• il y a 9 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00 Il est 6h, merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:00:05 L'étudiante juive refoulée d'un amphithéâtre de Sciences Po témoigne,
00:00:10 elle raconte ce qui s'est passé, elle dénonce notamment, écoutez,
00:00:14 la majorité qui reste silencieuse.
00:00:17 On en parle dès le début de ce journal.
00:00:19 Deux individus à scooter refusent de s'arrêter alors que la police le leur demandait.
00:00:25 En fuyant, le conducteur a heurté une voiture de police.
00:00:29 L'un des deux individus est mort.
00:00:31 Ça s'est passé hier soir à Aubertvilliers, près de Paris.
00:00:34 L'immigration illégale via l'ouest de l'Afrique explose.
00:00:39 Plus 541% sur les deux premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2023.
00:00:45 Ce sont les tout derniers chiffres de Frontex.
00:00:48 On se dirige vers la création d'un contrat de travail spécial pour les seniors qui cherchent un emploi.
00:00:53 Que sait-on de ce contrat spécial senior ?
00:00:55 On verra ça avec vous le midi.
00:00:57 Et puis Michel Sardou termine sa tournée d'adieu ce week-end.
00:01:01 Il jure que c'est la dernière tournée.
00:01:05 Dans une interview au Parisien, il dit pourquoi par ailleurs il a décidé de quitter la capitale pour s'installer dans le midi.
00:01:11 Le gouvernement va saisir la justice après l'opération scandaleuse menée par des militants pro-palestiniens à Sciences Po Paris.
00:01:18 Gabriel Attal, le Premier ministre, s'est rendu sur place hier en fin de journée avec la ministre de l'Enseignement supérieure Sylvie Retailleau.
00:01:24 Je rappelle que des individus ont empêché une élève d'entrer dans un amphithéâtre parce qu'elle était juive.
00:01:29 Elle témoigne ce matin dans Le Parisien. Tous les détails avec Mathieu Dewez.
00:01:33 Elle a 20 ans et nous l'appellerons Rachel.
00:01:35 L'étudiante juive de Sciences Po Paris, refoulée de la conférence pro-Palestine, témoigne dans les colonnes du Parisien.
00:01:42 Dès que je suis arrivée devant la porte, des organisateurs masqués m'ont bloquée.
00:01:46 Ils m'ont dit "toi tu rentres pas". Je leur ai demandé de m'expliquer. Ils m'ont juste rétorqué "on te connaît".
00:01:51 Alors qu'elle voulait assister à cette conférence ouverte au public, Rachel aurait été qualifiée de sioniste.
00:01:57 Elle dénonce l'antisémitisme de certains participants.
00:02:00 Quelqu'un m'a dit qu'un participant avait lancé "la laissez pas rentrer, c'est une sioniste".
00:02:04 Il se targue de dire qu'ils ne sont pas antisémites parce qu'il ne crie pas "mort aux juifs".
00:02:09 Or, me qualifier de sioniste, c'est de l'antisémitisme.
00:02:12 Et selon Rachel, depuis l'attaque du Hamas contre Israël, une minorité d'étudiants font régner un climat antisémite à Sciences Po Paris.
00:02:19 Depuis le 7 octobre, c'est un vrai problème. On entend des blagues, même sur la Shoah.
00:02:23 J'ai entendu "toi, tu auras un billet gratuit vers la Pologne".
00:02:26 C'est une minorité très bruyante. Le problème, c'est que la majorité reste silencieuse.
00:02:31 Après l'incident, le gouvernement a saisi la justice. Et le Premier ministre a demandé des sanctions extrêmement fermes.
00:02:38 Alors, Gautier Laubret, je voulais qu'on revienne avec vous sur la France insoumise.
00:02:43 La position de la France insoumise qui minimise ce qui s'est passé à Sciences Po.
00:02:48 Est-ce étonnant ? Franchement, ils osent tous les insoumis depuis plusieurs mois. On le voit encore ce matin.
00:02:52 Jean-Luc Mélenchon, à Sciences Po aussi, les indignations à géométrie variable sont écœurantes.
00:02:57 Comment et pourquoi un incident dérisoire devient-il une affaire de cette ampleur médiatique nationale ?
00:03:04 Un incident dérisoire, pour Jean-Luc Mélenchon, c'est une étudiante qui ne peut pas entrer dans un amphi parce qu'elle est juive.
00:03:10 Ça, c'est un incident dérisoire, toujours minimisé. Le 7 octobre n'était pas une attaque terroriste.
00:03:14 Là, ce n'est pas de l'antisémitisme. La marche contre l'antisémitisme était une marche d'extrême droite de soutien au massacre à Gaza.
00:03:20 C'est toujours la même logique. Peut-on être surpris quand c'est l'auteur des tweets contre Yael Brown-Pivet, Patrick Drahi ou Ruth Elkrief qui dit cela ?
00:03:29 Alors, les militants pro-palestiniens qui ont bloqué l'amphi à Sciences Po, je ne prends pas un risque énorme en disant qu'il doit y avoir des connivences politiques, idéologiques avec la France insoumise.
00:03:39 Mais ça ne s'arrête pas, Jean-Luc Mélenchon. Manuel Bompard a dénoncé la visite hier soir de Gabriel Attal à Sciences Po en disant que Gabriel Attal court à Sciences Po pour calomnier les étudiants mobilisés pour Gaza sur la base d'une accusation sans preuve et démentie par de nombreux témoignages.
00:03:55 Scandaleuse manipulation politique d'un pouvoir qui alimente une polémique montée par l'extrême droite.
00:04:01 Montée par l'extrême droite. Alors là encore, ce n'est pas surprenant, c'est toujours la même logique.
00:04:05 Donc pour Manuel Bompard, l'extrême droite, c'est l'UEJF, l'organisation des étudiants juifs de France, qui serait donc d'extrême droite puisque c'est eux qui ont révélé ce qui s'était passé.
00:04:15 C'est la même logique. Jean-Luc Mélenchon avait qualifié Patrick Drahi, le patron d'Ukrif, d'extrême droite.
00:04:20 Donc c'est toujours pareil. Éric Coquerel a dit la même chose. Il dénonce l'inaction du gouvernement face au génocide en cours à Gaza.
00:04:26 Et Thomas Porte a dit que ce qui s'était passé hier à Sciences Po n'était pas de l'antisémitisme. Voilà, les insoumines ne surprennent personne au fond.
00:04:33 Merci Gauthier. À Nantes, un drapeau palestinien a été peint sur des escaliers.
00:04:37 Regardez l'image sollicitée par le Figaro. La mairie de Nantes dit ne pas prévoir de le retirer au regard de la situation humanitaire.
00:04:45 Est-ce qu'on peut la voir ? Voilà. La mairie de Nantes ne veut pas retirer ce drapeau dit la mairie au regard de la situation humanitaire dramatique à Gaza.
00:04:54 Les signes de soutien au peuple palestinien se multiplient dans la ville depuis quelques semaines.
00:04:58 Une peinture similaire avait été découverte il y a un mois. On vous en parlait dans la matinale.
00:05:03 Alors nous avons tenté de contacter la mairie qui n'a pas donné suite à notre demande.
00:05:07 Gabriel Attal estime que la laïcité est aujourd'hui plus que jamais menacée.
00:05:12 On assiste d'ailleurs à l'école à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement,
00:05:18 comme la contestation de la Shoah par exemple. C'est ce que dit le Premier ministre dans un entretien à l'AFP.
00:05:22 Les ennemis de la laïcité, notamment les islamistes, cherchent à infiltrer l'école et à l'affaiblir.
00:05:27 Certains professeurs s'auto-censurent d'ailleurs dans leur enseignement.
00:05:31 Est-ce qu'il faut être plus sévère envers les ennemis de la laïcité ?
00:05:34 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:05:38 Un nouveau drame après un refus d'obtempérer.
00:05:41 Hier soir, un jeune homme à scooter a été mortellement percuté.
00:05:44 Il a heurté une voiture de police en fuyant un contrôle.
00:05:47 Ça s'est passé à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis, Chanara.
00:05:49 Oui, le véhicule impliqué dans l'accident arrivait de face.
00:05:52 L'impact a été d'une grande violence.
00:05:54 Les policiers à bord ont essayé d'éviter le deux-roues, mais ont été empêchés par un refus de priorité d'un tiers.
00:06:00 Deux enquêtes ont été ouvertes et le passager du scooter a été placé en garde à vue.
00:06:04 L'immigration illégale en provenance de l'Afrique de l'Ouest explose.
00:06:08 Les chiffres sont impressionnants.
00:06:10 Plus 541%.
00:06:12 Si on compare les chiffres de ce début d'année 2024 avec ceux de l'année dernière sur la même période,
00:06:18 ça représente plus de 12 000 passages de migrants signalés, principalement issus du Mali, du Sénégal et de Mauritanie.
00:06:25 Le détail avec Maxime Leguet et Adrien Spiteri.
00:06:28 Sur ce bateau, des migrants qui tentent de rejoindre coûte que coûte le continent européen.
00:06:34 Ces derniers n'ont jamais été aussi nombreux à réaliser la traversée.
00:06:39 Alors on assiste à une poussée spectaculaire de l'immigration irrégulière à destination de l'Europe
00:06:46 sur une des routes migratoires, celle de la Méditerranée occidentale.
00:06:51 C'est-à-dire qu'on passe par l'Atlantique et à partir de là, on passe en Espagne.
00:06:57 En comparant les deux premiers mois de 2024 à la même période de 2023,
00:07:01 cette route de l'Afrique de l'Ouest a connu une augmentation de 541%,
00:07:06 soit plus de 12 000 passages de migrants signalés.
00:07:09 Des migrants principalement issus du Mali, du Sénégal ou encore de la Mauritanie.
00:07:14 Des chiffres et un phénomène qui s'explique notamment par un changement de stratégie mis en oeuvre par les passeurs.
00:07:21 Ils ont compris que la route de la Méditerranée centrale, c'est-à-dire la route qui passe par l'Italie,
00:07:27 était désormais mieux contrôlée et donc une bonne partie des passeurs ont réorienté leur activité
00:07:34 en acheminant des migrants d'Afrique subsaharienne par l'autre route migratoire,
00:07:40 c'est-à-dire la route de la Méditerranée occidentale.
00:07:43 Par ailleurs, dans le Chanel, entre Calais et Douvre notamment,
00:07:47 plus de 6000 passages de migrants ont été détectés en seulement deux mois depuis le début de l'année,
00:07:51 soit une augmentation de 10% par rapport à l'année dernière.
00:07:55 Israël affirme avoir tué un terroriste du Hamas dans une frappe sur Rafa.
00:08:01 Il s'agit de Mohamed Abou Asna.
00:08:03 Il figure sur la liste des quatre personnes tuées dans cette attaque qui visait un entrepôt de l'UNRWA, l'agence de l'ONU.
00:08:09 Selon Atzahal, le terroriste était impliqué dans le détournement d'aide humanitaire et sa distribution au Hamas.
00:08:14 Et on sera en direct avec le colonel Olivier Rafovitz, porte-parole de l'armée israélienne, à 7h10 ce matin.
00:08:21 Gabriel Atal maintient sa volonté de mettre en place des groupes de niveau à l'école.
00:08:26 Il semble contredire ce qu'avait laissé entendre la ministre de l'éducation Nicole Belloubet, Chana.
00:08:31 Oui, parce que c'était l'une de ses promesses, enfin l'une de ses volontés en tout cas,
00:08:34 quand il était ministre de l'éducation nationale.
00:08:37 Mais Nicole Belloubet semblait l'avoir écartée.
00:08:40 Mais regardez ce que dit le Premier ministre à l'AFP.
00:08:42 "Je pense que sur les trois quarts de l'année au moins, il faut que les élèves suivent leur enseignement en français et en mathématiques dans les groupes de niveau.
00:08:49 Donc la règle, c'est le groupe et l'exception très encadrée, c'est la classe."
00:08:53 Normalement, c'est la DR des DR.
00:08:55 Michel Sardou va clôturer sa tournée d'adieu ce week-end à la Défense Arena.
00:08:59 Il donne une interview d'ailleurs aux Parisiens.
00:09:02 Il explique qu'il a décidé de quitter Paris.
00:09:04 Merci Hidalgo, je me casse, dit Sardou dans le texte.
00:09:08 On reconnaît bien son franc-parler.
00:09:10 Il a vendu son appartement, sa maison normande et il va aller s'installer dans le Midi.
00:09:15 Alors d'autres petites déclarations de Michel Sardou qu'on a sélectionnées.
00:09:18 "Les JO, ça va être la galère", dit-il.
00:09:20 Bon, il nous donne également un avant-goût de sa future retraite.
00:09:23 "Cet été, je vais prendre mon bateau, me baigner en pleine mer à poil, je vais parler aux dauphins."
00:09:29 On apprend également que si vous voulez vous offrir Michel Sardou Romain, ça risque de vous coûter cher.
00:09:34 "Avant que je rechante, il faudra vraiment les allonger, je suis trop cher", dit-il.
00:09:39 En riant à nos confrères du Parisien.
00:09:41 Et puis dans cet entretien, il réagit également à la polémique autour d'Aya Nakamura.
00:09:45 "C'est qui Aya Nakamura ?" dit-il.
00:09:47 "Mettez-vous une chose dans la tronche, je n'écoute rien, ça ne m'intéresse plus."
00:09:51 Vous avez vu une radio ici, j'aime bien Vianney, Taylor Swift, c'est une bonne chanteuse et elle a l'air sympa.
00:09:58 Et on écoute "Salut".
00:10:01 D'ailleurs, ça résume la tournée, c'est "Salut, salut, je suis venu vous dire salut".
00:10:07 Sardou, les deux derniers concerts ce week-end à Paris.
00:10:12 Allez le sport avec le PSG qui s'est qualifié hier face à Nice en Coupe de France.
00:10:17 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:10:22 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:10:25 Votre programme avec l'adresse.
00:10:29 Le PSG qui abat une Nice 3 buts à 1 en Coupe de France.
00:10:37 Le club emmené par Kylian Mbappé, capitaine et buteur, s'est qualifié pour les demi-finales du championnat
00:10:42 qu'il n'a pas gagné depuis 2021.
00:10:44 En début de match, les Parisiens n'ont rien laissé au Nice, complètement passif pendant les 30 premières minutes.
00:10:49 Kylian Mbappé a ouvert le score à la 14e, inscrivant son 7e but en Coupe de France cette saison.
00:10:55 Nice s'enfonce dans la crise et enchaîne ainsi son 6e match sans victoire.
00:10:59 La dernière victoire remonte au 8e de finale, remporté contre Montpellier.
00:11:03 C'était début février et le PSG à la cote en ce moment, puisqu'il est toujours en lice pour remporter la Ligue 1, la Coupe de France et la Coupe aux Grandes Oreilles, la Ligue des champions.
00:11:15 C'était votre programme avec l'adresse.
00:11:20 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:11:28 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:11:30 C'est News Il est 6h11, merci d'être avec nous.
00:11:33 Restez bien sur CNews. Dans un instant, on va parler de cette cyberattaque sur France Travail.
00:11:39 43 millions de personnes sont potentiellement victimes de cette nouvelle cyberattaque.
00:11:45 On va tout vous dire dans un instant, juste après la petite pause pub. A tout de suite. Bonne réveille.
00:11:48 C'est News Il est 6h15, merci d'être avec nous.
00:11:54 Tout d'abord, le point info, les toutes dernières informations avec vous, Chana Lusto.
00:11:58 Emmanuel Macron favorable à l'inscription du consentement dans le droit français dans les affaires de viol.
00:12:05 Il l'a dit dans un échange filmé avec une association féministe fondée par Gisèle Halimi.
00:12:10 Aujourd'hui, la notion du consentement n'est pas clairement mentionnée dans le code pénal.
00:12:14 Il s'agit donc de revoir la définition.
00:12:16 La laïcité à l'école est plus que jamais menacée.
00:12:19 C'est l'alerte lancée par Gabriel Attal à l'AFP hier soir.
00:12:22 Un avis partagé par 8 Français sur 10 dans un sondage au Doxa Backbone pour le Figaro.
00:12:27 Le Premier ministre s'inquiète, notamment de l'augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement.
00:12:34 Et puis, malgré les menaces de Vladimir Poutine, il n'y a aucun signe que la Russie se prépare à utiliser l'arme nucléaire sur l'Ukraine.
00:12:41 La porte-parole de la Maison Blanche l'a affirmé cette nuit.
00:12:44 Elle précise que les États-Unis n'ont donc aucune raison d'ajuster leur posture.
00:12:48 Un peu plus tôt, le président russe avait affirmé à la télévision être prêt à déployer ses armes nucléaires si la souveraineté de la Russie était menacée.
00:12:55 Merci Chana. 43 millions de personnes victimes potentiellement d'une cyberattaque sur France Travail.
00:13:02 Le nouveau pôle emploi, attaque qui a eu lieu entre le 6 février et le 5 mars, mais qui n'a été détectée que cette semaine.
00:13:09 Si vous êtes touché, vos données personnelles peuvent avoir été divulguées et volées par ces pirates informatiques,
00:13:16 comme votre nom, adresse postale ou encore numéro de sécurité sociale.
00:13:20 Pas de numéro de compte bancaire.
00:13:22 Quels sont les risques ? Aminata Deme répond à cette question.
00:13:27 Si vous êtes ou avez été inscrit à France Travail, vos données ont peut-être été volées.
00:13:33 Victime d'une cyberattaque, l'agence dédiée à l'emploi a annoncé dans un communiqué
00:13:38 que les informations personnelles de 43 millions de personnes ont potentiellement été dérobées.
00:13:44 Compte tenu des investigations techniques menées, les données personnelles d'identification exposées sont les suivantes.
00:13:50 Nom et prénom, date de naissance, numéro de sécurité sociale,
00:13:53 identifiant France Travail, adresse mail, postale et numéro de téléphone.
00:13:57 Si les mots de passe et les coordonnées bancaires ne sont pas concernés,
00:14:01 cette fuite de données ouvre la porte au risque d'hameçonnage et aux tentatives d'usurpation d'identité.
00:14:06 Avec toutes ces informations, on peut rédiger des messages très crédibles à l'intention des personnes inscrites dans cette base de données
00:14:13 et donc les inciter à fournir des informations complémentaires, voire pourquoi pas des prestations financières.
00:14:18 France Travail précise notamment avoir porté plainte.
00:14:23 Une enquête préliminaire a été confiée à la brigade de lutte contre la cybercriminalité par le parquet de Paris.
00:14:29 Ce qui va mériter des investigations, c'est comprendre comment un pirate a pu rentrer dans la base
00:14:35 et naviguer à hauteur de 43 millions de dossiers et surtout réussir à l'exfiltrer.
00:14:41 Les personnes touchées par cette cyberattaque seront contactées dans les prochains jours par France Travail,
00:14:46 un dispositif d'information dédiée sera également disponible via la plateforme téléphonique 3949 pour accompagner les victimes.
00:14:55 Depuis l'explosion du prix de l'énergie, notamment de l'électricité,
00:14:59 certaines communes ont décidé d'éteindre l'éclairage public la nuit.
00:15:03 Mais à Sanoa, dans le Val d'Oise, le maire a trouvé une alternative moins coûteuse, il a remplacé les ampoules par des LED.
00:15:09 Et les lumières ont donc été rallumées entre 1h et 5h du matin, un soulagement pour les habitants qui ne se sentaient plus en sécurité la nuit.
00:15:16 Reportage de Fabrice Elsner avec le récit d'Aminata Dem.
00:15:20 Si la ville de Sanoa avait décidé d'éteindre ses lampadaires une partie de la nuit il y a quelques années,
00:15:26 elle fait aujourd'hui marche arrière.
00:15:28 Depuis fin janvier, les lumières sont désormais allumées toute la nuit,
00:15:32 un soulagement pour Monique qui promène souvent son chien le soir.
00:15:36 J'ai peur moi la nuit, c'est vrai qu'on ne voit pas, on ne sait pas qui est derrière nous, ça nous rassure.
00:15:44 Cette décision qui avait pour but de limiter la consommation d'énergie et la préservation de l'environnement
00:15:50 a en réalité fait naître un sentiment d'insécurité chez les habitants de Sanoa.
00:15:55 Des fois je me dépêche de rentrer chez moi pour rentrer plus vite chez moi et me sentir en sécurité plus rapidement.
00:16:03 Les lumières mises par la ville, c'était difficile en tant que piéton de voir qu'une voiture arrivait ou on s'en rendait compte trop tard.
00:16:12 Des plaintes entendues par le maire de la ville qui a décidé de troquer les vieilles ampoules contre des LED, moins énergivores.
00:16:19 Depuis qu'on a décidé de mettre les LED à 100%, on n'a plus de raison de supprimer l'éclairage public.
00:16:26 On sait que le LED ça coûte moins cher à l'entretien, ça dure plus longtemps.
00:16:31 On est revenu au moins à ce que nous dépensions avant.
00:16:34 D'ici 2025, l'ensemble de l'éclairage public de l'agglomération Valparisie dont fait partie Sanoa sera passé à 100% au LED.
00:16:43 Voilà, au moment où c'est mieux éclairé, ça crée un sentiment d'insécurité et ça apporte de l'insécurité
00:16:51 parce qu'il y a plus d'agression s'il n'y a pas de lumière.
00:16:55 Oui, on avait fait un reportage, je me souviens, dans une commune qui avait fait ce choix-là.
00:16:58 Ça avait été quasiment automatique, vous coupez la lumière la nuit, les agressions augmentent.
00:17:02 Et puis accessoirement c'est moins confortable, on n'aime pas quand il n'y a pas,
00:17:06 ne serait-ce qu'une panne, c'est pas très agréable de marcher dans la nuit noire.
00:17:10 Bon, est-ce qu'on se dirige vers un contrat de travail spécifique pour les seniors à la recherche d'un emploi au-delà de 60 ans ?
00:17:18 Oui, la réponse est oui.
00:17:20 Et qu'est-ce qui se profile ? On verra ça avec l'Omic Guillaume.
00:17:24 A tout de suite, bon rêve et à tous.
00:17:27 On se dirige vers la création d'un contrat de travail spécifique pour les seniors qui recherchent du travail, qui recherchent un emploi.
00:17:36 On en parle tout de suite.
00:17:38 Votre programme avec Domexpo.
00:17:40 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
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00:17:55 L'Omic Guillaume avec nous.
00:17:57 L'emploi des seniors est toujours plus faible en France qu'ailleurs.
00:18:01 Pour tenter d'y remédier, le MEDEF et la CPME, le patronat, proposent la création d'un nouveau contrat, un CDI senior.
00:18:10 De quoi s'agit-il et pourquoi est-ce que ça pourrait relancer l'emploi ?
00:18:14 Ça pourrait être bon pour l'emploi des plus de 60 ans.
00:18:16 Il s'agirait d'un CDI destiné aux chômeurs de plus de 60 ans parce que passé 60 ans, le taux d'inactivité augmente et qu'il est plus compliqué de retrouver un travail quand on le perd.
00:18:24 Il s'agirait donc de proposer un contrat de travail que l'entreprise pourrait rompre une fois que le salarié a obtenu l'ensemble de ses trimestres et peut donc partir à la retraite.
00:18:33 Ça donnerait de la visibilité aux entreprises sur le fait de s'engager pour une durée donnée avec un salarié âgé.
00:18:39 Cela suffirait, selon les organisations patronales, à lever l'un des principaux freins à l'embauche de seniors.
00:18:45 Les syndicats de leur côté et les autres organisations sont contre ce CDI senior.
00:18:50 Ils estiment qu'il est plus urgent de trouver des solutions pour maintenir les seniors déjà en poste dans les entreprises plutôt que de recruter des seniors au chômage.
00:18:58 Moi, j'ai envie de dire et pourquoi pas surtout faire les deux en réalité.
00:19:01 Alors, où en sommes-nous en matière d'emploi des seniors justement ?
00:19:04 Alors, le taux d'emploi diminue nettement avec l'âge. Il est de plus de 80 % avant 50 ans.
00:19:09 Il se maintient jusqu'à 55 ans et ensuite il s'effondre littéralement.
00:19:13 Le gouvernement vise un taux d'emploi quand même de 65 % d'ici 2030 pour les 60-64 ans.
00:19:19 C'est 26 points de plus qu'aujourd'hui. 26 points à gagner.
00:19:23 Alors, ça va se faire en partie mécaniquement avec le recul de l'âge de départ à la retraite.
00:19:27 Parce qu'aujourd'hui, il faut savoir que deux Français sur trois au-delà de 63 ans sont à la retraite.
00:19:31 Mais il y a tout de même une part importante des Français âgés entre 60 et 62 ans qui ne sont ni employés ni retraités,
00:19:38 qui sont donc au chômage et pour lesquels il faut trouver des solutions pour les ramener vers l'emploi.
00:19:43 Le principal problème, c'est que passé 59 ans, si on perd son emploi, on a réellement très peu de chances d'en retrouver un.
00:19:48 C'est cela que le projet de CDI Senior entend changer.
00:19:51 C'est réellement une nécessité aujourd'hui avec le recul de l'âge de départ à la retraite.
00:19:56 Vous nous dites en somme qu'il faudrait en finir avec la pré-retraite, si je vous suis bien.
00:20:00 Oui, parce que ça n'a absolument aucun sens. Est-ce que avant les vacances, Romain, vous prenez des pré-vacances ?
00:20:06 Le vendredi, personne n'est en pré-week-end en réalité.
00:20:14 Avec le télétravail, ce n'est pas sûr.
00:20:18 Vous ne connaissez pas l'arrêt maladie du vendredi ?
00:20:20 En réalité, soit on est apte à travailler et on travaille, soit on ne l'est pas.
00:20:26 Dans ce cas-là, on se retrouve dans des dispositifs spécifiques de pénibilité ou d'incapacité.
00:20:31 Mais il faut en finir avec ce système absurde de pré-retraite qui consiste à faire payer cette pré-retraite par l'assurance chômage.
00:20:37 Cela permet à certaines entreprises de se débarrasser à bon compte des seniors.
00:20:40 Il faut réellement en finir parce qu'en fait ce système coûte une fortune et il est injuste pour ceux qui travaillent et qui le financent.
00:20:47 C'était votre programme avec Logab Solutions, partenaire expert en solutions d'emballage sur mesure et technique pour l'industrie.
00:20:55 C'était votre programme avec Domexpo.
00:20:58 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:21:02 Plus d'infos sur domexpo.fr
00:21:04 Le temps et on commence avec la météo des neiges qu'on regarde ensemble.
00:21:10 Retrouvez la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
00:21:18 Pas de chute de neige mais un temps lumineux dans les stations de ski pour ce jeudi.
00:21:23 Une neige douce à la Clusaz après les 5 cm de neige tombés ce mardi.
00:21:28 Même chose dans d'autres stations de Haute-Savoie.
00:21:31 Quelques flocons observés également au début de semaine dans les Pyrénées à Cauteret.
00:21:34 Comme au Dévolu, le risque d'avalanche hors piste reste marqué, où les températures étaient négatives en altitude.
00:21:41 15 cm de neige fraîche ces derniers jours à Saint-Larys-Soulan.
00:21:44 Là aussi le risque d'avalanche est important.
00:21:46 La NMSM a relevé des températures proches du zéro sur le domaine.
00:21:50 C'était la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
00:22:00 La météo, Alexandra Blanc.
00:22:02 La météo avec Groupe Verlaine.
00:22:04 Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:22:08 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:22:10 Aujourd'hui c'est la plus belle journée de la semaine, Alexandra.
00:22:13 Eh oui, ma chère Shana, je vous avais promis deux journées printanières.
00:22:17 Ça a déjà été le cas hier avec des températures qui se sont envolées, notamment du côté de Béziers ou encore de Nîmes.
00:22:23 Où l'on a relevé hier après-midi 22 degrés.
00:22:26 On a relevé encore un peu la zone de douceur également à Carcassonne ou encore à Dax avec 21 degrés.
00:22:30 Puis la douceur était également au rendez-vous, vous le voyez, du côté de Bordeaux ou encore d'Aix-en-Provence avec 20 degrés relevés hier après-midi.
00:22:37 Ça va monter d'un cran cet après-midi avec les températures qui devraient gagner en moyenne 1 à 2 degrés par rapport à la journée d'hier.
00:22:43 Donc hier c'était déjà le printemps excepté sur les régions du nord.
00:22:46 On va conserver ce même type de conditions météo avec de plus en plus de soleil.
00:22:51 On aura plus de soleil aujourd'hui qu'hier avec dès ce matin un temps relativement lumineux.
00:22:55 On a quelques entrées maritimes autour du golfe du Lyon avec le retour du vent d'automne qui rapporte ces nuages.
00:23:00 Et puis un temps un peu plus nuageux également sur la Bretagne ou encore sur le nord-est.
00:23:04 Dans l'après-midi, d'excellentes conditions sur 80-90% du territoire.
00:23:08 On devrait conserver une bande assez nuageuse entre le nord de l'Occitanie et les Hauts-de-France en passant également par le bassin parisien.
00:23:15 Partout ailleurs du soleil avec néanmoins l'arrivée en fin d'après-midi d'une nouvelle perturbation par la Bretagne qui donnera de la pluie et quelques rafales de vent.
00:23:24 Les températures grandes bousseurs ce matin avec localement 7 à 8 degrés pour le bassin parisien ou encore pour le Pays-Basque.
00:23:30 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:23:32 Le matin, on se couvre. L'après-midi, on se découvre avec localement avec 18 degrés à Paris, 17 degrés à Dijon.
00:23:39 Vous aurez 21 degrés en moyenne du côté de Clermont-Ferrand cet après-midi.
00:23:43 En moyenne 22, 23 degrés dans le sud-ouest.
00:23:46 Température donc en moyenne 3 à 5 degrés au-dessus des normales de saison.
00:23:50 Profitez du soleil puisqu'à partir de demain, le temps sera de nouveau agité avec des averses et du vent.
00:23:55 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
00:23:59 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
00:24:02 groupeverlaine.com
00:24:04 Bienvenue à tous, il est 6h30.
00:24:08 Merci d'être avec nous.
00:24:09 8 Français sur 10 considèrent que la laïcité à l'école est menacée.
00:24:13 Ce sont les conclusions d'un sondage pour le Figaro, sondage Adoxa.
00:24:17 Le Premier ministre Gabriel Attal s'en inquiète.
00:24:20 Le détail dans un instant.
00:24:22 Emmanuel Macron s'est dit favorable à l'inscription du consentement dans le droit français dans les affaires de viol.
00:24:29 Noémie Schultz, spécialiste des questions de justice, sera avec nous pour parler justement de la définition, de la notion qui doit être revue.
00:24:37 Un quartier résidentiel de Marseille subit de nombreux cambriolages.
00:24:42 Depuis plusieurs mois, les habitants vivent dans la peur.
00:24:44 Les autorités ont été alertées.
00:24:46 Vous allez voir des habitants qui se sentent bien seuls.
00:24:48 Alors qu'à l'approche des Jeux Olympiques, certains sont tentés de soulouer leur appartement dans les HLM, c'est interdit par la loi.
00:24:58 Les locataires ont reçu une lettre pour le leur rappeler.
00:25:01 On vous explique tout ça dans ce journal.
00:25:03 La laïcité à l'école est plus que jamais menacée.
00:25:07 C'est l'alerte lancée par Gabriel Attal dans une interview à l'agence France Presse.
00:25:11 S'il se félicite du nombre de signalements pour port de signes religieux, qui est au plus bas, explique le Premier ministre.
00:25:17 En revanche, il dit ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui, c'est qu'on assiste à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement.
00:25:26 Un avis partagé par les Français. 78% estiment également que la laïcité est en danger, selon un sondage Odoxa Backbone pour le Figaro.
00:25:35 Tous les chiffres de ce sondage avec Maxime Legay.
00:25:38 C'est un chiffre sans appel. Interrogés sur la question de la laïcité, 78% des Français estiment qu'elle est en danger dans notre pays.
00:25:47 Un avis partagé, quelle que soit leur sensibilité politique.
00:25:51 Dans le détail, 68% des sympathisants de la France insoumise l'estiment en danger.
00:25:56 68% aussi pour le Parti Socialiste.
00:25:59 79% pour les Républicains, contre 86 et 89% pour les sympathisants Renaissance et du Rassemblement National.
00:26:07 Si une majorité des Français considère que la laïcité est bien respectée à l'hôpital et dans les services administratifs, 56% jugent qu'elle ne l'est pas au sein des établissements scolaires.
00:26:17 Les Français, qui sont également 82% à soutenir la loi interdisant le port des signes religieux à l'école.
00:26:24 Pour Kevin Bossuet, l'école, justement, est aujourd'hui le lieu qui concentre les attaques faites à la laïcité.
00:26:31 Tout l'ensemble du corps professorel rencontre de plus en plus de problèmes pour appliquer la laïcité.
00:26:38 Il y a certains élèves, par exemple, qui refusent d'assister à certains cours parce qu'ils estiment que ces cours ne correspondent pas à leur sensibilité religieuse.
00:26:47 Ou certains élèves qui, parfois, essayent d'entrer dans les établissements scolaires avec une tenue religieuse.
00:26:55 C'est avec la religion musulmane que les Français se montrent le plus sévères.
00:26:59 73% d'entre eux estiment qu'elles ne respectent pas le principe de laïcité, contre 33% pour la religion juive et 19% pour la religion catholique.
00:27:09 Voilà, et c'est un sondage qui est révélé dans le Figaro ce matin.
00:27:15 Voilà, 78% des Français inquiets par la laïcité, alors que l'on voit une photo d'une sortie de lycée à Stein en septembre dernier,
00:27:25 avec des étudiantes, des lycéennes qui se voilent à nouveau, qui remettent un voile en sortant du lycée.
00:27:32 Gabriel Attal, qui estime que la laïcité est aujourd'hui plus que jamais menacée.
00:27:38 Certains professeurs s'autocensurent, d'ailleurs, dans leur enseignement.
00:27:41 Est-ce qu'il faut être plus sévère envers les ennemis de la laïcité ?
00:27:45 Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:27:49 Le mémorial de la Shoah de Drancy visé par un tir au plomb, Shana ?
00:27:53 La façade vitrée du bâtiment a été gravement dégradée.
00:27:56 Vous allez voir l'image. Le CRIF a fermement condamné cet acte antisémite, le quatrième d'ailleurs sur le mémorial,
00:28:02 depuis les attaques du 7 octobre en Israël.
00:28:05 Il dit "Viser le mémorial de Drancy, un lieu dédié à la transmission de la mémoire de la Shoah,
00:28:11 c'est vouloir effacer à la fois la mémoire des victimes et l'histoire de l'antisémitisme".
00:28:15 Les habitants d'un quartier résidentiel de Marseille vivent dans la peur.
00:28:18 Depuis neuf mois, ce secteur paisible, elle théâtre de nombreux cambriolages,
00:28:23 parfois quand les propriétaires sont présents chez eux, dans leur maison.
00:28:28 Alors ils ont alerté les autorités, mais rien ne bouge.
00:28:30 Aujourd'hui, ils accusent l'État de ne pas assurer leur sécurité.
00:28:33 Reportage sur place de L'Orpah.
00:28:35 Il y a un peu plus de 15 jours, Olivier et sa femme rentrent de soirée,
00:28:39 découvrent la maison ouverte, la moto au sol, le réservoir défoncé, la télé cassée,
00:28:44 les placards sans dessus dessous, un trou dans le mur.
00:28:47 "Je suppose qu'ils cherchaient de l'argent, étant donné qu'ils n'ont rien trouvé, ils ont cassé".
00:28:52 Depuis, le couple a peur.
00:28:54 Les assaillants, ici sur les caméras de vidéosurveillance, agissent la nuit en groupe armé.
00:28:59 Ils s'introduisent dans les maisons, comme chez cet habitant qui préfère rester anonyme.
00:29:03 Inquiets, il s'est équipé de caméras et d'alarmes.
00:29:06 "C'est bien de s'organiser, mais il y a une grosse psychose, notamment ma femme.
00:29:09 Tout le monde a peur, on se dit, tiens, est-ce qu'ils ne vont pas rentrer,
00:29:12 ils n'ont pas peur de rentrer, de venir cambrioler quand vous êtes là.
00:29:15 Donc on était dans un quartier paisible qui le devient de moins en moins".
00:29:19 Entre voisins, ils surveillent, alerte en cas de véhicules suspects,
00:29:23 certains se sont armés, ils ont été reçus par les autorités,
00:29:26 entendus, mais la réponse donnée est insupportable.
00:29:29 "Les pouvoirs publics prennent en compte notre problème parce qu'ils craignent qu'il arrive malheur.
00:29:35 Mais le malheur, les gens l'ont déjà vécu, ils le vivent,
00:29:38 ils y sont donc en réalité, la préoccupation de l'Etat, c'est de protéger nos assaillants.
00:29:42 Ce n'est pas de protéger ceux qui les nourrissent, ceux qui payent des impôts".
00:29:46 Organisés, ces victimes sont en train de recenser le nombre de personnes touchées par ces vols avec violence.
00:29:51 À ce jour, ils en comptent une vingtaine dans un secteur limité, à quelques impasses au pied des collines.
00:29:57 "On sera en direct avec l'un des habitants à 8h30.
00:30:03 Il n'y a aucun signe que Vladimir Poutine, que la Russie se prépare à utiliser l'arme nucléaire sur l'Ukraine,
00:30:11 comme l'a dit cette nuit la Maison Blanche après les menaces du président russe".
00:30:15 La porte-parole de la Maison Blanche précise que les États-Unis n'ont donc aucune raison d'ajuster leur posture.
00:30:20 Je rappelle qu'un peu plus tôt, le président russe avait affirmé à la télévision
00:30:24 être prêt à déployer ses armes nucléaires si la souveraineté de la Russie était menacée.
00:30:28 À quatre mois des Jeux olympiques, si vous habitez à Paris ou en banlieue parisienne,
00:30:32 vous êtes peut-être tenté de soulouer votre appartement si vous êtes locataire.
00:30:36 Dans les HLM, c'est interdit par la loi parce que les HLM bénéficient d'argent public, de la solidarité nationale.
00:30:42 Mais dans le doute, les locataires de logements sociaux ont déjà reçu une lettre pour leur rappeler.
00:30:46 Alors concrètement, que risque-t-il s'ils ne respectent pas cette interdiction ?
00:30:50 Réponse dans ce reportage de Régine Delfour, Laurence Ellarié et Noemi Hardy.
00:30:54 "Menace d'expulsion, amende de 9000 euros.
00:30:59 Les locataires de logements sociaux à Paris et Petite-Couronne sont prévenus.
00:31:03 La facture sera salée s'ils soulouent leur appartement pendant les Jeux olympiques.
00:31:08 Un courrier peu apprécié par certains.
00:31:11 "Après chacun fait ce qu'il veut, je ne trouve pas ça normal d'interdire.
00:31:14 C'est les JO, je sais qu'il y aura trop de monde et les hôtels seront saturés.
00:31:17 Après je ne sais pas être expulsée, est-ce que c'est sûr ? C'est une loi qui... Est-ce que c'est sûr ou pas ?
00:31:24 Ces menaces seront-elles exécutées ?
00:31:26 "9000 euros, il faut déjà que les gens les aient.
00:31:29 Expulsion, je ne crois pas du tout.
00:31:31 Quels sont les contrôles ? C'est bien beau d'envoyer des lettres, mais il faut faire des contrôles après.
00:31:36 Oui mais les contrôles, les gens vous feront rentrer s'ils le veulent bien.
00:31:40 C'est aux gardiens de faire la police."
00:31:42 Les gardiens assurent avoir reçu des consignes.
00:31:45 "Nous avons été tous informés d'être un peu plus vigilants,
00:31:48 comme nous sommes là pour faire respecter le règlement intérieur.
00:31:51 Le règlement intérieur est pour tout le monde le même.
00:31:54 Et en l'occurrence, la sous-location est totalement interdite."
00:31:58 Contacter la plateforme de location Airbnb n'a pas donné suite à nos sollicitations.
00:32:03 "Voilà, il y a une dame qui dit chacun fait ce qu'il veut.
00:32:06 Ben non, justement, chacun ne fait pas ce qu'il veut dans les HLM,
00:32:09 puisque le logement social en France bénéficie de la solidarité nationale,
00:32:13 en clair d'argent public, c'est-à-dire qu'avec les impôts et les taxes,
00:32:16 il y a une part qui va au logement social.
00:32:20 Ça permet que les loyers soient un petit peu moins chers pour ceux qui en bénéficient.
00:32:23 Très bien, mais après on ne fait pas ce qu'on veut avec son appartement, le micro."
00:32:27 "On signe un bail pour bénéficier d'un logement,
00:32:30 on signe un bail, c'est un contrat et ce contrat prévoit qu'on ne peut pas soulouer.
00:32:33 On respecte le contrat."
00:32:35 "Oui, il y a une dame qui dit chacun fait ce qu'il veut.
00:32:36 Non, justement."
00:32:37 "On respecte le contrat, on respecte la loi."
00:32:39 "Allez, le sport.
00:32:40 L'Atlético Madrid renverse l'Inter Milan et se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des champions."
00:32:45 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux,
00:32:49 retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:32:51 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:32:55 Votre programme avec l'adresse.
00:32:58 Match de Ligue des champions hier soir, Chana.
00:33:04 Oui, l'Atlético Madrid renverse donc l'Inter Milan et se qualifie pour les quarts de finale de la Ligue des champions.
00:33:09 Mener 1-0 sur leur pelouse, les Colchoneros s'égalisent grâce à Antoine Griezmann.
00:33:14 Memphis deux pas, ils donnent l'avantage à l'Atlético en toute fin de match.
00:33:17 Le score cumulé sur les deux matchs étant de deux buts partout,
00:33:20 les Madrilenes ont arraché leur qualification au tir au but grâce à un au black d'exception.
00:33:25 Et puis après le Bayern Munich, un deuxième club allemand rejoint les quarts de finale.
00:33:29 Dortmund qui s'est imposé 2-0 hier face au PSV.
00:33:34 Jadon Sancho a ouvert le score dès le début du match avant que Marco Reus vienne creuser les quarts.
00:33:40 3-1 pour les Allemands sur les deux confrontations.
00:33:42 On connaît donc les huit équipes qualifiées.
00:33:45 Le tirage au sort des quarts aura lieu demain en début d'après-midi.
00:33:49 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
00:33:53 C'était votre programme avec l'adresse.
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00:34:07 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:34:09 Voilà 6h40, il y a la petite musique de la publicité sur la musique de David et Jonathan
00:34:15 "Est-ce que tu viens pour les vacances, ça nous met en joie tous les matins".
00:34:18 Et Gauthier qui ne fait pas bien les paroles.
00:34:19 Et Gauthier qui va falloir vous...
00:34:22 On est vraiment toujours trahis par ses amis.
00:34:24 Il va falloir que vous révisiez les paroles de la chanson.
00:34:28 Très bien, je vous réciterai ça à la fin du matin.
00:34:30 Allez, 7h moins 20, dans un instant on sera avec Noémie Schultz, le président de la République
00:34:35 qui veut une nouvelle définition du viol avec l'introduction de la notion de consentement.
00:34:40 On va en parler avec Noémie Schultz qui va nous expliquer ce que ça pourrait changer.
00:34:45 A tout de suite.
00:34:47 C'est news, il est 7h moins le quart.
00:34:50 Tout d'abord le Point Info, Chana Lusto, les dernières infos.
00:34:53 Un mort après un refus d'obtempérer.
00:34:57 Hier soir, un jeune homme à scooter est décédé après être entré en collision
00:35:01 avec un véhicule de police à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.
00:35:05 Cet individu avait pris la fuite pour éviter un contrôle.
00:35:07 Le véhicule impliqué dans l'accident arrivait de face et n'a pas pu éviter le deux-roues.
00:35:11 Deux enquêtes ont été ouvertes.
00:35:13 Le passager du scooter a été placé en garde à vue.
00:35:16 Et puis l'immigration illégale en provenance de l'Afrique de l'Ouest
00:35:20 explose +541% si on compare les chiffres de ce début d'année
00:35:25 avec ceux de l'année dernière sur la même période.
00:35:28 Ça représente plus de 12 000 passages de migrants signalés,
00:35:31 principalement ici du Mali, du Sénégal et de Mauritanie.
00:35:35 Emmanuel Macron, favorable à l'inscription du consentement dans le droit français
00:35:40 dans les affaires de viol, il l'a dit
00:35:42 lors d'un échange filmé avec une association féministe,
00:35:45 l'association fondée par Gisèle Halimi.
00:35:47 Noémie Chollet est avec nous. Bonjour Noémie.
00:35:49 Bonjour Romain.
00:35:50 Spécialiste des questions de justice.
00:35:52 Alors déjà, on va essayer de comprendre ce que ça implique,
00:35:55 ce que ça veut dire, que l'inscription du consentement dans le droit français
00:35:59 dans les affaires de viol, pour l'instant ce n'est pas inscrit.
00:36:01 Bon, quel est le constat à l'heure actuelle en matière de viol déjà ?
00:36:04 Un constat qui est partagé par tous, c'est que le système judiciaire français
00:36:08 n'est pas capable de bien juger, de juger les violences sexuelles,
00:36:12 les violences faites aux femmes.
00:36:13 On va prendre les chiffres du Haut Conseil à l'égalité.
00:36:15 Chaque année, plus de 90 000 femmes déclarent avoir subi un viol
00:36:19 ou une tentative de viol.
00:36:20 Moins de 10 % d'entre elles portent plainte.
00:36:22 Et sur l'ensemble des plaintes déposées,
00:36:24 80 % vont être classées sans suite pour un ensemble de raisons.
00:36:29 Mais un des principaux obstacles, c'est que le procureur
00:36:32 qui peut décider des poursuites judiciaires,
00:36:34 quand il est saisi d'une plainte,
00:36:36 ce procureur estime très souvent qu'il est impossible
00:36:39 de prouver l'agression sexuelle ou le viol.
00:36:41 Les faits ne sont pas constitués, les poursuites sont abandonnées.
00:36:44 Alors, qu'est-ce qui pose problème dans la loi actuelle ?
00:36:47 Le droit, aujourd'hui, dit que le viol est un acte de pénétration
00:36:50 commis par violence, contrainte, menace ou surprise.
00:36:53 Aujourd'hui, le texte exige que l'auteur ait commis l'acte
00:36:57 en utilisant un de ses quatre modes opératoires.
00:36:59 La loi ne fait aucunement référence à la question du consentement de la victime.
00:37:02 Ça signifie que quand une victime dépose plainte,
00:37:05 il va falloir démontrer que l'auteur a utilisé un de ses quatre modes opératoires.
00:37:09 La menace et la violence, ça n'a pas vraiment de difficulté.
00:37:12 Quelqu'un qui vous menace dans la rue avec un couteau,
00:37:15 vous allez pouvoir l'établir facilement.
00:37:17 La grande difficulté concerne la contrainte morale et la surprise.
00:37:20 Or, on le sait, majoritairement, les viols ont lieu dans la sphère proche
00:37:25 et la plupart du temps, il n'y a pas besoin d'utiliser la violence physique,
00:37:28 mais la contrainte morale ou la surprise.
00:37:31 Et là, c'est le problème.
00:37:32 Les magistrats ont du mal à démontrer ces deux outils.
00:37:35 Parfois, et j'ai des magistrats qui me l'ont dit,
00:37:37 ils savent que la plaignante a été violée,
00:37:39 mais ils ne vont pas pouvoir prouver l'utilisation d'un de ses quatre critères.
00:37:43 Ils sont coincés par le texte.
00:37:45 Quelles pourraient-être les solutions, alors ?
00:37:47 Pour de nombreux spécialistes, il est indispensable que la loi évolue.
00:37:51 Et une des pistes à l'étude, celle mentionnée hier,
00:37:54 dans cette vidéo par Emmanuel Macron, serait que l'absence de consentement libre et éclairé
00:37:58 soit un élément constitutif du viol.
00:38:01 L'idée, c'est de demander aux mises en cause
00:38:03 de prouver qu'il s'est interrogé sur le consentement.
00:38:05 Je vais vous donner un exemple très concret.
00:38:07 Une femme est invitée, dans le cadre de son travail,
00:38:09 à aller dans le bureau de son employeur.
00:38:11 Ils discutent et cet homme va glisser la main sous la jupe de la femme.
00:38:17 Elle est en état de sidération, elle ne dit rien.
00:38:19 Aujourd'hui, si juste après être sortie du bureau,
00:38:21 elle pleure et qu'elle raconte, on va pouvoir retenir la surprise.
00:38:24 On va dire qu'elle est rentrée, elle ne savait pas ce qui allait se passer.
00:38:26 Sauf que si elle est en état de sidération et qu'elle ne dit rien
00:38:29 et qu'elle y retourne quelques jours plus tard
00:38:31 et qu'il se repasse quelque chose,
00:38:33 là, les magistrats me disent
00:38:35 que nous n'aurions pas de condamnation, pas forcément,
00:38:37 parce que l'avocat du mis en cause dira
00:38:39 "mais attendez, elle n'a rien dit, elle est revenue,
00:38:41 comment vouliez-vous que mon client sache qu'elle n'était pas d'accord ?
00:38:44 Elle n'a pas dit non."
00:38:45 Si on est dans un dispositif où le consentement doit être recueilli,
00:38:49 et bien cet argument-là ne sera pas recevable.
00:38:51 En tout cas, les juges vont pouvoir demander aux mises en cause
00:38:53 "mais monsieur, vous lui avez demandé ?
00:38:55 Est-ce que vous êtes assuré que votre employé
00:38:57 était d'accord pour que vous mettiez votre main sous sa jupe ?"
00:39:01 Et ça change !
00:39:02 Si vous voulez, c'est une manière différente d'aborder les choses.
00:39:04 Encore une fois, et ça, les spécialistes avec lesquels je me suis entretenue...
00:39:07 Mais Nomi, ça resterait parole contre parole.
00:39:09 Oui, c'est plus compliqué que ça.
00:39:12 Encore une fois, si vous demandez à quelqu'un...
00:39:14 Prouver la contrainte morale, ça va être difficile.
00:39:17 Dire à la victime en quoi il vous a contraint, c'est compliqué.
00:39:20 Mais en revanche, si vous dites aux mises en cause
00:39:22 "donnez-nous des éléments qui vous montrent que vous êtes interrogé,
00:39:26 est-ce qu'il y avait des échanges, des signaux qui avaient été envoyés avant,
00:39:29 qui vous laissaient penser qu'elle avait envie de ça,
00:39:32 est-ce qu'il y avait eu des échanges ?"
00:39:33 Il n'y a pas que la parole, il y a aussi tout un...
00:39:36 Est-ce que les gens autour ont pu constater qu'il y avait une proximité entre vous ?
00:39:40 Et vous avez entendu également cet argument qui dit
00:39:43 "si on pousse la réflexion jusqu'au bout, il faut signer un papier avant tout acte sexuel".
00:39:49 Vous l'avez entendu ça ?
00:39:50 Oui, c'est ce que disent les détracteurs, dans le cas que je vous donne.
00:39:54 Qu'est-ce que répondent ceux qui défendent la notion de consentement ?
00:39:57 Enfin l'inscription de la notion de consentement dans le viol ?
00:39:59 C'est que c'est pas du tout...
00:40:01 D'abord, c'est pas ça qui va se passer,
00:40:04 et que dans l'exemple que je vous donne,
00:40:06 et il y a tout un tas d'exemples comme ça,
00:40:08 une jeune femme ivre morte à une soirée,
00:40:11 qui va avoir une relation sexuelle avec sa bande de copains,
00:40:15 effectivement elle aura pas opposé de résistance particulière,
00:40:19 mais est-ce que le copain en question se sera interrogé sur son consentement ?
00:40:23 De quelle manière est-ce que vous pouvez nous apporter des éléments
00:40:27 laissant penser qu'elle avait envie d'avoir cette relation sexuelle avec vous ?
00:40:30 Le doute profitera toujours à l'accusé,
00:40:32 ça va pas entraîner une hausse de condamnation.
00:40:34 Encore une fois, on s'inspire de ce qu'ont fait d'autres pays européens,
00:40:36 la Suède, la Belgique, la loi belge par exemple,
00:40:39 stipule que le viol c'est tout acte de pénétration sexuelle
00:40:42 commis sur une personne qui n'y consent pas,
00:40:44 il n'y a pas de consentement,
00:40:45 notamment lorsque l'acte a été imposé par violence,
00:40:48 contrainte, menace, surprise ou ruse,
00:40:50 ou a été rendu possible en raison d'une infirmité
00:40:53 ou d'une déficience physique ou mentale de la victime.
00:40:56 Merci beaucoup, merci Noemi.
00:40:58 On va continuer à en parler, on va vous retrouver à 7h30, à 8h30.
00:41:02 C'est passionnant, ça pose énormément de problèmes juridiques
00:41:07 et puis dans la vie de tous les jours.
00:41:10 C'est pour ça que je vous ai posé les questions que se posent beaucoup de gens.
00:41:14 Merci beaucoup Noemi.
00:41:15 La France Insoumise minimise le dérapage antisémite à Sciences Po.
00:41:18 Gauthier Lebrecht avec nous dans un instant.
00:41:20 A tout de suite.
00:41:21 C'est News 6h53, la France Insoumise minimise le dérapage antisémite à Sciences Po.
00:41:30 Gauthier Lebrecht, Jean-Luc Mélenchon a même parlé, je cite, d'un incident dérisoire.
00:41:35 Qui peut être surpris par cette déclaration de Jean-Luc Mélenchon ?
00:41:38 Franchement, ils osent tout depuis des mois, les Insoumis,
00:41:40 donc c'est logique, effectivement.
00:41:42 Jean-Luc Mélenchon, son tweet hier soir à Sciences Po aussi,
00:41:45 les indignations à géométrie variable sont écœurantes.
00:41:48 Comment et pourquoi un incident dérisoire devient-il une affaire de cette ampleur médiatique nationale ?
00:41:54 Alors, c'est quoi un incident dérisoire pour Jean-Luc Mélenchon ?
00:41:57 C'est une étudiante qui ne peut pas rentrer dans un amphi à Sciences Po parce qu'elle est juive.
00:42:01 Toujours minimisé, encore minimisé.
00:42:03 C'est toujours la même logique.
00:42:05 Le 7 octobre n'est pas une attaque terroriste.
00:42:07 Là, ce n'est pas de l'antisémitisme.
00:42:09 La marche contre l'antisémitisme est une marche d'extrême droite,
00:42:12 de soutien au massacre à Gaza.
00:42:14 La même logique encore et toujours.
00:42:16 Et donc, qui peut être surpris par l'auteur des tweets
00:42:18 contre Yael Brown-Pivet, Patrick Drahi ou encore Routet le Crief ?
00:42:22 Il est logique avec lui-même, Jean-Luc Mélenchon.
00:42:24 Je ne prends pas un risque énorme en disant que les militants pro-palestiniens
00:42:27 qui ont bloqué l'amphi à Sciences Po et qui l'ont rebaptisé Amphi Gaza
00:42:31 doivent avoir des liens idéologiques avec la France insoumise.
00:42:35 Ce n'est pas le seul à la France insoumise à dire cela, Jean-Luc Mélenchon.
00:42:38 Ils sont plusieurs. Manuel Bonpart, le coordinateur en chef,
00:42:41 ce soir, Gabriel Attal court à Sciences Po pour calomnier les étudiants mobilisés
00:42:45 pour Gaza. Scandaleuse manipulation politique d'un pouvoir
00:42:49 qui alimente une polémique montée par l'extrême droite.
00:42:51 Alors ça, c'est très intéressant.
00:42:53 Qui est d'extrême droite selon Manuel Bonpart ?
00:42:55 L'UEJF, l'Union des étudiants juifs de France,
00:42:59 qui a donc révélé ce qui s'était passé.
00:43:02 Jean-Luc Mélenchon avait qualifié il y a quelques semaines
00:43:05 le patron du CRIF, Yonatan Harfi, d'extrême droite.
00:43:08 Là aussi, c'est logique. C'est exactement la même logique.
00:43:12 Et donc tous ceux qui dénoncent l'antisémitisme sont d'extrême droite.
00:43:15 Là aussi, c'est pareil que ce qu'ils avaient dit sur la marche contre l'antisémitisme.
00:43:19 On a vu le tweet d'Eric Coquerel qui dit que l'inaction du gouvernement
00:43:23 face au génocide en cours est encore plus insupportable
00:43:27 avec la visite de Gabriel Attal.
00:43:29 Et Thomas Porte, il dit quoi le député LFI ?
00:43:32 Il dit que ce qui s'est passé à Sciences Po, ce n'est pas de l'antisémitisme.
00:43:35 Écoutez.
00:43:36 J'apporte mon soutien à tous ceux qui se mobilisent aujourd'hui
00:43:39 contre ce qui se passe à Gaza, contre le massacre du peuple palestinien.
00:43:43 Je condamne tout ce qui se rapproche de près ou de loin des propos antisémites,
00:43:46 comme nous l'avons toujours fait, nous sommes extrêmement clairs là-dessus.
00:43:50 Maintenant, il y a une polémique qui est en train d'être instrumentalisée
00:43:53 contre des étudiantes et étudiants qui sont mobilisés sur la situation à Gaza.
00:43:56 Moi, je n'ai pas entendu de propos antisémites hier à Sciences Po.
00:43:59 Je n'ai pas vu de vidéo avec des propos antisémites.
00:44:01 S'il y a des propos antisémites, amenez-les-moi, montrez-les-moi.
00:44:04 Je les condamnerai.
00:44:05 J'ai toujours condamné les propos antisémites,
00:44:07 mais hier, il n'y a pas eu de propos antisémites à Sciences Po.
00:44:09 Voilà, donc il nie totalement ce qui s'est passé.
00:44:12 L'étudiante victime d'antisémitisme témoigne dans les colonnes du Parisien.
00:44:15 On y reviendra en longueur à 7 heures.
00:44:17 Oui, c'est simplement pour vous dire qu'il remet en cause de fait son témoignage,
00:44:20 puisqu'elle s'exprimait effectivement dans les colonnes du Parisien.
00:44:24 Et elle dit notamment, je voulais assister à cette conférence ouverte au public.
00:44:27 Dès que je suis arrivé devant la porte, des organisateurs masqués m'ont bloqué.
00:44:31 Ils m'ont dit, toi, tu ne rentres pas.
00:44:33 Ils m'ont demandé de m'expliquer.
00:44:34 Ils m'ont juste rétorqué, on te connaît.
00:44:36 Un responsable de vie étudiante leur a dit qu'ils ne pouvaient pas filtrer.
00:44:39 Ils ont répondu que j'étais quelqu'un qui diffusait des choses aux médias,
00:44:42 des photos, et que j'allais filmer et tout balancer.
00:44:45 Alors, il y a aussi une tribune dans les colonnes du Figaro d'élèves à Sciences Po
00:44:49 qui se désolidarise de ce qui s'est passé
00:44:51 et qui explique qu'il y a des preuves matérielles des propos
00:44:54 qui ont été tenus à l'encontre de cet élève.
00:44:58 Et donc, effectivement, la ligne de défense des militants pro-palestiniens,
00:45:01 c'est-à-dire qu'ils n'ont jamais dit ne laisser pas rentrer cette sioniste,
00:45:05 mais qu'elle aurait filmé et qu'elle les aurait affichés sur les réseaux sociaux,
00:45:08 ce qui est le dément totalement.
00:45:10 Le Premier ministre, Gabriel Attal, s'est rendu sur place,
00:45:12 il s'est rendu à Sciences Po, il a annoncé qu'il saisissait la justice.
00:45:15 Exactement, il saisit la justice, le Premier ministre,
00:45:17 tout comme d'ailleurs l'école.
00:45:18 Sciences Po saisit la justice pour des faits à caractère antisémite.
00:45:22 Le Premier ministre a annoncé qu'un administrateur
00:45:24 allait être nommé dans les jours qui viennent,
00:45:26 puisque je vous rappelle que le directeur de Sciences Po
00:45:28 a en plus démissionné pour une autre histoire liée à des violences conjugales.
00:45:32 Alors, il a eu des mots assez forts à Sciences Po, Gabriel Attal.
00:45:34 Il a dit "le poisson pourrit toujours par la tête".
00:45:38 Emmanuel Macron a lui aussi dénoncé des propos intolérables et inqualifiables.
00:45:42 En réalité, ils sont qualifiables, ces propos, c'est des propos antisémites.
00:45:45 Mais le chef de l'État a dénoncé une forme de séparatisme.
00:45:48 Rendez-vous compte, on parle de Sciences Po,
00:45:51 l'école qui doit former les élites de demain.
00:45:53 Quelle dérive !
00:45:55 Merci Gauthier.
00:45:56 Quand il dit "le poisson pourrit par la tête",
00:45:58 c'est Sciences Po, c'est l'élite française.
00:46:00 C'est l'élite française.
00:46:01 Donc c'est la France qui commence à pourrir par la tête.
00:46:03 Voilà.
00:46:04 C'est ce qu'il voulait dire.
00:46:05 Pour qu'on soit très très clair.
00:46:07 Vous voulez dire que je ne l'étais pas, c'est ça ?
00:46:09 C'était le sous-texte.
00:46:10 Ce n'est pas ce que je voulais dire, mais je voulais le redire pour qu'on comprenne bien.
00:46:13 Merci beaucoup, c'était très bien.
00:46:14 Merci beaucoup Gauthier.
00:46:16 6h58, on va revenir à ce qu'a dit l'étudiante à 7h.
00:46:22 Et puis à 8h10, soyez là.
00:46:24 Ce sera la grande interview de Sonia Mabrouk qui reçoit ce matin Yael Broun-Pivet,
00:46:27 la présidente de l'Assemblée nationale.
00:46:29 Tout de suite, le temps, Alexandra Blanc.
00:46:31 Des températures déjà printanières ce matin, Alexandra.
00:46:43 Oui, grande douceur actuellement à Biarritz,
00:46:45 ou encore pour la pointe de Sokoa, avec localement 18 degrés enregistrés
00:46:50 au moment où je vous parle.
00:46:51 Des températures donc exceptionnellement douces pour la saison.
00:46:54 Grande douceur également à Lecate, ou encore à Boulogne-sur-Mer,
00:46:57 avec localement 11 degrés actuellement.
00:47:00 Grande douceur également pour nos amis niçois, avec 9,4 degrés.
00:47:04 Et en prime, c'est une très belle journée qui vous attend.
00:47:06 D'ailleurs, ce sera bel et bien la plus belle journée de la semaine aujourd'hui,
00:47:10 avec des conditions météo printanières, du soleil quasiment partout.
00:47:14 Alors ce matin, on a un peu de brouillard sur les régions du nord,
00:47:16 quelques nuages aussi sur la Bretagne, ou encore sur le nord-est.
00:47:19 Et puis, petite nouveauté, retour des entrées maritimes autour du Golfe du Lion.
00:47:23 Vous savez, le vent d'automne, c'est un vent marin qui rapporte donc
00:47:26 ces quelques nuages venus de la mer Méditerranée.
00:47:28 Dans l'après-midi, une très belle après-midi.
00:47:30 On pourrait conserver une légère bande nuageuse, vous le voyez,
00:47:33 entre le nord de la Gironde, l'Echaronte, ou encore en remontant vers le nord
00:47:37 et vers le bassin parisien.
00:47:39 On retrouvera également une nouvelle perturbation,
00:47:41 mais vraiment en fin d'après-midi sur la Bretagne,
00:47:43 et puis partout ailleurs du Grand-Botan.
00:47:45 D'excellentes conditions météo temps printanier ce matin.
00:47:48 La douceur est au rendez-vous avec localement 9 degrés pour la pointe bretonne
00:47:52 ou encore 9 degrés, on vous le disait, du côté de Nice.
00:47:55 Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
00:47:57 On se couvre le matin et on se découvre l'après-midi.
00:48:00 Température printanière avec localement 18 degrés à Paris
00:48:03 ou encore du côté de Nancy.
00:48:05 Vous aurez localement 21 degrés pour Clermont-Ferrand
00:48:08 et en moyenne 22-23 degrés pour le Pays basque.
00:48:11 Température donc printanière en perspective aujourd'hui.
00:48:14 Chaud l'été, froid l'hiver.
00:48:16 C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:48:18 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:48:21 groupeverlaine.com
00:48:23 - C'est Newsy, il est 7h.
00:48:25 Merci d'être avec nous.
00:48:26 Vous regardez La Matinale, merci d'être là.
00:48:28 À la une ce matin, l'étudiante juive refoulée d'un amphithéâtre de Sciences Po
00:48:32 témoigne, elle raconte ce qui s'est passé.
00:48:35 Elle dénonce notamment la majorité qui reste silencieuse.
00:48:39 Deux individus à scooter refusent de s'arrêter
00:48:42 alors que la police le leur demandait.
00:48:44 En fuyant, le conducteur a heurté une voiture de police.
00:48:48 L'un des deux individus est mort.
00:48:49 Ça s'est passé hier soir à Aubert-Villiers près de Paris.
00:48:52 Israël dit avoir tué un terroriste du Hamas dans sa frappe sur Rafa.
00:48:58 Le Hamas accusé de manipuler les chiffres des bilans humains.
00:49:03 On sera avec le porte-parole de l'armée israélienne,
00:49:05 le colonel Olivier Rafovitz, en direct avec nous à 7h10.
00:49:12 Le gouvernement va saisir la justice après l'opération scandaleuse
00:49:15 menée par des militants pro-palestiniens à Sciences Po Paris.
00:49:19 Gabrielle Attal, le Premier ministre s'est rendu sur placière
00:49:21 avec la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Retailleau.
00:49:23 Je rappelle que des individus ont empêché une élève d'entrer dans un amphithéâtre
00:49:27 parce qu'elle était juive et elle témoigne ce matin
00:49:29 dans "Le Parisien, le détail" avec Mathieu Deveze.
00:49:32 Elle a 20 ans et nous l'appellerons Rachel.
00:49:35 L'étudiante juive de Sciences Po Paris refoulée de la conférence pro-palestine
00:49:39 témoigne dans les colonnes du Parisien.
00:49:42 Dès que je suis arrivée devant la porte, des organisateurs masqués m'ont bloquée.
00:49:46 Ils m'ont dit "toi tu rentres pas". Je leur ai demandé de m'expliquer.
00:49:49 Ils m'ont juste rétorqué "on te connaît".
00:49:51 Alors qu'elle voulait assister à cette conférence ouverte au public,
00:49:54 Rachel aurait été qualifiée de sioniste.
00:49:57 Elle dénonce l'antisémitisme de certains participants.
00:50:00 Quelqu'un m'a dit qu'un participant avait lancé "la laissez pas rentrer, c'est une sioniste".
00:50:04 Il se targue de dire qu'ils ne sont pas antisémites
00:50:07 parce qu'il ne crie pas "mort aux juifs".
00:50:09 Or, me qualifier de sioniste, c'est de l'antisémitisme.
00:50:12 Et selon Rachel, depuis l'attaque du Hamas contre Israël,
00:50:15 une minorité d'étudiants font régner un climat antisémite à Sciences Po Paris.
00:50:19 Depuis le 7 octobre, c'est un vrai problème.
00:50:21 On entend des blagues, même sur la Shoah.
00:50:23 J'ai entendu "toi, tu auras un billet gratuit vers la Pologne".
00:50:26 C'est une minorité très bruyante.
00:50:28 Le problème, c'est que la majorité reste silencieuse.
00:50:31 Après l'incident, le gouvernement a saisi la justice.
00:50:34 Et le Premier ministre a demandé des sanctions extrêmement fermes.
00:50:38 Le Cran, le conseil représentatif des associations noires,
00:50:43 attaque une école privée catholique en Seine-et-Marne.
00:50:46 L'association n'a pas apprécié que trois élèves se peignent le visage en noir
00:50:50 lors d'un carnaval le 7 mars dernier.
00:50:53 Une autre élève assure avoir également entendu des cris de singes.
00:50:57 Des parents d'élèves ont saisi la justice.
00:50:59 Gabriel Attal estime que la laïcité est aujourd'hui plus que jamais menacée en France.
00:51:05 "On assiste d'ailleurs à l'école" dit-il,
00:51:07 "à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement",
00:51:11 comme la contestation de la Shoah par exemple.
00:51:13 Les ennemis de la laïcité, notamment les islamistes,
00:51:15 cherchent à infiltrer l'école et à l'affaiblir, dit le Premier ministre.
00:51:20 Certains professeurs s'auto-censurent dans leur enseignement.
00:51:23 Est-ce qu'il faut être plus sévère envers les ennemis de la laïcité ?
00:51:26 Je vous pose la question ce matin.
00:51:27 Vous flashez le QR code, vous enregistrez la vidéo et on vous entend à 7h30.
00:51:33 Un mort après un refus d'obtempérer, ça s'est passé hier soir, Chana.
00:51:37 Il y a un jeune homme à scooter est décédé après être entré en collision avec un véhicule de police.
00:51:42 C'était à Aubertvilliers, en Seine-Saint-Denis.
00:51:44 Cet individu avait pris la fuite pour éviter un contrôle.
00:51:47 Le véhicule impliqué dans l'accident arrivait de face et n'a pas pu éviter le deux-roues.
00:51:52 Deux enquêtes ont été ouvertes et le passager du scooter a été placé en garde à vue.
00:51:56 Le récit signé Adrien Spiteri.
00:51:58 Un scooter totalement détruit au milieu des casques du conducteur et du passager.
00:52:05 Ces images témoignent de la violence, du choc.
00:52:09 Vers 19h, ce mercredi soir à Aubertvilliers,
00:52:12 ce deux-roues monté par deux individus commettent un refus d'obtempérer.
00:52:16 Une course poursuite commence.
00:52:18 Mais en s'engageant dans cette rue, le scooter en fuite percute un second équipage de police.
00:52:23 Tout le monde a entendu le bruit, paf, il est tombé frère, on dirait une bombe.
00:52:27 Il a coupé la route et après il a taponé le mec et après le mec il est rentré dans la camionnette là-bas.
00:52:32 Après avoir été réanimé et transporté à l'hôpital,
00:52:35 le conducteur du scooter né en 2005 et originaire de la cour Neuve est décédé.
00:52:40 Le passager a lui été placé en garde à vue.
00:52:43 Selon le parquet de Bobigny, deux enquêtes ont été ouvertes dont l'une confiée à l'IGPN.
00:52:48 Des caméras de la ville ont filmé les faits.
00:52:52 Les noms des quatre portes-drapeaux qui représenteront la France à l'ouverture des Jeux Olympiques seront dévoilés mi-juillet.
00:52:59 Pour avoir ce privilège, il faut répondre à trois critères.
00:53:03 Alors, avoir déjà participé aux Jeux Olympiques.
00:53:06 Déjà Romain, vous n'allez pas pouvoir mettre porte-drapeau pour les Jeux Olympiques.
00:53:10 Vous non plus à ma connaissance.
00:53:12 Moi non plus. Ne jamais avoir été porte-drapeau auparavant et incarner les valeurs Olympiques
00:53:17 ce qui pourrait exclure les sportifs ayant un casier judiciaire par exemple.
00:53:20 Et certains sont déjà hors course.
00:53:22 Aucustin Donadieu nous donne quelques exemples.
00:53:24 Être l'un des quatre portes-drapeaux lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques,
00:53:30 un rêve pour bon nombre de sportifs de haut niveau.
00:53:33 Mais pour obtenir le privilège de représenter sa délégation tricolore,
00:53:37 les athlètes sélectionnés devront remplir trois conditions.
00:53:40 La première, avoir déjà participé aux Jeux Olympiques.
00:53:44 Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou encore le géant du basket Victor Wembañama sont donc éliminés d'office.
00:53:51 Deuxième critère, ne pas avoir déjà été porte-drapeau.
00:53:55 Exit donc Teddy Riner, capitaine des Bleus à Rio en 2016 ou encore Clarisse Akbenienu.
00:54:02 La judocate qui avait représenté la France à Tokyo en 2021 fait part de son mécontentement sur les réseaux sociaux.
00:54:08 Il y a les Français et les chiffres qui expriment une certaine volonté.
00:54:11 De l'autre côté, des personnes œuvrent en backstage pour imposer des conditions discriminantes pour désigner les porte-drapeau.
00:54:17 Troisième condition, respecter l'éthique sportive et incarner les valeurs olympiques.
00:54:22 Un critère qui pourrait exclure des athlètes ayant déjà été condamnés par la justice.
00:54:26 Mais cette exigence doit être encore affinée, selon le président du comité national olympique et sportif français.
00:54:32 Pour ce dernier critère, jusqu'où doit-on placer la barre ?
00:54:35 Cela fait partie du guide d'éligibilité qu'on doit affiner.
00:54:38 Doit-on avoir un extrait du casier B3, du casier B2 ?
00:54:42 Doit-on prendre en compte les sanctions sportives ? D'autres sanctions ?
00:54:45 Les fédérations ont jusqu'au 31 mai pour désigner leur candidat.
00:54:49 Les heureux élus seront dévoilés mi-juillet.
00:54:52 À propos des JO, ça risque d'être compliqué de prendre le train le 26 juillet, jour de l'ouverture des Jeux olympiques.
00:54:58 La SNCF a pour le moment bloqué les ventes de billets pour les trains au départ ou à l'arrivée des gares de Lyon, Bercy et Austerlitz.
00:55:07 La possibilité d'accéder facilement à ces gares est toujours incertaine puisqu'elles sont situées en zone rouge,
00:55:12 c'est-à-dire là où l'accès motorisé sera interdit.
00:55:15 La SNCF précise que les billets seront mis en vente dès validation des conditions d'organisation de la cérémonie par les pouvoirs publics.
00:55:22 On n'est que le 14 mars, ça laisse le temps pour prendre son billet pour la fin juillet.
00:55:28 Ça va être un mot qui commence par "beau" et qui se termine par "del" avec un R au milieu.
00:55:34 Vous voulez juste citer Michel Sardou ?
00:55:36 Ou pas, j'espère pas, on espère que ça se passera bien et qu'on donnera une belle image de la France.
00:55:43 Quand on aime ce pays, on espère que l'image de la France sera réhaussée.
00:55:50 Tout le monde est d'accord que ça ne se passera pas très bien, évidemment.
00:55:51 Voilà, c'est ce qu'on souhaite.
00:55:52 En Coupe de France, le PSG s'est qualifié hier face à Nice 3-1.
00:55:57 Que vous soyez le roi du design ou la reine des animaux, retrouvez votre programme avec Château d'Axe.
00:56:04 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:56:06 Votre programme, avec l'adresse.
00:56:10 Alors, Chana, le PSG s'est qualifié 3-1 face à Nice en Coupe de France.
00:56:21 Oui, le club emmené par Kylian Mbappé, capitaine et buteur, s'est qualifié pour les demi-finales du championnat
00:56:26 qu'il n'a pas gagné depuis 2021.
00:56:29 En début de match, les Parisiens n'ont rien laissé aux niçois, complètement passifs pendant les 30 premières minutes.
00:56:34 Kylian Mbappé a ouvert le score à la 14e minute, inscrivant son 7e but en Coupe de France cette saison.
00:56:40 Nice s'enfonce dans la crise et enchaîne ainsi son 6e match sans victoire.
00:56:45 La dernière victoire de Nice remonte au 8e de finale remportée contre Montpellier.
00:56:48 C'était début février.
00:56:50 Le PSG, lui, mène une belle période puisqu'il est toujours en lice pour remporter la Ligue 1, la Coupe de France
00:56:56 et la Coupe aux Grandes Oreilles, la Ligue des champions.
00:56:59 C'était votre programme avec l'adresse.
00:57:03 Que vous soyez la reine de la déco ou le roi du zen, c'était votre programme avec Château d'Axe.
00:57:13 Chez Château d'Axe, c'est vous les rois.
00:57:15 Le Hamas accusé de manipuler le bilan humain de la guerre entre Israël et le Hamas.
00:57:24 On va en parler dans un instant avec le colonel Olivier Rafovitz, porte-parole de l'armée israélienne.
00:57:29 Colonel Rafovitz déjà connecté, merci d'être avec nous et à tout de suite.
00:57:32 C'est News, il est 7h13, merci d'être avec nous.
00:57:38 Tout d'abord le point info, les dernières informations.
00:57:40 Chana Lusto.
00:57:41 Emmanuel Macron favorable à l'inscription du consentement dans le droit français dans les affaires de viol.
00:57:49 Il l'a dit dans un échange filmé avec une association féministe fondée par Gisèle Halimi.
00:57:53 Aujourd'hui, la notion du consentement n'est pas clairement mentionnée dans le code pénal.
00:57:58 Il s'agit donc de revoir la définition.
00:58:00 La laïcité à l'école est plus que jamais menacée.
00:58:04 C'est l'alerte lancée par Gabriel Attal à l'agence France Presse hier soir.
00:58:08 Un avis partagé par 8 français sur 10 selon un sondage au Doxa Backbone pour le Figaro.
00:58:13 Le Premier ministre s'inquiète notamment de l'augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement.
00:58:21 Et malgré les menaces de Vladimir Poutine, il n'y a aucun signe que la Russie se prépare à utiliser l'arme nucléaire sur l'Ukraine.
00:58:27 La porte-parole de la Maison Blanche l'a affirmé cette nuit.
00:58:30 Elle précise que les Etats-Unis n'ont donc aucune raison d'ajuster leur posture.
00:58:34 Un peu plus tôt, le président russe avait affirmé à la télévision être prêt à déployer ses armes si la souveraineté de la Russie était menacée.
00:58:40 On est en direct avec le colonel Olivier Rafovitz, porte-parole de l'armée israélienne.
00:58:46 Merci d'être avec nous Olivier Rafovitz.
00:58:50 Plusieurs questions à vous poser bien sûr.
00:58:52 Déjà, où en êtes-vous des opérations militaires à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza ?
00:58:56 Et où en êtes-vous de votre objectif qui est de détruire le Hamas après ce qui s'est passé le 7 octobre,
00:59:02 l'attaque terroriste qui a fait près de 1 200 morts en Israël ?
00:59:06 Bonjour et merci de m'inviter dans votre émission ce matin.
00:59:09 L'opération La Guerre continue contre le Hamas dans la bande de Gaza.
00:59:13 Les opérations continuent pour ce qui est de Rafah.
00:59:16 Alors nous parlons, il n'y a pas d'opération dans Rafah,
00:59:20 tant que l'évacuation des civils n'est pas décidée, n'est pas encore une fois appliquée sur le terrain.
00:59:27 Mais les opérations à Hanounès dans le sud, et également dans le nord, continuent.
00:59:32 Et à l'heure où nous parlons, près de 14 000, je répète, 14 000 terroristes du Hamas
00:59:39 et d'autres milliers ont été tués du Hamas et d'autres milliers de terroristes ont été blessés
00:59:47 et d'autres ont été arrêtés et sont chez nous dans des centres de détention.
00:59:52 Vous parliez du sud de la bande de Gaza.
00:59:54 Anthony Blinken, le secrétaire d'État américain, a dit hier soir que la protection des civils
00:59:59 devait être la priorité numéro un d'Israël. Que lui répond-elle ?
01:00:04 La priorité d'Israël est à la fois d'assurer que les civils soient en dehors des combats,
01:00:12 mais la deuxième priorité est la destruction, le démantèlement du Hamas jusqu'au bout,
01:00:18 dans la bande de Gaza, et le retour des otages.
01:00:21 Nous sommes en guerre, une guerre qui a été, je rappelle, imposée par le Hamas le 7 octobre.
01:00:25 Les gens l'oublient, même nos amis parfois, dans ces déclarations.
01:00:29 Il est fondamental de rappeler que cette guerre, elle est pour nous fondamentale, existentielle,
01:00:33 et que nous la terminerons lorsque le Hamas sera détruit dans la bande de Gaza.
01:00:38 Alors, un terroriste du Hamas, Mohamed Abu Asna, a été tué par l'armée israélienne lors d'une frappe à Rafah.
01:00:45 Il avait participé aux attentats du 7 octobre ?
01:00:48 Il avait participé comme d'autres, et nous avons été clairs par rapport à tout cela.
01:00:54 Les terroristes du Hamas qui ont participé au massacre, nous connaissons leur nom,
01:00:59 nous savons exactement qui ils sont, où ils se trouvent, et ils seront tous neutralisés par TSAHL,
01:01:07 et ça prendra le temps que ça prendra.
01:01:09 Sur le bilan humain, colonel Rafowitz, vous dites que le Hamas manipule les chiffres.
01:01:14 Par exemple, un terroriste islamiste tué par TSAHL, dont on va voir le visage,
01:01:20 est devenu femme morte dans le décompte du Hamas, c'est ça ?
01:01:25 Expliquez-nous, c'est-à-dire Mohamed Akrim Abu Saada, dont on voit le visage à l'antenne.
01:01:30 Mohamed Akrim Abu Saada, terroriste djihad islamique palestinien affilié au Hamas,
01:01:37 actif dans la section explosif, a été tué par TSAHL,
01:01:42 et il est reconnu par le ministère de la Santé palestinien à Gaza,
01:01:46 ce qui est en fait le Hamas à Gaza qui donne les chiffres à pas mal d'organisations internationales,
01:01:52 comme une femme, et dans le décompte morbide des victimes de Gaza,
01:01:57 il n'y a que des femmes et des enfants selon le Hamas, il n'y a pas d'hommes.
01:02:00 Où sont les 14 000 morts du Hamas dans cette liste-là ?
01:02:05 Ils n'existent pas.
01:02:07 Il y a une volonté de falsifier les chiffres, de mentir tout simplement,
01:02:11 et malheureusement ces chiffres-là sont repris parfois même par des organisations extrêmement sérieuses
01:02:16 qui reprennent le narratif et les chiffres, et le décompte, ou le faux décompte du Hamas,
01:02:21 pour parler en fait de victimes féminines dans ce cas-là,
01:02:25 puisqu'on parle d'un homme qui est devenu une femme dans le décompte,
01:02:28 et tout cela est dramatique, mais malheureusement on rentre dans un narratif.
01:02:33 On a vérifié tout cela très sérieusement, on a les éléments, on a le numéro d'identité,
01:02:38 et nos forces font un travail aujourd'hui de décryptage pour arriver à la vérité sur les chiffres,
01:02:45 qui n'est pas encore clair.
01:02:47 Je voulais qu'on parle également de ce qu'a dit le président de l'UNRWA,
01:02:51 qui est l'agence de l'ONU dont des membres ont participé aux attaques du 7 octobre.
01:02:56 Il accuse Israël, dans un tweet, dans un message sur X,
01:03:01 il accuse Israël d'avoir tué, je cite, "plus d'enfants en quatre mois
01:03:05 que lors de toutes les guerres dans le monde en quatre ans".
01:03:09 Il a écrit ça, qu'est-ce que vous lui répondez ?
01:03:13 C'est scandaleux, c'est honteux que quelqu'un utilise une plateforme UNUSIENNE respectable
01:03:22 pour cracher du venin contre Israël, pour mentir,
01:03:26 pour en fait utiliser le narratif de l'ennemi, le Hamas,
01:03:30 groupe terroriste qui ressemble exactement à Daesh à l'époque,
01:03:35 et reprendre des termes terribles.
01:03:38 Je pense que ce monsieur a oublié les conflits dramatiques au Soudan,
01:03:43 dans l'Est du Congo, dans le monde entier,
01:03:47 et se focus sur Israël avec un oubli majeur sur les victimes israéliennes.
01:03:54 Et si on parle d'enfants, je voudrais rappeler à ce monsieur
01:03:57 qu'il y a deux enfants aujourd'hui devenus des symboles,
01:04:01 Kfir qui a à peine un an, et son frère qui a quatre ans,
01:04:06 qui sont toujours aux mains du Hamas depuis le 7 octobre,
01:04:11 et depuis ce meurtre de masse, ce viol de masse par les membres du Hamas,
01:04:17 il y a de la part des membres de l'UNRWA et de ce monsieur en particulier,
01:04:21 un oubli terrible, terrifiant,
01:04:25 et qui demande à mon avis à être vérifié,
01:04:30 pourquoi l'ONU, pourquoi l'UNRWA s'acharne-t-elle contre Israël,
01:04:36 alors que ça devrait être quelque chose qui est pour la paix,
01:04:39 pour le développement mondial et pour le bien-être de tous ?
01:04:42 Merci beaucoup, colonel Raffovitz.
01:04:45 Olivier Raffovitz, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin,
01:04:48 dans la matinale de CNews, nous avoir apporté vos réponses.
01:04:53 Merci à vous et à bientôt.
01:04:55 Porte-parole de l'armée israélienne, il est 7h20.
01:04:58 Dans un instant, on va parler des crédits immobiliers.
01:05:01 Les banques enfin prêtes à prêter à ceux qui veulent acheter un appartement,
01:05:05 à ceux qui veulent acheter une maison.
01:05:07 On en parle tout de suite avec Lomique Guillot.
01:05:09 On va parler crédits IMO.
01:05:15 Les banques sont prêtes à prêter à ceux qui ont des projets immobiliers,
01:05:19 comme on dit dans les agences bancaires.
01:05:21 Lomique Guillot pour tout nous expliquer.
01:05:23 Votre programme avec DomExpo.
01:05:25 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
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01:05:38 Lomique Guillot avec nous.
01:05:42 Alors qu'elles avaient fermé le robinet du crédit,
01:05:44 avec la montée des taux d'intérêt,
01:05:46 les banques sont de nouveau disposées à prêter aux ménages
01:05:49 ayant des projets d'achat immobilier.
01:05:51 Exactement, en tout cas c'est ce qu'affirme François Villeroy de Gallaud,
01:05:54 le gouverneur de la Banque de France,
01:05:56 qui on ne peut mieux placer pour observer la façon dont se comporte le marché bancaire.
01:06:00 Et il l'a dit, les prêts devraient être désormais plus faciles à obtenir.
01:06:04 Il faut dire que ce qu'on appelle la production de crédit,
01:06:06 autrement dit le nombre de crédits accordés,
01:06:08 est tombé à un niveau historiquement bas.
01:06:10 Le gouverneur de la Banque de France parle de chiffres décevants.
01:06:14 Le total, quand on regarde le total de l'argent prêté par les banques,
01:06:17 eh bien il a été divisé par 3 entre le printemps 2022 et le début de l'année 2024.
01:06:23 Vous le voyez, on prête désormais, on prêtait en janvier 7,6 milliards d'euros
01:06:27 contre 22 milliards au printemps 2022.
01:06:30 Le problème pour les banques, c'est qu'en face,
01:06:32 les Français eux sont plutôt attentistes en ce moment face à un marché immobilier un peu incertain.
01:06:37 On ne sait pas trop si les prix vont baisser ou se stabiliser,
01:06:40 donc si on n'a pas d'urgence à se loger, on attend et on diffère son projet immobilier.
01:06:44 Est-ce qu'il y a encore beaucoup de crédits refusés ?
01:06:46 Oui, parce qu'avec les prix de l'immobilier qui restent toujours hauts
01:06:49 et des taux qui ont grimpé, beaucoup de dossiers ne sont pas finançables.
01:06:52 On estimait qu'en fin d'année, un dossier sur deux était refusé.
01:06:55 Alors depuis, la Banque de France assure que les choses se sont arrangées,
01:06:58 notamment avec la possibilité offerte aux emprunteurs de déposer une deuxième demande
01:07:03 et d'obtenir des explications de leur banque en cas de refus.
01:07:05 Il faut tester son banquier, il faut aller tester son banquier,
01:07:08 conseille ainsi le gouverneur de la Banque de France.
01:07:10 Autrement dit, si on a un projet, il faut aller en parler.
01:07:13 Voilà, comment évoluent les taux actuellement ?
01:07:15 Eh bien, ils sont plutôt à la baisse, c'est une petite baisse.
01:07:18 Ils sont repassés en février sous la barre des 4 %,
01:07:20 avec un bon dossier, on emprunte désormais à 3,99 % sur 20 ans.
01:07:25 Vous voyez, c'est vraiment juste en dessous.
01:07:26 Mais chaque point gagné sur les taux, eh bien, ça permet soit d'acheter plus grand,
01:07:29 soit de réduire ses mensualités, d'autant qu'en parallèle,
01:07:33 les prix de l'immobilier ont plutôt baissé ces derniers mois,
01:07:36 -4 % en moyenne sur un an d'après les notaires,
01:07:39 et même -4,1 % pour les appartements, ça c'est la moyenne nationale.
01:07:43 Ces deux facteurs conjugués, eh bien, c'est directement du pouvoir d'achat immobilier de gagner,
01:07:47 à condition donc que les banques acceptent bel et bien de prêter.
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01:08:09 - Allez, le temps, et on commence avec la météo des neiges. On la regarde ensemble.
01:08:13 - Retrouvez la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne,
01:08:18 pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
01:08:21 - Pas de chute de neige, mais un temps lumineux dans les stations de ski pour ce jeudi.
01:08:26 Une neige douce à la Clusaz après les 5 cm de neige tombée ce mardi.
01:08:30 Même chose dans d'autres stations de Haute-Savoie.
01:08:33 Quelques flocons observés également au début de semaine dans les Pyrénées, à Cauteret.
01:08:37 Comme au Dévolu, le risque d'avalanche hors piste reste marqué,
01:08:40 où les températures étaient négatives en altitude.
01:08:43 15 cm de neige fraîche ces derniers jours à Saint-Larys-Soulan.
01:08:47 Là aussi, le risque d'avalanche est important.
01:08:49 La NMSM a relevé des températures proches du zéro sur le domaine.
01:08:53 - C'était la météo des neiges avec préfonds, retraite, prévoyance, épargne,
01:08:58 pour les agents de la fonction publique depuis 60 ans.
01:09:01 - Le temps, le temps tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:09:06 - La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:08 Installateur de panneaux photovoltaïques garanti à vie avec contrat de maintenance.
01:09:12 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:16 - Les températures s'envolent aujourd'hui, Alexandra.
01:09:18 - Oui, températures printanières, ma chère Shanna,
01:09:21 avec des températures en moyenne 3 à 5 degrés au-dessus des normales de saison.
01:09:24 Hier, la douceur était déjà au rendez-vous, avec 22 degrés relevés du côté de Béziers ou encore de Nîmes,
01:09:30 21 degrés à Carcassonne et à Dax, et localement 20 degrés à Bordeaux ou encore à Aix-en-Provence.
01:09:35 Donc, températures qui vont de nouveau s'envoler aujourd'hui avec un petit avant-goût de printemps.
01:09:40 Côté ciel, le soleil s'impose.
01:09:42 Ce matin, on a localement quelques nuages, notamment sur la Bretagne ou encore en allant vers les régions de l'Est.
01:09:47 Petite nouveauté, retour des entrées maritimes autour du Golfe du Lion avec le vent d'automne
01:09:52 qui fera donc son retour sur le Midi toulousain.
01:09:54 Et puis, dans l'après-midi, du grand beau temps avec un temps un petit peu plus nuageux,
01:09:58 vous le voyez entre les Hauts-de-France, le bassin parisien ou encore en redescendant vers le nord de la Gironde.
01:10:03 Partout ailleurs du soleil, excepté en Bretagne, mais plutôt en fin d'après-midi,
01:10:07 où le temps va commencer à changer avec l'arrivée d'une nouvelle perturbation.
01:10:12 On devrait aussi maintenir quelques entrées maritimes sur le Golfe du Lion
01:10:15 ou encore en allant vers la Côte d'Azur, notamment à Nice ou à Cannes,
01:10:19 où le temps pourrait rester un petit peu plus laiteux, un petit peu plus voilé.
01:10:22 Les températures, elles s'envolent ce matin localement.
01:10:25 18 degrés actuellement pour la pointe de Sokoa, située dans les Pyrénées-Atlantiques.
01:10:30 Douceur également à Paris ou encore pour la pointe bretonne avec 9 degrés.
01:10:34 Dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:10:36 Le matin, on va se couvrir, notamment sur le Massif central.
01:10:38 Et l'après-midi, les températures sont de nouveau printanières.
01:10:41 Regardez localement jusqu'à 21 degrés à Clermont-Ferrand, 18 degrés à Lyon,
01:10:46 20 degrés à Grenoble, 17 degrés à Marseille, 19 degrés, vous le voyez,
01:10:50 entre le centre et le bassin parisien.
01:10:52 Et vous aurez localement jusqu'à 22, 23 degrés pour le Pays basque.
01:10:56 Températures qui devraient rester très douces au moins jusqu'à la fin de semaine prochaine
01:11:01 avec un temps beaucoup plus perturbé à partir de demain. On en reparle.
01:11:05 Chaud l'été, froid l'hiver, c'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:11:09 Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'Etat.
01:11:12 groupeverlaine.com
01:11:14 C'est une news, il est 7h30, vous regardez la matinale à la une ce matin.
01:11:18 8 Français sur 10 considèrent que la laïcité à l'école est menacée.
01:11:23 Ce sont les conclusions d'un sondage Odoxa, backbone pour le Figaro.
01:11:27 Le Premier ministre Gabriel Attal s'en inquiète.
01:11:29 Le détail de ce sondage, dans un instant.
01:11:32 Le gouvernement va saisir la justice après l'opération menée par des militants pro-palestiniens à Sciences Po Paris.
01:11:38 Ils ont empêché une élève d'entrer dans un amphithéâtre simplement parce qu'elle était juive.
01:11:42 Yvenne Lecauze avec nous pour en parler, déléguée nationale de l'Uni.
01:11:45 Bonjour Yvenne Lecauze.
01:11:46 Bonjour.
01:11:47 Et merci d'être là.
01:11:48 Emmanuel Macron s'est dit favorable à l'inscription du consentement dans le droit français dans les affaires de viol.
01:11:55 Noémie Schultz du service de police-justice de CNews avec nous pour parler de la définition du viol.
01:12:01 Qui pourrait donc être revu.
01:12:03 Et puis on se dirige vers la création d'un CDI spécial pour les seigneurs qui recherchent un emploi.
01:12:10 Quel est le projet précis ? On en parle avec Lomique Guillot.
01:12:14 A tout de suite Lomique.
01:12:16 La laïcité à l'école plus que jamais menacée.
01:12:20 C'est l'alerte lancée par Gabriel Attal à l'AFP, hier soir l'agence France-Fresse.
01:12:25 Le Premier ministre qui se félicite du nombre de signalements pour port de signes religieux qui est au plus bas.
01:12:30 En revanche, il dit "écoutez, ce qui m'inquiète le plus aujourd'hui, c'est qu'on assiste à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement".
01:12:39 Un avis partagé par les Français.
01:12:41 78% estiment également que la laïcité est en danger dans un sondage.
01:12:45 Odoxa Backbone pour le Figaro.
01:12:47 Tous les chiffres de ce sondage avec Maxime Legay.
01:12:49 C'est un chiffre sans appel.
01:12:53 Interrogé sur la question de la laïcité, 78% des Français estiment qu'elle est en danger dans notre pays.
01:12:59 Un avis partagé, quelles que soient leurs sensibilités politiques.
01:13:03 Dans le détail, 68% des sympathisants de la France insoumise l'estiment en danger.
01:13:08 68% aussi pour le Parti Socialiste.
01:13:11 79% pour les Républicains.
01:13:13 Contre 86 et 89% pour les sympathisants Renaissance et du Rassemblement National.
01:13:19 Si une majorité des Français considère que la laïcité est bien respectée à l'hôpital et dans les services administratifs,
01:13:25 56% jugent qu'elle ne l'est pas au sein des établissements scolaires.
01:13:29 Les Français, qui sont également 82% à soutenir la loi interdisant le port des signes religieux à l'école.
01:13:36 Pour Kevin Bossuet, l'école, justement, est aujourd'hui le lieu qui concentre les attaques faites à la laïcité.
01:13:42 Tout l'ensemble du corps professorel rencontre de plus en plus de problèmes pour appliquer la laïcité.
01:13:50 Certains élèves, par exemple, refusent d'assister à certains cours parce qu'ils estiment que ces cours ne correspondent pas à leur sensibilité religieuse.
01:14:00 Certains élèves, parfois, essayent d'entrer dans les établissements scolaires avec une tenue religieuse.
01:14:08 C'est avec la religion musulmane que les Français se montrent le plus sévères.
01:14:12 73% d'entre eux estiment qu'elle ne respecte pas le principe de laïcité.
01:14:16 Contre 33% pour la religion juive.
01:14:18 Et 19% pour la religion catholique.
01:14:21 Voilà, c'est un sondage publié ce matin dans Le Figaro qui fait une double page sur cette question de la laïcité à l'école.
01:14:29 Avec cette photo, on voit des jeunes filles qui, après leur cours, remettent leur voile.
01:14:34 C'est devant un lycée à Stein, il y a quelques mois seulement.
01:14:37 C'est en dehors du lycée. C'était en septembre 2023, donc septembre dernier.
01:14:44 Gabriel Attal qui estime que la laïcité est aujourd'hui plus que jamais menacée.
01:14:48 Qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce qu'il faut être plus sévère avec les ennemis de la laïcité ?
01:14:51 Pêchez le QR code, vous enregistrez vos vidéos et on vous entendra dans quelques instants.
01:14:56 Emmanuel Macron, favorable à l'inscription du consentement dans le droit français dans les affaires de viol.
01:15:01 Il l'a dit lors d'un échange filmé avec une association féministe fondée par Gisèle Halimi.
01:15:07 Noémie Schultz est avec nous. Noémie, service poli-justice de CNews, bien sûr.
01:15:11 Qu'est-ce qui pose problème dans la loi actuelle ? Déjà, expliquez-nous Noémie.
01:15:15 Aujourd'hui, la définition du viol, le droit dit que le viol est un acte de pénétration commis par la violence, la contrainte, la menace ou la surprise.
01:15:24 Le texte exige que l'auteur ait commis l'acte en utilisant un de ses quatre modes opératoires.
01:15:29 Il n'y a pas de référence à la question du consentement de la victime.
01:15:32 Ça signifie que quand une victime dépose plainte, il va falloir démontrer que l'auteur a utilisé un de ses quatre modes opératoires.
01:15:38 Alors, la menace et la violence, ça ne pose pas vraiment de difficultés.
01:15:41 Encore une fois, on va préciser que cette histoire de consentement, ça ne concerne pas le viol qui se passe dans un parking la nuit sous la menace d'une arme.
01:15:48 Mais la grande difficulté concerne la contrainte morale et la surprise.
01:15:51 Or, la majorité des viols, ils ont lieu dans un cadre de proximité.
01:15:58 L'auteur est une personne de la sphère proche.
01:16:01 Dans ces cas-là, il n'y a pas besoin d'utiliser ni la violence physique, ni la menace, mais la contrainte et la surprise.
01:16:15 C'est là que c'est beaucoup plus difficile à prouver.
01:16:17 C'est là que les magistrats ont du mal à démontrer que ces outils-là ont été employés.
01:16:22 Ce qui fait que très souvent, on ne peut pas aller jusqu'à la condamnation, mais souvent, on ne peut même pas aller jusqu'au procès.
01:16:27 Le procureur ne va pas pouvoir lancer les poursuites faute d'avoir ces éléments-là.
01:16:32 Alors Noémie, quelles pourraient être les solutions ?
01:16:34 Pour de nombreux spécialistes, il faut faire évoluer le texte de loi, puisque le constat est sans appel.
01:16:39 On ne peut pas bien juger ces affaires-là.
01:16:41 Une des pistes à l'étude, celle mentionnée par Abdel Macron, c'est d'introduire la notion de consentement dans la loi,
01:16:47 de dire que l'absence de consentement libre et éclairé soit un élément constitutif du viol.
01:16:52 L'idée, ce sera de demander aux mises en cause de prouver qu'ils s'est interrogés sur le consentement.
01:16:56 Je vous donne un exemple.
01:16:58 Une femme qui est invitée dans le cadre de son travail à aller dans le bureau de l'employeur.
01:17:02 Ils discutent et là, l'employeur va mettre la main sous la jupe de la salariée.
01:17:05 Elle est en état de sidération, elle ne dit rien.
01:17:07 Si en sortant du bureau, tout de suite, elle pleure, elle en parle à ses collègues, on va pouvoir éventuellement prouver qu'il y a eu la surprise.
01:17:13 Mais si elle ne dit rien, et que quelques jours plus tard, elle y retourne et qu'elle parle un certain temps après,
01:17:19 là, ça sera beaucoup plus difficile de prouver.
01:17:22 L'avocat va dire "mais attendez, elle n'a rien dit, elle y est retournée, elle n'a pas dit non,
01:17:26 comment vouliez-vous que mon client sache qu'elle n'était pas d'accord ?"
01:17:29 Si on est dans un dispositif où on s'interroge sur le consentement, où le consentement doit être recueilli,
01:17:34 cet argument-là ne sera pas recevable.
01:17:36 Les juges vont demander "mais monsieur, est-ce que vous lui avez demandé ?
01:17:39 Êtes-vous sûr de lui avoir posé la question ?"
01:17:41 Et la donne va changer.
01:17:43 L'idée, c'est de faire passer le message qu'il faut s'interroger sur le consentement quand on a une relation.
01:17:48 Et ce que précisent ceux qui sont favorables à cette évolution de la loi, c'est que ça n'est pas une culpabilité automatique de l'auteur.
01:17:54 Non, on ne va pas... N'importe quelle femme qui dira après coup "j'étais pas d'accord",
01:17:58 ça ne veut pas dire qu'on enverra tout le monde en prison.
01:18:00 Évidemment que non, le doute profite à l'accusé,
01:18:02 mais c'est important comme message de dire qu'il faut s'interroger sur le consentement.
01:18:07 Voilà, il y a une part de symbolique, c'est-à-dire que les hommes, parce qu'on parle d'eux là,
01:18:12 les hommes doivent se questionner avant d'avoir un rapport sexuel.
01:18:15 Est-ce qu'il y a le consentement de la jeune femme ?
01:18:18 Il y a une part de symbolique et il y a des éléments, des outils qu'on va donner à la justice
01:18:21 pour pouvoir traduire devant la justice certaines personnes qui aujourd'hui y échappent.
01:18:25 Merci beaucoup, merci beaucoup Anaïs Michels.
01:18:28 On est avec Yvenne Lecauze, qu'on va retrouver dans un instant, le numéro 1 de l'Uni du syndicat étudiant Uni.
01:18:34 On va reparler de ce qui s'est passé à Sciences Po, avec des manifestations pro-palestiniennes,
01:18:39 à Reland antisémite, avec une étudiante qui a été refoulée d'un amphi parce qu'elle était juive,
01:18:46 parce qu'elle est juive, elle témoigne d'ailleurs, ce matin dans la presse, notamment dans Le Parisien.
01:18:51 Et on va parler de ce qui se passe plus globalement dans les facs en France.
01:18:55 Et c'est inquiétant, vous allez voir.
01:18:57 Restez bien avec nous, à tout de suite.
01:18:59 C'est Newsy, il est 8h moins 20, merci d'être avec nous.
01:19:04 Gabriel Attal estime que la laïcité est aujourd'hui plus que jamais menacée.
01:19:09 On assiste d'ailleurs à l'école à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement,
01:19:15 comme la contestation de la Shoah par exemple.
01:19:17 Les ennemis de la laïcité, notamment les islamistes, cherchent à infiltrer l'école et à l'affaiblir.
01:19:23 Ce sont les mots de Gabriel Attal, interrogé par mes confrères de l'agence France Presse.
01:19:26 Certains professeurs s'autocensurent dans leur enseignement.
01:19:30 Est-ce qu'il faut être plus sévère envers les ennemis de la laïcité ? Vous avez flashé le QR code, voici vos réponses.
01:19:35 Oui, il faut être bien plus sévère avec les ennemis de la laïcité.
01:19:40 En effet, nous sommes en France. La France est un pays laïque.
01:19:46 C'est une de nos richesses et il ne faut surtout pas l'oublier.
01:19:50 Tous ces étudiants, tous ces élèves, tous ces mineurs qui portent le voile et qui font une offense à notre pays et à nos valeurs n'ont rien à faire ici.
01:20:04 L'autorité, parlons-en. Plus d'autorité avec les parents, plus d'autorité à l'école depuis bien longtemps.
01:20:14 C'est les parents qui décident de ce qui se passe à l'école quand un élève est puni, quand quelque chose ne va pas.
01:20:22 Il faut vite vite vite intervenir si par hasard c'est encore possible.
01:20:28 La laïcité, oui, un sujet très important pour la France parce que là on vient de toucher l'école et il y a vraiment des problèmes.
01:20:36 Il y a des lois qui existent. Maintenant, il suffit de les mettre en place et de s'en servir.
01:20:41 En France, c'est ça le problème. On ne fait rien pour arranger les choses.
01:20:46 Voilà, la dame, une dame qui dit que tout part de l'autorité.
01:20:52 Mais ça commence aussi dans les familles. Il faut assumer l'autorité.
01:20:55 Voilà, vous avez flashé le QR code, vous avez répondu. On entendra d'autres réponses à 8h30.
01:21:02 On est avec Yvain Lecauze. Bonjour Yvain Lecauze.
01:21:05 Bonjour.
01:21:06 Merci d'être avec nous, délégué national de l'Uni, du syndicat étudiant Uni.
01:21:10 On va revenir sur ce qui s'est passé à Sciences Po et puis on va élargir à ce qui se passe dans plusieurs facs en France.
01:21:16 Déjà, qu'est-ce que vous inspire ce qui s'est passé à Sciences Po ?
01:21:19 C'est-à-dire, manifestation pro-palestinienne avec des individus qui ont refusé l'entrée à une étudiante parce qu'elle était juive.
01:21:27 Quelle est votre réaction ?
01:21:29 Sachant qu'ils l'ont refusé alors qu'en même temps, ils tenaient un débat sur le judaïsme et l'antisémitisme.
01:21:36 Donc, il y avait clairement une volonté de cibler les étudiants juifs, les étudiants considérés comme sionistes au sein de Sciences Po.
01:21:43 Ce que ça m'inspire, tout simplement, c'est qu'on arrive, je pense, au point de rupture.
01:21:47 Nous, ça fait des mois qu'avec l'Uni, on alerte sur la montée de l'antisémitisme, la montée du militantisme pro-Hamas.
01:21:54 Parce que ce n'est pas juste pro-palestinien, c'est pro-Hamas au sein de Sciences Po.
01:21:58 On alerte donc Sylvie Rotailleau, la ministre de l'Enseignement supérieur et les chefs d'établissement.
01:22:02 Et pour autant, il n'y a rien de fait. Ils préfèrent, je pense, opter pour le pas de vague.
01:22:08 Et en optant pour le pas de vague, finalement, ça mène à ça, ça mène à ces dérives-là.
01:22:13 En fait, tout simplement, quand on ne punit pas un délinquant, il devient un criminel.
01:22:19 Et là, c'est exactement ce qui est en train d'arriver.
01:22:21 On avait des petits événements pro-Hamas par-ci, par-là, des conférences.
01:22:24 Et aujourd'hui, on se retrouve face au manque de sanctions avec un amphithéâtre interdit aux juifs à Sciences Po.
01:22:29 Donc, il faut dire stop, ne pas transiger.
01:22:33 Vous parliez de Sylvie Rotailleau, la ministre de l'Enseignement supérieur.
01:22:36 Elle est ce matin dans les colonnes du Parisien.
01:22:39 Elle dit "J'ai vu ces derniers jours des manifestations et des actes totalement intolérables.
01:22:43 Des lignes rouges ont été franchies dans cette école.
01:22:45 Mais avant toute chose, il faut le dire très clairement, les premiers responsables sont les auteurs d'actes
01:22:49 qui ne respectent pas les principes de la République, ni les droits des autres
01:22:53 quand ils font preuve de discrimination d'actes ou de propos antisémites.
01:22:58 Quelle que soit leur forme.
01:23:00 Est-ce que la réaction est à la hauteur de ce qui se passe ?
01:23:03 Absolument pas. Encore une fois, elle fait de la communication.
01:23:07 Elle s'est même rendue sur place, elle a condamné, elle a dit qu'il resterait ferme.
01:23:11 Mais on ne peut pas rester ferme à partir du moment où, ne serait-ce que sur la sémantique, on est en train de perdre.
01:23:16 Elle n'ose pas nommer le problème.
01:23:17 Le problème, c'est qu'aujourd'hui, à Sciences Po, on a les groupes d'extrême gauche et les islamistes pro-Hamas
01:23:23 qui sont main dans la main pour s'opposer aux étudiants considérés comme sionistes et comme juifs
01:23:27 et pour essayer progressivement de prendre le pouvoir au sein de cette école.
01:23:31 C'est ça qui est en train d'arriver et Sylvie Retailleau préfère ne pas nommer la chose et tout simplement expliquer qu'il ne faut pas discriminer.
01:23:36 Parce qu'elle a peur ? Elle a peur des militants d'extrême gauche ?
01:23:39 Oui, effectivement, elle a peur. C'est aussi sur cette base-là que, dans les universités, on peut se construire.
01:23:45 Parce que si demain, dans les universités, ils s'opposent aux militants d'extrême gauche,
01:23:48 ils savent très bien que les universités vont être bloquées.
01:23:51 Ils savent très bien qu'ils vont s'en prendre à des professeurs et à des présidents d'universités.
01:23:55 Donc on recule, parce que c'est souvent des minorités d'ailleurs qui mettent des poubelles devant et qui bloquent un amphi à 10, 10-20.
01:24:01 Donc on recule face à quelques militants qui souvent ne vont pas en classe et qui ne suivent aucun cours d'ailleurs, souvent.
01:24:07 Exactement. Les administrations aujourd'hui sont en train de reculer face à une extrême minorité qui est d'extrême gauche
01:24:13 et qui s'en prend l'administration dès qu'ils rencontrent la moindre opposition.
01:24:19 Donc ils préfèrent tout simplement opposer aucune opposition.
01:24:22 Oui, c'est plus facile. On parle de Sciences Po Paris qui part à la dérive.
01:24:25 Est-ce que l'antisémitisme gangrène et se répand également dans d'autres facultés ?
01:24:29 Est-ce qu'il y a d'autres facultés en France, ou écoles, ou instituts, qui posent problème ?
01:24:34 Oui, je dirais que même dans l'ensemble des universités françaises aujourd'hui, il y a ce problème-là.
01:24:39 Ne serait-ce qu'hier, en fin de journée, à l'université d'Aix-Marseille, particulièrement à la faculté de lettres,
01:24:45 il y a eu une manifestation pro-Hamas, pro-Palestine au sein de la faculté de lettres, avec des chants islamiques
01:24:53 qui étaient diffusés au sein de l'université, et des cris qui étaient "Palestine vivra, Palestine vaincra"
01:25:01 par une centaine de manifestants pro-Hamas.
01:25:05 Des chants islamiques ? Dans quelle faculté, redites-nous ?
01:25:08 La faculté d'Aix-Marseille. On ne sait pas exactement ce qui était dit là-dedans, en train de travailler dessus,
01:25:15 mais il y avait des chants islamiques au sein de l'université, et ça c'est une problématique qui nous est beaucoup remontée.
01:25:21 Qu'est-ce que font les présidents de fac ?
01:25:24 Les présidents de fac ?
01:25:25 Alors, qu'est-ce qu'ils ne font pas ? Pourquoi ils ne le font pas, plutôt ?
01:25:28 Comme je l'ai dit, ils ne le font pas pour deux raisons.
01:25:31 La première raison, c'est que...
01:25:32 Il y a d'autres raisons que ce qui bloque la ministre ?
01:25:34 Exactement. Déjà, leur chef, la ministre, elle ne réagit pas, elle ne leur donne pas de consignes là-dessus.
01:25:39 On est plutôt sur une consigne du pas de vague.
01:25:41 Et on a également, je pense, pour certains présidents, en plus d'une complaisance, pour d'autres, simplement une boule au ventre.
01:25:47 Ils savent très bien que si demain ils s'opposent à ces militants d'extrême-gauche, ou aux militants pro-Hamas,
01:25:52 ils vont se retrouver abandonnés par l'administration, abandonnés par le ministère,
01:25:56 abandonnés même par certains membres de leur personnel.
01:25:59 78% des Français, on en parle, estiment que la laïcité est en danger.
01:26:03 Aujourd'hui, les signes religieux sont interdits à l'école.
01:26:06 Pas de signes religieux, même si certains cherchent à contourner la règle.
01:26:11 Mais grosso modo, ça semble plutôt appliqué, en tout cas à l'intérieur des établissements scolaires.
01:26:20 En revanche, à la fac, pas d'interdiction de signes religieux.
01:26:23 Est-ce qu'il faudrait les interdire, les signes religieux, à la fac ou pas ?
01:26:25 Qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
01:26:26 Ou pas.
01:26:27 Moi, personnellement, je pense que la question, aujourd'hui, c'est pas le signe religieux.
01:26:32 On n'est pas... La problématique, on ne va pas se le cacher,
01:26:34 ce n'est pas la question de la kippa ou la question de la croix.
01:26:36 La problématique, aujourd'hui, c'est la progression de l'islamisme dans nos instances.
01:26:41 L'islamisme, aujourd'hui, est notamment mis en avant dans l'espace public,
01:26:47 dans nos universités et dans nos écoles, lorsque ça n'est pas respecté, par le voile.
01:26:51 Le voile, ce n'est pas un instrument religieux.
01:26:53 Le voile, c'est un instrument politique, qui est là pour mettre en avant un projet politique,
01:27:00 qui est le fait d'invisibiliser la femme.
01:27:02 Donc, est-ce que l'Uni est favorable à l'interdiction du port du voile islamique dans les facultés ?
01:27:08 À l'Uni, on a toujours été favorable à l'interdiction du voile islamique dans les universités.
01:27:13 Et déjà, dès 1989, on avait sorti une campagne qui était "Tchador, hors de nos écoles",
01:27:19 à l'époque où ce n'était pas interdit dans nos écoles.
01:27:21 Nos lieux d'études doivent rester des lieux d'études et pas des lieux de propagande islamiste.
01:27:26 Yvenne Lecauze, déléguée nationale de l'Uni, merci d'être venue ce matin sur le plateau de la matinale de CNews.
01:27:30 Les choses sont dites.
01:27:32 Tout de suite, on va parler d'un contrat de travail spécifique pour les seniors.
01:27:36 Votre programme avec Domexpo.
01:27:38 4 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:27:42 Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:27:44 Retrouvez votre programme avec Logab Solutions, partenaire expert en solutions d'emballage sur mesure et techniques pour l'industrie.
01:27:51 Le Mythe Guillaume, on va parler de ce contrat de travail senior.
01:27:57 On se dirige vers un contrat de travail senior.
01:27:59 L'emploi des seniors est toujours plus faible en France qu'ailleurs.
01:28:02 Et pour tenter d'y remédier, le MEDEF et la CPME proposent la création d'un nouveau contrat, un CDI senior.
01:28:09 De quoi s'agit-il et pourquoi est-ce que ça pourrait relancer l'emploi des plus de 60 ans ? Expliquez-nous.
01:28:13 Il s'agirait d'un CDI destiné aux chômeurs de plus de 60 ans parce que passé 60 ans, le taux d'inactivité augmente.
01:28:20 Là, l'idée, c'est de proposer un contrat de travail que l'entreprise pourrait rompre une fois que le salarié a obtenu tous ses trimestres et qu'il peut donc partir à la retraite.
01:28:28 Ça donnerait de la visibilité aux entreprises sur le fait de s'engager pour une durée donnée avec un salarié âgé.
01:28:33 Et cela suffirait, selon les organisations patronales, à lever l'un des principaux freins à l'embauche des seniors.
01:28:40 Malheureusement, les syndicats pour l'instant sont contre ce CDI senior.
01:28:43 Ils estiment qu'il est plus urgent de trouver des solutions pour maintenir les seniors déjà en poste dans les entreprises plutôt que de recruter des seniors au chômage.
01:28:50 J'ai envie de dire, mais pourquoi pas faire les deux ? On a vraiment besoin de développer l'emploi des seniors.
01:28:55 Pourquoi et où est-ce qu'on en est d'ailleurs en matière d'emploi des seniors ?
01:29:01 On est encore largement à la traîne des autres pays, même s'il y a du mieux.
01:29:04 Le taux d'emploi se maintient jusqu'à 55 ans. Il chute après 60 ans.
01:29:09 Le gouvernement vise un taux d'emploi de 65 % à l'horizon 2030.
01:29:12 Pour le moment, on n'en est qu'à 39 %. Il y a encore vraiment une grosse marge à monter.
01:29:17 Le principal problème, c'est que passé 59 ans, si on perd son emploi, on a très peu de chances d'en retrouver.
01:29:22 On peut s'accentuer par la facilité offerte par la pré-retraite qui permet à certaines entreprises de se débarrasser un peu trop facilement des seniors.
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01:29:48 Paul Sujit, dans un instant. Ça va Paul ? Vous allez revenir sur le décès de Philippe de Gaulle, l'amiral de Gaulle, le fils du général de Gaulle.
01:29:57 Une leçon de France, c'est dans un instant. À tout de suite.
01:30:00 Paul Sujit est avec nous. On a appris hier la mort de l'amiral Philippe de Gaulle à l'âge de 102 ans.
01:30:10 C'était le dernier enfant du général de Gaulle encore en vie. Je voulais qu'on y revienne ce matin avec vous Paul.
01:30:15 C'était un grand homme Philippe de Gaulle et il nous laisse en héritage une leçon et un exemple.
01:30:21 Oui, assurément un grand homme romain et pas seulement par la taille imposante qui le rapprochait bien sûr de son père.
01:30:26 Quand on est le fils de Charles de Gaulle, forcément on a maille à partir avec l'histoire.
01:30:30 Mais ce qu'il est important de dire ce matin pour être juste avec Philippe de Gaulle, c'est qu'il n'a pas été seulement bousculé par l'histoire dans le sillage de son père,
01:30:38 il en a pris les devants. Et à notre époque, je crois que c'est important de le dire, où l'idée même d'héritage, de lien filial est aussitôt suspecte.
01:30:45 Ce que Philippe de Gaulle nous réapprend, c'est aussi ce que veut dire être un fils.
01:30:49 Il n'a pas mis son honneur et sa bravoure au service de la France simplement par mimétisme, moins encore par népotisme,
01:30:55 mais parce que l'honneur et le courage coulaient dans ses veines.
01:30:58 L'histoire bien sûr pour lui s'est précipitée en juin 1940. Il avait à peine 18 ans.
01:31:02 Il accompagne sa mère et ses deux soeurs sur la côte anglaise dans l'espoir de retrouver son père.
01:31:07 Il a donc perdu sa trace depuis quelques jours.
01:31:09 C'est seulement en ouvrant le journal le lendemain de l'appel du 18 juin qu'il se rend compte qu'un général de brigade français du nom de Charles de Gaulle
01:31:16 a lancé la veille au micro de la BBC l'appel à la résistance contre l'occupant.
01:31:21 Philippe ensuite va au cours de la résistance embrasser le métier des armes.
01:31:24 Il y fera sa carrière alors que son père, le général, l'aurait préféré diplomate.
01:31:28 Il lui disait que ça n'est pas avantageux d'avoir trop de militaires dans une même famille.
01:31:32 Alors il a ensuite fait une carrière militaire prestigieuse mais le général de Gaulle ne l'a jamais favorisé avec un coup de pouce.
01:31:39 Oui et c'est ça qui est important.
01:31:41 Pas de passe droit dans la famille.
01:31:42 Exactement. Il accédera d'ailleurs à des hauts grades d'officier bien plus tard.
01:31:47 Cette carrière militaire est marquée par une humilité, une discrétion qui sont imposées bien sûr par l'ombre de son père.
01:31:52 Il y a une anecdote qui est intéressante sur laquelle Philippe de Gaulle était revenu dans un entretien au Figaro Magazine,
01:31:57 son dernier entretien il y a deux ans, en 2022.
01:31:59 Il n'a jamais été compagnon de la Libération.
01:32:02 C'est un oubli en quelque sorte dont le général lui-même s'était justifié.
01:32:06 Il lui avait dit, donc ça c'est les propos que Philippe de Gaulle rapportait au Figaro Magazine,
01:32:09 "Naturellement je ne pouvais pas, toi mon fils, te faire compagnon de la Libération sinon à titre posthume ou si tu étais revenu gravement mutilé".
01:32:17 Ça en dit long d'ailleurs au passage.
01:32:18 Et encore.
01:32:19 Voilà, mais ça en dit long aussi sur la relation dure que le général avait avec son propre fils.
01:32:23 Et donc le général de Gaulle ajoute à la fin, "De toute façon", et là c'est évidemment le plus important,
01:32:27 "Tout le monde sait que tu fus mon premier compagnon".
01:32:30 La classe politique lui a rendu hommage et une cérémonie nationale aura lieu aux Invalides la semaine prochaine.
01:32:34 Oui, un hommage unanime à droite et au sein de la majorité.
01:32:37 À gauche bien sûr, les voix ont manqué pour saluer sa mémoire.
01:32:40 Je n'ai même pas le courage de commenter cette ultime mesquinerie.
01:32:43 Le président de la République lui a salué évidemment la mémoire d'un grand résistant, d'un grand serviteur de la France.
01:32:48 Côté des Républicains, on s'incline plus bas que terre devant le dernier héritier en ligne directe du gaullisme,
01:32:53 dont la droite plus que jamais se réclame.
01:32:55 Et au Rassemblement National, on évoque avec respect le témoin de grandes heures de l'histoire de France.
01:32:59 Au fond, la leçon que Philippe de Gaulle laisse à l'entièreté de la classe politique, c'est d'abord une leçon d'humilité.
01:33:04 On le sait aujourd'hui, l'époque souffre d'une absence de figure tutélaire au sein de la classe politique,
01:33:09 qui nous invite parfois à nous souvenir de cette phrase de Bernard de Chartres,
01:33:12 "Nous sommes des nains, mais juchés sur des épaules de géants".
01:33:15 Cette impression de vivre à l'ombre de notre propre histoire devient parfois un peu farcesque
01:33:19 quand ça nous conduit à singer avec un faste de carnaval les grandes heures qui ont marqué le passé.
01:33:23 On l'a vu encore récemment quand Emmanuel Macron ou Mathilde Panot se disputaient la postérité de Simone Veil en constitutionnalisant l'IVG,
01:33:29 ou quand l'ensemble de la majorité répète à Nozéam que l'on revit le retour des années 30.
01:33:34 Ce qu'il faut surtout dans ces heures-là, c'est s'incliner avec déférence devant les heures qui ont marqué l'histoire de France,
01:33:39 en assurer humblement la transmission, nous n'en sommes pas les propriétaires mais seulement les dépositaires de cette histoire,
01:33:45 et puis les méditer suffisamment en soi-même pour se contraindre à la même exigence.
01:33:49 Voici, c'est la leçon du dernier fils du général de Gaulle.
01:33:53 Voilà, de Gaulle, une certaine idée de la France.
01:33:55 Merci Paul d'être revenu ce matin, je trouve ça important de revenir sur la famille de Gaulle, et puis sur l'amiral, et puis sur le général aussi.
01:34:03 Merci beaucoup.
01:34:04 Il est quelle heure ? Il est 7h59.
01:34:07 8h10, Yael Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée Nationale, sera l'invité de Sonia Mabrouk.
01:34:11 Grandes interviews, c'est News Europe.
01:34:13 Tout de suite, le temps avec Alexandra Blanc.
01:34:16 La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:34:21 Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:23 Un temps printanier aujourd'hui, Alexandra.
01:34:27 Oui, un peu à l'image d'hier, avec de bonnes conditions aujourd'hui.
01:34:30 D'ailleurs, c'est la plus belle journée de la semaine.
01:34:32 Ce matin, on retrouve localement quelques nuages sur la Bretagne ou encore sur le Nord-Est,
01:34:35 et puis un temps assez nuageux autour du golfe du Lyon avec le retour du vent d'automne sur le Midi-Toulousain.
01:34:41 Et ce vent rapporte donc quelques nuages venus de la mer Méditerranée dans l'après-midi.
01:34:46 Une très belle après-midi au Nord comme au Sud.
01:34:48 On devrait néanmoins conserver un temps un petit peu plus nuageux entre le Nord de la Gironde,
01:34:52 l'Echarente, le bassin parisien ou encore le Nord.
01:34:55 Et puis en cours d'après-midi, plutôt en fin d'après-midi, aux alentours de 16h-17h,
01:34:59 on notera l'arrivée d'une nouvelle perturbation par la Bretagne qui donnera de la pluie,
01:35:04 mais également de bonnes rafales de vent si vous êtes à Nice ou encore à Cannes.
01:35:07 Le temps pourrait rester assez brumeux, assez nuageux.
01:35:10 Les températures ce matin plutôt douces, notamment dans le Sud-Ouest.
01:35:13 Un petit peu plus de fraîcheur sur le Massif central ou encore du côté du Puy-en-Velay.
01:35:18 Mais dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:35:20 On monte d'un cran par rapport à hier.
01:35:22 Température en moyenne 3 à 5 degrés au-dessus des normales de saison.
01:35:26 18 degrés à Paris, 18 degrés également pour nos amis de Besançon.
01:35:30 21 degrés attendus du côté de Clermont-Ferrand.
01:35:33 Et vous aurez localement jusqu'à 22-23 degrés entre Dax et Pau.
01:35:37 Températures qui vont donc s'envoler au pied des Pyrénées.
01:35:40 Demain, temps un peu plus perturbé.
01:35:42 Puis samedi, week-end en demi-teinte avec du beau temps au nord
01:35:45 et des températures qui resteront plutôt douces pour la saison.
01:35:48 C'est nous, il est 8h.
01:36:00 Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
01:36:02 L'étudiante juive refoulée d'un amphithéâtre de Sciences Po témoigne.
01:36:06 Elle raconte ce qui s'est passé.
01:36:08 Elle dénonce notamment la majorité qui reste silencieuse.
01:36:12 Et puis on va parler avec vous Gauthier Lebret de la France insoumise
01:36:15 qui cherche à minimiser ce qui s'est réellement passé.
01:36:17 A deux de suite Gauthier.
01:36:19 Deux individus à scooter refusent de s'arrêter alors que la police le leur demandait.
01:36:24 En fuyant, le conducteur a heurté une voiture de police.
01:36:27 L'un des deux individus est mort.
01:36:29 Ça s'est passé hier soir à Aubertvilliers, près de Paris.
01:36:31 On va vous montrer les images.
01:36:33 Et puis l'immigration illégale via l'ouest de l'Afrique explose.
01:36:36 Plus 541% sur les deux premiers mois de l'année par rapport à la même période de 2023.
01:36:41 Ce sont les tout derniers chiffres de Frontex.
01:36:44 Le gouvernement va saisir la justice après l'opération scandaleuse
01:36:47 menée par des militants pro-palestiniens à Sciences Po Paris.
01:36:50 Gabrielle Attal s'est rendue sur place hier avec la ministre de l'Enseignement supérieur Sylvie Rotailleau.
01:36:55 Je rappelle que des individus ont empêché une élève d'entrer dans un amphithéâtre
01:36:58 parce qu'elle était juive et elle témoigne ce matin dans Le Parisien.
01:37:01 Le détail avec Mathieu Devese.
01:37:03 Elle a 20 ans et nous l'appellerons Rachel.
01:37:06 L'étudiante juive de Sciences Po Paris, refoulée de la conférence pro-Palestine,
01:37:10 témoigne dans les colonnes du Parisien.
01:37:13 Dès que je suis arrivée devant la porte, des organisateurs masqués m'ont bloquée.
01:37:17 Ils m'ont dit "toi tu rentres pas".
01:37:19 Je leur ai demandé de m'expliquer, ils m'ont juste rétorqué "on te connaît".
01:37:22 Alors qu'elle voulait assister à cette conférence ouverte au public,
01:37:25 Rachel aurait été qualifiée de sioniste.
01:37:28 Elle dénonce l'antisémitisme de certains participants.
01:37:31 Quelqu'un m'a dit qu'un participant avait lancé "la laissez pas rentrer, c'est une sioniste".
01:37:36 Ils se targuent de dire qu'ils ne sont pas antisémites parce qu'ils ne crient pas "mort aux juifs".
01:37:40 Or, me qualifier de sioniste, c'est de l'antisémitisme.
01:37:43 Et selon Rachel, depuis l'attaque du Hamas contre Israël,
01:37:46 une minorité d'étudiants font régner un climat antisémite à Sciences Po Paris.
01:37:50 Depuis le 7 octobre, c'est un vrai problème.
01:37:53 On entend des blagues, même sur la Shoah.
01:37:55 J'ai entendu "toi, tu auras un billet gratuit vers la Pologne".
01:37:58 C'est une minorité très bruyante.
01:38:00 Le problème, c'est que la majorité reste silencieuse.
01:38:03 Après l'incident, le gouvernement a saisi la justice.
01:38:06 Et le Premier ministre a demandé des sanctions extrêmement fermes.
01:38:10 Petit Lebret, je voulais revenir avec vous ce matin sur la France insoumise.
01:38:14 La France insoumise qui minimise encore une fois ce qui s'est passé.
01:38:17 Oui, ce n'est pas surprenant, c'est la même logique depuis plusieurs mois.
01:38:20 Jean-Luc Mélenchon parle d'incident dérisoire.
01:38:23 C'est une étudiante qui est refusée à l'entrée d'un amphi
01:38:26 parce qu'elle est juive, toujours minimisée, encore minimisée.
01:38:29 Le 7 octobre n'était pas un attentat terroriste.
01:38:32 Là, ce n'est pas de l'antisémitisme.
01:38:34 La marche contre l'antisémitisme était une marche d'extrême droite de soutien à Gaza.
01:38:38 C'est toujours la même logique.
01:38:40 Qui sera surpris venant de l'auteur des tweets contre Yael Brown-Pivet, Patrick Drahi ou encore Rutel Krief ?
01:38:46 Je ne prends pas un grand risque en disant que les militants pro-palestiniens
01:38:49 qui ont bloqué l'amphi à Sciences Po et qui l'ont rebaptisé Amphi,
01:38:52 Gaza, doivent avoir des accointances idéologiques avec la France insoumise.
01:38:57 Ce n'est pas le seul à faire cela à El-Effi.
01:39:00 Manuel Bompard est dans la même logique.
01:39:02 Il dit « scandaleuse manipulation politique d'un pouvoir qui alimente une polémique montée par l'extrême droite ».
01:39:07 C'est très intéressant.
01:39:08 Qui serait d'extrême droite selon la France insoumise ?
01:39:11 L'UEJF, l'Union des étudiants juifs de France, puisque c'est eux qui ont révélé cette affaire.
01:39:15 Je rappelle que Jean-Luc Mélenchon avait dit de Yonatan Harfi, le patron du Krief,
01:39:20 qu'il était lui aussi d'extrême droite.
01:39:22 Donc les gens qui se mobilisent contre l'antisémitisme sont d'extrême droite.
01:39:25 C'est toujours pareil.
01:39:26 Eric Coquerel parle de l'inaction du gouvernement face au génocide en cours à Gaza.
01:39:31 Et Thomas Porte dit carrément que ce qui s'est passé à Sciences Po, ce n'est pas de l'antisémitisme.
01:39:35 Gautier, rappelez-nous ce qu'a dit Gabriel Attal au sujet de la France.
01:39:39 Il a dit, quand il était en déplacement à Sciences Po, que le poisson pourrissait toujours par la tête.
01:39:44 Donc quand ça pourrit, ça commence par les élites.
01:39:46 C'est ça que ça veut dire.
01:39:47 Il parlait de Sciences Po, qui est censé former les élites de la France.
01:39:52 Le poisson pourrit toujours par la tête.
01:39:54 En parlant du pays, Paul Suggi, qu'est-ce que ça vous inspire ?
01:39:57 Sciences Po, c'est censé être un endroit d'abord où on apprend et ensuite où l'on débat.
01:40:01 L'université, ça sert à ça, les grandes écoles aussi.
01:40:03 Là, le débat est empêché par une forme d'essentialisation.
01:40:06 C'est ça qui me frappe le plus dans l'agression antisémite qui a eu lieu dans l'amphithéâtre Boothmy.
01:40:10 Ça me rend d'autant plus triste que j'ai passé à un certain niveau de cours.
01:40:13 Je pense que beaucoup de gens se disent « mais qu'est-ce que c'est devenu cette grande école ? »
01:40:16 C'est l'essentialisation.
01:40:17 Une fille qui est juive, elle est automatiquement sioniste, soutient d'Israël.
01:40:20 Et en fait, il n'y a pas de débat possible, parce que les gens sont renvoyés uniquement à leurs origines.
01:40:24 Et donc, il y a un antagonisme qui fait qu'on ne débat pas entre personnes de bon sens,
01:40:28 mais on s'accuse réciproquement avec des étiquettes.
01:40:31 Dans l'actualité, il y a également ce qui s'est passé à Aubertvilliers.
01:40:34 Un mort après un refus d'obtempérer.
01:40:37 Hier soir, un jeune homme à scooter est décédé après être entré en collision avec un véhicule de police à Aubertvilliers,
01:40:44 donc en Seine-Saint-Denis.
01:40:46 Cet individu avait pris la fuite pour éviter un contrôle de police.
01:40:49 Le véhicule impliqué dans l'accident arrivait en face, mais n'a pas pu éviter le deux-roues.
01:40:54 Deux enquêtes ont été ouvertes et le passager du scooter a été placé en garde à vue.
01:40:58 Voilà, et je vous parlais tout à l'heure dans les titres de l'immigration illégale en provenance de l'Afrique de l'Ouest
01:41:02 qui explose +541% si l'on compare les deux premiers mois de l'année 2024 par rapport à la même période de 2023.
01:41:10 On y reviendra en détail à 8h30 dans un instant.
01:41:14 La grande interview.
01:41:15 Sonia Mabrouk reçoit ce matin sur CNews et Europe 1 Yael Broun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale.
01:41:20 8h12, Yael Broun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale et l'invité de la grande interview.
01:41:29 Bienvenue et bonjour Yael Broun-Pivet.
01:41:32 Bonjour.
01:41:33 Et merci de votre présence et votre grande interview sur CNews et Europe 1.
01:41:36 Vous êtes la présidente de l'Assemblée nationale. Le gouvernement, Mme Broun-Pivet, va saisir la justice
01:41:41 après les faits qui se sont déroulés à Sciences Po Paris où une étudiante, je le rappelle, de confession juive
01:41:46 a été interdite d'accès à un amphi rebaptisé Gaza.
01:41:50 Gabrielle Attal s'est rendue sur place hier.
01:41:52 Comment vous qualifiez ce qui se passe à Sciences Po Paris et dans certaines universités françaises ?
01:41:57 C'est inacceptable, c'est intolérable.
01:42:01 Les universités, les grandes écoles sont des lieux d'apprentissage, des lieux où l'on forme notre jeunesse.
01:42:08 Et ces lieux ne doivent pas devenir des lieux où, d'une part, on transforme ces lieux en lieux de militantisme effréné.
01:42:20 On voit que l'amphi a été rebaptisé.
01:42:23 Ça, ça n'est pas acceptable.
01:42:25 Il n'est pas acceptable non plus que des jeunes militants très courageux se couvrent le visage pour faire leur acte de militantisme.
01:42:36 Moi, je ne le souhaite pas.
01:42:37 Cela doit se faire à visage découvert.
01:42:39 Et puis, il n'est pas acceptable, et c'est ça, surtout l'important, et c'est pour cela que je termine par cela,
01:42:45 de faire ces actes de racisme, d'antisémitisme, où que ce soit dans la société, mais encore plus dans une université.
01:42:54 Un climat d'antisémitisme, diriez-vous, qui s'est installé à Sciences Po Paris et dans certaines universités ?
01:43:01 On a un climat d'antisémitisme qui s'est installé dans notre pays, madame Mabrouk, ce n'est pas uniquement dans les universités.
01:43:08 Pourquoi, avec le président du Sénat, il y a quelques mois, nous avons organisé une grande marche citoyenne républicaine contre l'antisémitisme ?
01:43:17 C'est bien parce qu'en ce moment, il y a certaines personnes qui, d'une part, veulent importer un conflit qui a lieu aujourd'hui au Moyen-Orient,
01:43:25 et d'autre part, se servent de ce conflit comme prétexte pour cibler une partie de la population et se livrer à des actes et avoir des propos antisémites.
01:43:36 Sur la scène politique, qui sont ces personnes ?
01:43:38 Parce que regardez les réactions, il y a le braune-pivet de la France Insoumise qui minimise ce qui s'est passé à Sciences Po Paris.
01:43:43 Jean-Luc Mélenchon, qui avait dit de vous que vous campiez à Tel Aviv, rappelons-le, parle d'un incident dérisoire.
01:43:50 Manuel Bompard dénonce une polémique montée par l'extrême droite, donc il estime que l'association des Français Juifs et étudiants est d'extrême droite.
01:43:59 Minimiser ce qui s'est passé, est-ce que vous estimez que minimiser ça, c'est être antisémite ?
01:44:04 En fait, minimiser, ce n'est pas que être minimisé, c'est en fait, en minimisant, il le nie. Ce n'est pas la même chose.
01:44:13 Pourquoi le nier ?
01:44:15 Et c'est ça qui est grave. Pourquoi ? Il faudra leur demander, je ne suis pas le porte-parole de la France Insoumise.
01:44:20 Mais la question avait été posée au garde des Sceaux, il a fini par dire oui, Jean-Luc Mélenchon tient des propos à caractère antisémite.
01:44:27 Vous savez bien que moi, j'ai décidé depuis plusieurs mois de ne pas répondre et de ne pas polémiquer avec ce triste cire, donc je ne le ferai pas plus ce matin sur votre plateau.
01:44:36 Triste cire, Jean-Luc Mélenchon. Qu'est-ce que vous entendez par là ?
01:44:42 Qu'il ne mérite que mon mépris et je ne lui donnerai rien d'autre.
01:44:46 Vous aviez organisé avec succès, il y a le Brune-Pivet, la marche contre l'antisémitisme avec le président du Sénat, Gérard Larcher, rappelons-le.
01:44:52 Aujourd'hui, est-ce qu'il est possible dans un tel climat d'organiser en France une marche pour la paix en pensant aux deux peuples ?
01:44:59 Est-ce que vous pourriez le faire avec le président du Sénat ?
01:45:02 Ou est-ce que vous estimez qu'une telle marche serait entachée de débordements à caractère antisémite ?
01:45:06 En fait, lorsque nous avons organisé notre marche, nous n'avons pas organisé notre marche par rapport au conflit qui avait lieu en Israël.
01:45:16 Ce n'était pas le sujet. Notre sujet, c'était la France, c'était les valeurs de la République française.
01:45:22 Et nous estimions que ces valeurs étaient menacées par une montée de l'antisémitisme.
01:45:27 C'était ça notre sujet, rien d'autre.
01:45:30 Au sujet de l'école, Gabriel Attal a affirmé dans un entretien à l'AFP que la laïcité n'avait jamais été autant menacée.
01:45:37 Dans un sondage ce matin dans Le Figaro, on voit qu'une très grande majorité de Français s'en inquiètent.
01:45:42 Est-ce qu'il faut être plus sévère, Madame la Présidente, vis-à-vis de l'offensive islamiste dans nos écoles ?
01:45:47 Je pense par exemple à un rapport du Sénat sur la laïcité concernant, c'est l'une de leurs recommandations, le port de signes religieux à l'école.
01:45:55 Et ce rapport dit qu'il faudrait élargir l'interdiction aux sorties organisées en dehors du temps scolaire.
01:46:01 Est-ce qu'il faut être plus offensif de l'autre côté pour défendre cette laïcité selon vous et faire cela ?
01:46:06 Ce qui est certain, c'est qu'il faut être intransigeant.
01:46:08 Est-ce qu'on l'est ?
01:46:09 Il faut être intransigeant avec les valeurs qui sont les nôtres et il faut être intransigeant avec le respect de ces valeurs.
01:46:15 Mais quotidiennement, il y a des coups de canif.
01:46:16 Justement, il ne faut pas les tolérer. Il ne faut pas les tolérer parce que ça n'est pas acceptable et ça met en danger notre République.
01:46:24 Il faut être très clair et il faut être très ferme sur ce qu'on est.
01:46:28 On ne l'est pas assez ?
01:46:29 On ne l'est pas assez, on ne l'est jamais assez. Il faut le rappeler continuellement.
01:46:34 Il faut continuer à former nos professeurs, à former nos élèves parce qu'effectivement, aujourd'hui, on s'en rend compte.
01:46:42 C'est ce que moi, je fais aussi à l'Assemblée nationale avec notre jeunesse.
01:46:46 Il faut sans cesse rappeler ce qu'est la laïcité, ce qu'elle permet parce qu'aujourd'hui, chez nos jeunes, malheureusement,
01:46:53 il y a peut-être le sentiment que la liberté, la liberté de choix, la liberté d'expression doit tout surpasser
01:47:01 et que les jeunes doivent pouvoir, s'ils souhaitent exprimer leurs convictions religieuses par de l'habillement, etc., qu'il faut les laisser faire.
01:47:08 Moi, ça, je ne le crois pas. Il doit y avoir des enceintes qui sont sanctuarisées.
01:47:12 C'est ce que nous avons décidé et ce n'est pas nous qui l'avons décidé, ce sont nos prédécesseurs et c'est toute l'histoire de notre République.
01:47:19 Nous y sommes très attachés. Les Français sont très attachés à la laïcité.
01:47:23 Donc, mettons tout en œuvre collectivement pour qu'elle soit respectée. C'est la condition de notre pacte républicain.
01:47:30 Juste, oui ou non pour la recommandation du rapport du Sénat, élargir l'interdiction de ces signes religieux aux sorties organisées aussi en dehors du temps scolaire ?
01:47:39 Il faut regarder, mais en tout cas, si ça s'avère nécessaire, j'y serai favorable.
01:47:43 Et juste une question, est-ce que la laïcité est suffisante comme rempart, comme bouclier ?
01:47:47 Certains affirment qu'il faut plutôt engager, le faire, si je peux dire, dans la bataille culturelle pour pouvoir faire des Français de désir, justement,
01:47:56 pour qu'on aime ce pays, son histoire et ses belles figures. Est-ce que le combat est aussi dans ce domaine ?
01:48:01 Le combat, il est global. C'est la laïcité. C'est aussi le combat des légalités entre les hommes et les femmes, de la liberté d'expression.
01:48:09 On voit bien que parfois, cette liberté d'expression, elle est entachée.
01:48:14 Donc, c'est le combat sur les valeurs au sens large que nous portons en France et qui sont consubstantielles à ce qu'est notre République.
01:48:22 Donc, c'est le combat pour la République. Après, moi, ce que je crois profondément, c'est que nous devons collectivement nous attacher à retrouver notre esprit,
01:48:33 un esprit républicain, un esprit national. Qu'est-ce qu'une nation ? Et vous savez, une nation, c'est un groupement de personnes dans un territoire donné.
01:48:43 Mais c'est la définition de Renan, c'est qui a décidé de faire quelque chose ensemble, de construire ensemble quelque chose.
01:48:49 Et je crois qu'aujourd'hui, il faut que nous, ensemble, collectivement, on se réfléchisse à où est-ce que nous voulons aller et comment nous voulons y aller.
01:48:57 Nous allons parler à présent, Yael Broun-Pivet, sur CNews Europe 1, d'un sujet majeur et intime, la fin de vie.
01:49:03 Le président de la République a donc annoncé ce projet de loi, alors qu'il appelle aide à mourir.
01:49:08 L'examen du projet débutera à l'Assemblée nationale, donc le 27 mai. Il y aura des débats longs et nourris.
01:49:13 Est-ce que vous pensez, est-ce que vous pouvez nous dire ce matin et garantir qu'il y aura la sérénité des débats sur un sujet aussi important ?
01:49:20 C'est fondamental et vous avez raison de le pointer parce que c'est un sujet très intime qui concerne chacun de nos concitoyens.
01:49:28 Moi, c'est un débat que j'avais appelé de mes voeux depuis plusieurs années.
01:49:32 J'ai fait partie de celles qui ont échangé avec le président de la République, avec les membres de la majorité, pour pousser à ce que nous puissions avoir un projet de loi.
01:49:41 Et donc je suis déjà très satisfaite qu'enfin, après la Convention citoyenne, le Parlement soit bientôt saisi d'un projet de loi.
01:49:48 Après, il faut respecter les convictions intimes de chacun parce que nous ne savons jamais ce que la personne avec qui nous échangeons a vécu dans son intimité, dans son parcours personnel.
01:50:00 Et donc, il ne faut pas courir le risque en exposant des convictions et en étant peut-être un peu enthousiaste ou parfois excessif de la blesser, cette personne, de façon involontaire.
01:50:12 C'est un avertissement serein ce matin, mais vous dites attention à ne pas qu'il y ait une forme d'aller trop loin sur un sujet qui peut blesser, qui peut heurter des sensibilités du Parlement.
01:50:22 Exactement. Il faut les respecter. Il faut respecter chacun. Il faut respecter ses convictions et ses croyances et ses histoires personnelles.
01:50:28 Donc moi, en tant que président de l'Assemblée nationale, je veillerai à garantir la sérénité des débats.
01:50:34 Je m'impliquerai personnellement très activement dans la présidence de séance pour que justement chacun dans ce débat puisse être respecté.
01:50:44 Nous devons ça aux parlementaires, mais nous devons ça à nos concitoyens et aux Français.
01:50:49 Dans les conditions de l'accès à cette aide à mourir, qui pour certains est un suicide assisté et l'euthanasie, il y a un point essentiel, il y a le Brune-Pivet, qui est celui d'être majeur.
01:50:59 C'est l'une des conditions fondamentales afin d'être capable d'un discernement plein et entier.
01:51:03 Au sein de votre majorité, on s'interroge et certains voudraient aller plus loin et l'ouvrir aux personnes mineures.
01:51:09 Certains disent, mais comment dire, un enfant qui a 16 ans et qui est atteint de la maladie de Charcot, qui répond à toutes les autres conditions,
01:51:16 il ne pourrait pas avoir accès à cette aide à mourir. Alors je vous pose une question à la fois majeure et intime.
01:51:21 Est-ce que vous êtes sur cette ligne, à l'ouvrir aux mineurs ?
01:51:23 Moi, personnellement, je ne suis pas sur cette ligne, madame Mabrouk. En revanche, c'est à ça que vont servir les débats parlementaires.
01:51:30 Ces questions sont des questions fondamentales. Et donc, il est important qu'au Parlement, on puisse se poser ces questions.
01:51:37 C'est à ça que les parlementaires vont pouvoir proposer des amendements. Ces débats vont avoir lieu.
01:51:43 Et c'est en cela qu'il va falloir garantir la sérénité des débats, parce qu'il est légitime que des parlementaires puissent porter ces convictions,
01:51:52 que d'autres y soient opposés. Et l'Assemblée nationale, puis le Sénat délibéreront et voteront.
01:51:57 Alors, sérénité des débats en pleine campagne des élections européennes. Est-ce que le président a fait là un "hold up" ?
01:52:03 Je vous disais à l'instant que moi, j'étais heureuse qu'on puisse enfin débattre de ce sujet.
01:52:09 Mais justement, vous savez, c'est un débat, il va falloir prendre le temps. Le temps de ce qu'on appelle une double navette parlementaire,
01:52:16 puisqu'il n'y a pas de procédure accélérée. Et donc, si vous souhaitez, et c'est ce que je souhaite, que nous ayons un texte adopté avant la fin du quinquennat,
01:52:25 il faut commencer maintenant. Et c'est la raison pour laquelle moi, je souhaitais que nous commencions avant l'été. C'est le cas, et j'en suis pleinement satisfaite.
01:52:32 Alors, dans la poursuite sur ces sujets sociétaux, Emmanuel Macron a exprimé son intention, et elle braune-pivée, d'inscrire dans le droit la notion de consentement en matière de viol.
01:52:45 Précisément à ceux qui nous regardent et à ceux qui nous écoutent, que très souvent, le consentement, c'est l'argument de l'agresseur.
01:52:51 Et que dans le texte actuel, tout cela n'est pas précisé dans les détails. Est-ce que vous diriez "oui, banco, si on le fait, on y va" ?
01:52:59 Écoutez, ça, c'est également quelque chose qui doit faire l'objet d'un débat parlementaire.
01:53:04 Je demande à la présidente, à la femme, à la citoyenne et à l'avocate, vous voyez.
01:53:09 Mais effectivement, la définition du viol aujourd'hui en France est assez complexe. Donc il faut regarder si on peut l'améliorer pour couvrir toutes les situations.
01:53:20 Mais effectivement, la notion du consentement est centrale dans la question du viol. Elle ne figure pas aujourd'hui dans la définition française du viol.
01:53:29 Donc il faut regarder ça avec attention et évoluer. Mais vraiment, tous ces sujets-là, ce sont des sujets très graves, très importants.
01:53:36 Est-ce que vous le dites au président de la République ? Certains lui reprochent une sorte de chevauchée sociétale.
01:53:42 Constitution de l'IVG, fin de vie, et maintenant la question du consentement. Ça va trop vite, trop loin ?
01:53:48 Ça ne va pas trop vite, parce que sur la fin de vie, vous savez, ça fait des années qu'on est vraiment mobilisés sur ce sujet.
01:53:54 Donc ça ne va pas trop vite. Après, vous savez, être sur des questions sociétales, c'est l'objet même d'un homme ou d'une femme politique.
01:54:01 Parce que ça veut dire que nous sommes à l'écoute d'une société. Une société, elle bouge, elle évolue.
01:54:07 Et donc nous, hommes et femmes politiques, nous devons porter les débats qui existent dans la société.
01:54:11 Et c'est bien que nous les portions et que nous les portions au Parlement.
01:54:14 Vous dites que la société évolue. Par exemple, sur un tout autre sujet qui est le non-cumul des mandats.
01:54:19 Les parlementaires du groupe Horizon vont soumettre un débat aujourd'hui pour un assouplissement de ces règles de non-cumul.
01:54:25 Il y a quelques jours, Karl Olive, qui était ici, il dit qu'il faut revenir sur cette interdiction parce qu'il défend l'idée que le parlementaire
01:54:31 et le maire, il est proche du terrain et qu'il doit être ancré et connecté. Est-ce que vous êtes d'accord ?
01:54:37 Non, c'est une erreur.
01:54:38 Mais comment ? Pourquoi vous pensez cela ? Est-ce que cette double casquette ne permet pas au contraire un ancrage territorial ?
01:54:44 Je pense que c'est une erreur de revenir sur le non-cumul des mandats. Ça ne permet pas plus un ancrage territorial.
01:54:51 Vous savez, moi, je suis ancrée sur mon territoire parce que j'exerce pleinement mon mandat de députée.
01:54:57 J'ai une permanence, je reçois des citoyens, je rencontre tous les jours.
01:55:01 C'est regarder dans le rétroviseur alors qu'il faut regarder de l'avant.
01:55:05 On n'a pas de chance d'aboutir apparemment.
01:55:08 En tout cas, moi, j'y suis extrêmement défavorable.
01:55:11 Encore une question sur l'agenda parlementaire avant de conclure.
01:55:14 Le Premier ministre a fini par donner cet agenda alors qu'il y avait beaucoup d'hystérisation des parlementaires.
01:55:20 Il y aura donc un projet de loi sur la fin de vie, Mme la Présidente, un autre sur la souveraineté agricole.
01:55:25 Mais plus globalement, j'ai noté que l'exécutif allait privilégier la voie réglementaire.
01:55:29 On oublie le parlement.
01:55:30 On n'oublie pas le parlement.
01:55:31 On sait que le parlement est très actif et de toute façon, vous le savez très bien,
01:55:35 que le parlement, c'est la maison du peuple, c'est là où sont les représentants du peuple.
01:55:39 Nous sommes là pour légiférer, mais pas seulement.
01:55:42 Nous contrôlons l'action du gouvernement, nous évaluons les politiques publiques.
01:55:46 Donc, nous sommes pleinement à la tâche et il n'est pas possible constitutionnellement
01:55:50 et politiquement de contourner les représentants du peuple.
01:55:53 À bon entendeur.
01:55:54 Pour conclure, quelques questions rapides, si vous le permettez.
01:55:56 Et si vous pouviez répondre, vous le souhaitez par oui ou par non, ou par une réponse rapide.
01:56:01 Est-ce que vous êtes plutôt Ayanna Kamoura ou Michel Sardou qui annonce dans Le Parisien ce matin sa retraite ?
01:56:06 En chanson, plutôt Michel Sardou, ça ne me rajeunit pas.
01:56:09 Vous avez le droit, on peut encore le dire.
01:56:12 Comment avez-vous trouvé, si vous l'avez regardé, l'ambiance qui régnait lors de l'audition
01:56:16 par la commission d'enquête parlementaire sur les fréquences de la TNT de Vincent Bolloré hier
01:56:21 et plus largement de notre groupe ?
01:56:23 Je ne commande pas une commission d'enquête en cours, je suis présidente de l'Assemblée nationale.
01:56:26 Vous l'avez regardée ?
01:56:27 J'en ai regardé des extraits.
01:56:29 Qu'en avez-vous pensé ?
01:56:31 Je ne commande pas.
01:56:32 Mais vous en avez pensé quelque chose, vous avez eu un avis tranché, semble-t-il.
01:56:35 Je ne commande pas !
01:56:36 Une femme au pouvoir à l'Elysée, ce serait une bonne chose ?
01:56:38 Évidemment, vous savez bien...
01:56:40 Que ce soit la femme ?
01:56:41 Il faut que les femmes soient dans des fonctions de pouvoir.
01:56:44 Moi, je suis la première présidente de l'Assemblée nationale.
01:56:47 Il n'y a jamais eu de présidente du Sénat, jamais de présidente de la République,
01:56:51 jamais de présidente du Conseil constitutionnel.
01:56:53 Vous savez qu'aujourd'hui, il n'y a que trois femmes qui dirigent des entreprises du CAC 40,
01:56:57 13 sur les 120 plus grandes entreprises françaises.
01:57:00 On a encore, Mme Mabrouk, beaucoup de chemin à faire,
01:57:03 beaucoup de chemin à accomplir.
01:57:05 Et c'est pour ça qu'il ne faut pas baisser la garde, il faut se battre.
01:57:08 Et il faut des femmes qui inspirent d'autres femmes.
01:57:11 C'est ce que me disent en tout cas les jeunes filles quand elles me voient.
01:57:14 Et je pense qu'elles doivent vous dire la même chose quand elles vous voient.
01:57:17 Je vais conclure par...
01:57:18 Ce n'est pas une question, vous pensez à 2027 après m'avoir fait cet éloge-là.
01:57:22 Mais pourquoi pas ?
01:57:24 - Écoutez, ce qui est important... - Pour vous ?
01:57:26 Non, je ne pense pas à 2027, je pense simplement qu'il est important
01:57:29 que les femmes prennent toutes leurs places,
01:57:31 que ce soit dans la vie politique, dans la vie associative,
01:57:33 dans la vie économique, dans la vie médiatique.
01:57:36 Nous sommes et nous représentons 50 % de la population.
01:57:39 Je ne crois pas que nous soyons à 50 % des places, des postes à responsabilité et de pouvoir.
01:57:44 Eh bien voilà une conclusion inspirante.
01:57:46 Merci Yael Broun-Pivet pour votre interview.
01:57:48 Je vous dis à très bientôt et bonne journée.
01:57:50 Merci à vous.
01:57:52 C'est News il est 8h30.
01:57:55 Merci à vous Sonia Mabrouk et à votre invitée Yael Broun-Pivet,
01:57:59 la présidente de l'Assemblée nationale.
01:58:01 Beaucoup de sujets évidemment, l'antisémitisme bien sûr.
01:58:03 Des sujets peut-être un petit peu plus légers à la fin.
01:58:06 Vous avez peut-être entendu la question de Sonia Yael Broun-Pivet.
01:58:09 Est-ce que vous êtes plutôt Yael Ayanna Kamoura ou Michel Sardou ?
01:58:12 Yael Broun-Pivet, du tac au tac.
01:58:14 Michel Sardou, ça ne m'ingénie pas mais bon.
01:58:17 On va en parler de Michel Sardou dans un instant.
01:58:19 Allez, toute l'équipe est là évidemment.
01:58:21 8 Français sur 10 considèrent que la laïcité à l'école est menacée.
01:58:25 Ce sont les conclusions d'un sondage Odoxa Backbone pour le Figaro.
01:58:29 Le Premier ministre Gabriel Attal s'en inquiète.
01:58:31 Le détail de ce sondage dans un instant.
01:58:34 Emmanuel Macron s'est dit favorable à l'inscription du consentement
01:58:39 dans le droit français dans les affaires de viol.
01:58:42 Noémi Schultz est avec nous ce matin pour parler de la définition du viol
01:58:46 qui pourrait donc évoluer.
01:58:48 Qu'est-ce que ça pourrait changer si on inscrivait cette notion de consentement
01:58:54 dans le droit ? Je poserai ces questions dans un instant Noémi.
01:58:57 Et puis les noms des 4 portes-drapeaux qui représenteront la France
01:59:00 à l'ouverture des Jeux Olympiques seront dévoilés mi-juillet.
01:59:03 Quels sont les critères pour avoir ce privilège ?
01:59:05 Parmi les critères, il faut ne pas avoir été condamné.
01:59:08 Est-ce que ce sont les mêmes critères de sélection des chanteurs
01:59:12 pour la cérémonie des JO ? On va en parler dans un instant.
01:59:14 Est-ce qu'il n'y a pas un deux poids deux mesures entre porte-drapeaux et chanteurs ?
01:59:17 La laïcité à l'école est plus que jamais menacée.
01:59:21 C'est l'alerte lancée par Gabriel Attal hier soir à mes confrères de l'agence France Presse
01:59:26 s'il se félicite du nombre de signalements pour port de signe religieux
01:59:30 qui est au plus bas, dit le Premier ministre.
01:59:32 En revanche, il s'inquiète du nombre de signalements pour contestation d'enseignement
01:59:39 qui est en augmentation, lui.
01:59:41 Un avis partagé par les Français puisque 78% estiment également
01:59:44 que la laïcité est en danger. C'est ce que révèle un sondage Odoxa Backbone pour le Figaro.
01:59:49 Tous les chiffres de ce sondage avec Maxime Legay.
01:59:52 C'est un chiffre sans appel. Interrogés sur la question de la laïcité,
01:59:57 78% des Français estiment qu'elle est en danger dans notre pays.
02:00:01 Un avis partagé, quelle que soit leur sensibilité politique.
02:00:05 Dans le détail, 68% des sympathisants de la France insoumise l'estiment en danger.
02:00:10 68% aussi pour le Parti Socialiste, 79% pour les Républicains,
02:00:15 contre 86 et 89% pour les sympathisants Renaissance et du Rassemblement National.
02:00:21 Si une majorité des Français considère que la laïcité est bien respectée à l'hôpital
02:00:26 et dans les services administratifs, 56% jugent qu'elle ne l'est pas
02:00:30 au sein des établissements scolaires.
02:00:32 Les Français, qui sont également 82% à soutenir la loi interdisant le port des signes religieux à l'école.
02:00:38 Pour Kevin Bossuet, l'école, justement, est aujourd'hui le lieu qui concentre les attaques faites à la laïcité.
02:00:45 Tout l'ensemble du corps professorel rencontre de plus en plus de problèmes pour appliquer la laïcité.
02:00:52 Il y a certains élèves, par exemple, qui refusent d'assister à certains cours
02:00:57 parce qu'ils estiment que ces cours ne correspondent pas à leur sensibilité religieuse.
02:01:02 Ou certains élèves qui, parfois, essayent d'entrer dans les établissements scolaires avec une tenue religieuse.
02:01:10 C'est avec la religion musulmane que les Français se montrent le plus sévères.
02:01:14 73% d'entre eux estiment qu'elle ne respecte pas le principe de laïcité,
02:01:18 contre 33% pour la religion juive et 19% pour la religion catholique.
02:01:24 Alors Gabriel Attal estime que la laïcité est aujourd'hui plus que jamais menacée.
02:01:29 On assiste d'ailleurs à l'école à une augmentation du nombre de signalements pour contestation d'enseignement.
02:01:34 Est-ce que vous êtes inquiet ? Et est-ce qu'il faut être plus sévère envers les ennemis de la laïcité ?
02:01:38 Je vous pose la question ce matin. Vous avez flashé le QR code, enregistrez une vidéo. Voici vos réponses.
02:01:44 Je ne comprends même pas qu'on en soit encore à se poser cette question.
02:01:48 La France est un pays laïque, l'école est laïque.
02:01:52 Si les gens ne veulent pas se plier à la laïcité, ils n'ont rien à faire en France.
02:01:57 C'est tout. On ne se pose pas la question, c'est la loi et la loi est faite pour être respectée.
02:02:03 La laïcité, ça représente les fondations de notre pays.
02:02:06 Il faut évidemment combattre de toutes ses forces les ennemis,
02:02:11 les ennemis qui sont déjà l'extrême gauche, qui exacerbe les tensions,
02:02:15 on l'a encore vu à Sciences Po hier vis-à-vis d'une élève juive.
02:02:18 Il faut évidemment rayer tout ce qui est signes religieux ostentatoires.
02:02:25 Le problème c'est que Gabriel Attal met un petit coup de fourchette droite,
02:02:29 mais il n'a pas les solutions, puisqu'en même temps, il ne marchera pas.
02:02:34 Pour moi, la laïcité ne serait pas en danger si déjà nos traditions historiques
02:02:42 n'étaient pas mises en danger pour des combats idéologiques
02:02:50 qui n'ont rien à voir avec la République française.
02:02:54 C'est l'un des principaux sujets de la matinée du pays.
02:03:01 C'est très bien de constater, Gabriel Attal le fait une nouvelle fois,
02:03:05 c'est très bien de dire combien d'atteintes à la laïcité
02:03:07 on a dans les écoles françaises chaque mois.
02:03:09 Après, il faudrait peut-être prendre des mesures pour lutter
02:03:11 contre ces atteintes à la laïcité.
02:03:12 Gabriel Attal en a pris une en interdisant les abayas et les camis.
02:03:15 On voit bien que ça ne suffit pas.
02:03:16 En faisant appliquer l'interdiction de l'abaya, parce que c'est déjà interdit,
02:03:19 mais en faisant appliquer l'interdiction de l'abaya.
02:03:21 Il s'est servi de la loi sur les signes ostentatoires religieux dans les écoles.
02:03:26 Papendia disait que c'était impossible de l'interdire.
02:03:28 Donc il l'a fait.
02:03:29 Il ne s'était pas appliqué.
02:03:30 Il fallait quand même avoir le mérite de le faire.
02:03:32 Maintenant, on voit bien que ça ne suffit pas.
02:03:34 Certains contournaient la loi.
02:03:36 D'ailleurs, encore aujourd'hui, certains cherchent à jouer avec la loi,
02:03:39 avec des vêtements amples.
02:03:41 On note le courage de certains proviseurs
02:03:47 qui, tous les jours, font appliquer ces règlements à des élèves
02:03:51 qui cherchent à contourner le règlement.
02:03:53 Et qui les menacent parfois.
02:03:54 Des élèves qui sont parfois menaçants
02:03:56 et qui sont parfois sous influence d'autres individus.
02:04:00 On change de sujet.
02:04:01 Emmanuel Macron, favorable à l'inscription du consentement dans le droit français
02:04:06 dans les affaires de viol.
02:04:07 Il l'a dit lors d'un échange filmé avec une association féministe
02:04:10 fondée par Gisèle Halimi.
02:04:12 On en parle avec Noémie Choulle, service Police Justice de CNews, bien sûr.
02:04:15 Noémie, déjà, quel est le constat à l'heure actuelle en matière de viol ?
02:04:19 Le constat, c'est que notre système judiciaire
02:04:21 n'est pas capable de juger les violences sexuelles,
02:04:24 les violences faites aux femmes.
02:04:25 On va prendre ce chiffre du Haut Conseil à l'égalité.
02:04:28 Chaque année, plus de 90 000 femmes
02:04:30 déclarent avoir subi un viol ou une tentative de viol.
02:04:33 Moins de 10 % d'entre elles portent plainte.
02:04:35 Et sur l'ensemble des plaintes déposées,
02:04:37 80 % sont classées sans suite.
02:04:40 Pourquoi ? C'est un ensemble de raisons.
02:04:42 Mais un des principaux obstacles est notamment
02:04:44 que le procureur, qui seul peut décider des poursuites judiciaires
02:04:46 quand il est saisi d'une plainte,
02:04:48 estime très souvent qu'il ne va pas pouvoir prouver
02:04:50 l'agression sexuelle ou le viol.
02:04:52 Les faits ne sont pas constitués, les poursuites sont abandonnées.
02:04:54 Un magistrat m'avait notamment dit un jour
02:04:56 si une proche venait me dire
02:04:58 qu'elle n'a pas osé dire non.
02:05:00 Je ne suis pas sûre que je lui conseillerais d'aller déposer plainte.
02:05:02 Je sais que la plupart des plaintes n'aboutissent pas à une condamnation
02:05:05 et le processus est long, pénible et dur pour les victimes.
02:05:09 Alors, qu'est-ce qui pose problème dans la loi actuelle, Noémie ?
02:05:12 Aujourd'hui, le droit dit que le viol est un acte de pénétration
02:05:15 commis par la violence, la contrainte, la menace ou la surprise.
02:05:18 Le texte exige que l'auteur ait commis l'acte
02:05:21 en utilisant un de ses quatre modes opératoires.
02:05:23 La loi ne fait pas référence à la question du consentement.
02:05:26 On ne se pose pas la question de savoir si la personne était consentante ou pas.
02:05:29 Ça signifie que quand une personne dépose plainte,
02:05:31 il va falloir démontrer que l'auteur a utilisé
02:05:33 un de ses quatre modes opératoires.
02:05:35 Menace et violence, ça ne pose pas vraiment de difficultés.
02:05:38 Encore une fois, on ne parle pas des viols qui ont lieu dans la rue
02:05:40 sous la menace d'un couteau par un inconnu.
02:05:43 On parle de la grande majorité des viols qui ont lieu
02:05:46 dans la sphère privée, la sphère des proches.
02:05:49 Et là, la difficulté, c'est qu'ils n'ont pas besoin,
02:05:52 généralement, ces proches, d'utiliser la violence physique ou la menace,
02:05:55 mais la contrainte morale ou la surprise.
02:05:58 Et là, pour les magistrats, il y a une difficulté à démontrer
02:06:01 ces deux outils. Généralement, disent-ils,
02:06:04 ils se retrouvent coincés par le texte.
02:06:06 Alors, quelles pourraient être les solutions ?
02:06:08 Une des solutions pour de nombreux spécialistes,
02:06:10 c'est de faire évoluer la loi et d'ajouter que l'absence
02:06:13 de consentement libre et éclairé soit un élément constitutif du viol.
02:06:17 L'idée serait de demander aux mises en cause de prouver
02:06:20 qu'ils s'est interrogés sur le consentement.
02:06:22 Je reprends cet exemple depuis le début de la matinée.
02:06:24 Une femme qui, dans le cadre de son travail,
02:06:26 est invitée par son supervirarchique à rentrer dans son bureau.
02:06:29 Il glisse la main sous sa jupe. Elle ne dit rien.
02:06:31 Elle est en état de sidération. Si elle ressort en pleurant
02:06:33 et qu'elle en parle à ses collègues, on va pouvoir démontrer la surprise.
02:06:36 Mais si, parce qu'elle est dans cet état de sidération,
02:06:38 elle ne dit rien et que quelques jours plus tard,
02:06:40 elle y retourne et que les faits se reproduisent à plusieurs reprises,
02:06:43 eh bien là, ce sera beaucoup plus difficile d'obtenir une condamnation
02:06:46 puisque l'avocat du mise en cause dira "mais attendez,
02:06:49 elle n'a rien dit, elle est revenue, elle n'a pas dit non,
02:06:52 comment vouliez-vous que mon client sache qu'elle n'était pas consentante ?"
02:06:55 Si on est dans un dispositif où le recueillement doit être recueilli,
02:06:59 ça ne sera pas recevable. Les juges vont demander aux mises en cause
02:07:02 "Est-ce que vous lui avez demandé, est-ce que vous lui avez posé la question ?
02:07:05 Donnez-nous des éléments, apportez-nous des éléments
02:07:07 qui montrent que vous vous êtes interrogée sur ce consentement."
02:07:10 Alors on va vous dire "on ne peut plus rien faire".
02:07:13 Oui, c'est vrai, ça réduira les privilèges des hommes
02:07:16 qui choisissent de se passer du consentement des femmes
02:07:19 et ça arrive parfois.
02:07:20 Alors comme preuve de consentement,
02:07:22 si on va au bout au bout de la logique,
02:07:25 preuve de consentement, un document écrit ?
02:07:28 Non, évidemment que ce n'est pas de ça dont il s'agit.
02:07:30 Encore une fois, le prédateur sexuel,
02:07:33 la personne qui sait qu'il veut violer,
02:07:36 il ne va pas se poser la question du consentement.
02:07:39 Mais ça va donner des éléments supplémentaires
02:07:42 au moment du passage devant la justice.
02:07:45 Aujourd'hui, on fait ce constat qu'il y a très peu de viols
02:07:47 qui arrivent à une condamnation.
02:07:48 Là, l'idée, c'est de donner des outils juridiques.
02:07:50 Ça n'empêchera pas une personne qui de toute façon sait
02:07:52 qu'elle se fiche du consentement de la personne
02:07:54 de passer à l'acte.
02:07:55 Et puis, il y a une dimension pédagogique.
02:07:57 On doit s'interroger sur le consentement
02:07:59 et une femme qui ne dit rien ou une femme qui finit par céder
02:08:02 parce que vous avez insisté, insisté, insisté, insisté,
02:08:05 elle n'a pas forcément donné son consentement.
02:08:07 Merci beaucoup Noémie Schultz.
02:08:09 Ça va se faire ou pas ?
02:08:11 Là, Emmanuel Macron dit que c'est à l'étude.
02:08:15 Le garde des Sceaux dit qu'il faut être très prudent
02:08:18 sur ces questions.
02:08:19 C'est l'ancien avocat, on le sent, qui parle
02:08:20 puisqu'il y a des avocats qui disent
02:08:21 "attention, c'est une inversion de la charge de la preuve".
02:08:23 Il y a une commission d'enquête parlementaire
02:08:25 qui est en cours, qui doit rendre des conclusions mi-avril.
02:08:27 Le garde des Sceaux dit qu'il va les étudier avec attention,
02:08:30 mais que si la loi peut être améliorée, il y est favorable.
02:08:33 Merci beaucoup Noémie Schultz.
02:08:35 Les noms des quatre portes-drapeaux qui représenteront la France
02:08:39 à l'ouverture des JO seront dévoilés à la mi-juillet.
02:08:41 Pour avoir ce privilège, il faut répondre à trois critères.
02:08:44 D'abord, avoir déjà participé aux Jeux Olympiques,
02:08:47 ne jamais avoir été porte-drapeau auparavant
02:08:49 et incarner les valeurs olympiques,
02:08:52 ce qui pourrait exclure les sportifs ayant un casier judiciaire, par exemple.
02:08:55 Certains sont déjà hors course.
02:08:57 Augustin Donadieu nous donne quelques exemples.
02:09:00 Être l'un des quatre portes-drapeaux lors de la cérémonie d'ouverture des JO,
02:09:06 un rêve pour bon nombre de sportifs de haut niveau.
02:09:09 Mais pour obtenir le privilège de représenter sa délégation tricolore,
02:09:13 les athlètes sélectionnés devront remplir trois conditions.
02:09:16 La première, avoir déjà participé aux JO.
02:09:20 Kylian Mbappé, Antoine Dupont ou encore le géant du basket,
02:09:23 Victor Wembanyama, sont donc éliminés d'office.
02:09:26 Deuxième critère, ne pas avoir déjà été porte-drapeau.
02:09:30 Exit donc Teddy Riner, capitaine des Bleus à Rio en 2016
02:09:35 ou encore Clarisse Akbenienu.
02:09:37 La judocate qui avait représenté la France à Tokyo en 2021
02:09:41 fait part de son mécontentement sur les réseaux sociaux.
02:09:44 Il y a les français et les chiffres qui expriment une certaine volonté
02:09:47 et de l'autre côté des personnes œuvrent en backstage
02:09:50 pour imposer des conditions discriminantes pour désigner les portes-drapeaux.
02:09:53 Troisième condition, respecter l'éthique sportive et incarner les valeurs olympiques.
02:09:58 Un critère qui pourrait exclure des athlètes ayant déjà été condamnés par la justice.
02:10:03 Mais cette exigence doit être encore affinée,
02:10:05 selon le président du comité national olympique et sportif français.
02:10:08 Pour ce dernier critère, jusqu'où doit-on placer la barre ?
02:10:11 Cela fait partie du guide d'éligibilité qu'on doit affiner.
02:10:14 Doit-on avoir un extrait du casier B3, du casier B2 ?
02:10:18 Doit-on prendre en compte les sanctions sportives ? D'autres sanctions ?
02:10:21 Les fédérations ont jusqu'au 31 mai pour désigner leur candidat.
02:10:25 Les heureux élus seront dévoilés mi-juillet.
02:10:28 Voilà comment ça se passe.
02:10:31 Alors, il ne faut pas avoir été condamné.
02:10:32 Vous avez vu, pour être le porte-drapeau,
02:10:35 Ayana Kamoura qui va chanter, elle a été condamnée pour violences conjugales mutuelles.
02:10:40 Est-ce qu'il y a un deux poids deux mesures ?
02:10:42 On a le temps pour l'instant.
02:10:43 Ça n'a pas été officialisé Ayana Kamoura.
02:10:45 Tiens, Michel Sardou en parle quand on l'interroge sur Ayana Kamoura.
02:10:50 C'est qui Ayana Kamoura ? Mettez-vous une chose dans la tronche.
02:10:53 Je n'écoute rien, ça ne m'intéresse plus.
02:10:55 Au moins, il n'y a pas la question de savoir si c'est le bon choix pour chanter ou pas
02:10:59 pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
02:11:03 Michel Sardou n'y va pas par quatre chemins, ça n'a rien à voir.
02:11:06 Ce sont ses deux derniers concerts ce week-end.
02:11:10 Ce week-end, oui, tout à fait.
02:11:12 La Défense Arena, c'est la dernière normalement.
02:11:15 C'est la tournée d'adieu.
02:11:16 Il prend la parole dans le parisien Michel Sardou.
02:11:19 Il annonce également qu'il a décidé de quitter Paris.
02:11:22 Il dit merci Hidalgo, je me casse.
02:11:25 On reconnaît bien le franc-parler.
02:11:27 C'est lui, visiblement, il n'y a pas de doute, c'est bien lui.
02:11:29 Il s'inquiète des JO aussi.
02:11:33 Il va habiter dans le midi.
02:11:34 Oui, il va dans le midi.
02:11:35 Et d'ailleurs, il nous donne un petit avant-goût de sa future retraite.
02:11:38 Cet été, je vais prendre mon bateau, me baigner en pleine mer, à poil.
02:11:41 Je vais parler aux dauphins.
02:11:42 Il raconte qu'une fois, il avait appelé les dauphins qui étaient venus,
02:11:46 qui avaient sauté au-dessus de son bateau.
02:11:49 Je vous jure, c'est ce que j'ai de plus cher.
02:11:51 Ça s'est passé comme ça.
02:11:52 Je vais les appeler à nouveau et j'espère qu'ils reviendront encore.
02:11:56 C'est tout le malheur qu'on lui souhaite.
02:11:59 C'est tout le malheur qu'on lui souhaite.
02:12:00 Voilà les deux derniers concerts de Michel Sardou, ce week-end.
02:12:04 Allez, on va parler de la journée du sommeil avec le docteur Brigitte Millot.
02:12:09 Détendez-vous devant votre programme avec Stressless.
02:12:13 Des fauteuils, des canapés et des chaises au design norvégien et au confort unique.
02:12:18 Docteur Millot avec nous.
02:12:20 Ça va, Brigitte ?
02:12:21 Ça va, Romain.
02:12:23 Demain, ça sera la journée du sommeil.
02:12:26 Mais comme vous êtes toujours en avance, on en parle aujourd'hui.
02:12:29 Un Français sur trois.
02:12:30 C'est la nuit du sommeil.
02:12:31 C'est la nuit du sommeil.
02:12:32 C'est la journée ou la nuit du sommeil ?
02:12:34 Une bonne nuit se prépare à la journée, monsieur.
02:12:37 C'est Romain, premier degré.
02:12:38 Un Français sur trois se plaint de la qualité de son sommeil.
02:12:42 Un sur trois, c'est peut-être votre cas.
02:12:44 Vous nous parlez ce matin, Brigitte, d'une possible explication aux insomnies.
02:12:47 Oui, en fait, ce qu'on ne sait pas toujours, c'est qu'avant, on ne dormait pas de la même manière.
02:12:53 Avant, on dormait en deux fois.
02:12:55 Le sommeil monophasique n'existe que depuis le début du 19e siècle.
02:13:00 Avant, on dormait en deux fois.
02:13:02 On s'endormait avec le coucher du soleil.
02:13:04 On se réveillait vers 23h.
02:13:07 Oui, monsieur.
02:13:09 On vaquait à ses occupations.
02:13:12 Certains priaient, d'autres méditaient, d'autres vaquaient à leurs occupations domestiques.
02:13:15 Aller donner à manger aux bétailles.
02:13:17 Entretenir le feu.
02:13:22 Avec des rapports sexuels.
02:13:24 La rumeur disait que les enfants conçus la nuit étaient en meilleure santé qu'eux conçus à un autre moment.
02:13:31 Ils vidaient les peaux de nuit.
02:13:33 Et après, ils se rendormaient.
02:13:34 Et ils se réveillaient avec le lever du soleil.
02:13:36 C'est naturel ?
02:13:38 Si on se laissait totalement aller, c'est le rythme le plus naturel ?
02:13:42 C'était comme ça.
02:13:43 Ça se faisait en deux phases.
02:13:45 Et c'était pour tout le monde.
02:13:47 Mais c'est vrai qu'on n'y pense pas.
02:13:49 Donc le sommeil était biphasique avant.
02:13:52 Et qu'est-ce qui ressort de tout ça ?
02:13:55 Vous parliez des insomnies.
02:13:56 En fait, pour certains scientifiques,
02:13:58 ils pensent que certaines insomnies seraient des vestiges de ce réveil nocturne
02:14:04 qui a toujours existé avant, puisqu'on dormait comme ça avant.
02:14:07 Ça révèle aussi quoi ?
02:14:09 Ça révèle que c'est la pression qui crée l'obsession.
02:14:12 Mais ça, c'est dans tous les domaines.
02:14:14 Vous avez deux kilos à perdre, vous ne pensez qu'à manger, pour être poli.
02:14:18 Et pour le sommeil, c'est pareil.
02:14:20 Quand vous vous réveillez et que vous avez une insomnie,
02:14:22 et que vous vous dites "oh là là, comment je vais faire demain ?
02:14:24 Je ne vais jamais arriver à faire tout ce que j'ai à faire.
02:14:27 Il faut que je dorme, il faut que je dorme, il faut que je dorme",
02:14:29 en fait, on n'y arrive pas.
02:14:30 Alors qu'avant, quand ils se levaient naturellement,
02:14:32 qu'ils faisaient ce qu'ils avaient à faire, etc.,
02:14:34 ils arrivaient à se rendormir.
02:14:36 Donc ce qu'il faudrait aujourd'hui, si vous vous réveillez,
02:14:38 je parle des insomnies, pas maladie,
02:14:40 quelques insomnies légères,
02:14:42 ne pas vous mettre la pression.
02:14:44 Et ce que ça révèle aussi, et ça c'est très important,
02:14:47 c'est la lumière.
02:14:49 Nous sommes rythmés par la lumière.
02:14:52 Et ça, c'est important.
02:14:53 Quand vous vous réveillez, n'allez surtout pas allumer toutes les lumières Versailles,
02:14:57 n'allez surtout pas regarder vos écrans.
02:14:59 Je rappelle que la lumière des écrans est beaucoup plus énergétique
02:15:03 que la lumière naturelle.
02:15:05 - On s'endort beaucoup plus facilement en lisant un livre ?
02:15:07 - Oui, c'est bien sûr.
02:15:08 - Parce qu'on n'a pas la lumière en pleine figure.
02:15:11 - Oui, mais ça révèle quand même,
02:15:13 cette histoire du sommeil,
02:15:16 l'importance de la lumière,
02:15:18 puisque tout a changé avec quoi ?
02:15:20 Avec l'arrivée des lampes à gaz.
02:15:22 Les premiers reverber, c'était 1820.
02:15:24 Edison, c'est un peu plus tard, 1850.
02:15:26 Mais voilà, ce sommeil a changé avec l'arrivée de la lumière.
02:15:31 Et ça, il faut vraiment comprendre pourquoi.
02:15:33 Petit à petit, les gens se sont couchés de plus en plus tard.
02:15:36 Et donc, il est devenu monophasique,
02:15:38 puisqu'il fallait quand même une certaine quantité de sommeil.
02:15:40 Là, notre sommeil, il est encore en train d'évoluer,
02:15:44 mais pas dans la bonne direction.
02:15:46 On a perdu une heure et demie de sommeil en 50 ans.
02:15:49 - C'est grave.
02:15:50 - Pardon ?
02:15:51 - C'est grave.
02:15:52 - Oui, c'est grave.
02:15:53 Mais regardez, je vous ai mis les durées de sommeil
02:15:56 actuellement pour un adulte,
02:15:58 pas pour un enfant, évidemment.
02:15:59 C'est 6h42 la semaine.
02:16:01 Et c'est 40 minutes de plus, 7h25 le week-end.
02:16:04 Mais ce qui est inquiétant, c'est pas tellement ça.
02:16:07 C'est le chiffre sur ce que pensent les jeunes du sommeil.
02:16:09 Enfin, quand je dis les jeunes, les 25-45 ans quand même.
02:16:12 Regardez, ils considèrent que dormir est une perte de temps.
02:16:15 Et ça, il faut absolument...
02:16:17 - C'est pas 13 %, c'est pas une majorité, mais c'est quelques-uns.
02:16:20 - Oui, mais on n'a pas mis non plus certaines personnes
02:16:24 qui pensent que oui, non, il me reste plus âgé
02:16:27 qu'eux pensent que je perds mon temps aussi,
02:16:29 il me reste plus longtemps à vivre, je vais en profiter, etc.
02:16:32 Il y a aussi la peur de la mort, enfin il y a plein de choses.
02:16:34 Ce que je veux dire, c'est qu'il faut comprendre
02:16:36 que le sommeil, c'est utile, indispensable, vital.
02:16:38 C'est pendant le sommeil que tout se passe.
02:16:40 À la limite, notre cerveau, il travaille encore plus la nuit que le jour.
02:16:43 C'est la récupération physique.
02:16:45 C'est la récupération physique, c'est la récupération psychique.
02:16:49 Et surtout, ce que l'on sait maintenant,
02:16:51 puisqu'on connaît de mieux en mieux le sommeil,
02:16:53 c'est les effets de la privation de sommeil sur notre santé.
02:16:57 Je vous en ai mis quelques-uns, des moins importants aux plus importants.
02:17:02 Donc la qualité de la peau qui est très abîmée.
02:17:05 Vous savez, quand on n'a pas dormi, on a froid tout le temps.
02:17:08 On a beaucoup plus... Je ne sais pas, quand on va chez Céticienne,
02:17:11 on a plus mal.
02:17:13 C'est personnellement...
02:17:15 - Vous vous perdez un petit peu là.
02:17:17 - Alexandre et moi.
02:17:18 - On voit l'idée, mais...
02:17:20 - On est plus irritable.
02:17:23 - Oui, on en connaît.
02:17:24 - Voilà, on est fatigué.
02:17:26 - On a des problèmes de concentration.
02:17:28 - La concentration diminue.
02:17:29 Et après, attendez, je vous ai mis plus progressif.
02:17:31 Et on va voir qu'il y a des effets.
02:17:33 Augmentation du risque de cancer,
02:17:36 diminution de l'immunité, on attrape tout ce qui passe.
02:17:39 Augmentation des maladies cardiovasculaires, prise de poids.
02:17:42 Ça, c'est très important.
02:17:44 On grossit quand on dort mal.
02:17:45 Et un accident sur dix, rappelons-le, est dû.
02:17:47 - Il faut dormir combien d'heures par nuit, quand on est adulte ?
02:17:51 - Il ne faut surtout pas avoir ce genre de réflexion.
02:17:54 Il n'y a pas de "il faut".
02:17:57 Si vous êtes fatigué la journée, c'est que vous n'avez pas assez dormi.
02:18:00 Mais il y a des gros dormeurs et des petits dormeurs.
02:18:02 Il y a aussi la génétique qui compte.
02:18:03 - Et la sieste, ça marche aussi ?
02:18:04 - C'est bien de faire la sieste.
02:18:06 Pareil, tout dépend.
02:18:07 - Merci beaucoup, Brigitte.
02:18:08 - J'ai compris.
02:18:09 - Détendez-vous, confortablement installé.
02:18:14 C'était votre programme avec les fauteuils et canapés Stressless.
02:18:19 - 8h50 à demain dans un instant, l'heure des pros avec Pascal Praud.
02:18:23 [Musique]