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P.J. — Affaires de famille | P.J. – LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD — SAISON 3 – ÉPISODE 35 – DVD N° 9
DVD : PJ SAINT MARTIN
LA COLLECTION OFFICIELLE EN DVD
© telfrance
une production telfrance
PolyGram Collection
SAISON 3
DVD N° 9
ÉPISODE : 35
Titre : Affaires de famille
Scénaristes :
Réalisateur : Christian François
Première diffusion : France France : 27 octobre 2000 sur France 2
Invités : Isabelle Petit-Jacques, Jules Sitruck, Xavier Montariol, Martine Maximin, Esse Lawson, Lydia Ewande
Résumé : Agathe et Meurteaux enquêtent sur l'accident dont a été victime un garçon de 12 ans, renversé par un chauffard selon deux jeunes témoins. Leur témoignage, assez suspect, met en cause un conducteur de voiture rouge. Au même moment, une fillette noire est admise d'urgence à l'hôpital. Elle vient de subir une excision. Dans un premier temps, sa mère nie en bloc ces accusations, mais finit par admettre les faits, sans toutefois divulguer l'identité de l'exciseuse. Mais la gamine meurt des suites de ses blessures, et sa sœur aînée, écœurée par ce drame, livre aux autorités le nom de la coupable.

Éditeur : Polygram Collection
Classification : Policier
une production telfrance

Réalisateurs : Gérard Vergez - Christian François - Benoît d'Aubert - Christian Bonnet - Brigitte Coscas - Christophe Barbier - Claire de la Rochefoucauld - Thierry Petit
Premiers assistants réalisateurs : Akim Isker - Claire de la Rochefoucauld - Anne Sommaruga-Felotti
Producteurs : Michelle Podroznik - Delphine Claudel - Sébastien Combelles
Producteur exécutif: Alain Bucaille
Scénaristes : Frédéric Krivine, Bernard Jeanjean
Réalisateur : Frédéric Krivine
Directeur de production : Mathias Herman
Coproduction : Telfrance/France 2
Série créée par : Michelle Podroznik et Frédéric Krivine
Auteurs : Robin Barataud - Gilles-Yves Caro - Fabienne Facco - Bernard Jeanjean - Frédéric Krivine - Christiane Lebrima - Claire Lemaréchal - Catherine Moinot - Jean-Luc Nivaggioni - Jean Reynard - Armelle Robert - Jean-Dominique de la Rochefoucauld - Laurent Vivier
Casting: Bénédicte Guiho - Christiane Lebrima
Direction artistique: Gérard Vergez
Directeur de la photographie : Philippe Lu
Son: Michel Bensaïd
Musique : Richard Galliano
Costumes : Anne David
Décors : Philippe Decaix
Directeurs de collection : Frédéric Krivine - Catherine Moinot - Marc Eisenchteter
Directrice de la fiction France 2 : Laurence Bachman
Conseiller de programme France 2 : Cécile Roger-Machart

PolyGram Collection
une production Telfrance

Ce DVD comporte plusieurs couches et des fonctions spécifiques pouvant provoquer de très courtes pauses.
FORMAT : DVD 9 - 16/9 - PAL - COULEUR
AUDIO : FRANÇAIS : STÉRÉO DOLBY SR
DOLBY DIGITAL
'Dolby' and the double-D symbol are trademarks of Dolby Laboratories Licensing Corporation.
983433-6
EDV 17
© Telfrance - France 2 - 1997
℗ & © 2005 PolyGram Collection
Dépot Légal 1997
Durée : 49:28
Transcription
00:00Sous-titrage MFP.
00:30Générique
00:32...
00:59...
01:06...
01:16Au fait, c'est quoi ?
01:18Apparemment, y a personne, mais la voisine a entendu des cris et des coups.
01:21C'est pas fermé à clés. Ça devrait pas être long.
01:23Au moins, c'est pas un macchabée qui est pourri depuis 3 semaines.
01:26Dis donc, ta planque, comment ça s'est passé ?
01:28Foireux. Le type a dormi comme un bébé.
01:31La gâte était furieuse.
01:33Oh ! Pourtant, elle avait insisté pour me remplacer, hein.
01:36Oh...
01:39Messieurs.
01:40Merci.
01:42T'as pas peur que Joss finisse par l'apprendre ?
01:45Non. J'y suis prudent.
01:53PJ Saint-Martin. Ça va, monsieur ?
01:55Oui, ça va aller. Vous faites pas de soucis.
01:57Appelez une ambulance.
01:58Non, non, non !
01:59Qu'est-ce qui vous est arrivé ?
02:00Un cambrioleur. Je l'ai surpris et...
02:03Donnez.
02:04Merci.
02:05Qu'est-ce que je fais, lieutenant ? J'appelle ? J'appelle pas ?
02:07Vaut mieux passer aux urgences. Vous avez peut-être un truc de cassé.
02:09Non, non, j'ai mal partout, mais c'est pas méchant.
02:11Il était costaud, le con.
02:14Prenez des glaçons dans le frigo et mettez-les dans un torchon.
02:24Dites-moi, monsieur, vous ne dormiez pas ?
02:26Non, j'ai du mal.
02:28J'ai travaillé longtemps la nuit, vous savez ce que c'est.
02:32Vous aussi ?
02:33Non, je dis ça parce que mon collègue a très mal dormi cette nuit.
02:38Vous faites quoi comme boulot ?
02:40Je travaille à la poste, responsable d'un centre de tri.
02:45Non, non, non, mais ça n'a rien à voir, ça.
02:47Si vous nous racontiez ce qui s'est vraiment passé.
02:50J'ai pas vu entrer, le type était là, j'ai pas compris.
02:52Donc, à 6h du matin, un cambrioleur s'introduit chez vous sans effraction
02:55pendant que vous mattez une vidéo cuir.
02:58Vous vous foutez de nous ?
02:59Vous le connaissiez ?
03:01Bon, c'est un type que j'ai ramené cette nuit.
03:03C'est pendant qu'on regardait la vidéo,
03:05tout d'un coup, il s'est un petit peu énervé.
03:08Il voulait du fric, alors on s'est battus, voilà.
03:11J'ai préféré qu'on l'apprenne pas, quoi.
03:13Enfin, regarder la vidéo, c'est un peu...
03:16J'ai préféré qu'on l'apprenne pas, quoi.
03:18Enfin, regardez ce qu'il a pu vous faucher,
03:20et vous le suivez au commissariat.
03:22Non, je préfère pas, non.
03:23Vous préférez pas quoi ?
03:24Non, écoutez, le mieux, c'est qu'on laisse tout tomber.
03:26Si cette conne de voisine avait pas appelé aussi...
03:28Qu'est-ce qu'on se joue, là ?
03:30Non, sérieux, vous pouvez pas...
03:32Vous voyez bien...
03:33Non.
03:37La vérité, c'est qu'il y a ma femme et mon fils qui vont rentrer tout à l'heure.
03:40Il faut que vous m'aidiez.
03:41Je veux pas qu'ils l'apprennent.
03:43Non, s'il vous plaît, c'est vraiment important.
03:45Votre femme.
03:46Ah non, mais...
03:47Vous trompez pas, je l'aime, ma femme.
03:49Non, il faut pas, ils le comprendraient pas.
03:51Elle est d'une famille très protestante et...
03:53Enfin bon, c'est un petit peu compliqué, mais je vous demande de m'aider, d'accord ?
03:56Désolé, on est obligés de mener une enquête.
03:58On peut pas laisser tomber, nous.
04:00Le type qui vous a fait ça, il est peut-être en train de recommencer.
04:03Ah non, mais c'était pas un pro, ça se voyait.
04:06C'était comme ça, il est inoffensif, ce type.
04:08Excusez-moi, j'ai vu plus d'où.
04:11Bon, écoutez, c'est donnant-donnant.
04:13Vous nous aidez à le coincer ou vous êtes pour votre famille, ok ?
04:19Oui, mais on peut pas laisser ça là, hein.
04:25Allons-y.
04:34Non, mais t'es sûr ?
04:35T'as utilisé le thermomètre auriculaire ?
04:37Mais non, celui qu'on met dans l'oreille.
04:41Bon, est-ce qu'il est là, Fournier ?
04:42Non, toujours pas arrivé.
04:43Bon, alors vous m'appelez sur l'hôtel et puis vous me le réveillez.
04:46Paul ?
04:47Mais vous pressez pas, surtout.
04:48Alors avant, vous avez le temps de régler vos petits problèmes, et puis, et puis, hein.
04:51C'est des problèmes personnels, ok ?
04:55Oui, ben tu lui donnes quand même de l'aspergine.
04:57Mais tu fais gaffe à la dose, hein.
04:59Pas plus d'un demi-sachet toutes les cinq heures.
05:02Bon, les amours.
05:03Nadine, la petite à la pharmacie.
05:05Vous l'emmenez dans les cuisines, vous le désaffectez, on arrive.
05:08Merci.
05:09Merci.
05:10Ça va ?
05:11Vous avez l'air crevé ?
05:13Ouais.
05:14J'ai l'air crevé parce que je suis crevée.
05:16Ma gosse est malade, la nounou aussi.
05:18Alors c'est Paul qui garde la petite.
05:19Et comme Paul, il a pas son problème nounou,
05:21eh ben j'ai la trouille.
05:22Alors oui, je suis crevée.
05:23Et oui, je veux bien qu'on foute la paix.
05:25Ok ?
05:26Ok.
05:28PG Saint-Martin, bonjour.
05:29Au fait, Mathieu, je voulais vous dire, je suis très heureux de vous avoir à nouveau parmi nous.
05:34Ah ben, vous pouvez pas savoir comme moi aussi, hein.
05:36Parce que le magasin, ma mère, tout ça, j'en peux plus.
05:39Merci, commissaire.
05:40Merci, commandant.
05:42Patron, il y a eu une intervention dans un resto, rue du Portail Rouge.
05:45Le témoin a vu deux types avec un sac lourd, ils ont défoncé la porte, ils sont encore dedans.
05:48Mais ils sont armés ou pas ?
05:49J'en sais rien, je suis pas voyante, moi.
05:51Et Fournier, vous avez réussi à le joindre, Fournier ?
05:53Il est en chemin.
05:54Mais qu'est-ce qu'il peut foutre, bon sang.
05:55Bon, alors on a Poré, Mathieu, commandant, vous prenez le commandant, bien sûr.
05:58Et Monier, elle est où, Monier ?
06:00Elle est là, Monier.
06:01Elle rentre chez elle.
06:02Non, non, non, vous y allez aussi.
06:03Non, je suis pas d'accord, commissaire.
06:05Elle vient d'enchaîner une journée et une nuit.
06:07Et Poré aussi, d'ailleurs, ça va pas aller.
06:08Écoutez, les cambrioleurs sont deux, peut-être armés.
06:11Alors si Monier et Poré se sentent capables d'y aller, vous serez pas trop nombreux.
06:14Donc Monier, qu'est-ce que vous en dites ?
06:15Ça va aller.
06:16Pourré ?
06:17Pas de problème.
06:18Et voilà, exécution.
06:19On y va.
06:20Et vous prenez l'eau électrique, bien sûr.
06:36Non, non, monsieur.
06:37Vous vous garez par là.
06:38Une minute, je me gare, j'habite là.
06:40Circulez, vous vous garez pas.
06:41Allez, circulez.
06:42Excusez-moi.
06:43Non, non.
06:44Non, non.
07:06Ça va, t'as rien ?
07:07Oh, ça va ?
07:08Il m'a tiré dessus.
07:09Mais ton brassard, putain.
07:10Mais je le menaçais pas, mon bras était baissé.
07:12Police !
07:13Police aussi !
07:14Police ?
07:15Oh, putain, comme ça, mon...
07:17Mathix, mais qu'est-ce que vous foutez à la bac ?
07:19Vous tirez sans être en légitime défense, maintenant ?
07:21S'il te plaît, s'il te plaît.
07:22Mais tu bouges pas !
07:23Viens là !
07:24Non, non, non.
07:25Non, non, non.
07:26Non, non, non.
07:27Non, non, non.
07:28Non, non, non.
07:29Non, non, non.
07:30Non, non, non.
07:31Non, non, non.
07:32Non, non, non.
07:34Bernard !
07:35Tu préviens le patron, tu lui dis que c'est la merde.
07:37C'est moi qui ai tiré.
07:38J'ai vu de l'anarme et je pouvais pas savoir.
07:40Attends, qu'est-ce que tu racontes, là ? Elle te menaçait pas ?
07:42Puis elle avait son brassard, quoi, merde, t'es miro ?
07:43Non, elle avait pas son brassard.
07:44Je suis sûr qu'elle l'avait pas.
07:45Si, elle l'avait !
07:46Putain, j'ai l'épaule foutue.
07:47Oh, putain, c'est la merde.
07:49Arrête ça, maintenant !
07:51Qu'est-ce qu'il a eu ?
07:52Il est tombé, ma caille.
07:54Allez, avance.
08:04Vous le mettez en celule.
08:09D'où j'étais, c'était clair que c'était le voleur qui me tirait dessus.
08:12Je pouvais pas voir les autres derrière.
08:14Elle a raison, on voyait rien.
08:15Moi, j'aurais fait pareil, c'était fatal.
08:17Ouais, mais l'ennui avec cette connerie, c'est que la petite risque sa carrière.
08:20On se croit pas à la fatalité, commissaire.
08:22On fait pas la même chose.
08:23On a fait la même chose, on a fait la même chose.
08:25On a fait la même chose, on a fait la même chose.
08:27On a fait la même chose, on a fait la même chose.
08:29On a fait la même chose, on a fait la même chose.
08:31On se croit pas à la fatalité, commissaire.
08:33On fait pas bosser un officier 24 heures d'affilée sans prendre ses responsabilités.
08:36Tout le monde bosse trop, vous le savez très bien.
08:37Peut-être, mais là, je vous avais prévenu.
08:38Si elle risque sa carrière, vous risquez la pré-retraite.
08:41Par ailleurs, Meunier, le brassard, c'est le berbard.
08:44Moi, j'ai fait que riposter, il a tiré sans être en légitime défense.
08:47Peut-être, mais là, il y a un mec blessé.
08:48Alors même si ta faute est moins grave que la sienne, les conséquences en sont plus lourdes.
08:51En plus de coups, c'est de l'acharnement, là.
08:53Bon, ça va, c'est bon, OK, elle a merdé.
08:55Mais après 24 heures de boulot, vous l'avez dit vous-même, elle pouvait pas être au top.
08:58Sauf que l'argument de la fatigue ne tient pas, elle était pas obligée de bosser.
09:01Pis dis-donc, t'es pas déléguée syndicale, toi.
09:03C'est à toi de la protéger.
09:05Je me protège très bien seule, merci.
09:06Je dis simplement qu'il faut que chacun prenne ses responsabilités.
09:09Ça y est, c'est fini ?
09:12Parce que vous pouvez aussi en venir au point pendant que vous y êtes.
09:15PJ Saint-Martin, Bavure et Pugilat.
09:18J'attends de mon équipe une certaine solidarité.
09:20S'il y a un problème, on le règle ensemble.
09:22Et on se tire pas dans les pattes au premier couac.
09:24Alors on recommence.
09:25Commandant, vous proposez quoi ?
09:27Ce que j'essayais d'expliquer à mes collègues, mais apparemment, ça s'est pas été compris.
09:31C'est que tout le monde est impliqué.
09:33Et l'unique moyen pour s'en sortir, c'est d'avoir une version béton à présenter.
09:36Voilà.
09:40Donc tout était en place, on était parfaitement réglos.
09:43Boret, t'étais où exactement ?
09:44Là, là, dans l'arrêt.
09:47Leonetti ?
09:48Vers la voie ferrée.
09:51Agathe.
09:52Chloé.
09:54Entre notre arrivée, la mise en place et le coup de feu, 15 secondes.
09:57De toute façon, dans l'action, il y a peu de chances pour que les gars de la BAC aient vu de manière certaine qu'Agathe n'est pas son brassard.
10:01Alors elles l'avaient, point bas.
10:06Ils tirent.
10:07Et Agathe riposte aussitôt.
10:09Mathieu et Monier, faut que vous soyez bien d'accord sur ce que vous avez vu à l'intérieur.
10:13Il y avait une silhouette dans le fond du resto, le coup est parti de là, j'ai riposté.
10:16Bon.
10:18Alors on a deux problèmes.
10:19Monier.
10:21Votre arme était sortie et armée. Pourquoi ?
10:24J'ai entendu un bruit au fond du resto.
10:26Un bruit comment ?
10:27Quelqu'un qui tombe, quelque chose qui se cogne, je sais pas.
10:31Bon.
10:33Alors voilà.
10:34Vous vous avancez.
10:36On vous tire dessus.
10:37Vous ripostez en tirant une seule fois. On est bien d'accord ?
10:40La silhouette continue d'avancer avec une attitude menaçante.
10:43Une attitude menaçante.
10:44Alors là, vous tirez une seconde fois.
10:46D'ailleurs, on dira que vous n'avez pas travaillé cette nuit. D'accord ?
10:48D'accord.
10:49Commandant, d'accord ?
10:50Tant que tout se passe bien, je suis ok, moi.
10:52Bon, Léonetti, vous allez me rédiger rapidement.
10:54Une version que je puisse faxer à les GPS et au parquet.
10:57Avec ces gens-là, il vaut mieux parler le premier.
11:00Ben oui, c'est comme ça. Moi, j'ai rectifié le tableau.
11:09Ouf.
11:10Tabagisme.
11:12Asseyez-vous.
11:13On avait dit donnant, donnant.
11:15Moi, je veux bien vous aider, mais franchement, vous n'êtes pas très coopératif.
11:18Ça fait deux plombes que j'attends.
11:20Excusez-nous. Une urgence.
11:22Qu'est-ce que vous faites ? Le train de ma femme est déjà arrivé.
11:24Je vais prendre votre déposition. Rapidement.
11:27Non, vous ne me comprenez pas. Je dois y aller, là. Maintenant.
11:29Plus vite vous parlerez, plus vite vous serez sorti.
11:32Le type que vous avez ramassé, il était comment ?
11:37Bon, vous devez être un petit peu compréhensif. Elle doit déjà être à la maison.
11:41Non, je vous promets de revenir, mais là, il faut vraiment que j'y aille.
11:43Asseyez-vous.
11:46Tenez.
12:01Ils ne sont peut-être pas encore entrés.
12:05Si elle l'apprend, elle me vire. Je vous l'ai dit, elle ne comprendrait pas.
12:10Elle a un cousin qui en est.
12:12Enfin, qui est homosexuel, quoi.
12:14Elle ne le reçoit même pas à la maison, alors.
12:17Non, je ne veux pas la perdre.
12:19Bon, âge approximatif ? Blond, brun, grand, petit ?
12:23La trentaine, gueule cassée. Il m'a dit qu'il s'appelait Reda.
12:27Enfin, il n'avait pas l'air d'un beurre.
12:29Et vous l'avez rencontré où ? Dans un bar ?
12:31Non, non, pas les bars. Je ne vais pas dans les bars. Je préfère les caisses.
12:35C'est plus direct.
12:37Plus anonyme, aussi.
12:39Aucune chance d'avoir un témoin.
12:41Non, à 5h du mat'.
12:43Et vous avez parlé de quoi ?
12:45On n'a pas vraiment parlé.
12:48Et vous l'avez ramené chez vous ?
12:50Il vous a menacé tout de suite ?
12:52Ouais, ouais. Enfin, après un quart d'heure, quoi.
12:55C'est vraiment con. Ça m'arrive très rarement.
12:58Seulement quand ma femme et mon fils ne sont pas là.
13:01En fait, ça faisait très longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
13:04Puis là, on n'avait pas d'endroit où aller, alors...
13:09J'ai regardé rapidement. Il m'a juste pris mon portefeuille et un appareil photo, c'est tout.
13:13La marque de l'appareil ?
13:15Je sais pas. C'est le petit japonais de ma femme.
13:20Putain...
13:24Non, monsieur, le commissaire n'est pas disponible.
13:26Non, les officiers non plus n'ont pas le temps.
13:28Et moi-même, j'ai débordé. Au revoir, monsieur.
13:30Oh là là !
13:32C'était la presse. Un flic blessé par un autre flic, ça les excite comme des fous.
13:35Qu'est-ce que je fais, moi ?
13:36Vous filtrez. Allez, chacal, et perds pas de temps.
13:47Qu'est-ce que tu fous là ? T'es fou de la sortir ?
13:49J'ai un rendez-vous de boulot. Je peux te la laisser deux heures ?
13:51Oh, mais t'es toute chaude.
13:54Mais t'es sûre qu'elle a pas de fièvre ?
13:56Tout va bien.
13:57Quand même, la sortir avec un rhume et toute cette pollution...
13:59Je te jure qu'il y a plein de bébés qui ont survécu à un rhume.
14:01Alors, tu peux me la garder ?
14:02Mais franchement, c'est pas le moment. Pour une fois que je te demande quelque chose, tu pouvais pas...
14:05Non, je pouvais pas !
14:06Ça vient de me tomber dessus.
14:09C'est un CDI.
14:12Ouais, excuse-moi, je suis chiante, mais aujourd'hui, j'ai de quoi, je te jure.
14:15Bon, c'est quoi, ce boulot ?
14:16Excusez-moi.
14:23Je peux vous aider ?
14:24Vous travaillez ici ?
14:25Oui.
14:26Voilà, c'est mon mari.
14:29J'étais pas là. J'étais partie en week-end avec Benoît.
14:33Donc, j'étais pas là, je suis rentrée chez moi.
14:36Tout est renversé.
14:38Je n'étais pas là parce que j'étais partie en week-end avec mon fils.
14:42Et tout est renversé chez moi, la porte, tout est cassé.
14:47Vous pouvez répéter doucement ?
14:50Pardon.
14:55Voilà, j'ai trouvé ça en rentrant, la police est venue chez moi.
14:58J'étais pas là parce que j'étais partie en week-end avec Benoît.
15:03Et tout est cassé, j'aurais pas dû partir.
15:07Vous êtes madame Verluca ?
15:08Oui.
15:09Ok.
15:10Alors, ne vous inquiétez pas, votre mari est encore ici.
15:12Vous venez avec moi ?
15:14Tu viens ?
15:17Je reviens tout de suite.
15:18Ok.
15:20Lieutenant.
15:21Oui.
15:22Madame Verluca.
15:23Allez-y, rentrez.
15:25Rentrez.
15:31Jacques.
15:34Non, non, c'est rien, c'est rien.
15:36C'est fini, c'est rien.
15:38Tout va bien, tout va bien.
15:41Oh mon Dieu, j'ai peur.
15:44C'est grave ?
15:45Non, je me suis battu contre un cambrioleur, mais il était costaud, le con.
15:49Non, tu vois, c'est rien.
15:51Viens ici, toi.
15:58Je peux y aller ?
16:00Appelez-nous si vous découvrez que d'autres choses ont disparu.
16:03On y va, on y va, on y va.
16:05Ça y est, c'est fini.
16:07Allez-y, allez-y.
16:10D'accord, il arrive, attention.
16:12Il y a un problème ?
16:13Non, juste qu'on a les GPS qui débarquent, alors c'est le grand bas de combat.
16:16Ah bon ?
16:17Tiens, d'ailleurs, si vous poussez un peu, je vais ranger, moi.
16:19Merci.
16:22Hey, Michel !
16:25Qu'est-ce qu'il y a ?
16:26Il y a un problème.
16:27Qu'est-ce qu'il y a ?
16:28Il y a un problème.
16:29Qu'est-ce qu'il y a ?
16:30Qu'est-ce qu'il y a ?
16:31Qu'est-ce qu'il y a ?
16:32Qu'est-ce qu'il y a ?
16:33Qu'est-ce qu'il y a ?
16:34Qu'est-ce qu'il y a ?
16:35Qu'est-ce qu'il y a ?
16:37Hey, Michel !
16:39Michel, bonjour !
16:42Il y a Ninon qui essaie de dormir.
16:44Elle n'est pas encore partie, elle ?
16:45Elle ne va quand même pas faire la fermeture, tout de même, cette petite.
16:47Je vais l'installer dans un coin, je vous promets, vous ne l'entendrez même pas.
16:49C'est Ninon, c'est ma filleule.
16:53Excuse-moi, je n'ai pas eu le temps de te prévenir, mais là, on a un gros, gros souci.
16:56Je ne vais pas pouvoir déjeuner avec toi.
16:57Oui, je sais, elle m'a dit, mais ce n'est pas trop mal.
16:59Sinon, toi, tu vas, là ?
17:01On peut repousser ça à la semaine prochaine, si tu veux.
17:03Ah ben non, je m'en vais à Déligeudy, moi.
17:06Dis-moi, ce truc de l'IGPS, là, c'est en rapport avec toi ?
17:09Mais non, non, je t'expliquerai, c'est...
17:11Oh, mais chut !
17:12Quand elle sera réveillée, vous aurez gagné, hein !
17:15Et je peux t'appeler quand ?
17:17Écoute, je rentre le 27.
17:18Le 27, ben non, c'est toi qui m'appelle plutôt, hein, parce que...
17:20Excuse-moi, là, mais je...
17:22Hein, allez, ben, hein, Délige...
17:25Allez, bon voyage, hein, t'as de la chance, toi.
17:29Allez, au revoir.
17:30Bon, dis-moi, Fournier, il est pas à Delhi, lui.
17:32Alors, il s'est perdu en chemin ou quoi ?
17:34Ben, je sais pas.
17:35Et puis ça, là, ça serait bien de ranger tout ça, Nadine, hein.
17:37Chut, oui, d'accord, d'accord.
17:39Mais il faut quand même ranger tous ces dossiers.
17:41Parce que quand le gars de l'IGPS va venir,
17:43je voudrais que ce soit nickel, et puis que vous le fassiez monter tout de suite.
17:46Et il est comment ?
17:47Il est comment ?
17:48Ben, il est tout vert.
17:49Il a des cornes, il a des grandes dents,
17:51puis il dévore les petits-enfants, voilà.
17:54Maman, maman, maman, renvoyez le formulaire jaune.
17:56Ils sont marrants, c'est quoi, ce putain de formulaire jaune ?
17:58J'en sais rien, moi, c'est peut-être un nouveau truc.
18:03Ah, je... je vous laisse.
18:07Excuse-moi, Bernard, mais je peux pas.
18:09Nadine...
18:10Je peux pas, je peux pas vivre sans toi.
18:12J'ai besoin de te voir, de te toucher, d'entendre.
18:14Je peux pas.
18:15Nadine, c'est plus possible.
18:17Ça marchera jamais.
18:18Je peux pas, je peux pas.
18:20Je peux pas.
18:21Nadine, c'est plus possible.
18:22Ça marchera jamais entre nous deux.
18:24Je t'en prie, Bernard.
18:25Rien qu'une fois de temps en temps.
18:27Bon, allez, rentre chez toi, maman.
18:29Laisse-moi, j'ai du travail.
18:37Oui, entrez.
18:43Bonjour.
18:44Bonjour.
18:45Commissaire Meurteau.
18:46Serge Hoffman.
18:47Rachel Levin.
18:48Enchanté.
18:49Quelque chose ?
18:50Un café, merci.
18:51Mademoiselle.
18:52Non, merci.
18:53Et vous ?
18:54Oh non, non, merci, Nadine.
18:55Oh, sucré-lait.
18:58Vous êtes ici depuis longtemps ?
18:59Bon, ça fait huit ans.
19:01J'étais à Doménil avant.
19:04Donc, vous avez eu le rapport de mes hommes ?
19:06Absolument.
19:07Vous avez été rapide.
19:08C'est une malheureuse affaire, ça.
19:10Même pour la victime, oui.
19:12Apparemment, le blessé risque une paralysie partielle.
19:15Ah.
19:16Ça s'est pas fait pour arranger les choses, alors.
19:18Disons, vous avez eu de la chance que ce ne soit pas un civil,
19:20sinon on avait une émeute, sans compter la campagne de presse contre nous.
19:23En attendant, je suis chargé d'éclaircir certains points, disons...
19:27discordants,
19:28entre la version de la BAC et le rapport préliminaire de vos hommes.
19:32Je vais devoir les auditionner un à un.
19:35Vous avez gardé le cambrioleur dans vos murs ?
19:37Oui, oui, oui.
19:38Je tiens à vous dire que j'ai une confiance absolue en mon équipe.
19:41Mais j'en suis sûr.
19:42Ce qu'il y a, c'est que, je sais pas si le central nous prévenait,
19:45quand la BAC intervient sur notre territoire,
19:47on aurait moins de problèmes, ça.
19:49Si vous me laissez votre bureau, je verrai d'abord le cambrioleur,
19:52puis l'officier qui a tiré.
19:55Merci Nadine.
19:56Vous pouvez faire monter le cambrioleur ?
19:58Ouais.
19:59Pour ce qui est des deux officiers qui étaient présents pendant les coups de feu...
20:02Mathieu, il a mougi.
20:04Ce serait peut-être pas utile.
20:06Je verrai plus tard.
20:07Ah, il me faudra aussi les états de service de vos hommes.
20:12C'est le tableau de service, ça ?
20:14Oui.
20:15Oui, oui.
20:17Merci.
20:28Voilà les états de service.
20:30C'est quoi cette rature sur la nuit du 9 ?
20:33Ça, c'est un changement de mission entre les officiers.
20:38Oui, entrez.
20:42Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
20:43Il est arrivé comme ça, il paraît qu'il est tombé.
20:45C'est toi ?
20:47Dites-moi, est-ce qu'il vous est arrivé ?
20:50Je suis tombé.
20:51Bien.
20:52Ben, racontez-moi ça depuis le début.
20:54J'allais voir ma mère.
20:56Quand je suis passé devant le bistrot, j'ai vu la porte grande ouverte.
20:58Alors je suis rentré.
20:59Juste pour voir, quoi.
21:00Il avait déjà une bouteille de whisky, le fax du restaurant et de la gel liquide dans son sac.
21:04Je vais l'interroger seul.
21:06Ça ne vous ennuie pas ?
21:07Pas du tout.
21:10Pas du tout.
21:13Pardon.
21:18Deux femmes, je ne sais pas comment tu peux faire, toi.
21:21Je les aime toutes les deux, ça ne s'explique pas.
21:24Le problème, c'est que je peux difficilement demander à Josette compréhensive.
21:30Bonjour. Enfin, bonjour.
21:32Je peux vous parler ?
21:33Il vous a volé d'autres choses ?
21:35Oui, mon Walkman, mais ce n'est pas pour ça.
21:37Asseyez-vous.
21:45Voilà.
21:46Cette histoire de cambriolage, c'est du pipeau.
21:48Pourquoi tu dis ça ?
21:49Parce que je le sais.
21:50Déjà, mon ordinateur portable, il n'a pas été volé.
21:53Il y a un mec qui rentre dans les apparts. Même s'il ne connaît pas, il prend quand même, non ?
21:56Il ne l'a peut-être pas vu ?
21:58Non. Il ne pouvait pas louper le truc qui était dans l'entrée.
22:01Ma mère, elle ne dit rien à part ce que ça l'arrange.
22:03Comme ça, elle arrange de croire qu'il rentre tard à cause du boulot, mais je sais bien que ce n'est pas ça.
22:07Elle n'est pas heureuse, ma mère.
22:08Elle a quitté son boulot pour que lui, il puisse faire carrière.
22:10Et maintenant qu'il a un bon poste, il n'est plus jamais là.
22:13De toute façon, quand il est là, il ne l'écoute plus.
22:15Comme si il n'existait pas.
22:17Écoute, ça, c'est des histoires de vie privée. Qu'est-ce que tu veux qu'on y fasse ?
22:21Rien. Vous ne comprenez rien ou quoi ?
22:23Il n'y a pas de cambriolage. Il vous a menti, mon père.
22:26On a quand même volé des trucs chez toi. Tu appelles ça comment, toi ?
22:31Mon père couche avec des types qu'il ramène à la maison.
22:34Ce n'est pas un voleur, c'est un tapin.
22:36Écoute, tu ne crois pas que ce serait mieux que tu en parles avec lui ?
22:40Ne parle pas, mon père. Tenez.
22:43Ils sont venus dans ma chambre.
22:46J'ai trouvé ça sous mon lit.
22:48Elle vient d'embarquer.
22:51Pourquoi il nous a dit qu'il ne draguait jamais dans les bars, ce con ?
23:03Bonjour.
23:05Bonjour.
23:06Asseyez-vous.
23:09Alors, capitaine Agathe Monnier.
23:14Vous avez été affectée ici, il y a six mois, à votre demande.
23:19Pourquoi ici ?
23:20J'aime bien le quartier.
23:22J'ai lu votre rapport, apparemment, entre votre arrivée sur les lieux et les coups de feu.
23:25Il ne s'est écoulé qu'un seconde.
23:26C'est ça, oui.
23:28Est-ce que vous pouvez me montrer vos déplacements
23:30et me répéter vos gestes et vos paroles pendant ce laps de temps ?
23:34Je suis entrée là.
23:35Je suis allée me placer à gauche, là.
23:37Ici, il y avait l'agent Mathieu. Non, là.
23:40Et là, là, le commandant Lamougie.
23:44D'abord, j'ai entendu un bruit comme un meuble concogne.
23:46J'ai tiré mon arme.
23:48Et quand je me suis glissée dans le fond du resto,
23:50j'ai cru voir une silhouette dans le fond, mais c'était très sombre.
23:52Soudain, le type a tiré. J'ai riposté.
23:55Il a continué à avancer. Il avait une attitude menaçante.
23:57J'ai tiré à nouveau.
23:58C'est quoi, une attitude menaçante ?
24:01Je ne le voyais pas bien et il brandissait son arme.
24:03Et puis, il venait vers moi.
24:07Bien.
24:13Vous n'avez pas de problème particulier en ce moment ?
24:15Je veux dire, tout va bien ?
24:16À part notre affaire, tout va bien.
24:18C'est apporté ses fruits, la planque de la nuit dernière ?
24:21Je ne sais pas.
24:23Vous êtes levée à quelle heure ce matin ?
24:257h30.
24:26Donc, vous étiez là, à l'ouverture, au commissariat.
24:28Le capitaine Fournier devait être encore là, non ?
24:30Oui, il était là. Il était fatigué. Je crois qu'il a fait chou blanc.
24:32Vous aussi, vous avez l'air fatigué. L'émotion, sans doute, où alors ?
24:38Est-ce que vous pouvez me dire ce que c'est que cette rature sur la tableau de service ?
24:42Un changement de dernière minute.
24:44Hier au soir ? Ou ce matin ?
24:49Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.
24:51Capitaine Meunier, vous avez travaillé cette nuit, non ?
24:55Non.
24:56Capitaine Meunier, vous mentez mal.
24:59Vous n'êtes pas en faute parce que vous avez enchaîné une mission après une nuit.
25:03Mais mentir...
25:08C'est vrai, j'ai enchaîné deux services.
25:16Rachel, vous pouvez... Ah, là. Très bien.
25:18Commissaire ?
25:23C'est quoi ce truc avec le tableau de service ?
25:25Vous savez très bien que je suis obligé.
25:27On est un choix effectif.
25:29Moi, ça fait six mois que je demande deux personnes supplémentaires.
25:31Il n'y a jamais rien qui vient, alors.
25:32Vous êtes bien conscient que plus les hommes sont fatigués, plus il y a de risques.
25:35Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ?
25:37Vous parlez de cambrioleurs, peut-être armés.
25:39Je ne pourrais pas envoyer seulement deux inspecteurs ?
25:41Finalement, Capitaine Meunier, les cambrioleurs, ils étaient combien ?
25:44On n'en a vu qu'un.
25:45Alors, le Capitaine Fournier, là, sur votre tableau, il faisait quoi ce matin s'il n'était pas sur la planque de la nuit ?
25:49Il était en mission longue durée.
25:50Bon, écoutez.
25:51Je veux bien oublier ce détail.
25:53Mais il va falloir être réglo avec moi, d'accord ?
25:54Je fais tout ce qui est possible, croyez-moi.
25:56Je n'en doute pas.
25:58Je vous remercie.
26:00De rien.
26:07Bon.
26:08On reprend.
26:10Alors, quinze secondes.
26:12De là à là.
26:13Où a eu lieu le premier coup de feu.
26:15Et vous ripostez.
26:17Qu'est-ce que vous faites ?
26:18Où a eu lieu le premier coup de feu ?
26:20Et vous ripostez.
26:22Bon.
26:23Très bien.
26:28Et donc, vous aviez votre brassard ?
26:30Mon brassard, oui.
26:31On a votre temps, je vous en prie.
26:32Bien sûr, je l'avais.
26:33Vous l'avez mis quand ?
26:34En sortant de la voiture.
26:35Je vous remercie.
26:38Je vais devoir vous isoler le temps de faire les autres auditions.
26:40Ce n'est pas une garde à vue, hein.
26:41Même si j'en ai le pouvoir.
26:43Vous resterez avec mon assistante.
26:45Bien entendu, vous ne devez pas communiquer avec vos collègues.
26:48Merci.
27:01Tiens, c'est là.
27:03Bonjour, monsieur.
27:04Vous êtes le patron ?
27:05Oui.
27:07Jacques Verlucas, ça vous dit quelque chose ?
27:09Vous savez, ça tourne ici.
27:10Et puis, tout le monde ment un peu sur son nom, sur son âge.
27:13Vous savez quel âge, vous ?
27:15Euh, grand blond, la cinquantaine.
27:18Il fume le cigare.
27:20Et lui ?
27:21Il fume le cigare.
27:22Il fume le cigare.
27:23Il fume le cigare.
27:24Il fume le cigare.
27:25Il fume le cigare.
27:26Il fume le cigare.
27:27Il fume le cigare.
27:28Il fume le cigare.
27:29Il fume le cigare.
27:30Il fume le cigare.
27:32Il était là, hier soir ?
27:34Un grand blond, la cinquantaine.
27:36Oui, il est venu.
27:37Il a fait quoi ?
27:38Lui, rien, non, non.
27:39C'est le type avec qui il est parti.
27:40Il a eu une embrouille ?
27:41C'est le risque du métier.
27:42C'est grave.
27:44Et l'autre, vous le connaissez ?
27:46Le petit jeune, oui, il est venu une ou deux fois.
27:48En tout cas, il est pas mal, le petit poulet.
27:50Quel âge, d'après vous ?
27:51Oh, pas plus de 20 ans.
27:53Vous êtes sûr ?
27:54Je ne trompe jamais sur l'âge.
27:56Il a une peau.
27:58Une vraie pêche.
28:01Ils ont à peine parlé, juste à la fermeture.
28:03Ce qui m'étonne, c'est qu'il soit violent, celui-là.
28:05À quelle heure vous fermez ?
28:06Deux heures.
28:07Plus le temps de ranger.
28:09A vous, je vous le dis, il s'appelle Pierre.
28:10Il bosse dans un resto, rue Servin.
28:13Quand il y en a un qui est mignon, je pose des questions.
28:14Je suis comme ça, moi.
28:16Un peu curieux.
28:18Vous savez, on fait club, aussi.
28:20Si vous voulez être membre.
28:23Non, merci, non.
28:24Ça ira.
28:32Merci, Rachel.
28:35Bon, à nous.
28:37Le capitaine Meunier se glissait dans le restaurant.
28:39Quand on lui a tiré dessus, elle s'est sentie en danger
28:41et elle a répliqué.
28:43C'est ça ?
28:44Absolument.
28:45Elle avait son brassard ?
28:46Oui.
28:47Est-ce que vous pouvez me dire à quel moment
28:48le capitaine Meunier a mis son brassard ?
28:50Non, je ne sais pas.
28:53Elle avait bien mis son brassard ?
28:54Oui.
28:55Quand ?
28:57Je ne sais pas.
28:58Tout ce que je sais, c'est qu'elle l'avait
28:59au moment des coups de feu.
29:00On va essayer de se souvenir ensemble.
29:02Vous êtes briefé dans la voiture.
29:04Meunier était derrière vous.
29:05Oui.
29:06Avait-elle son brassard ?
29:08Je ne me souviens plus.
29:09Tout ce que je sais, c'est qu'elle l'avait
29:10au moment des coups de feu.
29:12Lorsque vous êtes sorti, vous ne l'avez pas vu le mettre ?
29:14Non.
29:15J'étais concentré.
29:16Bref, vous ne savez rien, mais vous savez
29:17qu'elle avait son brassard au moment des coups de feu.
29:19Voilà.
29:20Je suis désolé.
29:22Vous étiez concentré.
29:24Je vous remercie.
29:25Vous pouvez faire votre travail.
29:26Après, je vous remercie.
29:28Vous pouvez faire entrer l'agent Mathieu.
29:35À vous.
29:45Bonjour.
29:50Je n'ai pas bien vu, mais je sais
29:51qu'il continuait d'avancer.
29:53Il était seul ?
29:54Oui.
29:55Il avait annoncé deux, mais moi, je n'ai vu qu'un.
29:57Dans la voiture, vous étiez où ?
29:59Derrière, à droite.
30:00Donc, juste à côté du capitaine Meunier.
30:02Oui.
30:04Et votre arme, vous l'avez sortie quand, votre arme ?
30:06En rentrant dans le resto.
30:07Votre brassard, vous l'avez mis quand ?
30:09Dans la voiture.
30:10Enfin, en sortant.
30:12Et le capitaine Meunier, elle l'a mis quand, son brassard ?
30:20Réfléchissez bien.
30:22Vous devez bien l'avoir vu le mettre.
30:23À quel moment, d'après vous ?
30:26Ah, ça y est.
30:27C'était dans la voiture.
30:29Vous êtes sûre ?
30:30Elle m'a même donné un coup de coude, alors.
30:32Effectivement, ça ne s'oublie pas.
30:37Je vous remercie, mademoiselle.
30:51Je crois qu'on va avoir besoin
30:52de réentendre le capitaine Meunier.
31:10Benadine, vous répondez pas au téléphone.
31:11Elle marche pas, sonnerie ou quoi ?
31:13La porte.
31:15Là-bas.
31:20Fais chier ça, Martin.
31:23On est ouverts jusqu'à 19h.
31:25Mais pour ça, il faut aller à la préfecture.
31:27Ouais. Au revoir, monsieur.
31:30Allez, allez, travaillez.
31:31Vous appelez Jacques Verlutia,
31:32vous lui demandez de passer le plus vite possible.
31:34On a son agresseur.
31:36Mais bravo, allez, tirez-le.
31:38Oh, putain, les mères.
31:39Mais cours, allez.
31:40Je préférais qu'on expliquait, moi.
31:42Connard.
31:43Vous êtes tous d'accord pour dire
31:44qu'il s'était coulé à peu près 15 secondes.
31:46Dans l'intervalle, vous avez quitté la voiture,
31:48mis votre brassard,
31:49rejoint le restaurant,
31:50demandé à l'agent Mathieu de vous couvrir,
31:52et sorti votre arme.
31:53C'est ça ?
31:54Oui.
32:01Agent Mathieu,
32:03je voudrais que vous me confirmiez
32:04le moment où le capitaine Monnier a mis son brassard.
32:07Agent Mathieu.
32:10Dans la voiture ?
32:14J'ai pu me tromper.
32:15Ça a une importance capitale, mademoiselle.
32:18Un de vos collègues risque de se retrouver paralysé à vie.
32:20Paralysé ?
32:21Ça s'est passé il y a quatre heures, mademoiselle.
32:23Vous ne pouvez pas ne pas vous en souvenir.
32:25Vous m'avez dit dans la voiture.
32:28Vous maintenez, mademoiselle ?
32:31Oui.
32:32Ce sera tout.
32:33Je vous remercie.
32:43Nous avons un problème.
32:45Enfin, vous avez un problème.
32:48En ce brassard, c'était dans ou en sortant d'eux ?
32:52En sortant.
33:00Tenez.
33:02J'avais un blouson.
33:03Je sais.
33:17Vous allez le mettre ?
33:19Je crois le mettre.
33:21Condition du réel.
33:24Top. La voiture s'arrête.
33:38Douze secondes.
33:39Recommencez.
33:44Attention.
33:47Top.
33:52Huit secondes.
33:55Encore un essai ?
34:00Huit secondes, c'est beaucoup, non ?
34:01Je sais plus. Moi, j'étais crevée.
34:02C'est peut-être l'agent Mathieu qui a raison.
34:04Capitaine Meunier,
34:06vous n'aviez pas votre brassard ?
34:12Non.
34:16Encore un essai.
34:18Il va rester paralysé ?
34:20Je crois pas, non.
34:36Commandant,
34:37je crois que j'ai fait une connerie.
34:38Quel genre ?
34:39Bah voilà, on dirait.
34:40C'est pas grave.
34:41On va voir.
34:42C'est pas grave.
34:43C'est pas grave.
34:44C'est pas grave.
34:45Je crois que j'ai fait une connerie.
34:46Quel genre ?
34:47Bah voilà, on avait pas dit
34:48quand elle avait mis son brassard,
34:49alors j'ai dit dans la voiture.
34:50Oh putain !
34:51Ouais bah je savais pas quoi faire, moi.
34:53Bah dans ces cas-là, on dit qu'on sait pas.
34:54Bah on l'avait pas dit, ça.
34:58Bon, il doit bien y avoir une solution.
35:00Bah dites Nadine,
35:01elle est toujours là, Nino ?
35:02Avec ce que je vois,
35:03la garderie est pas terminée, quoi.
35:04Après, elle est pas encore revenue.
35:06Tiens, y a Marion,
35:07du cabinet du maire,
35:08qui a appelé.
35:09Il faut que vous leur rappeliez.
35:10C'est urgent.
35:11Une histoire de voirie.
35:12Marion...
35:13J'ai appris pour me nier, je suis venu aussi vite que je pouvais.
35:16Vous vous foutez de ma gueule ? Vous avez vu dans quel état vous êtes ?
35:19Je suis désolé, j'ai eu un problème perso assez grave.
35:21Le problème avec vous Fournier, c'est que vous n'arrêtez pas d'avoir des problèmes perso.
35:24Au point que je me demande parfois si vous êtes encore capable de remplir votre mission.
35:28Je suis désolé, je pouvais pas savoir.
35:30Sachez que je vous tiens pour personnellement responsable de ce qui s'est passé ce matin.
35:33Je prends une douche et je suis opérationnel.
35:35Et comment faut-il vous le dire ? C'est trop tard ! C'est ce matin qu'on avait besoin de vous !
35:38Patron, je sais que j'ai vraiment merdé.
35:44Mais j'ai remboursé mes dettes, c'est terminé.
35:46Écoutez Fournier, vous êtes gentil, mais là j'ai un problème assez grave à régler, voyez-vous.
35:50Et j'aimerais bien ne pas avoir en plus à m'occuper de vous.
35:52Donc vous rentrez tranquillement à votre hôtel et si vous vous sentez...
35:55Excusez-moi.
35:57Si vous vous sentez encore l'âme d'un flic, vous vous présentez ici, demain, propre et rasé de frais.
36:02Comme vous voudrez.
36:09Autre chose ?
36:12Vous avez la mémoire courte, commissaire.
36:21Qu'est-ce qu'il se passe ?
36:22Y a Mathilde, ça fait une heure qu'on attend.
36:25Vous avez sonné ? Vous avez appelé ? Merci.
36:30La porte est fermée, ça fait une heure qu'ils attendent.
36:33C'est bizarre, non ?
36:34Vous n'allez pas chez elle, Mathilde ?
36:36Non, ils ont appelé, personne ne répond.
36:38Léonetti, il a peut-être les clés.
36:40Léonetti ! Léonetti !
36:43Nadine, vous avez toujours l'échelle dans le local poubelle ?
36:45Ouais, j'y vais.
36:47Patron ?
36:48Dites, vous avez les clés de votre amie Mathilde ?
36:51Mathilde ? Non.
36:54Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
36:56Qu'est-ce qu'il y a ?
36:59A moi, à moi.
37:01Faites-moi écarter tous ces gens.
37:07Mathilde ?
37:10Mathilde ?
37:18Les pompiers ?
37:19Capitaine Fournier, PG Saint-Martin.
37:21Un suicide passage Tesson, au 3, par médicament.
37:25Non, elle n'est pas consciente.
37:27Elle a un pouls ?
37:28Je sens plus rien.
37:30Je vais aller chercher.
37:32Non, elle n'est pas consciente.
37:34Elle a un pouls ?
37:35Je sens plus rien.
37:36Pas de pouls perceptible.
37:37Merci.
37:38Elle n'est pas morte, quand même.
37:48Alors, comme ça, t'es tombé ?
37:50Hein ?
37:51Ne me prends pas pour un con.
37:53Qui t'a frappé ?
37:55Personne, je dis.
37:56Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule.
37:57T'es pas tombé.
38:00Alors, qui t'a frappé ?
38:04On n'a pas le droit de frapper un homme monoté.
38:05C'est une faute, une faute grave.
38:07On doit punir ceux qui font ça.
38:10Alors ?
38:13Personne, je vous dis.
38:15Si tu ne me dis pas tout, je vais être obligé de te refiler au cobaye.
38:17Mais...
38:18Allez, dis-moi tout.
38:26On se pousse ?
38:30C'est bon, c'est reparti.
38:36Vous allez la sauver ?
38:37Je ne sais pas.
38:38Vous savez, monsieur, on est intervenu un peu tard.
38:40Mais on va faire notre possible.
38:41C'est tout ce que je peux vous dire pour l'instant.
38:43Je peux venir avec vous ?
38:45Vous êtes de la famille ?
38:47Non.
38:48Alors, vaut mieux pas, non.
38:49De toute façon, elle va être en salle de réa pendant un bon bout de temps.
38:51Et vous ne pourrez même pas la voir, donc...
38:53Mais appelez l'hôpital dans une heure.
38:54Ça sera beaucoup plus clair, d'accord ?
38:56Vous n'avez qu'à rentrer chez vous, mon vieux.
38:58Non, non, je reste.
38:59Comme vous voudrez.
39:00Allez, viens, on y va.
39:03Cherchez le brancard.
39:17C'est de ma faute.
39:18Mais non, il ne faut pas dire ça.
39:21C'est de ma faute.
39:22Je ne crois pas.
39:24On ne se suicide pas à cause de quelqu'un d'autre.
39:26Je dois remonter là bien plus loin que toi.
39:29En tout cas, tu n'es sûrement pas responsable de son geste.
39:32Elle n'avait pas le droit de me faire ça.
39:36Si elle meurt,
39:39qu'est-ce que je fais, moi, maintenant ?
39:42On ne sauve pas les gens de même, Bernard.
39:45Je ne sais pas.
39:47On ne sauve pas les gens de même, Bernard.
39:50Surtout s'ils sont vraiment décidés à mourir.
39:55Qu'est-ce que vous avez dit à mon fils ?
39:58Rien.
40:00C'est lui qui est venu nous parler.
40:02Ça vous amuse de foutre la merde dans une famille ?
40:06Vous avez bien dû lui dire quelque chose, maintenant il veut qu'on se parle.
40:14Bernard !
40:16Lâchez-moi !
40:18Lâchez-moi !
40:19Laissez-moi la paix !
40:27Bande d'enfoirés.
40:29Vous vous êtes mis d'accord sur Mondo, c'est ça ?
40:32Ce n'est pas lui.
40:34Ce n'est pas lui.
40:35Non.
40:37Et vous, vous le connaissez ?
40:39Je viens de vous le dire, non ?
40:40Ce n'est pas moi.
40:42Vous vous foutez de moi.
40:43Le patron du bar vous a vu partir ensemble.
40:46Quel bar ?
40:47L'Envol.
40:49Le patron vous connaît, il vous a vu partir avec monsieur à la fermeture.
40:51Mais c'est trompé.
40:53On a trouvé ça dans son vestiaire.
40:54Ça ne vous dit rien ?
40:56Le Walkman de votre fils.
40:58Et le petit japonais de votre femme.
41:02Il avait dans les 30 ans.
41:04Et une gueule de boxeur.
41:07Non, ce n'est pas lui.
41:10Bon, je peux y aller, là ?
41:12Donnant, donnant.
41:13Merci.
41:17Viens ici, toi.
41:21Tu sais qu'on n'est pas censé se parler ?
41:23Entre bons maçons, on s'entraide.
41:26Comment ça va, ton homme ?
41:28C'est Mathéi, c'est ça ?
41:29Oui, Mathéi.
41:30Aux dernières nouvelles, ça ne serait pas aussi grave que ça.
41:31Mais le pauvre, il n'est pas près d'entrer le terrain.
41:33J'ai entendu dire que ce n'est pas la première fois qu'il a un problème.
41:36Il a des gâchettes faciles, ton Corse.
41:38Non ?
41:39Qu'est-ce que tu me racontes, là, Franck ?
41:41Non, ce qui est emmerdant, c'est qu'on soit l'un contre l'autre.
41:44Ou c'est la BAC, ou c'est la PJ.
41:46Je crois que ce truc est arrivé surtout parce qu'on est tous débordés de boulot.
41:49Surtout parce que ta collègue n'avait pas de brassard.
41:52Alors, je comprends ton problème, mais je suis désolé, je peux rien.
41:54Non, c'est surtout parce que ton Mathéi, il a tiré sans être en légitime défense.
41:57Tu ne pourrais pas...
41:59Je ne sais pas, moi, revenir sur ta lépeau...
42:01Mais si on fait ça, on va morfler un max, nous.
42:03Non ?
42:05Non.
42:06Bon.
42:08Non, ce qui est emmerdant, c'est que le type qui était à terre et que vous avez tabassé
42:11est prêt à porter plainte.
42:14Enfin, ce serait vraiment la merde, quoi.
42:16Il n'y a pas d'autre intérêt, non ?
42:18Tu sais quoi, Franck ?
42:19Tu devrais faire un peu plus de sport, ça te ferait du bien à la tête.
42:22Eh ouais, c'est ça.
42:30Lieutenant.
42:31Merci beaucoup.
42:32Assieds-toi.
42:34Je t'ai fait venir parce que je crois qu'on a trouvé le voleur.
42:39Alors, on va te montrer les objets, puis tu vas nous dire si c'est censé avoir été volé chez toi.
42:47C'est lui ?
42:48Alors ?
42:50Ouais, c'est mon Walkman.
42:52Il doit même y avoir un 10 de massif dedans.
42:54Et l'appareil ?
42:56Euh, ouais, c'est le petit sapin de ma mère.
42:58Non, mais, s'il vous plaît, là.
43:00Pour mon père, vous faites rien.
43:03Je sais pas, moi, pour qu'il arrête.
43:06Pour qu'il nous aime.
43:07Écoute, je crois que ton père vous aime.
43:09Non, mais moi, je veux dire pour de vrai.
43:12S'il nous aimait vraiment, il n'aurait pas dû faire ça.
43:14S'il nous aimait vraiment, il n'aurait pas besoin d'aller voir ailleurs.
43:17Je sais pas, moi, c'est comme si on lui suffisait plus.
43:19Crois-moi, il vous aime.
43:21Ce qui s'est passé cette nuit, c'est un...
43:23C'est un accident.
43:25Je ne vous crois pas.
43:26Mon père nous abandonne pour des petits voyous qui pourraient être ses fils et tout le monde s'en fout.
43:30Et un jour, il y aura un drame.
43:32Je peux avoir mon disque, s'il vous plaît ?
43:34Non.
43:35C'est une pièce à conviction.
43:37Rentre chez toi, maintenant.
43:45Je suis obligé de vous suspendre pour une période indéterminée.
43:49Bon, c'est pas la fin du monde.
43:51Une fois l'enquête bouclée, vous avez toutes les chances d'être réintégrés.
43:55Je suis désolé.
43:56Pour le reste, j'ai tenu compte de votre déposition.
43:58Vous devriez avoir très vite des nouvelles de la DPJ.
44:00C'est pour vous.
44:03Hoffman ?
44:07Vous êtes sûr ?
44:10Oui, c'est bon, je prends note.
44:11Je repasse, de toute façon.
44:15Les types de la BAC reviennent sur leur déposition.
44:18Ils se souviennent maintenant que vous aviez votre brassard.
44:21Bien sûr qu'elle l'avait, son brassard.
44:23Ça veut dire que...
44:24Vous aviez votre brassard !
44:27Vous étiez en légitime défense.
44:29Je lève la suspension.
44:32Commissaire.
44:44Commissaire.
44:46Commissaire.
45:15Comment va-t-il ?
45:16Mal.
45:17Pas un mot, pas une explication.
45:20Dur à digérer.
45:21Et elle ?
45:22J'ai appelé l'hôpital, ils n'ont pas pu la sauver.
45:24Merde.
45:26Tu lui as dit ?
45:27Oui, il est dans le vestiaire, il se repose.
45:30Bon, ben, on y va.
45:34Merci, Florence.
45:36Merci.
45:41Ils ont bien été volés chez Jacques Verluca.
45:44C'est un mec qui me les a filés ce matin.
45:46Son nom ?
45:47C'est un fourgue.
45:48Il est où, ce fourgue ?
45:51Boulevard de la Chapelle.
45:52Je connais pas son nom.
45:53Vous pouvez dire ce que vous voulez, nous on a ce qu'il nous faut.
45:55On va vous défaire rien.
45:56Sauf qu'avec ce genre d'attitude, le juge d'instruction, il va te créer le maximum.
46:00Pourquoi Walkman a un appareil photo avec ses cons ?
46:02J'ai pas agressé, moi. C'est lui qui m'a accosté dans le bar.
46:04Il m'a demandé d'aller chez lui pour faire un truc un peu dur.
46:07Moi, ça m'a excité.
46:09Donc, vous suivez le type chez lui pour une séance,
46:11et là, à peine arrivé, vous pétez les plans, c'est ça ?
46:13Putain, mais vous comprenez rien ou quoi ? Je vous ai dit que je lui avais pas agressé.
46:16Il m'a fait mal, alors je lui ai piqué ses machins.
46:19C'était quoi le plan un peu dur ?
46:20C'est lui qui devait dominer.
46:22Il m'a demandé de le vouvoyer, de le regarder à travers un miroir.
46:24Et après, il m'a attaché les mains.
46:26Sauf que cette fois-ci, il t'a fait vraiment mal.
46:28Ouais, ouais.
46:30Je lui ai demandé d'arrêter, mais il voulait pas.
46:32Il disait que j'allais aimer.
46:33Parle.
46:35Il allait trop loin pour moi.
46:36Et plus je gueulais, et plus il gueulait.
46:38Ça veut dire quoi, trop loin ?
46:43Putain, il y a des mecs, vraiment.
46:46Bon, vous devez porter plainte contre lui.
46:48Faut qu'il arrête ses conneries.
46:49Et vous, ça vous fera des circonstances atténuantes.
46:51Mais non, c'est rien, ça.
46:52C'est les choses qui arrivent.
46:53En général, on règle ça en famille.
46:55Moi, ce que j'en dis, c'est votre vie privée, c'est vrai.
46:57Ce que j'en dis, c'est juste parce que...
47:00de recommencer sur n'importe qui, c'est tout.
47:02Ouais, ouais.
47:03C'est mieux que l'aventure.
47:05Je...
47:07Je peux te laisser finir ?
47:08Bien sûr.
47:15Donc, tu veux pas porter plainte ?
47:17Non.
47:18C'est mes histoires, pas celles des autres.
47:21Alors, ça va ?
47:23Ça s'est bien passé ?
47:24La Mougie, c'est un sale con, mais sans lui...
47:27Comment va Bernard ?
47:29Vincent va s'occuper de lui.
47:32En tout cas, toi, t'es tiré d'affaire.
47:35Quand je pense à Mathilde, je me dis que c'est pas si grave.
47:38N'empêche...
47:40J'ai vraiment merdé.
47:44Tu veux qu'on dîne ensemble ?
47:45Non, j'ai envie d'être seule.
47:57On va quand même être obligés de te déférer.
47:59Même si les circonstances sont plutôt en ta faveur.
48:03Je suis pas un pervers.
48:04Je te crois.
48:06Je tâcherai de présenter le dossier au juge dans ce sens.
48:17Tu veux qu'on passe à l'hosto ?
48:19Pour l'avoir morte ?
48:24Merci.
48:27Allez, viens, je t'invite à dîner.
48:29T'es couvert de dettes.
48:31Et puis j'ai pas faim, franchement.
48:32Justement, pour une fois, je ferai des économies.
48:35Allez.

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