• il y a 3 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est Newsy, il est 6h. Merci d'être avec nous. Les Républicains sont d'accord pour intégrer le gouvernement.
00:00:07Attention, il y a une condition. Ils sont d'accord pour intégrer le gouvernement si c'est pour faire une vraie politique de droite.
00:00:13Est-ce que vous pensez que Michel Barnier va pouvoir faire une vraie politique de droite ?
00:00:17Et puis quelles seraient les mesures de droite les plus urgentes ?
00:00:21Elles doivent concerner la sécurité, elles doivent concerner l'économie avec la valorisation du travail par exemple.
00:00:26Vous flashez le QR code, vous donnez votre avis et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:00:32À Nice-Est, une guerre de territoire sur fond de trafic de drogue, les habitants n'en peuvent plus, nous sommes allés sur place.
00:00:39Reportage CNews à suivre.
00:00:41Le frère de l'assassin islamiste du professeur Dominique Bernard à Arras a déclaré lors d'une audition avec une psychiatre
00:00:49notre famille n'avait rien à faire en France, on aurait dû être expulsé 15 ans en France, 15 ans d'OQTF, on en parle ce matin.
00:00:5984% des français estiment que la sécurité doit être une priorité du nouveau gouvernement
00:01:05selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD, que l'on vous dévoile ce matin.
00:01:11Les républicains sont donc d'accord pour participer au nouveau gouvernement à condition que Michel Barnier puisse mettre en place une vraie politique de droite.
00:01:18Gauthier Lebrecht pour les toutes dernières informations.
00:01:20A tout de suite Gauthier.
00:01:22Et puis avec Eric de Ritmaten, on va parler des savoir-faire qui reviennent en France,
00:01:27comme la graine de moutarde qu'on importait du Canada pour faire de la moutarde et dont la production va être relocalisée.
00:01:33A tout de suite Eric.
00:01:35Le calvaire vécu par les habitants du quartier Roquebillère à Nice depuis le début de l'été,
00:01:42une guerre de territoire entre trafiquants de drogue est menée au pied de leurs immeubles.
00:01:46Le jour des hommes cagoulés déambulent dans les rues fusils d'assaut à la main et la nuit des coups de feu résonnent à leurs fenêtres.
00:01:52Reportage de Jean-Luc Thomas et Franck Triviaud.
00:01:56Dans le quartier Roquebillère, les règlements de comptes se multiplient.
00:02:00Le contrôle du trafic de drogue s'intensifie depuis 4 mois.
00:02:03Il entraîne une lutte de territoire de plus en plus violente.
00:02:07Les habitants ont peur.
00:02:09On n'est pas en sécurité à cause des gens qui consomment la drogue.
00:02:16Maintenant on entre à 18h, à 19h.
00:02:20Ça ne peut plus durer comme ça, il faut faire quelque chose.
00:02:23Il faut vraiment un état, une solution, je ne sais pas.
00:02:26Plus de police, plus de présence de police, ça serait bien qu'il y ait au moins peut-être un commissariat de police municipale.
00:02:31Les deux points de deal principaux du quartier rapporteraient plus de 20 000 euros par jour.
00:02:36Ce pactole attise les convoitises et les trafiquants.
00:02:40Ce livre a une véritable guerre.
00:02:42On a pu voir des images un peu partout sur les réseaux sociaux et à la télévision
00:02:46de jeunes individus avec des armes de guerre type Kalachnikov
00:02:52déambulés dans la cité en bas des tours.
00:02:57On a également assisté à pas mal de règlements de comptes
00:03:00avec ce dernier en date de la semaine dernière où l'individu a été criblé de balles et encore à l'hôpital.
00:03:06Bien que difficile d'accès, la police mène régulièrement des opérations dans ces cités de l'Est de Nice.
00:03:12Depuis cet été, 16 Kalachnikovs ont été saisis et 23 personnes mises en examen.
00:03:21Écoutez bien, le frère de l'assaillant d'Arras qui a assassiné Dominique Bernard prend la parole.
00:03:26Nos confrères du Figaro publient des extraits d'une conversation qu'il a eue avec une experte psychiatre de nationalité russe originaire d'Ingouchi.
00:03:35Leur père avait été expulsé du territoire français.
00:03:38Il dit, le frère de l'assassin, le frère du terroriste, je ne déteste pas la France.
00:03:43On aurait dû partir, on n'avait rien à faire en France.
00:03:47La préfecture a fait le travail à moitié.
00:03:50Il aurait fallu faire partir toute la famille.
00:03:52C'est le frère du terroriste qui dit ça.
00:03:54Je suis tout à fait d'accord pour qu'on nous expulse à 200 à 300%.
00:03:58Je préfère être expulsé dans mon pays, on se sent mieux entre nous.
00:04:01Donc là-bas, c'est une évidence que si on ne veut pas de nous, il faut partir.
00:04:05C'est le frère du terroriste qui dit ça.
00:04:07Quelle est la part de responsabilité dans ce qui s'est passé de la justice et de l'administration ?
00:04:12Je poserai la question à Georges Fenech, ancien magistrat, qui sera avec nous à 7h10 sur ce plateau.
00:04:1984% des Français estiment que la sécurité doit être une priorité pour le nouveau gouvernement.
00:04:24Oui, c'est ce que révèle notre tout dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD,
00:04:28qu'on vous dévoile ce matin.
00:04:30Un chiffre qui monte à 90% chez les électeurs de droite et à 98% la quasi-totalité des électeurs du RN.
00:04:38A gauche, c'est aussi très tranché avec près de 6 électeurs sur 10 qui placent la sécurité comme une priorité.
00:04:44Le détail de ce sondage avec Adrien Spiteri et Jean-Laurent Constantiné.
00:04:49C'était il y a une semaine dans la cour de Matignon.
00:04:52Michel Barnier dressait la liste des priorités du prochain gouvernement.
00:04:56Je pense à la sécurité au quotidien. Je pense aussi à la maîtrise de l'immigration.
00:05:03Concernant la sécurité justement, 84% des Français partagent l'avis du Premier ministre.
00:05:10Un résultat clair issu d'un sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:05:15Selon la proximité politique des sondés, les résultats diffèrent.
00:05:19A gauche, 59% considèrent ce thème comme prioritaire.
00:05:2486% pour la majorité présidentielle.
00:05:27Et jusqu'à 98% pour les personnes les plus à droite de l'échiquier politique.
00:05:33Mais alors pourquoi la sécurité doit-elle être une priorité ?
00:05:36Nous vous avons posé la question.
00:05:38Parce qu'on commence à être en insécurité depuis quelques années déjà.
00:05:42Et maintenant que je suis maman, je m'inquiète pour la future génération.
00:05:47Ça me paraît légitime de penser à la sécurité dans un monde qui est un peu en déclin.
00:05:53Ça me semble complètement évident.
00:05:55À force d'entendre des coups de couteau partout, ça va.
00:05:58Et j'ai été volé deux fois.
00:06:00D'autres personnes interrogées assurent que la santé mais aussi l'éducation
00:06:04doivent être les dossiers prioritaires du prochain gouvernement.
00:06:08Alors justement, les Républicains ont fait savoir hier
00:06:11qu'ils étaient favorables au fait d'entrer dans le gouvernement.
00:06:15Ce qui n'était pas évident.
00:06:16C'est le contraire de ce que disait Laurent Wauquiez il y a quelques jours.
00:06:18Mais son point de vue, son opinion a avancé et a changé.
00:06:24Si Michel Barnier met en place une vraie politique de droite,
00:06:27c'est-à-dire qu'il dise OK pour entrer dans le gouvernement, feu vert.
00:06:30Mais attention, on n'y va pas pour faire une politique de gauche.
00:06:32On y va pour faire une vraie politique de droite.
00:06:35Même Laurent Wauquiez, c'est-à-dire qu'il l'a changé, veut entrer dans le gouvernement.
00:06:38Oui, pour expliquer le revirement de Laurent Wauquiez,
00:06:40il faut rappeler ce qu'il disait le soir du second tour des législatives.
00:06:42Et puis quelques jours après, on propose un pacte législatif
00:06:45avec des mesures très fortes justement sur les questions sécuritaires et migratoires.
00:06:49Mais on n'y va pas.
00:06:50Et ce qui a fait changer la donne, c'est l'interview à la rentrée de Nicolas Sarkozy
00:06:54où il dit comment ça, on propose des mesures et on ne veut pas les appliquer nous-mêmes.
00:06:58Donc là oui, Michel Barnier, la nomination a fait bouger les lignes.
00:07:01Et même Laurent Wauquiez veut y aller parce qu'il se dit
00:07:03je ne vais pas rester tout seul à l'Assemblée nationale
00:07:05quand tous mes camarades vont aller prendre la lumière dans le gouvernement de Michel Barnier.
00:07:10Ce qui est important, c'est où est-ce qu'on fait bouger les lignes sur les questions sécuritaires.
00:07:14C'est évidemment au ministère de l'Intérieur.
00:07:17Et il y a une bataille pour prendre la place Beauvau chez LR entre Bruno Rotailleau et Laurent Wauquiez.
00:07:23Le nom de Bruno Rotailleau a également circulé pour le ministère de la Justice
00:07:27qui est évidemment aussi très important pour les questions sécuritaires.
00:07:30Mais le patron des sénateurs LR se dit que c'est nettement plus facile
00:07:34de faire bouger les lignes au ministère de l'Intérieur qu'au ministère de la Justice.
00:07:38Et que le ministre n'aura jamais assez de temps place Vendôme
00:07:42pour engager des réformes profondes pour faire bouger les choses.
00:07:46Et puis, information, Michel Barnier aurait dit hier aux Républicains,
00:07:50il y a cinq ministères régaliens vous le savez,
00:07:52il a dit qu'il fallait répartir les cinq avec les différentes forces politiques
00:07:56qui appartiendraient au gouvernement.
00:07:57Donc ça veut dire, un pour LR, un pour Renaissance, un pour Horizon,
00:08:01un pour le Modem et un pour Lyot et l'UDI.
00:08:04On a du mal à croire que cette combinaison conviendra parfaitement aux Républicains.
00:08:08Il faut quand même dire une chose, les LR c'est 47 députés à l'Assemblée Nationale,
00:08:12ils ont Matignon, ils vont sans doute avoir Beauvau.
00:08:14Ce qui faisait dire à un des 47 députés LR, c'est un véritable hold-up.
00:08:18Merci Gauthier.
00:08:20Un nouvel acte anti-chrétien en Loire-Atlantique, une croix du XIXe siècle,
00:08:24a été volée à Guérande au niveau du village de Mirou.
00:08:27Le maire horizon de la ville a publié un communiqué dans lequel on apprend
00:08:30que cette croix trônait depuis 141 ans sur son socle.
00:08:34Ce vol touche la communauté catholique bien sûr, mais aussi tous les habitants.
00:08:39Une plainte a été déposée pour tenter de la retrouver.
00:08:41Dernière étape du voyage du pape François à Singapour.
00:08:45Ce matin, il rencontrait les autorités de Singapour.
00:08:48Il a appelé à protéger la dignité des travailleurs migrants
00:08:51et à leur garantir un salaire équitable.
00:08:53Je rappelle qu'à Singapour, il y a plus de 300 000 travailleurs clandestins
00:08:57qui travaillent dans la construction contre un salaire très mince.
00:09:00Écoutez le pape François.
00:09:05Je reconnais et salue ici les diverses politiques et initiatives
00:09:08mises en place pour soutenir les plus vulnérables.
00:09:15Et je souhaite qu'une attention particulière soit accordée aux pauvres,
00:09:18aux personnes âgées dont le labeur a jeté les bases du Singapour d'aujourd'hui
00:09:22et à la protection de la dignité des travailleurs migrants
00:09:25qui contribuent beaucoup à l'édification de la société
00:09:28et auxquels il faut garantir un salaire équitable.
00:09:39Voilà, le pape qui s'est exprimé, qui a demandé la dignité
00:09:44et puis que les travailleurs, migrants d'ailleurs ou pas, soient bien traités
00:09:48à travers la planète et notamment dans certains pays où ils sont très mal traités.
00:09:53La réforme des hôpitaux a parfois de graves conséquences dans les déserts médicaux.
00:09:58L'hôpital de Dax dans les Landes vient d'annoncer un plan de restriction budgétaire
00:10:02important avec la suppression de nombreux postes.
00:10:05Des syndicats annoncent des journées de mobilisation et la population, elle, s'inquiète.
00:10:08Reportage sur place de Jérôme Rampenau et Antoine Esteve.
00:10:13Les premiers concernés par ces suppressions de postes sont les habitants eux-mêmes.
00:10:16A l'hôpital de Dax, une majorité d'entre eux soutiennent le mouvement de protestation
00:10:20et souhaitent garder un établissement de proximité avec ces médecins spécialistes.
00:10:24Tout le monde a besoin de l'hôpital, que ce soit des personnes âgées
00:10:26ou même quelqu'un qui se fait une fracture ou quoi que ce soit.
00:10:28Tout le monde a besoin de l'hôpital, donc avoir un hôpital qui est disponible
00:10:31et oui, complètement disponible pour n'importe quelle urgence,
00:10:34c'est forcément agréable pour n'importe quel habitant.
00:10:36Le personnel n'a pas toujours le temps de s'occuper du malade.
00:10:39Donc c'est vraiment quand même très important pour les années à venir.
00:10:43On a besoin de venir à l'hôpital.
00:10:45Si on n'a pas ce que l'on veut, aller où ? Après Bayonne ou Bordeaux ?
00:10:52Le plan de redressement prévoit de supprimer 40 postes dont 10 médecins.
00:10:56L'ARS demande un effort financier très important à l'hôpital de Dax.
00:11:00Notre avenir en fait, il est incertain.
00:11:02Nos moyens en tant que médecins, nos leviers, on n'en a pas tant que ça.
00:11:05Parce qu'on sait aussi que l'argent ne coule pas à flot
00:11:08et qu'il faut réfléchir chaque décision et surtout les décisions qui ont des impacts économiques
00:11:15parce qu'il faut que notre système de santé vive longtemps.
00:11:18La direction répond aux soignants qu'il faudra de toute façon tailler dans le prochain budget
00:11:22car les dépenses se sont envolées.
00:11:24Le service des urgences s'est profondément réformé dans le cadre de nouveaux locaux.
00:11:28Ça a été consommateur de beaucoup de moyens supplémentaires, paramédicaux et médicaux.
00:11:34Et puis il y a eu l'accompagnement nécessaire de la continuité des soins,
00:11:38c'est-à-dire assurer des remplacements.
00:11:40Et oui, tout cela, ça a un coût.
00:11:41Ici, le déficit dépasse les 20 millions d'euros.
00:11:44Les syndicats sont vent debout contre un plan d'économie drastique.
00:11:47Plusieurs journées de revendications sont prévues.
00:11:52Un visa payant sera bientôt obligatoire pour aller au Royaume-Uni.
00:11:55A partir de janvier prochain, les citoyens non-européens devront payer la somme de 12 euros
00:11:59pour obtenir ce visa numérique.
00:12:01Et pour les Européens, cette obligation entrera en vigueur trois mois plus tard, en avril.
00:12:05Valable deux ans, ce visa permettra de faire autant de voyages que l'on veut sur cette période.
00:12:09Bon, il faudra peut-être faire la même chose dans l'autre sens, non ?
00:12:12Peut-être.
00:12:13Non mais c'est bien pour contrôler les entrées.
00:12:15Moi je trouve ça très bien.
00:12:16Oui.
00:12:17Donnant, donnant, quoi.
00:12:18Ah oui, la réciprocité.
00:12:19La réciprocité, oui.
00:12:20Dans le pays, ça serait pas mal.
00:12:22Je trouve qu'on devrait remettre les visas.
00:12:23Ça serait une très bonne mesure simple et qui rapporterait de l'argent en plus.
00:12:26Effectivement.
00:12:28Mbappé, toujours pas d'accord entre Kylian Mbappé et le PSG.
00:12:31Le litige est bien parti pour durer, Romain.
00:12:33Le nouvel attaquant du Real Madrid a rejeté la médiation proposée hier par la Ligue de foot professionnelle.
00:12:38Je rappelle qu'il avait saisi la LFP pour récupérer 55 millions d'euros de salaires et de primes impayés par le club parisien.
00:12:45Bon, il faut dire, c'est pas une petite somme.
00:12:47Je comprends qu'il y ait quelques avocats qui travaillent sur le dossier.
00:12:5155 millions d'euros.
00:12:53Bon, effectivement, les salaires sont stratosphériques.
00:12:55Donc, quand il y a litige, les sommes sont importantes.
00:12:58Allez, la parade des athlètes des JO, ça sera samedi sur les Champs-Elysées, sur la Place de l'Étoile.
00:13:03Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:13:13Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:13:20Ça sera la fête, samedi soir et sur les Champs-Elysées, sur la Place de l'Étoile.
00:13:2670 000 spectateurs ont déjà acheté leur billet.
00:13:29Oui, donc il y a la parade des athlètes qui sera suivie d'un concert géant organisé sur la Place de l'Étoile.
00:13:35Le concert démarrera à 21h et se terminera par un DJ set entre 23h et minuit.
00:13:40Je crois que c'était pas avant, il fallait s'inscrire.
00:13:43Les gens se sont inscrits, il y a déjà 70 000 personnes.
00:13:4570 000 téléspectateurs sont attendus et toutes les places sont déjà réservées.
00:13:49Les téléspectateurs, ils sont devant leur télé.
00:13:51Je ne peux pas m'empêcher de parler à nos téléspectateurs.
00:13:53En tout cas, les spectateurs sont attendus et ont déjà réservé leur place.
00:13:56Bon, ça sera la fête et ça va clôturer la fameuse parenthèse enchantée.
00:14:03Là, on en parlera plus.
00:14:04On va terminer.
00:14:05Samedi soir, terminé.
00:14:06Dimanche matin, fini.
00:14:07Merci, Shannon.
00:14:27C'est News, il est 6h15.
00:14:28Merci beaucoup d'être là.
00:14:29Bon réveil à tous.
00:14:30Bon courage si vous partez travailler.
00:14:32Dans un instant, on va parler du wokisme qui a du plomb dans l'aile.
00:14:35Aux Etats-Unis, de grandes entreprises reculent, font marche arrière.
00:14:38On en parle à tout de suite.
00:14:44C'est News, il est 6h18.
00:14:46Tout d'abord, le rappel des titres avec Chana Ousto.
00:14:51Le procès des viols de Mazan.
00:14:52L'état de santé de l'accusé principal, Dominique Pellicot, s'est aggravé.
00:14:55Il souffre d'une surinfection qui nécessite des soins adaptés.
00:14:58Il n'a toujours pas été entendu et sera à nouveau absent aujourd'hui et demain.
00:15:02Le président de la cour criminelle du Vaucluse estime qu'au mieux, il reviendra lundi prochain.
00:15:08Et puis cette bonne nouvelle.
00:15:09L'électricité devrait bientôt coûter moins cher.
00:15:11De quoi faire souffler des millions d'abonnés.
00:15:13La commission de régulation de l'énergie a annoncé décaler l'augmentation du tarif réseau au 1er février prochain.
00:15:20Une hausse de 1% qui devrait être absorbée par la baisse des cours de l'électricité.
00:15:24Très concrètement, ça veut dire que les ménages concernés pourraient voir leur facture baisser d'au moins 10%.
00:15:31Allez, on en parle ce matin.
00:15:32Le wokisme.
00:15:33Le wokisme qui recule aux Etats-Unis.
00:15:35Notamment dans les grandes entreprises qui commencent à faire machine arrière.
00:15:40Un activiste anti-wok, Robbie Starbuck, fait beaucoup parler de lui aux Etats-Unis.
00:15:45Les informations de Sarah Anderson, notre correspondante à New York.
00:15:49Activiste et cinéaste, Robbie Starbuck est un militant Trumpiste affirmé.
00:15:54Il a 35 ans.
00:15:55Il vit dans le Tennessee.
00:15:56Et il s'est forgé un nom en dénonçant les politiques de diversité dans les entreprises et la culture du wok aux Etats-Unis.
00:16:02Et ça marche.
00:16:03Depuis le début de l'année, plusieurs grandes entreprises américaines ont abandonné au moins en partie leurs politiques de diversité sur le milieu du travail.
00:16:13C'est le cas notamment du fabricant de motos Harley-Davidson, du constructeur automobile Ford ou encore des magasins de bricolage Lowes.
00:16:21Robbie Starbuck cumule plus de 600 000 abonnés sur X et dispose même selon lui désormais d'une base considérable de partisans qui le renseignent sur les entreprises où il travaille.
00:16:33Il faut savoir qu'aux Etats-Unis, les politiques de promotion de la diversité, qu'elles soient ethniques ou sexuelles, sont très courantes.
00:16:41C'est le cas dans les institutions, dans les entreprises, mais aussi dans les universités.
00:16:45Et leur adoption s'est largement démocratisée avec les manifestations antiracistes qui ont suivi la mort de George Floyd en 2020.
00:16:53Mais en parallèle, la droite conservatrice américaine dénonce depuis des dérives wok prenant une méritocratie qui se veut aveugle aux différences.
00:17:03C'est donc le combat que mène depuis Robbie Starbuck.
00:17:07Et selon lui, la majorité des PDG américains sont très heureux d'avoir une excuse pour se débarrasser de tout ça.
00:17:13C'est une vraie tendance aux Etats-Unis, c'est pour ça que je voulais qu'on en parle ce matin, dans la matinale de CNews.
00:17:19Question que je vous pose ce matin, QR code qui va apparaître, les Républicains sont d'accord pour intégrer le gouvernement.
00:17:25Si, et seulement si, c'est pour faire une vraie politique de droite.
00:17:29Est-ce que vous pensez que Michel Barnier va pouvoir faire une vraie politique de droite ?
00:17:32Et puis, quelles sont les priorités et quelles seraient les mesures de droite les plus urgentes ?
00:17:37Elles concerneraient la sécurité, elles concerneraient l'immigration, elles concerneraient l'économie avec la valorisation du travail,
00:17:43que le travail paye vraiment plus que les aides sociales.
00:17:46Quelles sont les mesures urgentes ? Vous allez me dire tout à la fois.
00:17:48Bon, peut-être. Vous flashez le QR code, vous dites bien ce que vous voulez et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:17:546h21, dans un instant, c'est Savoir faire qui revienne en France avec Éric Dehaet-Mathel.
00:18:03C'est news, 6h24, c'est Savoir faire qui revienne en France, on en parle.
00:18:25Éric Dehaet-Mathel, vous nous parlez ce matin d'une relocalisation pas comme les autres.
00:18:30La graine de moutarde revient en France.
00:18:32Écoutez, la moutarde de Dijon, elle portait ce nom, mais elle n'était plus française, comment le croire.
00:18:37Elle était devenue canadienne, la moutarde de Dijon.
00:18:39Alors, ça a longtemps déséquilibré la balance commerciale, non pas dans des petites proportions,
00:18:44puisqu'on importait quand même 35 000 tonnes de graines de moutarde du Canada.
00:18:48Pour vous donner une idée, c'est l'équivalent, j'ai calculé, de 1 000 gros poids lourds.
00:18:52C'est des poids lourds qu'on va sur les routes, ça a duré des années.
00:18:54Parce que quand vous mangez votre choucroute avec de la bonne moutarde ou votre saucisse de Strasbourg,
00:19:00il fallait se le dire, 80% de cette moutarde de Dijon venait du Canada.
00:19:04Enfin, on a vécu, il y a deux ans, une pénurie parce que le Canada a eu une très longue sécheresse.
00:19:09Et du coup, on a manqué de moutarde de Dijon parce que la graine venait du Canada.
00:19:13Tout le problème était là.
00:19:14Alors, tout ça, c'est terminé. La graine de moutarde revient en France.
00:19:18Alors, elle revient grâce aux agriculteurs de Bourgogne, à qui on va rendre hommage,
00:19:22parce que c'est une relocalisation finalement un peu spéciale.
00:19:25Mais ça commence à bien marcher.
00:19:27Les agriculteurs ont planté de quoi produire 12 000 tonnes.
00:19:31Donc, c'est quand même pas mal pour commencer.
00:19:33Ils ont doublé la production en l'espace de deux ans.
00:19:36Alors, bien sûr, les prix ont monté parce que tout ce qui est made in France, ça coûte un petit peu plus cher.
00:19:41Mais la production progresse petit à petit.
00:19:43Et les Français pensent couvrir désormais un tiers des besoins avec les graines françaises.
00:19:48C'est déjà bien puisque l'an prochain, les agriculteurs nous disent qu'on aura 100 % de moutarde de Dijon française.
00:19:54Avouez Romain, très franchement, vous qui aimez vous promener dans le pays,
00:19:58cette moutarde, ces fleurs jaunes, c'est beau pour le paysage.
00:20:01Et c'est ça la France.
00:20:02Évidemment, c'est notamment ça.
00:20:04C'est plein de choses la France, mais c'est notamment sa moutarde.
00:20:06Qu'est-ce que c'est bon la moutarde, se dit en passant.
00:20:08Moi, j'en ai partout.
00:20:09Cette relocalisation, elle n'est pas anodine.
00:20:11Les Français consomment beaucoup de moutarde.
00:20:14Complètement.
00:20:15C'est l'un des premiers consommateurs en Europe.
00:20:17En tout cas, un kilo par an et par personne.
00:20:21Ok pour la moutarde, mais il y a d'autres produits qui sont concernés par la relocalisation.
00:20:25Et le lin, par exemple.
00:20:27On se rend compte qu'aujourd'hui, c'est une spécialité française.
00:20:29Moi, je pensais que ça venait de Chine.
00:20:31Eh bien, pas du tout.
00:20:32Il y a des petites filatures qui renaissent dans le nord de la France.
00:20:35Ça marche très bien.
00:20:36Ça permet de faire du matériau composite pour des coques de bateau, pour des pièces d'étache automobile.
00:20:41Il y a aussi des nouveaux métiers pour les jouets, la chaussure, l'horlogerie, le vélo.
00:20:44Et puis, je termine par la santé.
00:20:46Vous savez, le fameux paracétamol.
00:20:47Pendant le Covid, on en manquait.
00:20:48Ça revient en France.
00:20:49Il y a une grosse usine qui va ouvrir l'an prochain à Toulouse.
00:20:51Voilà.
00:20:52Si on veut apporter moins, il faut se donner la peine de relocaliser, construire,
00:20:55payer un peu plus cher aussi, peut-être, ces produits.
00:20:57En tout cas, notre balance commerciale, c'est vrai, elle souffre tellement.
00:21:00Elle a un déficit de record.
00:21:01Donc, il est temps d'agir.
00:21:03Merci beaucoup, Eric.
00:21:04Qu'est-ce que c'est bon, la moutarde ?
00:21:05Chana, vous en mangez ou pas ?
00:21:06Oui, mais moutarde plutôt douce.
00:21:08Je n'aime pas quand ça pique trop.
00:21:10Ah oui, d'accord.
00:21:11Contrairement à vous.
00:21:12Je sais que vous êtes un amateur de moutarde.
00:21:13Il vient de le dire.
00:21:14Il en met partout.
00:21:15Je trempe le comté dans la moutarde.
00:21:17Je trempe l'émmental dans la moutarde.
00:21:19La viande, évidemment.
00:21:20Les pâtes.
00:21:22Gauthier, vous en mangez, la moutarde ?
00:21:23Oui, j'aime bien.
00:21:24Avec un bon poulet, une bonne pièce de viande.
00:21:26Pas fana.
00:21:27Je n'en mets pas partout non plus.
00:21:28Oui, oui, oui.
00:21:29Les pâtes avec de la moutarde ?
00:21:30Oui.
00:21:32Du gruyère, de la moutarde.
00:21:34Je suis le bon consommateur.
00:21:36La palette de porc aussi.
00:21:37Exactement, évidemment.
00:21:38Bon, merci beaucoup Eric.
00:21:41Votre programme est fini depuis 8 secondes.
00:21:44Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
00:21:47Votre programme avec la Maison Convertible.
00:21:49C'était votre programme avec Kaisercraft Frankel
00:21:52pour vous équiper en solution de manutention,
00:21:54équipement industriel, stockage, bureau.
00:21:56Kaisercraft Frankel.
00:21:59Allez, la météo tout de suite à Dijon, à Meaux,
00:22:01partout en France avec Alexandra Blanc.
00:22:05Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?
00:22:07La météo avec Groupe Verlaine.
00:22:09Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat.
00:22:11groupeverlaine.com
00:22:13Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
00:22:14qui vous font confiance ?
00:22:15Bien sûr.
00:22:16Retrouvez la météo avec France Parbrise,
00:22:18Agrée et Assurance.
00:22:22Les températures seront parfois bien fraîches ce matin, Alexandra.
00:22:25Oui, en effet, pas plus de 6 degrés à Orléans,
00:22:274,7 degrés à Romorantin,
00:22:29ou encore 5 degrés du côté de la Marne.
00:22:31Des températures donc beaucoup plus hivernales ce matin
00:22:33avec une chute drastique des températures
00:22:35et cet air beaucoup plus froid qui nous arrive
00:22:37tout droit d'Islande.
00:22:38Côté ciel, c'est plutôt calme ce matin.
00:22:40Temps très nuageux, brumeux avec des vents très très forts.
00:22:43Ça va souffler en tempête aujourd'hui autour du golfe du Lyon
00:22:46ou encore sur la Corse.
00:22:47On aura également de la neige en montagne
00:22:49au-delà de 2000, 2500 mètres d'altitude sur les Pyrénées
00:22:52ou encore en allant vers les Alpes.
00:22:54Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:22:56Même configuration avec néanmoins un renforcement du vent
00:22:59entre la région PACA et la Corse.
00:23:01Ça va souffler extrêmement fort en nuageux partout ailleurs.
00:23:03Belles éclaircies sur la façade atlantique
00:23:05et puis toujours de la neige en montagne
00:23:07au-delà de 1500, 1800 mètres d'altitude.
00:23:10Température qui dégringole ce matin.
00:23:12On se couvre, je vous le disais, 5 à 6 degrés en moyenne
00:23:14entre l'Orléanais et les régions de l'Est.
00:23:17Déjà 19 degrés quand même à Nice.
00:23:19Et dans l'après-midi, les températures dégringolent.
00:23:21Température vraiment automnale est en dessous des normales de saison.
00:23:2414 à Lille, 15 à Paris, 15 degrés également à Clermont-Ferrand
00:23:27et seulement 17 degrés à Lyon.
00:23:31Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
00:23:32qui vous font confiance ?
00:23:33Bien sûr !
00:23:34C'était La Météo avec France Parbrise, Agré et Assurance.
00:23:39Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:23:41C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:23:43Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:23:46Groupe Verlaine.
00:23:48CNews, il est 6h30.
00:23:49Merci d'être avec nous à la Une ce matin.
00:23:51Ce sujet dont je voulais absolument vous parler.
00:23:53On entend partout qu'il manque des logements sociaux.
00:23:562 700 000 demandes en attente.
00:23:59Un record selon les tout derniers chiffres.
00:24:01Mais quelle est la réalité ?
00:24:03Le système du logement social en France est-il en train de craquer ?
00:24:06On en parle dès le début de ce journal.
00:24:09À Marseille, un policier échappe de peu au pire.
00:24:11Il a été poignardé et aurait pu être très gravement blessé.
00:24:15Si son gilet pare-balles ne l'avait pas protégé,
00:24:17il s'en sort avec une blessure au bras.
00:24:20Envoyer des quarts de migrants à Bruxelles.
00:24:22C'est ce que veut faire la Hongrie.
00:24:24Pour envoyer un message fort aux institutions européennes.
00:24:27Claude Moniquet sera en direct avec nous.
00:24:29A tout de suite.
00:24:30Interdire les réseaux sociaux avant un certain âge.
00:24:33C'est l'objectif d'une proposition de loi portée par le gouvernement australien
00:24:38pour que les enfants jouent dehors au lieu de passer leur temps sur leur téléphone.
00:24:42Vous êtes d'accord ou pas ? On va en parler dans un instant.
00:24:44Le nombre de demandeurs de logements sociaux en France n'a jamais été aussi haut.
00:24:49À la mi-juin, 2 700 000 ménages attendaient de se voir attribués à HLM.
00:24:54Comment expliquer cette situation ?
00:24:56Selon Michel Auboin, ancien préfet,
00:24:58le problème est en partie lié à l'immigration
00:25:01et surtout il faudrait en finir avec le principe de logement social à vie.
00:25:05Les explications de Sarah Fenzary.
00:25:092,7 millions de ménages attendent un logement social en France.
00:25:13C'est 100 000 de plus que l'année dernière.
00:25:16Une situation qui s'explique en partie par la faible rotation des locataires de ces appartements,
00:25:22comme l'explique l'ancien préfet Michel Auboin.
00:25:25Le système c'est vrai est bloqué pour deux raisons.
00:25:28D'abord parce qu'effectivement il y a une demande qui est massive
00:25:31et qui est en partie alimentée par l'immigration
00:25:33parce qu'évidemment il y a un lien entre l'immigration et la demande de logements sociaux.
00:25:36Mais il y a aussi le fait que les familles étrangères ou d'origine étrangère
00:25:42accèdent peu à la propriété pour toute une série de raisons économiques mais surtout culturelles.
00:25:48Donc on voit très bien que le mécanisme qui permet d'avoir un logement HLM
00:25:53et puis ensuite à investir dans un appartement,
00:25:56ce mécanisme, et ça on l'a bien montré à travers l'étude,
00:25:59ne fonctionne pas pour les populations étrangères.
00:26:02Alors quelles solutions pour désengorger les logements sociaux
00:26:06pour le haut fonctionnaire, potentiellement un bail à durée déterminée ?
00:26:11Moi ce que je prône c'est qu'on introduise dans le logement social
00:26:15le bail à durée limitée comme dans le logement privé.
00:26:18Dans le logement social vous êtes locataire à vie.
00:26:20Personne ne vous demande jamais si vous devez ou vous pouvez quitter votre logement.
00:26:25Moi je pense qu'à date régulière, par exemple tous les dix ans,
00:26:28on devrait faire un examen de situation et qu'on accompagne les gens vers la propriété.
00:26:34D'après Michel Auboin, sans réforme, le système du logement social s'effondrera tout seul.
00:26:41Voilà, alors est-ce qu'il faudrait plus de turnover, plus de rotation dans les HLM,
00:26:47dans le logement social en France ? C'est la proposition de Michel Auboin.
00:26:50Vous êtes peut-être d'accord. Eric de Ritmaten, je voyais réagir.
00:26:53Il le faudrait parce que finalement, dans bien des cas, le logement HLM social est à vie.
00:27:00Alors quand on voit dans le privé comme c'est compliqué,
00:27:02avec le renouvellement des baux régulièrement,
00:27:04les menaces même souvent des propriétaires si quelque chose se passe mal,
00:27:07là non, dans le logement social, même si on fait des fautes,
00:27:10qu'on ne paye pas un loyer, on y reste, on peut y rester à vie.
00:27:14Alors la question est en jeu actuellement.
00:27:16C'est vrai qu'on en discute très sérieusement.
00:27:18Peut-être que ça bougera, mais ce serait une bonne chose pour permettre à d'autres familles d'y accéder.
00:27:22Merci Eric.
00:27:23À Marseille, un policier a été agressé au couteau pendant une intervention.
00:27:26Ça s'est passé dans la nuit de mardi à mercredi.
00:27:28Il a été blessé au bras.
00:27:30Son pronostic vital n'est pas engagé.
00:27:33C'est son gilet pare-balles qui l'a sauvé.
00:27:35Retour sur les faits avec Adrien Spiteré.
00:27:39Ces blessures au bras témoignent de la violence, de l'agression.
00:27:42Ce policier sait qu'il a échappé au pire.
00:27:45À Marseille, vers 5h hier matin, il a été agressé au couteau par un individu.
00:27:50Les faits se sont déroulés à proximité de cette station service du 8e arrondissement.
00:27:55Quelques minutes avant l'attaque, un chauffeur VTC alerte l'agent et ses collègues.
00:28:00Un individu suspect jette au sol des bidons d'essence et du liquide de refroidissement.
00:28:05Rapidement, la police arrive.
00:28:07L'homme prend la fuite puis sort un couteau au moment de son interpellation.
00:28:11Il tente alors d'atteindre le policier qui porte un gilet pare-balles.
00:28:15Quand l'individu a compris qu'il n'arrivait pas à le toucher à cause du gilet pare-balles,
00:28:20il l'a tailladé comme il l'a fait au niveau des bras.
00:28:23Deux autres collègues sont à ce moment-là arrivés.
00:28:26Le suspect a été arrêté et placé en garde à vue.
00:28:29Selon le porte-parole Allianz Sud, les interpellations sont de plus en plus difficiles.
00:28:34Malheureusement, on a affaire à des individus qui sont systématiquement armés.
00:28:38C'est un couteau, parfois c'est une arme à feu, comme on a pu le voir à Grenoble.
00:28:42Cette société est devenue terriblement violente.
00:28:45Dans un message sur les réseaux sociaux,
00:28:47le maire de la ville, Benoît Payan, a apporté son soutien aux policiers blessés.
00:28:53Je ne sais pas si vous avez lu cette information.
00:28:56La Hongrie veut envoyer des quarts de migrants à Bruxelles pour envoyer un message à l'Europe.
00:29:01Claude Moniquet, en direct avec nous depuis Bruxelles,
00:29:04spécialiste des questions de renseignement et de terrorisme,
00:29:07et spécialiste également de ce qui se passe en Europe.
00:29:10Bonjour Claude.
00:29:12Bonjour Romain.
00:29:13Merci d'être avec nous ce matin.
00:29:15Pourquoi la Hongrie, de Victor Orban, menace-t-elle d'envoyer des bus de migrants vers Bruxelles ?
00:29:22Ça fait longtemps qu'il y a plus qu'une querelle entre la Hongrie et Bruxelles
00:29:28sur la question de l'accueil des migrants,
00:29:31puisque la Commission européenne juge que la Hongrie déroge gravement aux droits européens
00:29:39dans son traitement des migrants qui viennent de Serbie.
00:29:42La Hongrie, c'est un point de passage essentiel sur ce qu'on appelle la route des Balkans vers l'Europe,
00:29:47qui amène des migrants, entre autres de l'Afghanistan ou du Moyen-Orient.
00:29:50Et en fait, la politique hongroise, c'est soit de refouler automatiquement ces migrants
00:29:55quand ils n'ont pas de papier, enfin pas de papier en ruelle,
00:29:58ou de les faire transiter vers des pays voisins en Europe.
00:30:01Donc ça conduit à une querelle, ça conduit surtout à l'imposition d'une amende de 200 millions d'euros
00:30:08et plus 1 million d'astreintes par jour par la Cour européenne de justice de Strasbourg.
00:30:14Et en fait, c'est contre cette amende et contre ces sanctions que la Hongrie riposte.
00:30:20Mais ce qu'il y a d'intéressant dans cette menace, qui est vraiment pour le moment très verbale,
00:30:27parce que pour arriver à Bruxelles, ces quarts de migrants devraient traverser l'Autriche et l'Allemagne,
00:30:32qui vient de décider de renforcer ses contrôles au bord de la ferme et ses frontières,
00:30:36donc on imagine que c'est difficile, mais ça sème la zizanie en Europe.
00:30:40Parce qu'il y a quelques mois encore, Orban était relativement isolé.
00:30:44Aujourd'hui, on voit ce qui se passe en Allemagne sur la question des migrants.
00:30:48Et même en Belgique, il y a une querelle entre le maire socialiste de Bruxelles
00:30:53qui dit « ah non, c'est scandaleux, c'est une atteinte aux droits de l'homme »
00:30:55et le patron des libéraux, qui ont gagné les dernières élections législatives,
00:30:59qui ont eu l'élu en même temps que les européennes,
00:31:01qui dit « ben attendez, vous, les socialistes, vous voulez des migrants, vous voulez l'accueil,
00:31:05et vous les refusez. »
00:31:06Orban a raison d'attirer l'attention sur votre hypocrisie.
00:31:10Le vent est en train de tourner en Europe sur ce sujet.
00:31:14Merci beaucoup, merci beaucoup Claude Moniquet.
00:31:17Le procès des viols de Mazan, l'état de santé de l'accusé principal Dominique Pellicot s'est aggravé.
00:31:23Il n'a toujours pas été entendu.
00:31:25Le président de la cour criminelle du Vaucluse estime qu'au mieux, il reviendra lundi prochain.
00:31:29Régine Delfour et Stéphanie Rouquier suivent ce procès pour CNews.
00:31:33Dominique Pellicot sera donc absent aujourd'hui et demain.
00:31:36Une expertise médicale a conclu à la nécessité de soins adaptés car il souffre d'une surinfection.
00:31:42Pendant la journée d'hier, c'est le dossier de Jean-Pierre Maréchal qui a été au cœur des débats.
00:31:48Jean-Pierre Maréchal a rencontré Dominique Pellicot sur le site Coco.
00:31:51Dominique Pellicot lui aurait confié qu'il ne droguait et qu'il violait sa femme.
00:31:56Elle aurait incité à faire de même avec Madame Maréchal.
00:31:59Jean-Pierre Maréchal est accusé de viol et de complicité de viol car Dominique Pellicot aurait violé Madame Maréchal.
00:32:06Un des moments forts de la journée d'hier, c'est le témoignage de Madame Maréchal.
00:32:11C'est une femme en larmes qui s'est exprimée, qui a expliqué qu'elle avait refusé de se porter partie civile pour ses enfants
00:32:19mais aussi parce qu'elle avait toujours de l'affection pour son mari.
00:32:23Aujourd'hui, des experts vont continuer à se succéder à la barre pour évoquer le cas de différents accusés.
00:32:30Le procès devrait être ajourné demain et cela jusqu'à lundi car sans la présence de Dominique Pellicot,
00:32:37les avocats de la Défense ont fait savoir qu'ils ne pourraient pas poursuivre les débats.
00:32:42Écoutez bien, interdire les réseaux sociaux avant un certain âge,
00:32:46c'est une mesure proposée par le gouvernement australien et qui sera peut-être entendue par d'autres pays, pourquoi pas la France.
00:32:52Oui, un projet de loi a été présenté cette semaine et suggère de fixer un âge minimal compris entre 14 et 16 ans.
00:32:59Cette mesure pourrait entrer en vigueur avant la fin de l'année.
00:33:01Toutes les explications d'Adrien Spiteri.
00:33:05Dans les rues de Sydney ou ici à Melbourne, les adultes mais aussi les mineurs les consultent régulièrement sur leur téléphone, les réseaux sociaux.
00:33:14En Australie, leur utilisation par les plus jeunes inquiète, au point que les autorités veulent instaurer une limite d'âge.
00:33:20Dans le pays, les avis sont partagés.
00:33:25Cela ressemble à un excès de pouvoir du gouvernement.
00:33:27Si les gens ne veulent pas que leurs enfants utilisent les réseaux sociaux, il suffit de ne pas leur donner de téléphone et de leur demander de ne pas les utiliser.
00:33:35Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de restrictions sur ce qui est publié sur TikTok, Instagram et autres.
00:33:40On peut voir des choses bizarres que les enfants ne devraient pas regarder, donc je pense que c'est une bonne chose.
00:33:46Le gouvernement envisage une fourchette entre 14 et 16 ans.
00:33:50Le texte a été présenté mardi aux députés australiens.
00:33:53Le Premier ministre explique ce choix.
00:33:58Nous sommes à l'écoute des parents et de la communauté et je veux voir les enfants loin de leurs écrans et plutôt sur les terrains de foot, dans les piscines et sur les cours de tennis.
00:34:07Nous voulons qu'ils aient de vraies expériences avec de vrais gens parce que nous savons que les réseaux sociaux font du mal à la société.
00:34:16Autre objectif, écarter les jeunes des contenus dangereux et du cyberharcèlement.
00:34:20La loi pourrait entrer en vigueur dès cette année.
00:34:25C'est vrai qu'on en parlait en regardant le reportage.
00:34:28On disait que chaque génération a ses nouveautés.
00:34:31Là, on ne peut pas interdire les réseaux sociaux.
00:34:34Enfin, on ne peut pas, on peut faire ce qu'on veut, mais ça semble être compliqué.
00:34:38En revanche, il faut savoir gérer les réseaux sociaux.
00:34:40C'est vrai que quand on est dans la rue, mais je ne jette la pierre à personne parce que je fais pareil,
00:34:43mais tout le monde est sur son téléphone portable.
00:34:45Les gens ne se regardent plus.
00:34:46Moi, je trouve ça d'un triste.
00:34:47On ne sait plus attendre.
00:34:48Je m'en aperçois quand je n'ai pas moi-même mon téléphone.
00:34:51Oui, j'ai remarqué que les gens ne savaient plus attendre, mais pareil, moins compris.
00:34:54C'est-à-dire qu'on ne voit jamais quelqu'un attendre.
00:34:56Comme ça, il a toujours le téléphone dans la main.
00:34:58Et on ne regarde plus, on parle moins.
00:35:01Tout le temps, les gens sont sur le téléphone.
00:35:03Donc, si ça peut inciter, même si on peut imaginer que rapidement,
00:35:06un moyen de détourner cette interdiction sera trouvé,
00:35:08si ça peut inciter les jeunes à jouer plus entre eux et ne pas être sur le téléphone.
00:35:12Et à regarder la vraie vie.
00:35:13Regardez les petits pandas qui font du patin à roulettes.
00:35:17Il n'y a pas que ça sur les réseaux sociaux, mais c'est notamment ça.
00:35:21Bon, une photo surprenante de Joe Biden, qui est sur les réseaux sociaux.
00:35:26Bien avoir dit, bon, ça ne sert à rien.
00:35:29Le président des Etats-Unis s'est affiché tout sourire avec une casquette Trump 2024.
00:35:34Oui, vous avez bien entendu.
00:35:35Et ce n'est pas une fake news.
00:35:36C'est vraiment arrivé.
00:35:37C'était hier pendant la visite dans une caserne de pompiers en Pennsylvanie.
00:35:40Et la Maison-Blanche a expliqué que le président américain voulait faire preuve d'un esprit bipartisan.
00:35:44Et Donald Trump, vous le voyez, l'a remercié sur X.
00:35:48Merci pour le soutien, Joe.
00:35:49C'est comme si on voyait, je ne sais pas, Emmanuel Macron avec une casquette Marine Le Pen 2027.
00:35:56Vous voulez que je fasse un parallèle ?
00:35:57C'est comme si Jacques Chirac disait à côté de François Hollande,
00:36:01je vais voter Hollande quand le second tour Hollande-Sarkozy s'annonce.
00:36:04Oui.
00:36:05C'est exactement pareil.
00:36:06Alors, effectivement, il y avait des soupçons sur le fait qu'il n'avait plus toute sa tête.
00:36:10Eh bien, voilà.
00:36:12Mais là, il s'en est aperçu.
00:36:13Attendez, excusez-moi, on parle d'un président des Etats-Unis.
00:36:17Écoutez, il s'est retiré de la campagne américaine parce qu'il n'était pas capable d'aller faire un second mandat.
00:36:22Normalement, il a toute sa tête.
00:36:25Il est encore président des Etats-Unis, donc il a toute sa tête.
00:36:27Mais parfois…
00:36:28La question est dans le débat, en tout cas, américain.
00:36:30Là, on peut se poser la question.
00:36:31Mais j'ose espérer qu'il l'a parce qu'il a quand même le bouton nucléaire.
00:36:34Bon, le sport, Shadah ?
00:36:36Bien sûr.
00:36:37Allez, c'est tout de suite.
00:36:44Retrouvez votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:36:51Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:36:57Alors, on parle de Ligue des champions de handball.
00:37:00La Paris vainqueur.
00:37:01Tout à fait.
00:37:02Le Paris Saint-Germain s'est imposé hier pour son premier match face au nord-macédonien
00:37:06avec un score de 31 à 29.
00:37:08Les Parisiens se sont fait peur.
00:37:10On peut parler d'une victoire dans la douleur.
00:37:12Battu il y a dix jours par Nantes dans le Trophée des champions,
00:37:14le PSG confirme avec cette victoire arrachée de justesse qu'il est encore en rodage.
00:37:19Les Parisiens devront se montrer beaucoup plus efficaces jeudi prochain
00:37:22chez les Hongrois de Vesprem, l'autre poids lourd de leur poule.
00:37:36C'était votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:37:40C'était votre programme avec Original, le nouveau parfum à la coste.
00:37:49Les Restos du Coeur jettent l'éponge dans un quartier de Nîmes.
00:37:52Pourquoi ? Pas parce qu'ils n'ont plus de nourriture à distribuer,
00:37:55parce qu'il y a de l'insécurité.
00:37:57Donc les bénévoles ne veulent plus y aller.
00:37:59On en parle dans un instant avec Bruno Bartosetti,
00:38:01qui est policier, secrétaire national, Unité Zone Sud.
00:38:04Restez bien avec nous sur CNews.
00:38:05A tout de suite.
00:38:11CNews, il est 7h moins 10.
00:38:12Merci d'être avec nous.
00:38:13On est en direct avec Bruno Bartosetti, secrétaire national, Unité Zone Sud.
00:38:19Bonjour Bruno Bartosetti.
00:38:22Oui bonjour, merci de m'avoir invité.
00:38:24Merci à vous d'être là.
00:38:25Je voulais vous avoir parce que vous connaissez parfaitement le terrain.
00:38:28Il y a une information qui nous a tous choqués, qui m'a choqué.
00:38:31Les Restos du Coeur ont dû fermer un lieu de distribution à Nîmes
00:38:35dans le quartier du Chemin Bas d'Avignon.
00:38:37Fermeture à cause de l'insécurité.
00:38:39Alors, qu'est-ce qui se passe dans ce quartier ?
00:38:43Oui, alors on a justement ce local, cet accueil qui se fait au cœur
00:38:49du Chemin Bas d'Avignon et justement à proximité d'un point de deal.
00:38:53Alors bien sûr, vous faites bien de le souligner parce qu'on sait
00:38:56que les bénéficiaires des Restos du Coeur sont en forte augmentation
00:39:00en France et dans le Gard.
00:39:02Et parallèlement, il y a une baisse de fréquentation au Chemin Bas d'Avignon.
00:39:07Il y a une baisse de bénévoles.
00:39:09Pourquoi ? Parce que ces derniers se sentent en insécurité.
00:39:12Le problème, il est là.
00:39:13Et le président des Restos du Coeur avait tiré déjà la sonnette d'alarme
00:39:18en sachant que c'était très difficile, bien sûr, d'accueillir du monde
00:39:22dans un endroit où, régulièrement, vous avez des fusillades.
00:39:25Alors, on parle du Chemin Bas d'Avignon lorsqu'il y a des règlements du compte.
00:39:28Mais l'insécurité est bien présente, elle est visible.
00:39:31Et surtout, elle s'entend à travers ces nombreuses fusillades
00:39:34qui ont lieu dans cet endroit, dans ce quartier de Nîmes,
00:39:38à Chemin Bas d'Avignon.
00:39:39Les bénévoles ne veulent plus y aller.
00:39:41C'est la mexicanisation du pays.
00:39:44Ça veut dire que les trafiquants ont gagné, pas la guerre, mais une bataille.
00:39:48J'ai envie de dire qu'ils ont gagné une très grosse bataille,
00:39:53de nombreuses batailles.
00:39:54Et puis, vous faites bien de souligner avec ce qui se passe en Amérique latine,
00:39:58parce qu'on va dériver de plus en plus si on ne trouve pas des solutions
00:40:01et si ça ne devient pas une priorité de l'État, cette insécurité.
00:40:05Parce que les réseaux de trafiquants de stupes, on l'a vu déjà,
00:40:10vont parallèlement œuvrer pour se montrer généreux
00:40:16à l'endroit de certaines familles du quartier.
00:40:18Donc, c'est vrai que ça devient polluant, plus que polluant.
00:40:22Et la grande différence finalement qu'il y a entre l'Amérique latine et la France,
00:40:26parce qu'en France, nous sommes infectés par ces réseaux de stupéfiants.
00:40:29C'est en France où il y a le plus d'homicides en Europe, par rapport à l'Europe.
00:40:35Ça devient vraiment dangereux.
00:40:37La grande différence qu'il y a avec le Mexique, par exemple, c'est la corruption.
00:40:41C'est ça finalement.
00:40:42Parce que sinon, on est infectés par ces réseaux de stupes et ces règlements de comptes
00:40:47qui polluent la vie des commerçants et des restaurants.
00:40:49Et bien évidemment, des restaurants du cœur, comme on le sait.
00:40:52Merci beaucoup Bruno Bartossetti.
00:40:54Voilà où on en est.
00:40:55Voilà l'état de la France.
00:40:57Les restos qui doivent fermer dans un quartier de Nîmes.
00:41:00Pas partout, mais dans un quartier de Nîmes à cause de l'insécurité.
00:41:03Merci beaucoup Bruno Bartossetti.
00:41:05Bonne journée à vous.
00:41:06A bientôt.
00:41:07La musique comme tous les matins.
00:41:09Et on va découvrir le premier single d'une chanteuse qui s'appelle Léni.
00:41:14Retrouvez votre programme avec Ehpad Invest, spécialiste de l'investissement
00:41:18et de la revente de biens en résidence senior.
00:41:20Ehpad Invest, investir pour l'avenir.
00:41:23La jeune artiste, vedette de la dernière promotion de la Star Academy,
00:41:27a pris son temps.
00:41:28Il a fallu faire preuve de patience.
00:41:30On a attendu avec Shanna.
00:41:31On a attendu, on a attendu.
00:41:32Mais ça y est, Léni a sorti son tout premier titre.
00:41:35Ses fans ont pu découvrir « J'ai plus peur » hier soir.
00:41:38Un single dynamique où Léni montre également ses talents de danseuse.
00:41:41Regardez.
00:41:44C'est pour ça qu'on connaissait cette chanson.
00:41:46« J'ai plus »
00:41:52« J'ai plus peur »
00:41:54« J'ai plus peur »
00:41:56« J'ai plus peur »
00:41:58« J'ai plus peur »
00:42:00« J'ai plus peur »
00:42:02« J'ai plus peur »
00:42:04« J'ai plus peur »
00:42:06« J'ai plus peur »
00:42:08« J'ai plus peur »
00:42:10« J'ai plus peur »
00:42:12« J'ai plus peur »
00:42:14« J'ai plus peur »
00:42:16« J'ai plus peur »
00:42:18« J'ai plus peur »
00:42:20« J'ai plus peur »
00:42:23C'était votre programme avec Epad Invest.
00:42:25Spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
00:42:29Epad Invest. Investir pour l'avenir.
00:42:33CNews, 6h52.
00:42:35Restez bien avec nous.
00:42:36Dans un instant, le portrait de Jean-Luc Mélenchon par François Ruffin.
00:42:40Ça ne manque pas de sel.
00:42:41Ça ne manque pas de sel.
00:42:42François Ruffin qui étrige Jean-Luc Mélenchon.
00:42:44On va en parler dans un instant avec vous Gautier Lebrecht.
00:42:46A tout de suite. Bon réveil.
00:42:47Bon réveil.
00:42:51CNews, il est 6h55.
00:42:53François Ruffin, le député de la Somme qui a quitté LFI, étrige Jean-Luc Mélenchon.
00:42:58Il publie un livre pour dénoncer la stratégie anticlasse ouvrière du leader insoumis.
00:43:03Gautier Lebrecht, François Ruffin ne retient pas ses coups.
00:43:07Oui, on a eu un exemple tout récemment de la stratégie de Jean-Luc Mélenchon.
00:43:10On ne savait pas qu'il était filmé.
00:43:11C'était en marche de la manifestation contre Michel Barnier.
00:43:14Et il dit à une militante LFI, il faut aller chercher les jeunes et les quartiers populaires.
00:43:19Le reste, ça ne sert à rien.
00:43:21Ce n'est pas la peine de se fatiguer.
00:43:23Il faut mobiliser la jeunesse et les quartiers populaires.
00:43:26Tout le reste, laissez tomber.
00:43:28On perd notre temps.
00:43:29On s'en fiche des classes ouvrières.
00:43:30C'est cela que dit Jean-Luc Mélenchon.
00:43:33Alors que François Ruffin, c'est tout l'inverse.
00:43:35Il veut réconcilier la France des tours et la France des bourgs.
00:43:40C'est sa grande formule.
00:43:41Son livre s'appelle « Ma France en entier, pas à moitié ».
00:43:45On n'exclut personne.
00:43:46On va séduire tout le monde.
00:43:47Et oui, il ne retient pas ses coups contre Jean-Luc Mélenchon.
00:43:50Il raconte « Nous avons mené une campagne au faciès.
00:43:53Quand je tombais sur un noir ou un arabe, je sortais la tête de Mélenchon.
00:43:57Et c'était le succès presque assuré.
00:44:00Mais dès qu'on tombait sur un blanc, ça devenait un véron. »
00:44:03Vous voyez comment la France Insoumise est capable de racialiser les choses.
00:44:07Il dit aussi que Jean-Luc Mélenchon souffre d'un mépris de classe.
00:44:11Il a fait une campagne, je vous le rappelle, en 2012 face à Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.
00:44:16Et c'est comme François Hollande et les sans-dents.
00:44:19C'est ce que raconte François Ruffin.
00:44:21« Quand il me racontait Hénin, c'était à la limite du dégoût.
00:44:24On ne comprenait rien à ce qu'il disait.
00:44:26Il transpirait l'alcool dès le matin.
00:44:28Il sentait mauvais.
00:44:29Presque tous obèses. »
00:44:30Voilà ce que disait Jean-Luc Mélenchon à François Ruffin.
00:44:34Je vous rappelle que pendant la campagne des Européennes,
00:44:37on a eu une militante, vous parliez à l'instant, des Restos du Cœur,
00:44:39une bénévole des Restos du Cœur, Colombe, au sein d'un meeting
00:44:42du Rassemblement National de Jordan Bardella et de Marine Le Pen.
00:44:45Elle a failli se faire exclure des restos parce que personne ne comprenait
00:44:48ce qu'elle faisait dans un meeting.
00:44:50Eh bien voilà, aujourd'hui c'est le Rassemblement National qui parle aux classes populaires
00:44:53puisque la France Insoumise les a abandonnées et on le voit bien,
00:44:56de manière parfaitement assumée.
00:44:58C'est ce que révèle François Ruffin et c'est ce que révèlent les mots de Jean-Luc Mélenchon.
00:45:02Et Ruffin se fait vivement attaquer par les députés.
00:45:05C'est un tombereau d'injures.
00:45:07Alors Daniel Obono, c'est toi la honte.
00:45:09Hercilia Soudet, moi je suis soulagé qu'un homme qui n'a jamais rien compris
00:45:12aux luttes antiracistes ait quitté notre groupe parlementaire.
00:45:15Aurélien Lecoq qui a succédé à Adrien Quatennens,
00:45:18qui est ce député qui recrache les éléments de langage du Rassemblement National.
00:45:22Face à l'extrême droite, notre combat est antiraciste.
00:45:24Honte à ceux qui, dans ce moment historique, trahissent les intérêts du peuple.
00:45:27Mais ce n'est pas le seul à prendre la parole, François Ruffin.
00:45:30Clémentine Autain, qui elle aussi est passée chez les écologistes,
00:45:33appelle à élargir l'électorat.
00:45:36Et elle dit que si les Français craignent davantage la France insoumise
00:45:39que le Rassemblement National, ce n'est pas la faute que des grands médias.
00:45:43Ben non, parce qu'il y a une petite musique, c'est les médias qui ont diabolisé la gauche.
00:45:47La gauche s'est diabolisée toute seule.
00:45:49Et les exemples depuis les émeutes et le 7 octobre en ce qui concerne la France insoumise
00:45:53sont absolument légions.
00:45:56En réalité, ça fait longtemps que François Ruffin a rompu avec la stratégie d'Elefi.
00:46:00Oui, alors si on peut lui faire quand même une critique,
00:46:02il s'est fait réélire grâce au Nouveau Front Populaire
00:46:04et il s'est fait élire grâce à la Nupes,
00:46:06c'est-à-dire qu'il quitte la France insoumise après sa réélection
00:46:09et après avoir fait campagne aussi avec le portrait de Jean-Luc Mélenchon.
00:46:13Mais il a rompu avec la stratégie de bordélisation,
00:46:16mettre le foutoir en permanence à l'Assemblée Nationale,
00:46:19la stratégie de conflictualisation, tout conflictualiser,
00:46:22aller jusqu'à soutenir politiquement les émeutiers,
00:46:26être quasiment capable d'aller vouloir les récupérer politiquement
00:46:29et puis évidemment tout ce qu'on a pu entendre comme horreur depuis le 7 octobre.
00:46:34Et j'ai envie de dire qu'on a franchi un pas de plus avec les Sébastien Delogu
00:46:38et les Rima Hassan qui sont capables soit d'aller intimider le Benjamin de l'Assemblée Nationale,
00:46:43soit d'aller intimider une grande chaîne de télévision
00:46:45parce qu'elle interroge le Premier ministre israélien.
00:46:48Merci Gauthier.
00:46:49Thibaud de Montbréal, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure,
00:46:52sera l'invité de Sonia Mabrouk dans la grande interview CNews Europe 1.
00:46:56A 8h10, tout de suite le temps Alexandra Blanc.
00:47:18Ça y est Alexandra, il fait frais ce matin.
00:47:20Et oui, des conditions météo un petit peu plus automnales, voire même hivernales
00:47:23avec une dégringolade des températures et cet air froid qui nous arrive tout droit d'Islande
00:47:27et donc conséquence, les températures seront en moyenne 5 à 7 degrés en dessous des normales de saison.
00:47:33L'été ne joue donc pas les prolongations.
00:47:35Alors ce matin, temps nuageux avec d'ailleurs le retour de la neige en montagne
00:47:38au-delà de 1500-1800 mètres d'altitude entre les Alpes et les Pyrénées.
00:47:43On retrouve partout ailleurs un temps très nuageux avec localement quelques averses.
00:47:47Et puis attention, tempête de vent en Méditerranée, notamment entre la région Paca et la Corse.
00:47:51Dans l'après-midi, très peu d'évolution, toujours de la neige en montagne.
00:47:54Temps nuageux sur les deux tiers du pays, belles éclaircies à l'ouest.
00:47:57Tempête de vent en Méditerranée avec le vent qui va se renforcer, du vent également sur le Cap Corse.
00:48:02Côté température, c'est la dégringolade des températures.
00:48:05Ce matin, 6 degrés à Orléans, 4 à 5 degrés seulement dans la Marne
00:48:09ou encore 8 degrés à Limoges.
00:48:11Et dans l'après-midi, on passe clairement en dessous des normales de saison.
00:48:14On n'avait pas eu autant de fraîcheur depuis quelques années à cette période de l'année.
00:48:1815 degrés à Paris, 14 degrés à Lille, 15 à 16 degrés sur le centre
00:48:22et localement quand même jusqu'à 26 degrés pour nos amis niçois.
00:48:27Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
00:48:29Bien sûr !
00:48:30C'était La Météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
00:48:34Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:48:37C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:48:39Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:48:41Groupe Verlaine.
00:48:43C'est news !
00:48:44Le journal de cette heure, merci d'être avec nous.
00:48:46Écoutez bien, les Républicains sont d'accord finalement pour intégrer le gouvernement
00:48:51si c'est pour faire une vraie politique de droite.
00:48:55Est-ce que vous pensez que Michel Barnier va pouvoir faire une vraie politique de droite ?
00:48:59Et puis quelles seraient les mesures de droite les plus urgentes selon vous ?
00:49:02Est-ce qu'elles doivent concerner la sécurité, l'immigration, l'économie
00:49:06avec la valorisation du travail ?
00:49:08Que le travail paye beaucoup plus que les aides sociales par exemple ?
00:49:11Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
00:49:14On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:49:17À Nice-Est, une guerre de territoire sur fond de trafic de drogue.
00:49:22Les habitants n'en peuvent plus.
00:49:23Reportage CNews à suivre.
00:49:25Le frère de l'assassin islamiste du professeur Dominique Bernard à Arras
00:49:29a déclaré lors d'une audition avec une psychiatre.
00:49:31Notre famille n'avait rien à faire en France.
00:49:34On aurait dû être expulsés.
00:49:3615 ans en France, 15 ans de QTF.
00:49:39Quelle part de responsabilité ont l'administration et la justice françaises
00:49:42dans le fait que cette famille soit restée dans le pays ?
00:49:45Je poserai la question à Georges Fenech.
00:49:4784% des Français estiment que la sécurité doit être une priorité du nouveau gouvernement.
00:49:52Selon notre sondage CSA pour CNews Europe 1, le JDD.
00:49:56Le détail à suivre.
00:49:58Les Républicains d'accord pour participer au nouveau gouvernement.
00:50:01Les dernières informations avec vous, Gauthier Lebret.
00:50:04A tout de suite, Gauthier.
00:50:05Éric Derête-Matin, vous allez nous annoncer une bonne nouvelle.
00:50:08Le prix d'électricité va baisser.
00:50:10Il semblerait que la crise énergétique soit derrière nous.
00:50:14Le calvaire vécu par les habitants du quartier Roquebillère à Nice.
00:50:18Depuis le début de l'été, une guerre des territoires entre trafiquants de drogue
00:50:22est menée au pied de leurs immeubles.
00:50:23Le jour, des hommes cagoulés déambulent dans la rue, fusils d'assaut à la main
00:50:27et la nuit, des coups de feu résonnent à leurs fenêtres.
00:50:29Voyez ce reportage de Jean-Luc Thomas et de Franck Triviaux.
00:50:33Dans le quartier Roquebillère, les règlements de comptes se multiplient.
00:50:37Le contrôle du trafic de drogue s'intensifie depuis 4 mois.
00:50:40Il entraîne une lutte de territoire de plus en plus violente.
00:50:44Les habitants ont peur.
00:50:46Ce soir, on n'est pas en sécurité.
00:50:48À cause des gens qui confondent la drogue et tout.
00:50:53Maintenant, on rentre à 18h, 19h.
00:50:58Ça ne peut plus durer comme ça. Il faut faire quelque chose.
00:51:00Il faut vraiment un état, je ne sais pas.
00:51:03Plus de police, plus de présence de police,
00:51:05ça serait bien qu'il y ait au moins peut-être un commissariat de police municipal.
00:51:09Les deux points de deal principaux du quartier rapporteraient plus de 20 000 euros par jour.
00:51:14Ce pactole attise les convoitises.
00:51:16Les trafiquants se livrent à une véritable guerre.
00:51:20On a pu voir des images un peu partout sur les réseaux sociaux et à la télévision
00:51:23de jeunes individus avec des armes de guerre type Kalachnikov
00:51:29déambulés dans la cité, en bas des tours.
00:51:34On a également assisté à pas mal de règlements de comptes
00:51:37avec ce dernier en date de la semaine dernière
00:51:40où l'individu a été criblé de balles et encore à l'hôpital.
00:51:43Bien que difficile d'accès, la police mène régulièrement des opérations
00:51:47dans ces cités de l'est de Nice.
00:51:50Depuis cet été, 16 Kalachnikovs ont été saisis et 23 personnes mises en examen.
00:51:5884% des Français estiment que la sécurité doit être une priorité pour le nouveau gouvernement.
00:52:05C'est ce qui ressort de notre tout dernier sondage CSA pour CNews Europe 1,
00:52:08le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
00:52:10Un chiffre qui monte à 90% chez les électeurs de droite
00:52:13et à 98% la quasi-totalité des électeurs du RN.
00:52:18À gauche aussi, c'est très tranché avec près de 6 électeurs sur 10
00:52:22qui placent la sécurité comme une priorité.
00:52:24Les Républicains, les LR sont favorables au fait d'entrer au gouvernement.
00:52:29Contrairement à ce que disait Laurent Wauquiez il y a quelques jours,
00:52:32sa position a évolué.
00:52:34Les Républicains disent « Ok, on va rentrer, on pourrait rentrer dans le prochain gouvernement.
00:52:38À une condition, que Michel Barnier fasse,
00:52:41et que le gouvernement fasse une vraie politique de droite. »
00:52:44C'est ça le deal.
00:52:46Ça a du sens puisque Michel Barnier est là grâce au sursis du RN.
00:52:51Le nouveau Front Populaire est hors-jeu de cette alliance.
00:52:54Par contre, Michel Barnier va devoir composer avec l'aile gauche de la Macronie.
00:52:58C'est pour ça qu'il fait la tournée des réunions parlementaires.
00:53:01Il a fait Renaissance, Horizons, aujourd'hui c'est Les Républicains.
00:53:05Et donc LR qui dit oui, il est logique que LR dise oui.
00:53:08Ils ont Matignon. Je rappelle qu'ils ont 47 députés à l'Assemblée Nationale.
00:53:12Il y a un de ces 47 députés qui me disait « C'est un véritable hold-up. »
00:53:15Et le hold-up ne va pas s'arrêter là puisqu'ils tiennent la corde
00:53:18pour avoir la place Beauvau et le ministère de l'Intérieur
00:53:21là où on peut faire bouger les lignes sur les questions sécuritaires mais aussi migratoires.
00:53:26Sauf qu'il y a une bataille entre Laurent Wauquiez et Bruno Rotaillot
00:53:29pour prendre le siège de Gérald Darmanin.
00:53:31Bruno Rotaillot, son nom circulait aussi pour le ministère de la Justice.
00:53:34Mais il estime qu'on peut faire plus bouger les choses en peu de temps
00:53:38au ministère de l'Intérieur qu'à la place Vendôme au ministère de la Justice.
00:53:42C'est beaucoup plus compliqué de faire des réformes importantes en peu de temps
00:53:45parce qu'il y a quand même le coup près de la motion de censure
00:53:48qui plane sur le futur gouvernement de Michel Barnier.
00:53:51Mais oui, les LR vont entrer au gouvernement.
00:53:53C'est le retour des Républicains aux affaires depuis 2012 quand même.
00:53:57Merci beaucoup Gauthier.
00:53:59Dernière étape du voyage du pape François à Singapour.
00:54:02Ce matin, il rencontrait les autorités singapouriennes.
00:54:05Oui, et lors d'une conférence, il a appelé à protéger la dignité des travailleurs migrants
00:54:09et à leur garantir un salaire équitable.
00:54:11Je rappelle que Singapour compte plus de 300 000 travailleurs clandestins
00:54:15qui travaillent dans la construction contre un salaire très mince.
00:54:18Le pape François présidera une messe dans la journée devant 50 000 fidèles.
00:54:21Je trouve qu'il a raison ce pape.
00:54:23Il y a des pays à travers la planète qui méprisent
00:54:26et qui effectivement ne respectent pas la dignité des travailleurs migrants.
00:54:31On doit respecter la dignité de tout le monde.
00:54:33Mais voilà, il dit les choses ce pape.
00:54:35Qu'est-ce qu'on en pense si on tourne la table ?
00:54:37Georges Fenech.
00:54:39Il a raison de dire les choses.
00:54:41Il y a certains pays où les travailleurs,
00:54:44qu'ils soient migrants ou pas d'ailleurs, sont méprisés.
00:54:47Je trouvais ça important d'en parler ce matin.
00:54:50Ça vous laisse sans voix.
00:54:52C'est un peu loin.
00:54:54Allez les sports.
00:54:56La parade des athlètes des Jeux Olympiques et Paralympiques sur les Champs-Élysées.
00:54:59On en parle tout de suite.
00:55:02Retrouvez votre programme avec Original.
00:55:06Le nouveau parfum Lacoste.
00:55:12Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:55:18Allez, ça va être la fête sur les Champs-Élysées, sur la place de l'étoile.
00:55:22Après, avec tous les athlètes des Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:55:26Les 70 000 places ont trouvé preneur, Shannon.
00:55:28Exactement. La parade des athlètes aura lieu samedi.
00:55:31Elle sera suivie d'un concert géant organisé sur la place de l'étoile.
00:55:34Le concert démarre à 21h et se terminera par un DJ set de 23h à minuit.
00:55:3970 000 spectateurs sont attendus.
00:55:42Et vous l'avez dit, toutes les places ont déjà été réservées.
00:55:49C'était votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:55:59C'était votre programme avec Original.
00:56:01Le nouveau parfum Lacoste.
00:56:03Allez, restez bien avec nous.
00:56:05Dans un instant, Georges Fenech, ancien magistrat.
00:56:08On va revenir sur ces déclarations faites par le frère du terroriste islamiste
00:56:12qui a assassiné Dominique Bernard.
00:56:14Le frère de ce terroriste dit
00:56:16« Notre famille aurait dû être expulsée de France.
00:56:20Nous n'avions rien à faire en France. »
00:56:22On va en parler avec vous, Georges Fenech.
00:56:24Restez bien sur CNews. À tout de suite.
00:56:29CNews, il est 7h15. Le Point Info tout d'abord avec Chana Lousteau.
00:56:36Le procès des viols de Mazan.
00:56:38L'état de santé de l'accusé principal, Dominique Pellicot, s'est aggravé.
00:56:42Il souffre d'une surinfection qui nécessite des soins adaptés.
00:56:45Il n'a toujours pas été entendu et sera à nouveau absent aujourd'hui et demain.
00:56:50Le président de la cour criminelle du Vaucluse estime qu'au mieux, il reviendra lundi prochain.
00:56:55Et puis, bonne nouvelle, l'électricité devrait coûter moins cher très bientôt.
00:56:59De quoi faire souffler des millions d'abonnés.
00:57:01La commission de régulation de l'énergie a annoncé décaler l'augmentation du tarif réseau au 1er février prochain.
00:57:07Une hausse de 1% qui devrait être absorbée par la baisse des cours de l'électricité.
00:57:12Concrètement, ça veut dire que les ménages concernés pourraient voir leur facture baisser de moins 10%.
00:57:18Écoutez bien et lisez ce qui va apparaître à l'écran.
00:57:21Notre famille aurait dû être expulsée, nous n'avions rien à faire en France.
00:57:25C'est ce qu'a dit Selim Mogouchkov, le frère de Mohamed Mogouchkov, l'assassin du professeur Dominique Bernard à Arras.
00:57:32Je ne déteste pas la France, on aurait dû partir.
00:57:35On n'avait rien à faire en France.
00:57:37La préfecture a fait le travail à moitié, il aurait fallu faire partir toute la famille.
00:57:41C'est ce que dit le frère du terroriste islamiste.
00:57:44Il l'a dit lors d'un entretien avec une experte psychiatre.
00:57:47C'est une information du Figaro, c'est fou.
00:57:50Georges Fenech avec nous, vous connaissez parfaitement ces questions-là.
00:57:54Comment est-ce que la justice française et l'administration française ont-elles pu laisser en France
00:57:59une famille qui, c'est ce que décrit cet individu, n'était pas du tout adaptée ?
00:58:04Ce n'est pas la justice à mon avis, c'est l'administration, vous avez raison.
00:58:09C'est l'administration qui n'a pas rempli le rôle qu'elle aurait dû remplir.
00:58:14Il faut quand même se rappeler que cette famille est arrivée d'Ingouchi,
00:58:18qui est un état de la Fédération de Russie en 2008.
00:58:21Ils ont demandé un droit d'asile qui leur a été refusé.
00:58:25Ils ne remplissaient pas les conditions en 2014.
00:58:29Ils étaient là depuis 2008.
00:58:31Du coup, ils se sont retrouvés en France dans une situation d'une grande précarité,
00:58:35n'ayant aucune autorisation de travail.
00:58:38Il y a le père, la mère, les enfants.
00:58:40L'expulsion est quand même prononcée.
00:58:43En 2014, c'était le ministère de Manuel Valls.
00:58:47L'expulsion est prononcée, sauf que là, il y a des associations qui se mobilisent
00:58:51et malheureusement, le ministère de l'Intérieur qui recule
00:58:54et qui n'exécute pas son arrêté d'expulsion.
00:58:57Vous avez cette famille qui va rester, qui est radicalisée, qui est fiché S.
00:59:01En fait, pour des mauvaises raisons.
00:59:03Pour des mauvaises raisons.
00:59:04On a cédé à des associations qui militaient pour qu'ils ne soient pas expulsés.
00:59:08Et la déclaration que fait l'un des frères, qui est d'ailleurs incarcéré
00:59:12pour la complicité de l'assassinat de Dominique Bernard,
00:59:15elle est absolument saisissante, de vérité.
00:59:18Il dit qu'est-ce qu'on faisait en France ?
00:59:20Ce n'est pas notre pays.
00:59:22On n'est pas pour la laïcité.
00:59:24Ce n'est pas nos valeurs.
00:59:25Et donc, on a laissé en germe, si vous voulez, des jeunes radicalisés
00:59:29alors qu'ils auraient dû être expulsés dès 2014.
00:59:34Célim Mogouchkov, le frère, toujours a prononcé cette phrase
00:59:37les moutons avec les moutons, les vaches avec les vaches.
00:59:40Pour expliquer, on n'avait rien à faire là.
00:59:42On n'avait pas les mêmes valeurs que les Français.
00:59:44C'est ce qu'il dit d'ailleurs.
00:59:45Il a refusé de serrer la main de l'experte psychiatre.
00:59:48Il dit quelque chose.
00:59:49Quels sont les critères pour qu'une famille étrangère reste en France ?
00:59:52Surtout quand il y a des warnings, des alertes.
00:59:54Les critères, c'est évidemment ne pas troubler l'ordre public.
01:00:00Avoir une autorisation de se maintenir.
01:00:03Avoir sans doute un droit d'asile qui est reconnu.
01:00:07Ce qui n'était pas du tout le cas de cette famille.
01:00:10Ça rappelle à un certain niveau l'affaire Léonarda.
01:00:13Je ne sais pas si vous vous en souvenez.
01:00:14Bien sûr.
01:00:15Sous François Hollande qui avait aussi défrayé la chronique.
01:00:18Je pense que l'État, si vous voulez, doit être ferme sur ces questions-là
01:00:22et ne pas céder à des émotions d'association, etc.
01:00:25Sans quoi nous arrivons à des situations absolument inextricables.
01:00:28Et c'est toute la question aussi des OQTF qui ne sont pas exécutés.
01:00:32Et tout le monde pense ici à celle qui est suspecte dans l'assassinat de l'affaire Lola, par exemple.
01:00:38Et tous ces crimes qui ont été commis par des OQTF qui sont expulsables,
01:00:43qui ne le sont pas, pour différentes raisons.
01:00:45Notamment un manque de concertation avec les pays sources
01:00:49qui devraient recevoir leurs nationaux.
01:00:51Donc c'est l'un des enjeux sans doute du Premier ministre
01:00:54puisqu'il dit que la sécurité et l'immigration, c'est une des priorités.
01:00:59Attendons de voir ce que fera ce nouveau gouvernement sur cette question-là.
01:01:03Ça, on verra.
01:01:04Sur cette question d'Arras, le jeune homme qui parle est extrêmement radicalisé.
01:01:11Je disais, il ne voulait pas serrer la main de la psychiatre, de la médecin.
01:01:17Quelle crédibilité accordée à ses propos ?
01:01:20Est-ce qu'il ne dit pas ça pour se dédouaner ?
01:01:22Je pense que c'est intéressant parce que les propos que tient un détenu…
01:01:27Il ne soutient pas son frère dans ses propos.
01:01:29Oui, il se décédarise du crime, comme il a condamné le crime de Samuel Paty aussi.
01:01:35Ce n'est pas une audition pour m'en parler puisque ce sont des propos
01:01:39livrés à un expert psychiatre qui pratique un examen clinique d'un détenu.
01:01:46Donc c'est intéressant parce qu'on le sait,
01:01:48ils ont plus tendance à parler vrai avec un expert psychiatre
01:01:52que devant des enquêteurs de la police, où ils sont toujours un peu sur leur retenue.
01:01:57Là franchement, je pense que cette audition est très éclairante.
01:02:01Vous avez des gens qui vous disent « Mais j'aurais dû, avec ma famille,
01:02:04on aurait dû rentrer chez nous.
01:02:05Nous n'avions rien à faire dans ce pays qui n'était pas le nôtre
01:02:08et dont on ne partageait pas les valeurs. »
01:02:10On a laissé créer ce ferment de radicalisation et malheureusement ce drame.
01:02:15Merci beaucoup Georges Fenech, merci d'être avec nous.
01:02:18Vous restez bien sûr sur le plateau de CNews.
01:02:20On va continuer à parler de cette histoire.
01:02:22C'est à lire dans le Figaro et je trouve ça fou.
01:02:26L'article est intéressant, vous le retrouverez sur le site internet du Figaro.
01:02:31Une question que je vous pose ce matin.
01:02:33Les Républicains sont d'accord pour intégrer le gouvernement
01:02:35si c'est pour faire une vraie politique de droite.
01:02:38Ok, on y va, mais on veut des mesures de droite.
01:02:41Quelles sont les urgences, quelles pourraient être ces mesures de droite ?
01:02:44Vous flashez le QR code, vous enregistrez les vidéos.
01:02:47On vous entend à 7h30 et 8h30.
01:02:49L'électricité va coûter de moins en moins cher.
01:02:53Bonne nouvelle.
01:02:54Bonne nouvelle pour les particuliers, bonne nouvelle pour l'industrie également
01:02:57qui utilise de l'électricité.
01:02:58On en parle avec Eric.
01:02:59A tout de suite.
01:03:00Bon réveil.
01:03:05Le prix de l'électricité à la baisse.
01:03:07Enfin, on en parle tout de suite.
01:03:09Retrouvez votre programme avec Kaisercraft Frankel
01:03:12pour vous équiper en solution de manutention,
01:03:14équipement industriel, stockage, bureau.
01:03:16Kaisercraft Frankel.
01:03:17Votre programme commence dans 8 secondes.
01:03:20Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:03:23Votre programme avec la maison convertible.
01:03:27Alerte, bonne nouvelle avec vous Eric de Ritmathen.
01:03:29Le prix de l'électricité va baisser.
01:03:32On avait connu des pics incroyables pour le prix de l'électricité.
01:03:35La crise énergétique est derrière nous Eric.
01:03:38Alors oui, c'est la bonne nouvelle que confirme d'ailleurs
01:03:40Emmanuelle Wargon, l'ancienne ministre,
01:03:42qui maintenant est présidente de la CRE,
01:03:45Commission Régulation de l'Énergie.
01:03:48Alors elle le dit, les pics c'est fini, la crise est derrière nous.
01:03:51Et c'est tant mieux parce que, rappelez-vous,
01:03:53au plus fort de la crise, les factures avaient doublé
01:03:55de 70 à 100%.
01:03:57Et certaines entreprises d'ailleurs avaient dû déposer le bilan.
01:04:00On pense notamment à ces entreprises qui fabriquent du verre en France
01:04:03qui ont fait faillite parce qu'il fallait de l'énergie à haute puissance.
01:04:06On pense aux boulangers.
01:04:07Combien de boulangers ont été en grande difficulté à cause de cela ?
01:04:10Et puis on n'a pas oublié surtout la prise en charge par Bruno Le Maire.
01:04:15Le fameux bouclier, rappelez-vous, le bouclier tarifaire qui a coûté cher.
01:04:19Aussi bien pour l'image de Bruno Le Maire que pour le budget de l'État.
01:04:24J'ai ressorti d'ailleurs le coût de ce bouclier tarifaire.
01:04:27C'est la CRE d'ailleurs qui donne le chiffre 26 milliards d'euros
01:04:31entre 2021 et 2024.
01:04:34On ne peut rien dire.
01:04:35Après tout, Romain, il va protéger vous et nous les particuliers.
01:04:38Bien sûr.
01:04:39On en sort enfin fini les pics en cas de crise ?
01:04:41C'est la promesse de l'État aujourd'hui.
01:04:43D'ailleurs, Bruno Le Maire l'avait dit.
01:04:45Ce n'est pas une nouvelle d'aujourd'hui, ça date déjà d'il y a quelques mois.
01:04:48On sort des tarifs régulés.
01:04:50Ça, ce sera en 2026.
01:04:52C'est-à-dire qu'en fait, la France va fixer elle-même le prix d'électricité
01:04:55sans dépendre du marché européen.
01:04:57Pour faire simple, ça concerne surtout l'énergie nucléaire.
01:05:00Mais comme la France est très forte en nucléaire,
01:05:02on va revenir à des prix normaux.
01:05:04Ce serait autour de 60 euros le MWh,
01:05:08ce qui d'ailleurs est plus cher
01:05:10parce que théoriquement, le nucléaire, c'est 40 euros le prix du MWh.
01:05:13Mais quand on pose la question à EDF,
01:05:15on répond que oui, mais il y a toutes les révisions de centrales nucléaires.
01:05:18Il y a la prolongation de la vie des centrales.
01:05:20Et puis, il y a le fameux plan futur, les EPR.
01:05:23Il y a beaucoup d'argent.
01:05:24Donc, c'est vrai qu'on va devoir payer aussi l'entretien de nos réacteurs.
01:05:27Mais en théorie, il n'y aura plus de pics.
01:05:29On ne devrait plus avoir du prix du MWh au-delà de 100 euros.
01:05:33C'est donc plutôt positif pour les particuliers et les entreprises.
01:05:36Oui, parce que je le disais, les prix avaient complètement explosé.
01:05:39Et puis, les particuliers qui étaient abonnés à EDF,
01:05:42eux avaient les tarifs réguliers.
01:05:44Donc, ils avaient été aidés par le bouclier.
01:05:46Mais avec le retour à des prix normaux,
01:05:49l'électricité va pouvoir baisser.
01:05:52Et c'est ça la nouvelle annoncée aujourd'hui.
01:05:54Il va y avoir 10 % de baisse des prix de l'électricité en février prochain.
01:05:58Ça, c'est important.
01:05:59L'autre innovation, et je terminerai par là,
01:06:01c'est que l'éolien, le solaire, tout ça, ça va rentrer dans notre vie quotidienne.
01:06:05Et le solaire, figurez-vous qu'on va créer un tarif spécial.
01:06:09Lorsque le soleil tape très fort sur les panneaux solaires,
01:06:12le tarif baissera.
01:06:13C'est incroyable, mais c'est ça l'évolution des choses.
01:06:15C'est ce qu'annonce Madame Wargon.
01:06:17Donc, c'est un peu les nouveaux systèmes d'heure creuse.
01:06:20Donc, on va être protégés.
01:06:22Donc, c'est une bonne chose.
01:06:23Ce qu'il faut, c'est plus dépendre des autres,
01:06:25plus dépendre des tarifs qui étaient fixés arbitrairement par l'Europe.
01:06:27Que personne ne comprenait, on a des tarifs post-crise
01:06:31avec des factures qui devraient être stables pour le futur.
01:06:36Votre programme est fini depuis 8 secondes.
01:06:39Un temps record pour transformer votre canapé en vrai lit.
01:06:42Votre programme avec la maison convertible.
01:06:44C'était votre programme avec Kaiser Craft Frankel
01:06:47pour vous équiper en solution de manutention,
01:06:49équipement industriel, stockage, bureau.
01:06:51Kaiser Craft Frankel.
01:06:537h26, le temps, il fait frais ce matin.
01:06:56Voici ça avec Alexandra Blanc.
01:06:59Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ?
01:07:01La météo avec Groupe Verlaine.
01:07:03Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat.
01:07:05groupeverlaine.com
01:07:07Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
01:07:09Bien sûr.
01:07:10Retrouvez la météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
01:07:16On peut le dire, Alexandra, l'été semble loin aujourd'hui.
01:07:18Eh oui, je sais, Chana, c'est bien loin, cette période d'estime.
01:07:22Avec 30 degrés sur les régions du nord,
01:07:24ou encore un peu plus dans le sud.
01:07:26Là, on a eu un changement de décor avec des températures
01:07:29beaucoup plus fraîches et qui repassent très largement
01:07:31en dessous des normales de saison.
01:07:33Ça fait quand même quelques années qu'on n'avait pas eu
01:07:35des températures comme celles-ci à cette période de l'année.
01:07:38Puisqu'il y a un an jour pour jour, on avait encore bien chaud.
01:07:41Là, les températures dégringolent ce matin
01:07:43avec pas plus de 4,7 degrés.
01:07:45Du côté de Romorantin, dans le Loir-et-Cher,
01:07:47fraîcheur également à Charleville-Mézières
01:07:49ou encore à Chalons-en-Champagne,
01:07:51avec en moyenne 5 degrés et puis 6 degrés
01:07:53pour nos amis orléanais seulement.
01:07:55Donc, des températures autonales
01:07:57et puis qui vont d'ailleurs baisser en fin de semaine.
01:07:59On aura d'ailleurs parfois des températures hivernales
01:08:01et dignes d'un mois de novembre.
01:08:03Côté ciel aujourd'hui, temps très brumeux, très nuageux
01:08:06avec d'ailleurs le retour de la neige en montagne ce matin
01:08:09en delà de 2500 mètres d'altitude sur les Pyrénées
01:08:12ou encore de 1500 mètres sur les Alpes.
01:08:14On retrouve également de fortes rafales de vent
01:08:17en Méditerranée.
01:08:18Vent tempétueux attendu autour du golfe du Lyon
01:08:21ou encore sur le Cap-Corse.
01:08:22Ça souffle bien fort ce matin
01:08:24avec peut-être quelques petits orages
01:08:26sur la façade occidentale de la Corse.
01:08:28Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution.
01:08:30Même configuration, temps nuageux sur le nord.
01:08:33Localement, quelques petites averses.
01:08:35On retrouvera toujours de la neige en montagne
01:08:37sur les Alpes ou encore sur les Pyrénées.
01:08:39Puis le vent se renforcera également
01:08:41autour du golfe du Lyon ou encore sur le Cap-Corse.
01:08:43On attend localement jusqu'à 110 km par heure de vent
01:08:46donc beaucoup de vent dans le sud
01:08:48et de la neige en montagne.
01:08:49Ce sont les deux phénomènes à retenir aujourd'hui.
01:08:52Les températures.
01:08:53Températures qui sont fraîches ce matin.
01:08:556 degrés, je le disais, à Orléans.
01:08:565 à 7 degrés sur les régions centrales
01:08:59ou encore en allant vers le nord-est.
01:09:00Pas plus de 8 degrés pour la pointe bretonne.
01:09:02Contre de la douceur pour nos amis niçois
01:09:04avec 19 degrés dans l'après-midi.
01:09:06C'est là, dégringolade des températures.
01:09:08Regardez ces températures.
01:09:10Température autonale, largement en dessous
01:09:12des normales de saison avec 14 à Lille.
01:09:1515 degrés à Paris.
01:09:1614 degrés également à Dijon.
01:09:1815 degrés seulement pour Clermont-Ferrand.
01:09:20Et vous aurez localement jusqu'à 20 degrés à Marseille
01:09:23où ça va souffler très fort aujourd'hui.
01:09:27Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs
01:09:29qui vous font confiance ?
01:09:30Bien sûr !
01:09:31C'était La Météo avec France Parbrise,
01:09:33Agré et Assurance.
01:09:35Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:09:37C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:09:39Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:09:42Groupe Verlaine.
01:09:44C'est news.
01:09:45Il est 7h30 dans une minute.
01:09:47Merci d'être avec nous.
01:09:48Bon réveil à tous.
01:09:49A la une ce matin, ce sujet dont je voulais absolument vous parler.
01:09:52On entend partout qu'il manque des logements sociaux.
01:09:552 700 000 demandes en attente selon les tout derniers chiffres.
01:09:58Mais quelle est la réalité ?
01:10:00Le système du logement social est-il en train de craquer en France ?
01:10:04On en parle dès le début de ce journal.
01:10:07Autre sujet très important.
01:10:08La vie impossible pour les artisans et les petites entreprises
01:10:12dans Paris et en Ile-de-France.
01:10:14Avec le stationnement compliqué, les amendes et la circulation devenue infernale.
01:10:19C'est de plus en plus difficile de travailler en Ile-de-France et dans la capitale.
01:10:23Et la limite de 50 km sur le périphérique voulue par Annie Dalgo,
01:10:28c'est la cerise sur le gâteau.
01:10:30On en parle avec Anthony Adjipanayotu,
01:10:32président de la CAPEB, Conférence de l'artisanat
01:10:35et des petites entreprises du bâtiment Ile-de-France.
01:10:37Merci d'être avec nous.
01:10:38Et à tout de suite.
01:10:40C'est facile de pointer la responsabilité des riches dans le déficit public.
01:10:44C'est ce qu'a fait Éric Coquerel lors de l'audition de Bruno Le Maire à la commission des finances.
01:10:48Il a expliqué que le patrimoine des 500 Français les plus riches
01:10:50représentait environ 45% du PIB des Français.
01:10:54Les choses sont plus complexes que ça, nous dira Agnès Verdier-Molinier.
01:10:59Le nombre de demandeurs de logements sociaux n'a jamais été aussi haut.
01:11:03A la mi-juin, 2,7 millions de ménages attendaient de se voir attribuer un HLM, Chana.
01:11:08Mais alors, comment expliquer cette situation ?
01:11:10C'est la question qu'on se pose.
01:11:11Selon Michel Auboin, aussi un préfet, le problème est en partie lié à l'immigration.
01:11:15Et surtout, il faudrait en finir avec le principe de logement social à vie.
01:11:19Toutes les explications signées par Sarah Fenzary.
01:11:232,7 millions de ménages attendent un logement social en France.
01:11:27C'est 100 000 de plus que l'année dernière.
01:11:30Une situation qui s'explique en partie par la faible rotation des locataires de ces appartements,
01:11:36comme l'explique l'ancien préfet Michel Auboin.
01:11:39Le système, c'est vrai, est bloqué pour deux raisons.
01:11:42D'abord parce qu'effectivement, il y a une demande qui est massive
01:11:45et qui est en partie alimentée par l'immigration
01:11:47parce qu'évidemment, il y a un lien entre l'immigration et la demande de logements sociaux.
01:11:50Mais il y a aussi le fait que les familles étrangères ou d'origine étrangère
01:11:56accèdent peu à la propriété pour toute une série de raisons économiques, mais surtout culturelles.
01:12:03Donc on voit très bien que le mécanisme qui permet d'avoir un logement HLM
01:12:07puis ensuite d'investir dans un appartement,
01:12:10ce mécanisme, et ça on l'a bien montré à travers l'étude,
01:12:13ne fonctionne pas pour les populations étrangères.
01:12:16Alors, quelles solutions pour désengorger les logements sociaux
01:12:20pour le haut fonctionnaire, potentiellement un bail à durée déterminée ?
01:12:25Moi, ce que je prône, c'est qu'on introduise dans le logement social
01:12:29le bail à durée limitée comme dans le logement privé.
01:12:31Dans le logement social, vous êtes locataire à vie,
01:12:34donc personne ne vous demande jamais si vous devez ou si vous pouvez quitter votre logement.
01:12:39Moi, je pense qu'à date régulière, par exemple tous les 10 ans,
01:12:42on devrait faire un examen de situation et qu'on accompagne les gens vers la propriété.
01:12:48D'après Michel Auboin, sans réforme, le système du logement social s'effondrera tout seul.
01:12:56Voilà, est-ce qu'il faut mettre fin au logement social à vie ?
01:12:59On pose la question ce matin dans la matinale de CNews.
01:13:02C'est vrai qu'on entend qu'il manque des logements sociaux.
01:13:04Est-ce qu'il faut plus de rotation ? C'est la question et vous avez des éléments de réponse.
01:13:09Le procès des viols de Mazan, l'état de santé de l'accusé principal, Dominique Pellicot,
01:13:14le mari de la victime, son état de santé s'est aggravé.
01:13:18On ne l'entendra pas aujourd'hui, Chana.
01:13:19Oui, il n'a toujours pas été entendu.
01:13:21Vous l'avez dit, il sera donc absent aujourd'hui et demain.
01:13:24Et le président de la cour criminelle du Vaucluse estime qu'au mieux, il reviendra lundi prochain.
01:13:29Régine Delfour et Stéphanie Rouquier suivent ce procès pour CNews.
01:13:33Dominique Pellicot sera donc absent aujourd'hui et demain.
01:13:36Une expertise médicale a conclu à la nécessité de soins adaptés car il souffre d'une surinfection.
01:13:42Pendant la journée d'hier, c'est le dossier de Jean-Pierre Maréchal qui a été au cœur des débats.
01:13:48Jean-Pierre Maréchal a rencontré Dominique Pellicot sur le site Coco.
01:13:52Dominique Pellicot lui aurait confié qu'il ne droguait et qu'il violait sa femme.
01:13:56Elle aurait incité à faire de même avec Madame Maréchal.
01:13:59Jean-Pierre Maréchal est accusé de viol et de complicité de viol car Dominique Pellicot aurait violé Madame Maréchal.
01:14:06Un des moments forts de la journée d'hier, c'est le témoignage de Madame Maréchal.
01:14:11C'est une femme en larmes qui s'est exprimée, qui a expliqué qu'elle avait refusé de se porter partie civile pour ses enfants
01:14:19mais aussi parce qu'elle avait toujours de l'affection pour son mari.
01:14:23Aujourd'hui, des experts vont continuer à se succéder à la barre pour évoquer le cas de différents accusés.
01:14:30Le procès devrait être à la journée demain et cela jusqu'à lundi car sans la présence de Dominique Pellicot,
01:14:37les avocats de la Défense ont fait savoir qu'ils ne pourraient pas poursuivre les débats.
01:14:43Est-ce que Joe Biden a encore toute sa tête ?
01:14:46A priori oui, il est encore président des Etats-Unis mais on a des doutes quand on voit cette photo.
01:14:52Oui, cette photo que vous allez voir où on voit le président des Etats-Unis s'afficher, tout sourire, avec une casquette Trump 2024.
01:14:59Ce n'est pas un fake, c'est une vraie photo, ça s'est passé hier pendant la visite dans une caserne de pompiers en Pennsylvanie.
01:15:06La Maison Blanche a expliqué que le président voulait faire preuve d'un esprit bipartisan.
01:15:11Il l'a vite enlevé, je pense qu'il ne s'est pas aperçu de ce qu'il faisait.
01:15:14Il l'a vite enlevé mais il aurait pu regarder ce qu'il se mettait sur la tête.
01:15:18Ça a fait plaisir à Donald Trump qu'il a remercié pour son soutien.
01:15:23Après il y a la Maison Blanche qui explique que oui, tout est sous contrôle, il l'a fait exprès.
01:15:27Il ne l'a pas du tout fait exprès mais bon, c'est inquiétant.
01:15:31Ça me rappelle Jacques Chirac qui disait que je vais voter Hollande quand il avait Hollande en Corrèze
01:15:35alors que le président sortant de Nicolas Sarkozy était son principal adversaire.
01:15:39Et j'ai le droit de dire que je voterai Hollande.
01:15:41Je voterai Hollande, je le dis, je voterai Hollande.
01:15:43Ça avait fait une crise pas possible et Bernadette Chirac s'était excusée auprès de Nicolas Sarkozy.
01:15:487h35, restez bien avec nous dans un instant.
01:15:51Sujet capital, les artisans en ont marre et on a le représentant des artisans d'Île-de-France avec nous.
01:15:58Patron de la CAPEB en Île-de-France, certaines entreprises vont être obligées de fermer
01:16:03parce qu'elles ne peuvent plus rouler, elles ne peuvent plus travailler en Île-de-France.
01:16:06Trop de bouchons, stationnement impossible et circulation impossible dans Paris.
01:16:10Et après certains maires même se plaignent auprès de vous parce qu'ils n'ont plus d'électriciens et plus de plombiers.
01:16:16C'est normal, on ne peut plus rouler, on ne peut plus travailler.
01:16:18Vous allez nous raconter les conditions de travail des artisans en Île-de-France
01:16:22et la mairie de Paris qui veut imposer les 50 km heure, ça c'est cherry on the cake, c'est la cerise sur le gâteau.
01:16:29On en parle dans un instant, restez bien avec nous.
01:16:32Bref, c'est Newsy le 8h moins 20, on parle des républicains.
01:16:37Ils sont d'accord pour intégrer le gouvernement si c'est pour faire une vraie politique de droite.
01:16:43Est-ce que vous pensez que Michel Barnier va pouvoir faire une vraie politique de droite ?
01:16:47Avec quelles mesures urgentes ? La sécurité, l'immigration, l'économie ? Voici vos réponses.
01:16:54J'avoue que les urgences des républicains, puisqu'on parle d'eux, moi je dis qu'il y a énormément de choses à faire.
01:17:03Mais moi je pense que c'est la sécurité avant tout.
01:17:06Parce que vous savez, une fois que vous êtes mort, le pouvoir d'achat et autre chose, je ne vois pas à quoi ça sert.
01:17:11Donc non, il faut vraiment mettre un point fort sur la sécurité.
01:17:15S'ils veulent montrer qu'ils sont encore là et qu'ils existent, il faut vraiment que c'est la plus grande mesure qu'on doit faire en France.
01:17:21La sécurité pour tout le monde.
01:17:23Écoutez, c'est un gouvernement de droite, donc j'attends vraiment à des décisions fortes de la droite,
01:17:33telles que la sécurité, parce que c'est vous qui faites l'information.
01:17:37Et encore ce matin, c'est toujours, toujours, toujours l'insécurité.
01:17:42L'immigration aussi, parce que ça fait partie de l'insécurité.
01:17:46Évidemment, pour beaucoup de Français, le pouvoir d'achat.
01:17:50Voilà, vous continuez à flasher le QR code et vous enregistrez vos vidéos.
01:17:54On vous entendra à 8h30.
01:17:55On parle souvent de la politique déconnectée du terrain.
01:17:58Un exemple ahurissant, la maire de Paris, Anne Hidalgo, veut imposer la limitation de vitesse à 50 km heure sur le périphérique.
01:18:05Comme si les gens qui prennent la route le faisaient pour le plaisir et qu'il fallait les punir.
01:18:11Qui prend le périphérique ?
01:18:12Ceux qui travaillent, ceux qui bossent, comme on dit.
01:18:14La France qui se remonte les manches, la France qui fait tourner ce pays.
01:18:18Mais est-ce que la gauche s'intéresse encore à ceux qui travaillent ?
01:18:21On est en droit de se poser la question.
01:18:23En leur demandant de lever le pied, on met un nouveau bâton dans les roues.
01:18:26Des artisans, par exemple, qui sont très en colère.
01:18:29Parfois, des plombiers ou des électriciens refusent des chantiers dans Paris parce que c'est trop difficile de se garer.
01:18:34Vous avez bien entendu, certains artisans vont être obligés de mettre la clé sous la porte.
01:18:38On en parle avec vous, Anthony Adji Panayotu, président de la CAPEB.
01:18:43Merci d'être avec nous.
01:18:44La CAPEB, ce sont les artisans.
01:18:46Vous êtes leur représentant en Ile-de-France.
01:18:49Vous êtes vent debout contre les 50 km heure sur le périphérique.
01:18:52C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
01:18:54Évidemment, il y avait tellement d'autres choses à faire.
01:18:58Mais ce sont toujours des mesures qui arrivent sans nous consulter.
01:19:02L'Amérique de Paris ne veut plus nous recevoir pour parler.
01:19:06Quand vous leur dites qu'on représente les électriciens, les plombiers, tout corps d'État, les gens qui travaillent,
01:19:14ils vous disent que ça ne vous intéresse pas.
01:19:16Ils ne nous rappellent même pas, ils ne nous répondent pas.
01:19:18Ils vous méprisent.
01:19:19Ils nous ignorent complètement.
01:19:20Ils vous ignorent.
01:19:21Comment faire avancer les choses, on ne sait plus.
01:19:24Rouler dans Paris, maintenant, c'est une punition pour nous.
01:19:28C'est une punition parce qu'on n'arrive plus à rouler, on n'arrive plus à se garer.
01:19:33Ça veut dire que vous en êtes à refuser des chantiers, à vous dire que vous n'allez pas dans Paris parce que ce n'est pas possible.
01:19:39Oui, oui, oui.
01:19:40Et le mot d'ordre, si je peux être ici pour quelque chose vraiment d'intéressant,
01:19:45ne rentrez plus dans Paris, les artisans.
01:19:48Refusez de travailler dans Paris.
01:19:50Allons faire autre chose.
01:19:52Je préfère aller en banlieue, faire 30 km pour faire un chantier en banlieue ou même au début de la Provence
01:19:58que d'aller des disséminaux à portes de clients courts.
01:20:02Ça, c'est pour faire bouger la mairie de Paris, pour leur dire vous n'aurez plus d'artisans bientôt.
01:20:07Il n'y aura plus d'artisans et on a des quartiers qui se désertifient complètement.
01:20:11Quand on va bouvoir Saint-Michel, il n'y a plus une boutique d'ouvert quasiment.
01:20:14C'est terrible, il n'y a plus personne.
01:20:16J'ai des collègues bouchers ou boulangers qui ont perdu entre 30 et 35 % de chiffre d'affaires.
01:20:26Il y a des entreprises qui ne viennent même plus les dépanner pour leur frigo quand ils sont en panne.
01:20:31Ils refusent de rentrer dans Paris.
01:20:33Parce que la camionnette, on ne sait pas quoi en faire.
01:20:35Et quand on se garde, on reprend.
01:20:38Et quand on se garde, on prend des amendes et le prix de l'heure.
01:20:43Il y a des quartiers, c'est 35 euros de l'heure pour stationner.
01:20:47Vous parliez d'artisans qui quittent leur domicile à l'aube pour arriver à destination.
01:20:53Ils dorment dans leur voiture en attendant que le client se réveille.
01:20:57J'ai un de mes gars qui part à 5h30 du matin.
01:21:00Il arrive à 6h30 parce que ça roule à côté du bureau.
01:21:04Et il dort dans la voiture jusqu'à 7h, 7h15 et il rentre au bureau.
01:21:09Mais il n'est pas tout seul.
01:21:11Il y en a énormément qui font ça tous les jours.
01:21:15On se demande ce qu'ils ont dans la tête quand ils prennent ce type de décision.
01:21:18Ils se disent qu'on prend le périphérique pour le plaisir.
01:21:23On se réveille le matin en se disant qu'aujourd'hui on va faire un tour de périphérique.
01:21:26Mais non, c'est les gens qui travaillent, c'est comme vous.
01:21:28Qu'est-ce que vous allez faire ?
01:21:30Vous lancez un appel ce matin dans la matinale de CNews.
01:21:33Aux artisans d'Île-de-France, n'allez plus travailler dans Paris.
01:21:36Si vous le pouvez, bien sûr.
01:21:39Mais si on peut travailler un peu extérieur.
01:21:43Et je pense qu'on va faire aussi des journées ville morte.
01:21:46On ne circulera plus dans Paris.
01:21:50Merci beaucoup.
01:21:51Je vous garantis que c'est un calvaire pour nous.
01:21:53Et pour nous aussi, automobilistes, c'est un calvaire également.
01:21:56Vous savez, on va suivre ce sujet.
01:21:59On va faire des reportages.
01:22:01On décrit la réalité sur CNews.
01:22:03On n'est pas à parler avec des speillés de mots.
01:22:07On décrit la réalité.
01:22:08Et ça, c'est une réalité.
01:22:09C'est vrai dans la capitale.
01:22:12Mais c'est vrai dans beaucoup de grandes villes.
01:22:14Et les difficultés des artisans.
01:22:17Si vous ne vous rendez pas compte, les entreprises de proximité en Île-de-France,
01:22:19on est un million.
01:22:21Un million d'entreprises en Île-de-France.
01:22:23Mais ça ne les intéresse pas.
01:22:24Vous ne votez pas pour eux.
01:22:26Vous n'habitez pas à Paris.
01:22:28Donc ça ne les intéresse pas.
01:22:29On ne vote pas pour eux d'à Paris.
01:22:30Non, ça c'est clair.
01:22:31Mais bon.
01:22:32Mais les gens, ils vont se révolter au bout d'un moment.
01:22:34Parce que les prix des déplacements,
01:22:37qui est en moyenne de 40 à 50 euros,
01:22:39il y en a des entreprises qui prennent 100 à 150 euros de déplacement.
01:22:43Sans avoir commencé à travailler.
01:22:46Donc bon.
01:22:47J'espère qu'un jour, les gens vont prendre conscience de ça.
01:22:50Merci beaucoup d'être venu ce matin sur le plateau de la matinale.
01:22:53Vous êtes le président de la CAPEB en Île-de-France et de l'UDEP Île-de-France.
01:22:57Vous représentez les artisans en Île-de-France.
01:22:59Merci beaucoup.
01:23:00Merci d'être venu sur le plateau de la matinale.
01:23:02Allez, l'économie avec Agnès Verdi-Molinier.
01:23:23Agnès Verdi-Molinier est avec nous.
01:23:24Ça va Agnès ?
01:23:25Ça va et vous ?
01:23:26Directrice de l'IFRAP.
01:23:27Vous souhaitez ce matin réagir après l'audition du ministre des Finances Bruno Le Maire
01:23:31par le président de la Commission des Finances à l'Assemblée Nationale.
01:23:34Oui, j'ai trouvé très choquante une présentation qu'a faite l'insoumis Éric Coquerel,
01:23:39qui préside la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale,
01:23:41quand il a comparé sur un graphique,
01:23:43qu'il a montré pendant l'audition du ministre,
01:23:47que le patrimoine des 500 plus riches français,
01:23:50le fameux classement annuel de Challenge,
01:23:52représentait en 2023 42% de la richesse nationale du PIB de la France.
01:23:58Je me suis posé la question,
01:23:59comment un président de Commission des Finances dans une grande démocratie
01:24:02peut faire cette comparaison ?
01:24:03Personne n'y trouve rien à redire.
01:24:05Et comparer un stock de patrimoine entrepreneurial
01:24:07avec des usines, des machines, des magasins,
01:24:09avec une création de richesse annuelle,
01:24:11moi j'ai trouvé ça assez lunaire.
01:24:13Vous dites que cette comparaison est abusive.
01:24:16En fait, c'est de la fortune professionnelle.
01:24:19Ce, d'autant plus que le président de la Commission des Finances
01:24:22oublie, je pense, de dire que ces 500 fortunes de France,
01:24:26alors c'est 1200 milliards d'euros,
01:24:29mais en face, les Français ont 14 000 milliards de patrimoine.
01:24:33Et le patrimoine net de la France, c'est 20 000 milliards.
01:24:36Donc ces 500 fortunes, soi-disant françaises,
01:24:39c'est 6% de l'ensemble du patrimoine net des Français.
01:24:42Alors que beaucoup de leurs fortunes,
01:24:44elles ne sont pas comptées dans le patrimoine net.
01:24:46Pourquoi ?
01:24:47Puisque tous ces Français ne sont pas forcément résidents en France.
01:24:50Ben voilà, c'est ça.
01:24:52Donc on dit, alors là, ces fortunes françaises,
01:24:54elles sont très très riches, 42% du PIB.
01:24:57Mais en fait, beaucoup sont partis en Suisse,
01:25:00sont partis au Luxembourg, sont partis en Italie ou ailleurs.
01:25:03Et il faut rappeler au passage que plus de 77% du chiffre d'affaires
01:25:08des entreprises du CAC 40 est réalisé, ou ça, à l'étranger.
01:25:12Et certaines de ces fameuses 500 fortunes françaises,
01:25:15on ne peut pas considérer qu'ils soient tellement tricolores.
01:25:18Le fondateur de Telegram, il a été compté dans le classement de Challenge.
01:25:23Et pour autant, il n'est pas complètement fortune de France.
01:25:28Donc on se demande finalement où ça va.
01:25:32Et quand on regarde les 147 milliardaires de la liste de Challenge,
01:25:36nous, on peut estimer qu'il y a plus de la moitié qui ne réside pas en France.
01:25:39Donc on se dit vraiment, tout ça n'est pas sérieux.
01:25:44Moralité.
01:25:45Moralité, mon cher Romain qui veut noyer son chien, l'accuse de la rage.
01:25:49Prenons un peu de recul.
01:25:50Pourquoi sortir ces chiffres dans une audition, je le rappelle,
01:25:54qui était sur la question du déficit de la France ?
01:25:57Ça n'a rien à voir.
01:25:58C'est pour sous-entendre qu'on pourrait prendre l'argent de tous ces milliardaires
01:26:02et on résoudrait le problème de nos finances publiques.
01:26:05Mais clairement, c'est quoi ? C'est du populisme.
01:26:08Et ça va amener quoi ?
01:26:09Ça va amener à l'idée que derrière,
01:26:12toutes ces personnes qui sont concernées, qui résident encore fiscalement en France,
01:26:16on va les inciter à partir.
01:26:18Donc moi, je suis très étonnée qu'on laisse passer ce genre de représentation
01:26:22sans que personne n'y trouve à redire.
01:26:24Sauve-vous ce matin.
01:26:26Merci beaucoup Agnès.
01:26:27Merci à vous.
01:26:39L'instant musique, comme tous les matins.
01:26:49Et ce matin, on vous fait découvrir le tout dernier single de la chanteuse Lenny.
01:27:03Lenny, la jeune artiste vedette de la dernière promotion de la Star Academy,
01:27:07a pris son temps.
01:27:08Les fans ont dû faire preuve de patience, n'est-ce pas Gautier ?
01:27:10Absolument, on était très patient.
01:27:12Mais ça y est, Lenny a sorti son tout premier titre.
01:27:15Ses fans ont pu découvrir hier soir « J'ai plus peur ».
01:27:17C'est le titre de sa chanson.
01:27:19Un single dynamique où Lenny montre également ses talents de danseuse.
01:27:22Regardez.
01:27:37C'était votre programme avec Epad Invest.
01:27:57Spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior.
01:28:01Epad Invest.
01:28:02Investir pour l'avenir.
01:28:04Emmanuel Macron va-t-il accepter d'avoir désormais le second rôle derrière Michel Barnier ?
01:28:11On va en parler dans un instant avec Paul Sujit.
01:28:13Bonjour Paul.
01:28:14Bonjour Romain.
01:28:15Et à tout de suite.
01:28:19Emmanuel Macron prononçait un discours hier devant les membres du Conseil d'État et la presse.
01:28:24Et évidemment, Paul, c'était un discours très politique.
01:28:27Oui, il faut s'y attendre évidemment.
01:28:29C'est un discours qui a été scruté pour les prises de parole du chef de l'État depuis la nomination de Michel Barnier.
01:28:35Il commence par dire « Le peuple aujourd'hui souverain s'exprime par le suffrage qu'il faut toujours prendre en compte. »
01:28:41Parce que c'est le fait premier en toute démocratie.
01:28:43Évidemment, la leçon s'adresse en premier au Conseil d'État qui avait choisi pour thème de rentrée la souveraineté.
01:28:48C'est aussi une forme de leçon ou de réprimande à l'égard de toutes les forces politiques que le président de la République a consultées.
01:28:53En particulier celles qui lui ont mis des bâtons dans les roues pour former la coalition qu'il espérait fut un temps.
01:28:58Le chef de l'État a encore rappelé combien, dit-il, nos démocraties occidentales ont été touchées, déstabilisées par des transitions, des chocs.
01:29:05On dirait en fait qu'il fait un petit peu l'explication de texte de ses choix politiques.
01:29:09Face à ce constat, il plaide encore pour une culture renforcée de l'efficacité de l'action publique et pour une simplification de nos actions collectives.
01:29:16Là, le message, c'est carrément une feuille de route pour Michel Barnier.
01:29:19Au prétexte donc de discourir de la souveraineté, Emmanuel Macron s'est tour à tour justifié d'avoir dissous l'Assemblée nationale.
01:29:24Et il a indiqué au fond qu'elle était l'orientation politique qu'il voulait donner à son nouveau Premier ministre.
01:29:29Justement, est-ce que c'est son rôle ? Est-ce que c'est à lui maintenant de dire à Michel Barnier ce qu'il doit faire ?
01:29:34C'est tout le dilemme d'Emmanuel Macron. La défaite de son camp aux élections législatives entraîne mécaniquement l'instauration d'une cohabitation.
01:29:40Même si les circonstances politiques ont permis au chef de l'État d'en atténuer les faits.
01:29:44Puisque maintenant qu'il a confié les clés de Matignon à la droite LR, il peut espérer au fond continuer de prolonger les réformes qu'il avait enclenchées.
01:29:53Mais les Français ont désavoué en masse leur Président de la République en votant contre lui.
01:29:56C'est l'un des faits principaux des législatives.
01:29:58Et donc le voici condamné au fond à laisser l'initiative politique à un autre que lui.
01:30:02Et on s'étonne pourtant de le voir dans ce contexte participer si activement.
01:30:06D'abord à la désignation des futurs ministres dont il parle ouvertement avec Michel Barnier.
01:30:09Et puis de voir aussi même les députés du camp présidentiel se demander dans quelle mesure est-ce qu'ils vont participer ou non à cette future coalition.
01:30:15Au fond pourtant, Michel Barnier est dans l'histoire de cette année de présidence Macron, le seul homme de gouvernement sous sa présidence qui ne lui doit rien.
01:30:26Contrairement aux anciens premiers ministres qui sont sortis de l'ombre grâce à Emmanuel Macron.
01:30:30Michel Barnier, lui, n'a pas eu à lui prêter allégeance et donc ça condamne normalement, mécaniquement, Emmanuel Macron au second rôle.
01:30:37Est-ce qu'Emmanuel Macron va accepter de se contenter de ce second rôle ?
01:30:41C'est toute la question. Vous savez Emmanuel Macron est un homme de théâtre et au théâtre ce qu'il aime bien c'est le rôle de premier plan.
01:30:46Et d'ailleurs on le voyait même aller jusque dans les coulisses, faire sortir les régisseurs.
01:30:50Par exemple Jean Castex qu'il mettait ensuite avec lui sous la lumière.
01:30:53Mais c'était lui à la fois l'acteur principal et le metteur en scène.
01:30:56Là, maintenant que la comparaison se fait souvent entre la période que l'on vit et puis par exemple des mécanismes politiques sur la troisième, la quatrième république.
01:31:05Revient cette phrase très célèbre du général de Gaulle quand il parlait de la présidence de la république sous la troisième ou la quatrième république.
01:31:11Il inaugure les chrysanthèmes. Est-ce que c'est le rôle qu'Emmanuel Macron va accepter ?
01:31:15C'est-à-dire quelques discours par-ci, par-là, devant les conseillers d'Etat.
01:31:19On imagine difficilement Emmanuel Macron se contenter de ça au risque d'amener son impopularité dans les jambes de Michel Barnier
01:31:27et finalement d'empêcher la période politique actuelle d'aboutir à une vraie réussite sur le plan politique.
01:31:32Merci Paul. Paul Sujit, tous les matins, décryptage, le point de vue politique de Paul Sujit dans la matinale de CNews, tous les matins à 7h50.
01:31:40Soyez là à 8h10. Thibaut de Montbrial, avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, sera l'invité de Sonia Mabrouk pour la grande interview CNews Europe 1.
01:31:51Tout de suite, le temps, Alexandra Blanc.
01:31:54Votre maison est chaude l'été et humide l'hiver ? La météo avec Groupe Verlaine.
01:31:58Isolation intérieure et extérieure avec aide de l'Etat. Groupe Verlaine.com.
01:32:02Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ? Bien sûr.
01:32:05Retrouvez la météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
01:32:11Ça souffle dans le sud-est, Alexandra, ce matin.
01:32:13Oui, des vents tempétueux attendus autour du golfe du Lyon ou encore du côté de la Corse avec évidemment un ciel dégagé mais beaucoup de vent attendu autour du golfe du Lyon
01:32:22et puis partout ailleurs, un temps assez autonal avec localement quelques averses, un temps bien nuageux également.
01:32:27Et puis à noter aussi, petite nouveauté, retour de la neige en montagne, notamment sur les Pyrénées ou encore sur les Alpes, au-delà de 1500-1800 m d'altitude dans l'après-midi.
01:32:36Même configuration, nuages sur les trois quarts du pays, peut-être localement un peu d'instabilité.
01:32:41On retrouve de belles éclaircies sur la façade ouest ou encore autour du golfe du Lyon.
01:32:44Attention, le vent va se renforcer entre le Cap Corse et la Côte d'Azur.
01:32:48Ça va vraiment souffler très très fort avec des rafales de l'ordre de 100 à 110 km par heure.
01:32:53Et puis maintien aussi de la neige en montagne, conditions météo hivernales entre les Pyrénées et les Alpes.
01:32:59Les températures quant à elles, elles dégringolent.
01:33:01Fraîcheur ce matin, 6 degrés ce matin à Orléans, 5 à 6 degrés dans la Marne ou encore 8 degrés pour la pointe bretonne, 8 degrés également à Limoges.
01:33:09Et dans l'après-midi, les températures restent très très largement en dessous des normales de saison.
01:33:14Seulement 14 degrés à Lille, 15 degrés à Paris, 14 degrés en Bourgogne, 15 à 16 degrés sur le centre.
01:33:20On est en moyenne donc 5 à 6 degrés en dessous des normales de saison, température digne d'un mois d'octobre.
01:33:25Tandis que la douceur relative se maintient entre la Côte d'Azur et Bastia avec 26 degrés.
01:33:30Mais attention, le vent soufflera très fort.
01:33:34Du coup, vous avez la liste de tous les assureurs qui vous font confiance ?
01:33:37Bien sûr !
01:33:38C'était La Météo avec France Parbrise, Agrée et Assurance.
01:33:42Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:33:44C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:33:46Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:33:49Groupe Verlaine.
01:33:51C'est News 7h59, merci d'être avec nous.
01:33:54Les Républicains sont d'accord pour intégrer le gouvernement si c'est pour faire une vraie politique de droite.
01:34:02Est-ce que vous pensez que Michel Barnier va faire une vraie politique de droite ?
01:34:05Est-ce qu'il pourra la faire ?
01:34:06Et quelles seraient les mesures de droite les plus urgentes ?
01:34:08Est-ce qu'elles doivent concerner l'insécurité ?
01:34:10L'immigration ? L'économie ?
01:34:13Tiens, est-ce qu'il faut revaloriser le travail ?
01:34:15Tout le monde dit qu'il faut revaloriser le travail.
01:34:17Est-ce que le travail doit vraiment mieux payer que les aides sociales ?
01:34:21Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:34:24On vous entendra à 8h30.
01:34:26À Nice-Est, une guerre de territoire sur fond de trafic de drogue.
01:34:30Les habitants n'en peuvent plus.
01:34:32Reportage CNews à suivre.
01:34:35Et puis sur la situation politique et sur les Républicains
01:34:39qui sont prêts pour cette vraie politique de droite.
01:34:41Qui sont prêts à intégrer le gouvernement.
01:34:43Les dernières informations.
01:34:44Je voulais que vous nous donniez les dernières informations, Gauthier.
01:34:46Ça sera dans un instant.
01:34:47A tout de suite.
01:34:48Le calvaire vécu par les habitants du quartier de Roquebillère à Nice.
01:34:52Depuis le début de l'été, une guerre des territoires entre trafiquants de drogue
01:34:56est menée au pied de leurs immeubles, Chana.
01:34:58Oui, le jour, des hommes cagoulés déambulent dans les rues,
01:35:01fusils d'assaut à la main.
01:35:02Et la nuit, des coups de feu résonnent à leurs fenêtres.
01:35:04Vous voyez ce reportage de Jean-Luc Thomas et de Franck Triviaux.
01:35:08Dans le quartier Roquebillère, les règlements de comptes se multiplient.
01:35:12Le contrôle du trafic de drogue s'intensifie depuis 4 mois.
01:35:15Il entraîne une lutte de territoire de plus en plus violente.
01:35:18Les habitants ont peur.
01:35:20Ce soir, on n'est pas en sécurité.
01:35:23À cause des gens qui confondent la drogue et tout, voilà.
01:35:28Maintenant, on rentre à 18h, 19h.
01:35:33Ça peut plus durer comme ça. Il faut faire quelque chose.
01:35:35Il faut vraiment un état, je ne sais pas.
01:35:37Plus de police, plus de présence de police,
01:35:40ça serait bien qu'il y ait au moins peut-être un commissariat,
01:35:42police municipale, quelque chose comme ça.
01:35:44Les deux points de deal principaux du quartier rapporteraient
01:35:47plus de 20 000 euros par jour.
01:35:49Ce pactole attise les convoitises et les trafiquants.
01:35:52Ce livre à une véritable guerre.
01:35:55On a pu voir des images un peu partout sur les réseaux sociaux
01:35:57et à la télévision de jeunes individus
01:36:00avec des armes de guerre type Kalachnikov
01:36:05déambulés dans la cité, en bas des tours.
01:36:09On a également assisté à pas mal de règlements de comptes
01:36:12avec ce dernier en date de la semaine dernière
01:36:15où l'individu a été criblé de balles et encore à l'hôpital.
01:36:18Bien que difficile d'accès, la police mène régulièrement
01:36:21des opérations dans ces cités de l'est de Nice.
01:36:24Depuis cet été, 16 Kalachnikovs ont été saisis
01:36:28et 23 personnes mises en examen.
01:36:32Les Républicains acceptent donc de rentrer au gouvernement
01:36:35si Michel Barnier met en place une vraie politique de droite.
01:36:39Même Laurent Wauquiez accepte désormais de rentrer au gouvernement.
01:36:43Qui pourrait aller où ? Quelles sont les dernières informations, Gauthier ?
01:36:46Oui, et quel revirement d'abord de Laurent Wauquiez
01:36:48qui le soir du second tour disait pas de Premier ministre à Matignon
01:36:51et encore moins un gouvernement LR, pas de Premier ministre LR.
01:36:55Il avait proposé un pacte législatif
01:36:57mais il ne voulait pas aller appliquer lui-même les mesures de ce pacte.
01:37:00Ce qui a fait dire à Nicolas Sarkozy qu'il y avait une incohérence
01:37:02et l'interview de Nicolas Sarkozy dans les colonnes du Figaro a fait bouger les choses.
01:37:06On a Michel Barnier, LR, alors qu'ils n'ont que 47 députés à l'Assemblée nationale à Matignon
01:37:12et désormais la place Beauvau, le ministère de l'Intérieur
01:37:15devrait revenir également aux Républicains.
01:37:17Il y a une bataille, c'est là qu'on fait bouger les choses en matière sécuritaire
01:37:21qui est la première priorité des Français pour le nouveau Premier ministre
01:37:25qui doit être la priorité pour le nouveau Premier ministre.
01:37:27On a un sondage là-dessus ce matin.
01:37:29Il y a une bataille entre Bruno Rotailleau et Laurent Wauquiez.
01:37:32C'est aussi un ministère pour prendre la lumière,
01:37:34pour se propulser en vue d'une prochaine échéance présidentielle.
01:37:38Bruno Rotailleau, son nom aussi, est revenu pour la place Vendôme,
01:37:40pour le ministère de la Justice
01:37:42mais le patron des sénateurs LR juge qu'il est très compliqué
01:37:45d'aller faire bouger les lignes au ministère de la Justice en peu de temps.
01:37:50Que Michel Barnier penche à droite et que son gouvernement penche à droite
01:37:53ce n'est pas une surprise.
01:37:54À partir du moment où ils tiennent grâce à la volonté du RN
01:37:58qui peut les censurer à tout instant,
01:38:00c'est normal d'avoir une politique qui met le curseur à droite.
01:38:03Et vous avez vu cette semaine, il y a eu une rumeur alimentée,
01:38:07relayée à la fois par la presse mais par la classe politique
01:38:10sur le retour potentiel d'un ministère de l'Immigration.
01:38:13Si c'est le cas, c'est évidemment aussi là un marqueur très fort
01:38:16et un gage donné au RN et à la droite.
01:38:19Merci Gauthier.
01:38:21Ce sondage qu'on vous révèle ce matin dans La Matinale
01:38:24et qui revient et qui est la prolongation de ce qu'on se dit ce matin
01:38:29au sujet de la politique de droite, regardez.
01:38:31La sécurité doit-elle être une priorité pour le nouveau gouvernement ?
01:38:3484% des Français répondent oui, 16% de non.
01:38:39On va regarder en fonction de la couleur politique de ceux qui répondent.
01:38:42Ce chiffre monte à 90% chez les électeurs de droite
01:38:45et à 98% la quasi-totalité des électeurs du RN.
01:38:50Et à gauche aussi, vous le voyez, c'est très tranché
01:38:52puisqu'il y a près de 6 électeurs sur 10 qui placent la sécurité
01:38:55comme une priorité également.
01:38:57La dernière étape du voyage du pape François à Singapour.
01:39:00Ce matin, il rencontrait les autorités singapouriennes.
01:39:03Oui, lors d'une conférence, il a appelé à protéger la dignité
01:39:06des travailleurs migrants et à leur garantir un salaire équitable.
01:39:09Singapour qui, je le rappelle, compte plus de 300 000 travailleurs clandestins
01:39:13qui travaillent dans la construction pour la plupart,
01:39:15contre un salaire très mince.
01:39:21Je reconnais et salue ici les diverses politiques et initiatives
01:39:24mises en place pour soutenir les plus vulnérables.
01:39:31Et je souhaite qu'une attention particulière soit accordée aux pauvres,
01:39:34aux personnes âgées dont le labeur a jeté les bases du Singapour d'aujourd'hui
01:39:38et à la protection de la dignité des travailleurs migrants
01:39:41qui contribuent beaucoup à l'édification de la société
01:39:44et auxquels il faut garantir un salaire équitable.
01:39:55C'est important ce qu'a dit le pape François à Paul Sujit ?
01:39:58Oui, c'est un sujet sur lequel on le connaît bien.
01:40:01Et effectivement, ce voyage, c'est pour lui l'occasion de rappeler ses fondamentaux.
01:40:05Et puis c'est aussi une façon de faire taire tous ceux qui disaient
01:40:08que sa santé continuait de s'altérer.
01:40:10C'est aussi une démonstration de force qu'il a évidemment effectuée.
01:40:13Il a réussi à faire ce voyage du bout du monde, le plus long de son pontifiqua,
01:40:16alors qu'il a son âge, il a 87 ans, il va avoir bientôt 88.
01:40:21Tiens, un visa payant sera bientôt obligatoire pour aller au Royaume-Uni.
01:40:25À partir de janvier prochain, les citoyens non-européens
01:40:28devront payer la somme de 12 euros pour obtenir le visa numérique
01:40:31pour aller au Royaume-Uni, en Grande-Bretagne.
01:40:33Et pour les Européens, cette obligation entrera en vigueur trois fois plus tard,
01:40:36au mois d'avril. Valable deux ans, ce visa permettra de faire
01:40:38autant de voyages que l'on veut sur cette période.
01:40:40Voilà, on est prévenu. Est-ce qu'il y aura une réciprocité ?
01:40:42À voir, à faire à suivre.
01:40:44À faire à suivre, comme on dit.
01:40:468h06, Thibaut de Montbrial, invité de Sonia Mabrouk.
01:40:52CNews, il est 8h12, bienvenue à tous.
01:40:54Tout de suite, c'est la grande interview.
01:40:56Sonia Mabrouk, vous recevez ce matin Thibaut de Montbrial.
01:40:58Bonjour Thibaut de Montbrial.
01:41:00Bonjour Sonia Mabrouk, ça fait plaisir de vous retrouver.
01:41:02Merci, et merci pour votre présence pour la grande interview sur CNews et Europe 1.
01:41:06Vous êtes avocat et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
01:41:10Depuis de longues années, Thibaut de Montbrial,
01:41:12vous êtes un spécialiste de ces questions
01:41:14de sécurité et de justice
01:41:16et vous plaidez, depuis longtemps également,
01:41:18pour un véritable choc d'autorité
01:41:20accompagné d'un réarmement judiciaire
01:41:22afin de répondre aux défis de notre pays.
01:41:24À l'heure où les spéculations vont bon train
01:41:26autour du futur gouvernement,
01:41:28est-ce que vous croyez en ce sursaut,
01:41:30en ce changement total de paradigme ?
01:41:32Ce qu'il faut comprendre, c'est que
01:41:34nous ne sommes pas dans un temps politique
01:41:36qui viendrait suivre
01:41:38la victoire d'une majorité absolue
01:41:40à une élection nationale.
01:41:42Nous sommes dans une période de crise politique
01:41:44avec une assemblée qui est très fracturée,
01:41:46chacun l'a à l'esprit.
01:41:48Et la question, c'est de savoir
01:41:50quelles sont les possibilités d'action
01:41:52pour éviter que les trois ans qui viennent
01:41:54ne soient des années d'enquistement
01:41:56où les difficultés,
01:41:58et les difficultés en matière de sécurité et de justice
01:42:00et d'autorité en général sont nombreuses,
01:42:02viendraient se cumuler
01:42:04à celles déjà existantes.
01:42:06Je pense que c'est un moment qui est crucial
01:42:08parce que dans leur vote,
01:42:10l'écrasante majorité des Français,
01:42:12si on prend l'ensemble des partis
01:42:14qui proposaient des mesures d'autorité,
01:42:16une très large majorité de Français
01:42:18se sont exprimés en faveur du renforcement
01:42:20des questions d'autorité et de justice.
01:42:22Je pense que c'est un des défis
01:42:24du gouvernement de Michel Barnier,
01:42:26mais il ne faut pas s'attendre à des ruptures absolues.
01:42:28Et moi j'ai toujours dit
01:42:30que dans des périodes où c'était politiquement difficile,
01:42:32il valait mieux une politique de petits pas
01:42:34dans la bonne direction
01:42:36qu'une abstention en se disant
01:42:38que ce n'est pas assez bien, ça ne peut pas aller assez loin.
01:42:40Le choc d'autorité, je pense qu'un jour
01:42:42il sera indispensable à notre pays,
01:42:44le plus vite sera le mieux,
01:42:46mais de prendre conscience de l'ampleur des difficultés
01:42:48et de prendre les mesures dans les mois qui viennent
01:42:50et les années qui viennent pour éviter
01:42:52un délitement supplémentaire, déjà ce serait bien.
01:42:54D'autant que l'attente est très forte,
01:42:56c'est un sujet transpartisan pour les Français,
01:42:58quel que soit, Thibaut de Montbréal,
01:43:00leur situation, leur origine, leur lieu d'habitation
01:43:02et même leur conviction politique.
01:43:04C'est ce que révèle notre sondage IFOP,
01:43:06Europe 1C News et le JDD,
01:43:08selon lequel 84% des Français
01:43:10estiment que ce sujet
01:43:12doit être une priorité.
01:43:14Au-delà de l'évidence de l'attente des Français,
01:43:16qu'est-ce que ça traduit en profondeur
01:43:18de la société française, un tel sondage ?
01:43:20Vous savez Sonia Mabrouk, je dis souvent
01:43:22que le besoin de sécurité,
01:43:24la sécurité,
01:43:26ce n'est pas un programme politique,
01:43:28ce n'est ni de droite ni de gauche,
01:43:30c'est un besoin primaire de l'être humain
01:43:32et c'est un besoin universel qui est partagé partout.
01:43:34C'est le préalable
01:43:36à la possibilité
01:43:38de la mise en place d'une politique
01:43:40de droite, de gauche, du centre, écolo,
01:43:42peu importe, il faut d'abord être en sécurité.
01:43:44C'est le préalable
01:43:46au rétablissement d'une société
01:43:48apaisée au sein de laquelle
01:43:50chacun pourra s'épanouir
01:43:52dans sa vie personnelle, dans sa vie professionnelle,
01:43:54dans ses loisirs, dans sa vie associative.
01:43:56C'est un préalable.
01:43:58La sécurité, c'est le socle.
01:44:00Donc les résultats du sondage
01:44:02ne sont pas du tout étonnants. D'ailleurs dans le sondage,
01:44:04si on rentre dans le détail, j'ai été tout à fait frappé
01:44:06que les gens se disant de gauche
01:44:08sont 59%
01:44:10à répondre oui à la question qui leur a été posée.
01:44:12Donc les attentes de nos compatriotes
01:44:14pour revenir à la situation actuelle,
01:44:16les attentes illustrées par ce sondage,
01:44:18elles démontrent que la question n'est ni de droite ni de gauche,
01:44:20c'est juste une question, je veux le dire,
01:44:22c'est une question de bon sens.
01:44:24De bon sens, en tout cas c'est une priorité,
01:44:26c'est une promesse de priorité
01:44:28pour le gouvernement de Michel Barnier,
01:44:30gouvernement auquel les LR vont
01:44:32participer, donc la droite LR.
01:44:34Vous l'avez d'ailleurs dit assez tôt
01:44:36dans une tribune, Thibaut de Montbréal,
01:44:38vous avez appelé la droite, tout comme l'ancien président
01:44:40Nicolas Sarkozy a participé à une telle équipe,
01:44:42ça paraît être une évidence pour vous ?
01:44:44Oui,
01:44:46pour les raisons que j'ai expliquées au début de notre entretien,
01:44:48c'est-à-dire que nous sommes dans une situation de crise,
01:44:50on ne peut pas laisser la situation se dégrader,
01:44:52on ne peut pas laisser prendre le risque
01:44:54de laisser l'extrême-gauche,
01:44:56qui a essayé,
01:44:58vous savez on peut répéter mille fois un mensonge,
01:45:00ça n'en fait pas une vérité,
01:45:02qui a essayé de faire croire qu'elle avait gagné,
01:45:04et il n'était pas question
01:45:06de fuir les responsabilités de la droite.
01:45:08On est dans les moments de crise,
01:45:10c'est les caractères qui se révèlent,
01:45:12et on ne peut pas toujours trouver des excuses pour ne pas y aller.
01:45:14Et c'est pour ça que je l'ai dit,
01:45:16je l'ai dit dans les premiers,
01:45:18et moi je suis personnellement ravi et très rassuré
01:45:20que ce soit finalement Michel Barnier qui soit Premier ministre,
01:45:22parce que ses premières déclarations
01:45:24montrent qu'il a parfaitement perçu ses attentes,
01:45:26et qu'il me semble avoir une détermination
01:45:28pour mettre en place
01:45:30un certain nombre de mesures que les Français attendent.
01:45:32On va en parler en détail de cette équipe
01:45:34qui s'esquisse et qui devrait être annoncée
01:45:36la semaine prochaine. Sur des exemples très précis,
01:45:38Thibaut de Montbriel, ce matin
01:45:40sur CNews et Europe 1, il y a des confessions
01:45:42choc, celles du frère du terroriste
01:45:44d'Arras, celui qui a assassiné
01:45:46le professeur Dominique Bernard,
01:45:48il a été entendu lors d'une expertise psychologique,
01:45:50psychiatrique, et il a dit ceci,
01:45:52c'est ce que révèle Le Figaro,
01:45:54ce sont ses phrases,
01:45:56on n'avait rien à faire en France, lui et son frère
01:45:58qui a assassiné Dominique Bernard,
01:46:00on aurait dû partir.
01:46:02Affirmant également que le travail n'a pas été fait,
01:46:04le travail de l'administration
01:46:06n'a pas été fait, mais quand le frère
01:46:08du terroriste dit ça, quelle est la part de la responsabilité
01:46:10aujourd'hui politique et administrative ?
01:46:12Vous allez voir qu'il y en a qui vont dire
01:46:14que finalement c'est un garçon d'extrême droite
01:46:16de dire des choses pareilles.
01:46:18Non, j'ai tort de plaisanter, parce que c'est un sujet
01:46:20qui est gravissime,
01:46:22et là encore, qui relève du bon sens.
01:46:24D'abord, le premier devoir d'un gouvernement,
01:46:26c'est de protéger sa population,
01:46:28et en l'espèce,
01:46:30il est tout à fait évident
01:46:32que les règles
01:46:34d'accès à l'asile,
01:46:36et ensuite de maintien sur le territoire,
01:46:38ont été
01:46:40appliquées
01:46:42de façon très fragile. Je pense que, vous savez,
01:46:44il faut avoir
01:46:46aucun état d'âme.
01:46:48Le droit,
01:46:50c'est l'expression de la souveraineté d'un pays,
01:46:52et il faut protéger la population.
01:46:54Vous savez, tous les pays d'Europe
01:46:56sont en train de faire enfin
01:46:58le changement sur le sujet.
01:47:00Le chancelier Scholz,
01:47:02qui est à la tête d'une coalition sociale démocrate,
01:47:04il a fait des déclarations qui,
01:47:06en France, auraient déclenché
01:47:08les réactions indignées
01:47:10de la gauche.
01:47:12Pourquoi ce qui se passe en Allemagne
01:47:14est impossible, et en tous les cas déclencherait
01:47:16de telles polémiques en France ?
01:47:18Pas seulement en Allemagne, au Danemark,
01:47:20avec des sociodémocrates. Pourquoi Thibaud de Montbréal ?
01:47:22Parce qu'en France,
01:47:24il y a, depuis les années 70,
01:47:26une idéologie,
01:47:28de très-à-gauche,
01:47:30bourdieusienne, qui s'est répandue à travers les écoles
01:47:32de journalisme, de la magistrature,
01:47:34d'administration,
01:47:36c'est chic
01:47:38de se penser dans le camp du bien.
01:47:40Et donc vous avez une petite superstructure,
01:47:42j'adopte à mon tour le vocabulaire marxiste,
01:47:44mais il y a une petite superstructure
01:47:46qui est ultra-minoritaire et qui ne représente qu'elle-même,
01:47:48et qui se considère
01:47:50l'arbitre des élégances,
01:47:52et qui a longtemps terrorisé même les gens de droite.
01:47:54Minoritaire, mais qui a l'hégémonie culturelle ?
01:47:56Il y a une forme d'hégémonie culturelle.
01:47:58Alors c'est un petit peu en train de changer,
01:48:00mais il faut dire, vous savez,
01:48:02ce sont des sujets, et moi j'insiste,
01:48:04c'est vraiment capital, ce sont des sujets de souveraineté
01:48:06et qu'il faut aborder avec le plus grand calme,
01:48:08ce ne sont pas des sujets passionnels,
01:48:10ce ne sont pas des sujets qu'il faut traiter à l'émotion,
01:48:12ce sont des sujets fondamentaux
01:48:14d'exercice de souveraineté par un État.
01:48:16C'est important ce que vous dites ce matin
01:48:18sur CNews Europe 1, évidemment,
01:48:20le responsable et le spécialiste des questions de sécurité
01:48:22voit cela avec le recul
01:48:24et l'expertise qui est la vôtre,
01:48:26mais nous sommes aussi dans un pays où par exemple
01:48:28la veuve d'un gendarme, la veuve d'Éric Comine,
01:48:30a dit que c'était la France qui avait tué son mari.
01:48:32Elle a subi, Thibaud Montbréal,
01:48:34un véritable lynchage sur les réseaux sociaux.
01:48:36Elle a été menacée.
01:48:38Une telle phrase, très lourde de sens.
01:48:40La France a tué mon mari.
01:48:42Qu'en avez-vous pensé ?
01:48:44D'abord, cette affaire m'a bouleversé
01:48:46et ensuite, ce n'est pas un programme politique,
01:48:48c'est un cri du cœur.
01:48:50C'est le cri du cœur d'une veuve
01:48:52qui se retrouve avec deux filles
01:48:54du jour au lendemain, d'une seconde à l'autre même,
01:48:56suite à un acte perpétré
01:48:58par un individu
01:49:00multirécidiviste.
01:49:02Ce que me disent, moi,
01:49:04depuis longtemps,
01:49:06les policiers et les gendarmes
01:49:08de tous niveaux,
01:49:10depuis les gens qui sont dans les voitures,
01:49:12les gardiens de la paix,
01:49:14les simples gendarmes jusqu'aux généraux,
01:49:16aux commissaires généraux,
01:49:18c'est qu'il y a beaucoup, beaucoup,
01:49:20beaucoup de gens qui travaillent pour la sécurité de l'État
01:49:22qui, en leur fort intérieur, pensent la même chose.
01:49:24Dans les très hautes strates
01:49:26qui sont proches du pouvoir, où on fait très attention
01:49:28parce qu'on dit qu'on a des éléments de langage, etc.
01:49:30On se dit, ah ben non, c'est pas possible,
01:49:32c'est pas possible. Mais la réalité, c'est que
01:49:34comment en est-on arrivé à ce qu'une partie
01:49:36de nos forces de sécurité intérieure et de leur famille
01:49:38pensent ça ? Il est vraiment essentiel
01:49:40de poursuivre le travail. Gérald Darmanin
01:49:42a commencé, il a vraiment un...
01:49:44– Vous lui rendez souvent hommage.
01:49:46Il est sans doute sortant ou partant du ministère
01:49:48de l'Intérieur, de la place Beauvau.
01:49:50Il a accompli des choses qui sont structurelles.
01:49:52– J'ai toujours essayé,
01:49:54et d'ailleurs régulièrement,
01:49:56avec vos invitations, à être intellectuellement honnête.
01:49:58C'est-à-dire que quand il y a des choses dont je pense
01:50:00qu'elles sont dans la mauvaise direction, je le dis,
01:50:02mais quand c'est bien, il faut le dire aussi.
01:50:04Et Gérald Darmanin, je pense, a insufflé un tournant
01:50:06qui est encore loin d'être parfait.
01:50:08Mais...
01:50:10– C'est la politique des petits pas.
01:50:12– C'est la politique des petits pas.
01:50:14Et il a été soutenu par les policiers et les gendarmes.
01:50:16Il a eu une très grande réussite
01:50:18avec la sécurité des Jeux olympiques.
01:50:20C'était un défi absolument majeur.
01:50:22Mais il faut continuer.
01:50:24Vous savez, les déclarations de la femme,
01:50:26de la Jean-Chef Comine,
01:50:28c'est le fruit de 40 ans.
01:50:30Donc il faut continuer.
01:50:32Mais c'est pour ça que ce qu'on dit depuis le début,
01:50:34et ce que va proposer Michel Barnier
01:50:36avec les nominations,
01:50:38et ensuite surtout avec l'action,
01:50:40c'est absolument crucial.
01:50:42Parce qu'il ne faut surtout pas rompre ce fragile redémarrage.
01:50:44– Que vous disent, si je vous comprends bien,
01:50:46les policiers, les gendarmes,
01:50:48toutes ces personnes d'autorité sur le terrain.
01:50:50C'est cette attente du portrait robot
01:50:52du futur ministre de l'Intérieur également.
01:50:54– Oui, et de tous les gens qui d'une manière générale
01:50:56vont concourir à la sécurité des Français.
01:50:58Parce qu'on parle du ministre de l'Intérieur,
01:51:00mais le garde des Sceaux c'est pareil.
01:51:02J'ai toujours dit que la chose,
01:51:04la chose indispensable,
01:51:06c'est d'avoir un binôme intérieur-justice
01:51:08qui marche ensemble, qui marche d'un même pas.
01:51:10C'est comme les deux jambes d'un même corps.
01:51:12– Ce n'est pas un secret collusionnel que de dire
01:51:14que pour vous il ne marchait pas du tout
01:51:16ni du même rythme, ni du même pas,
01:51:18entre Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin.
01:51:20Au début, j'ai cru comprendre que ça avait été compliqué.
01:51:22Ça s'est arrangé à la fin.
01:51:24On peut savoir gré à Éric Dupond-Moretti
01:51:26d'avoir obtenu des arbitrages financiers
01:51:28importants pour le ministère de la Justice,
01:51:30il faut le dire aussi.
01:51:32Mais c'est vrai qu'il y avait culturellement,
01:51:34on a eu des gardes des Sceaux depuis 15 ans
01:51:36qui ont beaucoup été catastrophiques.
01:51:38Christiane Taubira a fait perdre un temps considérable
01:51:40en refusant de façon dogmatique
01:51:42un service de renseignement au pays de l'Intérieur.
01:51:44Il faut d'ailleurs savoir rendre grâce
01:51:46à Jean-Jacques Urvoas qui est un homme de gauche
01:51:48qui est resté très peu de temps ministre
01:51:50à la fin du quinquennat de François Hollande
01:51:52et qui lui a débloqué ce renseignement pénitentiaire
01:51:54qui aujourd'hui rend de grands services.
01:51:56Est-ce qu'on pourrait avoir des personnalités de gauche
01:51:58à la tête de ces ministères éminemment régaliens,
01:52:00l'Intérieur ou la Justice ?
01:52:02Est-ce qu'ils pourraient mener la politique des petits pas
01:52:04en faveur de ce choc d'autorité ?
01:52:06Je vous ai dit tout à l'heure que la sécurité,
01:52:08la restauration de la sécurité dans l'Intérieur des Français,
01:52:10c'était ni de droite ni de gauche.
01:52:12C'est une question d'état d'esprit,
01:52:14de compréhension des enjeux.
01:52:16La gauche républicaine, à mon sens,
01:52:18ont toute leur place dans la poursuite
01:52:20de la restauration de l'autorité.
01:52:22Alors il faut, je pense, accélérer un peu.
01:52:24Ce qu'il ne faut pas, si vous voulez,
01:52:26c'est par ce qui est le pire,
01:52:28ce serait de tomber dans une histoire
01:52:30d'équilibre d'apothicaires
01:52:32et de prendre des gens
01:52:34qui sont porteurs
01:52:36d'une idéologie catastrophique.
01:52:38Je pense qu'il ne faut pas le faire.
01:52:40Après, de droite, de gauche,
01:52:42pour moi, ce n'est pas le sujet.
01:52:44C'est l'adhésion aux valeurs fondamentales
01:52:46dont on est en train de parler.
01:52:48L'adhésion, Thibaud de Montbréal,
01:52:50c'est aussi pour rapprocher la justice
01:52:52de nos concitoyens, de nous tous,
01:52:54de la population. Je vous donne un exemple.
01:52:56Hier, une décision de justice.
01:52:58Par exemple, on a appris que le chauffard
01:53:00de Valoris qui a tué cette petite fille,
01:53:02Camilia, est resté en liberté.
01:53:04Alors, il est vrai, et on le précise
01:53:06sur CNews Europe 1, sous contrôle judiciaire,
01:53:08strict, mais pas de détention provisoire
01:53:10en attendant son procès.
01:53:12Un cri de colère, de la fillette à pousser,
01:53:14c'est tout à fait normal. Un cri de colère
01:53:16et d'émotion. Est-ce que c'est compréhensible
01:53:18à vos yeux, une telle décision ?
01:53:20Pour toutes les raisons du monde, je ne vais pas commenter
01:53:22cette décision parce que je ne connais pas le dossier,
01:53:24parce que je connais trop la douleur des familles
01:53:26de victimes que j'accompagne régulièrement
01:53:28comme avocat.
01:53:30Ce que je veux en profiter pour vous dire,
01:53:32c'est que d'une manière générale,
01:53:34il y a des choses dont les Français considèrent,
01:53:36et je pense qu'ils ont raison, qu'elles ne fonctionnent plus.
01:53:38Et que dans les axes à venir
01:53:40du prochain garde des Sceaux, par exemple,
01:53:42il va y avoir un travail urgent,
01:53:44qui a d'ailleurs déjà été commencé par le gouvernement de Gabriel Attal,
01:53:46sur la question
01:53:48de la justice des mineurs,
01:53:50et puis sur l'exécution des peines. Je pense que ce sont
01:53:52les deux grands axes à venir.
01:53:54Mais je refais
01:53:56un instant, je reviens un instant
01:53:58au grand défi aussi pour le ministère de l'Intérieur.
01:54:00Réussite des JO, disais-je tout à l'heure en saluant
01:54:02Gérald Darmanin et l'ensemble, bien sûr, des fonctionnaires
01:54:04qui ont concouru à cette réussite.
01:54:06Mais la leçon, c'est quoi ? C'est que quand on met du bleu dans la rue,
01:54:08ça marche. C'est-à-dire que pendant les JO,
01:54:10les cambriolages, les agressions ont baissé.
01:54:12Les attentes aujourd'hui des fonctionnaires
01:54:14de police et de gendarmerie, c'est qu'on
01:54:16les remette le plus massivement possible
01:54:18dans la rue. J'en profite d'ailleurs
01:54:20aussi pour saluer, parce qu'on ne parle jamais d'eux,
01:54:22les 18 000 militaires de l'opération
01:54:24Sentinelle, qui ont
01:54:26contribué de façon significative
01:54:28et un peu en arrière-plan, on a moins
01:54:30parlé d'eux, à la sécurisation
01:54:32des JO. Mais la sécurité de nos
01:54:34compatriotes, c'est un continuum.
01:54:36Du bleu dans les rues.
01:54:38C'est police, justice, enfin intérieure justice,
01:54:40mais aussi une contribution
01:54:42au sens plus large de nos armées. Justice, exécution
01:54:44des peines. Autre drame qui a marqué l'opinion
01:54:46cette semaine, la mort de Lilian Dejean, agent
01:54:48municipal froidement abattu à Grenoble,
01:54:50le profil du suspect, celui
01:54:52d'un multi-récidiviste connu pour des
01:54:54faits de viol, de trafic de stupéfiants.
01:54:56Ça ne vous surprend pas, malheureusement ?
01:54:58Moi, ce qui me surprend, parce que ça me
01:55:00surprendra toujours, c'est que quelqu'un comme le maire de Grenoble
01:55:02et qui est maire depuis 2014
01:55:04vienne dire qu'on n'a pas de preuves
01:55:06que ça a un lien avec le trafic de drogue.
01:55:08À un moment, il faut arrêter de raconter
01:55:10n'importe quoi. Quand vous avez
01:55:12une affaire atroce comme ça qui a lieu
01:55:14en début de matinée, et que vous
01:55:16avez un individu qui conduit une
01:55:18grosse cylindrée allemande
01:55:20immatriculée en Pologne,
01:55:22on sait très bien ce que c'est. Ce sont des véhicules
01:55:24utilisés par les trafiquants
01:55:26avec des circuits de location, etc.
01:55:28qui sont parfaitement identifiés.
01:55:30Donc ça a tout à voir avec
01:55:32le trafic de stupe, des individus déterminés
01:55:34qui n'ont absolument aucune conscience
01:55:36empathique de ce que sont
01:55:38les gens dans la rue, qui se baladent armés.
01:55:40Et je tiens au passage à saluer
01:55:42la victime, qui est quelqu'un
01:55:44qui a été un agent de la ville de Grenoble dévoué
01:55:46qui a voulu aller aider.
01:55:48Et ça me touche particulièrement qu'il y ait un ancien
01:55:50parachutiste, ce qui est évidemment
01:55:52quelque chose qui me touche à titre personnel
01:55:54puisque j'en suis un aussi et qu'on n'oublie jamais ça.
01:55:56On vous écoute ce matin sur Europe 1
01:55:58et on vous regarde sur CNews
01:56:00vous avez un parcours singulier
01:56:02vous faites partie de cette personnalité
01:56:04de la société civile
01:56:06très engagée. Vous défendez des personnalités
01:56:08en tant qu'avocats qui sont extrêmement
01:56:10menacées. Je pense à Florence Bergeau-Belaclaire
01:56:12et tant d'autres. Vous-même
01:56:14vous connaissez les Afres
01:56:16et cette situation extrêmement compliquée
01:56:18d'être menacée.
01:56:20On parle également de vous, Thibaut de Montbrial
01:56:22je ne veux pas faire ici un jeu de tête
01:56:24pour l'entrée du gouvernement
01:56:26mais on parle de vous pour des ministères
01:56:28de justice, intérieur, voire défense
01:56:30j'imagine que pour l'homme
01:56:32engagé que vous êtes, ce pourrait être
01:56:34un accomplissement ou en tout cas une continuité
01:56:36de parcours.
01:56:38De manière de répondre à votre question, on peut faire de la langue de bois
01:56:40en disant je ne sais pas, c'est trop tôt, etc.
01:56:42J'ai toujours été sincère
01:56:44et je pense que c'est ce qu'attendent
01:56:46les français. La rumeur, je l'entends
01:56:48je reçois beaucoup de messages de gens
01:56:50qui ont la gentillesse de me dire qu'ils le souhaitent
01:56:52des gens qui travaillent
01:56:54dans les ministères régueliens
01:56:56pour la sécurité des français, des politiques
01:56:58même beaucoup de français sur les réseaux sociaux
01:57:00etc. Cela dit, il faut être clair
01:57:02on ne m'a rien proposé
01:57:04à ce jour
01:57:06et quant à la question que vous allez me poser
01:57:08de savoir si j'accepterais
01:57:10si on me proposait, là encore
01:57:12pas de langue de bois, je vais vous dire exactement
01:57:14où j'en suis. Moi, je suis
01:57:16un homme d'action, un patriote
01:57:18tous mes choix de vie depuis que
01:57:20j'ai 20 ans et que j'ai interrompu mes études
01:57:22pour entrer dans les paras comme je disais tout à l'heure
01:57:24des choix de vie engagés au service
01:57:26du pays
01:57:28ensuite comme avocat, c'est vrai qu'avocat
01:57:30c'est une profession libérale, ce n'est pas une profession de service public
01:57:32mais j'ai toujours défendu
01:57:34les policiers, les gendarmes, les militaires
01:57:36et les victimes et
01:57:38le centre de réflexion sur la sécurité intérieure
01:57:40c'est des sujets que je connais très bien. C'est donc un oui de bon sens
01:57:42C'est un oui de bon sens pour une raison
01:57:44si jamais on me le demandait, c'est que
01:57:46je pense que Michel Barnier a raison
01:57:48et je pense aussi que nous sommes dans des moments
01:57:50difficiles et que dans les moments difficiles
01:57:52il faut assumer les responsabilités
01:57:54si on vous le demande, mais pour le moment on ne m'a rien demandé
01:57:56Merci Thibaud de Montbréal
01:57:58Merci, je vous souhaite une excellente journée, peut-être à une prochaine fois
01:58:00en tant que ministre
01:58:02ou spécialiste toujours des questions de sécurité
01:58:04Dans tous les cas ce sera avec grand plaisir Soledad
01:58:06A bientôt
01:58:10C'est News il est 8h30
01:58:12On était en train de se parler
01:58:14On remercie Sonia Mabrouk
01:58:16et son invité évidemment Thibaud de Montbréal
01:58:18On a échangé avec Shana sur
01:58:20ce qui allait arriver
01:58:22Mais tout est sous contrôle
01:58:24Tout est sous contrôle
01:58:26Toute l'équipe est là, Shana, Gauthier
01:58:28On est avec Georges Fenech
01:58:30avec Alexandra Blanc
01:58:32et Eric Derritte-Mathes
01:58:34Ce sujet dont je voulais vous parler ce matin
01:58:36On entend partout qu'il manque des logements sociaux
01:58:382 700 000 demandes
01:58:40en attente selon les tout derniers chiffres
01:58:42Quelle est la réalité ?
01:58:44Le système du logement social en France
01:58:46est-il en train de craquer ?
01:58:48On en parle dès le début de ce journal
01:58:50Le frère de l'assassin islamiste
01:58:52du professeur Dominique Bernard à Arras
01:58:54a déclaré lors d'une audition avec une psychiatre
01:58:56Notre famille
01:58:58n'avait rien à faire en France
01:59:00On aurait dû être expulsé
01:59:0215 ans en France, 15 ans d'OQTF
01:59:04Quelle part de responsabilité
01:59:06ont l'administration ou la justice
01:59:08dans le fait que cette famille soit restée en France
01:59:10malgré ces OQTF ?
01:59:12Je poserai la question à Georges Fenech
01:59:14A tout de suite, Georges
01:59:16Depuis les Jeux Olympiques, de nombreux Français
01:59:18se mettent au sport. C'est notamment le cas
01:59:20pour le ping-pong grâce aux prestations
01:59:22des frères Lebrun qui nous en ont mis
01:59:24plein la vue pendant les Jeux Olympiques
01:59:26Reportage CNews dans un club
01:59:28de tennis de table à Nantes
01:59:30Le nombre de demandeurs
01:59:32de logements sociaux n'a jamais été aussi haut
01:59:34A la mi-juin,
01:59:362 700 000 ménages
01:59:38attendaient de se voir attribuer un HLM
01:59:40chanard
01:59:42Comment expliquer cette situation ?
01:59:44Michel Auboin, ancien préfet
01:59:46Le problème est en partie lié
01:59:48à l'immigration. Et surtout, il faudra
01:59:50en finir avec le principe du logement social à vie
01:59:52Explication signée Sarah Fenzari
01:59:562,7 millions de ménages
01:59:58attendent un logement social en France
02:00:00C'est 100 000 de plus
02:00:02que l'année dernière. Une situation
02:00:04qui s'explique en partie par la
02:00:06faible rotation des locataires
02:00:08de ces appartements, comme l'explique
02:00:10l'ancien préfet Michel Auboin
02:00:12Le système, c'est vrai, est bloqué
02:00:14pour deux raisons. D'abord parce qu'effectivement
02:00:16il y a une demande qui est massive
02:00:18et qui est en partie alimentée par l'immigration
02:00:20parce qu'évidemment il y a un lien entre l'immigration
02:00:22et la demande de logements sociaux
02:00:24Mais il y a aussi le fait que
02:00:26les familles étrangères
02:00:28ou d'origine étrangère
02:00:30accèdent peu à la propriété
02:00:32pour toute une série de raisons économiques
02:00:34mais surtout culturelles
02:00:36Donc on voit très bien que le mécanisme
02:00:38qui permet d'avoir un logement HLM
02:00:40et ensuite à investir dans un appartement
02:00:42ce mécanisme, et ça on l'a bien montré
02:00:44à travers l'étude, ne fonctionne pas
02:00:46pour les populations étrangères
02:00:48Alors, quelles solutions
02:00:50pour désengorger les logements sociaux
02:00:52pour le haut fonctionnaire
02:00:54potentiellement un bail
02:00:56à durée déterminée ?
02:00:58Moi ce que je prône, c'est
02:01:00qu'on introduise dans le logement social
02:01:02le bail à durée limitée, comme dans le logement privé
02:01:04Dans le logement social, vous êtes locataire
02:01:06à vie, donc personne ne vous demande
02:01:08jamais si vous devez ou
02:01:10vous pouvez quitter votre logement
02:01:12Moi je pense qu'à date régulière
02:01:14par exemple tous les dix ans, on devrait faire un examen
02:01:16de situation et qu'on
02:01:18accompagne les gens
02:01:20vers la propriété
02:01:22D'après Michel Auboin, sans réforme
02:01:24le système du logement social
02:01:26s'effondrera tout seul
02:01:28Eric Derête-Mathenne
02:01:30comme menteur, est-ce qu'il faut
02:01:32en finir avec le logement social à vie ?
02:01:34C'est-à-dire que quand on donne un logement social, on peut signer un bail
02:01:36peut-être pas de trois ans
02:01:38mais peut-être de neuf ans, de dix ans
02:01:40comme ça dix ans, on souffle
02:01:42et puis on a le temps
02:01:44d'aller dans le privé, pourquoi pas
02:01:46de faire quelques économies quand on peut
02:01:48Absolument, ce serait créer même de la fluidité
02:01:50dans le système, ça permettrait à des personnes
02:01:52qui attendent un logement et qui en ont vraiment besoin
02:01:54de l'avoir, et puis ça permettrait aussi
02:01:56de filtrer les personnes
02:01:58qui ne payent plus leur loyer, souvent
02:02:00même avec des délinquants qui occupent
02:02:02ces appartements
02:02:04et c'est bien sûr la collectivité qui paye
02:02:06donc il y a une sorte d'injustice, il y a ceux qui en ont vraiment besoin
02:02:08et d'autres qui l'utilisent abusivement
02:02:10avec un bail qui n'est finalement jamais renouvelé
02:02:12alors que le privé au contraire
02:02:14est extrêmement strict sur les bouts
02:02:16Ce que disait Michel Auboin
02:02:18dans son rapport, il disait également
02:02:20que certaines familles
02:02:22d'origine étrangère
02:02:24avaient les moyens financiers d'acheter
02:02:26leur logement en France et préféraient
02:02:28construire un logement dans leur
02:02:30pays d'origine, ce qui est totalement autorisé
02:02:32mais du coup, la logique
02:02:34du logement social
02:02:36n'existe plus
02:02:38Ben oui, exactement
02:02:40on en parle, on pose les problèmes et ensuite
02:02:42on décide. Georges Fenech,
02:02:44ancien magistrat est avec nous, ça va Georges ?
02:02:46Oui. Bon, notre famille
02:02:48aurait dû être expulsée, nous
02:02:50n'avions rien à faire en France
02:02:52c'est ce qu'a dit Selim Mogouchkov
02:02:54le frère de Mohamed Mogouchkov
02:02:56l'assassin islamiste du professeur
02:02:58Dominique Bernard, à Arras
02:03:00il l'a dit lors d'un
02:03:02entretien avec une experte psychiatre
02:03:04une experte psychiatre
02:03:06informations du Figaro, bon
02:03:08on va regarder ce qu'elle a dit exactement
02:03:10ça va apparaître à l'écran, les phrases
02:03:12je ne déteste pas la France, c'est ce qu'a dit
02:03:14le frère du terroriste, on aurait dû
02:03:16partir, on n'avait rien à faire en France
02:03:18la préfecture a fait le travail à moitié
02:03:20il aurait fallu faire partir toute la famille
02:03:22bon, quand on lit ça
02:03:24les bras nous en tombent, je suis tout à fait d'accord
02:03:26pour qu'on nous expulse à 200%, je préfère
02:03:28être expulsé dans mon pays, on se sent mieux entre
02:03:30nous, donc là-bas, lui qui est
02:03:32d'origine russe, d'Ingouchi
02:03:34ils viennent d'Ingouchi
02:03:36c'est une évidence que si on ne veut pas de nous
02:03:38il faut partir, comment la justice
02:03:40française ou l'administration française
02:03:42vous allez nous dire, ont-elles pu
02:03:44laisser en France une famille qui n'était
02:03:46de fait pas du tout adaptée
02:03:48et accessoirement si on en croise cet individu
02:03:50qui ne voulait pas rester. Oui, ces
02:03:52explications sont éclairantes
02:03:54et saisissantes, on voit bien effectivement
02:03:56que l'intéressé lui-même
02:03:58qui, je le rappelle, est incarcéré
02:04:00qui est poursuivi pour complicité
02:04:02de cet assassinat de
02:04:04Dominique Bernard par son frère
02:04:06c'est éclairant parce qu'on voit bien
02:04:08une famille qui arrive
02:04:10avec ces valeurs, sa culture
02:04:12qui ne peut pas s'adapter, qui le reconnaît
02:04:14pour lesquelles
02:04:16une décision est prise, d'abord fiché S
02:04:18ensuite
02:04:20au QTF, donc obligation
02:04:22de quitter le territoire, arrêté
02:04:24d'expulsion et finalement les associations
02:04:26se mobilisent pour empêcher
02:04:28l'expulsion de cette famille, seul
02:04:30le père est expulsé et le
02:04:32ministère de l'intérieur, nous sommes sous le quinquennat
02:04:34de François Hollande, recule
02:04:36et ne met pas
02:04:38à exécution cet arrêté d'expulsion qui aurait
02:04:40dû viser effectivement toute la famille
02:04:42ça révèle quoi ? ça révèle
02:04:44une forme d'impuissance, de manque
02:04:46de volonté de l'État
02:04:48et c'est cela qu'attendent je pense aujourd'hui
02:04:50les français, que les décisions qui sont prises
02:04:52d'expulsion soient effectivement
02:04:54exécutées, ce qui n'est
02:04:56toujours malheureusement pas le cas et ce qui sera
02:04:58un des défis qui sera soumis
02:05:00à l'actuel Premier Ministre
02:05:02Michel Barnier qui en a fait, l'a-t-il dit
02:05:04au moment de la passation des pouvoirs, une priorité
02:05:06une de ses priorités, il n'a pas voulu
02:05:08serrer la main de la psychiatre parce que
02:05:10ça ne faisait pas partie de sa culture, c'est ce qu'il a dit
02:05:12c'est un indice
02:05:14de sa radicalité
02:05:16radicalité
02:05:18qui s'est encore renforcée
02:05:20après le départ du père, vous avez cette famille
02:05:22qui était livrée, si vous voulez, à elle-même
02:05:24et qui s'est radicalisée
02:05:26au fur et à mesure et qui
02:05:28on a retrouvé plein de choses chez eux
02:05:30des vidéos, des documents, etc.
02:05:32qui montraient bien qu'ils étaient dans une dérive
02:05:34islamiste. Donc on a une famille qui
02:05:36nous dit ce jeune homme, ne veut pas rester en France
02:05:38n'aime pas les valeurs laïques
02:05:40n'aime pas la France
02:05:42qui est sous OQTF
02:05:44la France lui dit écoutez
02:05:46messieurs dames, on ne vous veut plus
02:05:48et pour de mauvaises raisons
02:05:50une association qui les défend
02:05:52un
02:05:54ministère de l'intérieur
02:05:56qui ne prend pas ces décisions, qui a peur
02:05:58qui recule et du coup, hop, c'est ça du coup
02:06:00ça pose aussi
02:06:02le problème, Romain, de l'entrée
02:06:04de ces familles et de ces gens-là
02:06:06sur notre territoire. Il ne vous a pas échappé
02:06:08que l'Allemagne vient de prendre une décision incroyable
02:06:10retour des contrôles aux frontières
02:06:12retour des contrôles aux frontières, y compris avec la France
02:06:14en se mettant en porte-à-faux avec Bruxelles
02:06:16Je pense qu'on devrait regarder ça
02:06:18avec beaucoup d'intérêt
02:06:20Merci beaucoup Georges
02:06:22Les républicains sont d'accord pour intégrer le gouvernement
02:06:24si c'est pour faire une vraie politique de droite
02:06:261. Est-ce que vous pensez que Michel Barnier
02:06:28va pouvoir faire une vraie politique de droite ?
02:06:302. Quelles seraient les mesures de droite
02:06:32les plus urgentes ? Voici vos réponses
02:06:34Je suis persuadé
02:06:36que même la droite
02:06:38n'arrivera pas à
02:06:40remettre de l'ordre dans notre pays
02:06:42car il faut une volonté
02:06:44une volonté
02:06:46très forte
02:06:48et tant que M. Macron
02:06:50restera président
02:06:52ils ne pourront rien faire
02:06:54Il serait temps que les politiciens
02:06:56puissent regarder
02:06:58la situation dans laquelle ils nous mettent
02:07:00et sans aucune mesure
02:07:02que des sanctions
02:07:04que de la répression
02:07:06que du tapage
02:07:08sur le visage de
02:07:10tout ce qui se passe chez nous
02:07:12la sécurité, les taxes
02:07:14les artisans, les gens qui veulent travailler
02:07:16et autres
02:07:18c'est décourageant
02:07:20Le gouvernement est à droite parce que
02:07:22les français et l'opinion publique penchent
02:07:24complètement à droite
02:07:26de plus en plus
02:07:28ils se sont exprimés très clairement là-dessus
02:07:30donc les mesures prioritaires
02:07:32c'est de réduire absolument le déficit
02:07:34et arrêter de donner des aides
02:07:36aux immigrés et à des étrangers
02:07:38qui viennent en France
02:07:40parce que nous n'avons plus les moyens
02:07:42de les financer
02:07:44et ça défavorise les français eux-mêmes
02:07:46et en plus ça crée beaucoup d'insécurité
02:07:48Voilà, vous continuez
02:07:50à flasher le QR code
02:07:52à enregistrer vos vidéos
02:07:54Le wokisme qui a du plomb dans l'aile
02:07:56aux Etats-Unis
02:07:58des grandes entreprises commencent à faire machine arrière
02:08:00c'est très important comme phénomène
02:08:02on en parle ce matin
02:08:04Oui, un activiste anti-wokrobi Starbuck fait beaucoup parler de lui
02:08:06aux Etats-Unis
02:08:08la correspondante à New York, Sarah Anderson
02:08:12Activiste et cinéaste
02:08:14Robi Starbuck est un militant trumpiste affirmé
02:08:16il a 35 ans, il vit dans le Tennessee
02:08:18et il s'est forgé un nom en dénonçant
02:08:20les politiques de diversité dans les entreprises
02:08:22et la culture du wok aux Etats-Unis
02:08:24et ça marche
02:08:26depuis le début de l'année, plusieurs grandes entreprises
02:08:28américaines ont abandonné au moins
02:08:30en partie leurs politiques de diversité
02:08:32sur le milieu du travail
02:08:34c'est le cas notamment du
02:08:36fabriquant de moto Harley Davidson
02:08:38du constructeur automobile Ford
02:08:40ou encore des magasins de bricolage Lowe's
02:08:42alors Robi Starbuck
02:08:44cumule plus de 600 000
02:08:46abonnés sur X
02:08:48et dispose même selon lui
02:08:50d'une base considérable de partisans
02:08:52qui le renseignent sur les entreprises
02:08:54où il travaille
02:08:56il faut savoir qu'aux Etats-Unis
02:08:58les politiques de promotion de la diversité
02:09:00qu'elles soient ethniques ou sexuelles
02:09:02sont très courantes
02:09:04leur adoption dans les entreprises
02:09:06mais aussi dans les universités
02:09:08et leur adoption s'est largement démocratisée
02:09:10avec les manifestations antiracistes
02:09:12qui ont suivi la mort de George Floyd
02:09:14en 2020
02:09:16mais en parallèle
02:09:18la droite conservatrice américaine
02:09:20dénonce depuis des dérives wok
02:09:22prenant une méritocratie
02:09:24qui se veut aveugle aux différences
02:09:26c'est donc le combat que mène depuis
02:09:28Robi Starbuck et selon lui
02:09:30la majorité des PDG américains
02:09:32peuvent avoir une excuse pour se débarrasser de tout ça
02:09:34Voilà Robi Starbuck
02:09:36activiste anti-wok
02:09:38et le wokisme qui recule
02:09:40le procès des viols de Mazan
02:09:42l'état de santé de l'accusé principal
02:09:44Dominique Pellicot
02:09:46accusé d'avoir fait violer sa femme
02:09:48par 50 individus qui sont en procès
02:09:50comme lui
02:09:52l'état de santé du principal accusé, donc le mari
02:09:54s'est dégradé
02:09:56Oui, il n'a toujours pas pu être entendu
02:09:58et le président de la cour criminelle du Vaucluse
02:10:00estime qu'au mieux, il reviendra
02:10:02lundi prochain. Régine Delfour et Stéphanie Rouquier
02:10:04suivent ce procès pour CNews
02:10:06Dominique Pellicot sera
02:10:08donc absent aujourd'hui et demain
02:10:10une expertise médicale a conclu
02:10:12à la nécessité de soins adaptés
02:10:14car il souffre d'une surinfection
02:10:16pendant la journée d'hier
02:10:18c'est le dossier de Jean-Pierre Maréchal
02:10:20qui a été au coeur des débats
02:10:22Jean-Pierre Maréchal a rencontré Dominique Pellicot
02:10:24sur le site Coco
02:10:26Dominique Pellicot lui aurait confié
02:10:28qu'il allait se droguer et qu'il violait sa femme
02:10:30et l'aurait incité à faire de même avec
02:10:32Madame Maréchal
02:10:34Jean-Pierre Maréchal est accusé de viol
02:10:36et de complicité de viol car Dominique Pellicot
02:10:38aurait violé Madame Maréchal
02:10:40alors un des moments forts de la journée
02:10:42d'hier c'est le témoignage
02:10:44de Madame Maréchal, c'est une femme
02:10:46en larmes qui s'est exprimée
02:10:48qui a expliqué qu'elle avait refusé
02:10:50de se porter partie civile
02:10:52pour ses enfants mais aussi
02:10:54parce qu'elle avait toujours de l'affection pour son mari
02:10:56aujourd'hui des experts vont continuer
02:10:58à se succéder à la barre
02:11:00pour évoquer le cas
02:11:02de différents accusés
02:11:04le procès devrait être à journée
02:11:06donc demain et cela
02:11:08jusqu'à lundi car sans la présence
02:11:10de Dominique Pellicot, les avocats de la Défense
02:11:12ont fait savoir qu'ils ne pourraient pas poursuivre
02:11:14les débats
02:11:16Les artisans et notamment
02:11:18les artisans d'Ile-de-France
02:11:20vent debout contre les 50 kmh
02:11:22sur le périphérique parisien
02:11:24que la maire de Paris veut imposer
02:11:26Pourquoi ils sont vent debout ?
02:11:28Parce qu'eux l'utilisent et ils vont mettre
02:11:30beaucoup plus de temps pour aller
02:11:32dans les chantiers. Ce matin on recevait
02:11:34dans la matinale à 8h45
02:11:36Anthony Adjipanayotu
02:11:38président de la CAPEB Ile-de-France
02:11:40et de l'UDEP Ile-de-France
02:11:42il représente les artisans, il a lancé un appel
02:11:44il a dit aux artisans n'allez plus dans Paris
02:11:46si vous le pouvez bien sûr
02:11:48faites la grève des chantiers dans Paris pour dire
02:11:50stop à la circulation impossible
02:11:52stop au stationnement qui coûte une fortune
02:11:54et stop aux 50 kmh
02:11:56que la maire de Paris veut imposer
02:11:58ils en ont marre, ils ne peuvent plus travailler
02:12:00certains partent à 5h du matin
02:12:02pour pouvoir arriver dans la capitale
02:12:04écoutez ce que nous a dit
02:12:06Anthony Adjipanayotu
02:12:08Il y en avait tellement de choses
02:12:10d'autres à faire
02:12:12mais c'est toujours des mesures qui arrivent
02:12:14sans nous consulter
02:12:16la mairie de Paris ne veut plus nous recevoir
02:12:18pour parler
02:12:20c'est une punition pour nous
02:12:22on n'arrive plus à rouler
02:12:24on n'arrive plus à se garer
02:12:26le mot d'ordre
02:12:28si je peux être ici pour quelque chose
02:12:30vraiment intéressant
02:12:32ne rentrez plus dans Paris les artisans
02:12:34refusez de travailler dans Paris
02:12:36allons faire autre chose
02:12:38je préfère aller en banlieue
02:12:40faire 30 km pour faire un chantier
02:12:42en banlieue ou même au début de la Provence
02:12:44que d'aller
02:12:46disséminer à portes de clients courts
02:12:48c'est une mairie socialiste
02:12:50la mairie de Paris
02:12:52ce sont des gens qui travaillent
02:12:54c'est la France qui bosse
02:12:56qui se lève tôt
02:12:58la France qui se remonte les manches
02:13:00c'est 80% des Français
02:13:0290% des Français
02:13:04qui sont impactés par ces mesures
02:13:06qui tombent du ciel
02:13:0850 km ça va être formidable
02:13:10sauf qu'il y a des artisans qui ne peuvent plus travailler
02:13:12je suis toujours étonné
02:13:14qu'il n'y ait pas une instance
02:13:16où on puisse remettre en cause ces mesures
02:13:18la circulation dans Paris est devenue épouvantable
02:13:20depuis plusieurs mois et années
02:13:22maintenant c'est autour du périphérique
02:13:24le ras-le-bol des artisans
02:13:26des petites entreprises
02:13:28les infirmières
02:13:30ce n'est pas du confort
02:13:32on n'habite pas le centre de Paris
02:13:34je n'arrive pas à comprendre l'état d'esprit de la mairie de Paris
02:13:36qui fait ça, pourquoi ?
02:13:38aux raisons écologiques
02:13:40ça ne va pas au contraire générer plus de pollution
02:13:42si vous roulez à 50 km à l'heure
02:13:44la santé tout de suite
02:13:46le docteur Brigitte Millon
02:13:48votre programme vous est présenté par
02:13:50le vermifuge
02:13:52Drontal
02:13:54traite votre chien contre les principaux verts
02:13:58un rappel de gambas et de crevettes
02:14:00a été lancé hier dans toute la France
02:14:02elle serait contaminée par une
02:14:04bactérie mangeuse d'homme
02:14:06mangeuse de chair
02:14:08mangeuse de chair
02:14:12et vous voulez nous rassurer ce matin
02:14:16rappelez-nous le contexte
02:14:18et présentez-nous cette bactérie
02:14:20déjà on va rappeler
02:14:22que ce rappel n'a pas eu lieu
02:14:24parce qu'il y avait eu des malades
02:14:26ce rappel a eu lieu parce qu'il y a eu
02:14:28des contrôles et je trouve ça plutôt
02:14:30rassurant de voir que
02:14:32pour la chaîne alimentaire il y a ces contrôles
02:14:34et qu'on a rappelé quand même
02:14:36ces crevettes et ces gambas
02:14:38dans toute la France
02:14:40on a encore quelques jours, je vais vous montrer
02:14:42si vous avez une boîte qui ressemble à ça
02:14:44surtout évidemment vous n'y touchez pas
02:14:46donc il y a des boîtes
02:14:48des paquets de 2 kilos
02:14:50ce sont des crevettes crues décongelées
02:14:52et après il y a des gambas
02:14:54ce sont des boîtes de 400 grammes
02:14:56crues décongées
02:14:58ça veut dire que pendant quelques mois
02:15:00plus personne en France ne mange de gambas et de crevettes
02:15:02non justement
02:15:04c'est souvent le cas
02:15:06il ne faut pas que ce soit comme ça
02:15:08et en plus cette bactérie
02:15:10elle est détruite avec la chaleur
02:15:12donc en général vous ne les mangez pas crues
02:15:14donc ce sont des bactéries
02:15:16gambas c'est des crevettes à cuire
02:15:22après je vais vous présenter
02:15:24la petite bactérie si vous voulez bien
02:15:26on va voir à quoi elle ressemble
02:15:28alors elle s'appelle Vibrio vulnificus
02:15:30ça veut dire quoi ?
02:15:32Vibrio vulnificus ça veut dire
02:15:34qui va procurer des blessures
02:15:36et on va voir pourquoi
02:15:38alors cette bactérie
02:15:40qu'est-ce qu'elle a comme caractéristique ?
02:15:42elle aime l'eau chaude
02:15:44elle aime l'eau saumâtre
02:15:46elle aime l'eau polluée
02:15:48elle n'aime pas l'eau trop salée
02:15:50donc on va la retrouver essentiellement où ?
02:15:52côte Est des Etats-Unis
02:15:54mais plutôt près des côtes
02:15:56puisque l'eau est plus chaude près des côtes que loin des côtes
02:15:58plutôt aux estuaires par exemple
02:16:00c'est bien pollué bien saumâtre etc
02:16:02donc on la trouve plutôt dans ces coins là
02:16:04alors attention avec le réchauffement climatique
02:16:06il se peut qu'on la trouve
02:16:08un petit peu plus
02:16:10dans plusieurs endroits qu'actuellement
02:16:12bref cette bactérie
02:16:14en fait elle est dans l'eau
02:16:16et elle peut être
02:16:18on peut avoir des crevettes qui la mangent
02:16:20c'est la chaîne animale des crevettes des gambas
02:16:22on peut la retrouver dans des huîtres dans des moules
02:16:24et si après vous vous ingérez
02:16:26ces coquillages cruçacés
02:16:28vous pouvez être contaminé
02:16:30quand vous l'ingérez si vous êtes en bonne santé
02:16:32vous pourrez faire
02:16:34une gastro avec les symptômes
02:16:36typiques des gastros des nausées des vomissements
02:16:38des maux de ventre
02:16:40des troubles du transit
02:16:42voir un petit peu de température
02:16:44chez quelqu'un qui va bien normalement ça se termine comme ça
02:16:46chez des personnes fragiles
02:16:48immunodéprimés il arrive
02:16:50parfois que la bactérie passe dans le sang
02:16:52et ça peut faire on en avait parlé
02:16:54ce qu'on appelle des septicémies c'est à dire une infection
02:16:56généralisée du sang
02:16:58on va traiter par des antibiotiques
02:17:00et on va l'éliminer
02:17:02après pourquoi on l'appelle
02:17:04mangeuse de chair
02:17:06celui qui a trouvé ça
02:17:08ou celle qui a trouvé ça
02:17:10c'est vrai que là on voit tous les titres
02:17:12on a l'impression que ça va nous grignoter de l'intérieur
02:17:14bien sûr mais
02:17:16c'est vrai que ce nom
02:17:18et vous l'avez dit
02:17:20ça fait peur
02:17:22en fait que se passe-t-il
02:17:24quand on se baigne dans une eau
02:17:26dans laquelle se trouve cette bactérie
02:17:28donc c'est pas en l'ingérant
02:17:30c'est quand on se baigne dans une eau
02:17:32où il y a ces bactéries
02:17:34si vous avez une petite plaie
02:17:36quand on se baigne
02:17:38ça peut être aussi des professionnels
02:17:40des poissonniers
02:17:42ou des pêcheurs
02:17:44qui manipulent
02:17:46donc s'il y a une petite plaie
02:17:48la bactérie peut pénétrer à l'intérieur
02:17:50et là effectivement
02:17:52les muscles, les fascias
02:17:54c'est-à-dire la peau qui recouvre les muscles
02:17:56les vaisseaux
02:17:58et donc là effectivement ça va entraîner une nécrose
02:18:00une mort des tissus
02:18:02et c'est pour ça qu'on l'a appelée mangeuse de chair
02:18:04en sachant que
02:18:06évidemment si vous avez une petite lésion
02:18:08il faut tout de suite consulter
02:18:10on va traiter par antibiotiques
02:18:12mais il arrive parfois que comme les vaisseaux sont aussi grignotés
02:18:14l'antibiotique n'arrive pas sur le lieu de l'infection
02:18:16donc parfois on est obligé d'opérer
02:18:18voire d'amputer
02:18:20parfois c'est arrivé
02:18:22donc voilà ce qu'on peut dire sur cette bactérie
02:18:24alors le nom fait peur
02:18:26mais on le rappelle
02:18:28c'est vraiment deux choses différentes
02:18:30elle ne va pas vous grignoter de l'intérieur
02:18:32c'est simplement
02:18:34non c'est déjà très embêtant
02:18:36d'avoir une infection
02:18:38mais voilà c'était juste pour rappeler
02:18:40un petit peu comment ça se passe
02:18:42c'est toujours important de savoir
02:18:44de connaître le fonctionnement de ces petites bébêtes
02:18:46merci beaucoup Brigitte
02:18:48c'était votre programme
02:18:50présenté par
02:18:52le vermifuge Drontal
02:18:54traite votre chien contre les principaux verts