47immigration, perte de compétitivité

01:46:49désordre, abandon

01:46:51à l'union européenne, tous ceux qui ont

01:46:53gouverné depuis 20 ans, qui ont été désavoués

01:46:55par les français, le référendum de 2005

01:46:57la défaite

01:46:59de tous les gouvernements

01:47:01vont venir sur le radeau de la méduse, ils rêvent tous

01:47:03d'être ministre

01:47:05ils ont échoué, ils vont être ministre

01:47:07mais si dans une PME on prenait

01:47:09le comptable qui a dérobé

01:47:11la caisse, celui qui est

01:47:13en procès, tous ceux qui ont

01:47:15échoué, qui ont été nuls

01:47:17de A à Z, si on les reprenait

01:47:19tous dans l'entreprise, vous croyez que l'entreprise aurait

01:47:21des clients, vous croyez que CNews

01:47:23aurait... mais enfin vous plaisantez

01:47:25ils ont fait 5% des voix

01:47:27au législatif 6, allez

01:47:29et c'est eux qui vont gouverner la France

01:47:31mais comment pensez-vous que les français

01:47:33réagissent ?

01:47:35ils sont là, le président

01:47:37a choisi M. Barnier, je souhaite

01:47:39bon courage à M. Barnier mais je le dis

01:47:41il ne peut que s'appuyer sur le peuple

01:47:43sinon

01:47:45on va au devant de très graves dangers

01:47:47et le pays ne peut pas attendre

01:47:49on va avoir la guerre en Ukraine

01:47:51encore plus forte, c'est dramatique

01:47:53on a un budget en faillite

01:47:55M. Le Maire, mais vous avez

01:47:57vu la situation d'hier ?

01:47:59vous avez vu la fiesta de M. Le Maire

01:48:01qui ose organiser sur fond

01:48:03public un cocktail de 1500

01:48:05personnes alors

01:48:07qu'il a mis en faillite la France

01:48:09et toute l'oligarchie parisienne

01:48:11va applaudir M. Le Maire

01:48:13qui a fait 1000 milliards

01:48:15de dettes que les français

01:48:17vont devoir payer

01:48:19qu'est-ce que vous avez fait comme réflexion quand vous avez vu

01:48:21ce cocktail

01:48:23de départ ?

01:48:25je me suis dit, comment ne pas être

01:48:27révolté ? et pire

01:48:29le directeur de cabinet

01:48:31de M. Le Maire, c'est-à-dire

01:48:33ces gens qui ont gouverné la France

01:48:35qui ont fait 1000 milliards de dettes

01:48:37vous savez où il est là ?

01:48:39où il est passé ?

01:48:41il est directeur de cabinet de M. Barnier

01:48:43M. Barnier n'a même pas eu le droit

01:48:45de choisir son directeur de cabinet, on lui a mis

01:48:47l'homme qui a ruiné la France

01:48:49mais comment peut-on

01:48:51accepter cela ?

01:48:53voilà, moi vous savez, je ne souhaite

01:48:55qu'une chose, c'est que mon pays s'en sorte

01:48:57je ne souhaite qu'une chose, c'est que les français reprennent

01:48:59le pouvoir, parce que les français ont du bon sens

01:49:01mais pour cela, il faut un appel au peuple

01:49:03alors ça viendra, est-ce que c'est

01:49:05dans deux mois, dans six mois, dans un an, je ne sais pas

01:49:07mais plus on durera

01:49:09dans ce marécage abominable

01:49:11moins on s'en sortira

01:49:13La grande interview CNE de

01:49:15Nicolas Dupont-Aignan ce matin, quand vous

01:49:17entendez Michel Barnier dire qu'il souhaite

01:49:19maîtriser l'immigration, ça fait partie de vos

01:49:21de vos souhaits

01:49:23c'est dans votre programme, maîtriser l'immigration

01:49:25avec humanité

01:49:27qu'est-ce que ça veut dire selon vous ?

01:49:29comment est-ce que vous comprenez cette phrase ?

01:49:31je pense que Michel Barnier a conscience

01:49:33qu'il y a un problème, voilà

01:49:35est-ce qu'on y arrivera par des demi-mesures ?

01:49:37ou est-ce qu'on y arrivera

01:49:39franchement, à la primaire LR

01:49:41il avait

01:49:43tordu le coup à un dogme

01:49:45qui était le sien depuis 20 ans

01:49:47en disant que pour maîtriser l'immigration

01:49:49il fallait revenir au droit national

01:49:51j'avais rompu, je vous voyais vos éditos

01:49:53tout à l'heure, j'avais rompu avec Nicolas Sarkozy

01:49:55moi pas après, dès le départ

01:49:57quand j'ai vu que ça dérapait

01:49:59j'ai dit, faut pas accepter

01:50:01le traité de Lisbonne

01:50:03il faut reprendre notre maîtrise

01:50:05de nos lois migratoires et pas le déléguer à l'Europe

01:50:07on voit le résultat

01:50:09si Michel Barnier fait ça

01:50:11il n'aura jamais de majorité

01:50:13parce que les macronistes ne le voteront jamais

01:50:15donc il y aura 46 députés

01:50:17plus le ARN, ça passera pas

01:50:19donc seule solution, je vous le disais, un référendum

01:50:21mais Michel Barnier ne le fera pas

01:50:23vous verrez, on va nous sortir toujours

01:50:25le même demi-mesure

01:50:27ça a fuité, ça a été démenti

01:50:29pourquoi pas

01:50:31vous savez, les français n'en peuvent plus de la communication

01:50:33donc si Michel Barnier

01:50:35rond avec le DOM de Bruxelles

01:50:37dit

01:50:39on va récupérer le pouvoir national en matière migratoire

01:50:41on va fermer nos frontières

01:50:43tiens, Scholz l'a fait

01:50:45vous avez vu que le chancelier allemand a fait ce que je ne cesse de proposer

01:50:47ce que d'autres ont proposé

01:50:49les contrôles aux frontières

01:50:51rétablir les frontières, c'est le bon sens

01:50:53si vous ne fermez pas la porte de votre appartement

01:50:55vous n'allez pas être très heureux

01:50:57mais c'est curieux, quand on le proposait

01:50:59aux législatives

01:51:01on nous traitait de fascistes

01:51:03Scholz le fait, c'est formidable

01:51:05mais nous, Michel Barnier ne veut pas encore le faire

01:51:07donc vous savez, moi j'attends les actes

01:51:09mais malheureusement

01:51:11ma soeur Anne ne voit rien venir

01:51:13je suis un peu inquiet

01:51:15plusieurs noms circulent pour le ministère de l'intérieur

01:51:17Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau notamment

01:51:19vous avez une préférence et quelles sont les qualités qu'il faut

01:51:21pour aller à Beauvau

01:51:23les deux ont de grandes qualités

01:51:25la seule qualité qu'il faut

01:51:27c'est redonner le pouvoir à la France

01:51:29c'est dire stop à l'Union Européenne

01:51:31ça ne veut pas dire sortir de l'Europe

01:51:33ça veut dire dire on rétablit les frontières

01:51:35et quand on rétablit les frontières

01:51:37qu'on applique le droit français

01:51:39ne plus appliquer la directive retour par exemple

01:51:41ne plus appliquer la directive européenne sur le regroupement familial

01:51:43ne plus donner d'aide sociale

01:51:45aux étrangers qui arrivent

01:51:47mais c'est le conseil constitutionnel qui a refusé

01:51:49donc ça veut dire quoi ?

01:51:51ça veut dire dire à un moment

01:51:53le peuple est souverain, c'est pas les juges qui gouvernent

01:51:55mais vous croyez qu'un gouvernement

01:51:57avec Emmanuel Macron va faire ça ?

01:51:59Lui qui a fait tout le contraire pendant 7 ans ?

01:52:01Seul le départ d'Emmanuel Macron

01:52:03réglera le problème, la réalité est là

01:52:05en attendant que Michel Barnier

01:52:07ose tordre le bras d'Emmanuel Macron, on va voir

01:52:09sur la composition du gouvernement

01:52:11Nicolas Dupont-Aignan, Stéphane Lefeu l'a fait savoir ce matin

01:52:13qu'il avait été contacté par

01:52:15Michel Barnier, est-ce qu'il faut faire une place à la gauche

01:52:17dans ce gouvernement ?

01:52:19Faites la place à qui vous voulez

01:52:21C'est pas moi qui le... ça vous aura pas échappé

01:52:23qui forme le nouveau gouvernement

01:52:25Moi je vois les noms qui circulent

01:52:27tous ceux qui sont

01:52:29responsables du chaos du pays

01:52:31de la décomposition

01:52:33se pressent pour être membre d'un gouvernement

01:52:35ils veulent une bagnole avec un chauffeur

01:52:37mais à quoi ça sert ?

01:52:39Vous pensez que c'est la principale motivation de beaucoup de gens ?

01:52:41Non, ils veulent servir la France, faut pas non plus voir le mal partout

01:52:43mais le problème

01:52:45si vous changez les membres

01:52:47du gouvernement à tour de rôle

01:52:49mais que vous ne changez pas la politique

01:52:51qui est menée depuis 30 ans

01:52:53je voyais votre discussion sur Nicolas Sarkozy

01:52:55on a eu un espoir dans Nicolas Sarkozy

01:52:57mais il s'est

01:52:59couché devant Bruxelles

01:53:01il a trahi le peuple français

01:53:03et je suis le seul qui l'a dit à l'époque tout de suite

01:53:05et qui est parti, voilà

01:53:07moi j'ai eu tort d'avoir raison trop tôt

01:53:09mais je ne regrette rien

01:53:11parce que si on avait pris les mesures à temps

01:53:13alors maintenant ne perdons pas encore 3 ans

01:53:15voilà mon seul souhait

01:53:17et peut-être juste un point

01:53:19changerons aussi d'attitude nous les patriotes

01:53:21c'est-à-dire ?

01:53:23c'est-à-dire quand je vois Marine Le Pen et le groupe

01:53:25Rassemblement National demander l'abrogation

01:53:27de la réforme des retraites

01:53:29j'y suis d'accord à condition

01:53:31qu'on propose des économies ailleurs

01:53:33parce que vu les failles

01:53:35ça va coûter cher

01:53:37moi je suis favorable à l'abrogation de la réforme des retraites

01:53:39parce que je pense qu'elle est injuste

01:53:41mais je dis au Rassemblement National

01:53:43soyez honnête

01:53:45proposer de fortes économies comme j'avais proposé

01:53:47dans mon livre où va le pognon par exemple

01:53:49suppression des fausses cartes vitales

01:53:51arrêt des prestations sociales à l'immigration

01:53:53fin des versements à l'Union Européenne

01:53:55parce que sinon on va donner l'impression

01:53:57attention

01:53:59de faire comme elle est fille

01:54:01donc je crois que nous devons

01:54:03aussi changer les patriotes

01:54:05et c'est pour ça que je refuse la proportionnelle d'ailleurs

01:54:07Le député France Insoumise, Sébastien Delogu

01:54:09a concédé

01:54:11parce qu'il ne savait pas qui était

01:54:13le maréchal Pétain

01:54:15qu'est-ce que ça vous inspire ?

01:54:17ça m'inspire que c'est la décomposition française

01:54:19c'est la décadence la plus totale

01:54:21c'est terrible

01:54:23c'est tragique

01:54:25Qu'est-ce que ça dit du niveau de certains députés ?

01:54:27ça dit surtout du niveau de la France

01:54:29et du fruit de l'éducation nationale

01:54:31parce que ça fait

01:54:33des années

01:54:35le référendum sur l'école publique

01:54:37il faut traiter

01:54:39le problème du pays

01:54:41Sébastien Delogu qui veut être maire de Marseille

01:54:43et qui a des chances, c'est une possibilité

01:54:45c'est aux français de juger

01:54:47mais encore une fois

01:54:49je pense que notre responsabilité du côté des patriotes

01:54:51moi je réclame une coalition

01:54:53je réclame un programme sérieux

01:54:55pour convaincre les français

01:54:57parce que n'oubliez jamais

01:54:59qu'il y a eu trois blocs

01:55:01aucun des blocs n'arrive à convaincre une majorité de français

01:55:03alors moi qui suis du côté patriote

01:55:05je souhaite que le bloc patriote s'améliore

01:55:07et je le dis très gravement

01:55:09défendre la proportionnelle est une folie

01:55:11est une folie

01:55:13parce que ça institutionnaliserait l'impuissance d'aujourd'hui

01:55:15et ça nous empêcherait

01:55:17de gouverner demain si nous arrivons

01:55:19majoritaires à la présidentielle

01:55:21Nicolas Dupont-Aignan, on a entendu Jean-Luc Mélenchon

01:55:23dire que la France insoumise ne devait s'intéresser

01:55:25qu'aux jeunes et aux banlieues

01:55:27les autres, oubliez, ça ne l'intéresse pas

01:55:29qu'est-ce que ça dit du projet

01:55:31de la France insoumise et de Mélenchon ?

01:55:33le projet de la France insoumise est dangereux

01:55:35pour le pays, mais il faut quand même

01:55:37reconnaître que monsieur Wauquiez

01:55:39que monsieur Darmanin

01:55:41que madame Borne

01:55:43ont été élus au second tour

01:55:45par les voix de la France insoumise

01:55:47et ont dealé avec la France insoumise

01:55:49donc

01:55:51c'est ça le drame

01:55:53alors je crois que les français maintenant

01:55:55auront compris, et c'est pourquoi je pense

01:55:57que seul un appel au peuple permettra de faire

01:55:59gagner une voix patriotique

01:56:01raisonnable, et c'est ce que je veux

01:56:03défendre à l'avenir. Nicolas Dupont-Aignan

01:56:05l'Ukraine, j'aimerais qu'on parle quelques

01:56:07instants de l'Ukraine

01:56:09l'Ukraine qui veut que ses alliés l'autorisent

01:56:11à frapper l'intérieur

01:56:13de la Russie, est-ce que

01:56:15ça vous inquiète ? Oui, parce que c'est

01:56:17frapper l'intérieur de la Russie avec des armes

01:56:19de l'OTAN, c'est pas avec des armes

01:56:21ukrainiennes, l'Ukraine a le droit de faire

01:56:23ce qu'elle veut pour se défendre, en revanche

01:56:25accepter

01:56:27comme veut le faire la Pologne

01:56:29que des armes françaises

01:56:31américaines

01:56:33anglaises frappent Moscou

01:56:35c'est déclencher la 3ème guerre mondiale

01:56:37c'est une folie, on a

01:56:39suffisamment payé cher

01:56:41l'absurdité de la politique française

01:56:43et américaine en Ukraine

01:56:45hausse du prix du gaz

01:56:47faillite de notre économie, etc

01:56:49pour arrêter, j'ai proposé un plan de paix dès le

01:56:51premier jour, je sais

01:56:53qu'on peut faire la paix, j'attends que Donald

01:56:55Trump gagne, je l'espère de tout mon cœur

01:56:57parce que c'est une folie

01:56:59ce qu'il est en train de faire, et on est en train de pousser

01:57:01la Russie dans les bras de la Chine

01:57:03on est en train de désarmer

01:57:05l'Europe, si Trump gagne aux Etats-Unis

01:57:07on augmente les chances

01:57:09de paix, bien évidemment, avec

01:57:11la Russie, et moi je regrette que la France soit muette

01:57:13et je regrette que le monde politique

01:57:15ait peur de dire la vérité, nous devons

01:57:17avoir une grande alliance avec la Russie pour stabiliser

01:57:19l'Europe, nous devons remettre

01:57:21la Russie du côté occidental et pas

01:57:23la pousser dans les bras de la Chine

01:57:25c'est une folie, et il y a un accord

01:57:27possible en Ukraine, tout le monde le sait

01:57:29et on déverse des dizaines de milliards

01:57:31pour un Etat corrompu

01:57:33alors je sais que je suis minoritaire

01:57:35là-dessus, je sais que tout le monde se terre

01:57:37parce qu'on a peur de dire la vérité aux Français

01:57:39et je pense qu'il faut la dire

01:57:41Merci beaucoup Nicolas Dupont-Aignan

01:57:43invité de la grande interview, président

01:57:45de Debout la France, la grande interview, c'est News

01:57:47Europe, bonne journée à vous, à bientôt

01:57:53C'est News, il est 8h30, merci

01:57:55donc à Nicolas Dupont-Aignan qui est venu

01:57:57ce matin sur le plateau de la matinale de CNews

01:57:59pour la grande interview

01:58:01beaucoup d'actualité à nouveau ce matin

01:58:03et nous accueillons Mendel, bonjour

01:58:05bonjour, merci d'être avec nous

01:58:07vous avez été victime

01:58:09d'une attaque, d'une agression

01:58:11antisémite dans un bus de

01:58:13l'Essonne, ça s'est passé en début de semaine, vous allez nous raconter

01:58:15ce qui s'est passé dans

01:58:17un instant, merci beaucoup d'être là

01:58:19dans l'actualité également, on va

01:58:21parler de ce qui s'est passé à Pau

01:58:23Christian Espezo, le directeur d'un établissement

01:58:25catholique, a été suspendu

01:58:27par le rectorat

01:58:29pour atteinte à la laïcité, pourquoi ?

01:58:31parce qu'il a donné, il a

01:58:33imposé, en tout cas

01:58:35il a demandé qu'il y ait des cours de catéchisme

01:58:37dans cet établissement

01:58:39qui est un établissement catholique privé

01:58:41Christian Espezo qui était en direct avec nous

01:58:43à 7h15, vous allez

01:58:45l'entendre à nouveau

01:58:47après les Jeux Olympiques et Paralympiques

01:58:49c'est au tour des artisans de s'affronter dans des

01:58:51Jeux Olympiades, ça se passe à Lyon

01:58:53il y a énormément d'énergie

01:58:55et on est allé

01:58:57donner la parole à ces artisans qui

01:58:59se bagarrent

01:59:01mais pour la bonne

01:59:03cause, on les salue

01:59:05tous ces artisans, Mendel Narboni

01:59:07bonjour à nouveau, merci d'être là

01:59:09victime d'une agression antisémite

01:59:11dans un bus de Lesson

01:59:13c'était lundi dernier ?

01:59:15c'était

01:59:17le 9, exactement le 9

01:59:19qu'est-ce qui vous est arrivé ?

01:59:21j'entrais chez moi

01:59:23j'étais dans le bus dans Lesson

01:59:25j'étais assis

01:59:27où il y a les 4 places

01:59:29au fond du bus, il y avait une personne

01:59:31devant moi, un jeune devant moi

01:59:33avec deux de ses amis, un ami à lui derrière lui

01:59:35et un autre ami à sa gauche

01:59:37au début du bus

01:59:39je vois qu'il commence un peu à rigoler

01:59:41j'entends en arabe

01:59:43des petites insultes

01:59:45je comprends que c'est des insultes, ça commence à me regarder

01:59:47j'évite le regard

01:59:49j'ai compris qu'il parlait de vous

01:59:51j'évite le regard, je sais que ces personnes là

01:59:53si on les regarde, ça peut être

01:59:55direct, ils trouvent ça provoquant

01:59:57ça peut créer un peu l'embrouille

01:59:59j'avais plus de batterie sur mon téléphone

02:00:01je faisais genre de regarder mon téléphone

02:00:03pour éviter le regard

02:00:05juste après ça

02:00:07il y a la personne derrière

02:00:09la personne qui est devant moi

02:00:11qui me dit

02:00:13qui dit à ses copains

02:00:15il va sortir du bus

02:00:17il commence à rigoler un peu entre eux

02:00:19juste après, il y a la personne devant moi

02:00:21qui me dit, si tu veux rentrer chez toi ce soir

02:00:23pars d'ici, bouge d'ici

02:00:25je lui dis ouais, bouge d'ici

02:00:27sinon tu ne vas pas rentrer chez toi ce soir

02:00:29je lui dis ok, je pars

02:00:31les gens voyaient ça, ils étaient un peu choqués

02:00:33parce qu'ils voyaient que

02:00:35le petit Faisa Kippa doit partir au front du bus

02:00:37c'est pas grave, je me tiens debout au front du bus

02:00:39je ne vais pas voir le chauffeur directement

02:00:41parce que si je vais voir le chauffeur

02:00:43forcément

02:00:45ils vont voir que je vais lui parler

02:00:47ils vont comprendre, ils ne sont pas bêtes

02:00:49ils vont venir

02:00:51tout faire pour baisser

02:00:53l'étanchéité

02:00:55je regardais du coin de l'oeil

02:00:57je voyais qu'il me surveillait quand même

02:00:59quand j'allais sortir du bus

02:01:01je l'ai regardé du coin de l'oeil

02:01:03et à un moment, il pensait que j'allais descendre

02:01:05derrière une arrêt

02:01:07je comprends que dès que je vais descendre

02:01:09ils vont me suivre

02:01:11et j'attendais

02:01:13en espérant que ça va aller

02:01:15il y avait une personne juste devant moi

02:01:17et cette personne là

02:01:19je me suis dit que c'est la seule personne qui pourra me défendre

02:01:21si il y a quelque chose

02:01:23dans le bus ça passait avec que des femmes

02:01:25à l'arrêt où je dois descendre, il appuie sur le stop

02:01:27je comprends qu'il va descendre à la même arrêt que moi

02:01:29je me dis que c'est top, de un je vais descendre avec une personne

02:01:31et de deux

02:01:33je n'ai pas besoin d'appuyer sur le stop

02:01:35ils ne savent pas que je vais descendre à cet arrêt là

02:01:37comme ça je vais sortir

02:01:39à la dernière seconde, les portes se ferment

02:01:41je suis tranquille, je sors

02:01:43j'ai préparé les clés pour entrer dans mon local

02:01:45qu'on voit juste ici

02:01:47d'accord

02:01:49qu'on voit sur les images du studio

02:01:51j'ai préparé mes clés

02:01:53pour entrer directement dans la synagogue

02:01:55je sors du bus, je rentre dans la synagogue

02:01:57je suis tranquille, je sors du bus

02:01:59à ce moment là, la personne qui était en face de moi

02:02:01m'a dit, pars d'ici

02:02:03si tu veux rentrer chez toi ce soir

02:02:05il descend à la dernière seconde, il met un coup de pied par derrière

02:02:07et donc là, je me retourne

02:02:09et lui il a essayé de remonter dans le bus

02:02:11mais les portes elles se sont fermées

02:02:13il a tapé un peu mais il n'a pas rouvert

02:02:15du coup

02:02:17il est revenu, il s'est dit

02:02:19de toute façon je suis tout seul avec lui maintenant dans la rue, autant le finir

02:02:21et du coup

02:02:23il a commencé à me mettre un coup de poing

02:02:25j'ai esquivé, et là il y a la personne

02:02:27qui était en face de moi, qui descend directement du bus

02:02:29c'est juste un passager normal du bus

02:02:31il a arrêté, il a pris

02:02:33moi je suis entré dans le local

02:02:35il m'a coupé et vous avez pu partir

02:02:37donc ça c'est vous rentrer chez vous

02:02:39c'est genre chez moi normal

02:02:41on rentre chez soi, on prend le bus

02:02:43dans l'Essonne, en l'occurrence

02:02:45en Île-de-France et en France tout court

02:02:47et on se fait agresser, c'est clairement une agression

02:02:49antisémite, ils ont fait allusion à votre religion

02:02:51ouais c'était clairement antisémite

02:02:53vous êtes rentré dans la synagogue

02:02:55vous avez appelé la police tout de suite

02:02:57ouais j'ai appelé la police tout de suite et ils sont arrivés en quart d'heure

02:02:59à vingt minutes après

02:03:01ils ont arrêté des individus ?

02:03:03non, pas encore

02:03:05lui il était déjà parti

02:03:07il y a les caméras du bus

02:03:09ils m'ont dit que s'ils avaient des bonnes images

02:03:11ça vous était déjà arrivé ?

02:03:13physiquement

02:03:15oui mais c'est très rare

02:03:17verbal

02:03:19et des insultes

02:03:21ça arrive souvent

02:03:23ça arrive souvent, c'est à dire ?

02:03:25quand on est dans un métro le soir

02:03:27ou même la journée, si je viens dans un quartier un peu chaud

02:03:29forcément je vais me prendre quelques insultes

02:03:31mais bon il ne faut pas calculer

02:03:33et avec ça vous l'avez intégré

02:03:35vous vous en parlez comme si c'était normal

02:03:37personne ne se fait insulter normalement

02:03:39c'est pas normal

02:03:41c'est vrai que malheureusement pour moi c'est un petit peu devenu normal

02:03:43les regards, les petites insultes

02:03:45pour moi ça me fait rire, je passe, j'ignore

02:03:47c'est normal, je suis avec la kippa

02:03:49on n'est pas aimé par tout le monde

02:03:51mais c'est vrai que quand je suis avec des amis

02:03:53par religieux ou non juifs

02:03:55c'est vrai que ça les choque, ils me disent

02:03:57t'as vu les regards que t'as, tout le monde te regarde, c'est choquant

02:03:59c'est pour ça que je le fais

02:04:01mais en vrai moi je me dis

02:04:03il ne faut pas calculer, il ne faut pas regarder

02:04:05et même là je me suis dit

02:04:07quand il a commencé à me regarder, à vouloir m'insulter un peu

02:04:09j'ai dit je ne regarde pas

02:04:11et c'est tout, comme d'habitude

02:04:13sauf qu'à la fin il en est venu au moins

02:04:15certains juifs préfèrent mettre une casquette

02:04:17certains juifs préfèrent mettre une casquette

02:04:19moi je ne pense pas que

02:04:21ce soit une bonne solution

02:04:23en fait le peuple juif

02:04:25il a l'image d'une brebis

02:04:27entourée de soixante-dix loups

02:04:29c'est vrai qu'il y a des brebis

02:04:31de soixante-dix loups

02:04:33c'est un peuple qui a tout le temps été pointé du doigt

02:04:35alors il y a des brebis

02:04:37qui vont se retrouver avec une soixante-dix loups

02:04:39ils vont penser que la meilleure solution

02:04:41pour ne pas se faire bouffer par les loups

02:04:43ils vont vouloir s'intégrer

02:04:45parmi les loups

02:04:47pour ne pas qu'on les reconnaisse

02:04:49ils peuvent adopter les mêmes bruits que les loups

02:04:51et ils pensent que comme ça on ne va pas les reconnaître

02:04:53mais le problème c'est que

02:04:55une brebis ça reste une brebis

02:04:57quoi qu'il arrive on va le reconnaître

02:04:59il y a des juifs

02:05:01ils enlèvent le nom de la boîte aux lettres

02:05:03ils enlèvent la mézouza

02:05:05et du jour au lendemain

02:05:07on voit une croix gammée sur la boîte aux lettres

02:05:09comment c'est possible ?

02:05:11un juif c'est un juif et c'est comme ça

02:05:13quoi qu'il arrive

02:05:15on saura un jour ou l'autre

02:05:17la meilleure manière pour moi

02:05:19qu'une brebis soit sauvée parmi soixante-dix loups

02:05:21c'est simplement qu'elle soit attachée au BRG

02:05:23et que le BRG la protège

02:05:25c'est la seule manière qu'elle soit sauvée

02:05:27donc pour nous pareil je pense que

02:05:29il faut être attaché à Dieu

02:05:31et c'est tout c'est la seule manière d'être protégé

02:05:33vous vous remettez au ciel

02:05:35exactement c'est ce que j'ai appris de mon arrière grand-père

02:05:37lui il a vécu la deuxième guerre mondiale à Paris

02:05:39et il passait tous les jours

02:05:41devant les nazis avec sa kippa

02:05:43son chapeau et sa barbe il n'avait pas peur

02:05:45il avait confiance en Dieu il savait que c'est lui qui gère tout

02:05:47et voilà je suis attaché au BRG

02:05:49donc vous dites c'est pas moi qui vais retirer ma kippa

02:05:51merci beaucoup Mendel

02:05:53merci d'être venu témoigner de ce que vous vivez

02:05:55voilà comment ça se passe dans un bus

02:05:57une scène qui devrait être

02:05:59je vais dire normale

02:06:01et ça se termine en insulte antisémite

02:06:03merci d'être venu témoigner ce matin

02:06:05dans la finale de CNews

02:06:07le directeur d'un établissement privé catholique

02:06:09sanctionné pour atteinte à la laïcité

02:06:11oui ça se passe à peau dans l'établissement

02:06:13de l'Immaculée Conception

02:06:15Christian Espesso ne pourra pas diriger l'établissement

02:06:17pendant trois ans

02:06:19on lui reproche entre autres

02:06:21d'avoir donné des cours de catéchisme

02:06:23Christian Espesso était en direct

02:06:25avec nous dans la matinale

02:06:27et évidemment il ne comprend pas cette décision

02:06:31on nous reproche quelque chose qui n'existe pas

02:06:33alors oui nous tenons à cela

02:06:35et si un juif observant

02:06:37ou des musulmans

02:06:39ne trouvent rien à redire

02:06:41je ne comprends pas qu'on me répète

02:06:43sans arrêt que j'impose

02:06:45ou que je ne respecte pas la liberté de conscience

02:06:47des élèves

02:06:49tout advient selon leur origine de liberté dans l'établissement

02:06:51est-ce que c'est politique ?

02:06:53il y a de forts soupçons

02:06:55puisqu'il y a plusieurs syndicats

02:06:57qui se sont alliés pour demander

02:06:59la suspension de ce directeur d'établissement

02:07:03il est accusé

02:07:05de mille mots

02:07:07mais il est soutenu par des parents d'élèves

02:07:09on a peut-être vu les images

02:07:11où on va aller voir les parents d'élèves

02:07:13qui se sont rassemblés hier pour dire

02:07:15qu'ils soutenaient Christian Espezo

02:07:17est-ce qu'on peut les voir les images ?

02:07:19je pense que la régie est en train de les rechercher

02:07:21on va les chercher à Pau et on revient

02:07:27il était très ému

02:07:29quand il était en direct avec nous

02:07:31Christian Espezo

02:07:33est-ce que c'est un abus du rectorat ?

02:07:35on pose la question

02:07:37on ne l'affirme pas

02:07:39mais on pose la question

02:07:41c'est une école privée catholique

02:07:43ça vous a beaucoup choqué

02:07:45le témoignage

02:07:47oui c'est choquant

02:07:49parce qu'on doit être libre

02:07:51et tant que ce n'est pas de l'intégrisme

02:07:53on doit respecter

02:07:55en plus on a entendu le directeur de l'école

02:07:57il n'y a rien de répréhensible

02:07:59donc si des autres religions

02:08:01qui viennent dans ces écoles

02:08:03refusent de voir l'enseignement

02:08:05c'est ce qu'il disait

02:08:07ce serait mon hypothèse

02:08:09j'ai une école où j'ai des musulmans

02:08:11ils acceptent volontiers l'enseignement

02:08:13c'est bien, c'est ça la tolérance

02:08:15Emmanuel Macron

02:08:17a dit hier soir au Havre

02:08:19que la France entrait dans une ère politique

02:08:21nouvelle

02:08:23est-ce que dans le cadre de cette ère nouvelle

02:08:25est-ce que le Président de la République

02:08:27doit se mettre en retrait ?

02:08:29voici vos réponses

02:08:31Emmanuel Macron est complètement disqualifié

02:08:33on l'a vu

02:08:35d'après les résultats des trois tours

02:08:37que ce soit les législatives ou bien les européennes

02:08:39personne n'a voté pour Macron

02:08:41on a fait un front républicain

02:08:43qui nécessitait de privilégier un vote

02:08:45voire LFI

02:08:47ou NFP

02:08:49mais certainement pas Macron

02:08:51c'est juste parce qu'il y avait un candidat à renaissance

02:08:53bref, sinon

02:08:55il doit respecter les institutions

02:08:57et en cas de cohabitation, ce qui est le cas actuellement

02:08:59ne plus exercer son pouvoir

02:09:01si nous faisons le bilan de la politique de monsieur Macron

02:09:03je pense qu'elle est catastrophique

02:09:05il n'y a qu'à voir l'insécurité

02:09:07le travail

02:09:09l'immigration

02:09:11les français sont à bout

02:09:13les français qui travaillent

02:09:15donc il est peut-être même temps

02:09:17que monsieur le Président démissionne

02:09:19car c'est la seule solution

02:09:21pour que l'on s'en sorte

02:09:23que monsieur le Président se mettre en retrait

02:09:25mais un retrait définitif

02:09:27je pense que celui-ci

02:09:29il y a beaucoup de gens qui en ont envie

02:09:31parce qu'au bout de sept ans

02:09:33on ne peut pas parler

02:09:35le premier quinquennat fut dramatique

02:09:37parce qu'il n'y a rien eu qui a été fait

02:09:39l'insécurité, ils n'en parlent pas

02:09:41les états des finances

02:09:43tout c'est une catastrophe

02:09:45allez, vous continuez

02:09:47à flasher le QR code si vous voulez

02:09:49réagir évidemment

02:09:51scandale en Guadeloupe alors que les guadeloupéens se plaignent

02:09:53de la mauvaise gestion de la régie de l'eau

02:09:55c'est le foutoir absolu

02:09:57pour rester poli, on apprend qu'il y a un trou

02:09:59dans la caisse du syndicat qui gère

02:10:01l'eau en Guadeloupe, pas un petit trou

02:10:03dans la caisse

02:10:0548 700 000 euros

02:10:07l'administration parle de défaillance comptable

02:10:09on adore l'orgage de l'administration

02:10:11il manque 50 millions dans les caisses

02:10:13c'est une défaillance comptable

02:10:15en attendant l'argent a disparu, il va falloir le retrouver

02:10:17alors l'état a décidé de suspendre

02:10:19le versement de 12 millions d'euros de subventions

02:10:21à la régie de l'eau de Guadeloupe

02:10:23la Suède propose une allocation massive

02:10:25aux migrants pour qu'ils rentrent dans leur pays d'origine

02:10:27concrètement le gouvernement suédois

02:10:29veut augmenter l'allocation actuelle

02:10:31pour atteindre les 30 000 euros par personne

02:10:33soit une multiplication par 34

02:10:35par rapport à l'allocation actuelle

02:10:37l'objectif est de faire baisser

02:10:39le nombre de chômeurs étrangers dans le pays

02:10:41toutes les explications de Kylian Salé

02:10:43Augmenter l'aide

02:10:45au retour des migrants et rendre plus

02:10:47attractive l'allocation, voici la

02:10:49dernière proposition du gouvernement suédois

02:10:51car selon le ministre des Migrations

02:10:53une seule personne a accepté

02:10:55l'allocation l'an dernier

02:10:57la bourse est relativement

02:10:59peu connue, elle est petite

02:11:01et très peu de gens l'utilisent

02:11:03le nombre de personnes qui retournent

02:11:05volontairement dans leur pays d'origine

02:11:07pourrait augmenter si les niveaux

02:11:09d'indemnisation étaient revus à la hausse

02:11:11et si l'on apprenait qu'il est possible

02:11:13de bénéficier de cette subvention

02:11:15et d'une aide pratique

02:11:17concrètement depuis 1984

02:11:19l'allocation est de maximum 879 euros

02:11:21par adulte

02:11:23le gouvernement suédois veut porter

02:11:25cette somme au delà des 30 000 euros

02:11:27le but, réduire le nombre

02:11:29de chômeurs longue durée dans le pays

02:11:31il y a environ 100 000 personnes

02:11:33en Suède qui sont nées dans d'autres pays

02:11:35et qui sont des chômeurs de longue durée

02:11:37plusieurs centaines de milliers de personnes

02:11:39sont incapables de subvenir à leurs besoins

02:11:41c'est à dire qu'elles ont un emploi

02:11:43mais leurs revenus sont si faibles

02:11:45qu'elles doivent encore demander des allocations

02:11:47pour s'en sortir, c'est donc là que se

02:11:49trouvent les personnes qui selon nous

02:11:51pourraient être intéressées

02:11:53un rapport commandé en août par le gouvernement

02:11:55déconseille néanmoins cette mesure

02:11:57qu'il juge peu efficace

02:11:59au regard de son coût

02:12:01allez je voulais qu'on parle

02:12:03absolument de ce qui se passe à Lyon

02:12:05des artisans du monde entier

02:12:07la crème de la crème, des jeunes artisans

02:12:09sont réunis à Lyon

02:12:11en ce moment, les meilleurs ouvriers du monde

02:12:13s'affrontent pendant des Olympiades exceptionnelles

02:12:15et comme pendant les Jeux Olympiques

02:12:17la France espère ramener le plus possible

02:12:19de médailles, truels, burins, ciseaux

02:12:21la compétition est lancée

02:12:23ici aussi ce qu'on vise

02:12:25c'est la médaille d'or

02:12:27ces artisans, qu'ils soient maçons

02:12:29bijoutiers ou coiffeurs

02:12:31ont le même objectif

02:12:33être le ou la meilleur dans leurs catégories respectives

02:12:35environ 1400 ouvriers

02:12:37et artisans tous âgés

02:12:39de moins de 23 ans

02:12:41se sont donné rendez-vous à la coupe du monde des métiers

02:12:43l'équivalent des Jeux Olympiques

02:12:45et Paralympiques pour les sports

02:12:47alors à quelques minutes d'entrée dans la compétition

02:12:49Axel mesure l'ampleur de l'enjeu

02:12:51c'est assez différent

02:12:53parce qu'il y a beaucoup de monde qui passe

02:12:55il y a les médias

02:12:57il y a des amis qui sont venus me voir

02:12:59il ne faut pas aller regarder

02:13:01il faut rester dans sa maquette, dans sa bulle

02:13:03donc c'est assez différent du chantier

02:13:05une compétition prestigieuse

02:13:07où la gestion du mental est primordiale

02:13:09alors pour les entraîner

02:13:11la délégation française a fait appel

02:13:13à un ancien handballeur tricolore

02:13:15habitué des compétitions

02:13:17ils sont un peu stressés au départ

02:13:19mais ils se sont préparés tellement longtemps

02:13:21pour que ce jour arrive

02:13:23et maintenant que ce jour arrive, ils sont en extase

02:13:25ces championnats du monde

02:13:27sont également une vitrine unique sur ces métiers

02:13:29où recruter est parfois difficile

02:13:31nous en taille de pierre

02:13:33on a vraiment du mal à recruter

02:13:35à trouver des jeunes qui sont attractifs

02:13:37et après

02:13:39en tant que compétiteur

02:13:41moi la compétition

02:13:43ça m'a aidé à mûrir

02:13:45à gagner de l'expérience

02:13:47ça m'a fait économiser 5 années d'entreprise

02:13:49jusqu'à dimanche

02:13:51les meilleurs artisans et ouvriers français tenteront

02:13:53d'aller chercher le maximum de médailles

02:13:55s'inspirant des sportifs auréolés

02:13:57de succès olympique tout l'été

02:13:59voilà tailleur de pierre

02:14:01on voyait des images

02:14:03c'était probablement une esthéticienne

02:14:05tous les artisans

02:14:07qui sont en compétition à Lyon

02:14:09et on les salue évidemment

02:14:119h moins le quart, la santé, Brigitte Millot tout de suite

02:14:13le docteur Millot

02:14:15votre programme vous est présenté par

02:14:17le vermifuge Drontal

02:14:19traite votre chien contre

02:14:21les principaux verts

02:14:23c'est vrai qu'on est vendredi 13

02:14:25tiens on en a pas parlé ce matin

02:14:27vendredi 13 qui y croit ou pas

02:14:29qui joue au loto

02:14:31bon je pense que oui le seul gagnant

02:14:33en ce vendredi 13 c'est la loterie nationale

02:14:35est-ce que les français

02:14:37est-ce qu'on a plus de chance ou pas

02:14:39bon ça fait pas de mal d'y croire Brigitte Millot

02:14:41vous nous parlez ce matin des impacts

02:14:43de l'optimisme sur notre santé

02:14:45et vous nous dites que ça se travaille

02:14:47alors on va revenir sur ce qu'est

02:14:49l'optimisme, tout le monde sait à peu près

02:14:51c'est voir le verre à moitié

02:14:53plein et pas à moitié vide

02:14:55oui mais c'est important

02:14:57c'est aussi, je vous ai mis une phrase

02:14:59que je trouve assez jolie

02:15:01de Winston Churchill

02:15:03qui dit qu'en fait ce que voit l'optimiste

02:15:05et ce que voit le pessimiste

02:15:07elle va s'afficher tout de suite parce que je ne voudrais pas

02:15:09me tromper

02:15:11il en a dit des choses

02:15:13Walter disait aussi

02:15:15j'ai décidé d'être optimiste parce qu'il me parait que c'est bon pour la santé

02:15:17ça rejoint

02:15:19il avait fait la chronique santé

02:15:21un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité

02:15:23en revanche

02:15:25un optimiste voit l'opportunité

02:15:27dans chaque difficulté

02:15:29c'est vrai que

02:15:31c'est très important, le pessimiste en gros

02:15:33quand il réussit

02:15:35quelque chose il dit oh j'ai eu de la chance

02:15:37quand il rate quelque chose il dit oh je suis nul

02:15:39alors que l'optimiste en fait

02:15:41quand il réussit quelque chose il dit oh je suis bon quand même

02:15:43et quand il rate quelque chose il dit

02:15:45j'ai pas assez travaillé, j'ai pas assez avancé

02:15:47c'est un petit peu ça la différence entre les deux

02:15:49et surtout ce qui est important

02:15:51c'est de voir qu'il y a eu des études

02:15:53mais pas des petites études

02:15:55des études faites sur plus de 30 années

02:15:57sur des centaines de milliers de personnes

02:15:59qui ont montré effectivement

02:16:01que ça avait un réel impact sur la santé

02:16:03je vais vous montrer les principaux

02:16:05impacts sur la santé, évidemment

02:16:07sur le sommeil, quand vous êtes optimiste

02:16:09vous endormez la conscience tranquille

02:16:11on sait que c'est très important de s'endormir la conscience tranquille

02:16:13après donc on aura un meilleur sommeil

02:16:15une meilleure santé cardiovasculaire

02:16:17les études ont montré que les personnes

02:16:19qui étaient optimistes faisaient moins d'infarctus

02:16:21moins d'accidents vasculaires cérébraux

02:16:23et quand ils faisaient quand même un infarctus

02:16:25et en fait ils avaient

02:16:27en post-infarctus

02:16:29une période plus longue, une espérance de vie plus longue

02:16:31que ceux qui étaient pessimistes

02:16:33après un infarctus, pareil pour le soin

02:16:35on sait très bien que l'optimiste

02:16:37il va se dire je vais me battre

02:16:39oui docteur je vais écouter vos traitements, je vais y aller

02:16:41le pessimiste il va dire c'est foutu

02:16:43donc c'est pas la peine, allez j'arrête tout

02:16:45vous voyez, c'est important aussi en santé

02:16:47moins de stress évidemment, on est moins stressé

02:16:49quand on est optimiste

02:16:51ça agit sur l'immunité

02:16:53et ça c'est important, ça va favoriser

02:16:55vos défenses immunitaires

02:16:57parce qu'en fait quand vous êtes

02:16:59bien dans votre tête, vous allez sécréter tout un tas

02:17:01d'hormones, ça va agir aussi sur votre

02:17:03système qu'on appelle parasympathique

02:17:05et donc ça va améliorer votre immunité

02:17:07et enfin, je ne sais plus ce que j'ai mis

02:17:09après, ça va augmenter

02:17:11il y avait une différence quand même

02:17:13d'espérance de vie chez les femmes

02:17:15optimistes de 7 ans

02:17:17c'est pas juste 6 mois

02:17:19tu vois, c'est vraiment

02:17:21donc on le voit, Voltaire avait raison

02:17:23un impact incroyable sur la santé

02:17:25après, je vous disais

02:17:27ça se travaille, et c'est vrai

02:17:29on s'est aperçu, alors évidemment

02:17:31la génétique ça compte

02:17:33évidemment l'éducation ça compte

02:17:35si vous êtes élevé dans une famille où on vous dit

02:17:37où on vous donne confiance en vous

02:17:39où on vous rassure

02:17:41le pessimisme peut se transmettre en héritage

02:17:43comme l'optimisme d'ailleurs

02:17:45et donc l'éducation ça compte

02:17:47mais il y a aussi, on sait aussi

02:17:49qu'en travaillant son optimisme

02:17:51en fait on pourrait dire que le pessimisme

02:17:53c'est naturel et que l'optimisme

02:17:55ça se travaille

02:17:57alors justement, pourquoi on dit que ça se travaille

02:17:59on a des preuves même en images

02:18:01on a une petite zone dans le cerveau, dans le lobe pariétal

02:18:03qui s'appelle le précunéus

02:18:05et bien on s'est aperçu qu'en faisant travailler

02:18:07son précunéus, il grossissait

02:18:09voilà, donc c'est quand même quelque chose

02:18:11qui se voit

02:18:13après, on va revenir sur

02:18:15la manière de travailler, des petites choses tout bêtes

02:18:17il y en a certains qui préconisent

02:18:19un cahier de gratitude

02:18:21alors on va pas faire un cahier de gratitude, mais déjà se coucher

02:18:23le soir en se disant

02:18:25tiens, qu'est-ce que j'ai fait sympa aujourd'hui

02:18:27c'est des petites choses tout bêtes

02:18:29tiens, j'ai discuté avec Romain ce matin

02:18:31des bêtises de son chien, et on a bien rigolé

02:18:33on l'a fait hier, c'est pour ça que je parle de ça

02:18:35voilà, c'est des petites choses

02:18:37tout bêtes

02:18:39mais Alexandra dit, il va pleuvoir aujourd'hui

02:18:41et bien il faut se dire, tiens, une belle journée de pluie aujourd'hui

02:18:43le jardin, pas besoin

02:18:45d'arroser le jardin

02:18:47il faut essayer

02:18:49tout ça, après il faut pas se fixer

02:18:51des objectifs inatteignables

02:18:53et souvent les gens vont mal

02:18:55parce qu'il y a une vraie différence entre

02:18:57les attentes et ce qu'ils ont obtenu

02:18:59ça peut être dans le travail, tiens, je m'attendais à ça

02:19:01comme augmentation, puis je l'ai pas eu

02:19:03mais ça peut être avec des amis

02:19:05tiens, je m'attendais pas à ce qu'il me fasse un coup comme ça

02:19:07et il m'a fait un coup comme ça

02:19:09c'est des petites choses comme ça qu'il faut travailler comme ça

02:19:11au quotidien, et puis surtout

02:19:13moi je dis toujours, il faut être amoureux de sa propre vie

02:19:15et ne pas rêver de la vie des autres

02:19:25Allez, il est 9h10

02:19:27merci beaucoup pour cette leçon de vie

02:19:29Brigitte Millot, chronique santé

02:19:31et leçon de vie

02:19:33dans un instant c'est l'heure des pros avec Pascal Praud

02:19:35et tous ses invités, demain matin pour la matinale

02:19:37c'est évidemment Anthony Favalli

02:19:3910h30, bonjour docteur Millot

02:19:41vous ferez un point sur les idées reçues sur le café

02:19:43demain, 10h30

02:19:45BDM, bonjour docteur Millot

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