• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Libres propos d'un inclassable" publié aux éditions de La Nouvelle Librairie ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; François Rivière, président de l’USAP et de l’Institut des Politiques Locales (IPL) ; Fabrice Marcilly, maire de Condé-Sainte-Libiaire en Seine-et-Marne ; Anthony Martins-Misse, judoka paralympique et consultant Sud Radio.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-09##

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Transcription
00:00:00Les vraies voix sud-radio
00:00:02Eh ben dis donc, on n'a pas de générique là ? Bon on va le chanter Philippe ?
00:00:06Ah ben bien sûr !
00:00:07Les vraies voix sud-radio, 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménibus
00:00:13Qu'est-ce que vous les faites bien les génériques de Philippe David, incroyable on dirait que c'est vrai !
00:00:17J'ai travaillé tout le week-end pour ça !
00:00:18C'est fou ça, c'est fou ! Refaites-le moi pour voir !
00:00:21Euh, non j'y arrive plus !
00:00:23Les vraies voix sud-radio, 17h19h, Philippe David, Cécile de Ménibus
00:00:30Vous savez quoi ? On va l'arrêter, vous le ferez en direct tous les jours !
00:00:33Oui c'est compliqué !
00:00:34Philippe David, vous êtes super bon ! Comment ça va mon Philippe ?
00:00:37Ça va super bien et vous Cécile ?
00:00:39Très bien, on est très heureux aujourd'hui !
00:00:41Et vous savez pourquoi ?
00:00:42Bah parce qu'on fait les vraies voix !
00:00:43Eh ben absolument !
00:00:44Voilà, c'est tout, c'est comme ça !
00:00:46Dis donc, quel sens de la promo, ça commence très très fort !
00:00:50Surtout la petite grimace là, parce qu'on fait les vraies voix !
00:00:52Ça pose tout de suite le truc !
00:00:54C'est mon côté enfantin !
00:00:56Bien sûr !
00:00:57Mais oui !
00:00:58Et pas que celui-là !
00:00:59Petite madame !
00:01:00Vous avez posé Berthe Abdur aussi, il faut quand même prévenir vos amis !
00:01:03Vous inquiétez pas !
00:01:04Surtout que ça va être dur pour nous de pouvoir nous exprimer, je sais en fait pas !
00:01:07Je vous ai donné la parole à vous !
00:01:09C'est dingue ça !
00:01:11C'est chaud, on s'en fout !
00:01:13Bon allez, au sommaire de cette émission,
00:01:15les agents municipaux de Grenoble sous le choc !
00:01:17Hier, un agent de la propreté a été abattu par un chauffard en fuite
00:01:21alors qu'il tentait de l'arrêter suite à un accident.
00:01:24Grenoble, où le débat sur la vidéosurveillance, je rappelle,
00:01:27avait connu un écho national en 2014.
00:01:29Oui, alors parlons vrai, est-ce que pour vous,
00:01:31la vidéosurveillance a une vertu dissuasive
00:01:34en empêchant les gens de commettre des méfaits ?
00:01:36Ou est-ce qu'elle n'offre pas l'avantage de voir a posteriori
00:01:39de qui a fait qui ou quoi ?
00:01:41Et à cette question, faut-il imposer la vidéosurveillance au maire ?
00:01:44Vous dites oui à 72% !
00:01:46Vous voulez réagir et elle est toujours aussi souriante
00:01:48et vous serez sous sa surveillance !
00:01:50Aude, je vous attends au 0826 300 300 !
00:01:53Notre amitié pour en parler, Fabrice Marcy,
00:01:55maire de Condé-Sainte-Libière,
00:01:57en Seine-et-Marne.
00:01:59Et puis, le coup de projecteur des vrais voiles,
00:02:01la France a organisé les Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:02:03la plus spectaculaire de l'histoire.
00:02:05Ce sont les mots du président du comité international paralympique.
00:02:08Hier, la vasque s'est éteinte,
00:02:10refermant un mois et demi de festivités sportives.
00:02:13La cérémonie de clôture a été regardée
00:02:15par plus de 7 millions de téléspectateurs,
00:02:17pratiquement 8.
00:02:18Alors parlons vrai, est-ce que ces JO seront un grand moment de votre vie
00:02:21comme la coupe du monde 98 ?
00:02:23Est-ce que ça restera comme un grand moment d'union nationale ?
00:02:25Et à cette question, que retiendrez-vous
00:02:27des JO et des JO paralympiques de Paris ?
00:02:29Vous dites à 39% la sécurité,
00:02:31à 36% l'engouement populaire,
00:02:33à 20% la fierté nationale
00:02:35et à 5% l'organisation.
00:02:37Vous voulez réagir ?
00:02:39Le 0826 300 300 !
00:02:41Et Anthony et Martin Smith sera avec nous,
00:02:43athlètes de judo paralympique et consultants Sud Radio.
00:02:45On vous souhaite la bienvenue.
00:02:47C'est les vraies voix, cool !
00:02:49C'est les vraies voix Sud Radio.
00:02:51Donc on va dire bonjour à Philippe Bilger,
00:02:53bien entendu, ce Philippe Bilger.
00:02:55Bonjour, bonjour Cécile.
00:02:57Bienvenue mon cher Philippe.
00:02:59J'allais dire de nu.
00:03:01Philippe Bilger, vous avez dormi sans culottes ?
00:03:03Sans culottes ?
00:03:05Oui, parce que vous aviez un petit tout.
00:03:07Ah non, non, pas du tout.
00:03:09C'était très prudent,
00:03:11mais l'allergie s'est dégradée en autre chose.
00:03:13Ah d'accord.
00:03:15Je suis présent pour rien au monde,
00:03:17et je ne savais pourtant pas
00:03:19que François Rivière serait là.
00:03:21Et bien justement, il est là, François Rivière.
00:03:23Bonjour François.
00:03:25Bonjour chère Cécile.
00:03:27Chantez mes sports !
00:03:29Chantez mes sports !
00:03:31La masse ouvre le corps.
00:03:35Allez, on recommence, on y va.
00:03:37Chantez mes sports !
00:03:39Chantez mes sports !
00:03:41Chantez mes sports !
00:03:43Chantez mes sports !
00:03:45La masse ouvre le corps.
00:03:49L'hymne de Lussab, bravo !
00:03:51Ils sont toujours dans cet état, Philippe ?
00:03:53C'est toujours là, c'est calme.
00:03:55Franchement, je ne ferai pas perdre.
00:03:57Par contre,
00:03:59comme Lussab a perdu de 2 points la dernière minute,
00:04:01c'est peut-être ça qui vous a enrhumé aussi, Philippe ?
00:04:03Oui, peut-être. J'ai dû sentir.
00:04:05Quoi qu'il en soit,
00:04:07c'était notre message de bienvenue.
00:04:09Bienvenue chez nous, on est ravis de vous accueillir.
00:04:11Au niveau des couleurs, bon, c'est pas ça, mais...
00:04:13C'est de la jalousie.
00:04:15C'est de la jalousie.
00:04:17Je suis habitué.
00:04:19Je représente la France profonde, la France des territoires.
00:04:21Moi aussi, monsieur.
00:04:23Parce que tu critiques.
00:04:25Si tu as dit les couleurs, c'est pas ça.
00:04:27Elles sont très belles.
00:04:29Elle critique toujours les hommes élégants comme vous ou moi.
00:04:31En fait, c'est la fronfe de rose.
00:04:33Oui, c'est ça.
00:04:35Il n'y a qu'à voir comment elle s'appelle.
00:04:37On en a raté quelques-uns à la Révolution.
00:04:39C'est ça le problème.
00:04:41Il y a eu comme ça des branches qu'on n'a pas coupées.
00:04:43Bon, écoutez, Françoise, déjà, je ne suis pas grande.
00:04:45Si en plus, vous me coupez la tête...
00:04:47Il y a des menaces en plus.
00:04:49Elle nous soutient.
00:04:51Françoise de Gaulle est avec nous.
00:04:53Ma chère amie, mes chers amis.
00:04:55Je suis ravi.
00:04:57Je sens que ça fait un peu team Sud-Ouest-Pyrénées.
00:04:59Avec Philippe Bilger, on se sent un peu seuls.
00:05:01J'adorais les minoritaires.
00:05:03Je le suis assez général.
00:05:05Ça n'est pas grave.
00:05:07Vous inquiétez pas, parce que même minoritaire,
00:05:09vous pouvez gouverner.
00:05:11Ce n'est pas un problème.
00:05:13C'est dur, ça.
00:05:15Ça fait mal.
00:05:17Les Hautes-Pyrénées, c'est uniquement au niveau géographique.
00:05:19Non.
00:05:21Hautes-Pyrénées.
00:05:23Allez, les amis.
00:05:25On nous attend au standard avec Alban,
00:05:27qui nous appelle de Grenoble au 0826-300-300.
00:05:29Bonsoir, Alban.
00:05:31Bonsoir, Alban.
00:05:33Il y a de l'ambiance sur votre plateau.
00:05:35C'est terrible. Il faut qu'on les calme.
00:05:37On leur met du Prozac.
00:05:39Et ça ne fonctionne pas.
00:05:41Donc, on va arrêter.
00:05:43Ça nous coûte trop d'argent.
00:05:45Vous vouliez réagir sur quoi, Alban ?
00:05:47Moi, je voulais réagir
00:05:49sur l'incidence de l'actualité sur l'immobilier.
00:05:51D'accord.
00:05:53À Grenoble ?
00:05:55Notamment à Grenoble.
00:05:57C'est mon secteur.
00:05:59Mon coup de gueule, on ne se rend pas compte.
00:06:01Mais on est capable d'avoir
00:06:03des statistiques extrêmement favorables
00:06:05qui placent Grenoble
00:06:07comme étant des capitales les plus attractives
00:06:09d'Europe, je crois,
00:06:11dans un classement assez récent.
00:06:13Et puis, on se fait rattraper bêtement par l'actualité.
00:06:15Je dis bêtement, mais
00:06:17ce n'est pas si bête que ça.
00:06:19Parce que, je dirais,
00:06:21la violence,
00:06:23les incivilités à Grenoble
00:06:25sont quand même assez monnaie courante.
00:06:27Vous pensez que ça peut avoir
00:06:29un impact sur le prix de l'immobilier ?
00:06:31Sur le fait de se dire
00:06:33que finalement, quitte à déménager,
00:06:35on préfère aller en banlieue grenobloise ?
00:06:37Sur l'attractivité,
00:06:39tout simplement.
00:06:41Ça nuit à l'attractivité
00:06:43de l'isère, d'une manière générale,
00:06:45dans un grand angle, et de Grenoble en particulier.
00:06:47Parce qu'on se dit
00:06:49si on est aussi bien
00:06:51en insécurité, est-ce qu'il faut
00:06:53vraiment que j'investisse ?
00:06:55Est-ce que le bien en vaut vraiment la peine ?
00:06:57Moi, c'est mon activité.
00:06:59Philippe Béliger, vous pensez que ça peut avoir un impact ?
00:07:01Ah, sûrement.
00:07:03J'aurais souhaité demander à Alban
00:07:05s'il sait qu'on va, ma chère Cécile.
00:07:07J'ai cru
00:07:09comprendre que Grenoble,
00:07:11et vous l'avez laissé entendre depuis
00:07:13plusieurs années,
00:07:15sur le plan médiatique,
00:07:17une ville où il ne fait pas bon vivre,
00:07:19sur le plan de la sécurité.
00:07:21Et vous sentez une dégradation
00:07:23encore plus grande aujourd'hui ?
00:07:25Je dirais plutôt...
00:07:27Je vais être un peu pessimiste,
00:07:29mais un lâcher prise.
00:07:31On a des autorités locales,
00:07:33et je pense que ça va rejoindre
00:07:35votre grand débat de tout à l'heure,
00:07:37qui se positionnent
00:07:39en étant
00:07:41extrêmement laxistes,
00:07:43en étant même
00:07:45un peu contre les autorités.
00:07:47J'ai eu la chance de travailler
00:07:49très longtemps à Grenoble, dans une grande station locale
00:07:51d'une grande chaîne nationale.
00:07:53Il y avait déjà des problèmes d'insécurité
00:07:55au village olympique, je m'en souviens.
00:07:57Et Grenoble, ça a toujours été le fièvre
00:07:59de gang mafieux terribles.
00:08:01Il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
00:08:03Je pense qu'il faut jouer sur l'attractivité.
00:08:05C'est une ville exceptionnelle.
00:08:07François Rivière.
00:08:09Je crois qu'il y a une lente
00:08:11désagrégation de l'ambiance
00:08:13dans les villes, sur la France.
00:08:15Je le vois dans toutes les villes où on est présents,
00:08:17au travers de l'Institut des politiques locales.
00:08:19Il faut reprendre un peu de sévérité,
00:08:21mettre du contrôle sur Voiry.
00:08:23Je crois que tout ça,
00:08:25au Grenoble, on y assiste depuis quelques années.
00:08:27Vous restez avec nous,
00:08:29Alban, de toute façon,
00:08:31on va en parler dans notre grand débat du jour.
00:08:33Le procureur, dans un instant,
00:08:35le réquisitoire, de quoi parle-t-on Philippe ?
00:08:37Michel Barnier cherche des personnalités
00:08:39de gauche, j'ajoute
00:08:41désespérément, point d'interrogation.
00:08:43On peut lui donner Françoise de Bois.
00:08:45On lui envoie.
00:08:47On lui dit ses noms, tout de suite.
00:08:49Un colissimo. Allez, bam, on y va.
00:08:51Vous êtes vraiment, vous voulez ma mort.
00:08:53Parlons vrai.
00:08:55Les vraies voix Sud Radio.
00:08:5717h-19h.
00:08:59Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:09:01Et nous accueillons
00:09:03joyeusement, vous tous,
00:09:05nos auditeurs, où que vous soyez,
00:09:07on est ravis de vous accueillir,
00:09:09un petit nouveau. Il est venu avec son cartable
00:09:11et tout ça.
00:09:13Il est bien, il est bien.
00:09:15Vous avez vu qu'il a l'uniforme des collégiens,
00:09:17en plus. Il a la cravate.
00:09:19Il a la jalousie.
00:09:21C'est la jalousie qui vous anime.
00:09:23C'est pas normal.
00:09:25Tu vois, c'est la France d'aujourd'hui.
00:09:27Il y a un petit côté école américaine.
00:09:29C'est pas cool.
00:09:31C'est pour l'école africaine aussi.
00:09:33En Afrique du Sud, ils sont tous avec leurs petits costumes.
00:09:35On doit l'imiter, Françoise, c'est bon.
00:09:37Le côté collège américain, ça me va très bien.
00:09:39Qu'est-ce qu'il se passe avec le collège d'Afrique du Sud ?
00:09:41Je le verrais très bien avec son chapeau.
00:09:43Ta-na-na-na.
00:09:45Françoise, ne parlez plus
00:09:47d'Afrique du Sud. Depuis France-Afrique du Sud
00:09:49d'octobre dernier, que j'ai encore
00:09:51à travers de la gorge.
00:09:53On s'est fait voler par les arbitres.
00:09:55Excusez-moi, on a quand même des choses importantes à faire.
00:09:57Je suis le directeur dans cette émission.
00:09:59Il est temps de laisser la place
00:10:01au procureur.
00:10:03Les vraies voix sud-radio.
00:10:05Le réquisitoire du procureur.
00:10:07Philippe Bilger.
00:10:09Et pour vous, monsieur le procureur,
00:10:11Michel Barnier recherche des personnalités de gauche
00:10:13désespérément ?
00:10:15Oui, je crois que la personnalité
00:10:17de Michel Barnier, très estimable,
00:10:19fait qu'il est sincère
00:10:21lorsqu'il cherche
00:10:23des personnalités de gauche,
00:10:25mais pas forcément au sein
00:10:27du parti socialiste ou
00:10:29chez les écologistes, mais
00:10:31dans la société civile.
00:10:33Et je crains, au risque
00:10:35d'apparaître naïf à nouveau,
00:10:37qu'il ne parvienne pas
00:10:39à accueillir dans son gouvernement
00:10:41des personnalités de gauche.
00:10:43Et pourtant, ça n'aurait pas été
00:10:45absurde si
00:10:47l'intérêt de la France avait
00:10:49dominé le dogmatisme et le sectarisme.
00:10:51Françoise Debois.
00:10:53Écoutez, moi je veux bien tout ce qu'on veut.
00:10:55La réalité, vous savez, c'est que ça fait deux présidentielles
00:10:57et trois législatives qu'Emmanuel Macron
00:10:59s'est fait réélire sur battre le Rassemblement National.
00:11:01Aujourd'hui, il gouverne avec le quitus
00:11:03du Rassemblement National. Dès que Marine Le Pen
00:11:05baissera de pouce, c'est terminé.
00:11:07Ce gouvernement sautera. Qu'est-ce que vous voulez
00:11:09qu'une personnalité de gauche,
00:11:11de la société civile ou d'un parti
00:11:13aille faire dans cette galère ?
00:11:15Ce serait complètement à l'encontre
00:11:17de... Arrêtons avec l'intérêt général.
00:11:19Michel Barnier, il cherche des gens de gauche
00:11:21comme Chouard-Chevec. Il le dit parfaitement.
00:11:23Il le dit uniquement pour que ça n'arrive pas
00:11:25à regarder le type extraordinaire que je suis.
00:11:27Comme on va remettre à plat les retraites.
00:11:29On sait tous très bien que c'est de la flûte.
00:11:31Tout le monde est déjà dans l'idée de Matignon 2.
00:11:33Quand est-ce que ce gouvernement tombe ?
00:11:35Il est évident que la cause ne va pas
00:11:37se commettre avec un Premier ministre
00:11:39issu de la droite qui gouverne avec la
00:11:41bienveillance de Marine Le Pen.
00:11:43Contre laquelle Emmanuel Macron a été élu deux fois.
00:11:45Moi je suis complètement d'accord avec ce que dit Françoise.
00:11:47Moi je crois qu'il est temps de faire parler
00:11:49les territoires. On a sur le terrain
00:11:51en France des gens de droite comme de gauche
00:11:53de super qualité. Moins dans mon métier qu'était
00:11:55les parkings. Je bossais avec des villes de gauche
00:11:57et des villes de droite. Et peu importe
00:11:59les opinions politiques. Nous avons en région
00:12:01Occitanie un vice-président sport qui s'appelle
00:12:03Kamel Chiblik, je peux me permettre de citer,
00:12:05qui est un remarquable vice-président sport.
00:12:07Demain matin,
00:12:09quand Kamel il rentre au gouvernement, je pense que c'est une bonne nouvelle
00:12:11pour le pays. Je pense
00:12:13qu'il faut qu'il le fasse.
00:12:15Moi je pense qu'il est temps d'arrêter
00:12:17de faire des calculs au 40ème degré.
00:12:19C'est pas des calculs.
00:12:21Vous pouvez pas avoir été... Françoise, soyez sérieux.
00:12:23Françoise, non mais parce que...
00:12:25Non mais...
00:12:27Non mais...
00:12:29Elle fait pareil avec tout le monde.
00:12:31Vous êtes pas bizuté François. Je vous dis juste
00:12:33que je pense que
00:12:35tout n'est pas dans tout. Je pense qu'évidemment
00:12:37la gauche ne peut pas se reconnaître dans la politique
00:12:39que va mener ce gouvernement.
00:12:41Mais parce qu'on le sait déjà, mais enfin
00:12:43il laisse des traces quand même Michel Barnier, Emmanuel Macron
00:12:45et Marine Le Pen. Vous avez quand même
00:12:47des traces de ce qu'ils veulent faire ou de pas faire.
00:12:49Enfin, on fait comme si d'un seul coup...
00:12:51Pour une fois que la gauche peut laisser des traces, François, c'est pas grave.
00:12:53Non mais franchement, sérieusement.
00:12:55Moi aussi je rigole.
00:12:57Et puis Kamel Chiblik, je l'adore parce que
00:12:59on est des Ségolénistes de la première heure.
00:13:01Kamel ne va pas dans ce gouvernement.
00:13:03De toute façon, la question se pose même pas.
00:13:05Françoise de Gouin alors...
00:13:07Vous avez vu que finalement, moi je suis gentille à côté de Françoise.
00:13:09Elle sera invitée à chaque émission.
00:13:11On aimerait bien, mais on n'a pas les moyens.
00:13:13Excusez-moi, être gentille
00:13:15par rapport à Françoise de Gouin,
00:13:17c'est pas compliqué.
00:13:19Franchement, arrêtez vos délires.
00:13:21Attention Philippe.
00:13:23Non, c'est pas possible.
00:13:25Philippe, tu as fait un petit histoire que moi je trouve magistrale
00:13:27et qui est finalement un peu galvaudée
00:13:29par Françoise.
00:13:31Les amis, stop !
00:13:33Tout de suite, les 3 mots dans l'actu.
00:13:39Félix, Mathieu, bonsoir.
00:13:413 mots dans l'actu qui sont
00:13:43hommage, coalition et entraînement.
00:13:45Il n'aimait pas l'injustice et ça lui a coûté la vie.
00:13:47L'hommage des employés municipaux de Grenoble
00:13:49à leurs collègues abattus hier par un chauffard en fuite
00:13:51qu'il tentait d'arrêter après un accident.
00:13:53Cohabitation, coexistence
00:13:55ou bien coalition, choisissez votre mot en co.
00:13:57En tout cas, Michel Barnier continue
00:13:59ses consultations aujourd'hui pour constituer
00:14:01son gouvernement. Il recevait aujourd'hui le groupe Liott.
00:14:03Et puis le rugbyman Hugo Radou
00:14:05était de retour ce matin au centre d'entraînement
00:14:07de Pau après son retour d'Argentine
00:14:09la semaine dernière. L'Argentine où il est toujours
00:14:11poursuivi pour viol et agression sexuelle.
00:14:17La colère, la tristesse aujourd'hui dans le hall
00:14:19de la mairie de Grenoble. Des agents municipaux
00:14:21s'y sont réunis avec des portraits de Lilian,
00:14:23leur collègue de 49 ans abattu
00:14:25hier matin. Le coordinateur des services
00:14:27de propreté se trouvait là par hasard
00:14:29quand le conducteur d'une Audi
00:14:31a provoqué cet accident avant de prendre la fuite.
00:14:33Le chauffard n'a pas hésité
00:14:35à ouvrir le feu sur l'employé municipal
00:14:37qui tentait de l'arrêter.
00:14:39Les agents, les élus ont donc observé
00:14:41une minute de silence cet après-midi. Tous se rappellent
00:14:43d'un homme très apprécié
00:14:45par ceux qui le côtoyaient.
00:14:47Lilian, c'était une très bonne personne.
00:14:49Un pilier de la mairie de Grenoble. Il a fait
00:14:51beaucoup de choses pour la mairie. Il a créé l'école
00:14:53de la propreté. Il était responsable
00:14:55des jurys. Il était investi
00:14:57dans les syndicats. Il était tout le temps là
00:14:59pour aider les copains. Très gentil,
00:15:01ouvert à toutes les discussions,
00:15:03rendu service à tout le monde.
00:15:05Dès que je le voyais, on discutait des heures
00:15:07de tout et de rien.
00:15:09Franchement, c'est un homme vraiment bien.
00:15:11Des fois, il aidait même ma grand-mère dans le quartier.
00:15:13C'était vraiment un homme beau.
00:15:15Propos recueillis par Agnès Mariotti de l'agence France Presse.
00:15:17L'auteur des tirs est toujours
00:15:19en fuite aujourd'hui. Et on y reviendra bien sûr
00:15:21dans le grand débat du jour. Deuxième mot.
00:15:23Coalition. Michel Barnier poursuit ses consultations
00:15:25pour former un gouvernement. Le Premier ministre
00:15:27recevait aujourd'hui le petit groupe centriste Liott.
00:15:29Alors attention, c'est stratégique. On dit un groupe
00:15:31centriste, ça ne veut pas dire macroniste. On parle de
00:15:33ce groupe qui avait mis le gouvernement en difficulté
00:15:35quand même au moment de la réforme des retraites.
00:15:37Emmanuel Macron a donc choisi un Premier ministre
00:15:39LR. Pas de cohabitation,
00:15:41mais une coexistence. Vous vous souvenez, nous disait
00:15:43l'Élysée la semaine dernière. Eh bien, chez Jean-Jacques
00:15:45Bourdin, le député Renaissance de Paris, Sylvain
00:15:47Maillard, regarde même ce qui se passe outre-Rhin
00:15:49pour qualifier la situation politique actuelle.
00:15:51Vous préférez coexistence ou coalition ?
00:15:53Peut-être une coalition, tout simplement.
00:15:55Nous accompagnons. Moi, je suis beaucoup en Allemagne.
00:15:57Je vois comment ça fonctionne.
00:15:59Je peux vous dire qu'ils ne pensent pas tous la même
00:16:01chose dans cette coalition à trois parties
00:16:03en Allemagne. Et pourtant, ça fonctionne
00:16:05et pas si mal. Donc, nous devons
00:16:07apprendre à fonctionner comme ça en France.
00:16:09C'est très bien ainsi. C'est les Français qu'on choisit.
00:16:11J'en ai marre
00:16:13de ces comparaisons qui ne sont pas raisons.
00:16:15À chaque fois qu'on veut nous expliquer quelque chose,
00:16:17on nous explique l'Allemagne, l'Italie, qui sont des régimes
00:16:19qu'on connaît très bien. Évidemment que ça fonctionne.
00:16:21C'est des régimes parlementaires. Donc, ça n'a strictement
00:16:23rien à voir. Vous voulez plaquer un fonctionnement
00:16:25parlementaire sur un régime 100%
00:16:27présidentiel. Mais bon.
00:16:29Est-ce que c'est encore un régime présidentiel, la France ?
00:16:31Oui, bien sûr. Évidemment.
00:16:33Excusez-moi, le roi est nu.
00:16:35Le roi est nu, mais c'est lui qui a tous les pouvoirs.
00:16:37C'est lui qui a choisi le Premier ministre.
00:16:39Je suis d'accord, mais il ne faut pas exagérer.
00:16:41C'est lui qui a choisi le Premier ministre.
00:16:43Comment dirais-je ? Comment veux-tu imaginer ça
00:16:45en Allemagne ? C'est inimaginable.
00:16:47Sur ce choix du Premier ministre, Sylvain Maillard,
00:16:49député Renaissance, réfute
00:16:51l'existence d'un pacte entre Emmanuel Macron
00:16:53et l'ERN, pour nommer Michel Barnier,
00:16:55le député macroniste, qui renvoie d'ailleurs
00:16:57sur ce sujet la gauche à ses responsabilités.
00:16:59Il n'y a aucun pacte. Et ça, je vous le confirme.
00:17:01Aucun pacte. Il y a eu des contacts.
00:17:03Mais ça, vous le savez très bien. Pour savoir qui
00:17:05voterait la censure et qui ne voterait pas la censure.
00:17:07C'est en fonction de la réponse
00:17:09de Marine Le Pen qu'Emmanuel Macron
00:17:11a choisi son Premier ministre. C'est-à-dire que
00:17:13comme la gauche s'est tirée une balle dans le pied
00:17:15toute seule, en disant que quoi qu'il arrive,
00:17:17vous ne le souviendrez pas,
00:17:19Bernard Cazeneuve, quoi qu'il arrive,
00:17:21il voterait la motion de censure. Quoi qu'il fasse.
00:17:23Dès le début, et qui n'apporterait aucun député,
00:17:25en réalité, le centre de gravité
00:17:27de l'Assemblée nationale a changé.
00:17:29Sylvain Maillard, député Ensemble
00:17:31pour la République de Paris, au micro de Jean-Jacques Bourdin
00:17:33ce matin sur Sud Radio. En tout cas, son
00:17:35groupe macroniste vient de subir deux défections
00:17:37cet après-midi. Deux députés Renaissance,
00:17:39Charlotte Parmentier-Lecoq et Xavier Roseren,
00:17:41qui ont décidé de rejoindre le groupe
00:17:43Horizon, le groupe d'Edouard Philippe, qui nous annonçait
00:17:45sa candidature à la présidentielle
00:17:47la semaine dernière. Troisième mois d'entraînement,
00:17:49Hugo Aradou était de retour ce matin au centre
00:17:51d'entraînement de la section Paloise.
00:17:53L'international français est rentré mercredi
00:17:55d'Argentine, où il est toujours poursuivi pour viol
00:17:57et agression sexuelle. Le joueur de 21 ans
00:17:59est venu ce matin effectuer une évaluation
00:18:01de son état de forme, une première séance
00:18:03de préparation physique aussi.
00:18:05Il va suivre ensuite un travail
00:18:07individualisé pendant plusieurs semaines,
00:18:09mais en marge du groupe, aucun
00:18:11planning de reprise pour les entraînements collectifs
00:18:13pour le moment en tout cas.
00:18:15Encore moins, évidemment, de planning
00:18:17de retour à la compétition pour Hugo Aradou.
00:18:19François Aurivière, les affaires qu'il y a eu
00:18:21lors de la tournée en Argentine, et elles ont été
00:18:23multiples, c'est pas un coup
00:18:25dur pour l'image du rugby français dans le monde ?
00:18:27C'est un coup dur pour
00:18:29l'image du rugby français, mais c'est surtout le révélateur
00:18:31d'une situation qui ne va pas en s'améliorant
00:18:33depuis des mois.
00:18:35Regardez sur les violences aux conjoints,
00:18:37sur les problèmes de racisme,
00:18:39sur les problèmes de violence tout court
00:18:41dans les stades, on voit une
00:18:43lente et difficile
00:18:45évolution du rugby.
00:18:47Je crois, de ce point de vue-là d'ailleurs,
00:18:49qu'il faut qu'on fasse attention
00:18:51même dans tous nos langages. J'ai vu l'autre jour
00:18:53une déclaration à propos de
00:18:55l'ancien joueur de Lussat d'ailleurs, qui est à Toulon maintenant,
00:18:57qu'il allait tenter de se
00:18:59réparer. Mais je pense que c'est pas le terme.
00:19:01On ne se répare pas.
00:19:03Il a juste fait une grosse bêtise
00:19:05sur laquelle il doit maintenant
00:19:07objectivement
00:19:09faire un acte de contression.
00:19:11François, j'ai une question.
00:19:13Est-ce que vous l'auriez réintégré dans votre équipe
00:19:15par exemple ce matin ? Est-ce que vous l'auriez remis à l'entraînement
00:19:17moi, si ça m'intéresse ?
00:19:19Le club ne peut pas ne pas le réintégrer.
00:19:21Par contre moi, en ce qui me concerne,
00:19:23je lui aurais demandé effectivement
00:19:25de se tenir de côté. Ça c'est évident.
00:19:27En tant que président, c'est ce que j'aurais fait.
00:19:29Mais ça va plus loin que ça.
00:19:31On n'a peut-être pas suffisamment de temps
00:19:33pour en parler là. Qu'est-ce qu'il s'est passé ce jour-là ?
00:19:35N'oublions pas quand même que
00:19:37il y avait trois matchs internationaux dans une semaine
00:19:39et que des joueurs internationaux qui représentent la France
00:19:41qui se permettent de sortir jusqu'à 5h du matin
00:19:43et de ramener quelqu'un à l'hôtel
00:19:45ça ne me paraît pas tout à fait
00:19:47un exemple pour le rugby
00:19:49et pour la France.
00:19:51Et ça, je pense qu'il y a un vrai sujet pour l'encadrement.
00:19:53On le regardera avec le drame de l'Afrique du Sud
00:19:55pour ce joueur qui est disparu.
00:19:57Après, il a peut-être fait à l'insu de son...
00:19:59Bon, dans un instant,
00:20:01hier matin,
00:20:03on va revenir sur cette information terrible.
00:20:05L'agent municipal est donc mort après avoir voulu
00:20:07arrêter un chauffard en fuite. De quoi relancer
00:20:09les polémiques sur le retrait des
00:20:11vidéosurveillances de la ville en 2014
00:20:13par décision du maire, Philippe.
00:20:15Oui. Est-ce que pour vous, la vidéosurveillance
00:20:17a une vertu dissuasive pour les crimes
00:20:19et délits ? Et à défaut de vertu
00:20:21dissuasive, est-ce qu'elle aurait également
00:20:23une deuxième vertu, curative,
00:20:25pour permettre d'arrêter ceux qui ont
00:20:27commis des crimes et délits ? Et à cette question,
00:20:29faut-il imposer la vidéosurveillance au maire ?
00:20:31Vous dites oui à 71%.
00:20:33Aude, attends vos appels au 0826
00:20:35300 300. Il y a notre invité, Fabrice
00:20:37Marseillais, maire de Condé-Sainte-Libière
00:20:39en Seine-et-Marne. Bonjour, merci
00:20:41monsieur le maire d'avoir accepté notre invitation. Est-ce que Eric
00:20:43Piolle a raison de s'entêter en ce qui concerne
00:20:45les vidéosurveillances ?
00:20:47Je suis tout à fait d'accord.
00:20:49Il faut que toutes les communes
00:20:51soient protégées par la vidéoprotection. Tout à fait.
00:20:53On en parle dans un instant. 0826
00:20:55300 300. Vous êtes les bienvenus jusqu'à 19h.
00:20:57Sud Radio.
00:20:59Parlons vrai.
00:21:01Les vraies voix
00:21:03Sud Radio, 17h-19h
00:21:05Philippe David, Cécile
00:21:07de Ménibus.
00:21:09Les vraies voix ce lundi, et c'est
00:21:11un bonheur de vous retrouver avec
00:21:13une nouvelle petite tête.
00:21:15Nos chères
00:21:17têtes blondes. Petite tête
00:21:19bien remplie. Ah là, monsieur,
00:21:21je valide, laissez-moi finir.
00:21:23François Rivière est avec nous. Président
00:21:25de l'USAP. Ça n'a rien
00:21:27à voir avec les fringues, l'USAP.
00:21:29J'aime beaucoup ce qualificatif de petite tête.
00:21:31Parce que c'est très gentil.
00:21:33C'est à l'ami du romantique.
00:21:35C'est à l'ami du romantique.
00:21:37C'est de la mignonnerie pour moi, c'est comme ça.
00:21:39C'est pas Philippe qui aurait été capable de faire ce genre de
00:21:41gentillesse. Non, le Philippe il aurait fait
00:21:43En retour des vraies voix
00:21:45avec le Président de l'USAP.
00:21:47Avec le numéro de téléphone
00:21:49normalement.
00:21:510826 300 300.
00:21:53Avec Aude, qui est au standard.
00:21:55D'ailleurs, c'est logique qu'on ait Aude
00:21:57au standard, sachant qu'on a le Président de l'USAP
00:21:59dans les Pyrénées-Orientales.
00:22:01Aude, Pyrénées-Orientales, ses voisins.
00:22:03François Sdegaux est avec nous.
00:22:05Notre Philippe. Et tout de suite,
00:22:07le Grand Débat du jour.
00:22:09Les vraies voix Sud Radio. Le Grand Débat
00:22:11du jour. Bien plus dramatique
00:22:13qu'un banal accident de voiture.
00:22:15Un meurtre au petit matin
00:22:17en plein cœur de Grenoble.
00:22:19Comment se fait-il qu'on soit armé
00:22:21dans la rue et qu'on soit
00:22:23suffisamment décérébré pour
00:22:25tirer à 7h du matin sur
00:22:27quelqu'un qui est venu vous porter secours ?
00:22:29Ça devient de plus en plus compliqué parce que
00:22:31le climat est un climat
00:22:33de violence, un climat de peur
00:22:35pour des employés comme nous.
00:22:37Ça n'a à la fois rien à voir avec
00:22:39les règlements de comptes
00:22:41au sein du trafic et à la fois
00:22:43ça a tout à voir.
00:22:45Ça les qualifie d'un accident
00:22:47de la circulation. Il n'est pas
00:22:49à la hauteur du drame qui vient
00:22:51de se passer.
00:22:53Les agents municipaux de Grenoble
00:22:55sont sous le choc aujourd'hui suite
00:22:57à cet agent qui a été abattu par
00:22:59ce chauffard en fuite. Il tentait donc de l'arrêter
00:23:01suite à un accident. Grenoble
00:23:03où le débat sur la vidéosurveillance avait
00:23:05connu un écho national. C'était déjà
00:23:07en 2014. Alors parlons vrai,
00:23:09est-ce que vous craigneriez
00:23:11vous dérive, on va dire,
00:23:13un crédit social comme en Chine si on généralisait
00:23:15la vidéosurveillance ? Ou est-ce que vous
00:23:17pensez qu'on n'a rien à craindre
00:23:19si on n'a rien à se reprocher avec la vidéosurveillance ?
00:23:21Et à cette question, faut-il
00:23:23imposer la vidéosurveillance au maire ?
00:23:25Vous dites oui à 71%
00:23:27et je rappelle le numéro, Cécile, c'est toujours
00:23:29le 0 826 300 300.
00:23:31Il ne va pas s'envoler, tout va bien.
00:23:33Allez, soyez les bienvenus
00:23:35avec notre invité Fabrice Marcilly, maire
00:23:37de Condé-Sainte-Libière en Seine-et-Marne.
00:23:39Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:23:41Philippe Huillard,
00:23:43un drame de plus
00:23:45lié à la sécurité
00:23:47et lié aussi aux moyens techniques aujourd'hui.
00:23:49Absolument, comme
00:23:51de mon point de vue, il y a une montée de l'insécurité
00:23:53non seulement utilitaire
00:23:55mais presque pire, gratuite.
00:23:57Il faut absolument
00:23:59augmenter les
00:24:01processus et l'outil
00:24:03de vidéosurveillance.
00:24:05Et je le dis parce que
00:24:07je sais que certains
00:24:09s'opposent à l'amplification
00:24:11de ces moyens de sauvegarde
00:24:13mais je continue à penser
00:24:15que dans la mesure où
00:24:17nous sommes dans un espace démocratique
00:24:19et bien tout ce qui est
00:24:21de nature à favoriser
00:24:23l'instauration d'une plus grande
00:24:25tranquillité publique doit être
00:24:27soutenu et approuvé et surtout
00:24:29et je finis qu'on ne dise pas
00:24:31que demain on risque
00:24:33de voir des atteintes
00:24:35à la liberté parce qu'aujourd'hui
00:24:37on a mis en place un dispositif
00:24:39très efficace
00:24:41pour lutter contre des gens
00:24:43comme celui qui a commis le pire.
00:24:45D'abord l'efficacité
00:24:47du dispositif n'est pas
00:24:49à 100% prouvé, on le sait très bien parce que vous avez
00:24:51des angles morts etc. Moi j'entends
00:24:53ce que vous dites, la télé-surveillance
00:24:55la vidéosurveillance ne me gênerait pas
00:24:57ça dépend dans les mains
00:24:59de qui elle se trouve, ça dépend toujours
00:25:01de qui l'utilise, comment on s'en sert
00:25:03comprenez bien que l'exemple
00:25:05absolu et redoutable
00:25:07et redouté c'est la Chine bien sûr avec la surveillance
00:25:09et par l'intelligence
00:25:11artificielle. Donc moi je ne veux
00:25:13pas qu'on aille vers ça, moi je veux que ça soit
00:25:15encadré, encadré
00:25:17moralement, légalement, il est
00:25:19hors de question de tapisser l'ensemble
00:25:21des gens même si on n'a rien à se
00:25:23reprocher, il n'y a aucune raison qu'on soit placé
00:25:25sous surveillance H24. Dernier point
00:25:27je trouve dégueulasse et je le dis
00:25:29la polémique qui a été faite sur Éric Piolle
00:25:31Éric Piolle n'est pas mon copain parce que je suis souvent
00:25:33en désaccord avec lui. Mais
00:25:35rabâcher toute la journée qu'Éric Piolle aurait
00:25:37dit qu'on n'était pas à l'abri d'une barbe perdu c'est tout à fait
00:25:39lamentable. Il n'a pas dit ça
00:25:41il répondait à une question sur le règlement de comptes
00:25:43et c'est là qu'il a parlé de la barbe perdue
00:25:45je trouve que la façon dont
00:25:47toute la droite et l'extrême droite s'est jetée
00:25:49sur Piolle, il y a des reproches à faire à Éric
00:25:51Piolle. Mais le maire de Grenoble
00:25:53n'a pas eu
00:25:55cette négligence là et je tenais
00:25:57à dire... Non mais il parle d'un accident de voiture François
00:25:59Non il n'a pas dit ça !
00:26:01Il a quand même parlé d'un truc
00:26:03Il n'a pas parlé d'un truc, il n'a pas un passé
00:26:05d'ailleurs il va porter plainte contre l'ensemble des chaînes
00:26:07qui ont rapporté ça. Il a tout son verbatim
00:26:09il l'a publié, on a tous regardé
00:26:11donc il va y avoir des... On ne peut pas
00:26:13c'est pas parce qu'on a un adversaire politique
00:26:15qu'il faut charger la mule
00:26:17Moi je pense que Piolle, dans le moment
00:26:19il a été remarquable
00:26:21même si souvent je ne le trouve pas remarquable
00:26:23Moi je pense Françoise que si
00:26:25les points que vous soulignez pour la
00:26:27télésurveillance, si on les craint
00:26:29à ce moment là il ne faut pas permettre
00:26:31la liberté des réseaux sociaux
00:26:33et des téléphones. Ça n'a rien à voir
00:26:35N'importe qui dans la rue
00:26:37Tu as n'importe qui dans la rue
00:26:39qui peut te filmer et tout
00:26:41et eux ils sont en toute liberté. Moi je pense
00:26:43qu'il faut absolument renforcer
00:26:45le contrôle dans les villes, mais je pense même
00:26:47qu'il faut aller plus loin. Je pense que les
00:26:49polices municipales doivent être armées
00:26:51et je pense, cher Philippe Bilger, qu'il faut qu'elles aient
00:26:53des pouvoirs de police. Il faut qu'elles aient des pouvoirs de police
00:26:55et des pouvoirs d'enquête judiciaire
00:26:57Et on a des exemples de policiers
00:26:59municipaux qui ont été heureusement
00:27:01armés
00:27:03Moi je crois qu'il faut aller jusqu'au bout
00:27:05Il faut aller jusqu'au bout, sinon on ne s'en sortira pas
00:27:07Juste je réponds
00:27:09que ça n'a absolument rien à voir. La comparaison n'est pas
00:27:11raison. Avoir des vidéos dans un
00:27:13système judiciaire, un système policier n'a rien à voir
00:27:15avec se faire filmer par un portable dans la rue
00:27:17Rien du tout. Bah si, parce que quand tu as la liberté
00:27:19totale de faire ce que tu veux avec ton portable
00:27:21et sur les réseaux sociaux, tu fais ce que tu veux
00:27:23Et à ce moment là tu te plains en disant
00:27:25il faut qu'il y ait des contrôles
00:27:27Moi je dis rien du tout, je dis juste qu'il faut
00:27:29équilibrer toutes tes questions de
00:27:31mesures. Voilà, c'est tout.
00:27:33Avec nous Fabrice Marcy, maire de Condé-Sainte-Libière
00:27:35C'est en Seine-et-Marne
00:27:37Monsieur le maire, bonsoir. Alors vous vous avez
00:27:39mis il y a quelques années de la vidéosurveillance
00:27:41et a priori dans votre commune, qui n'est
00:27:43pas très grande, c'est 1400 habitants, je crois
00:27:45à peu près. Vous avez fait réduire le nombre
00:27:47des méfaits de 80%, c'est bien ça environ ?
00:27:49Oui, donc
00:27:51j'administre une petite commune
00:27:53de 2500 habitants et on a
00:27:55mis la vidéoprotection en place
00:27:57il y a 6 ans maintenant
00:27:59et ça fonctionne très bien
00:28:01Effectivement, c'est
00:28:03très encadré. Alors je vais pouvoir
00:28:05vous détailler
00:28:07bien sûr, mais on ne fait pas ce qu'on
00:28:09veut avec la vidéoprotection
00:28:11ce n'est pas à la vue de tout le monde
00:28:13c'est vraiment encadré et les images
00:28:15ne sont conservées que
00:28:17sur l'ordinateur
00:28:19et ce n'est plus, on ne peut visionner
00:28:21les images que sur réquisition
00:28:23de la gendarmerie
00:28:25ou de la police. Ah ça me va très bien
00:28:27ça, vous voyez, j'aime entendre un maire
00:28:29intelligent comme ça, c'est intéressant
00:28:31Ben oui
00:28:33Donc voilà, si par exemple
00:28:35il se passe un méfait ou un vol
00:28:37dans une maison pour la commune
00:28:39les habitants doivent aller
00:28:41déposer plainte à la gendarmerie
00:28:43ou à la police
00:28:45et ensuite la gendarmerie
00:28:47vient me voir sur réquisition en me disant
00:28:49voilà, on aimerait voir les images
00:28:51à telle période,
00:28:53tel moment, pour voir ce qu'il s'est passé
00:28:55et voir si effectivement
00:28:57on voit les personnes qui ont créé
00:28:59et qui ont fait des méfaits
00:29:01Mais après c'est une protection pour tout le monde
00:29:03monsieur le maire, c'est une protection
00:29:05pour les usagers avec la police
00:29:07une protection pour
00:29:09la police quand ils se font
00:29:11taper dessus, enfin c'est
00:29:13c'est pour tout le monde en fait
00:29:15Une protection pour tout le monde
00:29:17donc pour la population
00:29:19ça aide bien sûr
00:29:21la gendarmerie ou la police
00:29:23à enquêter, à faire avancer
00:29:25plus vite l'enquête
00:29:27mais ça aide aussi mon personnel
00:29:29de mairie, dans la mairie, j'ai une caméra
00:29:31parce que si jamais effectivement
00:29:33j'ai une personne un petit peu agressive
00:29:35qui vient
00:29:37embêter mes secrétaires, au moins
00:29:39j'ai la vidéoprotection
00:29:41qui est là pour dire voilà ce qu'il s'est
00:29:43passé quoi. Moi je vais vous dire Cécile
00:29:45il y a quinze jours j'ai eu des désagréments dans mon
00:29:47stade à Perpignan
00:29:49et on a retrouvé l'auteur principal grâce à la vidéosurgence
00:29:51deux jours après
00:29:53deux jours après, la police
00:29:55qui fait toujours très très bien son travail
00:29:57a récupéré, a identifié le jeune
00:29:59qui est renvoyé, c'est un mineur
00:30:01c'est un mineur, qui est renvoyé au tribunal
00:30:03pour enfant dans deux mois
00:30:05donc on a pu grâce aux images
00:30:07de télésurveillance
00:30:09Moi ce qui m'intéresse vraiment
00:30:11c'est la philosophie de monsieur le maire
00:30:13je trouve ça extrêmement bien encadré
00:30:15est-ce que c'est faisable dans une ville
00:30:17de 200 000 habitants, je ne sais pas
00:30:19Monsieur le maire, j'ai été
00:30:21surpris par votre commune
00:30:23qui a 1500 habitants
00:30:251500
00:30:27et est-ce que
00:30:29quand vous avez créé ce
00:30:31système il y a six ans
00:30:33il y avait beaucoup d'incidents
00:30:35dans votre petite commune
00:30:37Alors dans ma petite commune
00:30:39donc 2500 habitants effectivement
00:30:41on voyait les choses évoluer
00:30:43il y avait des vols
00:30:45qui étaient
00:30:47qui apparaissaient sur la commune
00:30:49il y a aussi
00:30:51des dépôts sauvages
00:30:53dans les rues, certains endroits
00:30:55de la commune
00:30:57et donc tout ça, mis bout à bout
00:30:59on s'est dit, il faut quand même
00:31:01faire quelque chose pour protéger la population
00:31:03et donc le gouvernement
00:31:05en plus
00:31:07ce qui est vraiment important
00:31:09c'est que nous donne une subvention de 80%
00:31:11pour pouvoir installer ses caméras
00:31:13donc ça coûte
00:31:15pas grand chose pour les communes
00:31:17d'installer les caméras
00:31:19et effectivement
00:31:21quand toutes les caméras ont été mises en place
00:31:23tous ces vols, toutes ces incivilités
00:31:25dépôts sauvages etc
00:31:27ont diminué mais drastiquement
00:31:29et c'est une économie aussi pour vous
00:31:31et ce sont aussi
00:31:33des économies pour vous parce que les dépôts sauvages
00:31:35il faut bien les récupérer
00:31:37oui oui oui tout à fait
00:31:39les économies, alors je ne sais pas
00:31:41quel montant
00:31:43je n'ai pas chiffré ça
00:31:45mais en tout cas ça nous donne beaucoup moins de travail
00:31:47c'est clair
00:32:15Il est bon ce Ludovic
00:32:25ça commence fort
00:32:27Déjà
00:32:29petit message pour les vrais voix
00:32:31M. Le Maire a employé le bon terme
00:32:33vidéoprotection c'est que sur le sémantique
00:32:35il y a quand même une règle à respecter
00:32:37c'est plus vidéoprotection que vidéosurveillance
00:32:39ensuite il ne faut pas
00:32:41oublier comme l'a dit M. Le Maire
00:32:43c'est encadré
00:32:45ça nécessite une procédure judiciaire
00:32:47etc
00:32:49les images sont conservées un certain temps
00:32:51en principe c'est un an
00:32:53mais après ça peut varier
00:32:55il ne faut pas par contre oublier
00:32:57je ne veux pas faire mon Macron et moi en même temps
00:32:59il ne faut pas oublier cependant qu'il y a un coût
00:33:01à mon sens la vidéoprotection
00:33:03doit être une aide
00:33:05aux moyens humains mis sur le terrain
00:33:07aux policiers mis sur le terrain
00:33:09maintenant voilà
00:33:11il faut aussi voir un peu la France
00:33:13d'aujourd'hui un peu orange mécanique
00:33:15si je puis dire, la violence qu'il y a
00:33:17la sécurité est le premier
00:33:19pilier de la liberté
00:33:21donc en effet il faut mettre
00:33:23des moyens, il ne faut pas derrière
00:33:25que la justice soit laxiste
00:33:27et il faut retrouver
00:33:29vraiment une harmonie, un cadre global
00:33:31sécurité pour l'ensemble des citoyens
00:33:33Ludovic on a d'ailleurs un commentaire qui va dans votre sens sur Twitter
00:33:35c'est OS qui nous dit
00:33:37plutôt du bleu partout, ça ne sert pas à grand chose les caméras
00:33:39c'est déplacer le problème ailleurs
00:33:41je sais de quoi je parle dans ma petite ville de province
00:33:43c'est vrai que le bleu a fait du bien pour les choses olympiques
00:33:45ils étaient tellement nombreux
00:33:47Françoise on va prendre Alban
00:33:49Alban on vous écoute
00:33:51Oui bonjour Cécile
00:33:53bonjour à tous
00:33:55alors moi je voudrais réagir
00:33:57à la personne qui a dit tout à l'heure
00:33:59je suis très opposé
00:34:01généralement à Eric Piolle
00:34:03à Grenoble et là j'ai trouvé
00:34:05son propos remarquable
00:34:07je suis désolé on ne peut pas dire que
00:34:09son propos était remarquable
00:34:11il a banalisé la situation
00:34:13avec un accident
00:34:15de la circulation
00:34:17regardez bien
00:34:19j'ai lu tout son verbatim
00:34:21donc ça sert à rien
00:34:23vous vous rendez compte
00:34:25vous venez et vous dites
00:34:27je suis souvent opposé à Eric Piolle
00:34:29et là je l'ai trouvé remarquable
00:34:31c'est pas vrai moi je suis déjà
00:34:33tout le temps opposé à Eric Piolle sur des tas de sujets
00:34:35je vous le dis sur le burkini
00:34:37écoutez Françoise
00:34:39vous avez extrait un truc
00:34:41l'ensemble de la conférence de presse
00:34:43il dit que c'est un accident de la route
00:34:45il n'a pas dit que c'est un accident de la route sur ce sujet
00:34:47quand il parle de balles perdues
00:34:49non moi je ne parle pas de balles perdues
00:34:51il ne dit pas que c'est un assassinat
00:34:53il dit que c'est un accident de la route
00:34:55exactement
00:34:57il a fait une conférence de presse
00:34:59d'une demi-heure
00:35:01il y a l'ensemble de son verbatim
00:35:03sur l'ensemble des questions
00:35:05qui lui ont été posées
00:35:07il a remis tout dans le contexte
00:35:09en disant que c'était un assassinat
00:35:11on écoute
00:35:13il faut bien être conscient que
00:35:15les agents du service public
00:35:17aujourd'hui sont le réceptacle
00:35:19de cette violence qui monte dans la société
00:35:21ils sont souvent dans des situations compliquées
00:35:23là il se trouve que c'est un accident
00:35:25de la circulation et que vous auriez pu faire
00:35:27la même chose et vous retrouver dans la même situation
00:35:29oui c'est ça
00:35:31la conférence de presse n'allait pas ça
00:35:33il commence à dire qu'il a été abattu
00:35:35que c'est une mort atroce
00:35:37vous ne pouvez pas vous amuser à ce genre de bêtises
00:35:39les deux phrases qu'on entend sont la même
00:35:41mais c'est ça qui est idiot
00:35:43mais non c'est pas tout ce que vous dites
00:35:45François on a un avis différent de vous
00:35:51le mot de la fin
00:35:53avant le qui sait qui
00:35:55très court
00:35:57je trouve très bonne
00:35:59la précision qu'a faite votre dernier auditeur
00:36:01en faisant vraiment la nuance
00:36:03entre vidéoprotection et vidéosurveillance
00:36:05ça je trouve ça très très bien
00:36:07mais moi ce que je veux vous dire aujourd'hui
00:36:09c'est que oui je fais partie des 71 ou 72%
00:36:11des gens qui sont favorables
00:36:13à la vidéoprotection
00:36:15et je dois vous dire que je vais porter la voix
00:36:17de nombreux grenoblois qui font une maladie
00:36:19et la maladie ça s'appelle la piolite
00:36:21et ma piolite
00:36:23ça c'est la politique
00:36:25merci en tout cas
00:36:27merci de nous avoir appelé
00:36:29merci beaucoup Fabrice Marcy
00:36:31de cette belle petite commune
00:36:33qu'on vous incite à aller voir
00:36:35d'ailleurs ça s'appelle Condé
00:36:37Sainte-Libière en Seine-et-Marne
00:36:39dans un instant le qui sait qui
00:36:41qui l'a dit
00:36:43là il y a du lourd qui est arrivé
00:36:45j'espère que vous avez bien révisé
00:36:47François et Alban
00:36:49on fait une petite pause
00:36:51Sud Radio
00:36:53parlons vrai
00:36:55les vrais voix Sud Radio
00:36:5717h-19h Philippe David
00:36:59Cécile de Ménibus
00:37:01bienvenue dans les vrais voix
00:37:03ce qui est bien dans ces vrais voix c'est qu'on ne s'ennuie jamais
00:37:05ça c'est au moins ça c'est sûr
00:37:07qu'on ne peut pas s'ennuyer avec Philippe Bilger
00:37:09ça c'est sûr qu'on ne s'ennuie pas
00:37:11François de Bois non plus
00:37:13François Rivière là pour le coup
00:37:15il a fond dans le dos
00:37:17je survis difficilement
00:37:19on m'avait prévenu Cécile
00:37:21c'est une lutte
00:37:23il a l'air d'être très malheureux
00:37:25il réussit le bijou de parfait
00:37:27on veut qu'il revienne
00:37:29on veut qu'il revienne
00:37:31mais pas quand je suis là
00:37:33ah ah ah ah
00:37:35quelle famille j'ai fait il y a deux minutes
00:37:37parce que je n'ai pas été gentil
00:37:39n'importe quoi
00:37:41les amis
00:37:43ils ont l'air d'être des copains comme ça
00:37:45mais c'est qui qui l'a dit
00:37:47là il n'y a plus personne
00:37:49tout de suite on y va
00:37:52et on est avec Alban
00:37:54qui nous appelle de Grenoble
00:37:56Alban il faut une petite victoire là
00:37:58attention vous avez à bien regarder les infos
00:38:00je ne suis pas très fort
00:38:02c'est ce que tout le monde dit
00:38:04il fait 40 points
00:38:06qui c'est qui qui l'a dit mon cher Alban
00:38:08de 2 points je considère que nous avons
00:38:10un gouvernement de droite soutenu par l'extrême droite
00:38:12Alban
00:38:14Alban
00:38:16Michel Barnier
00:38:18François Hollande
00:38:21et là on n'utilise même pas la VAR
00:38:23parce qu'il avait de l'avance
00:38:25et moi si je l'ai pensé mais que je n'ai pas osé le dire
00:38:27j'ai quand même petite croix ou pas
00:38:29on ne m'a pas discuté non plus
00:38:31j'ai été grugé comme ça
00:38:33François le mensonge c'est moins de 2 normalement
00:38:35ah ah ah
00:38:37qui c'est qui qui l'a dit
00:38:39à 3 points attention celle là vos chers
00:38:41sur le narcotrafic
00:38:43il faut broyer les petits caïds
00:38:45et taper les consommateurs
00:38:47Alban
00:38:50c'est un maire de grande ville
00:38:52bonne réponse de Philippe Bilger
00:38:54dans une forme olympique
00:38:56Philippe Bilger
00:38:58une forme de rigueur un peu bébête
00:39:00toujours une vacherie
00:39:02une coda vénénom toujours
00:39:04avec Philippe Bilger
00:39:06nous boisons la queue
00:39:08une coda vénénom ça nous va très bien
00:39:10jamais coda vénénom
00:39:12jamais coda ni vénénom d'ailleurs
00:39:14on y va
00:39:16on y va
00:39:19nous ne sommes imperturbables
00:39:21face aux tentatives
00:39:23qui c'est qui qui l'a dit de 3 points
00:39:25la nomination de Barnier marque le retour
00:39:27à la politesse sérieuse
00:39:29à la politique sérieuse
00:39:31sobre et solide
00:39:333 points
00:39:35Alban
00:39:37je n'ai aucune idée
00:39:39c'est un ancien
00:39:41locataire de Mathieu
00:39:43c'est Edouard Philippe
00:39:45bonne réponse de Philippe Bilger
00:39:48il y a Magouille
00:39:50il est très fort
00:39:52c'est le lundi tu vois
00:39:54excuse me my lord
00:39:56there is no Magouille
00:39:58il n'y a pas Magouille
00:40:00il ne triche plus du tout
00:40:02c'est le plus qui est intéressant
00:40:04parce que j'ai dénoncé ça pendant des lustres
00:40:06je ne dis plus rien
00:40:08qui c'est qui qui l'a dit à 2 points
00:40:10Emmanuel Macron aura été le premier président
00:40:12à réaliser l'exploit de rendre le pays ingouvernable
00:40:14Alban
00:40:17Alban
00:40:19je réfléchis non j'ai pas d'idée
00:40:21c'est une femme
00:40:23Sandrine Roussan
00:40:25de l'autre côté
00:40:27bonne réponse
00:40:29Marine Le Pen
00:40:31Françoise de Gouin
00:40:33qu'est-ce qu'on rame
00:40:35j'étais après Marine Le Pen
00:40:37c'est pas grave Alban
00:40:39il faut être fif
00:40:41il y avait un quart de seconde de retard
00:40:43ah ah ah
00:40:46je l'adore cette François Rivière
00:40:48je l'ai pensé
00:40:50je l'ai dit un petit peu mollement
00:40:52je vote François Rivière
00:40:56vous savez quoi vous mettez un pour l'interprétation
00:40:58ah ah ah
00:41:00mais je lui mets un
00:41:02non mais ça va pas
00:41:04question qui c'est qui qui l'a dit
00:41:06écoutez bien Alban 3 points
00:41:08sur le gouvernement Barnier
00:41:10il s'agira d'un gouvernement de droite
00:41:12je ne vois pas ce que des gens de gauche
00:41:14vont y faire
00:41:16il parle beaucoup en ce moment
00:41:18celle-là
00:41:20on l'entend beaucoup
00:41:22c'est une femme
00:41:24non
00:41:26elle parle beaucoup en ce moment
00:41:28on a beaucoup parlé d'elle
00:41:30non
00:41:32avec le périph tout ça
00:41:38Françoise
00:41:40c'est moche mais pourquoi tu donnes toujours la croix
00:41:42parce que t'as un cerveau là
00:41:44c'est normal
00:41:46parce que j'ai de l'oreille moi monsieur
00:41:48qui c'est qui qui l'a dit
00:41:50à 3 points
00:41:52je ne suis pas candidat
00:41:54je n'ai pas besoin de retourner au gouvernement
00:41:56Nicolas Sarkozy
00:41:58non c'est un ancien ministre
00:42:00Edouard Philippe
00:42:02c'est un ancien Philippe
00:42:04non
00:42:06Xavier Bertrand
00:42:08il vient de sortir un livre
00:42:10il est marié avec une journaliste
00:42:12non
00:42:14un ancien ministre
00:42:16jeune
00:42:18ils se sont mariés en Espagne
00:42:20et il a dirigé une école d'automne
00:42:22bonne réponse de Françoise Blanquer
00:42:24qui a fait exploser le mythe
00:42:26mais c'est bien su
00:42:28c'est fini
00:42:308 points pour Philippe Villiers
00:42:327 points pour Françoise Debois
00:42:341 point de compensation de bienvenue
00:42:36François Rivière et Alban
00:42:38Alban
00:42:40Alban
00:42:42je vous l'ai dit
00:42:44je ne sais pas
00:42:46je ne suis pas fort
00:42:48tu n'étais pas chaud en plus
00:42:50Piole est énervant je comprends aussi
00:42:52c'est vrai
00:42:54Alban on vous fait d'énormes bisous
00:42:56embrassez bien votre épouse pour nous
00:42:58merci d'avoir joué
00:43:00merci d'avoir participé à cette émission
00:43:02dans 10 minutes les amis
00:43:04le tour de l'actu des vrais voix
00:43:06ça nous intéresse beaucoup
00:43:08Pourquoi les hommes rongeurs
00:43:10ont-ils du succès ?
00:43:12ça grogne en ma chronique
00:43:14les manbonnes tartent
00:43:16publiquement la majorité
00:43:18François Rivière ?
00:43:20je vais parler des bénévoles
00:43:22on va parler un peu de la France profonde
00:43:24vous allez être étonné
00:43:28regardez comme j'étais un martien
00:43:32on est la radio des territoires
00:43:34c'est vrai dans Sud Radio il y a Sud
00:43:36c'est pas vrai
00:43:38on va toucher moi
00:43:40mais tu as raison
00:43:42sécurité
00:43:44on annule
00:43:48il y aurait de la vidéoprotection
00:43:50je me fais virer
00:43:54c'est mort
00:43:56parlons vrai
00:43:58Sud Radio
00:44:00Les vraies voix Sud Radio
00:44:0217h à 19h
00:44:04Philippe David, Cécile de Ménibus
00:44:06Les vraies voix tous les jours de 17h à 19h
00:44:08avec Philippe Bilger, aujourd'hui
00:44:10Françoise Degoy
00:44:12et il est pour l'instant à l'entraînement
00:44:14François Rivière qui était avec nous
00:44:16ça va François ?
00:44:18tout va bien
00:44:20j'ai mis un peu de mal en début de match
00:44:22j'ai mis un peu de mal
00:44:24c'est les rugbymans
00:44:26c'est fluide
00:44:28je m'en remets
00:44:30je savais que ça allait être difficile
00:44:32avec Françoise
00:44:34que Philippe serait comme d'habitude un oracle à consulter
00:44:36en tout
00:44:40et que toi Cécile tu feras en sorte que j'ai au moins
00:44:42un point pour le quiz
00:44:44Philippe pour l'instant j'attends
00:44:46il fait sa petite voix
00:44:48il a eu raison
00:44:50il a eu raison
00:44:52vous n'aurez rien
00:44:55c'est moche
00:44:57quand tu vas venir à Aimé Giral pour un match
00:44:59tu vas pleurer
00:45:01on ne viendra pas
00:45:03on s'en fout surtout pour voir une équipe
00:45:05qui se fait battre
00:45:07t'as vu pour une fois qu'il se passerait quelque chose dans ta vie de foot
00:45:09non mais attends
00:45:11les amis vous savez qu'on a des auditeurs
00:45:13d'abord on a des auditeurs
00:45:15et des auditeurs qui ont envie de parler
00:45:17alors on va les écouter
00:45:19bonjour Sonia de Paris
00:45:21mon coup de gueule du jour
00:45:24la troisième file sur le périple
00:45:26pour les JO on a compris
00:45:28c'était normal et en plus on était sur le mois d'août
00:45:30donc pas trop de soucis
00:45:32plus que ça
00:45:34mais là au mois de septembre
00:45:36et notamment là ce matin où les Jeux Paralympiques
00:45:38sont terminés et où la file
00:45:40continue à être réservée aux JO
00:45:42alors qu'il n'y a pas un chat
00:45:44mais pas un chat dessus
00:45:46je n'ai pas vu une voiture
00:45:48des JO passer ou une voiture de police
00:45:50rien rien
00:45:52et on est tous
00:45:54en train de galérer sur les autres voies
00:45:56franchement
00:45:58ils prennent vraiment les gens qui vont trop au boulot
00:46:00on est vraiment la vache à lait du système
00:46:02elle est en colère
00:46:04merci beaucoup
00:46:06alors comme dirait Maxime ça n'est pas une échographie
00:46:08ce sont les essuie-glaces de la voiture que vous entendez
00:46:10oui j'ai vu ça aussi
00:46:12le problème c'est qu'il faut aussi le temps
00:46:14de démonter etc je pense qu'ils réservent aussi
00:46:16les voies pour par exemple
00:46:18moi je pensais naïvement que je pourrais traverser
00:46:20la concorde c'est pas possible
00:46:22ils sont en train de démonter les différents ponts
00:46:24etc donc j'imagine que
00:46:26oui sauf que la 3ème file
00:46:28c'est devoir d'en revenir
00:46:30on sait pas
00:46:32c'est pas mal non plus
00:46:34parce qu'il faut peut-être le tester
00:46:36c'est pas mal pour les taxis, pour le covoiturage
00:46:38la difficulté avec le stationnement
00:46:40on voit bien que vous n'êtes pas parisien
00:46:42les parisiens gueulent toute la journée
00:46:44c'est vrai mais en même temps c'est mon métier
00:46:46le stationnement en circulation
00:46:48je suis obligé de tester un peu les choses
00:46:50pendant quelque temps contre la vie
00:46:52quand Gérard Collomb a fait
00:46:54les berges du Rhône et de la Saône
00:46:56entièrement libérées à l'époque des parkings
00:46:58tout le monde a hurlé
00:47:00et maintenant les gens n'imaginent même plus Lyon
00:47:02avec des parkings le long des berges
00:47:04de la même manière que plus personne n'imagine les voies sur berge à Paris
00:47:06et pourtant tout le monde a hurlé sur Anne Hidalgo
00:47:08mais elle les a rendues aux parisiens
00:47:10moi ce matin et ça va peut-être un peu agacer
00:47:12votre auditrice mais moi je suis arrivé
00:47:14d'Orly et j'ai pris
00:47:16un taxi, ça roulait super bien
00:47:18on a mis 20 minutes pour aller dans le centre
00:47:20donc c'est très bien en même temps
00:47:22tant mieux pour les parisiens
00:47:24si c'est peut-être Philippe Bilger
00:47:26vous trouvez ça bien
00:47:28que les villes se transforment comme ça en général
00:47:30c'est un sujet qui ne me mobilise pas suffisamment
00:47:32ma chère
00:47:34franchement c'est quand même
00:47:36on est en train de changer les mobilités
00:47:38on hurle sur Anne Hidalgo mais quand on voyage
00:47:40New York a déjà fait ça, Tokyo
00:47:42n'en parlons pas, Londres bien sûr
00:47:44il y a très longtemps mais je parle Londres
00:47:46c'est l'exemple qu'on connait le plus
00:47:48New York vous circulez plus à l'intérieur sans des taxis
00:47:50Tokyo c'est exactement pareil
00:47:52toutes les grandes capitales
00:47:54en plus vous avez des aéroports silencieux
00:47:56en Suède et en Norvège
00:47:58toutes les grandes capitales vont vers ça
00:48:00parce qu'il y a une saturation
00:48:02il faut s'adapter c'est tout
00:48:04il faut avoir les moyens de s'adapter
00:48:06c'est aussi un peu le problème
00:48:08allez dans un instant
00:48:10je vais pousser un coup de gueule en France
00:48:12le public a la guerre civile et manifestement
00:48:14ça ne pose de problème à personne ou presque
00:48:16tout dépend qui le dit
00:48:18on en parle dans un instant, à tout de suite
00:48:20Sud Radio
00:48:22parlons vrai
00:48:24les vraies voix Sud Radio
00:48:2617h-19h
00:48:28Philippe David, Cécile Domenibus
00:48:30les vraies voix jusqu'à 19h avec
00:48:32Philippe Bilger, Françoise Degouas
00:48:34François Rivière est avec nous, le président de l'USAP
00:48:36et on est ravis de l'accueillir
00:48:38c'est son baptême
00:48:40c'est votre baptême ?
00:48:42c'est très émouvant
00:48:44c'est tonton François ?
00:48:46c'est tonton François ou papy François ?
00:48:48c'est très émouvant
00:48:50ça va
00:48:52c'est mon copain François
00:48:54il a quand même réussi
00:48:56c'est pas mal
00:48:58ma petite fille m'appelle Papili
00:49:00c'est comme Sissi
00:49:02c'était elle qui appelait son père comme ça
00:49:04Papili
00:49:06c'est bien, il faudra venir avec des bonbons
00:49:08la prochaine fois
00:49:10les vraies voix sud radio
00:49:12sont
00:49:14on écoute ceci
00:49:16est-ce qu'on est prêts à mener l'intifada dans Paris ?
00:49:18dans nos banlieues ?
00:49:20dans nos quartiers ?
00:49:24à vouloir montrer
00:49:26que la voie de la libération
00:49:28vient de nous, qu'elle démarre de Paris
00:49:30qu'elle ne passera pas
00:49:32Marseille
00:49:34et bientôt Jérusalem sera
00:49:36libérée et nous pourrons
00:49:38prier aux magies de leur sang
00:49:40et Jérusalem deviendra la capitale
00:49:42de tous les révolutionnaires
00:49:44vous avez bien entendu
00:49:46cet appel au déclenchement d'une intifada
00:49:48en France, dans les banlieues, les quartiers
00:49:50et même à Marseille, à Paris, donc pour commencer
00:49:52pour finir par aller, je cite
00:49:54vous l'avez entendu, libérer Jérusalem
00:49:56des propos qui n'ont pas été tenus
00:49:58vendredi dernier, par un démolat
00:50:00à Téhéran, ni à Gaza
00:50:02par un membre du Hamas, mais à Paris, place de la nation
00:50:04hier, lors d'une manifestation
00:50:06pro-Palestine
00:50:08intifada, un mot qui signifie
00:50:10soulèvement en arabe et qui est donc un appel à la guerre
00:50:12civile dans notre beau pays
00:50:14des propos tenus devant une foule qui acclame
00:50:16l'orateur qui la harangue, un certain
00:50:18Elias Dimzalen, fondateur du site
00:50:20Islam et Info, qui serait affiché S
00:50:22une personnalité sulfureuse
00:50:24puisque liée à la mosquée de Torsy
00:50:26fermée en 2017 pour extrémisme
00:50:28mosquée au sein de laquelle il avait appelé les fidèles
00:50:30d'arrêter d'être des français
00:50:32légalistes, français républicains
00:50:34et français patriotes, une mosquée au sein
00:50:36de laquelle il avait déclaré en juin 2013
00:50:38vos écoles dans lesquelles vous envoyez
00:50:40vos enfants, dans lesquelles on m'a appris
00:50:42à mécroire, à détester l'islam
00:50:44à détester nos ancêtres, doivent
00:50:46être abandonnées et qu'on arrive à nos écoles
00:50:48aujourd'hui, nous devons
00:50:50nous dire, le projet d'école et le projet
00:50:52de mosquée, c'est deux choses qui vont
00:50:54ensemble, c'est à nous de faire nos centres
00:50:56de loisirs, c'est à nous de prévoir
00:50:58des salles de sport pour nos femmes, un jour
00:51:00il faudra penser local, un jour
00:51:02il faudra penser communautaire, un jour
00:51:04il faudra penser grand, un jour il faudra
00:51:06penser même à avoir nos banques, notre monnaie
00:51:08locale, bref un appel au
00:51:10séparatisme et à l'apartheid entre les musulmans
00:51:12et le reste de la population, avec
00:51:14en prime un apartheid sexuel, en
00:51:16séparant les hommes et les femmes dans les salles de sport
00:51:18amusant quand on sait que l'intéressé
00:51:20comparait la France à l'apartheid dans cette même
00:51:22mosquée, mais comment un type
00:51:24comme ça peut-il haranguer la foule en toute
00:51:26liberté, que signifie l'intifada
00:51:28en France ? Tuer des juifs pour reprendre
00:51:30la justification par le conflit
00:51:32israélo-palestinien de l'attentat
00:51:34contre l'école Osaratora de Toulouse
00:51:36Parmera ? Que font les pouvoirs publics
00:51:38pour qu'on puisse passer un tel discours
00:51:40de haine pour un Popolo ? Et que
00:51:42font les députés et responsables politiques
00:51:44dans une telle manifestation, en particulier
00:51:46tous les principaux leaders de LFI ?
00:51:48Ah c'est vrai, j'oubliais, la France
00:51:50est toujours en campagne électorale.
00:51:52C'est impressionnant.
00:51:54Oui, moi je suis...
00:51:56C'est quoi ?
00:51:58J'ai entendu ses propos, c'est tout à fait
00:52:00sidérant d'abord que personne ne les ait arrêtés
00:52:02non mais qu'il n'y ait pas un flic tout simplement
00:52:04un policier qui arrive et qui arrête parce que
00:52:06c'est de l'antisémitisme pur, on reprend
00:52:08Jérusalem, enfin on connait toute
00:52:10cette folie générale
00:52:12il a été très très loin
00:52:14J'aurais pu les en laisser plus. Mais bien sûr
00:52:16d'ailleurs il ne faut pas parce que ça intoxique
00:52:18complètement notre pensée.
00:52:20C'est repris par les réseaux sociaux. Mais bien sûr, absolument
00:52:22et puis voilà, que fait LFI ?
00:52:24Evidemment LFI laisse faire parce que nous savons
00:52:26tous que la France Insoumise, on est dans un
00:52:28coeur de cible électorale et c'est très
00:52:30angoissant. Moi j'ai entendu
00:52:32et j'ai mis en parallèle Rima Hassan qui était en tête
00:52:34de commune de la manifestation avec
00:52:36Sophia Chikirou, Rima Hassan
00:52:38qui était à l'hommage
00:52:40de Annie en Jordanie
00:52:42et Sophia Chikirou qui a rendu
00:52:44d'une certaine manière un hommage à l'intelligence
00:52:46politique du chef du Ramas
00:52:48assassiné, tué d'ailleurs.
00:52:50Donc moi je suis vraiment
00:52:52écoutez, je pense que ça a un
00:52:54impact quand même limité. Mais
00:52:56a priori massif
00:52:58mais si une seule
00:53:00personne est blessée, agressée
00:53:02de confession juive dans ce pays
00:53:04c'est un drame. Donc que fait
00:53:06Gérald Darmanin ? Il est ministre démissionnaire
00:53:08qu'est-ce qu'on fait ? Il fallait qu'un policier
00:53:10arrive et là moi je dis, on coupe le micro
00:53:12et surtout que les élus coupent le micro
00:53:14les élus ont laissé faire. Je pense
00:53:16que le plus grave c'est pas la police, c'est les élus.
00:53:18Un policier serait intervenu
00:53:20il aurait été lancé, c'est clair.
00:53:22C'est évident
00:53:24mais
00:53:26j'espère que Gérald Darmanin
00:53:28fera quelque chose. J'espère qu'il aura
00:53:30dépôt de plainte. Ses propos c'est
00:53:32hallucinant. Antifana c'est celui de moi.
00:53:34Choqué par ses propos ?
00:53:36Horriblement choqué
00:53:38c'est de pire en pire. C'est cette espèce
00:53:40de violence
00:53:42verbale
00:53:44permanente. Il faut arrêter ça.
00:53:46Mais la responsabilité si tu veux elle est vraiment
00:53:48l'encombre. Les policiers je pense qu'ils seraient
00:53:50intervenus, c'est pas le sujet. S'ils avaient
00:53:52été lynchés ou pas, je crois pas une minute que les mecs
00:53:54de la BRAF se fassent lyncher. Mais c'est pas ça.
00:53:56Le propos
00:53:58c'est...
00:54:00Le problème c'est les élus.
00:54:02C'est à dire que vous
00:54:04devez maîtriser votre manifestation.
00:54:06Et la non maîtrise volontaire
00:54:08de ce type de manifestation
00:54:10c'est pas la première fois qu'on a un prêcheur islamiste
00:54:12dans les rangs des manifs organisés par la France
00:54:14Insoumise. Et c'est pas pour rien d'ailleurs que
00:54:16les écologistes, le Parti Socialiste
00:54:18n'y ont pas été. Ils n'étaient pas en tête de cortège
00:54:20et surtout pas le Parti Socialiste.
00:54:22Donc il y a quelque chose là qui est
00:54:24tout à fait pervers
00:54:26et qu'il faut absolument
00:54:28combattre pied à pied et honte encore
00:54:30une fois aux députés de la République de la France Insoumise
00:54:32qui n'ont pas arrêté ce type.
00:54:34Ça ne les intéressait pas de l'arrêter ?
00:54:36Non, visiblement non.
00:54:38Tout de suite le tour de table de l'actu
00:54:40vous devrez voir.
00:54:42Je vous bèverai les pieds.
00:54:44Ça faisait longtemps qu'on m'avait pas dit ça.
00:54:46Ça vous ennuie si je vomis ?
00:54:48Je vous demande de vous arrêter.
00:54:50Le tour de table de l'actualité.
00:54:52Et Philippe Bilger.
00:54:54Philippe Bilger, vous voulez parler
00:54:56du nouveau physique des acteurs
00:54:58notamment. Oui en fait je vais
00:55:00introduire apparemment un peu de
00:55:02futilité dans cette émission de
00:55:04haut niveau. La première fois que c'est pas vous ?
00:55:06Le fait que j'adore
00:55:08discuter de la beauté des
00:55:10êtres et je suis persuadé
00:55:12que par exemple pour les femmes
00:55:14on peut dire
00:55:16pourquoi certaines femmes sont
00:55:18magnifiques en intégrant
00:55:20bien sûr la part de subjectivité
00:55:22de celui qui les aime
00:55:24et qui les regarde. Mais
00:55:26pour les hommes c'est pareil.
00:55:28Et j'ai vu avec intérêt
00:55:30que la nouvelle mode aujourd'hui
00:55:32pour les hommes c'est ce que le monde
00:55:34a appelé les hommes rongeurs.
00:55:36C'est à dire les physiques à la
00:55:38Adam Driver ou Timothée
00:55:40Chalamet. Alors c'est le contraire
00:55:42par exemple du physique d'un
00:55:44Georges Clounet si j'ose dire
00:55:46ou de quelqu'un qui est remarquable
00:55:48sur le plan esthétique
00:55:50sur ce plateau qui a une bouille
00:55:52assez ronde. Votre dodu en fait.
00:55:54Et ça vous n'avez pas
00:55:56on ne pourrait pas vous
00:55:58qualifier heureusement de rongeurs.
00:56:00Ce qui m'intéresse c'est de...
00:56:02Ça veut dire très anguleux quand même.
00:56:04Ce qui m'intéresse c'est de savoir pourquoi
00:56:06ce type de physique aujourd'hui
00:56:08prend la place
00:56:10de physiques relativement
00:56:12plus classiques.
00:56:14Est-ce que c'est un
00:56:16nouveau regard sur
00:56:18l'esthétique ? Est-ce que
00:56:20ça renvoie peut-être à une
00:56:22volonté de quitter les canons classiques ?
00:56:24Je n'en sais rien mais je serais
00:56:26heureux un jour ma chère Cécile
00:56:28si on pouvait en discuter
00:56:30plus longuement.
00:56:32On peut en discuter parce que je pense que ce sont
00:56:34des physiques qui sont presque
00:56:36moins masculins qu'auparavant.
00:56:38George Clooney, quand vous le voyez, moi je le trouve
00:56:40sublime comme Brad Pitt mais
00:56:42vous avez affaire véritablement.
00:56:44Thibaut Tichard-Aimé est beaucoup plus
00:56:46androgyne, Adam Rieger est beaucoup plus androgyne.
00:56:48Il y a quelque chose aussi chez Pierre Nîné
00:56:50qui est aujourd'hui la grande star du cinéma français
00:56:52qui est en train de supplanter un physique
00:56:54dont vous parlez qui est le physique à l'agent du jardin.
00:56:56Il y a quelque chose
00:56:58chez Pierre Nîné qui est assez délicat,
00:57:00qui est assez dessiné à la plume d'ange.
00:57:02Je pense que ça correspond véritablement
00:57:04à un changement profond
00:57:06du regard aussi peut-être que
00:57:08les physiques pas androgynes
00:57:10mais en tout cas qui mettent moins en avant la masculinité
00:57:12parce que Thibaut Tichard-Aimé quand vous le voyez
00:57:14vous avez l'impression de voir un interne à l'ado
00:57:16il est extraordinaire. Dans Dune, c'est un très grand
00:57:18acteur Thibaut Tichard-Aimé, mais quand même
00:57:20je pense que c'est la masculinité
00:57:22qui est en cause
00:57:24et je pense que le regard que les femmes
00:57:26jettent désormais
00:57:28sur ces hommes là, en réalité,
00:57:30est un regard qui dit
00:57:32tout n'est pas gouverné par la testostérone
00:57:34même s'ils en ont autant
00:57:36que George Clooney.
00:57:38Moi je suis un peu pas très à l'aise
00:57:40avec ce que je viens de dire parce que
00:57:42patron d'une équipe de rugby
00:57:44excuse-moi
00:57:46excuse-moi moi si tu veux
00:57:48Si vous n'aviez que
00:57:50des Pierre Nîné, ce serait compliqué.
00:57:52En demi-mêlée, il n'y a que des demi-mêlées
00:57:54et des demi-d'ouverture.
00:57:56Il y a un sacré exploit dans le camp de
00:57:58Montécricht. Et si tu vas
00:58:00dans mon équipe, des Alistair Crosdale
00:58:02des Tommy Allen
00:58:04des Jefferson Lee
00:58:06qui vient d'avoir, des Théo Fournay
00:58:08les deux champions olympiques
00:58:10moi je vois simplement tout le monde
00:58:12les jeunes femmes
00:58:14en particulier, être quand même prostrées
00:58:16et bêtes d'admiration devant
00:58:18les joueurs. Donc un peu compliqué
00:58:20quand même.
00:58:22Après c'est une génération.
00:58:24C'est générationnel, j'ai envie de dire à Cécile
00:58:26c'est vraiment générationnel et correspond à une génération
00:58:28moi je vois bien
00:58:30nos filles, nos enfants, etc
00:58:32les trentenaires et ceux
00:58:34qui ont 20 ans maintenant
00:58:36ne partagent absolument pas nos goûts
00:58:38par exemple j'en parlais avec ma fille, elle n'a qu'un 20 ans
00:58:40bon Alain Delon
00:58:42c'est l'une des plus belles choses qu'on n'ait jamais vu
00:58:44Alain Delon, tu t'arrêtes pour le regarder
00:58:46dans la rue tellement il est d'une beauté
00:58:48absolument parfaite. Bon ben les mômes de 20 ans
00:58:50préféreront
00:58:5210 fois, 100 fois Timothée Chalamet.
00:58:54Dominique Lévanin disait, moi j'aime les hommes
00:58:56cyclés avec du poil autour
00:58:58Non c'est fini en fait
00:59:00vous avez raison
00:59:02c'est 100% générationnel en réalité
00:59:04Ben écoutez
00:59:06dans un instant la suite avec Françoise de Gois
00:59:08sur le tweet de Clément Beaune, on y reviendra
00:59:10puis François Révière, le sport
00:59:12est le bénévolat, ah oui le bénévolat
00:59:14point très important le bénévolat
00:59:16il faut les gérer, on en parle dans un instant
00:59:18c'est les vraies voix jusqu'à 19h
00:59:20et vous pouvez bien entendu réagir au 0800
00:59:2226 300 300 et nous écouter
00:59:24sur toutes les plateformes possibles et imaginables
00:59:26c'est ça le choix Sud Radio
00:59:28Sud Radio, parlons vrai
00:59:30parlons vrai, Sud Radio, parlons vrai
00:59:32Les vraies voix Sud Radio
00:59:3417h-19h
00:59:36Philippe David, Cécile de Ménibus
00:59:38C'est lundi
00:59:40un lundi, on a toujours un peu le cafard
00:59:42en disant, et ben nous pas
00:59:44c'est tout, c'est tout ce que je voulais dire
00:59:46on est content de vous écouter
00:59:48on adore, on adore
00:59:50il y a bien sûr des personnages qui nous dérangent
00:59:52autour de cette table, toujours le même
00:59:54Philippe David, mais pour le reste ça va bien
00:59:56j'aime mon lundi, s'il n'y avait pas Philippe
00:59:58ça serait bien, mais enfin bon
01:00:00Je peux vous laisser si vous voulez
01:00:02Je peux le faire, allez-y
01:00:04la politique de la chaise libre
01:00:06stress, stress, stress
01:00:08non mais allez-y, partez
01:00:10quittez cette...
01:00:12ah ah ah ah
01:00:14non mais moi je veux pas que vous partiez
01:00:16Philippe, parce que vous me donnez mon café tous les matins
01:00:18qui va me le donner si vous passez un coup
01:00:20non mais je plaisante, je plaisante
01:00:22elle est méchante
01:00:24en tout cas, Philippe Bigère est avec nous
01:00:26bien entendu Françoise Degoy et notre nouveau
01:00:28François Rivière qui est avec nous
01:00:30ça va François ?
01:00:32le petit dernier, oui tout va bien
01:00:34j'adore quand il fait sa petite voix
01:00:36j'ai vu Cécile que tu avais
01:00:38une vraie relation d'amitié avec Philippe Bigère
01:00:40je suis un peu jaloux
01:00:42j'ai vu à la pause pub
01:00:44que tu prenais le temps de venir lui parler
01:00:46voir si tout allait bien
01:00:48tu ne l'as pas fait avec moi
01:00:50tu ne l'as pas fait avec moi
01:00:52je n'ai pas parlé du sexe
01:00:54on n'est que dans la prison
01:00:56je l'accultive un petit peu
01:00:58et puis par bonheur
01:01:00comment tu la regardais et elle te regardait
01:01:02c'était hyper touchant
01:01:04c'est des moments comme ça, c'est des moments de cinéma
01:01:06Pierre Linet n'aurait pas fait mieux
01:01:08moi je te le dis
01:01:10c'est des moments de cinéma
01:01:12en tout cas toi tu m'as fait du thé
01:01:14franchement je sais pas pourquoi t'es prof de rugby
01:01:16prof, prof
01:01:18n'importe quoi
01:01:20si je pouvais enseigner quelque chose
01:01:22au rugby ça serait si tu veux
01:01:24chers amis
01:01:26l'abus de rigolade est nocif pour la santé visiblement
01:01:28donc avec Philippe David
01:01:30bien entendu mon Philippe
01:01:32le tour de table de l'actu des vraies voix avec Françoise Degoy
01:01:34sur le tweet de Clément Bonne
01:01:36il est intéressant ce tweet
01:01:38parce qu'on sait bien que Clément Bonne est en campagne
01:01:40pour la mairie de Paris
01:01:42Clément Bonne il parle des amis sociodémocrates
01:01:44l'ancienne majorité
01:01:46le temps est venu de passer un message d'amitié
01:01:48mais de lucidité et de colère
01:01:50donc ça ça fait vraiment partie dans le groupe
01:01:52Macron, alors on a toujours dit que Clément Bonne
01:01:54faisait partie de l'aile gauche, enfin il n'y a jamais eu d'aile gauche
01:01:56mais en tout cas l'aile un peu moins
01:01:58droitière que l'autre partie du groupe
01:02:00et on sent bien vraiment le malaise
01:02:02en réalité, le malaise devant l'énomination
01:02:04de Michel Barnier mais surtout
01:02:06le malaise devant le fait que
01:02:08en réalité c'est le RN qui gouverne
01:02:10par procuration
01:02:12ça c'est pas encore né dans les journaux mais ça sortira
01:02:14que Marine Le Pen avait même donné sa liste
01:02:16de Premier Ministre dans laquelle notamment
01:02:18il y avait Philippe Juvin
01:02:20donc elle met des pouces, oui lui il peut rentrer
01:02:22apparemment il y a une marque de l'Indien sur
01:02:24Xavier Bertrand, donc c'est
01:02:26assez dingue et on sent bien quand même que dans
01:02:28le bloc, ce qu'on appelle le bloc central et tous ces gens
01:02:30qui ont suivi Emmanuel Macron
01:02:32aveuglément depuis
01:02:342017, Clément Bonne faisait partie
01:02:36des ministres qui ont été remerciés parce que
01:02:38il s'était élevé contre la loi immigration
01:02:40et donc il y a quelque chose
01:02:42il y a une forme de malaise, donc je dis attention
01:02:44moi ça m'arrange, il y a
01:02:46les retraites qui reviennent à l'Assemblée nationale
01:02:48normalement grâce à une proposition
01:02:50de loi de la gauche, et bien on va voir ce que
01:02:52ça va donner. Il est possible que
01:02:54le gouvernement tombe avant même le budget
01:02:56en réalité. Philippe Bilger
01:02:58Clément Bonne est
01:03:00un drôle
01:03:02de personnalité
01:03:04je ne l'aimais pas
01:03:06au début parce qu'il m'agacait
01:03:08pour un certain motif
01:03:10et puis je l'ai trouvé assez
01:03:12courageux, il s'est présenté à Paris
01:03:14alors qu'on lui déconseillait
01:03:16et il a un certain parler vrai
01:03:18dans un gouvernement qui à l'époque
01:03:20ne brillait pas par la franchise
01:03:22alors il ne
01:03:24renverse pas les montagnes mais
01:03:26je ne sais pas du tout ce
01:03:28qu'il envisage, est-ce qu'il croit véritablement
01:03:30qu'il a une chance pour Paris ?
01:03:32Oui, je pense qu'il pense qu'il a une chance
01:03:34pour Paris, mais ce qui est intéressant c'est que
01:03:36quelqu'un comme Clément Bonne qui s'exprime
01:03:38dit aussi beaucoup de ce qui ne
01:03:40s'exprime pas. J'aimerais bien par exemple
01:03:42être une petite souris et entendre ce que
01:03:44Gabriel Attal pense réellement
01:03:46de la situation. Lui qui le soir
01:03:48du premier tour a entièrement
01:03:50organisé le désistement républicain
01:03:52et le front républicain en coulissant
01:03:54avec la gauche pour battre le Rassemblement National
01:03:56il est impossible que Gabriel Attal soit
01:03:58heureux de cette situation.
01:04:00Merci beaucoup Françoise. François Rivière
01:04:02sur ce Sport LA, le bénévolat, c'est vrai que
01:04:04vous sortiez des JO
01:04:062024
01:04:08déjà c'est bien
01:04:10de remercier tous ces bénévoles
01:04:12aujourd'hui qui se sont engagés, mais comment les gérer ?
01:04:14Moi je pense que justement il faudrait
01:04:16qu'on a un secrétariat d'Etat ou un ministère
01:04:18qui soit dédié aux bénévoles, que ce soit
01:04:20pour l'autonomie, pour les personnes âgées
01:04:22pour les soins des gens à domicile
01:04:24les personnes en difficulté
01:04:26de vie, puis dans le sport
01:04:28il est probable qu'on n'aurait peut-être pas eu
01:04:30la coupe du monde de rugby qu'on a eu, comme
01:04:32les Jeux Olympiques, les Jeux Paralympiques
01:04:34et ce qui est certain c'est que dans mon stade
01:04:36à Émégira, un dimanche sur deux
01:04:38j'aurais pas une cinquantaine de bénévoles qui nous aident
01:04:40à accueillir, à faire la sécurité
01:04:42à nettoyer le stade, et bien il n'y aurait pas de sport
01:04:44il n'y aurait pas de match. Et moi je t'avais été
01:04:46très frappé une fois en discutant avec
01:04:48un maire d'une commune
01:04:50des Alpes, me disant vous savez on a
01:04:52de plus en plus de mal à trouver des bénévoles
01:04:54pour accompagner les jeunes
01:04:56en classe de neige
01:04:58parce qu'un jour il y a eu un jeune qui s'est fait
01:05:00mal et les parents du jeune ont attaqué les parents
01:05:02compagnateurs. On a besoin maintenant
01:05:04en France, en 2024
01:05:06d'avoir un statut du bénévole, que ce soit
01:05:08un encouragement, d'ailleurs on l'avait dit
01:05:10il y a quelques années sur les points de retraite, sur le
01:05:12plan de la sécurité sociale, qu'on
01:05:14arrive à apporter, un, de la
01:05:16reconnaissance à tous ces bénévoles
01:05:18et attention, c'est des millions de
01:05:20personnes en France, si tu fais le décompte
01:05:22de tous les gens qui bénévolement sont
01:05:24dans les associations, sont dans les
01:05:26clubs de sport, sont dans les clubs de culture
01:05:28s'occupent des personnes âgées, des personnes
01:05:30en difficulté de vie, tu as des
01:05:32millions de personnes, ces gens là, on ne
01:05:34s'adresse jamais à eux. Et je tiens à dire que
01:05:36sans les bénévoles, il n'y aurait pas de champion
01:05:38parce que les bénévoles, ils forment les gamins
01:05:40à 6, 7, 8 ans à jouer au rugby
01:05:42au foot, au tennis, etc. Et c'est l'éducation
01:05:44Là par contre, c'est l'éducation. Non mais je suis d'accord
01:05:46avec ce que tu dis
01:05:48parce que vous parlez du sport
01:05:50mon cher François Rivière, je pense aux gens
01:05:52par exemple en ce moment il y a la grande campagne de dons du sang
01:05:54mais qu'est-ce qu'on ferait sans les bénévoles
01:05:56de la Croix-Rouge pour récolter
01:05:58le sang, qu'est-ce qu'on ferait sans
01:06:00les bénévoles des banques alimentaires
01:06:02qui plusieurs jours gèrent en plus
01:06:04de ça, parce qu'on les voit nous à la collecte de
01:06:06supermarchés. Moi j'avais fait un super reportage
01:06:08là-bas, c'est incroyable les stocks
01:06:10qu'ils ont engendré parce qu'eux fournissent
01:06:12les autres associations. Donc
01:06:14je suis sidérée, je suis bénévole. Mais Françoise
01:06:16et dans le sport amateur, mais vous ne pouvez pas
01:06:18savoir les petits clubs, ils n'en peuvent plus du carcan
01:06:20administratif. Ah bah oui ça c'est...
01:06:22Quand tu es un petit club de sport, ils te fournt
01:06:24un expert comptable, ils te fournt un commissaire
01:06:26aux comptes, il te faut des avocats,
01:06:28mais c'est plus possible. Il faut arriver
01:06:30absolument à libérer tout ça.
01:06:32C'est dire qu'on a un système administratif
01:06:34français mais qui impose...
01:06:36Et qui fait qu'on a de plus en plus
01:06:38de mal à trouver des bénévoles. Parce que
01:06:40non seulement on leur est pas reconnaissant
01:06:42mais en plus on leur tombe dessus dès qu'il y a un problème.
01:06:44Moi, à Aimé Girard à un moment donné
01:06:46on avait des difficultés, on avait une petite garderie
01:06:48pour les enfants. On avait du mal à trouver les bénévoles.
01:06:50Donc il faut encourager.
01:06:52Merci, en tout cas c'est un très bon sujet
01:06:54et c'est bien.
01:06:56Ils sont jamais payés ces gens-là.
01:06:58Ils sont payés.
01:07:00Alors Aimé Girard, si tu veux, ils sont payés
01:07:02par la reconnaissance.
01:07:04Mais pour les personnes âgées, va trouver
01:07:06la reconnaissance.
01:07:08Si l'État, toutes les structures
01:07:10n'apportent pas...
01:07:12Qui c'est qui tient les bureaux de vote ?
01:07:14Les amis.
01:07:16C'est un très bon sujet.
01:07:18Merci beaucoup François.
01:07:20Et hier,
01:07:22se sont clos les Jeux Paralympiques de Paris.
01:07:24Mettons un terme à
01:07:26un mois et demi de festivité,
01:07:28de sport, de talent
01:07:30et de réussite populaire qui se traduit aussi dans les chiffres.
01:07:32Alors parlons vrai, est-ce que ces Jeux Olympiques
01:07:34et ces Jeux Paralympiques resteront
01:07:36un grand souvenir de votre vie comme la Coupe du Monde
01:07:3898 par exemple ?
01:07:40Est-ce que ça restera comme un grand moment de l'Union Nationale ?
01:07:42Et à cette question, que retiendrez-vous
01:07:44des JO et des JO Paralympiques de Paris ?
01:07:46Vous dites à 40% la sécurité,
01:07:48à 34% l'engouement populaire,
01:07:50à 20% la fierté nationale
01:07:52et à 6% l'organisation
01:07:54qui voulait réagir, le 0826-300-300.
01:07:56Et Anthony Martin-Smith
01:07:58sera avec nous un judo-cup Paralympique.
01:08:00Et consultons Sud Radio, à tout de suite les amis.
01:08:02Sud Radio, parlons vrai.
01:08:04Parlons vrai.
01:08:06Les vraies voix Sud Radio,
01:08:0817h-19h, Philippe David,
01:08:10Cécile de Ménibus.
01:08:12Si vous avez manqué
01:08:14le début les amis, vous pouvez nous retrouver
01:08:16sur les réseaux sociaux, vous savez, en podcast.
01:08:18C'est pas obligé non plus, parce que vous êtes obligés
01:08:20d'entendre Philippe David et sa...
01:08:22C'est quand même une purge.
01:08:24J'ai envie de vous embêter, je sais pas pourquoi.
01:08:26Je me demande si elle est pas un peu amoureuse de vous.
01:08:28Mais si, bien sûr, c'est l'amour fin.
01:08:30C'est ça.
01:08:32C'est ça.
01:08:34Les pics, comme ça, tout le temps.
01:08:36Il y a envie.
01:08:38Mais je vois dans les vestiaires
01:08:40si je l'invite à l'USAP.
01:08:42C'est exactement ce que vous faites
01:08:44Philippe David en permanent, je vous rappelle, depuis des années.
01:08:46Donc vous êtes in love de Philippe David.
01:08:48C'est pas pareil.
01:08:50Moi je le sublime, alors que vous, vous le cassez.
01:08:52Quand on dit sublime, c'est que...
01:08:54Je le sublime !
01:08:56Qu'est-ce que vous appelez le sublimé ?
01:08:58Va me chercher mon café !
01:09:02Le réalisateur, regarde !
01:09:04Bravo à Maxime, notre réalisateur !
01:09:06Il y a un truc,
01:09:08c'est-à-dire que...
01:09:10Regardez, il a changé depuis qu'il est à côté de moi.
01:09:12Je l'ai sublimé.
01:09:14Je suis allée chercher chez lui ce qu'il avait de mieux,
01:09:16c'est-à-dire moi.
01:09:26Il est transformé, mais c'est quand même à Philippe Bilger
01:09:28que t'as fait un câlin pendant la pause.
01:09:32Je suis désolé, Philippe, de le rendre public.
01:09:34C'est vrai que c'était pendant la pause.
01:09:36Les auditeurs ne l'ont pas vu, mais moi j'ai vu.
01:09:38Ça m'a surpris.
01:09:40Allez, les enfants, c'est la fin de la lecture.
01:09:42On est là pour rigoler, mais...
01:09:44Allez, tout ce coup de projecteur des vraies voix.
01:09:52Ça fait des années qu'on attend ce moment-là.
01:09:54Ça fait 100 ans que les jeunes ne sont pas revenus dans notre pays.
01:09:56En fait, ce ne sont pas les JO de la France et des Français.
01:09:58Ce sont les JO du 93.
01:10:00Ce squad, s'il n'y avait pas eu l'organisation des JO
01:10:02et l'expulsion près du village olympique,
01:10:04sa population n'aurait pas doublé,
01:10:06et donc les gens auraient gardé des conditions de vie plus favorables.
01:10:08On a une cérémonie qu'on prépare
01:10:10qui serait limitée aux trocadéros, par exemple,
01:10:12et donc on ne ferait pas toute la scène si l'analyse permettait de...
01:10:14S'il faut restreindre le lieu.
01:10:16Exactement.
01:10:18Et malgré ça, la France a quand même organisé
01:10:20les jeux paralympiques les plus spectaculaires
01:10:22de l'histoire.
01:10:24Ce sont les mots du président du comité international paralympique.
01:10:26Hier, la Vasque s'est éteinte,
01:10:28refermant un mois et demi de festivités sportives.
01:10:30La cérémonie de clôture
01:10:32a été quand même regardée.
01:10:34Près de 8 millions par 8 millions de téléspectateurs.
01:10:36Alors, parlons vrai.
01:10:38Est-ce que la France est un grand pays de sport ?
01:10:40Est-ce que le sport français va se développer grâce aux JO ?
01:10:42Et à cette question,
01:10:44que retiendrez-vous des JO et des JO paralympiques de Paris ?
01:10:46Vous dites à 40% la sécurité,
01:10:48à 34% l'engouement populaire,
01:10:50à 20% la fierté nationale
01:10:52et à 6% l'organisation.
01:10:54Vous voulez réagir au datant ?
01:10:56Vos appels au 0826 300 300.
01:10:58Et pour en parler à Anthony Martin-Smith,
01:11:00vous le connaissez, un judoka paralympique,
01:11:02et consultant Sud Radio est avec nous.
01:11:04Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:11:06Qu'est-ce que vous pourriez retenir,
01:11:08vous Philippe ?
01:11:10L'organisation, la sécurité, l'engouement populaire
01:11:12ou la fierté nationale finalement ?
01:11:14J'allais dire
01:11:16l'efficacité
01:11:18de la France
01:11:20dans cette organisation.
01:11:22Parce qu'on était tellement craintif
01:11:24avant que ces jeux commencent
01:11:26que finalement,
01:11:28pas seulement les Français, mais je crois
01:11:30les étrangers, ont été
01:11:32surpris de voir à quel point
01:11:34la France, quand elle le décidait
01:11:36et qu'elle était parfaitement organisée,
01:11:38parvenait à dépasser
01:11:40toutes les craintes même
01:11:42qui apparaissaient les plus lucides
01:11:44avant que ça commence.
01:11:46Philippe, t'aurais pu dire aussi que ce que tu retenais,
01:11:48c'est le fait qu'il y avait trois joueurs de l'USAP
01:11:50qui avaient été champions olympiques.
01:11:52Oui, c'est vrai.
01:11:54Il faut le dire.
01:11:56C'est pas pour vous gêner que je dis ça.
01:11:58C'est tout pour dire.
01:12:00Ce qui est vrai,
01:12:02dans les critères, je pense que si tu avais dit
01:12:04je pense que 100% des gens
01:12:06ont quand même retenu les médailles
01:12:08qu'on a eues, le rêve que ça a donné aux gens.
01:12:10Regarde Léon Marchand.
01:12:12Le nombre de gamins qui ont plongé
01:12:14dans les piscines en pensant
01:12:16qu'on avait que des petits Léon Marchand dans nos piscines
01:12:18cet été.
01:12:20Et puis en plus, trois joueurs de l'USAP champions olympiques.
01:12:22Merci Philippe.
01:12:24Philippe, il fait des ploufs, mais c'est sur ses balles.
01:12:26Moi je dirais
01:12:28vraiment la fraternité.
01:12:30C'est-à-dire que ce qu'on a envoyé au monde
01:12:32est quand même juste extraordinaire.
01:12:34Au-delà, je ne suis pas tout à fait d'accord avec François,
01:12:36au-delà des performances sportives,
01:12:38on a envoyé au monde
01:12:40les valeurs de la France les plus éternelles.
01:12:42Ça commence avec la cérémonie d'ouverture
01:12:44qui cidère le monde entier,
01:12:46à part les gens qui râlent en France,
01:12:48mais les éditos, on n'a jamais vu.
01:12:50Et même les américains disent, mais comment on va pouvoir faire mieux ?
01:12:52Et puis ces athlètes nous croient du cœur.
01:12:54Ils ont prévu de privatiser le canal de Panama.
01:12:56En tout cas,
01:12:58les Paralympiques nous ont brisé le cœur.
01:13:00Ils nous ont broyé le cœur à un autre endroit
01:13:02d'ailleurs que les Jeux olympiques.
01:13:04Moi je pleurais
01:13:06avec le pénalty
01:13:08du sessi-foot,
01:13:10avec ce ballon.
01:13:12Vous savez ce qui m'a fait pleurer ? La hola silencieuse.
01:13:14C'est ça la fraternité.
01:13:16C'est des cœurs en cohésion.
01:13:18C'est comment un stade décide de faire
01:13:20une hola silencieuse pour que les joueurs
01:13:22puissent jouer et entendre le grelot du ballon.
01:13:24Magnifique.
01:13:26Avec un piqueur madame.
01:13:28C'est magnifique, la puissance de la France.
01:13:30Anthony, qu'est-ce que vous avez retenu ?
01:13:32Ce que je retiens, c'est que quand
01:13:34on veut, on sait faire.
01:13:36On sait avoir une ville propre,
01:13:38sans rage, j'allais dire. Non, il y en a toujours.
01:13:40Mais on sait faire une ville
01:13:42sécurité.
01:13:44Une ville où on se sent en sécurité.
01:13:46Moi je n'ai pas senti à un seul
01:13:48moment ce sentiment d'insécurité
01:13:50que je peux ressentir quand les jeux ne sont pas là.
01:13:52Donc, quand on veut,
01:13:54on peut.
01:13:56C'est ce que je retiens. Je retiens des
01:13:58forces de l'ordre qui incroyablement
01:14:00m'ont fait rêver.
01:14:02Vraiment, et je tiens à les saluer.
01:14:04Si vous nous écoutez, merci pour tout.
01:14:06Vous avez un don d'abnégation.
01:14:08C'est absolument incroyable.
01:14:10On a tendance à vous
01:14:12taper dessus, à vous tirer dessus.
01:14:14Ce qui est totalement inacceptable.
01:14:16Mais là,
01:14:18vous nous avez permis de rêver.
01:14:20C'est avant tout les jeux
01:14:22de nos policiers, de nos gendarmes,
01:14:24de nos militaires, de nos agents de sécurité privés.
01:14:30Si tu permets, le hasard fait
01:14:32que j'ai entendu beaucoup de réactions
01:14:34ces derniers jours.
01:14:36Et bien sûr, globalement
01:14:38enthousiastes.
01:14:40Les légères critiques portaient
01:14:42sur le fait que des gens
01:14:44considéraient qu'on avait peut-être
01:14:46exagéré en focalisant
01:14:48uniquement sur les victoires
01:14:50françaises et pas
01:14:52assez sur l'ensemble
01:14:54des compétiteurs.
01:14:56Qu'est-ce que tu en penses ?
01:14:58C'est vrai, on a été extrêmement chauvins.
01:15:00Ça a été coq pour
01:15:02nos français et rien pour les autres, quasiment.
01:15:04Il y a eu un peu de fair-play.
01:15:06Mais oui, c'est sûr qu'on n'a pas
01:15:08été très très ouverts aux autres pays.
01:15:10Je l'ai un peu regretté, je dois le dire.
01:15:12Parce que dans d'autres pays, ça ne se passe pas comme ça.
01:15:14Je ne suis pas d'accord.
01:15:16Tu parles des paralympiques.
01:15:18Sur les Jeux classiques, on a fait des directs
01:15:20anti avec Simone Biles.
01:15:22On a fait des directs anti avec l'équipe d'Allemagne
01:15:24d'équitation.
01:15:26Avec les Japonais qui gagnent.
01:15:28Dans les stades, je veux dire.
01:15:30C'est pas vrai.
01:15:32Quand c'est le Japonais qui gagne
01:15:34au fleuret, par exemple, il décroche la médaille d'or
01:15:36contre un Français, le stade
01:15:38fait une ovation
01:15:40aux vainqueurs japonais.
01:15:42Je trouve que c'est absolument
01:15:44pas tout à fait exact ce qui se passe.
01:15:46Moi je voudrais aussi souligner un point
01:15:48qu'il faudrait vérifier. On me dit, je ne sais pas
01:15:50si c'est vrai, c'est très exagéré, mais je ne crois pas
01:15:52que le quart ou le tiers
01:15:54des sportifs médaillés étaient
01:15:56au niveau ou en dessous du seuil de pauvreté.
01:15:58Ça veut dire que la plupart
01:16:00de nos médaillés sont en fait
01:16:02des jeunes qui se sont entraînés
01:16:04sur leurs propres sous. Et regardez
01:16:06les trois médaillés du Ski Boss,
01:16:08NKM, KTM, je sais pas quoi.
01:16:10BXM,
01:16:12BKWM, BMX.
01:16:14Ils se sont entraînés sur leurs propres sous.
01:16:16Moi ce que je trouve absolument extraordinaire
01:16:18c'est qu'une grande partie
01:16:20de nos sportifs se sont
01:16:22entraînés sur leurs propres sous.
01:16:24Et quand on m'a dit ça, le tiers des sportifs
01:16:26qui est au niveau du seuil de pauvreté, il faudrait vérifier
01:16:28ce chiffre. Je ne sais pas s'il est exact,
01:16:30mais si c'est le cas, c'est encore plus beau.
01:16:32Alors n'en parlons pas pour le Paralympique,
01:16:34où les conditions sont encore plus dures.
01:16:36Mais c'est pour ça que moi je suis très choquée qu'ils aient réduit le montant
01:16:38des médailles d'or. C'est-à-dire qu'il y a un moment
01:16:40c'est toute une vie de sacrifice.
01:16:42Moi je suis d'accord avec ce que vous dites.
01:16:44Tu as tout à fait raison.
01:16:46Je suis absolument d'accord avec ce que dit Cécile. Je voudrais rebondir
01:16:48aussi sur ce que dit Anthony. C'était
01:16:50une merveille. La sécurité était une merveille.
01:16:52Combien de fois je me suis fait
01:16:54contrôler parce que je devais aller dans les zones, etc.
01:16:56Alors non seulement vous aviez les policiers,
01:16:58les gendarmes français qui disaient, oh là, on ne peut pas
01:17:00vous dire parce qu'on n'est pas d'ici. Donc tu sentais que ça
01:17:02venait de toute la France. Et puis
01:17:04il y avait tous les étrangers. Je suis tombé
01:17:06sur un barrage de coréens. Alors là, c'est merveilleux.
01:17:08S'il vous plaît, excusez-moi de vous déranger.
01:17:10Vos papiers, tu vois.
01:17:12Il y avait les Italiens, les Mexicains,
01:17:14etc. J'ai trouvé, écoute,
01:17:16je suis d'accord avec Anthony, il y avait une espèce de
01:17:18ils ont mis une délicatesse
01:17:20si tu veux à essayer de nous faire
01:17:22avaler les grands inconvénients
01:17:24parce qu'il y en avait quand même. Moi je les ai
01:17:26trouvés géants les flics. Les esportifs
01:17:28avec très peu de moyens, ils nous
01:17:30ont fait rêver. Ils nous ont fait rêver sur
01:17:32le travail, sur la résilience, sur l'abnégation.
01:17:34Ça c'est des vraies, très très belles
01:17:36valeurs qu'il faut arriver. Et le problème
01:17:38de ce qu'on voit en politique depuis 5
01:17:40mois, 6 mois maintenant, on ne parle que cette espèce
01:17:42de bâchine. On ne dit pas ça.
01:17:44La France, elle est là.
01:17:46Moi je voudrais dire une image qui m'a marqué,
01:17:48c'est quand les Français font 1er, 2ème
01:17:50au BMX, qu'ils savent qu'il y a leur copain
01:17:52qui est en bataille pour la médaille de bronze derrière
01:17:54et que les deux ne lèvent pas les bras.
01:17:56Ils regardent derrière eux la ligne d'arrivée
01:17:58et là quand ils voient leur copain qui finit 3ème
01:18:00qui explose de joie. Ils s'entraînaient sur leur
01:18:02données personnelles.
01:18:04Cette image de cohésion,
01:18:06c'est génial.
01:18:08C'est exactement mon cas comme celui d'autres.
01:18:10Je peux te donner un chiffre,
01:18:12l'année dernière j'ai dépensé 36 000 euros
01:18:14sur mes données personnelles pour pouvoir
01:18:16m'entraîner.
01:18:18Et que fait la Fédé avec des gens comme
01:18:20toi parce que t'es un grand champion ?
01:18:22Est-ce que ça va changer quelque chose ?
01:18:24Non, je ne suis pas aidé. Et en fait,
01:18:26heureusement qu'il y a des sponsors qui veulent bien nous soutenir.
01:18:28Mais sinon c'est difficile.
01:18:30Le sujet du sponsoring est valable dans tout le sport
01:18:32comme dans la culture d'ailleurs.
01:18:34Comment ça procède ?
01:18:36C'est-à-dire que c'est toi qui dépenses
01:18:38cet argent-là mais comment est-ce que tu peux le récupérer ?
01:18:40Tu ne peux pas.
01:18:42Est-ce que ça va changer quelque chose
01:18:44Anthony ?
01:18:46J'espère. Je ne sais pas.
01:18:48Très honnêtement, cet après-jeu est aussi
01:18:50angoissant qu'enthousiasmant.
01:18:52On se dit, est-ce qu'on va
01:18:54retomber dans le même néant
01:18:56qu'avant les Jeux ?
01:18:58Je ne pense pas, je ne l'espère pas en tout cas.
01:19:00Après, il y a des grands groupes qui étaient partenaires
01:19:02sur l'inclusion. J'imagine qu'il va y avoir
01:19:04des actions quand même.
01:19:06Grâce à vous, grâce à toi
01:19:08Cécile, il faut continuer à faire vivre
01:19:10cet esprit des Jeux. J'y crois beaucoup
01:19:12et j'y crois sur le terrain.
01:19:14Il y a toutes ces valeurs d'éducation pour les jeunes.
01:19:16Je le dis toujours, quand je vois
01:19:18qu'il y a 300-400 minots qui s'entraînent
01:19:20en bas de mon bureau tous les mercredis,
01:19:22pour moi, j'encourage.
01:19:24C'est pour ça que je parlais des bénévoles.
01:19:26C'est les bénévoles qui encouragent les minots
01:19:28sur leur denier. Quand ils font des déplacements,
01:19:30ils prennent leur voiture personnelle à coup.
01:19:32Donc là, on a une vraie exigence,
01:19:34à mon avis.
01:19:36La charge est double quand tu as un handicap.
01:19:38Tu rentres sur un entraînement
01:19:40pour pouvoir payer ces déplacements.
01:19:42J'ai l'exemple dans le cadre de l'équipe de France de judo.
01:19:44On avait un athlète qui, lui, était
01:19:46salarié du comité
01:19:48d'organisation des Jeux olympiques
01:19:50et paralympiques.
01:19:52Il payait ses déplacements allers-retours
01:19:54par taxi, moto, parce qu'il devait enchaîner avec des rendez-vous.
01:19:56On ne peut pas concilier
01:19:58vie professionnelle et vie sportive.
01:20:00C'est aussi pour ça que je me blesse.
01:20:02C'est aussi pour ça que je ne fais pas les critères
01:20:04de satisfaction pour la sélection.
01:20:06C'est parce que je ne peux pas être au four et au moulin.
01:20:08D'un côté, essayer de gagner de l'argent, faire tourner des entreprises,
01:20:10voire même payer des salariés.
01:20:12De l'autre côté, m'entraîner convenablement.
01:20:14On ne peut pas être focus sur son projet.
01:20:16J'ai l'impression
01:20:18que c'est un peu comme
01:20:20le foot féminin.
01:20:22Ça a été très compliqué à démarrer
01:20:24et tout à coup, il y a eu un engouement.
01:20:26Elles ont été payées correctement.
01:20:28Elles ont une vraie visibilité.
01:20:30Maintenant, ça y est, c'est intégré.
01:20:32Les regards ont changé.
01:20:34Quand vous voyez,
01:20:36Anthony, combien d'heures de direct...
01:20:38Le handicap faisait peur avant.
01:20:40Quand tu vois
01:20:42le nombre d'heures de direct
01:20:44pour diffuser ces Jeux paralympiques,
01:20:46c'est incroyable.
01:20:48J'étais dans le métro.
01:20:50Un petit garçon, il était sur son portable.
01:20:52Il regardait la finale de SessiFoot.
01:20:54Je ne sais pas si tu peux imaginer.
01:20:56Même moi, au début, j'avais un peu peur
01:20:58de regarder la cérémonie. Je dois le dire.
01:21:00Les corps abîmés, avec les fauteuils roulants.
01:21:02Il y a toujours quelque chose qui nous fait peur.
01:21:04En fait, on a tous cette terreur.
01:21:06On est partis comme des fous
01:21:08dans cette cérémonie d'ouverture.
01:21:10Ça embarquait les cœurs.
01:21:12C'est une chose à deux organismes
01:21:14qui sont essentiels dans la vie du pays.
01:21:16La police et l'armée.
01:21:18T'es militaire ou policier ?
01:21:20C'est pas que les Jeux de la police.
01:21:22C'est bien.
01:21:24Je veux bien.
01:21:26C'est pas que les Jeux de la police non plus.
01:21:28Il y a beaucoup de militaires
01:21:30et de policiers, non ?
01:21:32Je crois qu'on a changé.
01:21:34On a changé quand même.
01:21:36Est-ce que tu crois qu'on a changé le regard ?
01:21:38Je te dirais ça dans
01:21:40quelques semaines. Là, pour l'instant,
01:21:42on a en tout cas changé de regard sur les sports paralympiques.
01:21:44On a changé de regard
01:21:46sur les personnes qui les pratiquent.
01:21:48Par contre, est-ce que tu as changé de regard sur ta voisine
01:21:50en situation de handicap ?
01:21:52Parce que moi, je l'aide tout le temps.
01:21:54Est-ce que vous pensez pas que
01:21:56le téléthon, ce serait un baromètre ?
01:21:58Parce que ça, c'est important.
01:22:00Le téléthon, c'est important.
01:22:02Ou en tout cas,
01:22:04les dotations de la Fédération française aussi
01:22:06pour les équipes, c'est ça aussi le baromètre ?
01:22:08C'est un vrai sujet de réflexion.
01:22:10Et d'unité nationale.
01:22:12Parce qu'on est tous derrière nos bénévoles.
01:22:14On est tous derrière nos sportifs.
01:22:16C'est aussi valable dans la culture, c'est pas valable que dans le sport.
01:22:18Tous ces gens, quand même,
01:22:20qui ont des difficultés à exister,
01:22:22à financer leur activité
01:22:24au quotidien. Et il faut vraiment
01:22:26que là, on ait une vraie réflexion.
01:22:28François, c'est vraiment bien ce que vous dites. Et moi, j'adore ce que dit Anthony.
01:22:30Est-ce qu'on a changé de regard ?
01:22:32Je me révolte à chaque fois que je prends le métro.
01:22:34Je me dis, si j'étais en fauteuil roulant,
01:22:36il y a la moitié des stations, si tu veux, à Paris
01:22:38qui ne peuvent pas être utilisées.
01:22:40C'est n'importe quoi.
01:22:42Valérie Pécresse et Annie Dalgo ont manifestement
01:22:44changé de regard pendant ces Jeux.
01:22:46Et elles ont signé un accord historique
01:22:48disant que désormais, avec l'APF,
01:22:50France Handicap,
01:22:52que les stations seraient entièrement accessibles.
01:22:54C'est formidable.
01:22:56C'est mon métier.
01:22:58L'accessibilité des centres-villes,
01:23:00ça a été voté il y a 20 ans.
01:23:02On n'a toujours pas avancé.
01:23:04Le nombre de trottoirs qui ne sont pas au niveau.
01:23:06Il n'y a pas que les trottoirs qui ne sont pas au niveau.
01:23:08Moi, je vous le dis.
01:23:12Vous parlez des chroniqueurs.
01:23:14Est-ce qu'il a réussi ?
01:23:16Oui, il a réussi !
01:23:18On peut remettre Quentin Masquemel.
01:23:20Et par contre, vous n'oubliez pas que
01:23:22Lucarpe est au niveau avec ses 3 médaillés d'or.
01:23:24C'est ton meilleur.
01:23:26Moi, j'ai ça, j'ai bien.
01:23:28Les amis, merci François Rivière.
01:23:30Merci François Rivière.
01:23:32Merci Françoise de Gaulle.
01:23:34Merci beaucoup Philippe Bilger.
01:23:36Merci beaucoup Anthony, Martin Smith,
01:23:38Judoka par exemple.
01:23:40Merci d'avoir été là.
01:23:42Merci à vous.
01:23:44C'est aussi grâce à vous
01:23:46et grâce à ce que vous faites sur Sud Radio
01:23:48qu'on peut parler des jeux comme ça.
01:23:50Merci beaucoup. On va parler citoyenneté
01:23:52dans un instant avec Aurélie Gros, Stéphane Pellet
01:23:54et Philippe David. Et on se retrouve demain
01:23:56à partir de 17h. Passez une très belle soirée.
01:23:58Salut !
01:24:10Parlons vrai.
01:24:12Sud Radio. Parlons vrai.