Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:00Et voici tout de suite les titres de votre journal de 6 heures.
00:00:04A la une, la vive émotion des professeurs d'une école primaire de l'Essonne.
00:00:08L'établissement a été saccagé, vandalisé probablement par de jeunes adolescents le
00:00:13week-end dernier.
00:00:14Les images sont apocalyptiques.
00:00:16A seulement quelques semaines de la rentrée, il va falloir tout réparer.
00:00:19Et vite, nous nous sommes rendus sur place.
00:00:22Gérald Darmanin qui n'en finit plus de vanter le bilan sécuritaire de son ministère.
00:00:28Il s'est offert une carte postale marseillaise, là où les homicides ont considérablement
00:00:33diminué cette année.
00:00:34Mais attention à l'opération COM, si les résultats sont là, c'est vrai, il ne faut
00:00:39pas négliger les nouvelles méthodes plus discrètes des délinquants.
00:00:42On vous en parle dans ce journal.
00:00:45Les surveillants pénitentiaires en danger dans des prisons au bord de l'implosion.
00:00:49A Nantes, la maison d'arrêt accueille parfois jusqu'à 4 détenus par cellule avec des
00:00:53matelas à même le sol.
00:00:54Cela génère des tensions et ce phénomène on le retrouve dans près d'une vingtaine
00:00:57d'établissements où le taux d'occupation dépasse aujourd'hui les 200%.
00:01:00On en parle dans cette édition.
00:01:03Les JO de Paris dans une capitale sécurisée avec des policiers et gendarmes présents
00:01:09en nombre et beaucoup plus détendus qu'à l'habitude.
00:01:11Un petit peu partout, on observe une certaine complicité d'ailleurs entre les forces
00:01:14de l'ordre et les touristes.
00:01:16Cela fait évidemment plaisir à voir.
00:01:18Les images à suivre.
00:01:19Des drapeaux palestiniens et des pancartes souhaitant la bienvenue aux réfugiés.
00:01:24Au Royaume-Uni, hier soir, des milliers de personnes étaient rassemblées avec pour
00:01:27mot d'ordre, stop à l'extrême droite.
00:01:29Un peu plus d'une semaine après le début des émeutes dans le pays.
00:01:32Symbole d'un pays profondément divisé sur la question migratoire.
00:01:35Nous serons sur place dans ce journal.
00:01:38Et puis enfin l'économie avec Jean-Baptiste Giraud.
00:01:41Le scandale des banques américaines accusées d'avoir mal rémunéré les comptes courants
00:01:45de leurs clients.
00:01:46Le même phénomène est-il possible en France ? Vous saurez tout dans quelques minutes.
00:01:50Ce sera à 6h20.
00:01:55A trois semaines de la rentrée, une école élémentaire située à Montgeron dans l'Essonne
00:02:00a été saccagée.
00:02:01Des intrus, possiblement d'anciens élèves, s'y sont introduits le week-end dernier.
00:02:05Insultes taguées, casiers et chaises renversées, peinture au mur.
00:02:09Le spectacle est désolant.
00:02:11Le reportage sur place de Régine Delfour et Raphaël Lasreg.
00:02:16Difficile de se frayer un chemin dans ces salles de classe.
00:02:20L'école primaire Jean Moulin à Montgeron dans l'Essonne a été victime d'actes de
00:02:24vandalisme le week-end dernier.
00:02:26Le mobilier, les fournitures, les jouets, tout a été jeté au sol.
00:02:32Les murs sont tagués et de la peinture a été projetée sur les tables et dans certaines
00:02:36salles.
00:02:37Sébastien Leblanc, le mari de l'enseignante dont la classe a été saccagée, ne cache
00:02:42pas son émotion.
00:02:43Avec un peu de recul, on a du mal à comprendre pourquoi s'amuser à faire ça.
00:02:47On sent que c'est du jeu idiot.
00:02:49Beaucoup d'émotions, parce que c'est des années d'investissement pour les professeurs
00:02:54qui s'engagent beaucoup, année après année avec les coopératives, c'est l'argent des
00:02:59parents aussi qui investit dans le matériel pédagogique au fur et à mesure et là c'est
00:03:04détruit en peu de temps, en un week-end.
00:03:06Au rez-de-chaussée, une partie du plafond a été ventrée.
00:03:09Les intrus ont mené un saccage très réfléchi.
00:03:13Ils ont bouché l'évacuation des sanitaires, tiré les chaises d'eau de façon à ce que
00:03:18toute l'eau sorte à l'extérieur.
00:03:21Je pense qu'ils ont aussi utilisé le lavabo et c'est cet endroit qui a inondé les dalles
00:03:29du faux plafond du rez-de-chaussée.
00:03:31Depuis lundi, des agents de la ville travaillent d'arrache-pied pour remettre en l'état
00:03:35les salles dégradées.
00:03:36La mairie assure que le 2 septembre, les élèves pourront faire leur entrée dans l'école.
00:03:43Il pourrait s'agir d'anciens élèves, de jeunes adolescents qui ont saccagé totalement
00:03:48gratuitement cette école.
00:03:49Une question se pose probablement, que font les parents ?
00:03:52Oui, ce sont des images qui font mal au cœur parce que l'école c'est un sanctuaire.
00:03:59On pense bien sûr à l'équipe éducative et plus largement à l'équipe pédagogique,
00:04:04y compris les personnels communaux qui ont un rôle très important dans l'accompagnement
00:04:08tout au long d'une journée de nos chères têtes blondes ou brunes.
00:04:13Alors il y a un profil qui se dégage de pré-adolescents, c'est un acte gratuit, totalement imbécile
00:04:20et ça pose bien évidemment la question de leur entourage, il y a une responsabilité
00:04:26bien évidemment parentale.
00:04:28C'est une question qu'on pointe régulièrement ici sur ces adolescents, parfois de très
00:04:33jeunes, qui se rendent coupables d'actes qui peuvent nous surprendre.
00:04:38Il y a toute une question en relevant de l'accompagnement social, pédagogique, éducatif d'une partie
00:04:45de la jeunesse.
00:04:46Et vous avez dit quelque chose qui m'interpelle, l'école est un sanctuaire, j'ai envie
00:04:49de dire que l'école devrait être un sanctuaire parce qu'elle l'est malheureusement de
00:04:52moins en moins.
00:04:53Oui, elle le reste dans la majorité des cas, il faut saluer le travail des enseignants
00:05:00qui doivent commencer déjà à réfléchir à l'après-rentrée, j'espère que la rentrée
00:05:05scolaire se passera le mieux possible pour eux avec des questions qui ne sont pas réglées.
00:05:09Il faut par exemple un enseignant devant chaque classe, ce qui n'est pas toujours le cas.
00:05:14Pour commencer effectivement à Marseille, Gérald Darmanin se félicite d'une baisse
00:05:18significative de la délinquance grâce aux opérations Place Nette XXL menées ces derniers
00:05:23mois.
00:05:24Mais attention à l'opération COM, selon les syndicats de police, le bilan est plus
00:05:28nuancé.
00:05:29Si les homicides ont notamment baissé de 60%, les délinquants ont continué leur trafic
00:05:33avec plus de discrétion.
00:05:34On voit cela avec Dounia Tengour.
00:05:37En déplacement à Marseille, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:05:42s'est félicité de la baisse de la délinquance.
00:05:45Il a également dressé un bilan concernant le trafic de stupéfiants dans la région.
00:05:49Il y a ici des saisies record, et puis des quartiers, y compris des quartiers nord où
00:05:54la police allait difficilement, qui désormais sont rendus à la population.
00:05:58Depuis plusieurs mois, nous avons lancé cette opération Place Nette XXL avec le président
00:06:02de la République, où des centaines d'interpellations ont eu lieu, des condamnations de justice
00:06:07extrêmement fermes.
00:06:08Mais sur le terrain, le constat est plus nuancé.
00:06:11On peut dire qu'il y a des résultats, mais à quel prix ? Parce qu'on ne peut pas non
00:06:14plus tous les jours demander aux policiers et gendarmes de faire des places nettes sur
00:06:19tous les quartiers d'une ville, ça demande beaucoup d'effectifs parce qu'il y a d'autres
00:06:24missions aussi à couvrir.
00:06:25Selon le secrétaire national unité de la zone sud, le trafic de stupéfiants semble
00:06:30s'être adapté aux nouvelles habitudes des consommateurs, avec notamment l'utilisation
00:06:35des réseaux sociaux.
00:06:36Les consommateurs commandent leurs produits, les revendeurs se déplacent et vont vers
00:06:41les consommateurs.
00:06:42Donc c'est pour cette raison qu'effectivement sur les places nettes, on a des résultats
00:06:47sur ces places là, mais il y a vraiment un trafic qui est différent aujourd'hui.
00:06:52Depuis la Covid, on sait qu'il y a de plus en plus de mobilité à travers les uber
00:06:57cheats, les uber coke.
00:06:58Lors de son déplacement, Gérald Darmanin a tenu à rappeler que Marseille a connu une
00:07:02baisse de 60% des homicides par rapport à l'année 2023.
00:07:06On vous parle également ce matin de ce nouveau record de surpopulation à la maison d'arrêt
00:07:12de Nantes.
00:07:13930 personnes y sont incarcérées pour 508 places, le personnel pénitentiaire dénonce
00:07:18des conditions de travail insoutenables.
00:07:19Une situation à Nantes similaire à toutes les maisons d'arrêt en France, pourtant
00:07:23des solutions structurelles existent comme nous l'explique Maxime Legay.
00:07:28Des cellules de prison comme celle-ci, il en manque près de 250 dans la maison d'arrêt
00:07:34de Nantes.
00:07:35Alors que l'établissement ne compte que 510 places, ce sont 946 détenus qui y sont
00:07:40actuellement incarcérés.
00:07:41Une situation intenable et dangereuse pour le personnel pénitentiaire.
00:07:46Dans les cellules où il doit y avoir deux détenus, on en met trois.
00:07:50Là on est arrivé à en mettre quatre dans chaque cellule.
00:07:52Donc malgré les rajoutes de lits, aujourd'hui on est quand même à près de 250 matelas
00:07:59au sol.
00:08:00Quand on ouvre une cellule où il y a quatre détenus à l'intérieur, c'est très très
00:08:04tendu et un rien peut tout faire exploser et mettre en danger les collègues.
00:08:09Le phénomène n'est pas nouveau.
00:08:11Le manque de places de prison est un problème structurel des établissements pénitentiaires
00:08:15français.
00:08:16Pourtant, pour Pierre-Marie Sève, il existe des solutions pérennes.
00:08:20Il faut construire des places de prison.
00:08:22Tout le monde le sait, mais on ne construit pas assez de places de prison.
00:08:26Il y a une deuxième façon de faire aussi qui devrait être tout à fait valide, c'est
00:08:28que la population criminogène de France n'est pas tout à fait du fait de la population française.
00:08:35Il y a un certain nombre d'étrangers.
00:08:36On pourrait estimer, comme le font d'autres pays, par exemple la Suisse, que quand on
00:08:40est reconnu coupable de certaines infractions suffisamment graves, il y a une automatisation
00:08:46de l'expulsion suite à la peine de prison.
00:08:48Selon le ministère de l'Intérieur, au 1er juillet 2024, plus de 78 000 personnes étaient
00:08:53détenues pour moins de 62 000 places opérationnelles.
00:08:57Et restez bien avec nous, puisqu'à 6h45, nous serons justement avec un représentant
00:09:04du personnel pénitentiaire de la maison d'arrêt de Nantes pour évoquer cette situation très
00:09:08compliquée pour eux, les dangers qu'ils encourent avec cette surpopulation carcérale.
00:09:13On va repartir au Royaume-Uni à présent, où hier soir, ces images de drapeaux palestiniens
00:09:18et de pancartes souhaitant la bienvenue aux réfugiés, des milliers de personnes se sont
00:09:21rassemblées avec pour mot d'ordre, stop à l'extrême droite, un peu plus d'une semaine
00:09:25après le début des émeutes dans le pays, symbole quelque part d'un pays profondément
00:09:28divisé sur la question migratoire.
00:09:30On va retrouver sur place notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:09:33Bonjour Olivier, comment s'est déroulée la soirée ?
00:09:35La soirée avait commencé dans un climat de vif, tension et d'appréhension, avec un
00:09:44fort dispositif policier mobilisé, 6000 agents anti-émeutes supplémentaires, des tas de
00:09:51cibles pour tenter de faire face à cette centaine de rassemblements de l'ultra-droite
00:09:57potentielle prévue.
00:09:58Les cibles avaient été protégées comme des bureaux d'avocats, conseillants, des
00:10:03migrants ou encore des hôtels ou loges des demandeurs d'asile.
00:10:06Et on a attendu, et finalement les seuls qui sont arrivés ce sont les contre-manifestants,
00:10:11les manifestants anti-racisme, et ils n'avaient rien à contrer, ils avaient la rue pour eux
00:10:15seuls, ils étaient nombreux, dans une bonne humeur, avec des pancartes, réfugiés, bienvenus
00:10:20ou non au racisme, donc un certain soulagement ce matin alors qu'on craignait le pire.
00:10:27Olivier, est-ce que cela veut dire que les émeutes sont terminées ?
00:10:30Alors la police espère que le pire est passé, après une semaine d'émeutes, il y a encore
00:10:40quelques craintes pour le week-end avec la reprise du championnat de football, où l'égant
00:10:44et l'ultra-droite se mélangent parfois, mais ce qui est clair c'est que la machine
00:10:49répressive elle n'est pas terminée, elle tourne à plein régime avec dès hier les
00:10:54premières condamnations de la prison ferme, il y a plus de 400 arrestations et les arrestations
00:10:59continuent en épluchant les caméras de vidéosurveillance et les réseaux sociaux.
00:11:04Pour la prison ce sont des peines entre 2 et 3 ans fermes pour les émeutiers et ce
00:11:10balai des condamnations va continuer encore toute la semaine, quoi qu'il en soit, après
00:11:14une semaine d'émeutes, reste à tirer les conclusions de cette semaine et là le débat
00:11:20ne fait que commencer.
00:11:21Merci Olivier Weber, vous êtes notre correspondant à Londres, qui sont ces émeutiers, quel
00:11:28est leur profil, par qui sont-ils recrutés ? On posera ces questions dans quelques minutes
00:11:33à 6h15 à notre spécialiste des questions de renseignements, Claude Moniquet.
00:11:37Un député français a-t-il sa place dans des manifestations outre-Manche ? Manifestement
00:11:42oui, selon l'insoumis et fiché S, Raphaël Arnault, qui a participé hier à ces rassemblements.
00:11:47Oui, il a posté sur ses réseaux une photo de lui débarquant à Londres pour je cite
00:11:51soutenir les camarades antifascistes locaux, il a ensuite posté tard hier soir une vidéo
00:11:56de lui dans un rassemblement, la résistance est en marche, dit-il, on l'écoute.
00:12:00Il faut savoir que les milices fascistes avaient prévu d'attaquer dans une trentaine de lieux,
00:12:07partout sur le territoire, ici au Royaume-Uni, et là, face à la mobilisation gigantesque,
00:12:13on est des milliers ce soir, face à une mobilisation large de la jeunesse, bizarrement, étrangement,
00:12:19les milices d'extrême droite se font bien discrètes.
00:12:21Preuve en est que l'antifascisme ça fonctionne, on a encore une majorité à vouloir se battre
00:12:25contre l'extrême droite, à vouloir se battre contre le racisme, contre les horreurs que
00:12:30mènent ces milices d'extrême droite, et donc il va falloir continuer à se mobiliser
00:12:34partout au Royaume-Uni, et là on sent bien que la résistance est en marche, que dans
00:12:38ce pays, dans les prochains jours, ça va changer la donne.
00:12:42Un député français a-t-il sa place dans des manifestations outre-Mange ?
00:12:46Voyez le QR code qui s'affiche à l'écran, c'est la question qu'on vous pose ce matin,
00:12:50vous le flashez, vous enregistrez votre réponse, on la diffusera dans le courant de l'émission,
00:12:54et justement je pose la question à Olivier d'Artigolles qui m'accompagne, est-ce qu'un
00:12:57député français n'a pas mieux à faire que de se rendre dans une manifestation en
00:13:00Grande-Bretagne ?
00:13:01Il y a d'autres députés d'autres sensibilités politiques qui peuvent faire des déplacements
00:13:05à l'étranger, en tout cas le concernant, Raphaël Arnault, c'est très précisément
00:13:09son ADN politique, j'ai envie de dire qu'on ne peut pas attendre autre chose de lui qu'un
00:13:14déplacement aujourd'hui en Grande-Bretagne sur le sujet sur lequel il s'est engagé politiquement,
00:13:20on va apprécier ou pas son engagement, ça c'est un autre débat.
00:13:26Ce qui sera plus intéressant à suivre, c'est la manière dont ce jeune député qui a été
00:13:31élu dans une circonscription du Vaucluse face à une députée RN sortante, se comporte
00:13:37dans le travail législatif de contrôle du gouvernement et de production d'actes législatifs,
00:13:43nous verrons à l'Assemblée la manière dont il se comporte, est-ce qu'il sera uniquement
00:13:47un militant de l'antifascisme ou est-ce qu'il sera un député à la tâche ?
00:13:51Et on verra aussi quelles seront les réponses de nos téléspectateurs ce matin, merci
00:13:56beaucoup Olivier Dardigolles, voici tout de suite les sports pour finir ce journal.
00:14:00Votre programme avec les déménageurs bretons, des déménagements d'exception, on dit chapeau
00:14:06les bretons, informations sur déménageurs-breton.fr
00:14:09Alors Marine, la France a-t-elle des chances de reporter des médailles aujourd'hui ?
00:14:14L'or ou l'argent est en tout cas assuré pour le boxeur Bilal Benhamma, deux finales
00:14:19à suivre également pour l'équipe de France en athlétisme, le 400 et féminin et le kitesurf
00:14:24à Marseille et puis on suivra également de près le match de basket masculin entre
00:14:28la France et l'Allemagne, les détails avec Mathéo Rollet.
00:14:31C'est jour de revanche pour les basketteurs français qui défient l'Allemagne en demi-finale,
00:14:37les bleus qui s'étaient lourdement inclinés justement face à ces mêmes allemands il
00:14:41y a quelques jours en face de poule, alors il va falloir apprendre de ses erreurs pour
00:14:44se qualifier pour cette deuxième finale olympique consécutive et puis il va falloir aussi retenir
00:14:50ce qui a bien marché comme par exemple face au Canada en quart de finale il y a quelques
00:14:54jours.
00:14:55Il y a de la boxe aussi à suivre avec cette nouvelle médaille assurée pour le clan français,
00:15:00celle de Bilal Benhamma en finale des moins de 51 kilos, reste à savoir donc si ce sera
00:15:05l'or ou l'argent pour le français, il sera opposé à Loesbeck Doucmatov.
00:15:09Et puis de l'athlétisme aussi avec la finale du 400 et féminin qui est à l'honneur et
00:15:15notre française Louise Maraval qui est insouciante, décomplexée, surtout vice-championne d'Europe,
00:15:21elle n'aura donc rien à perdre dans cette finale.
00:15:23Et puis du kitesurf à suivre du côté de Marseille et cette très grande chance de
00:15:27médaille pour le clan français en compagnie de Lauriane Nolot qui est très bien placée
00:15:32pour aller décrocher le titre olympique.
00:15:35Et puis du golf enfin pour terminer avec notre numéro 1 française Céline Boutier qui après
00:15:40une journée est seule en tête à moins 7 et va entamer ce deuxième tour plein de confiance
00:15:46avec trois coups d'avance sur sa principale adversaire.
00:15:49C'est donc une très belle journée olympique à suivre pour le clan français.
00:16:05400 arrestations, au moins 120 personnes inculpées et une question ce matin,
00:16:09quel est le profil de ces émeutiers ? Par qui sont-ils recrutés ?
00:16:12On en parle dans un instant avec Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement.
00:16:16A tout de suite Claude.
00:16:216h17 sur CNews, si vous nous rejoignez, bon réveil à tous.
00:16:24Le rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:16:29Face à la montée de tensions au Moyen-Orient, Emmanuel Macron appelle le Premier ministre
00:16:33israélien Benyamin Netanyahou à éviter un cycle de représailles.
00:16:37Le président français avait lancé ce même appel au premier président iranien précisant
00:16:41que cette logique devait s'appliquer à l'ensemble des partis dans la région.
00:16:44C'était en juin 2023, l'implosion du sous-marin nommé Titan qui avait causé la mort de 5
00:16:49personnes.
00:16:50La famille de l'explorateur Paul-Henri Narjolet vient de déposer plainte contre la société
00:16:55du submersible.
00:16:56Elle l'accuse de négligence et lui réclame 50 millions de dollars.
00:17:00Et puis en Espagne, le leader indépendantiste Karl-Push-Démon et son parti confirment son
00:17:05retour à Barcelone après 7 ans d'exil.
00:17:07Il avait fui l'Espagne pour échapper aux poursuites après une tentative de sécession
00:17:11avortée en 2017.
00:17:12Toujours visé par un mandat d'arrêt en Espagne, son retour est prévu aujourd'hui.
00:17:19Au Royaume-Uni, après une semaine d'émeutes, la justice n'aura pas tardé.
00:17:23Plus de 400 arrestations, au moins 120 personnes inculpées.
00:17:27Les premières condamnations sont tombées.
00:17:28Certains émeutiers ont déjà été écroués et condamnés à de la prison ferme.
00:17:31Et on en parle ce matin avec Claude Moniquet.
00:17:34Bonjour Claude, vous êtes spécialiste des questions de renseignements.
00:17:37Tout d'abord, quel est le profil de ces émeutiers ?
00:17:40Alors d'après ce qu'on commence à savoir en se basant sur le profil des gens qui ont
00:17:46été arrêtés, entre 400 et 500, ce sont des profils assez divers.
00:17:50On a d'une part des agitateurs d'ultra-droite qui sont connus des services de police britanniques
00:17:58et qui, en règle générale, sont arrêtés dans des endroits qui ne sont pas leur lieu de résidence.
00:18:02Donc ils viennent de l'extérieur, dans certaines villes, dans certains quartiers,
00:18:06pour agiter la population et pour les mobiliser.
00:18:09Ils sont appuyés par, on le voit d'ailleurs sur les images,
00:18:12ils sont appuyés par de jeunes casseurs ou un peu moins jeunes,
00:18:17mais disons des gens qui ont entre la fin de l'adolescence et 30 ou 35 ans.
00:18:23Donc beaucoup tournent autour des cercles de hooligans
00:18:27qui entourent les clubs de football au Royaume-Uni
00:18:30et qui sont une réserve traditionnelle de recrutement pour l'ultra-droite britannique.
00:18:35Et puis il y a des éléments locaux, des gens qui simplement sont en colère,
00:18:39pour des raisons qui sont parfois tout à fait légitimes d'ailleurs,
00:18:42et qui sont manipulés, qui sont utilisés un peu comme de la chair à canon par les agitateurs.
00:18:48Par qui sont-ils recrutés ces émeutiers ?
00:18:51Alors si on essaie de refaire le film des événements, c'est très intéressant
00:18:54parce qu'en fait tout part d'une opération purement commerciale.
00:18:57De fausses informations sont diffusées,
00:19:00donc après la tragédie de Southport et la mort des trois petites filles,
00:19:05avec une fausse identité et un faux profil du tueur présumé.
00:19:11Et ça, ça vient d'un site internet purement commercial
00:19:14qui gagne sa vie en multipliant les clics sur les réseaux sociaux.
00:19:19Quand vous atteignez un certain nombre de centaines de milliers de vues,
00:19:21des réseaux comics comme YouTube vous rétribuent.
00:19:23Ces gens font ça pour des raisons commerciales.
00:19:26Ça va être saisi par Tommy Robinson, un agitateur, lui,
00:19:29suprémaciste très connu aux États-Unis,
00:19:32et qui va s'appuyer sur différents réseaux,
00:19:34entre autres des canots Telegram par exemple,
00:19:42qui s'appellent In Office In Off, C'est Assez, Save Our Kids,
00:19:47Sauvez Nos Enfants, Stop The Boats, Arrêtez Les Bateaux,
00:19:50ceux qui traversent la Manche avec des immigrants.
00:19:52Et derrière ces canots, on retrouve une organisation d'ultra droite,
00:19:58quasiment néonazie d'ailleurs, qui s'appelle Patriotic Alternative,
00:20:03qui est spécialisée, qui est une organisation suprémaciste,
00:20:06et qui entre autres s'est illustrée en recrutant des adolescents,
00:20:11comme d'ailleurs le font les terroristes islamistes de l'autre côté du spectre.
00:20:15Donc c'est un mélange de gens qui sont des idéologues
00:20:20et puis de casseurs venus de l'ultra droite néonazie.
00:20:27Une dernière question, Claude Moniquet,
00:20:29les forces de l'ordre ont-elles les capacités suffisantes pour y faire face ?
00:20:33Non, elles pourraient les avoir, mais quand on voit les images de nouveau,
00:20:38et si on compare ces images à ce que par exemple nous pouvons voir en France,
00:20:42il n'y a pas, par exemple, il n'y a pas de canon à eau,
00:20:44il n'y a pas d'équipement de protection très très efficace,
00:20:48on a beaucoup de policiers qui ont un bouclier, un casque, une matraque,
00:20:52et beaucoup d'ailleurs n'ont même pas de bouclier,
00:20:55et l'absence par exemple de canon à eau fait qu'au lieu de pouvoir,
00:20:59et la non-utilisation souvent de grenades de désencerclement
00:21:03ou de grenades lacrymogènes etc.,
00:21:05fait qu'ils sont obligés pour disperser une foule d'aller au contact.
00:21:08Et évidemment quand on va au contact,
00:21:10ça explique le grand nombre de blessés qu'il y a eu dans les forces de l'ordre,
00:21:13on parle de dizaines et de dizaines de policiers déjà qui ont été blessés,
00:21:17donc à peu près 50 qui ont dû être hospitalisés suite à leur blessure,
00:21:22et ça c'est un résultat du contact,
00:21:24c'est un résultat du fait qu'ils n'ont pas les moyens de dispersion
00:21:27à 50 ou 100 mètres comme on les a par exemple en France,
00:21:29donc non, la police britannique manifestement n'est pas équipée
00:21:32pour faire face à ce type d'incident,
00:21:35et là de nouveau on voit les images qui sont extrêmement graves.
00:21:39L'analyse de Claude Moniquet,
00:21:41notre spécialiste des questions de renseignement,
00:21:43merci infiniment Claude Moniquet,
00:21:45on vous retrouve tout au long de cette matinale.
00:21:48Dans un instant, la chronique éco de Jean-Baptiste Giraud,
00:21:52on va parler de ce nouveau scandale qui secoue en plein cœur de l'été les banques américaines,
00:21:57il aurait reproché de mal rémunérer les comptes courants de leurs clients.
00:22:00La question qui se pose aujourd'hui,
00:22:02est-ce qu'un tel phénomène peut aussi se produire en France ?
00:22:05Il nous donnera la réponse juste après la pause.
00:22:126h23 sur CNews, la météo des plages.
00:22:16La météo des plages avec BDR.fr
00:22:18L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et l'ingot d'or.
00:22:21L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:22:25Place à présent à votre météo des plages,
00:22:27où les températures remontent aujourd'hui.
00:22:2926 degrés en moyenne à Grandville,
00:22:3025 degrés à Deauville,
00:22:32avec néanmoins le maintien d'un temps relativement nuageux.
00:22:35Sur la façade ouest, il fera beau,
00:22:3722 degrés à Noirmoutier ou encore au sable d'Olonne,
00:22:39dans l'eau vous aurez localement 19 degrés à Quiberon.
00:22:42Dans le sud-ouest, les conditions météo s'annoncent
00:22:45estivales, 26 degrés à Lacanau,
00:22:46localement jusqu'à 30 degrés à Arcachon,
00:22:48pas un seul nuage à l'horizon.
00:22:50Et dans l'eau, vous aurez en moyenne entre 24 et 25 degrés.
00:22:53Les conditions météo s'annoncent également estivales
00:22:55autour du golfe du Lyon.
00:22:56La chaleur se maintient avec localement jusqu'à 38 degrés
00:22:59sous le soleil de Valrase.
00:23:01Vous aurez localement 25 degrés dans l'eau à Sanary.
00:23:04Chaleur également entre la côte d'Azur et la Corse,
00:23:06avec localement jusqu'à 35 degrés à Hyères.
00:23:08Il fera beau également en Corse où vous aurez localement
00:23:1127 degrés dans l'eau du côté d'Ajaccio.
00:23:15La météo des plages avec BDH.fr.
00:23:17L'agence BDH vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:23:20L'agence BDH, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:23:24Allez, s'il y a bien une chose qui marquera les Jeux olympiques
00:23:28en dehors du sport, c'est la sécurité qui règne à Paris.
00:23:30On vous en a beaucoup parlé.
00:23:31On a jusqu'à 45 000 forces de l'ordre
00:23:33qui sont mobilisées depuis plus de 10 jours.
00:23:36Et clairement, Marine, cela a créé des liens avec la population.
00:23:39Oui, souriant, accueillant, détendu,
00:23:41cette compétition a mis en avant les gendarmes et policiers
00:23:45qui servent notre pays.
00:23:46Tous ont conquis les touristes dans la capitale.
00:23:48Pierre-Emko Edounia Tengour.
00:23:53Une foule en liesse qui danse grâce à la garde républicaine.
00:24:00Ou encore un policier qui aide une petite fille
00:24:03à descendre les marches dans le métro.
00:24:06Pour les JO, la gendarmerie nationale partage ses vidéos de joie
00:24:11et de tendresse sur ses réseaux sociaux.
00:24:13Si les sportifs ont réussi à conquérir le cœur des Français et des touristes,
00:24:17les forces de l'ordre, en première ligne,
00:24:19parviennent elles aussi à se distinguer.
00:24:23J'ai demandé mon chemin à des policiers et ils m'ont aidé.
00:24:26Ils ont été très aimables.
00:24:27Ils font même des selfies.
00:24:30De nombreux touristes saluent également la sécurité
00:24:33qui règne dans la capitale.
00:24:35Honnêtement, on se sent super bien en sécurité ici à Paris.
00:24:38J'ai vraiment vu ça.
00:24:39Franchement, chapeau à la France pour l'organisation,
00:24:41pour le dispositif qu'ils ont mis en place pour les JO.
00:24:43C'est top, on se sent vraiment bien en sécurité ici.
00:24:45Bravo à la France.
00:24:46Autour des sites olympiques,
00:24:48ils sont 35 000 policiers et gendarmes,
00:24:5018 000 militaires de l'opération Sentinelle
00:24:53et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée
00:24:56à être mobilisés chaque jour.
00:24:59Ce sont vraiment des images et des séquences qui font plaisir à voir
00:25:02que cette communion entre les populations et les forces de l'ordre...
00:25:06J'ai assisté moi-même dans le métro à des gens, des Français,
00:25:09qui remerciaient les gendarmes pour la sécurité à Paris.
00:25:12En ce moment, j'ai trouvé ça très touchant, très sympathique.
00:25:15Et cela va rester dans l'héritage des jeux.
00:25:17On espère, parce que souvent, on remercie les forces de l'ordre
00:25:21et on oublie très vite après.
00:25:23La proximité disponible présente, ça réussit.
00:25:25Allez, la chronique éco à présent.
00:25:27Un nouveau scandale qui secoue en plein cœur de l'été les banques américaines.
00:25:30Il leur est reproché d'avoir mal rémunéré les comptes courants
00:25:33de leurs clients en 2023 et 2024.
00:25:35C'est un préjudice qui se chiffrait en milliards de dollars.
00:25:39Et on en parle avec vous, Jean-Baptiste Giraud.
00:25:41Est-ce que la même chose est possible en France aujourd'hui ?
00:25:45Pour vous répondre, Anthony, il faut bien comprendre
00:25:47ce que la SEC, c'est le gendarme bancaire américain,
00:25:51reproche à plusieurs grandes banques du pays.
00:25:53Elle a constaté, en fait, que certaines banques avaient placé de l'argent
00:25:56sur les comptes ouverts à la Banque fédérale américaine, la Fed.
00:26:00Argent qui était rémunéré à hauteur de 5%.
00:26:03C'est ce que l'on appelle, vous savez communément, le taux directeur.
00:26:05Quand on dit que les taux montent ou baissent,
00:26:07c'est de ce taux-là dont il est question.
00:26:09Et ce taux sert à construire tous les produits bancaires,
00:26:12aussi bien par exemple les prêts pour acheter une voiture ou un appartement,
00:26:16que les produits d'épargne.
00:26:18Problème, pendant que les taux étaient très élevés, donc à 5%,
00:26:22des dizaines de millions d'Américains n'ont pas été rémunérés
00:26:25sur leurs comptes courants,
00:26:27ou bien seulement très peu, à hauteur de 0,5%
00:26:30pour l'argent qui dormait sur leurs comptes.
00:26:33Or, il se trouve qu'aux Etats-Unis, une loi de 1940 oblige les banquiers
00:26:38à proposer un meilleur produit financier lorsqu'il existe à leurs clients.
00:26:43Et c'est ça que le gendarme de la Banque américaine
00:26:48reproche aux banques américaines.
00:26:50Mais cet écart de taux d'intérêt existe aussi en France.
00:26:53Exactement. En France, en Europe, puisque chez nous c'est la BCE,
00:26:57rémunèrent les banques à hauteur de 4%.
00:26:59C'est un petit peu moins qu'aux Etats-Unis.
00:27:01Et depuis juin, c'est même 3,75%.
00:27:04Ce qui est un placement parfaitement sûr pour les banques,
00:27:06puisqu'elles sont sûres d'avoir leur argent.
00:27:09C'est beaucoup plus sûr que la bourse.
00:27:10Vous avez vu comment la bourse a bougé au cours des derniers jours.
00:27:13Eh bien, sachant qu'on estime que les Français ont au moins 500 milliards d'euros
00:27:17qui dorment sur les comptes courants, sans aucune rémunération,
00:27:20parce que ça ne fait pas partie de la tradition et des habitudes chez nous,
00:27:24on parle de 16 500 euros en moyenne par foyer fiscal en français,
00:27:28il y a des centaines de millions d'euros de taux d'intérêt virtuel
00:27:34qui n'ont pas été versés aux clients.
00:27:36Et je trouve qu'en France, il y a aussi une loi qui oblige les banques,
00:27:40elle est moins contraignante que la loi américaine,
00:27:42mais elle les oblige quand même à conseiller leurs clients.
00:27:44C'est le fameux devoir de conseil.
00:27:46Jean-Baptiste Giraud, quel est le risque pour les banques françaises ?
00:27:50Eh bien, le risque n'est pas neutre, je vous l'ai dit.
00:27:52500 milliards d'euros dormant sur les comptes français,
00:27:55s'ils avaient été rémunérés à hauteur de 2%, par exemple en dernier,
00:27:58en 2023, histoire de laisser quand même 2% de rémunération aux banques,
00:28:02elles auraient dû verser un milliard d'euros d'intérêt à leurs clients.
00:28:06Pour un client avec 16 500 euros de trésorerie dormant toute l'année,
00:28:10ça fait quand même plus de 650 euros d'intérêt parti en fumée.
00:28:14Restons quand même prudents, aux Etats-Unis, il y a une tradition,
00:28:17une habitude d'attaquer tout le monde en droit de la consommation.
00:28:20Là, il y a des mouvements qui sont organisés pour attaquer les banques
00:28:23en leur disant « vous nous devez de l'argent ».
00:28:25En revanche, le sujet qui pourrait venir sur la table,
00:28:28c'est les services bancaires payants.
00:28:31Vous avez sur vent, vous aussi, moi et les téléspectateurs qui nous regardent,
00:28:35des services bancaires payés 10, 20, 30 euros par mois
00:28:39qui permettent d'avoir un découvert autorisé,
00:28:42qui permettent d'assurer la carte bancaire et d'autres choses.
00:28:45Et ces services, s'ils avaient du sens, il était logique de les faire payer
00:28:48quand les banques ne pouvaient pas se rémunérer sur le placement de l'argent.
00:28:52Mais là, comme elles peuvent se rémunérer avec l'argent qu'on leur confie,
00:28:55à hauteur de 3,75% en ce moment,
00:28:57je ne serais pas étonné de voir des partis politiques comme
00:29:01le mouvement Le Nouveau Front Populaire ou encore le Rationnement National
00:29:04dire que les banques se rémunèrent peut-être un peu trop sur le dos de leurs clients.
00:29:08C'était la chronique éco de Jean-Baptiste Giraud.
00:29:11Merci à vous Jean-Baptiste.
00:29:13Voici tout de suite la météo du jour.
00:29:14Alexandra Blanc.
00:29:26La météo, Alexandra, avec quelques nuages près de la Manche.
00:29:30Oui, quelques nuages et toujours le département des Pyrénées-Orientales
00:29:33qui reste placé sous surveillance avec ces fortes chaleurs
00:29:35qui vont donc se poursuivre en cette journée de jeudi.
00:29:38On attend localement jusqu'à 35-36 degrés pour les Pyrénées-Orientales
00:29:42avec des nuits étouffantes.
00:29:43Et sachez qu'il va faire encore plus chaud ce week-end
00:29:46puisque les températures vont s'envoler.
00:29:48Pic de chaleur attendu entre samedi et dimanche, notamment dans le Sud-Ouest.
00:29:52Au programme ce matin, on vous le disait,
00:29:54un temps partiellement nuageux près des côtes de la Manche.
00:29:56On retrouve également quelques nuages entre les Pyrénées,
00:29:59le Massif central ou encore les régions de l'Est.
00:30:01Partout ailleurs du Grand-Bottant, à noter également le retour du Mistral
00:30:04et de la Tramontane en Méditerranée.
00:30:06Et puis dans l'après-midi, très peu d'évolution.
00:30:08On maintient de quelques nuages, notamment entre la Normandie,
00:30:11le bassin parisien ou encore en allant vers les Ardennes.
00:30:14Attention également à quelques orages qui pourraient localement éclater
00:30:17au pied des Pyrénées, partout ailleurs des conditions météo-estivales.
00:30:20Il fera beau et il fera chaud sur 99% du territoire aujourd'hui,
00:30:25avec ces températures déjà très douces ce matin.
00:30:2817 degrés en moyenne pour le bassin parisien,
00:30:3020-21 degrés entre le Midi-Toulousain et le Pays Basque.
00:30:33Et dans l'après-midi, les températures s'envolent sur l'arc méditerranéen.
00:30:3735 degrés à Marseille, 35 degrés également à Ajaccio,
00:30:4035 à Perpignan, donc températures vraiment excessivement élevées,
00:30:44notamment dans le Sud.
00:30:45Et puis partout ailleurs, on retrouve cette chaleur assez modérée,
00:30:49avec 29 degrés à Limoges ou encore à Clermont-Ferrand,
00:30:5129 degrés à Orléans et vous aurez localement 26-27 degrés
00:30:55entre Lille et Paris.
00:30:57Températures qui vont donc s'envoler ce week-end
00:30:59avec, je vous le disais, un pic de chaleur attendu.
00:31:01On attend par exemple localement jusqu'à 33-34 degrés sur le nord
00:31:05et jusqu'à 38 degrés dans le sud-ouest,
00:31:07notamment pour la journée de dimanche, journée de clôture des Jeux olympiques.
00:31:12Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,
00:31:15c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:31:17Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:31:20Groupe Verlaine.
00:31:22Bon ravail à tous dans votre matinale.
00:31:24Sur CNews, à la une, la pression migratoire subie par la Grande-Bretagne.
00:31:27Elle s'exerce aussi de l'autre côté de la Manche,
00:31:30sur les côtes françaises, notamment à Calais.
00:31:31Des clandestins prêts à tout pour traverser la mer
00:31:33avec des tactiques de plus en plus dangereuses.
00:31:36Vous le verrez dans notre reportage.
00:31:39Une possible tentative d'enlèvement d'une fillette de 10 ans en Loire-Atlantique.
00:31:43Un appel à témoins a été lancé.
00:31:44L'homme d'une trentaine d'années aurait essayé
00:31:46de faire monter l'enfant seul dans son véhicule.
00:31:49Plus de peur que de mal.
00:31:50Les parents de la petite fille témoignent à notre micro ce matin.
00:31:54Israël promet d'ores et déjà d'éliminer le nouveau chef du Hamas, Yaya Sinouar.
00:31:58Le pays est sur le qui-vive depuis maintenant une semaine
00:32:00dans l'attente d'une riposte de l'Iran.
00:32:02« Nous sommes déterminés à nous défendre »,
00:32:04a d'ailleurs prévenu Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien.
00:32:07Et puis Lucie Castex relance sa campagne médiatique.
00:32:10Cette dernière a dévoilé son projet politique et sa vie privée aussi
00:32:13dans les colonnes de Paris Match.
00:32:14A-t-elle eu raison de le faire ?
00:32:17Olivier Dardigolle nous expliquera tout dans un instant.
00:32:19Il nous donnera son avis.
00:32:23Et tout d'abord à Calais, les migrants sont prêts à tout
00:32:25pour rejoindre la Grande-Bretagne.
00:32:27Et leurs techniques pour passer la frontière
00:32:29sont de plus en plus dangereuses, Marine.
00:32:30Oui, certains n'hésitent pas à s'introduire illégalement à bord de camions.
00:32:34Ces scènes surréalistes sont devenues quotidiennes pour les routiers
00:32:36et désolent les habitants.
00:32:38Reportage sur place avec le récit de Juliette Sadat.
00:32:42Sur ces images de vidéosurveillance,
00:32:45un sans-papier parvient à se hisser sur le toit bâché d'un poids lourd.
00:32:49Un coup de cutter plus tard, le voilà entré dans la remorque
00:32:52avec la marchandise.
00:32:54Ça, c'est le quotidien, c'est mon vie tous les jours,
00:32:57telle que vous pouvez voir sur l'image.
00:32:58Une scène à laquelle peuvent assister ces riverains
00:33:01depuis la fenêtre de leur appartement.
00:33:03Directement, quand la personne descend du camion,
00:33:05on voit les migrants courir vers les portes arrière
00:33:07pour pouvoir rentrer dans le camion
00:33:09ou même, il y a des moments, monter directement sur le conteneur.
00:33:12Ce stratagème est bien connu.
00:33:14Alors, les forces de l'ordre doivent passer chaque véhicule au peigne fin.
00:33:18Les chauffeurs de ces poids lourds,
00:33:20qui risquent une amende de 3000 euros par migrant
00:33:22transporté volontairement ou non de l'autre côté de la Manche,
00:33:26doivent eux aussi se montrer vigilants.
00:33:30On regarde partout autour du camion.
00:33:32On regarde les roues.
00:33:33Sur les côtés, il faut tout inspecter.
00:33:39Ce chef d'entreprise possède un magasin
00:33:41à proximité du tunnel sous la Manche,
00:33:43très fréquenté par les routiers.
00:33:45Alors, pour rassurer sa clientèle,
00:33:47il a engagé un maître chien,
00:33:49impliquant des frais importants pour ce commerçant.
00:33:52On a effectivement une perte de clients
00:33:53qui est là depuis de nombreux mois.
00:33:56On essaye de la contrer, de la freiner
00:33:58et de maintenir nos activités
00:34:01pour qu'elles restent et elles demeurent rentables
00:34:04avec la présence d'agents sinophiles qui coûtent un bras.
00:34:08Chaque année, ce sont plusieurs dizaines de milliers de migrants
00:34:11qui tentent de rallier l'Angleterre
00:34:13en camion ou par bateau.
00:34:14Un voyage dangereux qui s'avère même fatal
00:34:17pour beaucoup d'entre eux.
00:34:20On vous parle également de cet appel à témoins
00:34:22lancé après la possible tentative d'enlèvement
00:34:24d'une fillette de 10 ans dans le département de Loire-Atlantique.
00:34:27L'individu est un homme de type caucasien,
00:34:29âgé entre 30 et 40 ans et mesurant environ 1,80 mètre.
00:34:33Oui, il aurait tenté de faire monter l'enfant seul
00:34:35dans son véhicule utilitaire.
00:34:37Les parents de la fillette racontent
00:34:38au micro de Mickaël Chailloux.
00:34:41La fillette de 10 ans a été abordée à l'heure du déjeuner
00:34:45par un automobiliste alors qu'elle était avec une copine
00:34:49à proximité de cet abribus au bord d'une route
00:34:52très passante de la commune de Soulvache.
00:34:54C'est son papa qui raconte la suite.
00:34:56Une personne en camionnette blanche se sera arrêtée
00:34:59pour lui dire qu'elle venait de la part de sa maman
00:35:03et qu'il fallait qu'elle la ramène à la maison.
00:35:06La personne serait sortie aussi avec un sac en toile de jute
00:35:12d'après notre fille et du coup c'est à ce moment-là
00:35:16que ma fille s'est mise à courir pour rejoindre sa copine
00:35:19qui était un peu plus haut, à 150-200 mètres.
00:35:22La gendarmerie, aussitôt prévenue, a lancé cet appel à témoins
00:35:26avec un portrait robot relativement précis
00:35:28établi à partir des déclarations de l'enfant.
00:35:32Dans cette commune rurale de 340 habitants,
00:35:35entre Rennes et Nantes, l'affaire jette un coup de froid
00:35:38au cœur de l'été.
00:35:39On n'est pas beaucoup d'habitants donc c'est bizarre
00:35:42que ce soit des copines à moi et que ce soit vers chez nous.
00:35:46J'ai très peur pour mes enfants maintenant.
00:35:47J'essaie qu'ils ne sortent pas tout seuls,
00:35:50aller trop loin tout seuls, toujours en compagnie d'amis ou quoi.
00:35:54L'enquête de gendarmerie se poursuit.
00:35:56Avec la diffusion de cet appel à témoins,
00:35:58les parents disent leur satisfaction
00:36:00quant à la prise en compte de la parole de leur enfant.
00:36:05Il est aujourd'hui l'ennemi numéro un d'Israël,
00:36:07Yahya Sinouar, nouveau chef du mouvement terroriste du Hamas.
00:36:10Il est connu comme étant l'un des commanditaires
00:36:12des attaques du 7 octobre.
00:36:13Hier, le chef de l'armée israélienne a promis
00:36:16de le traquer sans relâche et l'éliminer au plus vite.
00:36:18On l'écoute.
00:36:22Yahya Sinouar a reçu un nouveau titre ce mardi.
00:36:25Il est désormais le chef du bureau politique du Hamas.
00:36:28Ce titre politique ne l'absout pas d'être un meurtrier
00:36:31associé à la planification et à l'exécution
00:36:34de ce qu'il s'est passé le 7 octobre.
00:36:36Par conséquent, le changement de son titre
00:36:39ne nous empêche pas de le poursuivre.
00:36:41Il nous motive et nous allons multiplier les efforts
00:36:44pour le retrouver, l'attaquer et que les dirigeants du Hamas
00:36:47remplacent une fois encore le chef du bureau politique.
00:36:55Et puis c'est l'une des plus grandes pop stars au monde,
00:36:57Taylor Swift.
00:36:58Ses trois concerts prévus à Vienne en Autriche
00:37:00ont été annulés après un projet d'attentat déjoué.
00:37:03Les deux personnes ont été arrêtées,
00:37:05dont un jeune homme de 19 ans qui avait prêté allégeance
00:37:06à l'Etat islamique.
00:37:07Des substances chimiques ont été saisies à son domicile.
00:37:10La seconde personne est un homme qui s'est radicalisé sur Internet.
00:37:13Après cette annonce, les autorités avaient assuré
00:37:16aux organisateurs un renforcement des contrôles
00:37:18à l'entrée du stade, ce qui n'a pas suffi à les convaincre.
00:37:21Plus de 170 000 spectateurs étaient attendus pour ces concerts.
00:37:24Et nous sommes avec Claude Moniquet,
00:37:26notre spécialiste des questions de terrorisme.
00:37:28Claude, faut-il prendre au sérieux cette menace aujourd'hui ?
00:37:33Oui, tout à fait, il faut la prendre au sérieux,
00:37:35puisque là, on n'est pas sur simplement des idées qui s'échangent,
00:37:37sur des projets fumeux qui s'échangent sur des messageries.
00:37:41On a trouvé effectivement, enfin la police autrichienne
00:37:43a découvert des précurseurs chimiques d'explosifs.
00:37:45Donc il y avait bien un attentat qui était en préparation
00:37:48contre l'un des trois concerts.
00:37:49Il devait y en avoir un ce soir, puis demain soir et samedi
00:37:53dans un stade de Vienne et on attendait 65 000 personnes
00:37:56dans chacun des concerts.
00:37:57Donc c'était une cible majeure et d'autant plus inquiétante
00:38:01qu'à trois reprises, ces dernières années, Daesh,
00:38:04puisque les gens qui ont été arrêtés ont été radicalisés en ligne
00:38:07par Daesh tous les deux et ont prêté,
00:38:10et en tout cas celui qu'on a identifié à 19 ans,
00:38:12avait prêté serment d'allégeance à Daesh.
00:38:14Daesh a visé à trois reprises des salles de concert.
00:38:18Bien entendu, tout le monde se rappelle du Bataclan,
00:38:20le 13 novembre 2015.
00:38:22Il y a eu l'attentat de Manchester,
00:38:25le Manchester Arena en mai 2017 et puis en mars dernier,
00:38:29le Crocus City Hall de Moscou.
00:38:30Donc ce sont des cibles qui sont intéressantes pour les terroristes
00:38:34parce que ce sont de grands rassemblements de personnes
00:38:36et en même temps, c'est considéré vraiment comme une occupation impie
00:38:42d'aller à un concert.
00:38:43Et le seul cas d'intéressant également,
00:38:45c'est la jeunesse du principal inculpé, celui qui a 19 ans.
00:38:49Dans les neuf derniers mois, il y a eu 58 arrestations en Europe
00:38:53de terroristes liés à des projets d'attentats
00:38:56ou des attentats qui ont réussi liés à Daesh, promus par Daesh.
00:39:00Sur 58, 38 d'entre eux étaient des adolescents aux jeunes adultes
00:39:07de 13 à 19 ans.
00:39:08Donc on est clairement dans une vape de fond
00:39:11dans laquelle Daesh essaie de mobiliser, de sensibiliser des jeunes
00:39:16et de les pousser à l'action pour commettre ce genre d'attentat.
00:39:19Merci, Claude Moniquet, pour toutes ces explications.
00:39:23Le Stade de France qui sera justement ultra sécurisé dimanche soir
00:39:27puisque les Jeux Olympiques de Paris 2024 s'achèvent.
00:39:31La cérémonie de clôture sera une nouvelle fois orchestrée par Thomas Joly.
00:39:35Elle sera baptisée « Records ».
00:39:37Oui, mais une fois encore, peu d'informations ont fuit.
00:39:39Et alors, à quoi faut-il s'attendre ?
00:39:41On voit cela avec Tancrede Guillotel et Marie-Victoire Diodonie.
00:39:44Depuis mardi soir, chaque nuit après les épreuves d'athlétisme,
00:39:48l'enceinte du Stade de France se réveille à nouveau
00:39:51pour accueillir en secret les répétitions de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques.
00:39:58Le directeur artistique Thomas Joly a pourtant laissé filtrer quelques éléments.
00:40:03Un spectacle d'une trentaine de minutes baptisé « Records »
00:40:07mettra en scène la refondation des Jeux Olympiques dans un avenir lointain.
00:40:11Il mobilisera plus d'une centaine d'acrobates et de danseurs
00:40:14avec le breakdancer français Arthur Cadre comme fil conducteur.
00:40:18Je ne peux pas vraiment vous donner des détails,
00:40:20mais je pense que c'est vraiment quelque chose
00:40:23que les gens n'ont pas l'habitude de voir en France.
00:40:25Donc c'est une super opportunité de vraiment voir,
00:40:28et ce n'est pas que moi évidemment, ce spectacle-là,
00:40:30c'est une énorme équipe qui, à mon avis, va être un spectacle qui visuellement est très fort
00:40:35et avec une histoire assez forte aussi, donc c'est génial.
00:40:40La French Touch sera mise à l'honneur avec la présence des groupes Air et Phoenix.
00:40:48Autre participation confirmée, celle de Tom Cruise.
00:40:51La star américaine avait été aperçue fin avril en plein tournage dans les rues de Paris.
00:40:56Des séquences que l'on pourrait retrouver dans une vidéo diffusée pendant la cérémonie.
00:41:01Mais sur son site, la mairie de Paris lui prévoit un nouveau très grand rôle.
00:41:05L'acteur pourrait donc conclure la cérémonie par une cascade,
00:41:09avant d'assurer le passage du drapeau olympique entre Paris et Los Angeles.
00:41:15Et on a hâte de découvrir ça dimanche soir, les sports, pour finir ce journal.
00:41:20Votre programme avec les déménageurs bretons.
00:41:23Des déménagements d'exception, on dit.
00:41:25Chapeau les bretons.
00:41:26Information sur déménageurs-breton.fr
00:41:30Et ce soir, Marine, on soutient nos basketteurs face aux allemands.
00:41:32Oui, ils s'affronteront pour les demi-finales sur le parquet de l'Arena Bercy.
00:41:36Le vainqueur de cette affiche jouera en quart contre le vainqueur de la rencontre Etats-Unis-Serbie
00:41:41qui se dispute ce soir également.
00:41:43Les français qui vont devoir rester concentrés jusqu'au bout.
00:41:46Les précisions de Manon David.
00:41:48C'est un nouveau choc qui attend cette équipe de France de basket.
00:41:51Après avoir réussi à battre les canadiens en quart de finale,
00:41:53les bleus ont rendez-vous avec les allemands en demi-finale.
00:41:57Ce sera un match pas facile face aux champions du monde antilles
00:42:00qui avaient réalisé l'exploit de battre les Etats-Unis lors du dernier mondial.
00:42:04En plus, les allemands restent sur deux victoires sans appel face à l'équipe de France.
00:42:08Et la dernière défaite, elle est quand même très récente.
00:42:10C'était lors des phases de poules.
00:42:11La mancheaf s'était imposée 85 à 71.
00:42:14Mais les bleus avaient été surclassés.
00:42:17Alors que depuis, ils se sont métamorphosés.
00:42:19Depuis qu'ils sont arrivés à Paris.
00:42:21L'une des clés de ce match sera de réussir à contenir le meneur star de cette équipe d'Allemagne.
00:42:26Denis Schroder, 26 points face à l'équipe de France en phase de poules.
00:42:29On a retrouvé le Vincent Collet stratège lors de la rencontre face au Canada
00:42:34avec un 5 remanié et un 5 qui s'est avéré très performant.
00:42:37Un 5 de départ.
00:42:38C'est une demi-finale, tout peut se passer.
00:42:40On se rappelle de cette équipe de France au même stade de la compétition à Tokyo.
00:42:45Un contre de Nicolas Batum qui avait permis aux bleus de s'imposer d'un point face à la Slovénie.
00:42:49Le capitaine de l'équipe de France qui va terminer sa carrière en équipe de France sur cette campagne.
00:42:55Et qui, nul doute, a envie de rapporter la plus belle des médailles.
00:43:07Une maison d'arrêt occupée à 220%.
00:43:10C'est la maison d'arrêt de Nantes.
00:43:12Des surveillants pénitentiaires qui s'estiment en danger aujourd'hui.
00:43:15On en parle dans un instant avec mon invité William Sozic, représentant Force Ouvrière Justice à Nantes.
00:43:20A tout de suite.
00:43:25La France figure encore et toujours parmi les mauvais élèves d'Europe en termes de surpopulation carcérale.
00:43:31Ce qui met sérieusement en danger nos surveillants pénitentiaires.
00:43:35Les prisons sont occupées en moyenne à près de 127%.
00:43:38Mais pour certains établissements, la densité carcérale peut monter à 220%.
00:43:43C'est le cas dans la maison d'arrêt de Nantes.
00:43:45Et on en parle aujourd'hui avec William Sozic.
00:43:48Bonjour et merci d'être avec nous ce matin sur CNews.
00:43:51Vous êtes représentant Force Ouvrière Justice à Nantes.
00:43:54220%, William Sozic, ça veut dire combien de détenus par cellule aujourd'hui ?
00:44:01Aujourd'hui, on se retrouve avec des cellules surpeuplées.
00:44:03On peut compter 3 à 4 détenus même aujourd'hui en cellules.
00:44:14Cela veut dire que globalement, dans la prison, vous avez au total combien de détenus pour combien de cellules ?
00:44:21A l'heure actuelle, on est sur 820 détenus en bâtiment et détention homme pour 420 théoriquement.
00:44:31Il y a deux fois plus de détenus à gérer en bâtiment.
00:44:35Avec toutes les difficultés que cela génère pour les personnes détenues que pour les personnels.
00:44:42Cela génère des tensions actuellement qui vous mettent en danger.
00:44:47Vous avez des exemples, des situations concrètes où les personnels ont le sentiment d'être en danger ?
00:44:54Absolument, c'est au quotidien.
00:44:56On se retrouve à devoir gérer tous les desiderata des personnes détenues.
00:45:03La grosse difficulté, c'est les problèmes de cohabitation en cellule.
00:45:07Pour affecter des détenus en cellule, on doit tenir compte de la catégorie pénale, de l'âge,
00:45:12fumeurs, non fumeurs, travailleurs, non travailleurs.
00:45:17Au final, c'est un casse-tête chinois et on doit essayer de répondre aux demandes des détenus
00:45:24afin que la détention reste apaisée et éviter des agressions qui pourraient avoir lieu en cellule entre détenus.
00:45:32Vous parliez de desiderata, de demande des détenus.
00:45:35On sait malheureusement que dans certaines prisons, pour avoir la paix,
00:45:39les surveillants sont parfois obligés de fermer les yeux sur ce qui se passe en cellule,
00:45:43sur ce que les prisonniers peuvent aussi détenir, comme parfois des téléphones portables.
00:45:47C'est peut-être dans le meilleur des cas.
00:45:49Est-ce que dans votre établissement, c'est là aussi le cas ?
00:45:51Est-ce qu'on est parfois obligé de fermer les yeux sur ce qui se passe en cellule ?
00:45:56Ah non, il n'y a aucun personnel qui ferme les yeux sur quoi que ce soit.
00:46:00La difficulté, c'est comment tous ces produits arrivent.
00:46:05Nous subissons des projections au quotidien.
00:46:08Sur un week-end, on peut avoir 150 projections.
00:46:11Au mois d'avril, on a récupéré 1,2 kg de produits stupéfiants, une cinquantaine de téléphones portables,
00:46:17sans compter des fouilles de cellules où on récupère également de nombreux produits stupéfiants et de téléphones.
00:46:22Non, c'est le pot de terre contre le pot de fer.
00:46:25Aujourd'hui, on est totalement démuni.
00:46:28Au niveau de la sécurité, tout peut rentrer dans la prison par les projections.
00:46:33L'administration ne veut pas se donner les moyens d'y remédier car ça coûte trop cher.
00:46:39Justement, qu'est-ce que vous attendez de l'administration et de l'État aussi ?
00:46:43Est-ce qu'on vous a promis par exemple des places de prison supplémentaires dans votre maison d'arrêt ?
00:46:47Dans notre prison, non. Il y a des projets de construction sur Angers, Vannes, mais c'est des projets à 4-5 ans.
00:46:54C'est aujourd'hui que nous sommes dans le dur et la situation devient intenable.
00:46:58On a beau rechercher des solutions, on arrive à un moment donné où il n'y a plus de solutions.
00:47:04On peut craindre des incidents dans les jours ou les semaines qui viennent car ça devient totalement intenable pour les personnels.
00:47:12Par conséquent, les détenus sont de plus en plus virulents.
00:47:16Merci à vous, William Sosic, représentant force ouvrière justice à Nantes.
00:47:20Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne dans la matinale de CNews.
00:47:24Restez avec nous, on marque une très courte pause.
00:47:26Dans un instant, l'édito politique de ce cher Olivier D'Artigolle.
00:47:29On va parler de Lucie Castex, vous savez, cette candidate à Matignon désignée par le Nouveau Front Populaire.
00:47:36Elle a donné une interview à Paris Match en abordant des questions très personnelles.
00:47:41A-t-elle eu raison de le faire ? Vous allez nous donner votre avis dans quelques instants, à tout de suite.
00:47:476h54, c'est l'heure de l'édito politique d'Olivier D'Artigolle qui est avec nous ce matin.
00:47:53Olivier, Lucie Castex, la candidate du Nouveau Front Populaire pour Matignon est en campagne.
00:47:59Elle a donné une interview à Paris Match en abordant des questions personnelles, notamment sur sa vie de couple.
00:48:04A-t-elle eu raison de le faire ?
00:48:06Ce qui s'est passé est intéressant, Anthony, à décrypter.
00:48:09La candidate du Nouveau Front Populaire à Matignon en fait donner deux interviews.
00:48:14La première était dans les colonnes du journal Sud-Ouest où elle développe un certain nombre de priorités sur son projet politique,
00:48:21des places en crèche, la valorisation du travail de nuit des infirmières.
00:48:25Tout cela est très positif.
00:48:27Elle en profite d'ailleurs dans le journal Sud-Ouest pour prendre ses distances avec Sophia Chikirou suite au tweet sur Anier.
00:48:33Et elle se dit disponible pour des compromis politiques.
00:48:38Mais ce qui est intéressant, c'est que c'est d'abord son interview dans Paris Match, comme vous l'indiquiez,
00:48:44qui a été très commentée sur les réseaux sociaux.
00:48:47Pourquoi ? Parce que dans cette interview, elle lève le voile sur une dimension privée de sa vie.
00:48:52Je la cite.
00:48:53« Je souhaite trouver un équilibre entre protéger ma famille, ma femme et notre enfant et dire qui je suis. »
00:48:59En fait, pour bien comprendre sa décision de communication et de transparence,
00:49:03il faut continuer à la lire dans les pages de Paris Match où elle indique qu'elle commençait à être attaquée sur les réseaux sociaux,
00:49:10qui est souvent le rendez-vous de la bêtise et de la haine concernant ses choix de vie et le couple qu'elle forme avec une autre femme.
00:49:17Alors elle a fait le choix de la transparence, de la sincérité.
00:49:20Personnellement, j'aime bien l'idée que nous avons trois dimensions dans notre vie.
00:49:24Une vie publique, une vie personnelle, privée et une vie intime.
00:49:28J'aimais bien la politique quand la vie publique pouvait être commentée mais sans jamais affecter les deux autres dimensions.
00:49:35Aujourd'hui, force est de constater que ce n'est pas plus possible.
00:49:38Alors elle a fait le choix de couper l'herbe sous les pieds des comptes plus ou moins anonymes qui souhaitaient l'attaquer sur cette dimension-là.
00:49:46Alors pour répondre à votre question, oui, elle a eu raison de le faire.
00:49:50D'abord, elle participe à l'acceptation, au fait qu'on doit respecter tous les choix de vie.
00:49:57Elle a travaillé la tolérance. On va me dire mais Olivier, c'est déjà acquis dans notre société.
00:50:01Pas véritablement quand on regarde sur les réseaux sociaux ce que sa déclaration a pu provoquer.
00:50:07Dans une autre dimension, elle est sincère.
00:50:10Vous savez, on le commente ici, il y a beaucoup de stratégies de communication chez les politiques, parfois de la diversion.
00:50:16Là, elle est sincère. Elle dit qui elle est. Elle dit ce qu'est sa vie.
00:50:20Alors on sait que la bataille politique est difficile. Elle le sera très certainement pour elle à la rentrée.
00:50:27Mais on souhaite que son engagement public, la politique est souvent de lessiveuse où il peut y avoir des attaques assez rugueuses, préserve en effet son équilibre de vie.
00:50:36Je termine sur une dimension positive.
00:50:39On apprend que les JO sont propices à des rencontres amoureuses, que ce soit au village olympique, à lire dans les colonnes du Parisien ou dans les stades, dans cette liesse populaire et ce moment heureux.
00:50:52Peut-être que dans quelques mois, nous aurons des bébés JO, ce qui sera quelque chose de positif pour la natalité et la démographie française.
00:51:01Allez, c'était l'édito de 6h50 d'Olivier Dartigold. Merci à vous. Voici tout de suite la météo de votre jeudi avec Alexandra Blanc.
00:51:09Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique. La météo avec Groupe Verlaine. Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:51:18La météo avec une journée estivale, Alexandra.
00:51:21Oui, journée estivale en perspective avec des conditions météo agréables, notamment du côté de hier dans le Var avec au programme de la chaleur, mais également un ciel parfaitement dégagé.
00:51:31Le jour s'est levé et l'on attend localement jusqu'à 33-34 degrés aujourd'hui.
00:51:36Du côté de hier, attention, il y aura un petit peu de vent avec le retour du Mistral en Méditerranée.
00:51:42Alors au programme, un temps très lumineux et surtout un département qui reste placé sous surveillance, il s'agit du département des Pyrénées-Orientales.
00:51:49C'est déjà le cas depuis quelques jours où les températures sont caniculaires. Il fait très chaud la journée, il fait chaud également la nuit.
00:51:55Et ce n'est que le début puisque l'on attend un pic de chaleur ce week-end avec des températures qui vont donc de nouveau s'envoler aujourd'hui.
00:52:02Alors au programme ce matin, un temps lumineux sur 90% du territoire. On retrouve seulement quelques nuages près des côtes de la Manche.
00:52:08Un ciel légèrement laiteux, légèrement voilé, vous le voyez, entre les Pyrénées, le massif central ou encore en allant vers les régions de l'Est.
00:52:15De belles éclaircies sur les pays de la Loire, sur le centre ou encore en allant autour du Golfe du Nyon.
00:52:19Ciel parfaitement dégagé en Méditerranée ou encore du côté de la Corse avec en prime des températures qui vont s'envoler.
00:52:25Dans l'après-midi, morcellement des nuages. On aura quelques nuages notamment près des côtes de la Manche ou encore en allant vers les Ardennes et le bassin parisien.
00:52:33Mais on aura globalement aussi de belles éclaircies et puis un ciel parfaitement dégagé quasiment partout.
00:52:39Vous le voyez sur le centre, sur l'Occitanie ou encore en allant vers le Pays-Bas.
00:52:43On retrouvera un petit peu d'instabilité au pied des Pyrénées avec peut-être quelques orages en raison de la chaleur par évolution diurne.
00:52:50Donc notamment sur les Pyrénées, les températures, grande douceur ce matin mais sans excès.
00:52:5517-18 degrés pour le bassin parisien, 17 degrés pour la Franche-Comté, déjà 25 degrés à Perpignan.
00:53:01Les nuits sont très lourdes, notamment sur les Pyrénées-Orientales.
00:53:04Et puis dans l'après-midi, les températures resteront caniculaires autour du Golfe du Lion.
00:53:0835 degrés pour Marseille, 35 degrés également à Ajaccio ou encore à Perpignan, 34 degrés à Montpellier.
00:53:14Puis partout d'ailleurs, on a ce qu'on appelle une chaleur plutôt modérée avec des températures à peu près conformes au normal de saison.
00:53:20Température que nous devons avoir au mois d'août avec localement 29 degrés à Limoges ou encore à Clermont-Ferrand.
00:53:26Vous aurez 25 degrés à La Rochelle, 28 degrés à Besançon et localement jusqu'à 27 degrés pour la pointe du Cotentin.
00:53:33Températures qui vont s'envoler en fin de semaine.
00:53:36Demain, très belle journée avec un ciel parfaitement dégagé quasiment partout, toujours un peu de vent en Méditerranée.
00:53:42Puis vous le voyez, samedi et dimanche, week-end d'estival.
00:53:44Très beau week-end pour la cérémonie de clôture des Jeux olympiques avec surtout cette chaleur étouffante qui nous attend pour la journée de dimanche.
00:53:52Les températures vont s'envoler, on attend localement jusqu'à 34-35 degrés dans les rues de la capitale pour cette journée de clôture des Jeux olympiques.
00:54:03Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:54:07Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables, Groupe Verlaine.
00:54:127h, excellent réveil à tous sur CNews.
00:54:15Vous êtes le bienvenu, bon réveil.
00:54:17On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse avec toute l'équipe autour de la table.
00:54:22Marine Sabourin qui m'accompagne bien évidemment, Alexandra Blanc et Olivier Dartigolle pour commenter toute l'actualité.
00:54:28Voici les titres de votre journal.
00:54:30A la une, la vive émotion des professeurs d'une école primaire de l'Essonne.
00:54:33L'établissement a été saccagé, vandalisé probablement par de jeunes adolescents le week-end dernier.
00:54:38Les images sont apocalyptiques, nous nous sommes rendus sur place.
00:54:42Gérald Darmanin qui n'en finit plus de vanter le bilan sécuritaire de son ministère.
00:54:46Avant de quitter la place Beauvau, probablement dans quelques jours, il s'est offert une carte postale marseillaise là-haut
00:54:51où les homicides ont considérablement diminué cette année.
00:54:54Mais attention à l'opération COM, si les résultats sont là, c'est vrai,
00:54:57il ne faut pas négliger les nouvelles méthodes plus discrètes des délinquants.
00:55:01On vous en parle dans ce journal.
00:55:03Les JO de Paris dans une capitale sécurisée avec des policiers et gendarmes présents en ombre
00:55:08et beaucoup plus détendus qu'à l'habitude.
00:55:12Un peu partout, on observe d'ailleurs une certaine complicité entre les forces de l'ordre et les touristes.
00:55:17Ça fait plaisir à voir, vous verrez quelques séquences que l'on a pu observer
00:55:21sur les réseaux sociaux et en direct dans ce journal.
00:55:27Mais tout d'abord à trois semaines de la rentrée scolaire,
00:55:29une école élémentaire située à Montgeron dans l'Essonne a été littéralement saccagée.
00:55:33Des intrus, possiblement d'anciens élèves, s'y sont introduits le week-end dernier.
00:55:37Insultes taguées, casiers et chaises renversés, peinture au mur, le spectacle est désolant.
00:55:42Le reportage sur place de Régine Delfour et Raphaël Lasreg.
00:55:46Difficile de se frayer un chemin dans ces salles de classe.
00:55:50L'école primaire Jean Moulin à Montgeron dans l'Essonne a été victime d'actes de vandalisme le week-end dernier.
00:55:57Le mobilier, les fournitures, les jouets, tout a été jeté au sol.
00:56:02Les murs sont tagués et de la peinture a été projetée sur les tables et dans certaines salles.
00:56:07Sébastien Leblanc, le mari de l'enseignante dont la classe a été saccagée, ne cache pas son émotion.
00:56:13Avec un peu de recul, on a du mal à comprendre pourquoi s'amuser à faire ça.
00:56:17On sent que c'est du jeu idiot.
00:56:20Beaucoup d'émotions, parce que c'est des années d'investissement pour les professeurs qui s'engagent beaucoup.
00:56:26Année après année avec les coopératives, c'est l'argent des parents aussi qui investit dans le matériel pédagogique au fur et à mesure.
00:56:33Et là c'est détruit en peu de temps, en un week-end.
00:56:36Au rez-de-chaussée, une partie du plafond a été ventrée.
00:56:39Les intrus ont mené un saccage très réfléchi.
00:56:42Ils ont bouché l'évacuation des sanitaires, tiré les chaises d'eau de façon à ce que toute l'eau sorte à l'extérieur.
00:56:52Je pense qu'ils ont aussi utilisé le lavabo.
00:56:55Et c'est cet endroit qui a inondé les dalles du faux plafond du rez-de-chaussée.
00:57:01Depuis lundi, des agents de la ville travaillent d'arrache-pied pour remettre en l'état les salles dégradées.
00:57:07La mairie assure que le 2 septembre, les élèves pourront faire leur entrée dans l'école.
00:57:13Voilà un saccage totalement gratuit, probablement par de jeunes adolescents.
00:57:17Et cette question qu'on peut se poser dans ces cas-là où sont les parents, dans ces sanctuaires que sont les écoles aujourd'hui,
00:57:23que devraient être nos écoles.
00:57:25On va partir à Marseille, à présent, où Gérald Darmanin se félicite d'une baisse significative de la délinquance.
00:57:30Grâce aux opérations Placenet XXL menées ces derniers mois, mais attention à l'opération COM, selon les syndicats de police,
00:57:37le bilan est tout de même plus nuancé.
00:57:39Si les homicides ont notamment baissé de 60%, les délinquants continuent leur trafic avec plus de discrétion.
00:57:45On voit cela avec Dounia Tengour.
00:57:49En déplacement à Marseille, le ministre démissionnaire de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est félicité de la baisse de la délinquance.
00:57:55Il a également dressé un bilan concernant le trafic de stupéfiants dans la région.
00:58:00Il y a ici des saisies record et puis des quartiers, y compris des quartiers nord où la police allait difficilement,
00:58:06qui désormais sont rendus à la population.
00:58:09Depuis plusieurs mois, nous avons lancé cette opération Placenet XXL avec le président de la République
00:58:14où des centaines d'interpellations ont eu lieu, des condamnations de justice extrêmement fermes.
00:58:19Mais sur le terrain, le constat est plus nuancé.
00:58:22On peut dire qu'il y a des résultats, mais à quel prix ?
00:58:24Parce qu'on ne peut pas non plus tous les jours demander aux policiers et gendarmes de faire des placenets sur tous les quartiers d'une ville.
00:58:32Cela demande beaucoup d'effectifs parce qu'il y a d'autres missions aussi à couvrir.
00:58:36Selon le secrétaire national unité de la zone sud,
00:58:39le trafic de stupéfiants semble s'être adapté aux nouvelles habitudes des consommateurs,
00:58:44avec notamment l'utilisation des réseaux sociaux.
00:58:47Les consommateurs commandent leurs produits et les revendeurs se déplacent et vont vers les consommateurs.
00:58:53C'est pour cette raison qu'effectivement sur les placenets, on a des résultats sur ces places-là,
00:58:59mais il y a vraiment un trafic qui est différent aujourd'hui.
00:59:03Depuis la Covid, on sait qu'il y a de plus en plus de mobilité à travers les ubercheats et les uberpokes.
00:59:09Lors de son déplacement, Gérald Darmanin a tenu à rappeler que Marseille a connu une baisse de 60% des homicides par rapport à l'année 2023.
00:59:18Effectivement, il faut reconnaître ce chiffre, 60% d'homicides en moins à Marseille depuis le début de l'année.
00:59:25Néanmoins, ce que l'on observe, c'est que les délinquants s'adaptent depuis la crise sanitaire.
00:59:30Depuis maintenant, avec les JO, puisque la police est un petit peu partout,
00:59:33les trafics de stupéfiants se font via les réseaux sociaux, via les messageries comme Telegram par exemple.
00:59:39Le ministre démissionnaire Darmanin, qui ne porte plus la cravate, continue à faire de la politique et envoie quelques cartes postales cet été.
00:59:46D'abord, il est crédité d'un bilan positif sur le plan sécuritaire pour les JO.
00:59:51C'était l'un des ministères mis sous tension.
00:59:54Concernant ces places nettes, le bilan a été contrasté dans le sens où, bien évidemment, sur le moment de l'opération,
01:00:02c'est un soulagement en premier lieu pour les habitants de ces quartiers qui ont la vie pourrie au quotidien par les trafics de drogue.
01:00:10Mais les spécialistes de ces sujets-là, ça vient d'être dit dans le reportage, disent bien qu'il peut y avoir un effet de moment,
01:00:18mais que rien n'est réglé sur le fond.
01:00:21Vous savez, nous sommes face à un tsunami blanc, un tsunami de cocaïne qui se déverse aujourd'hui à l'échelle du continent européen.
01:00:27C'est un vrai problème.
01:00:29Et beaucoup de spécialistes de ces questions disent qu'il faut s'attaquer aussi à la consommation qui est élevée dans notre pays
01:00:37et à d'autres formes de réseaux qui passent par notamment Internet pour apporter des résultats plus significatifs.
01:00:45Donc, il est dans un entre-deux.
01:00:47A la fois, il est crédité d'un premier niveau de résultat, mais ça ne règle pas l'ensemble du sujet.
01:00:54Et nous-mêmes, nous l'avons constaté souvent à travers nos reportages sur ces news lors de ces opérations XXL.
01:00:59On est régulièrement revenu dans certains quartiers une semaine après.
01:01:02Et souvent, ce que l'on a constaté, c'était que tout était redevenu comme avant.
01:01:06Les dealers avaient repris leur quartier et c'est évidemment très, très compliqué à gérer pour les forces de l'ordre.
01:01:13On va avancer sur ce qui se passe au Royaume-Uni à présent.
01:01:16Ces images de drapeaux palestiniens et de pancartes souhaitant la bienvenue aux réfugiés.
01:01:21Des milliers de personnes se sont rassemblées avec, pour mot d'ordre, stop à l'extrême droite hier.
01:01:26Un peu plus d'une semaine après le début des émeutes dans le pays.
01:01:28Symbole d'un pays, d'une nation profondément divisé sur la question migratoire.
01:01:32On va retrouver sur place notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
01:01:36Bonjour Olivier, comment s'est déroulée la soirée ?
01:01:39Alors, la soirée avait commencé avec une extrême tension, une extrême appréhension.
01:01:45Beaucoup de commerces avaient barricadé leurs devantures.
01:01:48La police craignait le pire, avait mobilisé un important dispositif, plus de 6000 agents supplémentaires.
01:01:54Et finalement, le pire n'est pas arrivé.
01:01:56Les émeutes ne se sont pas matérialisées et les seuls manifestants étaient des contre-manifestants anti-racisme.
01:02:04Donc, on a échappé au pire hier soir.
01:02:09Merci à vous Olivier, notre correspondant à Londres.
01:02:14Cette question à présent, un député français a-t-il sa place dans des manifestations outre-Manche ?
01:02:18La réponse est manifestement oui pour le député insoumis Fiché S, Raphaël Arnault, qui a participé hier.
01:02:25Il a posté sur ses réseaux sociaux une photo de lui débarquant à Londres pour, je cite,
01:02:29« soutenir les camarades antifascistes locaux ».
01:02:32En tout cas, le député a ensuite posté hier soir une vidéo de lui dans un rassemblement.
01:02:37La résistance est en marche, dit-il, on regarde.
01:02:40Il faut savoir que les milices fascistes avaient prévu d'attaquer dans une trentaine de lieux,
01:02:46partout sur le territoire, ici au Royaume-Uni.
01:02:49Et là, face à la mobilisation gigantesque, on est des milliers ce soir,
01:02:53face à une mobilisation large de la jeunesse, bizarrement, étrangement,
01:02:57les milices d'extrême droite se font bien discrètes.
01:03:00Preuve en est que l'antifascisme, ça fonctionne.
01:03:02On est encore une majorité à vouloir se battre contre l'extrême droite,
01:03:05à vouloir se battre contre le racisme, contre les horreurs que mènent ces milices d'extrême droite.
01:03:11Et donc, il va falloir continuer à se mobiliser partout au Royaume-Uni.
01:03:14Et là, on sent bien que la résistance est en marche,
01:03:16que dans ce pays, dans les prochains jours, ça va changer la donne.
01:03:21Je précise que La France Insoumise a bien entendu été contactée par notre rédaction
01:03:26pour répondre à l'opportunité de voir ce député partir en Grande-Bretagne.
01:03:32La France Insoumise n'a pas réagi à nos sollicitations, n'a pas répondu à nos sollicitations.
01:03:36A l'heure où l'on se parle, ce que l'on peut vous dire,
01:03:38c'est que d'autres députés lui ont apporté leur soutien,
01:03:41Ersilia Soudé notamment, il a eu raison de faire ça, dit-elle, je suis tellement fier de lui.
01:03:45Voilà ce que l'on pouvait dire sur ce sujet.
01:03:47On va poursuivre avec les Jeux Olympiques de Paris 2024.
01:03:51Il y a bien une chose qui marquera cette compétition, cette édition,
01:03:55c'est la sécurité qui règne à Paris.
01:03:57On en a déjà beaucoup parlé.
01:03:5945 000 forces de l'ordre sont mobilisées depuis plus de dix jours.
01:04:02Et clairement, cela crée des liens marines avec la population.
01:04:05Oui, souriant, accueillant, détendu, cette compétition a mis en avant
01:04:09les gendarmes et policiers qui servent notre pays.
01:04:11Tous ont conquis les touristes dans la capitale, Pierre Emko et Dunia Tengour.
01:04:19Une foule en liesse qui danse grâce à la garde républicaine.
01:04:22Ou encore un policier qui aide une petite fille à descendre les marches dans le métro.
01:04:31Pour les JO, la gendarmerie nationale partage ses vidéos de joie et de tendresse sur ses réseaux sociaux.
01:04:38Si les sportifs ont réussi à conquérir le cœur des Français et des touristes,
01:04:42les forces de l'ordre, en première ligne, parviennent elles aussi à se distinguer.
01:04:49J'ai demandé mon chemin à des policiers, ils m'ont aidé, ils ont été très aimables.
01:04:53Ils font même des selfies.
01:04:55De nombreux touristes saluent également la sécurité qui règne dans la capitale.
01:05:00Honnêtement, on se sent super bien en sécurité ici à Paris.
01:05:03J'ai rarement vu ça.
01:05:05Franchement, chapeau à la France pour l'organisation, pour le dispositif qu'ils ont mis en place.
01:05:09Pour les JO, c'est top, on se sent vraiment bien en sécurité ici.
01:05:11Bravo à la France.
01:05:13Autour des sites olympiques, ils sont 35 000 policiers et gendarmes,
01:05:1618 000 militaires de l'opération Sentinelle
01:05:19et plusieurs milliers d'agents de sécurité privée à être mobilisés chaque jour.
01:05:26Alexandra, c'est sympathique ces moments de complicité entre les touristes et les forces de l'ordre ?
01:05:29C'est vrai que j'ai assisté à quelques épreuves olympiques
01:05:32et quand on voit la police, les gendarmes, tout le monde se parle.
01:05:36Ils sont particulièrement sympathiques, ils font un boulot formidable.
01:05:39Il faut quand même gérer les flux de personnes.
01:05:41J'ai été hier soir au Stade de France, c'est des dizaines de milliers de personnes qui sortent en même temps.
01:05:45La police est là, ils sont extrêmement souriants, extrêmement sympathiques.
01:05:49On les salue ce matin sur CNews, que ce soit les gendarmes ou encore les policiers.
01:05:53Il y a vraiment une bonne ambiance.
01:05:55On est très loin de cette animosité que certains peuvent avoir envers la police.
01:06:02Tout le monde les respecte, tout le monde leur sourit et le sourire.
01:06:05Ils nous le rendent également et ça fait vraiment plaisir.
01:06:07Cette ambiance autour des JO, c'est unique.
01:06:10C'est formidable.
01:06:12Ça fait plaisir et c'est bien de le rappeler, c'est bien de le dire sur notre antenne et de le souligner.
01:06:17Le journal des sports pour finir.
01:06:30Alors Marine, la France a-t-elle des chances de remporter des médailles d'or aujourd'hui ?
01:06:33L'or ou l'argent est en tout cas assuré pour le boxeur Bilal Benhamma.
01:06:37Deux finales à suivre également pour l'équipe de France en athlétisme.
01:06:40Le 400e féminin et le kitesurf à Marseille.
01:06:44Et puis on suivra de près également le match de basket masculin entre la France et l'Allemagne.
01:06:49Les détails avec Mathéo Rollet.
01:06:52C'est jour de revanche pour les basketteurs français qui défient l'Allemagne en demi-finale.
01:06:57Les Bleus qui s'étaient lourdement inclinés justement face à ces mêmes Allemands il y a quelques jours en face de poule.
01:07:02Alors il va falloir apprendre de ses erreurs pour se qualifier pour cette deuxième finale olympique consécutive.
01:07:08Et puis il va falloir aussi retenir ce qui a bien marché comme par exemple face au Canada en quart de finale il y a quelques jours.
01:07:14Il y a de la boxe aussi à suivre avec cette nouvelle médaille assurée pour le clan français.
01:07:19Celle de Bilal Benhamma en finale des moins de 51 kilos.
01:07:23Reste à savoir donc si ce sera l'or ou l'argent pour le français.
01:07:26Il sera opposé à Luzbek Dousmatov.
01:07:29Et puis de l'athlétisme aussi avec la finale du 400 et féminin qui est à l'honneur.
01:07:34Et notre française Louise Maraval qui est insouciante, décomplexée et surtout vice-championne d'Europe.
01:07:40Elle n'aura donc rien à perdre dans cette finale.
01:07:43Et puis du kitesurf à suivre du côté de Marseille et cette très grande chance de médaille pour le clan français.
01:07:49En compagnie de Lauriane Nolot qui est très bien placée pour aller décrocher le titre olympique.
01:07:54Et puis du golf enfin pour terminer avec notre numéro 1 française Céline Boutier
01:07:59qui après une journée est seule en tête à moins 7 et va entamer ce deuxième tour plein de confiance
01:08:06avec trois coups d'avance sur sa principale adversaire.
01:08:09C'est donc une très belle journée olympique à suivre pour le clan français.
01:08:13C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:08:16Des déménagements d'exception, on dit chapeau les bretons.
01:08:19Information sur déménageurs-breton.fr
01:08:23Israël sur le qui-vive depuis maintenant une semaine dans l'attente d'une riposte de l'Iran.
01:08:28On en parle dans un instant avec notre correspondante en Israël Lise Benkemon.
01:08:31A tout de suite Lise.
01:08:367h17 sur CNews. Bon réveil à tous.
01:08:38Tout de suite le rappel de l'actualité avec vous Marine.
01:08:43C'était en juin 2023 l'implosion du sous-marin nommé Titan qui avait causé la mort de 5 personnes.
01:08:49La famille de l'explorateur Paul-Henri Narjolet vient de déposer plainte contre la société du submersible.
01:08:55Elle l'accuse de négligence et lui réclame 50 millions de dollars.
01:08:59En Espagne, le leader indépendantiste Carl Puigdemont et son parti confirment son retour à Barcelone après 7 ans d'exil.
01:09:06Il avait fui l'Espagne pour échapper aux poursuites après une tentative de sécession avortée en 2017.
01:09:12Toujours visé par un mandat d'arrêt en Espagne, son retour est prévu aujourd'hui.
01:09:18Allez, on va évoquer la situation au Proche-Orient avec Israël sur le qui-vive depuis maintenant une semaine dans l'attente d'une réposte de l'Iran.
01:09:26Signe que les choses se précisent.
01:09:27L'Egypte a demandé aux transporteurs de ne pas entrer dans l'espace aérien iranien en raison d'exercices militaires.
01:09:33Nous sommes déterminés à nous défendre, a prévenu de son côté Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien.
01:09:38Nous sommes avec vous Lise Benkemoun pour en parler.
01:09:41Vous êtes notre correspondante en Israël.
01:09:44Bonjour Lise.
01:09:45Dans cette atmosphère de deux veillées d'armes, comment Israël se prépare à la riposte de l'Iran et de ses alliés ?
01:09:52Bonjour à tous.
01:09:54J'ai envie de dire qu'on se prépare comme on peut.
01:09:56Chacun a préparé ses sacs dans les abris.
01:09:58On n'a évidemment pas envie d'y descendre.
01:10:00Chacun doit gérer ce stress.
01:10:03Ceux qui ont des enfants à l'armée, ceux qui ont des infos ou pas des infos.
01:10:08Donc personne ne sait vraiment à quel moment ça va arriver et de quelle ampleur va être cette riposte.
01:10:13Donc je ne vais pas vous dire que ça n'est pas inquiétant.
01:10:16C'est vrai, c'est compliqué.
01:10:17Après on fait confiance à TSAHAL, l'armée israélienne, et aux forces de l'État hébreu.
01:10:24Nous sommes prêts sur le plan défensif et offensif, a dit encore hier Benjamin Netanyahou devant les soldats à la base de Tel Hashomer.
01:10:31Il a compris l'inquiétude des Israéliens et dit qu'on était déterminés.
01:10:36C'est vrai que cette histoire de l'Égypte qui avait ordonné à toutes ses compagnies aériennes de fermer son espace aérien cette nuit,
01:10:44ça soulignait cette inquiétude grandissante d'une escalade du conflit dans la région.
01:10:49En plus, on peut y ajouter les menaces du commandant en chef de l'armée iranienne,
01:10:54Abdelrahim Moussavi, qui a évoqué carrément la destruction imminente d'Israël.
01:11:00Il a dit que le régime sioniste recevra bientôt une réponse forte et définitive.
01:11:04Ils ne peuvent pas se sauver de l'anéantissement.
01:11:07Ici en Israël, on n'a jamais l'habitude de prendre à la légère les menaces d'un chef de l'armée iranienne.
01:11:13Parce que rappelez-vous que l'Iran, c'est un État terroriste comme une pieuvre,
01:11:18qui a des proxys tout autour d'Israël.
01:11:21On le voit avec les outils du Yémen, avec le Hezbollah, avec le Hamas,
01:11:25mais aussi jusqu'en Afrique et en Amérique latine sur lequel le trafic de drogue leur apporte beaucoup d'argent,
01:11:31et également en Europe, pour ne citer que Bruxelles, pas très loin de Paris,
01:11:36sur lequel il y a une très forte influence du Hezbollah et des frères musulmans.
01:11:40Donc on ne peut pas se permettre de prendre ces menaces à la légère.
01:11:44Le nouveau président iranien aurait peut-être demandé au guide suprême Ali Khamenei
01:11:50de ne pas attaquer tout de suite ou d'attaquer moins fort,
01:11:52après avoir parlé avec Emmanuel Macron et avec les Américains.
01:11:56On espère que ce travail diplomatique qui a lieu en coulisses
01:12:00va effectivement servir à ce que la riposte soit moins importante que prévue.
01:12:05Alors justement, il en est où ce travail diplomatique ?
01:12:08On a Israël qui a promis d'éliminer le nouveau chef du Hamas, Yair Yassinouar,
01:12:13dont on a établi le profil d'ailleurs avec vous hier,
01:12:15ce qui laisse penser que les négociations pour incesser le feu,
01:12:18elles ne sont pas vraiment à l'ordre du jour.
01:12:21Alors pourtant, c'est paradoxal, mais c'est vrai.
01:12:24Les négociations avec Israël sont tout de même à l'ordre du jour.
01:12:26Plusieurs sources palestiniennes, dont un responsable du Hamas,
01:12:29ont assuré que ce serait Khalid al-Khaïa qui allait continuer
01:12:33à mener les négociations indirectes avec Israël,
01:12:36qu'il avait aussi bien la confiance de Yair Yassinouar
01:12:39que précédemment celle d'Ismaël Haniyeh.
01:12:42Et la Maison-Blanche a également aussi commenté.
01:12:46En fait, il y a une théorie depuis le début qui explique
01:12:49que seule la pression militaire sur le Hamas permettra d'arriver à un accord.
01:12:54Et c'est possible, car effectivement, dans cet accord sur les otages,
01:12:58il y aura un cessez-le-feu d'un minimum de six semaines,
01:13:01ce qui permettrait au Hamas de prendre un peu d'oxygène,
01:13:05si j'ose dire, et de vouloir se réarmer, regrouper ses forces.
01:13:09Donc c'est possible qu'à un moment,
01:13:12voyant l'avancée systématique des forces de TSAHAL,
01:13:16le chef d'état-major de TSAHAL disait que dans deux mois maximum,
01:13:20toute la bande de Gaza serait effectivement sous le contrôle israélien.
01:13:24Donc il est possible qu'à la dernière minute,
01:13:27le Hamas s'achète, entre guillemets, une tranquillité
01:13:30en acceptant de libérer quelques otages.
01:13:33Je ne dis pas évidemment tous les otages,
01:13:35si tant est malheureusement qu'ils soient vivants
01:13:38et qu'il y en ait suffisamment pour faire ce fameux plan en trois phases
01:13:42qu'on attend tout de même depuis le 31 mai.
01:13:44Voilà ce que l'on pouvait dire sur la situation au Proche-Orient.
01:13:47Merci à vous, Lisbeth Kemoun, vous êtes notre correspondante en Israël.
01:13:50On marque une courte pause. Dans un instant, la chronique éco de Jean-Baptiste Giraud.
01:13:58C'est l'heure de la chronique éco de Jean-Baptiste Giraud.
01:14:01Bonjour Jean-Baptiste.
01:14:02On a un nouveau scandale qui secoue en plein cœur de l'été les banques américaines.
01:14:06Il aurait reproché d'avoir mal rémunéré les comptes courants de leurs clients en 2023 et 2024.
01:14:11Le préjudice n'est pas moindre.
01:14:13Il se chiffrerait en milliards de dollars.
01:14:16Est-ce que la même chose est possible en France aujourd'hui, Jean-Baptiste ?
01:14:20Pour vous répondre Anthony, il faut d'abord bien comprendre que la SEC,
01:14:23le gendarme américain bancaire, reproche à plusieurs grandes banques du pays.
01:14:28Elle a constaté que certaines banques avaient placé de l'argent sur des comptes
01:14:32ouverts à la Banque fédérale américaine, vous savez la Fed,
01:14:35un argent qui était rémunéré à hauteur de 5%.
01:14:38C'est ce que l'on appelle communément le taux directeur.
01:14:42Taux à partir duquel on construit tous les produits bancaires,
01:14:45aussi bien le crédit pour vous permettre d'acheter une voiture ou un appartement,
01:14:49que les produits d'épargne.
01:14:50Or, problème, pendant que les taux étaient très élevés, donc 5%,
01:14:54des dizaines de millions d'Américains n'ont pas été rémunérés,
01:14:58ou très peu, à hauteur de 0,5%, c'est-à-dire vraiment une pécadille,
01:15:02pour l'argent qui dormait sur leurs comptes.
01:15:04Or, aux États-Unis, une loi de 1940 oblige les banques à proposer à leurs clients
01:15:10un meilleur placement quand il existe.
01:15:13En fait, ce que la SEC leur reproche, c'est de ne pas avoir augmenté
01:15:17les taux d'intérêt des comptes rémunérés.
01:15:19Et donc cet écart de taux d'intérêt, il existe aussi en France ?
01:15:23Exactement. En France, en Europe, c'est la BCE, l'équivalent de la Fed,
01:15:28qui rémunère les banques à hauteur de 4% pour l'argent qu'elles déposent chez elles.
01:15:33Vous avez vu, il y a quelques instants à l'image, maintenant le taux est passé à 3,75%.
01:15:38Et cette rémunération à 4% est très sécurisante pour les banques,
01:15:43puisque contrairement à la Bourse, qui est très volatile, surtout en ce moment,
01:15:46quand la BCE vous promet 3,75% ou 4%,
01:15:50elle vous verse vraiment 3,75% ou 4% pour l'argent que vous versez.
01:15:55On estime en France que près de 500 milliards d'euros
01:15:59dorment sur des concourants sans aucune rémunération,
01:16:02c'est-à-dire sans taux d'intérêt.
01:16:04Ça fait à la louche 16 500 euros par foyer fiscal français.
01:16:08C'est évidemment une moyenne.
01:16:09Il y a des gens qui ont 30 000 ou 50 000 et d'autres qui n'ont rien du tout.
01:16:13Et on sait que ça arrive à beaucoup de gens malheureusement.
01:16:15Comme aux Etats-Unis, chose importante Anthony,
01:16:18la loi française oblige les banquiers à conseiller leurs clients.
01:16:23C'est le rôle du conseil, le devoir du conseil.
01:16:26Mais il n'est pas contraignant, c'est-à-dire qu'on ne dit pas
01:16:29qu'il faut conseiller un produit d'épargne plus intéressant ou autre.
01:16:34Jean-Baptiste, quel est le risque pour les banques françaises aujourd'hui ?
01:16:37C'est un petit calcul tout simple.
01:16:39Vous prenez 500 milliards qui dorment sur des comptes bancaires.
01:16:42Vous les rémunérez à hauteur de 2% au lieu des 0%,
01:16:45ce qui a été le cas en 2023.
01:16:47Ça fait quand même un milliard d'euros d'intérêt
01:16:50que les banques françaises auraient pu devoir verser
01:16:54en estimant que si elles avaient placé tout cet argent
01:16:57à la Banque centrale européenne,
01:16:59elles auraient gagné elles aussi un milliard d'euros.
01:17:02Personnellement, je pense que le vrai risque,
01:17:04c'est plutôt qu'une polémique s'ouvre sur les services bancaires payants.
01:17:08Pendant très longtemps, les banques ont justifié le fait
01:17:11qu'il fallait payer 10, 20, 30 euros par mois pour avoir des services bancaires
01:17:15comme une autorisation de découverte, une assurance sur la carte de crédit,
01:17:18les objets volés et plein d'autres petits services,
01:17:20en disant qu'on ne peut pas se rémunérer sur l'argent qui est sur vos comptes
01:17:24parce que les taux d'intérêt sont très bas.
01:17:26Mais là, ce n'est pas le cas.
01:17:27Les taux d'intérêt sont élevés à 375%.
01:17:29Je ne serais pas étonné que des partis politiques
01:17:31comme le Nouveau Front Populaire ou encore le Rassemblement National
01:17:35tirent la manche du ministre de l'Economie et des Finances démissionnaire
01:17:38et disent ou déposent une loi à la rentrée en disant
01:17:42que les services bancaires devraient être gratuits ou moins chers
01:17:45parce que les banques se rémunèrent avec l'argent
01:17:47qui est en train de dormir sur les comptes des Français.
01:17:49C'était la chronique éco de Jean-Baptiste Giraud.
01:17:52Merci à vous, Jean-Baptiste.
01:17:53Voici tout de suite votre météo des plages.
01:17:59L'agence Bédéor vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:18:02L'agence Bédéor, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:18:06Place à présent à votre météo des plages
01:18:08où les températures remontent aujourd'hui.
01:18:1026 degrés en moyenne à Grandville, 25 degrés à Deauville
01:18:13avec néanmoins le maintien d'un temps relativement nuageux.
01:18:16Sur la façade ouest, il fera beau.
01:18:1822 degrés à Noirmoutier ou encore au sable d'Olonne.
01:18:20Dans l'eau, vous aurez localement 19 degrés à Quiberon.
01:18:23Dans le sud-ouest, les conditions météo s'annoncent essivales.
01:18:2626 degrés à Lacanau, localement jusqu'à 30 degrés.
01:18:29A Arcachon, pas un seul nuage à l'horizon.
01:18:31Et dans l'eau, vous aurez en moyenne entre 24 et 25 degrés.
01:18:34Les conditions météo s'annoncent également estivales.
01:18:36Autour du golfe du Lion, la chaleur se maintient
01:18:38avec localement jusqu'à 38 degrés.
01:18:40Sous le soleil de Valras, vous aurez localement 25 degrés dans l'eau.
01:18:43A Sanary, chaleur également entre la côte d'Azur et la Corse
01:18:47avec localement jusqu'à 35 degrés.
01:18:49A Hyères, il fera beau également.
01:18:50En Corse, vous aurez localement 27 degrés dans l'eau.
01:18:53Du côté d'Ajaccio.
01:18:57L'agence BDR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:19:01L'agence BDR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:19:057h29 sur CNews, la météo de votre jeudi.
01:19:07C'est tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:19:10Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:19:12La météo avec Groupe Verlaine.
01:19:14Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:19:17Groupe Verlaine.
01:19:19La météo avec de la chaleur dans le sud, Alexandra.
01:19:22Oui, avec le département des Pyrénées-Orientales
01:19:24qui reste placé en vigilance orange.
01:19:26Avec de fortes températures.
01:19:28Des températures de nouveau très élevées.
01:19:30Cette journée de jeudi, on attend localement jusqu'à 35-36 degrés à Perpignan.
01:19:34Température caniculaire.
01:19:36Cette canicule va également se poursuivre au moins jusqu'à demain.
01:19:39Au programme aujourd'hui, un temps relativement calme.
01:19:42C'est une journée globalement estivale.
01:19:43Très belle journée en perspective.
01:19:45Excepté sur les régions du nord
01:19:46où le temps reste un peu plus nuageux ce matin.
01:19:48On retrouve également un ciel légèrement laiteux,
01:19:50légèrement voilé entre les Pyrénées.
01:19:52Le massif central ou encore en remontant vers la Franche-Comté et la Lorraine.
01:19:56Partout ailleurs, du grand beau temps.
01:19:58Avec le maintien du vent.
01:20:00Et oui, retour d'un petit peu de vent ce matin autour du golfe du Lyon.
01:20:03Et puis dans l'après-midi, petit à petit, les nuages vont se morceler.
01:20:06Même s'ils devraient rester quand même assez nombreux
01:20:08entre la Normandie, la pointe du Cotentin
01:20:10ou encore en allant vers les Ardennes.
01:20:12Partout ailleurs, plein soleil.
01:20:13Attention également à quelques orages
01:20:15qui pourraient localement éclater au pied des Pyrénées.
01:20:17Côté température, grande douceur ce matin.
01:20:19Mais sans excès.
01:20:20Avec 17-18 degrés en moyenne pour le bassin parisien.
01:20:2317 degrés également en allant vers Strasbourg.
01:20:26Tandis que vous avez déjà 25 degrés à Perpignan.
01:20:29D'où cette vigilance canicule.
01:20:31Et dans l'après-midi, les températures resteront très élevées
01:20:34autour du golfe du Lyon.
01:20:3535 degrés à Marseille.
01:20:3635 degrés également à Perpignan.
01:20:38Vous aurez également de la chaleur du côté de la Corse.
01:20:41Et puis partout ailleurs, on a ce qu'on appelle une chaleur plutôt modérée.
01:20:44Avec, vous le voyez, 26 degrés à Rennes ou encore à Dijon.
01:20:4727 degrés à Paris.
01:20:49Et localement jusqu'à 29 degrés entre Limoges et Clermont-Ferrand.
01:20:54Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:20:57C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:20:59Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:21:01Groupe Verlaine.
01:21:04Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
01:21:05Votre matinale sur CNews.
01:21:07C'est ce matin avec Olivier Dartigolle qui commande toute l'actualité.
01:21:09Avec moi, Alexandra Blanc, bien évidemment.
01:21:11Marine Sabourin pour les JT.
01:21:13Et nous a rejoint sur ce plateau, Jérôme Béglé.
01:21:15Bonjour Jérôme.
01:21:16Bonjour Anthony, bonjour à tous.
01:21:17Tic-tac, tic-tac.
01:21:19Bientôt, le 12 août, lundi, la politique va reprendre ses droits.
01:21:22On va en parler dans votre édito de 7h50.
01:21:25Peut-être bien, effectivement, ce sera l'objet de votre chronique dans quelques minutes.
01:21:30Voici tout de suite les titres de votre journal.
01:21:32A la une, la pression migratoire subie par la Grande-Bretagne.
01:21:34Elle s'exerce de l'autre côté de la Manche.
01:21:36Sur les côtes françaises, notamment à Calais.
01:21:38Des clandestins prêts à tout pour traverser la mer.
01:21:40Avec des tactiques de plus en plus dangereuses.
01:21:42Vous le verrez dans notre reportage.
01:21:45Une possible tentative d'enlèvement d'une fillette de 10 ans en Loire-Atlantique.
01:21:48Un appel à témoins a été lancé.
01:21:50L'homme d'une trentaine d'années aurait essayé de faire monter l'enfant seul dans son véhicule.
01:21:54Plus de peur que de mal, heureusement.
01:21:56Les parents de la petite fille témoignent à notre micro ce matin.
01:21:59Israël promet d'ores et déjà d'éliminer le nouveau chef du Hamas, Yahya Sinouar.
01:22:04Le pays est sur le kivif depuis maintenant une semaine dans l'attente d'une riposte de l'Iran.
01:22:08Nous sommes déterminés à nous défendre, a d'ailleurs prévenu Benyamin Netanyahou.
01:22:14Mais tout d'abord à Calais.
01:22:16Les migrants sont prêts à tout pour rejoindre la Grande-Bretagne.
01:22:18Et leurs techniques pour passer la frontière sont de plus en plus dangereuses.
01:22:21Certains n'hésitent pas à s'introduire illégalement à bord de camions.
01:22:24Ces scènes surréalistes sont devenues quotidiennes pour les routiers et désolent les habitants.
01:22:29Reportage sur place avec le récit de Juliette Sadat.
01:22:33Sur ces images de vidéosurveillance, un sans-papier parvient à se hisser sur le toit bâché d'un poids lourd.
01:22:40Un coup de cutter plus tard, le voilà entré dans la remorque avec la marchandise.
01:22:45Ça c'est le quotidien, c'est trouvé tous les jours, tel que vous pouvez le voir sur l'image.
01:22:49Une scène à laquelle peuvent assister ces riverains depuis la fenêtre de leur appartement.
01:22:54Directement quand la personne descend du camion, on voit les migrants courir vers les portes arrières
01:22:58pour pouvoir rentrer dans le camion ou même, il y a des moments, monter directement sur le container.
01:23:03Ce stratagème est bien connu, alors les forces de l'ordre doivent passer chaque véhicule au peigne fin.
01:23:10Les chauffeurs de ces poids lourds, qui risquent une amende de 3000 euros par migrant transporté
01:23:14volontairement ou non de l'autre côté de la Manche, doivent eux aussi se montrer vigilants.
01:23:21On regarde partout autour du camion, on regarde les roues, sur les côtés, il faut tout inspecter.
01:23:30Ce chef d'entreprise possède un magasin à proximité du tunnel sous la Manche, très fréquenté par les routiers.
01:23:36Alors pour rassurer sa clientèle, il a engagé un maître chien, impliquant des frais importants pour ce commerçant.
01:23:43On a effectivement une perte de clients qui est là depuis de nombreux mois.
01:23:47On essaie de la contrer, de la freiner et de maintenir nos activités pour qu'elles restent et demeurent rentables
01:23:54avec la présence d'agents sinophiles qui coûtent un bras.
01:23:59Chaque année, ce sont plusieurs dizaines de milliers de migrants qui tentent de rallier l'Angleterre
01:24:04par camion ou par bateau, un voyage dangereux qui s'avère même fatal pour beaucoup d'entre eux.
01:24:11Alors évidemment ces migrants sont candidats au départ vers la Grande-Bretagne, ça nous rappelle ce qu'il se passe là-bas
01:24:17avec des émeutes désormais depuis une semaine, une attente importante d'une partie de la population
01:24:23concernant la régulation des flux migratoires. On a ce chiffre, un sondage YouGov qui montre que l'immigration
01:24:29est le principal défi posé au pays pour 51% des Britanniques.
01:24:33C'est semble-t-il un niveau inédit depuis dix ans et quand on voit ce qui se passe à Calais,
01:24:37on se dit que finalement c'est un problème à échelle européenne, mondiale.
01:24:41Oui, ce sondage montre en effet la fracture de la société britannique sur ce sujet-là.
01:24:45Le reportage montre qu'il ne s'agit donc pas d'un sujet hexagonal mais bien évidemment d'un sujet européen.
01:24:53Reste à voir si la réponse européenne sera enfin coordonnée ou pas.
01:24:59Nous savons très bien que les pays européens sous tension, dont la Grande-Bretagne, l'Italie notamment et d'autres,
01:25:06ont pu essayer des approches à l'échelle de leur pays. L'exemple italien est là-dessus achevé.
01:25:16On voit bien que Giorgia Meloni a dû se retourner vers l'Europe pour essayer de construire des réponses communes.
01:25:23Donc nous verrons la manière dont cela se passe.
01:25:26En tout cas, le reportage montre bien qu'il y a aussi des dimensions humaines très fortes.
01:25:32N'oublions pas que ces personnes-là, les migrants, prennent beaucoup de risques
01:25:36et qu'il faudra aussi poser la question de leur situation dans les pays de départ.
01:25:42Évidemment, et on évoquera la question migratoire en Grande-Bretagne et les émeutes qui ont lieu en ce moment,
01:25:48moi-même avec Jérémie Stubbs tout à l'heure à 7h45.
01:25:52La question du jour avec le député de la France insoumise Raphaël Arnault-Fichiez qui part manifester en Grande-Bretagne.
01:25:58Il a posté sur ses réseaux sociaux une photo de lui débarquant à Londres pour, je cite,
01:26:02« soutenir les camarades antifascistes locaux. La résistance est en marche », dit-il.
01:26:05Alors la question que je vous pose ce matin, un député français, est-il à sa place dans des manifestations outre-Manche ?
01:26:11Vous scannez le QR code qui s'affiche à l'écran, vous enregistrez vos réponses.
01:26:15On les diffusera dans le courant de l'émission.
01:26:18À présent, cet appel a témoin lancé après la possible tentative d'enlèvement d'une fillette de 10 ans dans le département de Loire-Atlantique.
01:26:26L'individu est un homme de type caucasien âgé d'une trentaine d'années et mesurant environ 1m80.
01:26:31Il aurait tenté de faire monter l'enfant seul dans son véhicule utilitaire.
01:26:35Les parents de la fillette racontent au micro de Mickaël Chailloux.
01:26:39La fillette de 10 ans a été abordée à l'heure du déjeuner par un automobiliste
01:26:45alors qu'elle était avec une copine à proximité de cet abribus au bord d'une route très passante de la commune de Soulvache.
01:26:52C'est son papa qui raconte la suite.
01:26:54« Une personne en camionnette blanche se serait arrêtée pour lui dire qu'elle venait de la part de sa maman et qu'il fallait qu'elle la ramène à la maison.
01:27:04Une autre personne serait sortie avec un sac en toile de jute d'après notre fille.
01:27:11C'est à ce moment-là que ma fille s'est mise à courir pour rejoindre sa copine qui était un peu plus haut, à 150-200 mètres. »
01:27:20La gendarmerie, aussitôt prévenue, a lancé cet appel à témoins avec un portrait robot relativement précis établi à partir des déclarations de l'enfant.
01:27:30Dans cette commune rurale de 340 habitants entre Rennes et Nantes, l'affaire jette un coup de froid au cœur de l'été.
01:27:37« On n'est pas beaucoup d'habitants donc c'est bizarre que ce soit des copines à moi et que ce soit vers chez nous. »
01:27:44« J'ai très peur pour mes enfants maintenant. J'essaie qu'ils ne sortent pas tout seuls, d'aller trop loin tout seuls, toujours en compagnie d'amis. »
01:27:52L'enquête de gendarmerie se poursuit avec la diffusion de cet appel à témoins.
01:27:56Les parents disent leur satisfaction quant à la prise en compte de la parole de leur enfant.
01:28:03« Il est devenu l'ennemi numéro un d'Israël, Yahya Sinouar, nouveau chef du mouvement terroriste du Hamas.
01:28:08Il est connu comme étant l'un des commanditaires des attaques du 7 octobre. »
01:28:11« Hier soir, le chef de l'armée israélienne a promis de le traquer sans relâche et de l'éliminer au plus vite. On l'écoute. »
01:28:19« Yahya Sinouar a reçu un nouveau titre ce mardi. Il est désormais le chef du bureau politique du Hamas.
01:28:25Ce titre politique ne l'absout pas d'être un meurtrier associé à la planification et à l'exécution de ce qu'il s'est passé le 7 octobre.
01:28:34Par conséquent, le changement de son titre ne nous empêche pas de le poursuivre.
01:28:38Il nous motive et nous allons multiplier les efforts pour le retrouver, l'attaquer,
01:28:43et que les dirigeants du Hamas remplacent une fois encore le chef du bureau politique. »
01:28:49Elle est l'une des plus grandes pop stars mondiales, Taylor Swift.
01:28:53Les trois concerts qui étaient prévus à Vienne en Autriche sont annulés après un projet d'attentat déjoué.
01:28:58Deux personnes ont été arrêtées dont un jeune homme de 19 ans qui avait prêté allégeance à l'Etat islamique.
01:29:03Par ailleurs, des substances chimiques ont été saisies à son domicile.
01:29:06« La seconde personne est un homme qui s'est radicalisé sur Internet.
01:29:09Sur place, les autorités annoncent un renforcement du dispositif de sécurité écoutée. »
01:29:14« Bien entendu, nous renforçons dans ce contexte la composante antiterroriste.
01:29:20Cela signifie que nous avons des forces spéciales, du personnel portant des armes longues,
01:29:26des véhicules spéciaux qui vont être utilisés par les forces ayant une formation spéciale comme les explosifs.
01:29:33Bien entendu, nous déploierons également nos unités spéciales,
01:29:39ainsi que des chiens d'assistance.
01:29:46Nous serons également soutenus en conséquence par notre unité antiterroriste. »
01:29:53Retour en France.
01:29:56Vous vous êtes peut-être déjà fait dérober vos bagages lors d'un voyage en train avec la SNCF.
01:30:00Le problème, c'est que la compagnie réfute toute responsabilité en cas de vol.
01:30:04Pour éviter cela, certains passagers redoublent d'astuces.
01:30:07« Oui, à chacun sa technique anti-vol de vélo ou encore mini-GPS installé dans son sac.
01:30:12Dans d'autres pays, c'est la compagnie ferroviaire elle-même qui propose des équipements pour empêcher ces vols.
01:30:17Les détails avec Noemi Hardy. »
01:30:22Se faire voler son bagage dans le train est une mésaventure que beaucoup connaissent.
01:30:26« Il y avait plusieurs familles qui s'étaient fait voler leurs valises aussi.
01:30:29Il y avait toute une queue devant le commissariat de la gare du Nord qui est vraiment dans la gare.
01:30:33C'est mon tour, j'arrive et je dis à la dame qu'en arrivant à la gare du Nord, j'ai plus ma valise.
01:30:40Là, tout de suite, c'est comme si elle complétait un peu mes phrases.
01:30:42Elle savait exactement ce qui s'était passé et elle m'a dit que ça arrivait tout le temps. »
01:30:46Alors face à cette recrudescence, l'anti-vol d'un vélo devient le cadenas d'une valise.
01:30:51D'autres optent pour des airtags, des GPS ou même des bagages équipés de nouvelles technologies.
01:30:56« Pour le système d'ouverture, au lieu de faire des codes, des clés ou des applications mobiles,
01:31:01on a fait un système d'empreintes digitales assez classique. »
01:31:05En cas de vol, la SNCF prévient, il ne faut pas compter sur elle.
01:31:09« La SNCF n'assume aucune responsabilité en ce qui concerne les bagages à main,
01:31:13qui demeurent sous la garde exclusive du voyageur même lorsqu'ils sont placés dans des emplacements prévus à cet effet,
01:31:18en bout ou en milieu de voiture. »
01:31:20En Autriche, les trains sont désormais équipés.
01:31:22Les bagages peuvent être attachés et verrouillés avec des codes PIN.
01:31:27C'est presque impensable d'en arriver là aujourd'hui, de mettre des antivols sur ces bagages.
01:31:32Et pourtant, il faut le faire Alexandra, vous vous avez pris des précautions aussi quand vous voyagez ?
01:31:35Oui, en fait, il y a un an, je n'étais pas du tout de cet avis, j'étais assez confiante, etc.
01:31:40Et puis maintenant, j'ai des airtags quasiment partout, je ne sais pas si il faut vraiment dire ce mot-là,
01:31:44mais en tout cas, des petits boîtiers qui localisent par exemple mes clés de voiture, mes clés de maison
01:31:51et puis surtout les valises.
01:31:53J'ai pris l'avion, une jeune femme est partie avec ma valise et me dit « excusez-moi, je n'avais pas vu que c'était votre valise »
01:31:59mais grâce aux airtags, j'étais en ligne, je voyais que la chose...
01:32:02Elle l'avait fait exprès ou pas ? Non, elle ne l'avait pas fait exprès a priori.
01:32:04Non, mais en tout cas, grâce à cette application, j'ai pu retrouver ma valise.
01:32:08Sinon, vous ne la retrouvez pas.
01:32:09C'est étonnant quand même.
01:32:10Et pareil pour les clés de maison et de voiture.
01:32:12Olivier me disait aussi peut-être les portefeuilles, le glisser dans son portefeuille,
01:32:15si on vous vole votre sac à main ou votre portefeuille.
01:32:18Jérôme, un commentaire ?
01:32:20Non, je n'en suis pas arrivé là, mais peut-être est-je tort.
01:32:23Et pourtant, je me suis fait voler mes clés de maison, je peux vous dire que j'étais bien embêté
01:32:26et que si j'avais eu un airtag, j'aurais pu courir après les voleurs.
01:32:28Ça permet de ne pas perdre du temps à chercher tes objets du quotidien.
01:32:31Ah oui, mais ça c'est encore autre chose, c'est quand on était en l'air.
01:32:34C'est mon cas personnel.
01:32:36On s'attendait au pire et c'est finalement tout le contraire.
01:32:39Paris n'a jamais autant fait l'unanimité auprès des Parisiens eux-mêmes, c'est dire.
01:32:44Fini les déchets dans la rue, le trafic dans les transports est fluide.
01:32:48Mais pour les Parisiens, tout cela n'est peut-être qu'éphémère Marine, c'est ça le problème.
01:32:52Oui, en effet, les embouteillages et la galère du métro reprendront vite selon eux à la fin de la compétition.
01:32:57Écoutez leur témoignage au micro de Charles Pousseau avec le récit de Jean Delacoste.
01:33:02Avec les Jeux Olympiques, Paris semble métamorphosée.
01:33:05Les rues sont nettoyées.
01:33:07La propreté a notamment, a vraiment, vraiment, énormément changé.
01:33:11Ça s'est plutôt amélioré depuis que les Jeux ont commencé.
01:33:14Très propre, pour une fois. Je suis vraiment agréablement surprise.
01:33:17Et ça roule.
01:33:18Voilà, c'est fluide, c'est rapide. Bonne surprise, tout va plutôt bien.
01:33:21Je m'attendais au pire, mais vraiment au pire, mais il n'a pas du tout rien à voir.
01:33:25Au contraire, c'est maintenant qu'il faut être à Paris.
01:33:29Et pour cause, la mairie avait ajouté une enveloppe de 4 millions d'euros pour garantir la propreté de la ville.
01:33:35L'offre de transport a également été rehaussée de 15% en moyenne.
01:33:39Si cet effort fait pour l'instant le bonheur des Parisiens,
01:33:42ces derniers ne veulent pas être naïfs devant un succès qui pourrait être éphémère.
01:33:47J'espère en tout cas que ça va rester comme ça, mais ça va se détériorer comme d'habitude.
01:33:52Je pense qu'on va retomber dans les travers de la RATP, on ne va pas se mentir.
01:33:55Je pense qu'après, on retourne à la réalité.
01:33:58Cette fréquence inhabituelle des transports ne sera que temporaire.
01:34:02Mais après les Jeux paralympiques, le prix, lui aussi exceptionnel du ticket de métro,
01:34:06devrait revenir à la normale, soit 2,10 euros au lieu de 4.
01:34:11C'est vrai que c'est une belle surprise, Paris, en ce moment.
01:34:13Moi, j'étais un des premiers grincheux, et là j'ai l'impression d'être,
01:34:15pas Emeline Paris, mais Anthony in Paris, c'est beau.
01:34:18Jérôme Béglé, vous aussi, non ?
01:34:19Non, moi j'avais l'impression d'être le seul à ne pas être grincheux,
01:34:21et heureusement, aujourd'hui, les comme-moi, les pas grincheux, sont majoritaires.
01:34:25C'est vrai qu'on circule plutôt bien dans Paris pour un mois d'août,
01:34:28Paris est propre, les gens ont le sourire, la banane,
01:34:31il y a des gens pour vous guider dans le métro, il y a des forces de sécurité aimables.
01:34:36Franchement, je suis enthousiaste de ce truc,
01:34:39je suis à deux doigts de tomber en dépression lundi,
01:34:42on espère que la gueule de bois ne sera pas trop dur.
01:34:44Les parallèles pique arrivent, c'est formidable.
01:34:46On avance, les tenues de Céline Dion, Lady Gaga, Aya Nakamura,
01:34:51la cérémonie d'ouverture des JO, elles ont enflammé la toile,
01:34:54et bien, il est maintenant possible de les admirer à la Galerie Dior, à Paris,
01:34:58et ce, jusqu'au 30 septembre.
01:35:00Oui, ce sont de véritables œuvres d'art,
01:35:02un juste corps bustier rendant hommage au cabaret,
01:35:04couleur or, robe couleur or, pardon, piquée de plumes,
01:35:07ou encore, robe en dégradé de paillettes,
01:35:09la galerie qui se trouve à Avenue Montaigne est ouverte aux visiteurs tous les jours,
01:35:12sauf le mardi, et il est évidemment fortement conseillé de réserver ses billets.
01:35:17Et c'est gratuit, c'est bien de le dire, pour tous ceux qui veulent s'y rendre,
01:35:22merci beaucoup Jérôme Béglé.
01:35:24Vous restez avec nous, on va marquer une courte pause,
01:35:27dans quelques instants on évoquera la situation en Grande-Bretagne,
01:35:30nous serons avec Jérémy Stoeve, spécialiste du Royaume-Uni,
01:35:32directeur adjoint de la rédaction Cause.
01:35:34A tout de suite.
01:35:367h47 sur CNews, le député La France Insoumise,
01:35:39Raphaël Arnaud Fichéès, qui part manifester en Grande-Bretagne.
01:35:43Il a posté sur ses réseaux sociaux une photo de lui débarquant à Londres,
01:35:46pour, je cite, soutenir les camarades antifascistes locaux.
01:35:50La résistance est en marche, dit-il.
01:35:52Alors je vous ai posé la question ce matin,
01:35:54un député français a-t-il sa place dans des manifestations outrement ?
01:35:58Je vous propose d'écouter vos réponses.
01:36:00Pourquoi pas un député à le droit de se manifester ?
01:36:03Pourquoi pas un député à le droit de se manifester ?
01:36:06Dans sa circonscription, dans son département, sur un plateau télé.
01:36:10Après, être sur le terrain, bon, tant qu'il n'y a pas de mouvements agressifs et autres,
01:36:15pourquoi pas, je pense que c'est une personne qui a été élue
01:36:19et qui a tous les mérites d'être là et de défendre ce qu'il pense,
01:36:24ce qu'il a envie de dire, et voilà, exactement.
01:36:26Je pense qu'un député français, il a autre chose à faire
01:36:28que d'être dans une manifestation dans un pays étranger.
01:36:32Donc où il se mène ? D'abord, c'est pas son pays, d'une.
01:36:35Et puis de deux, il n'a rien à y faire.
01:36:37Voilà, il représente la France.
01:36:39Alors déjà qu'il s'occupe de notre pays, ce serait déjà pas mal.
01:36:42Et puis je pense que c'est nos impôts qu'on les paye, ces députés.
01:36:46C'est grâce à nous qu'ils ont de l'argent.
01:36:49Enfin bon, il devrait prendre 2-3 ans sympathique
01:36:51et puis il va manifester dans le monde entier, il en a pas mal.
01:36:55Alors je précise qu'avant de faire ce sujet,
01:36:57nous avons bien entendu demander une réaction à la France Insoumise.
01:37:00Jusqu'à maintenant, nous n'avons pas de réponse de la part du parti.
01:37:03Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'Arsilia Soudé,
01:37:05autre députée de la France Insoumise, a réagi sur les réseaux sociaux.
01:37:08Il a eu raison de faire ça, dit-elle.
01:37:10Je suis tellement fière de lui, voilà pour sa réaction.
01:37:12Qu'est-ce que vous en pensez, vous Jérôme Aiglé ?
01:37:14Je trouve ça éminemment choquant.
01:37:16Imaginez qu'un député étranger vienne en France
01:37:18pour encourager des troubles, des manifestations sur la voie publique
01:37:23et quasiment une apologie de la violence.
01:37:25On considérerait ça comme une forme d'ingérence étrangère, presque.
01:37:27Évidemment, et puis je rappelle qu'il est fiché S.
01:37:29Je rappelle qu'il a un mandat uniquement donné par ses électeurs de sa circonscription en France
01:37:33et pas dans quelque autre pays que ce soit.
01:37:35Et puis je pense qu'il y a quelque chose qui est très choquant
01:37:37dans tous les pays, particulièrement en France,
01:37:39c'est qu'à partir du moment où on décide qu'une politique de régulation migratoire
01:37:42c'est uniquement l'apanage de l'extrême droite,
01:37:44c'est le meilleur moyen de mettre l'extrême droite au pouvoir.
01:37:46Ça devrait être un sujet que les partis sociaux-démocrates
01:37:49ou démocrates sociaux et un peu plus et un peu moins
01:37:51devraient absorber et aborder, plutôt que de dire
01:37:55« Mon Dieu, vous voulez réguler l'immigration ? »
01:37:57C'est que vous êtes un horrible fasciste.
01:37:59Et on va continuer à parler de la question migratoire,
01:38:02en Grande-Bretagne notamment, avec Jérémy Stubbs
01:38:05qui nous accompagne, spécialiste du Royaume-Uni,
01:38:07directeur adjoint de la rédaction du magazine Causeur.
01:38:10Bonjour Jérémy Stubbs, merci d'être avec nous ce matin.
01:38:13Bonjour.
01:38:14On a eu des milliers de personnes rassemblées hier soir
01:38:16en Grande-Bretagne pour dire stop à l'extrême droite,
01:38:18s'opposer aux émeutes qui secouent le pays depuis plus d'une semaine.
01:38:21On a pu voir, entre autres, des drapeaux palestiniens
01:38:24ou encore des pancartes souhaitant la bienvenue aux réfugiés.
01:38:27Jérémy Stubbs, le contraste est assez saisissant,
01:38:30j'ai envie de dire, entre les manifestations d'hier soir
01:38:33et les émeutes qui se sont produites pendant une semaine.
01:38:35Est-ce qu'on a aujourd'hui deux Royaumes-Unis qui se font face ?
01:38:38Et quel est le profil sociologique des deux camps
01:38:40et leurs inquiétudes respectives ?
01:38:43Il faut dire que ce sont pour la plupart des minorités.
01:38:49D'un côté, on a ces groupuscules d'ultranationalistes
01:38:54qui ont été au cœur des violences
01:38:57et qui ont en quelque sorte accaparé la colère populaire.
01:39:05Et de l'autre côté, bien sûr, on a tous ces,
01:39:10comment dirais-je, des antifascistes à l'anglaise
01:39:15qui sont sortis pour protester dans la rue.
01:39:19Et il est vrai que ce qui a joué le rôle le plus important ici,
01:39:25c'est la présence policière qui a joué le rôle d'une force de dissuasion.
01:39:34Mais si vous voulez, ceux qui manifestaient hier soir,
01:39:39c'était un peu une victoire facile
01:39:43parce que, justement, ce n'est pas leur manifestation
01:39:49qui a empêché les ultranationalistes de sortir dans la rue,
01:39:54mais la présence policière.
01:39:57Et une des questions ici qui est vraiment importante,
01:40:00c'est est-ce que la police a une approche de poids, de mesure ?
01:40:08Alors justement, j'allais vous poser la question, Jérémy Stabes,
01:40:11comment vous vous interprétez la réaction déjà des forces de l'ordre,
01:40:14mais aussi la rapidité avec laquelle la justice britannique
01:40:17s'est mise en place pour sanctionner les manifestants violents ?
01:40:21C'est une méthode qui a déjà été utilisée et qui a fait ses preuves
01:40:26après les grands émeutes de 2011.
01:40:30Et le Premier ministre, comme vous le savez, Kirstarmer,
01:40:33était déjà le procureur.
01:40:35Ils ont utilisé la même méthode.
01:40:38On a des procès accélérés, on a des peines sévères.
01:40:44Et il est vrai que ça dissuade, ça marche.
01:40:48Le problème, c'est qu'il y a, bien sûr, des grandes questions,
01:40:54des causes sous-jacentes de ce malaise.
01:40:58Alors justement, j'allais vous poser la question
01:41:00parce qu'il y a un sondage YouGov qui est paru,
01:41:03qui montre que l'immigration est le principal défi posé au pays
01:41:05pour 51% des Britanniques aujourd'hui.
01:41:08C'est, semble-t-il, un niveau inédit depuis dix ans.
01:41:11Est-ce qu'il y a une crise, selon vous, du modèle multiculturel anglo-saxon ?
01:41:17Je dirais que... Bon, c'est un peu long à expliquer.
01:41:20Je n'en parlerai pas aujourd'hui.
01:41:23Il n'y a pas vraiment de modèle.
01:41:26C'est qu'il y a une immigration au Royaume-Uni
01:41:29qui est complètement différente de l'immigration en France
01:41:32et qui a des conséquences différentes.
01:41:34Il y a beaucoup plus de communautés différentes au Royaume-Uni.
01:41:41Ce qui est certain, c'est que ça n'a jamais vraiment marché à 100%.
01:41:48On a eu des émeutes, d'accord,
01:41:51mais si on regarde l'histoire, il y a des émeutes
01:41:58au sujet de l'immigration et entre les différentes communautés
01:42:02depuis au moins 25 ans.
01:42:05C'est un problème récurrent qui, à chaque fois, est pire.
01:42:09Aujourd'hui, on a atteint un point de crise.
01:42:12Le problème, c'est que...
01:42:15La moindre étincelle peut envenimer la situation.
01:42:18Merci infiniment, Jérémy Stubbs.
01:42:21Vous êtes directeur adjoint de la rédaction du magazine Causeur.
01:42:24Merci d'avoir accepté de témoigner aujourd'hui,
01:42:27d'apporter votre analyse sur notre antenne.
01:42:30Voici la politique de Jérôme Béglé.
01:42:37La politique qui va bien finir par reprendre ses droits dans le pays.
01:42:40On va parler du résultat des législatives et des conséquences
01:42:43que cela va avoir dans les prochaines semaines.
01:42:46Est-ce que cela va obliger les députés à nouer des alliances à l'Assemblée nationale ?
01:42:49Est-ce que cette innovation politique est vraiment envisageable
01:42:52et même souhaitée par les Français, Jérôme ?
01:42:55Depuis l'avènement d'un Vème République en 1958,
01:42:59il y avait l'égoliste et les antégolistes, la droite et le PS.
01:43:02Même quand la droite divisait entre RPR et UDF,
01:43:05ces deux parties bâtissaient préventivement un programme commun.
01:43:08Il n'y avait qu'un seul adversaire commun, les socialistes et les communistes.
01:43:11Chacun savait que sa cure d'opposition lui permettait de regagner le pouvoir
01:43:14à la présidentielle ou aux législatives suivantes.
01:43:17La montée du Front National d'abord a enterré la naissance du tripartisme.
01:43:20L'élection d'Emmanuel Macron a d'abord placé sous le signe du « en même temps »,
01:43:23c'est-à-dire un peu à droite et un peu à gauche.
01:43:26Il a achevé de structurer trois blocs, une gauche radicale,
01:43:29un centrisme qui se veut pragmatique et une droite radicale.
01:43:32Et voilà qu'on leur demande maintenant de travailler ensemble.
01:43:35Les ennemis ancestraux devraient en quelques jours
01:43:38se mettre d'accord autour d'une table et construire une coalition.
01:43:41Avant que ce n'est pas naturel, surtout lorsque notre Constitution
01:43:44repose sur le fait majoritaire, tout pour ceux ou celui qui gagne les élections
01:43:47et la portion congrue pour les autres.
01:43:50Les coalitions à l'allemande ou à l'italienne ne sont pas du tout
01:43:54dans les habitudes et les mœurs françaises.
01:43:57Mais est-ce que finalement les électeurs ne sont pas un petit peu plus ouverts
01:44:00que le personnel politique à tel rapprochement ?
01:44:03C'est ce qu'on essaie de vous faire croire.
01:44:06Souvenez-vous des ministres d'ouverture de François Mitterrand puis de Nicolas Sarkozy.
01:44:09Les électeurs avaient détesté, ils l'avaient fait savoir.
01:44:12Les alliances ou les désistements pour les dernières législatives
01:44:15ont souvent été perçues par les électeurs comme par les médias comme des tripatouillages.
01:44:18Même localement, dans les exécutifs locaux,
01:44:21les électeurs ne plébiscitent pas toujours, même pas souvent ces rapprochements.
01:44:24Vous avez voté contre quelqu'un et voilà que quelques jours plus tard,
01:44:27ce quelqu'un travaille avec l'équipe que vous avez choisie.
01:44:30En France, ce n'est pas naturel et encore moins habituel.
01:44:33Surtout si vous n'avez pas annoncé la couleur avant.
01:44:36Regardez l'embarras des républicains aujourd'hui.
01:44:39Eric Ciotti et quelques-uns sont partis du côté du RN et Laurent Wauquiez et quelques-autres
01:44:42se rapprochent du président de la République.
01:44:45Alors qu'il y a deux mois, trois mois, chacun jurait ses grands dieux
01:44:49Bref, la coalition voulue par Emmanuel Macron ne sera pas une sinécure,
01:44:52non seulement parce que pas grand monde n'en veut,
01:44:55mais aussi parce que ce serait une totale révolution culturelle dans notre pays.
01:44:58Avant de parler de pragmatisme ou de respect du résultat des élections,
01:45:01les leaders politiques et même les électeurs s'échangeront des dents d'oison
01:45:04et se traiteront d'arrivistes ou de traîtres.
01:45:07Et les électeurs ne leur donneront pas forcément tort.
01:45:10Notre immaturité politique et institutionnelle est encore à ce prix.
01:45:13C'était l'édito politique de Jean-Marc Jancovici.
01:45:16C'était l'édito politique de Jérôme Béglé sur ce plateau.
01:45:19Jérôme, on vous retrouve lundi prochain.
01:45:21Si vous voulez.
01:45:22A lundi Jérôme.
01:45:23Allez, la météo tout de suite.
01:45:24Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:45:27La météo avec Groupe Verlaine.
01:45:29Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:45:32Groupe Verlaine.
01:45:35La météo avec une journée estivale Alexandra.
01:45:37Oui, une journée estivale, des conditions météo relativement agréables
01:45:41et toujours cette canicule qui se maintient notamment sur les Pyrénées-Orientales
01:45:44où l'on attend localement jusqu'à 35-36 degrés aujourd'hui.
01:45:48Température d'eau qui reste caniculaire.
01:45:50Cette canicule qui devrait d'ailleurs se poursuivre au moins jusqu'à demain.
01:45:54Et puis ce week-end, on attend un pic de chaleur notamment dans le sud-ouest.
01:45:57Alors ce matin, une très belle matinée en perspective.
01:46:00On a seulement quelques nuages près des côtes de la Manche
01:46:02avec un temps assez brumeux, assez bouché.
01:46:04Quelques nuages également entre le sud-ouest et les régions de l'est
01:46:08mais sans grandes conséquences.
01:46:10Partout ailleurs, du grand beau temps.
01:46:11Ciel parfaitement dégagé notamment entre les Pays de la Loire
01:46:14et le sud du bassin parisien.
01:46:16Et du grand beau temps également entre la Côte d'Azur, la Corse
01:46:19ou encore en allant vers le Languedoc-Roussillon
01:46:21avec néanmoins le retour du Mistral et de la Tramontane.
01:46:24Dans l'après-midi, très peu d'évolution
01:46:26avec toujours un temps partiellement nuageux sur les régions du nord.
01:46:29On aura quand même quelques belles trouées
01:46:31notamment entre le bassin parisien et la pointe du Cotentin.
01:46:34Ça devrait rester un peu plus nuageux.
01:46:36Vous le voyez près des côtes de la Manche
01:46:37notamment si vous êtes à Deauville, à Grandville
01:46:39ou encore en allant vers la Côte d'Opale.
01:46:41On retrouvera toujours du grand beau temps
01:46:43sur les régions centrales ou encore dans le sud.
01:46:45Et puis attention à quelques orages
01:46:46qui pourraient localement éclater par évolution dure
01:46:49notamment sur les Pyrénées.
01:46:51Des orages qui pourraient être localement assez violents.
01:46:53Ça reste évidemment à confirmer.
01:46:55Les températures plutôt douces ce matin
01:46:57mais sans excès, on ne suffoque pas
01:46:59avec en moyenne 17 degrés à Paris.
01:47:01Localement 20-21 degrés entre le Pays Basque
01:47:04et le midi toulousain.
01:47:06Vous avez déjà 25 degrés à Perpignan
01:47:08donc c'est déjà très chaud.
01:47:09Et dans l'après-midi, les températures
01:47:11s'envolent sur l'arc méditerranéen.
01:47:13Regardez, 35 degrés à Marseille
01:47:15ou encore du côté de la Corse.
01:47:1635 degrés également à Perpignan.
01:47:1834 degrés à Montpellier.
01:47:20Puis à l'échelle nationale,
01:47:21la chaleur reste globalement assez modérée
01:47:23avec localement jusqu'à 29 degrés à Limoges
01:47:26ou encore à Clermont-Ferrand.
01:47:2732 degrés à Toulouse.
01:47:2928-29 degrés entre les Pays de la Loire
01:47:31et le bassin parisien.
01:47:32Et la minimale ce sera pour la Pointe-Bretonne
01:47:34où vous aurez localement 21 degrés cet après-midi.
01:47:37Le week-end s'annonce estival du grand beau temps
01:47:39vendredi, samedi et dimanche
01:47:41avec un pic de chaleur notamment dimanche
01:47:43où l'on aura localement jusqu'à 34-35 degrés dans le nord
01:47:47et jusqu'à 38 degrés dans le sud-ouest.
01:48:008 heures sur CNews.
01:48:01On est très heureux de vous accueillir
01:48:02dans cette matinale.
01:48:04Encore une heure pour profiter
01:48:06des infos, des analyses
01:48:08des infos de Marine Sabourin
01:48:09qui m'accompagne pour les JT bien entendu.
01:48:11Des analyses d'Olivier Dartigolle
01:48:14qui m'accompagne tout au long de cette émission.
01:48:15De la météo d'Alexandra Blanvaux
01:48:17vous venez de l'entendre.
01:48:18Qui s'annonce belle.
01:48:19Qui s'annonce belle absolument.
01:48:20Et voici tout de suite les titres de votre journal
01:48:22de 8 heures.
01:48:23A la une, la vive émotion des professeurs
01:48:24d'une école primaire de l'Essonne.
01:48:26L'établissement a été saccagé, vandalisé
01:48:28probablement par de jeunes adolescents
01:48:30le week-end dernier.
01:48:31Les images, vous le voyez, sont apocalyptiques.
01:48:33A seulement quelques semaines de la rentrée
01:48:35il va falloir tout réparer.
01:48:36Et vite, nous nous sommes rendus sur place.
01:48:39Gérald Darmanin qui n'en finit plus
01:48:41de vanter le bilan sécuritaire de son ministère.
01:48:43Avant de quitter la place Beauvau
01:48:44probablement dans quelques jours
01:48:45il s'est offert une carte postale marseillaise
01:48:47là où les homicides ont considérablement
01:48:49diminué cette année.
01:48:50Mais attention à l'opération COM.
01:48:51Si les résultats sont là, c'est vrai
01:48:53il ne faut pas négliger les nouvelles méthodes
01:48:55plus discrètes des délinquants
01:48:57et on vous en parle dans ce journal.
01:48:59Les surveillants pénitentiaires en danger
01:49:01dans les prisons, dans des prisons
01:49:02au bord de l'implosion.
01:49:03A Nantes, la maison d'arrêt accueille
01:49:05parfois jusqu'à 4 détenus par cellule
01:49:07avec des matelas à même le sol.
01:49:08Cela génère des tensions.
01:49:10Et ce phénomène, on le retrouve dans près
01:49:12d'une vingtaine d'établissements
01:49:13où le taux d'occupation dépasse aujourd'hui
01:49:15les 200%.
01:49:16On en parle également dans ce journal.
01:49:21Mais tout d'abord, à trois semaines
01:49:22de la rentrée, un établissement scolaire
01:49:24une école élémentaire située à Montjouron
01:49:26dans l'Essonne a été saccagée.
01:49:27Des intrus, possiblement d'anciens élèves
01:49:30s'y sont introduits, Marine, le week-end dernier.
01:49:32Insultes taguées, casiers, chaises renversées,
01:49:34peinture au mur, le spectacle est désolant.
01:49:36Le reportage sur place de Régine Delfour
01:49:38et Raphaël Lasreg.
01:49:41Difficile de se frayer un chemin
01:49:43dans ces salles de classe.
01:49:45L'école primaire Jean Moulin à Montjouron
01:49:47dans l'Essonne a été victime d'actes
01:49:49de vandalisme le week-end dernier.
01:49:51Le mobilier, les fournitures, les jouets,
01:49:54tout a été jeté au sol.
01:49:57Les murs sont tagués et de la peinture
01:49:59a été projetée sur les tables
01:50:00et dans certaines salles.
01:50:02Sébastien Leblanc, le mari de l'enseignante
01:50:04dont la classe a été saccagée,
01:50:06ne cache pas son émotion.
01:50:08Avec un peu de recul, on a du mal à comprendre
01:50:10pourquoi s'amuser à faire ça.
01:50:12On sent que c'est du jeu idiot.
01:50:15Beaucoup d'émotions, oui.
01:50:17Parce que c'est des années d'investissement
01:50:19pour les professeurs qui s'engagent beaucoup,
01:50:21année après année avec les coopératives.
01:50:23C'est l'argent des parents aussi
01:50:25qui investit dans le matériel pédagogique
01:50:27au fur et à mesure.
01:50:28Et là, c'est détruit en peu de temps,
01:50:30en un week-end.
01:50:31Au rez-de-chaussée, une partie du plafond
01:50:33a été ventrée.
01:50:34Les intrus ont mené un saccage très réfléchi.
01:50:37Ils ont bouché l'évacuation des sanitaires,
01:50:41tiré les chaises d'eau de façon à ce que
01:50:43toute l'eau sorte à l'extérieur.
01:50:46Je pense qu'ils ont aussi utilisé le lavabo.
01:50:49Et c'est cet endroit qui a inondé
01:50:53les dalles du faux plafond du rez-de-chaussée.
01:50:55Depuis lundi, des agents de la Ville
01:50:57travaillent d'arrache-pied
01:50:59pour remettre en l'état les salles dégradées.
01:51:01La mairie assure que le 2 septembre,
01:51:04les élèves pourront faire leur entrée dans l'école.
01:51:08C'est déplorable, écœurant, gratuit.
01:51:11On est saisi par l'émotion des professeurs
01:51:13dans ce reportage.
01:51:14Est-ce que l'école est encore aujourd'hui
01:51:16un sanctuaire, Olivier Dardigolle ?
01:51:18J'aime bien le terme de sanctuaire
01:51:20parce qu'en effet, ce sont des images
01:51:22qui font mal dans le sens où l'école
01:51:25doit en effet rester un sanctuaire,
01:51:27la salle de cours.
01:51:28C'est d'ailleurs assez poignant
01:51:30de voir l'émotion des personnels.
01:51:32C'est souvent un sacerdoce.
01:51:34Vous n'allez pas vers l'enseignement
01:51:36pour le salaire que vous touchez.
01:51:38Ce sont des personnels qui,
01:51:39tout au long de l'année scolaire,
01:51:41et même pendant les vacances,
01:51:43restent mobilisés,
01:51:44notamment pour faire de ces écoles de quartier
01:51:47qu'on connaît tous,
01:51:48des lieux où il fait bon vivre
01:51:50et où les enfants peuvent s'éduquer,
01:51:53s'émanciper, aller vers le savoir
01:51:56et le vivre ensemble, comme on dit.
01:51:58Ce sont vraiment des images difficiles.
01:52:00Après, nous verrons ce que donne l'enquête,
01:52:03mais nous avons sur la dernière période
01:52:05des faits qui se répètent
01:52:07avec des pré-adolescents
01:52:09et souvent des jeunes assez jeunes,
01:52:11des 14, 15, 16 ans,
01:52:13qui se livrent de tels actes
01:52:16contre des établissements scolaires.
01:52:19Donc ça pose un problème au sein de leur famille.
01:52:24La responsabilité des parents.
01:52:26Oui, des parents,
01:52:27pour que les enfants se comportent ainsi.
01:52:29Et quelle réponse ?
01:52:31Il faudra une réponse en rappel à l'ordre,
01:52:34il faudra des sanctions,
01:52:36et il faudra réfléchir à la manière
01:52:38dont ces jeunes ne peuvent pas aller
01:52:41vers ce type de comportement et de processus.
01:52:44En tout cas, pour prendre une image
01:52:47un peu plus rigolote,
01:52:49ça me fait penser à ce que pourrait être
01:52:52ma salle, mon séjour,
01:52:54si je laissais le petit-fils que je garde
01:52:56tous les week-ends, qu'il y a trois ans,
01:52:58pendant une heure, un peu tout seul.
01:53:00Le père qui parle.
01:53:01Le grand-père.
01:53:02Mais bon, justement,
01:53:04nous essayons de l'encadrer.
01:53:06En tout cas, on adresse un message
01:53:08de solidarité aux enseignants.
01:53:10On leur souhaite une bonne pré-rentrée.
01:53:13On va évoquer à présent
01:53:15la situation au Royaume-Uni.
01:53:17Ces images de drapeaux palestiniens
01:53:18et de pancartes souhaitant la bienvenue
01:53:20aux réfugiés, des milliers de personnes
01:53:22se sont rassemblées hier soir
01:53:24pour mot d'ordre.
01:53:25Stop à l'extrême droite,
01:53:26un peu plus d'une semaine après
01:53:27le début des émeutes,
01:53:29le symbole d'un pays profondément
01:53:31divisé sur la question migratoire.
01:53:33On va retrouver notre envoyé spécial
01:53:34sur place, Thibaut Marcheteau.
01:53:35Bonjour Thibaut, comment expliquer
01:53:37ce retour soudain au calme hier soir ?
01:53:41Eh bien écoutez Marine,
01:53:42il y a deux raisons qui pourraient
01:53:43expliquer ce calme hier.
01:53:45Déjà la première, c'est un dispositif
01:53:47de police très important
01:53:49à proximité des lieux qui étaient visés
01:53:51par les collectifs anti-immigration.
01:53:53Notamment les bureaux des avocats
01:53:55qui défendent les droits des migrants
01:53:57mais également les centres d'hébergement
01:53:59des migrants. Un dispositif très important
01:54:01avec 6000 policiers supplémentaires
01:54:03mobilisés, spécialisés dans le maintien
01:54:05de l'ordre. Également énormément
01:54:07de patrouilles, notamment dans ce quartier
01:54:08où je me trouve, le quartier Darrow
01:54:10au nord-ouest de Londres.
01:54:12Parce qu'un bureau d'avocat était visé,
01:54:14on a vu dès le début de la soirée
01:54:16beaucoup de patrouilles de police
01:54:18pour essayer de contrôler en amont
01:54:20le maximum de personnes.
01:54:22C'est peut-être la première explication.
01:54:23La deuxième, c'est une supposition.
01:54:25Peut-être que les mots employés par
01:54:27le gouvernement, le chef du gouvernement
01:54:29nouvellement élu, avec ses sanctions
01:54:31pénales très fortes pour les
01:54:33personnes qui participent à ces émeutes
01:54:35a fonctionné, a dissuadé
01:54:37certaines personnes violentes de venir
01:54:39participer à ces manifestations.
01:54:41Une chose qu'on ne fait pas en France,
01:54:43par exemple, je vais vous expliquer sur le site
01:54:45sur le réseau social X,
01:54:47la police du comté de Liverpool
01:54:49a mis la photo de personnes
01:54:51qui ont été condamnées à des peines de prison
01:54:53en donnant son nom, son âge, mais également
01:54:55ce qu'il a commis en parlant
01:54:57d'une personne, en disant, voilà, cette
01:54:59personne-là a jeté des
01:55:01briques ou a frappé
01:55:03la police. Alors, aujourd'hui, il a été
01:55:05condamné quatre jours seulement après avoir
01:55:07participé à ces émeutes à
01:55:09trois ans de prison en mettant sa photo
01:55:11sur les réseaux sociaux. Voilà donc comment on pourrait
01:55:13expliquer ce retour au calme
01:55:15ici en Angleterre.
01:55:17Notre envoyé spécial en Grande-Bretagne
01:55:19Thibault Marcheteau, merci à vous
01:55:21pour ces explications. Un député français a-t-il
01:55:23sa place dans des manifestations
01:55:25outre-Manche ? La réponse est manifestement
01:55:27oui pour l'insoumis et Fiché S.
01:55:29Raphaël Arnault, qui a participé
01:55:31hier au rassemblement. Oui, il a posté une photo
01:55:33sur ses réseaux sociaux, débarquant à Londres
01:55:35pour, je cite, soutenir les camarades antifascistes
01:55:37locaux. En tout cas, le député
01:55:39a posté ensuite, hier soir, une vidéo de lui
01:55:41dans un rassemblement. La résistance
01:55:43est en marche, dit-il, on l'écoute.
01:55:45Il faut savoir que
01:55:47les milices fascistes avaient
01:55:49prévu d'attaquer dans une trentaine
01:55:51de lieux, partout sur le
01:55:53territoire, ici au Royaume-Uni.
01:55:55Et là, face à la mobilisation gigantesque,
01:55:57on est des milliers ce soir,
01:55:59face à une mobilisation large de la jeunesse,
01:56:01bizarrement, étrangement,
01:56:03les milices extra-droites se font bien discrètes.
01:56:05Preuve en est que l'antifascisme,
01:56:07ça fonctionne. On est encore une majorité
01:56:09à vouloir se battre contre l'extrême droite,
01:56:11à vouloir se battre contre le racisme,
01:56:13contre les horreurs que mènent
01:56:15ces milices d'extrême droite.
01:56:17Il va falloir continuer à se mobiliser partout
01:56:19au Royaume-Uni. Et là, on sent bien que la résistance
01:56:21est en marche, que dans ce pays,
01:56:23dans les prochains jours, ça va changer la donne.
01:56:25Je précise que
01:56:27La France Insoumise a été contactée par notre rédaction.
01:56:29Elle n'a pas réagi au départ
01:56:31de ce député en Grande-Bretagne pour aller manifester.
01:56:33Restez avec nous sur CNews dans un instant.
01:56:35La grande interview CNews Europe 1 avec Thomas Bonnet
01:56:37qui reçoit ce matin Frédéric Salabarou,
01:56:39avocat et ancien secrétaire général de l'Elysée.
01:56:41A tout de suite.
01:56:45La grande interview
01:56:47CNews Europe 1.
01:56:49Thomas Bonnet reçoit ce matin Frédéric Salabarou,
01:56:51avocat et ancien secrétaire général de l'Elysée.
01:56:55Bonjour Frédéric Salabarou.
01:56:57Bienvenue dans votre grande interview
01:56:59en direct sur Europe 1
01:57:01et sur CNews.
01:57:03Bonjour, merci de me recevoir.
01:57:05On va beaucoup parler de politique française,
01:57:07évidemment avec vous ce matin,
01:57:09mais d'abord un mot sur la situation internationale,
01:57:11la situation au Royaume-Uni,
01:57:13des violences ces derniers jours,
01:57:15après une nuit qui a été plus calme la nuit dernière.
01:57:17Quel regard vous portez sur cette situation,
01:57:19sur ces émeutes au Royaume-Uni en ce moment ?
01:57:21Je pense que ce sont des événements
01:57:23d'une très très grande importance.
01:57:25Évidemment,
01:57:27il faut condamner
01:57:29les violences, la loi doit être respectée,
01:57:31l'état de droit doit être respecté.
01:57:33Mais c'est intéressant de voir aussi ce que ça signifie.
01:57:35Et ça n'est pas aujourd'hui,
01:57:37parce qu'il y a eu des manifestations antiracistes,
01:57:39que rien ne s'est passé,
01:57:41qu'on remet le couvercle.
01:57:43Derrière ça,
01:57:45il y a les symptômes de la crise
01:57:47des sociétés occidentales,
01:57:49des sociétés européennes.
01:57:51La volonté d'avoir une immigration
01:57:53qui soit pas incontrôlée,
01:57:55le fait que ça se passe de manière aiguë
01:57:57avec les zones désindustrialisées
01:57:59et les zones paupérisées.
01:58:01Et tout ça sur fond de grand malaise des classes moyennes.
01:58:03Ce sentiment de déclassement,
01:58:05ce sentiment de désespérance qu'on a vu
01:58:07avec les gilets jaunes, c'est partout.
01:58:09Et donc ça renvoie à un message
01:58:11qu'il faut bien avoir en tête,
01:58:13c'est qu'est-ce qui s'exprime et comment on y répond.
01:58:15Et d'ailleurs, vous parliez de politique française.
01:58:17Je fais le lien aujourd'hui.
01:58:19Le problème n'est pas de savoir
01:58:21s'il faut M. X ou Mme Y,
01:58:23ou s'il faut une grande coalition,
01:58:25parce qu'il n'y en aura pas.
01:58:27La question centrale, c'est qu'est-ce qu'ont exprimé
01:58:29les Français durant cette élection
01:58:31et comment on y répond.
01:58:33On va y revenir, mais restons sur le Royaume-Uni.
01:58:35Vous nous dites qu'en réalité, les ressorts
01:58:37qui agitent cette crise au Royaume-Uni,
01:58:39ils sont aussi présents en France
01:58:41et qu'il faut être vigilant à cela ?
01:58:43Ils sont présents partout.
01:58:45Ils sont présents aussi aux Etats-Unis.
01:58:47La désindustrialisation a amené Trump au pouvoir.
01:58:49C'est pas par hasard qu'il choisit
01:58:51J. Devins, dont le livre majeur
01:58:53qui est un best-seller dans le monde.
01:58:55C'est la description
01:58:57de ces anciens seigneurs
01:58:59de l'industrie américaine
01:59:01qui tombe dans la drogue, dans l'alcool
01:59:03et qui en réalité
01:59:05bascule dans le populisme.
01:59:07Cette crise, elle est partout.
01:59:09Il faut savoir l'entendre
01:59:11et il faut savoir y répondre
01:59:13dans le respect de l'état de droit
01:59:15et des grands principes. Sinon, qu'est-ce qui se passe ?
01:59:17Si on n'agit pas, si on laisse les lois
01:59:19inappliquées, si on ne réagit pas
01:59:21sur le plan économique,
01:59:23si on ne contrôle pas
01:59:25les flics migratoires,
01:59:27on perd la nécessité,
01:59:29c'est le rôle de l'État
01:59:31de trouver un bon équilibre et on crée
01:59:33les conditions de la violence
01:59:35ou des violences, c'est-à-dire des violences
01:59:37dans un sens ou des violences dans un autre,
01:59:39ce qui peut encore se passer au Royaume-Uni.
01:59:41Je précise que vous êtes également biographe de Léon Blum.
01:59:43Est-ce que vous pouvez établir
01:59:45un parallèle entre la situation
01:59:47au Royaume-Uni et la situation
01:59:49du 6 février 1934, par exemple ?
01:59:51Il faut se méfier des parallèles historiques.
01:59:53J'adore l'histoire et l'histoire enseigne.
01:59:55Évidemment, le Front populaire part des événements
01:59:57du 6 février 1934, mais c'est
01:59:59une autre forme de crise.
02:00:01En revanche, ce que nous dit
02:00:03cette période et ce que nous dit
02:00:05l'histoire, c'est qu'il faut faire très attention.
02:00:07C'est-à-dire qu'on a toujours
02:00:09l'impression que
02:00:11les choses sont en place, qu'il ne peut pas
02:00:13se passer des choses graves. Par exemple,
02:00:15aujourd'hui, on est à la joie des Jeux Olympiques,
02:00:17dans la torpeur de l'été,
02:00:19et on a l'impression que la situation française
02:00:21n'est pas une situation extraordinairement
02:00:23préoccupante. Or, elle l'est,
02:00:25et le propre de l'histoire, c'est
02:00:27que juste avant le moment de bascule
02:00:29dans la crise ou dans la crise aiguë,
02:00:31on a l'impression qu'il ne se passe
02:00:33rien avant le 6 février 1934.
02:00:35L'affaire Stavisky, vous parlez de ça,
02:00:37c'était un scandale parmi
02:00:39d'autres. En revanche,
02:00:41ce qui s'est passé le 6 février 1934
02:00:43fait complètement basculer tout ça dans
02:00:45un environnement mondial qu'on ne doit jamais
02:00:47perdre de vue. Quelques mois avant,
02:00:49Hitler était arrivé au pouvoir, d'où le changement
02:00:51de position de Staline. Donc voilà,
02:00:53la vie politique, ce n'est pas seulement
02:00:55les personnes, ce n'est pas seulement la course
02:00:57médias, c'est la capacité à comprendre
02:00:59l'environnement et à l'intérieur
02:01:01à regarder les problèmes. Et moi,
02:01:03je suis pour une
02:01:05logique démocratique,
02:01:07c'est-à-dire que d'abord et avant tout,
02:01:09on regarde ce qu'on dit les Français.
02:01:11Alors justement, allons-y sur la situation
02:01:13politique française.
02:01:15On attend toujours un nouveau Premier ministre,
02:01:17un nouveau gouvernement. Vous plaidez
02:01:19dans une tribune parue dans Le Monde
02:01:21pour un gouvernement qui répond aux attentes
02:01:23des Français. Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
02:01:25Ce que je veux dire, c'est que
02:01:27les Français n'ont pas donné de majorité
02:01:29à l'Assemblée, mais ils ont exprimé
02:01:31des choses qui me paraissent claires
02:01:33si on fait l'effort de s'abstraire
02:01:35de ces préférences partisanes.
02:01:37Ils ont exprimé des choses, d'ailleurs,
02:01:39qui empruntent à la droite,
02:01:41à la gauche ou à l'extrême droite.
02:01:43Moi, ce que je considère,
02:01:45c'est qu'ils ont dit qu'on a besoin
02:01:47de plus de justice sociale, notamment en matière
02:01:49de pouvoir d'achat. C'est la question du SMIC
02:01:51ou du prix de l'énergie. On voit bien
02:01:53que la réforme des retraites ne passe pas.
02:01:55Donc il y a besoin d'en redébattre
02:01:57plutôt que de se retrouver à l'Assemblée
02:01:59avec des propositions de loi d'abrogation.
02:02:01Il faut en redébattre, amender
02:02:03s'il faut, abroger
02:02:05s'il faut. Et puis ensuite,
02:02:07il y a d'autres formes de préoccupation.
02:02:09La préoccupation de sécurité,
02:02:11la préoccupation de laïcité,
02:02:13d'ordre à l'école et le fait
02:02:15de maîtriser les flux migratoires.
02:02:17Ce qui ne veut pas dire qu'on est raciste,
02:02:19c'est juste qu'il faut que la loi
02:02:21soit appliquée.
02:02:23Et ça, il faut l'entendre.
02:02:25Aucune coalition, qui d'ailleurs
02:02:27ne se fera pas, n'apportera la réponse.
02:02:29Il n'y a pas d'homme provident.
02:02:31Une coalition ne se fera pas, vous nous dites ce matin. Pourquoi ?
02:02:33Non, elle ne se fera pas pour une raison
02:02:35assez simple. Vous ne pouvez pas avoir le Parti Socialiste
02:02:37engagé dans cette coalition
02:02:39avec le risque d'une nouvelle
02:02:41dissolution dans un an,
02:02:43alors qu'il vient de proposer une candidate
02:02:45au poste de Matignon.
02:02:47Lucie Castex. Vous allez rire.
02:02:49Maintenant, je rentre dans une grande coalition
02:02:51avec le centre et la droite.
02:02:53Donc, ça ne se fera pas.
02:02:55Ce qu'il faut, c'est,
02:02:57dans une situation très compliquée,
02:02:59c'est entendre ce qu'on dit les Français
02:03:01et construire autour de ça.
02:03:03En quelque sorte, ce n'est pas avec
02:03:05les partis de l'Assemblée nationale
02:03:07qu'Emmanuel Macron est en
02:03:09cohabitation, c'est avec les Français.
02:03:11Et donc, c'est le couple
02:03:13président de la République
02:03:15et ceux qu'ont dit les Français qui est peut-être
02:03:17la clé d'une crise
02:03:19qui est, à mon sens, extraordinairement sérieuse.
02:03:21Parce que, si je peux me permettre, il y a deux crises.
02:03:23Il y a la crise institutionnelle
02:03:25qui peut parfaitement conduire,
02:03:27si on n'arrive pas à trouver les bons points d'équilibre,
02:03:29à la démission du président de la République.
02:03:31C'est ce que souhaite, très probablement, Jean-Luc Mélenchon.
02:03:33On y reviendra peut-être.
02:03:35Et puis, il y a la crise financière.
02:03:37On est dans une situation budgétaire
02:03:39extrêmement dangereuse.
02:03:41Ce n'est pas 5%
02:03:43de PIB de déficit, c'est 40%.
02:03:45Les recettes
02:03:47sont 40% inférieures aux dépenses.
02:03:49Toute la paye
02:03:51des fonctionnaires est payée par le déficit,
02:03:53c'est-à-dire par les investisseurs
02:03:55et les investisseurs étrangers.
02:03:57Si le pays bascule
02:03:59dans deux ans et demi d'instabilité,
02:04:01c'est interminable,
02:04:03deux ans et demi d'instabilité, les taux vont s'envoler
02:04:05et c'est notre indépendance et notre solvabilité
02:04:07qui risque d'être en cause.
02:04:09Dans cette même tribune, vous vous en appelez au dépassement
02:04:11des ambitions décorrélées,
02:04:13la formation d'un gouvernement
02:04:15et les ambitions pour la présidentielle
02:04:17de 2027. Vous reprenez
02:04:19cette citation de Pierre Cotte qui, en 1940,
02:04:21se disait prêt à balayer les escaliers
02:04:23au service de la France.
02:04:25Qui, aujourd'hui, serait capable d'un tel dévouement ?
02:04:27Bien plus de gens qu'on imagine.
02:04:29D'abord,
02:04:31ça découle de ce que je viens
02:04:33de chercher à exprimer,
02:04:35c'est-à-dire la crise est profonde
02:04:37et c'est un temps où ce n'est pas la course
02:04:39aux ambitions.
02:04:41On a largement dépassé
02:04:43ces questions-là. Et pourtant, on a l'impression
02:04:45que c'est dans toutes les têtes. Non, mais c'est dans
02:04:47des têtes... Je suis désolé,
02:04:49je ne veux pas critiquer le système, le parisianisme,
02:04:51le monde médiatique, c'est dans ces têtes-là.
02:04:53Ce n'est pas dans les têtes des Français
02:04:55et ce n'est surtout pas
02:04:57la réalité. Face à cette situation,
02:04:59il faut avoir une approche
02:05:01patriotique
02:05:03et beaucoup plus de gens
02:05:05sont prêts à le faire
02:05:07qu'on imagine. Mais encore faut-il
02:05:09créer les conditions.
02:05:11Moi, je plaide pour un gouvernement de devoir,
02:05:13c'est-à-dire un gouvernement qui,
02:05:15pendant les deux années et demie,
02:05:17ne fasse qu'une chose,
02:05:19appliquer une basse programmatique
02:05:21qui correspond à ce que je viens de dire,
02:05:23c'est-à-dire à ce qui me semble être les attentes minimums
02:05:25des Français, et ne fasse
02:05:27que ça. J'emploie dans la
02:05:29tribune une image, c'est-à-dire
02:05:31il faut des ministres qui ne courent pas les plateaux
02:05:33mais qui soient,
02:05:35qui aillent au ministère,
02:05:37comme on voit au bureau, au champ,
02:05:39ou à l'usine, et il y en a.
02:05:41Et puis, il faut étanchéiser
02:05:43ce travail gouvernemental
02:05:45de la campagne présidentielle de 2027.
02:05:47Il faut laisser à ceux qui veulent
02:05:49rencontrer les Français le temps de le faire
02:05:51et aux Français de choisir leur avenir.
02:05:53Donc, c'est en ça
02:05:55que le choix du Premier ministre,
02:05:57de l'équipe, est vraiment
02:05:59importante, mais les personnes ne
02:06:01comptent pas si, avant ça,
02:06:03on n'a pas vu ce qu'on veut faire.
02:06:05Et si, par exemple,
02:06:07on ne fait que continuer
02:06:09ce qui a été fait, ou alors, comme
02:06:11le propose la gauche, un
02:06:13programme qui ne répond pas
02:06:15à ce qu'ont exprimé les Français en totalité,
02:06:17ça ne fonctionnera pas.
02:06:19Justement, comment on explique aux Français
02:06:21que le vote a été entendu ? On ne pourra pas
02:06:23repartir sur une coalition, vous l'avez dit
02:06:25vous-même. Comment leur montrer
02:06:27que le message a été reçu avec
02:06:29ces deux scrutins, les élections européennes
02:06:31puis les élections législatives ?
02:06:33D'abord,
02:06:35en ne proposant pas
02:06:37quelque chose qui relève de, soit,
02:06:39les attendus traditionnels
02:06:41de la gauche, c'est en ça que le
02:06:43programme du nouveau Front populaire
02:06:45n'y correspond pas. À quel moment les Français
02:06:47ont dit, on veut
02:06:49plus de régularisation de
02:06:51sans-papiers, ou la création d'un statut
02:06:53de réfugié climatique ? Ils ne l'ont
02:06:55jamais dit, donc ça ne correspond pas.
02:06:57Et de côté de la droite,
02:06:59ils ont exprimé des attentes en matière de pouvoir
02:07:01d'achat, et il faut
02:07:03les entendre. Le pacte législatif
02:07:05de Laurent Wauquiez va dans ce sens-là ?
02:07:07Le pacte législatif, il est intéressant
02:07:09en méthode, parce que ça veut dire
02:07:11je commence par les propositions
02:07:13avant les personnes et les
02:07:15arrangements d'appareils. Maintenant, il
02:07:17correspond à la position traditionnelle des
02:07:19Républicains. Il faut qu'elle s'étende
02:07:21à d'autres sujets, notamment
02:07:23la question du pouvoir d'achat, la question
02:07:25du SMIC et la question des retraites.
02:07:27Par exemple, je suis personnellement favorable
02:07:29à l'augmentation du SMIC. Je mesure
02:07:31ce que ça veut dire pour les petites et moyennes
02:07:33entreprises. Il faut qu'on trouve le
02:07:35bon point d'équilibre en termes d'augmentation
02:07:37du SMIC, mais on ne peut pas avoir eu
02:07:39ce qu'on a vécu, c'est-à-dire une flambée
02:07:41d'inflation, une inflation
02:07:43à deux chiffres dans l'alimentaire
02:07:45pour des ménages qui travaillent et qui
02:07:47étaient déjà à un euro près
02:07:49avant cette inflation et ne
02:07:51pas y répondre par le salaire.
02:07:53Ça n'est pas possible.
02:07:55Est-ce que la position de Laurent Wauquiez est tenable, c'est-à-dire faire
02:07:57des propositions, mettre des mesures sur la table
02:07:59mais dire qu'il ne veut pas les appliquer,
02:08:01ne pas participer à un gouvernement,
02:08:03est-ce que c'est tenable cette position ?
02:08:05Elle est tenable si, dans le même temps,
02:08:07le Président de la République prend les décisions
02:08:09qu'il faut, c'est-à-dire
02:08:11regarder ce qu'il faut proposer
02:08:13et ensuite mettre en place
02:08:15une équipe pour les mettre en œuvre.
02:08:17Ensuite, il appartiendra à Laurent Wauquiez,
02:08:19à la gauche, aux socialistes,
02:08:21de se déterminer.
02:08:23C'est-à-dire texte par texte,
02:08:25voter ou non des lois.
02:08:27Est-ce qu'on renverse un gouvernement qui augmente
02:08:29le SMIC, ouvre un débat
02:08:31à nouveau sur les retraites et qui applique
02:08:33strictement la loi en matière
02:08:35de sécurité et d'immigration ?
02:08:37Moi, je suis convaincu du contraire.
02:08:39Et dans le même temps, il y a un grand
02:08:41rendez-vous qui est le budget, qui est essentiel
02:08:43pour les raisons qu'on a indiquées.
02:08:45Et là, il va falloir trouver des points d'équilibre.
02:08:47Et les points d'équilibre, c'est à la fois
02:08:49des économies et
02:08:51des sacrifices, mais également,
02:08:53il faut dire les choses telles qu'elles sont,
02:08:55des augmentations d'impôts ciblées
02:08:57et qui soient justes. Donc là, c'est le moment de vérité.
02:08:59Si le gouvernement de devoir
02:09:01que je préconise
02:09:03passe l'échéance du budget, à ce moment-là,
02:09:05les choses seront possibles.
02:09:07Ceux qui veulent aller à la présidentielle
02:09:09pour offrir une possibilité
02:09:11de choix aux Français pourront le faire.
02:09:13Quant à ce gouvernement
02:09:15qui va... ça ne va pas être tous les jours drôle
02:09:17puisqu'il va falloir affronter
02:09:19le chaudron de l'Assemblée, le rapport avec le président
02:09:21de la République qui va être extraordinairement compliqué,
02:09:23plus toutes les difficultés du quotidien,
02:09:25peut permettre ça.
02:09:27Il faut un profil politique
02:09:29au gouvernement, à la tête de ce gouvernement,
02:09:31justement, pour affronter ce que vous appelez le chaudron ?
02:09:33Je l'ai écrit, je suis convaincu de ça.
02:09:35Parce qu'il faut pouvoir avoir
02:09:37une expérience du travail parlementaire.
02:09:39C'est un chaudron qui est invraisemblable
02:09:41et il ne faut pas perdre de vue
02:09:43la stratégie de LFI
02:09:45et de Jean-Luc Mélenchon.
02:09:47Jean-Luc Mélenchon connaît bien l'histoire.
02:09:49La dissolution, c'est comme la convocation des Etats généraux.
02:09:51Ça déclenche une machine infernale.
02:09:53Sa logique, c'est
02:09:55accélérer la crise
02:09:57pour que le président de la République soit
02:09:59contraint très vite de démissionner
02:10:01et je crois que c'est une expression
02:10:03qu'il a employée,
02:10:05que les Français n'aient le choix que de se prononcer
02:10:07pour la personne qui déteste le moins.
02:10:09Ça, ça n'est pas acceptable.
02:10:11C'est dangereux, une démission du président de la République ?
02:10:13On peut penser ce qu'on veut
02:10:15de l'action du président de la République,
02:10:17de sa personne ou du choix de la dissolution
02:10:19mais là, on est dans un temps
02:10:21qui est le temps de l'intérêt national
02:10:23et pour l'intérêt national,
02:10:25la pire des choses, ça serait une démission
02:10:27rapide.
02:10:29Il faut d'abord
02:10:31assumer ces deux ans et demi et permettre
02:10:33aux Français d'avoir un vrai débat
02:10:35présidentiel et de choisir.
02:10:37Là encore, moi je ramène
02:10:39toujours les choses au même point
02:10:41c'est-à-dire c'est la question démocratique.
02:10:43Qu'est-ce qu'on dit les Français ?
02:10:45Il faut le temps de l'exprimer.
02:10:47Merci beaucoup Frédéric Salabarou,
02:10:49vous êtes avocat, ancien secrétaire général
02:10:51de l'Elysée sous la présidence de Jacques Chirac.
02:10:53C'était votre grande interview ce matin en direct sur Europe 1
02:10:55et sur CNews.
02:10:57Merci beaucoup.
02:10:59Votre matinale se poursuit
02:11:01à la une de votre journal
02:11:03La pression migratoire subie par la Grande-Bretagne
02:11:05qui prend ses sources
02:11:07notamment de l'autre côté de la Manche
02:11:09sur les côtes françaises à Calais.
02:11:11Des clandestins prêts à tout pour traverser la mer
02:11:13avec des tactiques de plus en plus dangereuses
02:11:15vous le verrez dans notre reportage.
02:11:17Une possible tentative d'enlèvement
02:11:19d'une fillette de 10 ans en Loire-Atlantique.
02:11:21Un appel à témoin a été lancé, l'homme d'une trentaine d'années
02:11:23aurait essayé de faire monter l'enfant seul
02:11:25dans son véhicule.
02:11:27C'est normal, heureusement les parents de la petite fille
02:11:29témoignent à notre micro ce matin.
02:11:31Israël promet d'ores et déjà d'éliminer
02:11:33le nouveau chef du Hamas,
02:11:35le pays est sur le kivi depuis maintenant une semaine
02:11:37dans l'attente d'une riposte de l'Iran.
02:11:39Nous sommes déterminés à nous défendre
02:11:41a d'ailleurs prévenu Benjamin Netanyahou.
02:11:47A Calais, je vous le disais,
02:11:49les migrants sont prêts à tout pour rejoindre la Grande-Bretagne
02:11:51et leurs techniques pour passer la frontière
02:11:53sont de plus en plus dangereuses.
02:11:55Ces scènes surréalistes sont devenues quotidiennes
02:11:57pour les routiers.
02:11:59Désolent les habitants, reportage sur place
02:12:01avec le récit de Juliette Sadat.
02:12:07Sur ces images de vidéosurveillance,
02:12:09un sans-papier parvient à se hisser
02:12:11sur le toit bâché d'un poids lourd.
02:12:13Un coup de cutter plus tard,
02:12:15le voilà entré dans la remorque
02:12:17avec la marchandise.
02:12:19C'est le quotidien, on vit tous les jours
02:12:21tel que vous pouvez voir sur l'image.
02:12:23Une scène à laquelle peuvent assister
02:12:25ces riverains depuis la fenêtre
02:12:27de leur appartement.
02:12:37Ce stratagème est bien connu
02:12:39alors les forces de l'ordre doivent passer
02:12:41chaque véhicule au peigne fin.
02:12:43Les chauffeurs de ces poids lourds
02:12:45qui risquent une amende de 3000 euros
02:12:47par migrant transporté volontairement
02:12:49ou non de l'autre côté de la Manche
02:12:51doivent eux aussi se montrer vigilants.
02:12:55On regarde partout autour du camion,
02:12:57on regarde les roues, sur les côtés,
02:12:59il faut tout inspecter.
02:13:03Ce chef d'entreprise possède
02:13:05un magasin à proximité du tunnel
02:13:07sous la Manche, très fréquenté par les routiers.
02:13:09Alors pour rassurer sa clientèle,
02:13:11il a engagé un maître chien
02:13:13impliquant des frais importants
02:13:15pour ce commerçant.
02:13:17On a effectivement une perte de clients
02:13:19depuis de nombreux mois.
02:13:21On essaie de la contrer, de la freiner
02:13:23et de maintenir nos activités
02:13:25pour qu'elles restent et demeurent rentables
02:13:29avec la présence d'agents sinophiles
02:13:31qui coûtent un bras.
02:13:33Chaque année, ce sont plusieurs dizaines
02:13:35de milliers de migrants qui tentent
02:13:37de rallier l'Angleterre en camion ou par bateau.
02:13:39Un voyage dangereux
02:13:41qui s'avère même fatal pour beaucoup d'entre eux.
02:13:45Evidemment cela fait écho
02:13:47à ce qu'il se passe en Grande-Bretagne,
02:13:49Olivier Dardigolle, et cette crainte
02:13:51de voir le pays déborder par des flux migratoires.
02:13:53Le principal défi posé au pays
02:13:55pour 51% des Britanniques, c'est justement
02:13:57l'immigration.
02:13:59C'est inédit depuis 10 ans.
02:14:01C'est un sondage YouGov.
02:14:03Cela nous montre que finalement,
02:14:05c'est une problématique européenne.
02:14:07Cela part de France, mais ça part aussi d'Italie.
02:14:09Avec une complexité, parce qu'il y a eu
02:14:11deux sondages. Un premier montrant
02:14:13qu'il y avait une part très majoritaire
02:14:15d'une population qui ne soutenait pas
02:14:17les manifestations
02:14:19et les actes anti-migrants.
02:14:21Mais le second sondage montre que
02:14:23un sondé sur deux juge
02:14:25aujourd'hui que la question migratoire
02:14:27en Grande-Bretagne est une question
02:14:29prioritaire. Donc on voit bien
02:14:31que ce débat
02:14:33est présent aujourd'hui
02:14:35dans l'ensemble des pays de l'Union Européenne
02:14:37avec une difficulté.
02:14:39Pour l'Union Européenne, on l'a vu sur la dernière période,
02:14:41de construire des réponses
02:14:43coordonnées
02:14:45permettant d'obtenir
02:14:47des résultats sur la manière dont tout cela
02:14:49est géré. Il faut pouvoir
02:14:51maîtriser les flux migratoires.
02:14:53Il faut pouvoir décider
02:14:55de sa politique migratoire, mais on voit bien que la réponse
02:14:57est aujourd'hui à l'échelle européenne
02:14:59et avec un autre enjeu
02:15:01qui est de poser la question
02:15:03des pays de départ. Vous savez, quand vous décidez
02:15:05de prendre le chemin de l'immigration,
02:15:07de partir de votre pays, de prendre des risques
02:15:09comme cela a été dit dans votre reportage,
02:15:11c'est toujours une décision
02:15:13difficile et il faut donc aussi
02:15:15poser la question de la situation
02:15:17dans les pays de départ. Comment faire en sorte
02:15:19que, justement, des réponses
02:15:21soient apportées à l'échelle
02:15:23de ces pays ? Au Royaume-Uni,
02:15:25face aux émeutes, la justice n'aura pas tardé.
02:15:27Plus de 400 personnes ont été arrêtées
02:15:29et 120 inculpées. Oui, les premières
02:15:31condamnations sont tombées. Certains émeutiers
02:15:33ont déjà été écroués et condamnés à
02:15:35de la prison ferme. Une rapidité et sévérité
02:15:37qui interpellent. On se demande
02:15:39alors si une telle sévérité aurait pu
02:15:41exister en France. On voit ça avec Juliette Salatte
02:15:43et Maxime Legay.
02:15:45Keir Starmer avait promis
02:15:47une réponse pénale d'une grande fermeté
02:15:49et les sanctions ne se sont
02:15:51pas faites attendre. Hier,
02:15:53trois individus ont été condamnés à de la
02:15:55prison ferme pour avoir participé
02:15:57aux émeutes à Southport
02:15:59et à Liverpool. Des peines fermes
02:16:01et qui interpellent par leur sévérité
02:16:03mais pour François-Joseph Chichane,
02:16:05cela ne réglera pas les
02:16:07problèmes structurels.
02:16:09La réponse initiale d'un gouverneur à
02:16:11premier ministre, c'est de rétablir l'ordre.
02:16:13Il a eu raison de le faire. Le problème, c'est
02:16:15qu'il ne prend pas en compte
02:16:17les changements profonds
02:16:19qui sont en cours dans la société britannique
02:16:21et qu'il n'essaie même pas d'apporter de réponses
02:16:23à ces problèmes.
02:16:25En qualifiant l'ensemble
02:16:27de ces manifestations
02:16:29d'extrême droite,
02:16:31c'est une façon de mettre le problème sous le tapis.
02:16:33Une telle sévérité avec autant de
02:16:35validité aurait-elle pu être possible
02:16:37en France ? Nous avons posé la question
02:16:39au syndicat de police.
02:16:41L'exemple des émeutes,
02:16:43fin juin, début juillet
02:16:452023, il y a eu
02:16:47un grand nombre d'interpellations, certaines
02:16:49immédiatement, avec des fermements devant la justice
02:16:51et un pourcentage assez
02:16:53important d'incarcération. D'autres
02:16:55ont été interpellées ultérieurement dans le cadre
02:16:57d'enquêtes judiciaires. On peut dire que le quantum
02:16:59moyen, c'était je crois 8 ou 9 mois.
02:17:01Au Royaume-Uni, sur les
02:17:03plus de 400 arrestations réalisées,
02:17:05au moins 140 ont été
02:17:07inculpées et comparaissent devant
02:17:09les tribunaux.
02:17:11Et cette question également, un député français
02:17:13a-t-il sa place dans des
02:17:15manifestations outre-Manche ? Il semblerait
02:17:17que oui pour le député
02:17:19La France Insoumise et Fiché S, Raphaël Arnaud,
02:17:21qui a participé à ces rassemblements
02:17:23hier justement. Il a posté une photo
02:17:25sur ses réseaux sociaux débarquant
02:17:27à Londres pour, je cite, soutenir les camarades
02:17:29antifascistes locaux. Il a ensuite
02:17:31posté un petit peu plus tard une vidéo de lui dans
02:17:33un rassemblement. La résistance est en marche,
02:17:35dit-il. On l'écoute.
02:17:37Il faut savoir que les milices
02:17:39fascistes avaient prévu d'attaquer
02:17:41dans une trentaine de lieux, partout
02:17:43sur le territoire,
02:17:45ici au Royaume-Uni. Et là, face à
02:17:47la mobilisation gigantesque, on est des
02:17:49milliers ce soir, face à une mobilisation
02:17:51large de la jeunesse, bizarrement,
02:17:53étrangement, les milices d'extrême-droite
02:17:55se font bien discrètes. Preuve en est
02:17:57c'est que l'antifascisme ça fonctionne. On a
02:17:59encore une majorité à vouloir se battre contre l'extrême-droite,
02:18:01à vouloir se battre contre le racisme,
02:18:03contre les horreurs
02:18:05que mènent ces milices d'extrême-droite.
02:18:07Et donc, il va falloir continuer
02:18:09à se mobiliser partout au Royaume-Uni.
02:18:11Et là, on sent bien que la résistance est en marche,
02:18:13que dans ce pays, dans les prochains jours,
02:18:15ça va changer la donne.
02:18:17Je précise évidemment que nous avons
02:18:19contacté la France insoumise,
02:18:21le parti, pour une réaction
02:18:23par rapport à ce député
02:18:25qui est parti en Grande-Bretagne. Nous n'avons
02:18:27pas eu de réponse de la part de la France insoumise,
02:18:29je tenais simplement à le préciser. Et puis,
02:18:31on a la réaction de la députée Ellehé Fitzénemain,
02:18:33de sa collègue Ercilia Soudé, qui lui apporte
02:18:35tout son soutien sur le réseau social X.
02:18:37Il a eu raison de faire ça, dit-elle.
02:18:39Je suis tellement fier de lui.
02:18:41Siamo tutti antifascisti, c'est le slogan
02:18:43des groupes antifa
02:18:45qu'on entend souvent dans les manifestations,
02:18:47d'ailleurs, en France. On vous a posé aussi la question,
02:18:49un député français a-t-il sa place
02:18:51dans des manifestations outre-Manche ?
02:18:53Je vous propose d'écouter vos réponses.
02:18:55Pourquoi pas un député
02:18:57a le droit de se manifester
02:18:59dans sa circonscription, dans son département,
02:19:01sur un plateau télé ?
02:19:03Après, être sur le terrain,
02:19:05bon, tant qu'il n'y a pas de mouvements
02:19:07agressifs et autres, pourquoi pas ?
02:19:09Je pense que c'est une personne qui a été
02:19:11élue et qui a tous
02:19:13les mérites d'être là et de défendre
02:19:15ce qu'il pense,
02:19:17ce qu'il a envie de dire, et voilà,
02:19:19exactement. Je pense qu'un député français,
02:19:21il a autre chose à faire que d'être zoomé,
02:19:23de manifester dans un pays étranger.
02:19:25Donc, où il se mène ? D'abord, c'est pas son
02:19:27pays, d'une, et puis de deux,
02:19:29il n'a rien à y faire. Voilà, il représente
02:19:31la France. Alors, déjà, qu'il s'occupe
02:19:33de notre pays, ce serait déjà pas mal.
02:19:35Et puis, je pense que c'est
02:19:37nos impôts qu'on les paye, ces députés.
02:19:39C'est grâce à nous qu'ils ont de l'argent.
02:19:41Enfin bon, il devrait
02:19:43prendre 2-3 ans sympathique, et puis
02:19:45il va manifester dans le monde entier, il y en a pas mal.
02:19:49Olivier Dartigold, cela vous a choqué,
02:19:51de voir Raphaël Arnaud,
02:19:53Fiché S, député
02:19:55LFI, manifester en Grande-Bretagne.
02:19:57Moi, je peux pas m'empêcher de penser,
02:19:59à titre personnel, qu'il y a une forme, quelque part,
02:20:01d'ingérence de la part de quelqu'un qui détient
02:20:03une part du pouvoir législatif français,
02:20:05dans un autre pays. Je peux comprendre
02:20:07ce que vous ressentez, mais
02:20:09vous ne le changerez pas.
02:20:11C'est son ADN politique. Son
02:20:13engagement politique, c'est sur ce terrain-là.
02:20:15On peut apprécier ou pas, chacun
02:20:17est libre. Donc, il ne faut pas attendre
02:20:19que le fait qu'il soit devenu député
02:20:21le change du tout au tout.
02:20:23Mais qu'est-ce qu'on aurait dit, nous, si ça avait été l'inverse ?
02:20:25J'entends bien, mais je constate
02:20:27ceci. Ce qui sera intéressant,
02:20:29c'est de voir l'activité
02:20:31parlementaire du nouveau
02:20:33député Nouveau Front Populaire,
02:20:35Arnaud. Il faudra voir si,
02:20:37sur le contrôle des deux grandes missions
02:20:39du Parlement, si sur le contrôle de l'exécutif
02:20:41et sur l'élaboration de la loi,
02:20:43ce député,
02:20:45au rendez-vous ou pas,
02:20:47ce sera intéressant à suivre.
02:20:49Dans le reste de l'actualité, cet appel a témoin
02:20:51lancé après la possible tentative
02:20:53d'enlèvement d'une fillette de 10 ans.
02:20:55Cela s'est passé en Loire-Atlantique.
02:20:57L'individu est un homme de type caucasien,
02:20:59âgé d'une trentaine d'années et mesurant environ
02:21:011m80. Il aurait tenté de faire
02:21:03monter l'enfant seul dans son véhicule
02:21:05utilitaire. Les parents de la fillette racontent
02:21:07au micro de Michael Chailloux.
02:21:09La fillette de 10 ans
02:21:11a été abordée à l'heure du déjeuner
02:21:13par un automobiliste
02:21:15alors qu'elle était avec une copine
02:21:17à proximité de cet abribus
02:21:19au bord d'une route très passante
02:21:21de la commune de Soulvache.
02:21:23C'est son papa qui raconte la suite.
02:21:25Une personne en camionnette blanche
02:21:27se sera arrêtée pour lui dire
02:21:29qu'elle venait de la part de sa maman
02:21:31et qu'il fallait qu'elle la ramène
02:21:33à la maison. La personne
02:21:35serait sortie aussi
02:21:37avec un sac en toile de jute
02:21:39d'après notre fille.
02:21:41Et du coup,
02:21:43c'est à ce moment là que ma fille s'est mise
02:21:45à courir pour rejoindre
02:21:47sa copine qui était un peu plus haut
02:21:49à 150-200 mètres.
02:21:51La gendarmerie, aussitôt prévenue, a lancé
02:21:53cet appel à témoins avec un portrait robot
02:21:55relativement précis établi
02:21:57à partir des déclarations de l'enfant.
02:21:59Dans cette commune rurale
02:22:01de 340 habitants entre
02:22:03Rennes et Nantes, l'affaire jette
02:22:05un coup de froid au cœur de l'été.
02:22:07On n'est pas beaucoup d'habitants
02:22:09donc c'est bizarre que ce soient
02:22:11mes copines à moi et que ce soit
02:22:13vert chez nous. J'ai très peur pour mes enfants
02:22:15maintenant. J'essaie qu'ils
02:22:17ne sortent pas tout seuls, aller trop loin tout seuls
02:22:19toujours en compagnie d'amis
02:22:21ou quoi. L'enquête de gendarmerie se
02:22:23poursuit avec la diffusion de cet appel
02:22:25à témoins. Les parents disent
02:22:27leur satisfaction quant à la prise
02:22:29en compte de la parole de leur enfant.
02:22:33Cette histoire révoltante dont on
02:22:35voulait vous parler ce matin,
02:22:37le maire d'une petite commune des Pyrénées-Orientales
02:22:39près de Perpignan, sans étiquette politique
02:22:41victime de violences,
02:22:43d'injures, de menaces à répétition
02:22:45il est désormais équipé d'un bip
02:22:47anti-agression, vous l'entendez bien
02:22:49c'est une première du genre dans le département malheureusement
02:22:51et nous sommes avec lui ce matin. Bonjour
02:22:53Marc Petit, vous êtes le maire
02:22:55de Cléra, 4700 habitants
02:22:57merci d'accepter de témoigner sur notre
02:22:59antenne pour nous raconter votre histoire
02:23:01Je le disais, vous avez déjà subi
02:23:03plusieurs agressions, trois agressions
02:23:05en l'espace de très peu de temps et la dernière en date
02:23:07c'était en juillet dernier, racontez-nous ce qui s'est passé
02:23:09pour vous
02:23:11Ecoutez déjà, bonjour à tous
02:23:13oui effectivement c'est malheureusement la troisième
02:23:15agression que je subis en tant
02:23:17qu'élu, la première c'était par des gens
02:23:19du voyage, la deuxième
02:23:21par un dealer
02:23:23où on a demandé de cesser son activité
02:23:25et le troisième
02:23:27par un estivant
02:23:29qui est venu, on va dire, perturber
02:23:31le voisinage
02:23:33Et cela paraît fou
02:23:35aujourd'hui, mais le résultat de tout ça
02:23:37c'est que vous êtes équipé d'un BIP
02:23:39anti-agression, expliquez-nous
02:23:41concrètement comment ça marche un BIP anti-agression
02:23:43Ecoutez, un BIP
02:23:45anti-agression, j'ai rentré plusieurs
02:23:47numéros au niveau du
02:23:49logiciel, c'est le bouton d'alerte
02:23:51protection des élus
02:23:53on rentre plusieurs numéros
02:23:55de téléphone et si jamais effectivement
02:23:57on se fait agresser, on appuie trois
02:23:59fois sur le BIP et automatiquement
02:24:01l'appel est enregistré
02:24:03nous sommes
02:24:05géolocalisés pour dire qu'il y a une intervention
02:24:07des forces de l'ordre rapide
02:24:09et efficace, voilà
02:24:11donc je trouve ça quand même incroyable qu'on soit
02:24:13aujourd'hui malheureusement obligé de s'équiper
02:24:15de ce type de matériel, donc je tenais
02:24:17à remercier quand même l'État qui met à disposition
02:24:19des élus ce type de dispositif
02:24:21mais après voilà, malheureusement
02:24:23une fois qu'on commence à agresser aussi
02:24:25les forces de l'ordre, les pompiers, le personnel
02:24:27le soignant ainsi que les enseignants
02:24:29ça devient quand même un peu
02:24:31compliqué pour nous qui sommes au premier
02:24:33front avec les citoyens
02:24:35Mais vous avez raison, dès qu'on représente
02:24:37l'État aujourd'hui de quelque façon
02:24:39on peut être amené à être agressé
02:24:41très violemment par des individus
02:24:43justement, comment vous expliquez
02:24:45la montée des violences aujourd'hui
02:24:47dans la société, est-ce qu'il y a une forme
02:24:49d'ensauvagement, ce qui est intéressant
02:24:51ce que vous m'avez dit dans vos trois cas
02:24:53d'agression, vous m'avez parlé
02:24:55de gens du voyage, vous m'avez parlé
02:24:57d'estivants et vous m'avez parlé de dealers, donc on a
02:24:59trois catégories très différentes
02:25:01de la population, ce qui montre qu'il y a
02:25:03quelque chose de global qui monte dans la société
02:25:05une violence qui est véritablement
02:25:07ancrée et qui s'ancre davantage
02:25:09au fur et à mesure que les années passent
02:25:11Oui tout à fait
02:25:13c'est un peu incroyable ce type
02:25:15de situation, c'est le genre de situation
02:25:17qu'on ne pouvait pas connaître il y a encore
02:25:19quelques années, mais je crois que
02:25:21ça fait, on est en train de
02:25:23vivre et de subir je dirais, je dis bien subir
02:25:2540 ans d'inaction
02:25:27par rapport à certains délits
02:25:29qui ont été faits, et aujourd'hui
02:25:31ces gens-là se sentent en
02:25:33totale impunité, et je crois
02:25:35qu'il serait peut-être temps un petit peu d'amender
02:25:37et ne pourquoi pas aussi abroger certaines lois
02:25:39et qu'on arrive à un
02:25:41état beaucoup plus efficace, aujourd'hui
02:25:43je crois que nous sommes arrivés, la France
02:25:45est un état faible, et
02:25:47comme on connaît l'adage, on s'attaque toujours
02:25:49au plus faible, et aujourd'hui on sent qu'il y a
02:25:51une espèce d'impunité
02:25:53par rapport à certaines agressions, d'où
02:25:55le déplacement, et d'où le monter aussi
02:25:57de certaines
02:25:59comment dire, certaines mouvances
02:26:01populistes qui montent aujourd'hui.
02:26:03Et pardon, je voudrais revenir à votre cas personnel
02:26:05mais comment vous, vous vivez ça psychologiquement ?
02:26:07Est-ce que vous avez envisagé de jeter l'éponge ?
02:26:11Alors écoutez, non, moi je suis un peu
02:26:13plus du style, au plus on va essayer
02:26:15de me contraindre
02:26:17et essayer de me mettre la pression,
02:26:19je vais faire mon travail.
02:26:21Mais vous savez, je ne suis
02:26:23malheureusement pas un cas isolé,
02:26:25les agressions d'élus c'est le plus en courant, c'est nous qui
02:26:27sommes au premier front par rapport
02:26:29à la population, par rapport aux incivilités,
02:26:31et c'est vrai qu'aujourd'hui,
02:26:33si on veut faire son travail,
02:26:35on est facilement
02:26:37attaquable. Et non, je ne jetterai pas
02:26:39l'éponge, bien au contraire, je crois qu'on se doit
02:26:41justement d'être
02:26:43fort par rapport à ça, et de
02:26:45surtout pas baisser les bras, il ne faut surtout
02:26:47pas baisser les bras, et être
02:26:49toujours sur le terrain, afin de défendre
02:26:51ses citoyens.
02:26:53Vous avez beaucoup de courage, je ne sais
02:26:55pas si tous les maires de petites
02:26:57communes comme la vôtre
02:26:59ont autant de force que vous
02:27:01et de conviction, parce que
02:27:03quand on voit ce qui se passe, on se dit que ça va être de plus en plus
02:27:05difficile, par exemple en 2026, d'ici deux ans
02:27:07quand il y aura les prochaines élections municipales,
02:27:09de trouver des candidats pour des petites communes,
02:27:11et je parle surtout pour les petites communes comme la vôtre,
02:27:13parce que souvent, les maires des petites
02:27:15communes, sans étiquette, sont ceux qui vont au devant
02:27:17des citoyens, qui sont
02:27:19un petit peu seuls pour gérer tous les problèmes de la
02:27:21commune. Est-ce que vous ne pensez pas qu'il va y avoir un problème
02:27:23démocratique en 2026, pour trouver des
02:27:25candidats dans ces communes ? Est-ce que vous-même
02:27:27vous comptez vous représenter, par exemple ?
02:27:29Alors écoutez, non, mais
02:27:31vous avez parfaitement raison, votre analyse est très
02:27:33juste et très pertinente. Aujourd'hui,
02:27:35je crois qu'on arrive, pour l'année
02:27:372024, à 800
02:27:39abandons d'élus, qui
02:27:41ont jeté l'éponge par rapport, justement,
02:27:43mais il n'y a pas uniquement que les incivilités,
02:27:45c'est aussi, ça devient très compliqué
02:27:47aujourd'hui, d'être élu. On nous
02:27:49en demande toujours d'autant plus,
02:27:51et les maires, aujourd'hui, sont toujours responsables
02:27:53de tout et de n'importe quoi.
02:27:55Et effectivement, je crois que vous avez
02:27:57raison, 2026, ça risque d'être difficile
02:27:59par rapport à certaines
02:28:01personnes qui veulent s'engager et qui
02:28:03veulent aider la cité et
02:28:05aider les citoyens sur des projets. Et je
02:28:07crois qu'effectivement, en 2026, nous
02:28:09ayons beaucoup de défections par rapport aux élus,
02:28:11en tout cas, pour ma part.
02:28:13Moi, ça me renforce, justement, et
02:28:15je me représenterai en 2026,
02:28:17ça, c'est sûr, parce que
02:28:19je crois qu'il ne faut surtout pas lâcher le terrain.
02:28:21On sait
02:28:23aujourd'hui qu'en France, on a des zones
02:28:25de non-droit, même si aujourd'hui
02:28:27le politiquement correct, on ne peut pas le dire,
02:28:29mais je peux vous dire que, moi qui
02:28:31viens de la région liloise, qui ai vécu
02:28:33aussi en région parisienne,
02:28:35ces problèmes, ce n'est pas uniquement d'aujourd'hui.
02:28:37Bien sûr.
02:28:39Et ça va croissant.
02:28:41Marc Petit, merci infiniment.
02:28:43Je vous dis bravo pour votre engagement
02:28:45politique, bien évidemment. Vous êtes
02:28:47le maire de Cleyras, dans les Pyrénées-Orientales,
02:28:49un maire sans étiquette. Merci d'avoir accepté
02:28:51de nous raconter votre histoire ce matin, c'est très important.
02:28:53Merci à vous.
02:28:55Et je tiens à remercier aussi les forces de l'ordre qui sont toujours
02:28:57présentes pour nous aider. Vraiment.
02:28:59En cette période, effectivement,
02:29:01c'est ce dont on parle d'ailleurs ce matin,
02:29:03dans la matinale de CNews. On en parlera probablement
02:29:05un petit peu plus tard.
02:29:07On va parler de l'actualité internationale
02:29:09à présent, la situation au Proche-Orient.
02:29:11Hier soir, le chef de l'armée israélienne
02:29:13a promis de le traquer sans relâche
02:29:15et de l'éliminer au plus vite on l'écoute.
02:29:17Il est connu
02:29:19comme étant l'un des commanditaires
02:29:21des attaques du 7 octobre.
02:29:23Hier soir, le chef de l'armée israélienne
02:29:25a promis de le traquer sans relâche
02:29:27et de l'éliminer au plus vite on l'écoute.
02:29:29Yahya Sinwar a reçu
02:29:31un nouveau titre ce mardi.
02:29:33Il est désormais le chef du bureau politique
02:29:35de Hamas. Ce titre politique
02:29:37ne l'absout pas d'être un meurtrier
02:29:39et à l'exécution de ce qu'il s'est passé
02:29:41le 7 octobre. Par conséquent,
02:29:43le changement de son titre ne nous empêche
02:29:45pas de le poursuivre. Il nous motive
02:29:47et nous allons multiplier les efforts
02:29:49pour le retrouver, l'attaquer
02:29:51et que le dirigeant du Hamas
02:29:53remplace une fois encore
02:29:55le chef du bureau politique.
02:30:00Yahya Sinwar, l'homme qui n'a pas été vu en public
02:30:02depuis le 7 octobre et selon les Israéliens,
02:30:04celui qui incarne
02:30:06la cruauté de ce mouvement terroriste
02:30:08avec sa nomination, l'espoir de voir un jour
02:30:10les otages à Gaza libérés
02:30:12s'amenuisent. Les précisions avec
02:30:14Juliette Sadat.
02:30:16Il est le nouveau visage du Hamas.
02:30:18Un profil bien connu
02:30:20des civils israéliens pour être
02:30:22considéré comme l'un des cerveaux de l'attaque
02:30:24du 7 octobre.
02:30:28Il n'est pas surprenant qu'ils aient choisi
02:30:30une personne comme Sinwar pour diriger
02:30:32une organisation terroriste, destructrice
02:30:34et satanique telle que le Hamas.
02:30:36Il a beaucoup d'expérience,
02:30:38il a été dans une prison israélienne,
02:30:40il connaît l'hébreu, il connaît son ennemi.
02:30:42Nous savons tous que son objectif c'est que nous,
02:30:44les juifs, n'existions plus ici.
02:30:46Autre inquiétude,
02:30:48l'impossibilité de négocier
02:30:50une libération des otages à Gaza.
02:30:52Il n'y a aucune chance de parvenir
02:30:54à une quelconque négociation ou entente
02:30:56avec eux. Il s'agit d'une organisation
02:30:58de meurtriers et lui,
02:31:00il est le symbole de cette organisation,
02:31:02il les représente, il a initié
02:31:04et orchestré tout ce qui s'est passé le 7 octobre.
02:31:06Une nomination qui intervient
02:31:08à un moment où les tensions dans la région
02:31:10sont à leur comble, avec l'Iran et le Hezbollah
02:31:12qui menacent de prendre part au conflit.
02:31:14Israël promet déjà de retrouver
02:31:16le nouveau chef du Hamas
02:31:18et de l'éliminer à son tour.
02:31:20C'est probablement l'une des plus grandes
02:31:22popstars mondiales, Taylor Swift.
02:31:24Ses trois concerts prévus à Vienne
02:31:26en Autriche ont été annulés
02:31:28après un projet d'attentat déjoué.
02:31:30Deux personnes ont été arrêtées dont un jeune homme de 19 ans
02:31:32a prêté allégeance à l'Etat islamique
02:31:34et des substances chimiques ont été saisies
02:31:36à son domicile. La seconde personne est
02:31:38un homme qui s'est radicalisé sur internet.
02:31:40Plus de 170 000 spectateurs
02:31:42étaient attendus pour ces spectacles.
02:31:44Les salles de concert qui sont aujourd'hui
02:31:46une véritable cible pour les terroristes.
02:31:48Écoutez Claude Moniquet, spécialiste des questions
02:31:50de renseignements.
02:31:52On a trouvé effectivement, enfin la police autrichienne
02:31:54a découvert des précurseurs chimiques
02:31:56d'explosifs donc il y avait bien un attentat
02:31:58qui était en préparation contre l'un
02:32:00des trois concerts, il devait y en avoir un
02:32:02ce soir puis demain soir et samedi
02:32:04dans un stade de Vienne et on attendait
02:32:0665 000 personnes dans chacun des
02:32:08concerts donc c'était une cible majeure
02:32:10et d'autant plus inquiétante
02:32:12qu'à trois reprises ces dernières années
02:32:14Daesh, puisque les gens qui ont été arrêtés
02:32:16ont été radicalisés en ligne
02:32:18par Daesh tous les deux
02:32:20et en tout cas celui qu'on a
02:32:22identifié à 19 ans avait prêté
02:32:24serment d'allégeance à Daesh.
02:32:26Daesh a visé à trois reprises
02:32:28les salles de concert.
02:32:30Alors la sécurisation des salles de concert et des stades
02:32:32évidemment c'est un enjeu majeur
02:32:34nul doute que le stade de France sera
02:32:36ultra sécurisé ce dimanche
02:32:38pour la fin des Jeux Olympiques de Paris
02:32:402024
02:32:42baptisé Record
02:32:44cette cérémonie de clôture sera une nouvelle fois orchestrée
02:32:46par le metteur en scène Thomas Joly.
02:32:48Oui mais une fois encore peu d'informations ont fuité
02:32:50les premières pistes avec Tancrede Guillotel
02:32:52et Marie-Victoire Diodonné.
02:32:58Depuis mardi soir
02:33:00chaque nuit après les épreuves d'athlétisme
02:33:02l'enceinte du stade de France se réveille
02:33:04à nouveau pour accueillir en secret
02:33:06les répétitions de la cérémonie de clôture
02:33:08des Jeux Olympiques.
02:33:12Le directeur artistique Thomas Joly
02:33:14a pourtant laissé filtrer
02:33:16quelques éléments. Un spectacle
02:33:18d'une trentaine de minutes baptisé Record
02:33:20mettra en scène la refondation
02:33:22des Jeux Olympiques dans un avenir
02:33:24lointain. Il mobilisera plus d'une
02:33:26centaine d'acrobates et de danseurs
02:33:28avec le breakdancer français Arthur Cadre
02:33:30comme fil conducteur.
02:33:32Je ne peux pas vraiment vous donner des détails
02:33:34mais je pense que c'est vraiment quelque chose
02:33:36que les gens n'ont pas l'habitude de voir en France
02:33:38donc
02:33:40c'est une super opportunité de vraiment voir
02:33:42et c'est pas que moi évidemment ce spectacle là
02:33:44c'est une énorme équipe qui à mon avis
02:33:46va être un spectacle qui visuellement est très fort
02:33:48et avec une histoire
02:33:50assez forte aussi donc c'est génial.
02:33:52La French Touch
02:33:54sera mise à l'honneur
02:33:56avec la présence des groupes
02:33:58Air et Phoenix.
02:34:00Autre participation
02:34:02confirmée, celle de
02:34:04Tom Cruise. La star américaine avait
02:34:06été aperçue fin avril en plein
02:34:08tournage dans les rues de Paris.
02:34:10Des séquences que l'on pourrait retrouver dans une vidéo
02:34:12diffusée pendant la cérémonie.
02:34:14Mais sur son site, la mairie de Paris
02:34:16lui prévoit un nouveau
02:34:18très grand rôle. L'acteur pourrait
02:34:20donc conclure la cérémonie par une cascade
02:34:22avant d'assurer le passage
02:34:24du drapeau olympique entre Paris
02:34:26et Los Angeles.
02:34:28Vous avez quelques éléments
02:34:30Olivier Dardigolle sur le déroulé de la cérémonie
02:34:32les manches ? 21h, 23h
02:34:34Stade de France, donc on quitte la scène
02:34:36c'est quelque chose de plus traditionnel
02:34:38Thomas Joly
02:34:40veut faire du Stade de France un théâtre
02:34:42nous verrons la manière dont ça se passe
02:34:44pour éviter les polémiques
02:34:46de la cérémonie d'ouverture, l'équipe
02:34:48va regarder tout ce qui pourrait
02:34:50justement être mal interprété
02:34:52on va voir comment ça se passe
02:34:54mais il faut se dire que les 15 dernières minutes
02:34:56seront à la main de Los Angeles
02:34:58c'est l'équipe de Los Angeles
02:35:00qui va produire
02:35:02les 15 dernières minutes, ça sera le passage
02:35:04de relais vers les prochains
02:35:06JO à Los Angeles. Ça promet quelques
02:35:08cascades sans aucun doute. Alexandra
02:35:10vous qui avez été à fond pendant ces JO
02:35:12qui avez suivi des épreuves
02:35:14j'imagine que dimanche soir vous allez la regarder cette cérémonie
02:35:16oui je vais la regarder
02:35:18petit point météo, on s'en souvient tous
02:35:20la cérémonie d'ouverture sous des trompes d'eau
02:35:22avec les parapluies, il n'y avait plus
02:35:24je crois l'équivalent de 10 jours de pluie
02:35:26en seulement 3 heures à Paris
02:35:28le changement de décor, c'est vrai qu'on attend
02:35:30du grand beau temps pour cette cérémonie
02:35:32de clôture et surtout de la chaleur
02:35:34à Paris localement
02:35:3633-34 degrés dimanche après-midi
02:35:38dans les rues de la capitale
02:35:40donc ça s'annonce très chaud
02:35:42les deux chauds
02:35:44chaud et chaud
02:35:46à l'américaine quoi
02:35:48je vous propose une image rapide pour finir
02:35:50ces tenues qui ont
02:35:52enflammé la toile
02:35:54les tenues de Céline Dion, Lady Gaga
02:35:56Aya Nakamura, très belles tenues
02:35:58pour l'ouverture des JO
02:36:00il est possible d'aller les admirer désormais à la Galerie Dior
02:36:02à Paris c'est gratuit et c'est jusqu'au 30 septembre
02:36:04oui effectivement la galerie qui se trouve
02:36:06avenue Montaigne et qui est ouverte aux visiteurs
02:36:08tous les jours sauf le mardi et il est évidemment
02:36:10fortement conseillé de réserver ses billets
02:36:12en tout cas ça fait une petite sortie sympa
02:36:14et de belles images pour finir cette émission
02:36:16ça y est on arrive
02:36:18Aya Nakamura d'ailleurs là
02:36:208h52 on arrive à la fin
02:36:22de cette émission, le temps pour moi de remercier
02:36:24Olivier Dardigolle, Alexandra Blanc
02:36:26Marine Sabourin bien évidemment
02:36:28on se retrouve tous demain à partir de
02:36:305h55 pour une nouvelle matinale
02:36:32vous restez avec nous puisqu'on rejoint
02:36:34Thierry Cabane dans quelques minutes
02:36:36L'heure des pros à tout de suite