Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00Allez, il est bientôt 6h, bonjour à tous et bon réveil si vous nous avez choisi ce matin pour vous réveiller en ce dimanche 4 août.
00:00:07Nous sommes donc avec Mathieu Devese pour l'actualité du jour, bonjour Mathieu, Amaury Brelet également pour nous accompagner, bonjour cher Amaury,
00:00:14Michel Taubes également, toujours un plaisir de vous avoir, bonjour Michel et merci d'être avec nous ce matin à la une de l'actualité,
00:00:21encore une journée exceptionnelle pour les Français aux Jeux Olympiques et quelle performance de l'équipe mixte de judo,
00:00:28elle a récolté l'or hier au bout du suspense face au Japon, on vous raconte dans un instant.
00:00:35Et puis en France, ces Jeux Olympiques de Paris 2024 sont une immense réussite jusque-là, mais qu'en est-il à l'étranger ?
00:00:40Que pense-t-il de l'événement ? On ira aux Etats-Unis où se déroulera la prochaine édition, retrouver Fanny Chauvin.
00:00:47Et puis le Royaume-Uni en proie à de violentes émeutes depuis trois jours, des rassemblements anti-immigration, anti-musulmans dégénèrent outre-Mange,
00:00:55des militants de l'extrême droite qui manifestent après le meurtre couteau de trois fillettes à Southport lundi dernier.
00:01:03Et on commence donc avec les Jeux Olympiques, la France qui poursuit sa moisson de médailles.
00:01:08Oui, hier, les judocats français notamment étaient à l'honneur, médaille d'or remportée dans l'épreuve mixte par équipe,
00:01:15et au bout du suspense, c'est Teddy Riner bien sûr qui a délivré les bleus face au Japonais,
00:01:20le désormais quintuple champion olympique offre au judo français sa dixième médaille, Célia Gruyère.
00:01:28Des milliers de supporters réunis jusqu'au bout de la nuit au Club France pour acclamer ces champions.
00:01:36Hier soir, toute l'équipe de judo est venue fêter sa victoire avec les Français, des fans qui se sont pressés autour du quintuple champion olympique.
00:01:44Il faut dire qu'ils étaient rassemblés toute la journée sur les pelouses du parc de la Villette au Club France.
00:01:54Le roi Teddy a fait vibrer les supporters toute la journée.
00:02:00Une foule suspendue à ces combats, jusqu'à l'explosion de joie de la victoire.
00:02:06Et si la compétition est finie pour le judoka, les supporters du Club France prévoient de donner encore de la voix ce dimanche,
00:02:15avec la course de l'équipe de France de natation alignée avec Léon Marchand sur le départ de la finale du relais 400 mètres quatre nages.
00:02:23Et quelle journée encore à Michel Taubière aux Jeux olympiques, à chaque jour son lot de performances exceptionnelles,
00:02:30il y a eu le BMX, le VTT avec Pauline Ferrand-Prévot, le judo évidemment, Léon Marchand qui nous fait vibrer, ces Français nous font vibrer.
00:02:38Absolument, c'est vraiment une très grande surprise.
00:02:41On est à peine à la moitié des Jeux olympiques, on est déjà sur le point de battre tous les records,
00:02:45d'atteindre les fameux 43 médailles qui avaient été atteintes à Pékin en 2008,
00:02:51et en termes de médailles d'or, là on bat vraiment tous les records de l'histoire de France.
00:02:56Ça fait douter ceux qui pensent, et c'est ce qu'on me dit, que la France n'est pas une nation de sport.
00:03:00Là on est en train encore une fois...
00:03:02Vous pensez que la France n'est pas une nation de sport ?
00:03:04Disons qu'on n'a pas le même système de formation des athlètes qu'on peut avoir en Angleterre, en Allemagne,
00:03:10évidemment aux Etats-Unis, sauf dans certains sports qui font exception,
00:03:14et notamment le judo où il y a depuis plus de 60 ans tout un système de sélection des jeunes dès l'école.
00:03:21On est très nombreux à avoir fait du judo en allant à l'école, ce qui n'est pas le cas de tous les sports.
00:03:25Donc oui, c'est une fantastique chevauchée française à laquelle on assiste.
00:03:30Il y a, j'imagine, aussi un effet Paris 2024.
00:03:33Le fait de jouer à domicile, pour tous ceux qui aiment le sport, on sait que c'est très important.
00:03:38Et là, manifestement, l'effet de Paris 2024, la beauté des monuments, les salles qui sont effectivement extraordinaires,
00:03:45les scrims, l'épée, le sabre, au Grand Palais, ça a sublimé les athlètes, même si certains ont eu du mal.
00:03:53Hier, sur le cyclisme qui traversait Paris, les Yvelines et une partie de la région parisienne,
00:03:59tout le monde a témoigné d'un engouement populaire.
00:04:02On a projeté jusqu'à 500 000 spectateurs qui auraient assisté à la course cycliste hier,
00:04:07où on a deux Français sur le podium.
00:04:09Il y a un effet d'entraînement qui est extraordinaire, et tant mieux, ça fait beaucoup de bien.
00:04:16Hier, le suspense était passionnant. La France a été menée 3-1 et est revenue difficilement, mais sûrement au score,
00:04:24avec cette fameuse roulette qu'on a vu tourner et qui est tombée sur les plus de 90 kg, et donc sur Teddy Riner, notre champion.
00:04:31C'est la seconde humiliation pour les Japonais qu'on avait déjà battue à Tokyo, chez eux, la dernière fois.
00:04:37Tokyo, le Japon, qui est le pays historique du judo.
00:04:41J'en profite d'ailleurs pour souligner et saluer les militaires français qui sont engagés dans ces JO.
00:04:46Ils sont 78 à concourir dans ces JO olympiques, et 13 ont déjà remporté une médaille, notamment en judo.
00:04:53Effectivement, on va y revenir un petit peu plus tard dans cette édition.
00:04:55Quelle est la discipline, Amaury, qui vous transporte le plus dans ces JO jusque-là ?
00:05:00Moi, les scrims. Je trouve que le cadre est absolument sublime avec le Grand Palais, c'est extraordinaire.
00:05:04Moi, j'ai été très impressionné par le basket à trois, que je ne connaissais pas, pour tout vous dire.
00:05:10Oui, c'est une découverte.
00:05:12Ce qui est vraiment extraordinaire avec les JO, c'est qu'on découvre des sports qui passent malheureusement sous les radars des échos médiatiques.
00:05:22Ce qui me permet de regretter que certains grands athlètes, notamment dans le foot, n'aient pas participé ou n'aient pas pu participer aux JO.
00:05:29Mais tout est beau dans ces JO.
00:05:33Franchement, c'est une très belle réussite d'organisation, de mobilisation collective.
00:05:38Beaucoup de bénévoles qui sont là également, qui font un travail absolument fantastique.
00:05:42Vraiment, c'est une très belle réussite.
00:05:44Mathieu, vous avez assisté à des épreuves, je crois ?
00:05:46Effectivement. Le rugby à 7, première médaille d'or pour les Français.
00:05:50Vous avez assisté à la médaille d'or, à la finale ?
00:05:52Oui, avec un Antoine Dupont Stratosphérique.
00:05:54Féry qui avait poussé alors.
00:05:56Il a donné de la voix, on le connaît.
00:05:58Je n'ai pas sûrement entendu, parce qu'on était quand même 80 000 spectateurs.
00:06:01Et puis le triathlon, avec le succès de Cassandre Bregrand.
00:06:04J'y ai été pour CNews, avec ce feuilleton de la Seine, baignable ou pas.
00:06:08C'est impressionnant de voir ces épreuves de triathlètes.
00:06:11Médaille d'or, effectivement. Médaille de bronze également pour le triathlète français.
00:06:16Cette bonne nouvelle également dans le contexte des JO.
00:06:19Pour l'économie française, 9 jours après le début des JO, le bilan est donc plutôt positif.
00:06:24Et oui, les touristes sont finalement au rendez-vous.
00:06:27Et le secteur de l'hôtellerie en profite.
00:06:29C'est les précisions de Goderibé.
00:06:31En Ile-de-France, la fréquentation touristique a augmenté de 20%.
00:06:36Par rapport à l'année dernière, une bonne nouvelle pour l'économie française.
00:06:40Aujourd'hui, on a l'impression que ça va plutôt sur une bonne pente pour la rentabilité des organisateurs.
00:06:46Et puis de façon globale, de façon indirecte, sur l'économie française aussi,
00:06:50on voit le tourisme stimulé bien au-dessus de ce qui avait été prévu.
00:06:53Il y a une bonne surprise pour le comité d'organisation.
00:06:56Il y a une bonne surprise pour le PIB et les conséquences indirectes sur l'économie française.
00:07:01Parmi les secteurs qui en bénéficient le plus, l'hôtellerie.
00:07:05En moyenne, les établissements sont occupés à 80% à Paris.
00:07:09Pour une nuit, une chambre coûte environ 390 euros.
00:07:12Et les locations de meublé, 234 euros.
00:07:15Mais l'afflux de touristes profite à l'ensemble des secteurs d'activité.
00:07:19Les touristes aussi, quelque part, profitent de ces JO
00:07:23pour voir des musées, faire du sport,
00:07:26je dirais, quelque part, consommer les infrastructures sportives connexes
00:07:32qui ne sont pas liées aux JO, mais qui sont notamment liées au sport des JO.
00:07:38Les touristes étrangers représentent 18% de la clientèle,
00:07:41ce qui impacte également les transports aériens,
00:07:44puisque plus de 450 000 touristes internationaux
00:07:47sont attendus dans les aéroports franciliens sur la période des JO.
00:07:51A priori, plutôt bonne nouvelle pour l'économie,
00:07:54mais c'est vrai que quand on se balade dans les rues de Paris,
00:07:57c'est quand même plutôt vide, je trouve, à titre personnel.
00:08:00Les restaurants, les bars, le métro également.
00:08:03Permettez-moi de témoigner de mon expérience.
00:08:05Je déplace en deux roues et j'ai beaucoup circulé en deux roues
00:08:08pour justement essayer de sentir un petit peu l'état,
00:08:11le climat qui reste dans Paris.
00:08:13On est dans un paradoxe vraiment très étrange,
00:08:15que les stades sont pleins.
00:08:17Hier, encore une fois, pendant la course cycliste,
00:08:19500 000 spectateurs, il y avait un monde fou.
00:08:21Et en même temps, comme vous le soulignez,
00:08:23il y a des quartiers entiers de Paris qui sont vides,
00:08:25mais vraiment vides, et plus vides que les juillets précédents.
00:08:29Manifestement, beaucoup de Parisiens sont partis.
00:08:32Et moi, je peux aussi témoigner de ce que des hôtels
00:08:34ne font pas le plein autour de la porte de Versailles.
00:08:37Vous trouvez encore des chambres à louer
00:08:39alors qu'il y a des épreuves sportives à la porte de Versailles.
00:08:42Et donc, effectivement, je tendrais plutôt un peu à nuancer.
00:08:46Je pense qu'en début d'année, il avait été annoncé
00:08:49ce chiffre fameux de 15 millions de visiteurs
00:08:52qui viendraient participer aux Jeux olympiques.
00:08:55Alors, il est vrai, on a battu tous les records
00:08:57de vente de billets, plus d'un million de billets vendus.
00:08:59Ça, c'est une réalité.
00:09:01Mais on est très, très loin des 15 millions de visiteurs
00:09:03qui auraient de toute façon fait doubler la population
00:09:06de la région parisienne, ce qui était totalement impossible.
00:09:09Donc, je pense qu'on a survendu quand même
00:09:11l'influence des Jeux olympiques,
00:09:13mais la vérité est certainement un petit peu plus nuancée
00:09:16et comme souvent, entre les deux extrêmes.
00:09:19Oui, c'est vrai que quand je parlais à un chauffeur de taxi
00:09:21il n'y a pas si longtemps, il me disait effectivement
00:09:23tous les stades sont pleins, il n'y a plus une seule place.
00:09:26Par contre, il se disait, je me demande où sont les visiteurs,
00:09:29où sont-ils dans les rues de Paris ?
00:09:31En fait, on nous avait annoncé en effet 15 millions de touristes,
00:09:34mais sur les 15 millions, il y a 90% de touristes français
00:09:36qui étaient prévus et qui visiblement ont fait le choix
00:09:39de ne pas venir à Paris en raison de la menace sécuritaire
00:09:42et aussi des désagréments que l'on a vus de la circulation,
00:09:44de l'organisation, mais qui ont très probablement
00:09:46pris leurs vacances ailleurs en France.
00:09:48Certains regrettent d'ailleurs d'avoir fui Paris,
00:09:51à cause de cette espèce de geo-bashing
00:09:53qu'il y a eu aussi ces derniers mois.
00:09:55Ce qui est certain, c'est qu'on observera très clairement,
00:09:57on l'a déjà vu pour les JO précédents,
00:10:00des conséquences économiques pour la France
00:10:03dans les mois et les années qui viennent,
00:10:05notamment en matière touristique,
00:10:07puisque les gens dans le monde entier
00:10:09qui ont assisté à la série Monde Ouverture
00:10:11et puis à ces jeux réussis,
00:10:13véritable carte postale, c'est un témoignage,
00:10:17une illustration du soft power à la française
00:10:20auquel on assiste depuis une semaine,
00:10:22et qui prendront très probablement,
00:10:24qui feront le choix très probablement
00:10:26dans les années qui viennent de venir visiter Paris et la France.
00:10:28Par rapport à ce qu'ils ont vu effectivement à la télévision.
00:10:30C'est vrai que ces images sont absolument magnifiques.
00:10:32À ce sujet, on serait avec Fran Delvaux,
00:10:34président de l'UMI Paris Île-de-France,
00:10:36justement pour en discuter sur l'impact économique
00:10:39dix jours après le début de ces Jeux Olympiques.
00:10:41On en parlait justement juste avant.
00:10:43Léon Marchand, Teddy Riner, Cassandre Beaugrand,
00:10:45ce sont parmi ces noms de ces héros des Jeux Olympiques,
00:10:48ces héros français.
00:10:50Et oui, tout à fait.
00:10:51Depuis une dizaine de jours,
00:10:52désormais leurs exploits rythment nos journées
00:10:54et les Français s'identifient à leurs champions.
00:10:56Alors comment expliquer ce phénomène ?
00:10:58Élément de réponse avec Dounia Tengu.
00:11:01Si depuis longtemps, les Français ont été fascinés
00:11:04par les grands hommes d'État,
00:11:05tels que le général de Gaulle
00:11:07ou encore les chefs de guerre comme Napoléon.
00:11:09Aujourd'hui, le cœur penche plutôt du côté des sportifs,
00:11:12Bappé, Teddy Riner ou encore Léon Marchand.
00:11:15Mais avant eux, il y avait Platini ou encore Zidane.
00:11:18Il y avait des champions qui étaient extraordinaires
00:11:20comme Jean Coquilly, comme Léon Chalansky,
00:11:23comme Michel Platini, comme Zidane,
00:11:26Guy Dru ou encore David Douillet.
00:11:29Les Français ont toujours été friands
00:11:32d'avoir ce qu'on appelle un héros, une légende.
00:11:34Un amour pour les sportifs
00:11:36qui s'explique par le goût des Français pour l'effort.
00:11:39Le Français apprécie celui qui souffre
00:11:42pour devenir un immense champion.
00:11:45Vous prenez par exemple le cas de Léon Marchand,
00:11:47qui est un champion hors normes,
00:11:49qu'on connaissait peu avant les Jeux Olympiques.
00:11:53Il faut savoir que Léon Marchand s'entraîne
00:11:56aux États-Unis depuis trois ans,
00:11:58pendant sept heures par jour dans l'eau.
00:12:01Ce sont des joueurs qui s'entraînent
00:12:03matin, midi et soir.
00:12:05Ils ne vivent que pour leur sport.
00:12:08Une discipline et une rigueur
00:12:10que les Français ne retrouvent peut-être plus
00:12:12chez leurs gouvernants.
00:12:14Vous vouliez ajouter quelque chose ?
00:12:17Oui, parce que pendant longtemps,
00:12:19j'ai un certain âge,
00:12:21on vivait avec des champions
00:12:24qui arrivaient toujours deuxième.
00:12:26C'était un peu le syndrome polydore.
00:12:28Depuis 1998 et la victoire
00:12:31de l'équipe de France de foot
00:12:33dans le monde mondial de football,
00:12:35il y a eu une forme de mutation.
00:12:37On s'est habitués.
00:12:38Cela a donné un élan selon vous ?
00:12:40Surtout, on a pris l'habitude
00:12:42d'avoir des champions qui gagnent,
00:12:44qui sont les premiers et pas les seconds.
00:12:46L'effort, oui, mais la victoire aussi.
00:12:48Là, on s'est inscrits dans la durée
00:12:50avec des générations de sportifs
00:12:52qui arrivent à être les meilleurs.
00:12:54Cela fait beaucoup de bien.
00:12:56Cela entraîne un phénomène d'émulation
00:12:58dont la société française a grand besoin.
00:13:01Par ailleurs, il y a un phénomène
00:13:03de déprime.
00:13:04Il y en a d'autres qui ne cultivent pas
00:13:06l'esprit du travail, de l'effort
00:13:08que tous les sportifs souhaitent.
00:13:10Il y a le talent, mais sans effort,
00:13:12on n'y arrive pas, on ne réussit pas.
00:13:14Je pense qu'en termes de modèle de société,
00:13:17ces sportifs sont des vrais facteurs
00:13:19d'entraînement pour eux-mêmes
00:13:21et pour les autres,
00:13:23notamment pour les jeunes.
00:13:25Hier, on a eu la chance d'interviewer
00:13:27les trois vainqueurs français en BMX.
00:13:31Est-ce que vous pensez que,
00:13:33avec ce que vous avez vécu hier,
00:13:35vous n'avez pas, parmi les téléspectateurs,
00:13:38les futurs champions de demain ?
00:13:40Parce que c'est en regardant souvent
00:13:42à la télévision, et là, pendant les 15 jours,
00:13:44mais ça aurait été un tel exemple
00:13:46pour des millions de jeunes,
00:13:48que c'est peut-être parmi ces téléspectateurs
00:13:50qu'on aura les futurs champions
00:13:52dans 10 ans, dans 20 ans.
00:13:54C'est comme ça que se transmettent
00:13:56les flambeaux de la réussite et de la gloire.
00:13:58Les médias olympiques sont assez énormes
00:14:00pour les fédérations, notamment pour ces sports
00:14:02qui n'ont pas énormément de pratiquants.
00:14:04Au tir à l'arc, par exemple,
00:14:06sur lequel on a mis les projecteurs
00:14:08ces derniers jours, le BMX,
00:14:10le tennis de table, le badminton,
00:14:12toutes ces fédérations,
00:14:14ces sports qui n'ont pas trop la cote,
00:14:16mais qui profitent justement des JO
00:14:18pour faire le plein de licenciés
00:14:20à l'issue de l'événement.
00:14:22Et justement, à l'issue des JO,
00:14:24il y a cette médaille dont on ne parle que très peu.
00:14:26Pas en argent, ni en bronze.
00:14:28Oui, il s'agit de la médaille Pierre de Coubertin,
00:14:30du nom bien sûr du fondateur des JO.
00:14:32Elle est aussi appelée médaille de la sportivité.
00:14:34Elle a été créée en 1964,
00:14:36un prix donné aux athlètes
00:14:38qui ont démontré un vrai esprit sportif.
00:14:40Et à ce jour, seulement
00:14:42une quarantaine de personnes l'ont reçue.
00:14:44Kylian Salé.
00:14:46Août 2008 à Pékin.
00:14:48Ces deux Croates participent à l'épreuve olympique de voile.
00:14:50Le JO perdait les éliminatoires
00:14:52et sort de la compétition.
00:14:54Après avoir député la finale,
00:14:56l'équipe danoise brise son mât.
00:14:58Sans réfléchir, les deux Croates éliminés
00:15:00leur prêtent leur bateau.
00:15:02Pour ce geste, ils recevront la médaille Pierre de Coubertin.
00:15:04Cette médaille est dessinée d'une part
00:15:06aux athlètes ayant eu des beaux gestes au JO
00:15:08et de l'autre, les personnes
00:15:10qui par l'éducation ont contribué
00:15:12à la promotion de l'olympisme.
00:15:14C'est le cas d'Eric Monin,
00:15:16le directeur du centre d'études
00:15:18et de recherches olympiques universitaires
00:15:20a parcouru le monde pour éduquer sur l'olympisme.
00:15:22C'est en 2012, lors d'une cérémonie émouvante
00:15:24à Lausanne, en Suisse.
00:15:26C'était une remise personnelle
00:15:28mais c'était plutôt
00:15:30un vrai honneur
00:15:32et un vrai plaisir de recevoir cette médaille
00:15:34avec à mes côtés mon papa
00:15:36qui était en fin de vie.
00:15:38Donc en fait c'était
00:15:40un moment
00:15:42très dur quelque part, en émotion
00:15:44mais aussi une vraie fierté
00:15:46par rapport à mon papa
00:15:48et à mes parents.
00:15:50Lors de ces Jeux Olympiques de Paris 2024
00:15:52plusieurs beaux gestes ont déjà eu lieu
00:15:54comme ces pongistes nord-coréens et sud-coréens
00:15:56dont les pays sont encore officiellement
00:15:58en guerre. Ils prennent une photo
00:16:00ensemble sur le podium pour immortaliser
00:16:02ce moment.
00:16:04C'était important de parler de cette médaille
00:16:06également particulièrement méconnue
00:16:08qui salue,
00:16:10qui récompense ces sportifs
00:16:12non pas par l'acte
00:16:14sportif en lui-même mais par leur bravoure
00:16:16leur acte, leur esprit sportif
00:16:18comme c'est expliqué dans ce reportage.
00:16:20Cette ferveur populaire en tout cas
00:16:22s'empare du pays, évidemment
00:16:24les exploits des athlètes passionnent
00:16:26les Français et notamment l'étranger.
00:16:28Et oui, à l'étranger, qu'en est-il
00:16:30donc aux Etats-Unis ? Notamment on le sait
00:16:32où le sport est très ancré dans la culture
00:16:34du pays. On va poser la question à notre
00:16:36journaliste sur place. Bonjour Fanny Chauvin.
00:16:38Alors les Américains vibrent-ils
00:16:40autant que les Français pour ces
00:16:42Jeux Olympiques ?
00:16:44Eh oui, c'est un succès ici. Les Jeux Olympiques
00:16:46les audiences de télévision ont augmenté
00:16:48de 80% par rapport
00:16:50à celles de Tokyo. Alors
00:16:52il faut dire que les Etats-Unis c'est la première
00:16:54puissance olympique mondiale.
00:16:56Les Américains suivent avec
00:16:58attention les exploits de la gymnaste
00:17:00Simone Biles, l'équipe nationale
00:17:02de basket qui est favorite
00:17:04et encore la nageuse
00:17:06Cathy Ledecky, la sportive américaine
00:17:08la plus médaillée
00:17:10de l'histoire. Mais si les Américains suivent
00:17:12autant les Jeux Olympiques c'est parce que
00:17:14le diffuseur
00:17:16principal, la chaîne de télévision
00:17:18NBC a mis les moyens
00:17:20plus de 2000 salariés
00:17:22ont été déployés à Paris. Un plateau de
00:17:24télévision a été installé à la Tour
00:17:26Eiffel. Les revenus
00:17:28publicitaires vont atteindre des records
00:17:30et surtout ils ont fait un pari
00:17:32c'est d'installer le rappeur Snoop Dogg
00:17:34comme commentateur
00:17:36sportif avec son regard
00:17:38décalé et ses dents dans les tribunes
00:17:40il est devenu la mascotte officielle
00:17:42des sportifs américains et surtout
00:17:44il a réussi un exploit, c'est passionné
00:17:46les Américains pour des
00:17:48sports qui d'habitude sont en marge
00:17:50ou même boudés. Fanny
00:17:52il y a aussi le Michael Phelps
00:17:54français, Léon Marchand dont
00:17:56le nageur américain n'arrête pas de
00:17:58parler. Y a-t-il également une
00:18:00Léon Marchand mania, on dit ça en France
00:18:02autour de Léon Marchand
00:18:04aux Etats-Unis ?
00:18:06Effectivement, ici les médias
00:18:08américains quand ils
00:18:10découvrent un exploit français c'est
00:18:12seulement pour Léon Marchand
00:18:14et il faut dire que la légende
00:18:16américaine de la natation Michael Phelps
00:18:18y contribue
00:18:20il est à Paris et
00:18:22il ne manque aucune course du nageur
00:18:24français aussi bien
00:18:26devant sa télévision ou en tribune
00:18:28il vit
00:18:30vraiment chaque course, il est vraiment
00:18:32euphorique. Michael Phelps
00:18:34qui est loin d'être rancunier parce que
00:18:36il s'enthousiasme quand même
00:18:38pour celui qui pulvérise ses records
00:18:40Léon Marchand qui a en effet battu
00:18:42le record du monde du 400 mètres 4 nage
00:18:44qui était détenu avant par
00:18:46Michael Phelps, le nageur toulousain
00:18:48qui suit les traces
00:18:50de l'América, il est entraîné
00:18:52par le même coach ici
00:18:54au Texas à Austin
00:18:56Fanny, la barre est donc
00:18:58très haute pour les JO de
00:19:00Los Angeles, ce sont les prochains qui seront
00:19:02organisés, comment ça
00:19:04avance de votre côté ?
00:19:06Eh bien alors Los Angeles
00:19:08est une habituée, c'est la troisième
00:19:10fois que la ville accueille
00:19:12les jeux olympiques
00:19:14et on sent un peu d'inquiétude
00:19:16la première dame Jill Biden
00:19:18qui était présente à la cérémonie
00:19:20d'ouverture se demande
00:19:22comment rivaliser avec Paris, comment même faire
00:19:24mieux, mais elle veut rassurer
00:19:26les américains, elle
00:19:28écrit, ils ont la tour Eiffel
00:19:30les français, nous, nous avons la magie
00:19:32d'Hollywood où nos rêves
00:19:34deviennent réalité, ça va aller
00:19:36alors Jill Biden est plus optimiste
00:19:38que les journalistes sportifs
00:19:40américains, les journalistes
00:19:42sont enchantés des sites
00:19:44sur lesquels ont lieu les compétitions
00:19:46et certains n'hésitent pas à dire
00:19:48que même si les JO de
00:19:50Los Angeles ont lieu dans 4 ans
00:19:52ils ont perdu d'avance face à ceux
00:19:54de Paris. Merci beaucoup
00:19:56Fanny Chauvin et bonne nuit à vous, il est
00:19:58minuit et demi déjà à New York
00:20:00merci beaucoup à vous, l'essentiel
00:20:02de l'actu avec vous, Mathieu Devez
00:20:08Près d'une semaine après l'attaque au couteau
00:20:10à Southport, les émeutes se multiplient
00:20:12au Royaume-Uni, des affrontements ont
00:20:14éclaté dans plusieurs villes, notamment à Nottingham
00:20:16et à Liverpool, il s'agit de
00:20:18manifestations anti-immigration et
00:20:20anti-musulmans alors que des rumeurs non
00:20:22vérifiées présentent l'auteur de l'attaque
00:20:24qui a coûté la vie à trois fillettes comme un musulman
00:20:26radical. Aux Etats-Unis
00:20:28les deux rivaux pour la présidentielle se sont
00:20:30livrés une passe d'armes sur un éventuel débat
00:20:32télévisé en septembre. Donald Trump
00:20:34dit avoir convenu avec Fox News
00:20:36de débattre avec Kamala Harris le 4
00:20:38septembre mais la candidate des démocrates
00:20:40accuse le milliardaire d'avoir peur de l'affronter
00:20:42et de préférer Fox News, la chaîne
00:20:44favorite de la droite américaine
00:20:46Kamala Harris donc, qui souhaite maintenir le débat
00:20:48initialement prévu le 10 septembre
00:20:50Enfin, grande frayeur dans un centre
00:20:52commercial du Val-de-Marne, un homme armé
00:20:54d'un couteau a été interpellé vendredi matin
00:20:56cela s'est passé à Hormezson-sur-Marne
00:20:58il a menacé des agents de sécurité
00:21:00du centre commercial avant d'être
00:21:02maîtrisé par les forces de l'ordre
00:21:06Une scène d'une extrême violence
00:21:08dans un centre commercial
00:21:10Vendredi matin, un homme armé d'un couteau
00:21:12menace un agent de sécurité
00:21:14et crie à plusieurs reprises à la
00:21:16Ouagbar. Je commence à s'approcher
00:21:18et lui commence à aller là-bas
00:21:20si tu t'approches, tu vas te voir. Et là
00:21:22je me suis rendu compte qu'il avait le couteau
00:21:24Et donc c'était où alors ?
00:21:26Là et là, c'était ce qu'on a eu
00:21:28le coup d'ordre
00:21:30Les policiers ont très vite été alertés
00:21:32par la sécurité. Sur place, les
00:21:34forces de l'ordre ont eu affaire à une violente
00:21:36interpellation et ont dû évacuer
00:21:38tous les clients du centre commercial
00:21:40L'individu d'origine
00:21:42tchétchène a menacé la police avec
00:21:44un couteau de 20 cm et a
00:21:46de nouveau crié à plusieurs reprises
00:21:48à la Ouagbar. Il s'agirait d'un
00:21:50cas isolé
00:21:52Concernant les attaques au couteau, alors c'est vrai qu'elles sont
00:21:54nombreuses. Un organisme avait déterminé
00:21:56qu'il y en a plus de 44 000
00:21:58par an
00:22:00mais là, cette attaque, en fait,
00:22:02on a affaire à un homme qui était déséquilibré
00:22:04qui a des troubles psychologiques
00:22:06relativement importants et
00:22:08qui n'était pas en mesure d'appréhender
00:22:10correctement ce qu'il faisait. Les motivations
00:22:12exactes de cet homme devront être
00:22:14déterminées. Une enquête
00:22:16a été ouverte
00:22:18L'actualité au Royaume-Uni, près d'une semaine
00:22:20après l'attaque au couteau à
00:22:22Southport, les émeutes se multiplient
00:22:24outre-Manche. Oui, des affrontements
00:22:26ont éclaté dans plusieurs villes
00:22:28notamment à Nottingham et à Liverpool. Il s'agit
00:22:30de manifestations anti-immigration
00:22:32et anti-musulmans alors que des
00:22:34rumeurs non vérifiées présentent l'auteur
00:22:36de l'attaque qui a coûté la vie à trois fillettes
00:22:38comme un musulman radical. On rejoint notre
00:22:40correspondante au Royaume-Uni, Sarah Ménaille. Bonjour
00:22:42Ce type d'événement est
00:22:44plutôt rare en Grande-Bretagne
00:22:48Oui, effectivement, c'est
00:22:50plutôt rare, c'est très rare même de voir les Britanniques
00:22:52manifester tout court. Alors
00:22:54les dernières émeutes, elles datent de 2011
00:22:56c'est l'exemple le plus récent que je puisse
00:22:58vous donner. C'était il y a 13 ans, un an
00:23:00seulement avant que Londres n'accueille les Jeux
00:23:02Olympiques de 2012 d'ailleurs. Des émeutes
00:23:04de grande ampleur qui avaient commencé
00:23:06ici à Londres dans le quartier de Tottenham
00:23:08au nord de Londres après la mort
00:23:10d'un homme suite à un échange
00:23:12de tir avec des policiers de la métropolitaine
00:23:14police de Londres. Et donc ces émeutes
00:23:16eh bien il y avait eu près de 4000 arrestations
00:23:18l'armée avait été déployée dans les
00:23:20rues de plusieurs villes, notamment à Londres
00:23:22mais aussi à Manchester, à Bristol
00:23:24il y avait eu énormément de dégâts
00:23:26plus d'un demi milliard
00:23:28de livres sterling de dégâts
00:23:30à l'époque. Mais c'est vrai que même avant
00:23:32ça, avant 2011, les dernières mêmes
00:23:34émeutes de grande ampleur ici au Royaume-Uni
00:23:36ce sont les années 80, ce sont les années
00:23:38Thatcher notamment et la fermeture
00:23:40des mines. Donc c'est quelque chose d'extrêmement
00:23:42rare ici de voir effectivement
00:23:44la population dans les rues. Je vous dis même
00:23:46que c'est une très simple manifestation, comme nous on peut en voir
00:23:48en France, c'est très rare, les britanniques ne
00:23:50manifestent pas. Donc ce qui se passe depuis
00:23:52cinq jours est effectivement assez inédit
00:23:54je vous le disais, le plus récent c'est 2011
00:23:56donc ça date d'il y a quand même extrêmement
00:23:58longtemps.
00:23:59Sarah, que sait-on du profil de ces manifestants ?
00:24:05Eh bien écoutez,
00:24:07les premières informations qu'on a
00:24:09c'est que déjà ces manifestations, elles ont été
00:24:11pour une trentaine
00:24:13d'entre elles et ça a été vérifié
00:24:15par l'extrême droite britannique. Donc on a des profils
00:24:17de gens qui ont déjà été notamment condamnés
00:24:19par la justice, pour certains d'entre eux
00:24:21en tout cas, des profils de
00:24:23manifestants d'extrême droite. Il y a eu
00:24:2590 arrestations cette semaine,
00:24:2770 procureurs supplémentaires qui sont
00:24:29sur le terrain, prêts tout le week-end sur le pont
00:24:31effectivement à mener ces enquêtes
00:24:33à identifier les auteurs de ces
00:24:35manifestations et de ces troubles.
00:24:37Se mêlent également à la foule les contre-manifestants
00:24:39donc eux qui se présentent comme étant antifascistes
00:24:41et qui sont venus notamment parfois
00:24:43affronter, hier vous parliez de Liverpool
00:24:45mais aussi à Sunderland, vendredi soir, à Stoke,
00:24:47à Leeds, dans le nord de l'Angleterre, ils sont venus affronter
00:24:49ces manifestants. Donc pour l'instant
00:24:51le profil exact reste à définir mais ce qu'on peut
00:24:53déjà identifier, effectivement ce sont des groupuscules
00:24:55d'extrême droite qui ont lancé des appels sur les
00:24:57réseaux sociaux à manifester, à se
00:24:59réunir dans les rues. Et d'un autre côté
00:25:01les contre-manifestants, ceux qui se présentent donc comme étant
00:25:03antifascistes, qui sont venus à leur
00:25:05rencontre et c'est ça qui a causé notamment
00:25:07énormément de problèmes hier à travers toute l'Angleterre.
00:25:09Sarah Menahe en direct
00:25:11de Londres, merci beaucoup
00:25:13chère Sarah. En Israël, le
00:25:15site du massacre du Festival
00:25:17Nova a devenu depuis le 7 octobre
00:25:19un lieu de recueillement.
00:25:21Oui, le 7 octobre, 364
00:25:23festivaliers ont été tués par
00:25:25les terroristes du Hamas et chaque semaine
00:25:27des milliers donc de visiteurs viennent se
00:25:29recueillir, certains sont même accompagnés
00:25:31par les familles des victimes. Maxime
00:25:33Lavandier.
00:25:35Les photos des victimes
00:25:37sont toujours là, comme figées
00:25:39dans le temps.
00:25:41300 jours après l'attaque la plus meurtrière
00:25:43qu'Israël ait connue, le
00:25:45site du Festival Nova, devenu
00:25:47lieu de mémoire, accueille chaque semaine
00:25:49des milliers de visiteurs, guidés
00:25:51par les parents deuillés comme
00:25:53Cathy Zohar.
00:25:57Nous avons commencé à organiser ces
00:25:59tournées il y a trois mois parce que nous
00:26:01pensons que personne ne peut raconter l'histoire
00:26:03de nos enfants mieux que nous, les
00:26:05parents. A chaque fois que nous venions
00:26:07ici, tous les parents entendaient des guides
00:26:09qui racontaient des histoires qui n'étaient pas
00:26:11correctes.
00:26:15Ici, les visages souriants des victimes
00:26:17contrastent avec la douleur ressentie
00:26:19par les voyageurs, venus
00:26:21parfois de très loin pour se recueillir.
00:26:25Nous venons d'Afrique du Sud et nous avons
00:26:27senti que nous devions venir témoigner de
00:26:29ce qu'il s'est passé et montrer notre solidarité
00:26:31avec nos frères et nos sœurs israéliens.
00:26:37Le fait que les parents viennent ici pour
00:26:39parler de leurs enfants qui ne sont plus là,
00:26:41je pense que c'est un énorme acte d'amour,
00:26:43un acte de générosité, un acte
00:26:45humain.
00:26:47C'est une façon de les garder
00:26:49non pas en vie, mais dans nos mémoires.
00:26:53Des souvenirs et une tragédie à transmettre
00:26:55aux générations actuelles et futures
00:26:57pour ne jamais oublier l'horreur
00:26:59qui s'est produite ce 7 octobre.
00:27:03On revient dans quelques instants.
00:27:05Ce que vous avez évoqué vous-même Amaury,
00:27:07ces athlètes également militaires,
00:27:09on appelle ces athlètes
00:27:11l'armée des champions,
00:27:13qui a donc récolté une douzaine,
00:27:15treize médailles jusqu'ici.
00:27:17A tout de suite.
00:27:21Il est bientôt 6h30, merci d'être
00:27:23avec nous dans la matinale week-end,
00:27:25toujours avec Mathieu Devese pour l'actu,
00:27:27Amaury Brelet et Michel Thaube
00:27:29autour de cette table.
00:27:31A la une de l'actualité, on met le projecteur
00:27:33de ce matin sur l'armée des champions,
00:27:35ces athlètes français,
00:27:37également militaires.
00:27:39Ils ont remporté jusqu'ici treize
00:27:41des 41 médailles de la délégation française.
00:27:43On connaissait Emmanuel Macron,
00:27:45hyper-président, voici aujourd'hui
00:27:47le chef de l'Etat hyper-supporteur.
00:27:49Depuis quelques jours, on le voit souvent
00:27:51aux côtés des athlètes français,
00:27:53Teddy Riner et Léon Marchand en tête.
00:27:55Ces images peuvent-elles jouer sur sa cote
00:27:57de popularité ? On tente d'y répondre
00:27:59dans cette édition.
00:28:01Depuis la situation au Proche-Orient
00:28:03avec les craintes d'une escalade militaire
00:28:05à grande échelle, les Etats-Unis,
00:28:07qui appellent leurs ressortissants à quitter
00:28:09immédiatement le Liban, ont renforcé
00:28:11leur déploiement militaire dans la région.
00:28:15Et je vous le disais donc, dans les titres,
00:28:17on met les projecteurs ce matin sur l'armée
00:28:19des champions. Oui, les militaires français
00:28:21qui brillent donc lors de ces Jeux Olympiques
00:28:23de Paris, ils ont remporté jusqu'ici
00:28:25treize des 41 médailles
00:28:27de la délégation française. On fait le point
00:28:29sur ce sujet de Goderic B.
00:28:31Plus d'un quart des médaillés français
00:28:33font partie du ministère des Armées.
00:28:35Douze pour être exact.
00:28:37Trois médailles d'or, quatre d'argent
00:28:39et cinq de bronze.
00:28:41Et oui, parmi les 571 athlètes
00:28:43de la délégation française,
00:28:4578 proviennent du ministère des Armées
00:28:47et sont répartis dans
00:28:4920 disciplines. Chez les médaillés,
00:28:51on peut compter les sergents
00:28:53Sylvain André et Romain Mailleux
00:28:55qui ont décroché l'argent et le bronze
00:28:57en BMX.
00:28:59Sans soutien des ministères des Armées,
00:29:01je pense que personnellement, je ne serais sûrement pas là.
00:29:03Grand merci, grand merci.
00:29:05Deux médailles de plus au bataillon.
00:29:07Le maréchal des logis, Manon Apiti Brunet,
00:29:09est également médaillée d'or au sabre.
00:29:11Merci, merci d'avoir pris en main.
00:29:13Vous êtes les premiers qui m'avez soutenue depuis Rio
00:29:15et voilà, aujourd'hui je vous ramène la médaille d'or.
00:29:17J'espère qu'il y en aura une deuxième bientôt.
00:29:19Merci à vous, merci d'être avec moi.
00:29:21Les armées offrent à des centaines d'athlètes
00:29:23un salaire et un accompagnement pour leur
00:29:25permettre d'évoluer dans leur discipline.
00:29:27Le dispositif de l'armée des champions
00:29:29leur donne un cadre exceptionnel.
00:29:31Ils ont un réel contrat de travail
00:29:33pour être sportifs de haut niveau,
00:29:35pour performer dans leur discipline.
00:29:37Ce cadre-là,
00:29:39il est important, ça stabilise
00:29:41effectivement pour certains
00:29:43leur entraînement, leur vie de tous les jours.
00:29:45L'armée affirme avoir contribué
00:29:47à faire gagner 117 médailles olympiques
00:29:49et paralympiques depuis 2003.
00:29:51Au dernier JO de Tokyo,
00:29:53les athlètes n'ont représenté que 14%
00:29:55de la délégation française,
00:29:57mais ont remporté 40% des médailles.
00:29:59Vous l'évoquiez tout à l'heure,
00:30:01Amaury Brelais, c'est un militaire
00:30:03qui brille également aux JO.
00:30:05Il a eu cette séquence assez surprenante hier aussi
00:30:07avec Anaïs Bourgoin au Stade de France
00:30:09qui est une policière de la BAC
00:30:11et qui ironisait là-dessus
00:30:13je n'ai jamais été autant applaudi
00:30:15dans ce département
00:30:17qu'au Stade de France hier.
00:30:19Et qui ajoutait dans la presse
00:30:21le policier de la Brigade Anticriminalité
00:30:23dans le 18ème à Paris.
00:30:25Oui, c'est l'armée française
00:30:27qui est depuis des années et même des décennies
00:30:29un vivier de champions.
00:30:31Depuis les premiers JO de l'ère moderne en 1896,
00:30:33plus de la moitié des médailles
00:30:35gagnées par la France ont été par ces athlètes militaires.
00:30:37Évidemment, les valeurs du sport
00:30:39et les valeurs de l'armée se ressemblent
00:30:41beaucoup. Le goût de l'effort,
00:30:43de la persévérance, de l'excellence.
00:30:45Donc rien d'étonnant à les voir
00:30:47aujourd'hui briller.
00:30:4913 médailles pour l'instant,
00:30:51notamment en judo, en BMX
00:30:53et au tir à l'arc, et probablement plus encore
00:30:55dans les jours qui viennent.
00:30:57En tir aussi, me semble-t-il ?
00:30:59Ah, c'est une policière, c'est pas une militaire peut-être ?
00:31:01Oui, et puis il y a des grands noms.
00:31:03Excusez-moi, Manon
00:31:05Appétit-Brunet, qui est une médaille d'or
00:31:07en escrime, elle est militaire.
00:31:09Nicolas Gestin, qui a été primaire
00:31:11en canoë, est militaire.
00:31:13Florent Manaudou a été sergent.
00:31:15Et est peut-être d'ailleurs encore sergent.
00:31:17La djudante de Gendarmerie Nationale,
00:31:19Clarisse Agben-Ninou, elle est militaire.
00:31:21Et en fait, il y a
00:31:23une tradition française
00:31:25d'accompagner les sportifs.
00:31:27Alors il y avait le service militaire,
00:31:29il y avait le bataillon de Joinville,
00:31:31vers lequel de nombreux sportifs
00:31:33passaient lorsqu'ils faisaient leur service militaire
00:31:35pour pouvoir concilier leurs obligations
00:31:37militaires avec leur
00:31:39entraînement sportif. Donc il y a une longue
00:31:41histoire de relation entre l'armée française
00:31:43et ses sportifs. Et je vais vous dire,
00:31:45c'est très intéressant
00:31:47et j'ai envie de dire que ça fait du bien
00:31:49parce que le lien
00:31:51entre les français et la nation s'est quand même
00:31:53distendu ces dernières années, ces dernières
00:31:55décennies. Et c'est vrai que
00:31:57si le sport, si l'armée
00:31:59et si les deux peuvent ensemble
00:32:01concourir à effectivement
00:32:03raffermir ce lien entre la nation
00:32:05et l'armée,
00:32:07à travers également les valeurs du sport, j'ai envie de dire que c'est tant mieux.
00:32:09Et effectivement, je pense que ces
00:32:11champions, qui sont en plus très nombreux,
00:32:13comme vous le disiez tout à l'heure à Maury,
00:32:15parmi les français
00:32:17qui gagnent et qui ont des médailles,
00:32:19si ça permet de
00:32:21nourrir ce patriotisme
00:32:23français, parce que finalement, il y a un effet
00:32:25patriotique à cet
00:32:27engouement pour le Paris 2024
00:32:29et à cette foison de médailles.
00:32:31Et on en a peut-être là des ingrédients
00:32:33avec le nombre très important
00:32:35de militaires qui concourent.
00:32:37Il y a aussi, je crois, des policiers
00:32:39qui font partie des
00:32:41champions français et
00:32:43c'est tant mieux. Emmanuel Macron, lui,
00:32:45ne cache pas son plaisir. Le
00:32:47président, depuis plusieurs jours, est
00:32:49omniprésent, avec Antoine Griezmann
00:32:51quand même, lors de ses Jeux olympiques.
00:32:53Oui, c'est simple, il assiste à toutes les épreuves
00:32:55ou presque. Le président prend
00:32:57dans ses bras les athlètes, des accolades
00:32:59appuyées devant les caméras du monde
00:33:01entier. Dounia Tengbo.
00:33:03Emmanuel Macron, qui félicite
00:33:05le champion olympique Léon Marchand
00:33:07ou encore l'accolade avec la légende
00:33:09du judo Teddy Riner. Autant
00:33:11d'images où le chef de l'Etat se
00:33:13montre au plus près des sportifs.
00:33:15Mais l'exercice de communication ne s'arrête
00:33:17pas là, puisqu'Emmanuel Macron
00:33:19félicite aussi les athlètes sur les réseaux
00:33:21sociaux. Le roi Teddy,
00:33:23félicitations pour cette finale grandiose et ce
00:33:25quatrième titre olympique. Fierté française.
00:33:27Pour la spécialiste de la communication
00:33:29Magali Vissante, il ne s'agit
00:33:31pas pour autant d'un simple
00:33:33calcul politique. On ne peut pas vraiment
00:33:35parler de stratégie de communication. Ce qu'il ne faut pas
00:33:37oublier, déjà, c'est que le président
00:33:39de la République, chef de l'Etat, ça fait
00:33:41un moment qu'il travaille sur ses Jeux olympiques. Et avant
00:33:43d'être le président de la République, c'est un être humain.
00:33:45Historiquement parlant, Emmanuel
00:33:47Macron est un passionné de sport. Il a
00:33:49toujours été présent, notamment le voyait sur les matchs
00:33:51de foot ou de rugby. Il y a toujours eu
00:33:53des images un peu choc,
00:33:55où on le voyait embrassé,
00:33:57dans la ferveur et l'excitation du sport.
00:33:59Mais cette communication quasi
00:34:01quotidienne n'est pas sans conséquence.
00:34:03Là où il faut faire très attention, c'est dans le placement
00:34:05du curseur. Parce qu'en temps normal,
00:34:07Emmanuel Macron, quand il est au contact
00:34:09des citoyens, il n'est pas dans cette
00:34:11dimension émotionnelle, chaleureuse.
00:34:13Donc, il y a un décalage
00:34:15relativement important qui
00:34:17pourrait créer une certaine irritabilité
00:34:19de la part du citoyen.
00:34:21Même si le président a décrété une trêve olympique,
00:34:23l'égio reste toutefois un vecteur
00:34:25de communication privilégiée
00:34:27avec les citoyens français.
00:34:29Alors, à Maurice Brelet,
00:34:31communication ou alors simple
00:34:33hasard du calendrier, il est dans les stades
00:34:35pour aller voir les athlètes.
00:34:37Un peu des deux. Il avait décrété une trêve olympique.
00:34:39Il est bien le seul à la respecter.
00:34:41D'ailleurs, la presse people a été plus grassante
00:34:43en évoquant la flemme olympique.
00:34:45On l'a vu ces derniers jours,
00:34:47se dorer la pilule à Brégançon et puis là,
00:34:49revenir à Paris pour poser
00:34:51avec les athlètes. Je ne doute pas sincèrement
00:34:53qu'il soit dépassé. Alors, se dorer la pilule à Brégançon,
00:34:55comme tous les ans, il a le droit des vacances annuelles
00:34:57tout de même. C'est le président certes, mais il a le droit des vacances.
00:34:59Il montre bien la trêve olympique et politique qu'on évoquait,
00:35:01tandis que son gouvernement, lui,
00:35:03est toujours aux commandes et en action.
00:35:05On l'a vu poser,
00:35:07je pense, très sincèrement.
00:35:09En effet, c'est un passionné de sport.
00:35:11J'y vois aussi, évidemment, une dimension politique.
00:35:13Il tente peut-être
00:35:15ici de gratter quelques points dans les
00:35:17sondages, de récupérer, mais c'est bien normal.
00:35:19Il est le chef de l'État. C'est lui qui est aux manettes
00:35:21de l'État
00:35:23au moment de ses jeux.
00:35:25Pour ce qui est du
00:35:27positif,
00:35:29comment dire, des conséquences éventuellement
00:35:31positives dans les sondages, à court terme,
00:35:33peut-être, quelques points. A long terme, je n'y crois
00:35:35absolument pas. Contrairement aux athlètes
00:35:37avec qui il a l'air de bien s'entendre,
00:35:39il y a un véritable fossé entre
00:35:41les Français et Emmanuel Macron depuis le début de son mandat.
00:35:43On l'a vu avec la crise des gilets jaunes
00:35:45qui a marqué l'opinion.
00:35:47On l'a vu avec le 49-3 abusé
00:35:49au Parlement. On l'a revu
00:35:51avec cette dissolution où les Français sont
00:35:53plus divisés que jamais
00:35:55à droite comme à gauche.
00:35:57L'effet sera, à mon avis, résiduel.
00:35:59On le verra à la rentrée,
00:36:01à l'issue des Jeux Olympiques et Paralympiques.
00:36:03Je crois que
00:36:05les divisions ressurgiront.
00:36:07On est toujours en pleine crise politique
00:36:09et institutionnelle. Le budget,
00:36:11on ne sait même pas comment il pourra être
00:36:13voté. Le gouvernement, on ne sait même pas
00:36:15si le gouvernement actuel
00:36:17sera toujours le même dans quelques mois.
00:36:19La gueule de bois nous attend
00:36:21à la rentrée, très probablement.
00:36:23C'est vrai que cette parenthèse enchantée,
00:36:25qui franchement, on ne va pas se mentir, fait beaucoup de bien,
00:36:27de ne pas parler de politique un petit peu,
00:36:29cette parenthèse va se refermer très vite le 12 août.
00:36:31C'est certain. Quant à Emmanuel Macron,
00:36:33puisqu'il passe des vacances
00:36:35et c'est normal, évidemment,
00:36:37et c'est de tradition républicaine à Brégançon,
00:36:39peut-être une idée,
00:36:41il y a un site olympique
00:36:43pas loin, à 100 kilomètres, Marseille,
00:36:45avec la voile, donc il pourrait peut-être
00:36:47aller rendre visite aux athlètes
00:36:49français qui sont très...
00:36:51Il y en a eu de bronze, justement.
00:36:53Effectivement, donc c'est peut-être une idée
00:36:55pour un déplacement de plus.
00:36:57Après, moi j'aime bien rappeler, parce qu'il faut
00:36:59rendre à César ce qui est à César, je l'ai déjà dit
00:37:01hier, mais ça me permet d'insister,
00:37:03Emmanuel Macron
00:37:05occupe évidemment, et c'est de bonne guerre,
00:37:07le terrain sportif.
00:37:09On se rappelle de Jacques Chirac
00:37:11qui avait endossé
00:37:13le maillot de l'équipe de France de football en 1998
00:37:15lorsqu'on avait gagné la Coupe du monde de football.
00:37:17La Coupe du monde de football, la finale
00:37:19s'était tenue deux jours avant le 14 juillet.
00:37:21Et donc à l'époque, il y avait la Gardonne
00:37:23partie républicaine qui depuis a été abandonnée.
00:37:25Et donc Jacques Chirac avait
00:37:27eu effectivement loisir
00:37:29de s'afficher avec
00:37:31les vainqueurs de la Coupe du monde.
00:37:33À la différence que Jacques Chirac,
00:37:35lui, ne connaissait pas tous les noms de tous
00:37:37les joueurs de l'équipe de France. Non, c'est sûr que là-dessus,
00:37:39Emmanuel Macron, il est plutôt bien abrifé
00:37:41et comme vous le disiez, il aime
00:37:43le sport, etc. Mais ce que je voulais dire quand même,
00:37:45puisqu'on parle des politiques, rendre à César ce qui est
00:37:47à César, la personnalité politique
00:37:49à qui l'on doit le plus les Jeux olympiques,
00:37:51c'est pas Emmanuel Macron,
00:37:53c'est François Hollande
00:37:55qui, le premier, a proposé
00:37:57la candidature de la France
00:37:59et de Paris, avant même Anne Hidalgo
00:38:01qui avait poussé pour que la France
00:38:03se lance dans cette candidature.
00:38:05Après, Emmanuel Macron, évidemment, a très
00:38:07bien suivi le dossier et
00:38:09il a poussé à immobiliser tous les services
00:38:11de l'État. Mais voilà, rendons à César ce qui est
00:38:13à César, mais tout cela est de bonne guerre.
00:38:15Mais c'est vrai qu'on observe aussi l'absence
00:38:17complète, ou presque complète
00:38:19de ses opposants politiques
00:38:21dans les stades.
00:38:23Moi, je n'ai pas vu d'image
00:38:25de... Mais peut-être
00:38:27que j'y ai échappé.
00:38:29Laurent Wauquiez, Jean-Luc Mélenchon...
00:38:31La plupart des dirigeants
00:38:35politiques ne sont pas présents dans les stades.
00:38:37Ils pourraient peut-être aussi participer contre les citoyens.
00:38:39En tout cas, les caméras ne sont pas sur eux, peut-être qu'ils le sont.
00:38:41Ils sont trop occupés à se déchirer entre eux
00:38:43pour essayer de trouver un candidat ou une coalition.
00:38:45Oui, à gauche en tout cas.
00:38:47Il y a des réactions sur les réseaux sociaux, ça c'est sûr.
00:38:49Notamment Teddy Riner qui a provoqué une avalanche
00:38:51de réactions, et c'est bien normal.
00:38:53Également, c'est leur rôle, j'allais dire, de ces hommes
00:38:55et femmes politiques. L'actualité
00:38:57au Proche-Orient, avec ces pays
00:38:59de plus en plus nombreux, a appelé
00:39:01leurs ressortissants à quitter le Liban
00:39:03au plus vite. C'est notamment le cas des
00:39:05États-Unis, du Royaume-Uni et de la Suède
00:39:07alors que le risque d'une escalade régionale
00:39:09fomentée par l'Iran et ses alliés
00:39:11se fait craindre, et ce à la suite
00:39:13de l'assassinat du chef militaire du Hezbollah
00:39:15et du chef du Hamas. Écoutez ces Libanais.
00:39:17J'ai peur.
00:39:19Honnêtement, j'ai très peur.
00:39:21J'ai peur de ne pas pouvoir quitter ce pays
00:39:23et de mourir ici.
00:39:25Le pays souffre.
00:39:27Il est en faillite. Il a du mal
00:39:29à se maintenir à flot.
00:39:31Il demande de l'aide et des dons à l'Occident
00:39:33et même avec ça, il a du mal à survivre.
00:39:35Donc si la guerre éclate,
00:39:37ce sera une catastrophe.
00:39:41J'ai déjà pensé à émigrer
00:39:43et je ne pense pas rester ici si la guerre
00:39:45commence. J'attends juste de finir
00:39:47mes études universitaires et ensuite
00:39:49je quitterai le Liban.
00:39:51Et face au risque d'escalade, les États-Unis
00:39:53renforcent leur présence
00:39:55justement dans la région. Oui, le ministre
00:39:57de la Défense ordonne une modification
00:39:59donc du dispositif militaire américain.
00:40:01Il est destiné à doper notamment
00:40:03le soutien à la défense d'Israël.
00:40:05Des navires de guerre et des avions
00:40:07de combat vont notamment être déployés
00:40:09au Proche-Orient. Voyez ce sujet de la rédaction.
00:40:11Présents au Proche-Orient
00:40:13depuis la Seconde Guerre mondiale,
00:40:15d'abord implantés en Arabie Saoudite
00:40:17et aujourd'hui présents dans 5 pays,
00:40:19les États-Unis n'ont jamais cessé d'accroître
00:40:21leur présence dans cette zone,
00:40:23une zone stratégique qui avait avant tout
00:40:25un intérêt économique. Ils l'ont eu pendant
00:40:27très longtemps parce qu'il y avait un accord
00:40:29qui s'appelait le Pacte du Quincy,
00:40:31qui avait été signé en 1945,
00:40:33qui se basait sur un deal assez simple,
00:40:35c'est-à-dire le monopole du pétrole saoudien
00:40:37en échange de la sécurité militaire américaine.
00:40:39Si pendant de nombreuses années,
00:40:41les États-Unis avaient un intérêt économique
00:40:43au Proche-Orient, aujourd'hui,
00:40:45leur présence a un tout autre enjeu.
00:40:47C'est une superpuissance mondiale,
00:40:49ils ont des responsabilités en tant qu'acteurs
00:40:51incontournables et
00:40:53ils ne peuvent pas se soustraire
00:40:55totalement à leurs obligations
00:40:57géopolitiques et notamment
00:40:59parce que perdurent le lien spécifique
00:41:01particulier avec Israël
00:41:03et notamment la garantie de la sécurité
00:41:05d'Israël en dernier ressort.
00:41:07Présents au Moyen-Orient pour la protection d'Israël,
00:41:09les États-Unis jouent un rôle essentiel dans le conflit
00:41:11israélo-palestinien. Ils sont au cœur
00:41:13des accords d'Abraham, le traité de paix
00:41:15entre Israël, l'émirat arabe uni et Bahreïn
00:41:17qui a été signé à Washington,
00:41:19à la Maison-Blanche.
00:41:21Amoury Brelet, question impossible
00:41:23et je m'en excuse, que va-t-il se passer désormais ?
00:41:25La réplique iranienne
00:41:27est presque certaine puisque l'origine de Téhéran
00:41:29l'a annoncé avec un objectif
00:41:31très clair, rétablir l'équilibre
00:41:33de la dissuasion. Objectivement
00:41:35ni Israël ni l'Iran n'ont intérêt
00:41:37à l'embrasement et à l'escalade
00:41:39dans la région et encore moins
00:41:41à un conflit ouvert. L'Iran
00:41:43parce qu'il n'a pas les capacités
00:41:45de résister d'abord
00:41:47à l'aviation israélienne qui est l'une des plus
00:41:49puissantes du monde et puis surtout aux
00:41:51États-Unis, si jamais les Américains devaient
00:41:53soutenir Israël
00:41:55et Israël n'a pas non plus aujourd'hui
00:41:57intérêt à un conflit ouvert
00:41:59avec l'Iran ou ses proxys
00:42:01notamment le Hezbollah au nord
00:42:03alors qu'il poursuit ses opérations
00:42:05difficiles dans le sud
00:42:07de Gaza. Les choses pourraient
00:42:09éventuellement changer. La stratégie américaine
00:42:11enfin iranienne et ou israélienne
00:42:13dans les mois qui viennent en fonction du
00:42:15résultat de l'élection américaine. On sait
00:42:17que Donald Trump est très proche de
00:42:19Benjamin Netanyahou et un farouche
00:42:21partisan d'Israël. Michel ?
00:42:23En fait je pense qu'il y a
00:42:25en Iran des jusco-bautistes
00:42:27qui ont envie d'en découdre. Je suis d'accord que
00:42:29l'Iran n'a pas un intérêt objectif à
00:42:31attaquer mais on peut craindre qu'ils vont
00:42:33le faire. D'ailleurs
00:42:35le pentagone a
00:42:37annoncé que dans les 72 heures
00:42:39mais ça c'était déjà il y a plus de 24 heures
00:42:41il y aurait une intervention donc malheureusement
00:42:43il faut s'y préparer. Et après les appels
00:42:45à quitter le Liban
00:42:47qui sont diffusés par plusieurs pays montrent bien que
00:42:49en cas d'attaque
00:42:51iranienne sur
00:42:53Israël, attaque qui a déjà eu lieu
00:42:55en avril, le 13 avril dernier
00:42:57il y avait une pluie de drones
00:42:59et de missiles qui avaient été envoyés par l'Iran
00:43:01directement sur Israël ce qui était un précédent
00:43:03c'était totalement inédit
00:43:05et donc effectivement il y a un risque
00:43:07d'embrasement dont le Liban
00:43:09pris en otage
00:43:11par le Hezbollah j'ai envie de dire
00:43:13parce qu'on dit toujours le Liban, le Liban, le Liban
00:43:15mais j'ai envie de dire il y a deux Libans
00:43:17il y a le Liban qui est occupé
00:43:19et qui est dirigé par le Hezbollah
00:43:21et puis il y a le reste du Liban
00:43:23et là effectivement il y a un risque d'embrasement
00:43:25mais je crois qu'Israël se prépare
00:43:27à une attaque même multiple
00:43:29il y a l'Iran
00:43:31il y a le Hamas, il y a le Hezbollah
00:43:33il y a les outils
00:43:35la situation est extrêmement tendue
00:43:37et dans les jours qui viennent
00:43:39cela risque d'être très très chaud
00:43:41Il est 7h45
00:43:43l'essentiel de l'actu, Mathieu
00:43:47Les épreuves de surf
00:43:49des JO sont à l'arrêt depuis vendredi
00:43:51les demi-finales où deux français sont en lice
00:43:53sont reportées à demain, faute de vague à Tahiti
00:43:55et en cas de qualification
00:43:57nos deux chances de médaille disputeront leur finale
00:43:59dans la foulée
00:44:01Bonne nouvelle pour l'économie française
00:44:039 jours après le début des JO, le bilan est positif
00:44:05les touristes sont finalement au rendez-vous
00:44:07le secteur de l'hôtellerie en profite
00:44:09plus 20% notamment de fréquentations touristiques
00:44:11en Ile-de-France par rapport
00:44:13à l'an passé
00:44:15et puis les transports parisiens font le plein
00:44:17si certaines lignes peuvent paraître
00:44:19moins fréquentées que le reste de l'année
00:44:21Le nombre de voyageurs sur le réseau de la RATP
00:44:23a bien augmenté durant les JO
00:44:254 millions de personnes dans les transports franciliens
00:44:27soit 500 000 de plus
00:44:29par rapport à d'habitude
00:44:31Aux Etats-Unis, les deux rivaux
00:44:33pour les élections présidentielles
00:44:35Donald Trump et Kamala Harris
00:44:37se sont livrés une véritable
00:44:39passe d'armes par médias interposés
00:44:41sur un éventuel débat
00:44:43télévisé en septembre
00:44:45Donald Trump dit avoir convenu avec Fox News
00:44:47de débattre avec Kamala Harris
00:44:49mais la candidate des démocrates
00:44:51accuse le milliardaire d'avoir peur
00:44:53de l'affronter et de préférer donc
00:44:55Fox News, la chaîne favorite de la droite américaine
00:44:57Kamala Harris soit maintenir
00:44:59le débat initialement prévu le 10 septembre
00:45:01Harold Eman, bonjour il y a a priori
00:45:03de toute façon un débat
00:45:05entre les deux que ce soit le 4 septembre
00:45:07ou sur ABC donc
00:45:09le 10
00:45:11Tout à fait c'est le débat sur le fait
00:45:13d'avoir un débat car
00:45:15en fait les deux
00:45:17candidats se sont envoyés
00:45:19dès le début des coups
00:45:21verbaux très
00:45:23violents et maintenant
00:45:25ils se réorientent
00:45:27sur cette question un peu secondaire
00:45:29du débat mais bien sûr
00:45:31les débats sont devenus centraux
00:45:33puisque c'est à la suite d'un débat
00:45:35que Joe Biden a été
00:45:37écarté par son propre
00:45:39parti et
00:45:41comme vous l'avez dit ABC
00:45:43qui était initialement prévu
00:45:45pour le duo Biden
00:45:47Trump est une chaîne
00:45:49plutôt
00:45:51pro-démocrate donc dans l'ambiance
00:45:53et la
00:45:55participation d'un certain public
00:45:57et Fox lui
00:45:59qui serait donc le 4 septembre
00:46:01s'il avait lieu lui est une chaîne
00:46:03où les
00:46:05présentateurs poseraient des questions
00:46:07qui iraient beaucoup plus dans le sens de Donald Trump
00:46:09mais voilà les deux candidats le savent
00:46:11ils font un débat sur le débat pour un peu
00:46:13monter la sauce. Harold
00:46:15Donald Trump tire à boulet rouge désormais
00:46:17on le sait sur Kamala Harris puisque
00:46:19son adversaire a changé comment lui a-t-il
00:46:21adapté sa campagne ?
00:46:23Alors bien sûr ça l'a
00:46:25pris de court parce que
00:46:27il avait toute une rhétorique pour
00:46:29attaquer Joe Biden
00:46:31l'endormi, Joe Biden
00:46:33même l'escroc et maintenant
00:46:35il s'est retourné contre Kamala
00:46:37Harris, il l'accuse elle
00:46:39d'avoir avec le parti fait
00:46:41un coup interne au parti
00:46:43pour renverser Joe Biden
00:46:45presque comme s'il avait
00:46:47de la sympathie pour Joe Biden
00:46:49et ensuite
00:46:51Donald Trump attaque Kamala
00:46:53Harris, il la traite de
00:46:55marxiste, il la traite
00:46:57de
00:46:59woke
00:47:01extrême et
00:47:03aussi d'incompétente
00:47:05et d'ignorante
00:47:07et
00:47:09efficace dans sa
00:47:11tentative d'être la directrice
00:47:13un peu
00:47:15de la question des frontières
00:47:17donc il s'est
00:47:19repris des éléments qu'il allait utiliser
00:47:21contre Biden mais contre
00:47:23elle il n'y a pas
00:47:25de dossier de corruption
00:47:27particulière, il ne la
00:47:29traite pas d'escroc.
00:47:31Merci beaucoup Harold Eman
00:47:33toujours un plaisir de vous retrouver
00:47:35sur CNews, merci à vous
00:47:37et on retourne en France
00:47:39avec cette grande et bonne nouvelle
00:47:41pour la biodiversité marine
00:47:43le mérou brun revient
00:47:45le long des côtes catalanes
00:47:47et c'est une bonne nouvelle donc avec cette espèce
00:47:49emblématique de la Méditerranée
00:47:51et capitale pour la biodiversité
00:47:53plongée dans la Méditerranée
00:47:55donc avec Sarah Varney
00:47:57Tacheté de blanc
00:47:59la moue boudeuse
00:48:01le mérou brun reprend sa place en
00:48:03Méditerranée, c'est grâce à
00:48:05cette réserve la plus ancienne de France
00:48:07que cette espèce emblématique s'est refaite
00:48:09une santé, une réserve
00:48:11marine protégée au large de Bagnoles-sur-mer
00:48:13et Cerbère de 6,5
00:48:15kilomètres de long et 2 kilomètres de large
00:48:17sans laquelle ce carnassier
00:48:19aurait disparu. Grosso modo
00:48:21on est passé, avant les années
00:48:232000 on avait une cinquantaine d'individus
00:48:25là on est, on atteint les 700
00:48:27individus donc c'est vraiment
00:48:29une augmentation qui est sensible
00:48:31Si ce prédateur des zones rocheuses
00:48:33perd, c'est que les autres habitants
00:48:35de la réserve sont présents en nombre suffisant
00:48:37signe d'un écosystème en bonne santé
00:48:39Cette réserve permet de protéger
00:48:41pas moins de 1200 espèces animales
00:48:43et près de 500 espèces végétales
00:48:45Nous les deux missions importantes
00:48:47c'est protéger la biodiversité
00:48:49mais aussi maintenir les activités
00:48:51humaines puisque toutes ces activités
00:48:53humaines puissent nous aider aussi à protéger
00:48:55que les gens protègent avec nous. Et c'est depuis
00:48:57la plage que démarre la pédagogie
00:48:59les touristes qui découvrent les effets
00:49:01positifs de cette réserve sont ravis
00:49:03C'est mieux qu'un musée océanographique
00:49:05par exemple, je pense que c'est beaucoup plus parlant
00:49:07parce qu'on est dedans, on vit avec
00:49:09on le touche du doigt, parce qu'à port-boue
00:49:11c'est extraordinaire, pour moi la France comme ça
00:49:13c'est à préserver, à garder
00:49:15D'ici à deux ans, la réserve
00:49:17de Bagnoles devrait voir son périmètre
00:49:19doubler pour atteindre les 1250 hectares
00:49:21ce qui permettra à la population
00:49:23de Mérou d'augmenter très rapidement
00:49:25et voir l'emblème de la Méditerranée
00:49:27nager bien au-delà de la réserve
00:49:30Allez les sports, tout de suite
00:49:49Et Mathieu, le programme du jour à nouveau chargé
00:49:51Effectivement, 19 médailles d'or
00:49:53vont donc être distribuées, les hommes du
00:49:55tir à l'arc peuvent ramener à la délégation
00:49:57tricolore une ou deux médailles
00:49:59on fait le point avec Louis Floch
00:50:01depuis le Club France
00:50:03Au programme, ce dimanche, toujours de la natation
00:50:05le relais 4x100 masculin
00:50:07emmené par son armada, Léon Marchand, Florent Manaudou
00:50:09vont tenter à partir de 19h10
00:50:11en finale, de ramener
00:50:13nouvelle médaille d'or à la France
00:50:15dans la discipline, Félix Lebrun également
00:50:17à suivre, joueur numéro 1 français
00:50:19numéro 5 mondial, il va
00:50:21tenter de venger son frère Alexis
00:50:23tombé en 8ème de finale face au brésilien
00:50:25Hugo Calderano, l'occasion dans cette petite finale
00:50:27d'aller chercher le bronze, ce qui serait
00:50:29dans l'histoire du ping français olympique
00:50:31seulement la 2ème médaille
00:50:33après Jean-Philippe Gassien en 1992
00:50:35à 17 ans, Félix Lebrun est tout
00:50:37proche d'un exploit. Autre sport qu'il faut suivre
00:50:39c'est la boxe, avec les demi-finales
00:50:41de Sofiane Oumia et de
00:50:43Mayssam Benhamma. En boxe, ils sont assurés
00:50:45à partir de la demi-finale de décrocher le bronze
00:50:47à eux d'aller chercher encore plus haut
00:50:49l'argent ou l'or, il y a les fins
00:50:51de parcours, il y a aussi les entrées en liste
00:50:53on parle de Samir Haïtzaïd en gymnastique
00:50:55Lauriane Nolo
00:50:57et Axel Mazella en kitesurf
00:50:59eux également, grande chance
00:51:01de médaille pour la délégation tricolore
00:51:03Samir Haïtzaïd évidemment qui est là depuis très longtemps
00:51:05mais qui va vaincre la malédiction on l'espère
00:51:07ici à domicile aux Jeux Olympiques de Paris
00:51:09vous l'avez compris, très très riche
00:51:11programme, le tableau des médailles
00:51:13va encore grossir.
00:51:15C'était votre programme avec les déménageurs bretons
00:51:17des déménagements d'exception, on dit
00:51:19chapeau les bretons, informations sur
00:51:21lesdéménageurs-breton.fr
00:51:23Jamais le soleil n'a autant brillé, c'était votre programme
00:51:25avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux
00:51:27photovoltaïques garantis à vie. Groupe Verlaine
00:51:29le climat de confiance.
00:51:31Eh oui, programme chargé, on sera bien évidemment
00:51:33devant la télé pour regarder Félix Lebrun
00:51:35pour la médaille de bronze, on espère une médaille
00:51:37quand même au tennis de table, ce serait
00:51:39mérité pour l'équipe française
00:51:41et pour les frères Lebrun bien évidemment.
00:51:43Marie Brelay, merci beaucoup d'avoir été avec nous
00:51:45ce matin, merci d'être avec nous
00:51:47vous et de vous réveiller
00:51:49avec nous, on revient tout de suite, on évoquera
00:51:51cette performance exceptionnelle
00:51:53de l'équipe mixte de judo hier soir
00:51:55portée par un Teddy Riner en feu
00:51:57on revient tout de suite sur CNews.
00:52:03Il est bientôt 7h
00:52:05merci d'être avec nous sur CNews, La Météo
00:52:07tout de suite. Rejoindre le mouvement
00:52:09de la rénovation énergétique, La Météo
00:52:11avec Groupe Verlaine, pour devenir franchisé
00:52:13dans les énergies renouvelables
00:52:15Groupe Verlaine.
00:52:17Karine Durand, La Météo avec vous, bonjour
00:52:19chère Karine, bonne nouvelle, retour au temps calme
00:52:21et agréable. Oui, un temps bien
00:52:23agréable mais il faut se méfier de ce qui se passe
00:52:25quand même en Méditerranée, si vous êtes en vacances
00:52:27là-bas, le risque d'incendie est
00:52:29élevé, alerte orange
00:52:31pour le risque de feu de forêt sur
00:52:336 départements aujourd'hui du pourtour
00:52:35méditerranéen, les Bouches-du-Rhône
00:52:37le Var, le Vaucluse
00:52:39mais aussi
00:52:41le Gard ou encore le Var
00:52:43et les Rho, grande prudence
00:52:45de ce côté-là, très localement
00:52:47on a même un risque qui est maximal
00:52:49sur certains massifs
00:52:51donc attention, regardez l'évolution
00:52:53pour les prochaines heures sur nos cartes
00:52:55avec ce ciel bien dégagé, ce temps très
00:52:57estival en Méditerranée, donc les restes
00:52:59de la perturbation au nord-ouest
00:53:01qui s'étale globalement des pays de la
00:53:03Loire jusqu'au sud du bassin parisien
00:53:05en se dirigeant vers les Ardennes
00:53:07il n'y a quasiment plus de pluie, juste quelques nuages
00:53:09et le soleil revient quand même assez
00:53:11rapidement ce matin, au cours de l'après-midi
00:53:13donc les conditions s'améliorent
00:53:15nettement avec du soleil sur le nord-ouest
00:53:17également les Hauts-de-France
00:53:19quelques passages nuageux mais sans
00:53:21conséquence sur les régions centrales
00:53:23et sur la région Grand Est et un petit risque
00:53:25orageux localisé sur les reliefs
00:53:27des Alpes du Sud ou encore
00:53:29sur les monts Corse et puis le vent Mistral et
00:53:31Tramontane qui justement aggrave
00:53:33ce risque d'incendie actuellement
00:53:35les températures sont agréables ce matin
00:53:37partout en France, 18 degrés à Paris
00:53:39et jusqu'à 24, une nuit encore tropicale
00:53:41pour Nice et pour Cannes
00:53:43au cours de l'après-midi, les températures remontent
00:53:45d'un degré en moyenne pour la moitié nord
00:53:4726 à Paris c'est à peu près dans les moyennes de saison
00:53:49elles sont toujours élevées ces températures sur le sud-est
00:53:51mais la vigilance canicule n'est
00:53:53plus en cours, en tout cas la vigilance orange
00:53:55même si les températures peuvent encore
00:53:57localement atteindre les 34 à 35 degrés
00:53:59Rejoindre le mouvement
00:54:01de la rénovation énergétique
00:54:03c'était La Météo avec Groupe Verlaine
00:54:05pour devenir franchisé dans les énergies
00:54:07renouvelables, Groupe Verlaine
00:54:09Il est bientôt 7h, nous sommes toujours avec
00:54:11Michel Thaube, Mathieu Devese pour l'actu
00:54:13il nous a rejoint autour de cette table, Vincent Roy
00:54:15ravi de vous retrouver en ce dimanche
00:54:17matin de si bonheur
00:54:19j'allais dire, à l'une de l'actualité
00:54:21aujourd'hui encore une journée exceptionnelle
00:54:23pour les Français aux Jeux Olympiques et quelle performance
00:54:25de l'équipe mixte de judo
00:54:27elle a récolté l'or hier, au bout du suspense
00:54:29face au Japon, on voit en compte
00:54:31tout cela dans un instant
00:54:33plus d'une semaine après le début des JO
00:54:35on se pose ce matin cette question
00:54:37quel impact économique l'événement va-t-il avoir
00:54:39si les Parisiens semblent avoir
00:54:41fui la capitale, les touristes eux sont au rendez-vous
00:54:43nous serons avec Franck Delvaux
00:54:45président de l'UMI Paris
00:54:47Île-de-France, à tout de suite
00:54:49et puis on se rendra dans ce journal
00:54:51sur les lieux du festival Nova en Israël
00:54:53le 7 octobre dernier
00:54:55164 personnes y étaient tuées
00:54:57aujourd'hui le site est un lieu de recueillement
00:54:59il accueille également des visiteurs
00:55:01du monde entier
00:55:03mais on commence
00:55:05bien évidemment avec les JO
00:55:07la France qui continue donc sa
00:55:09moisson de médailles
00:55:11et hier les judoka français étaient notamment à l'honneur
00:55:13médaille d'or remportée dans l'épreuve
00:55:15mixte par équipe
00:55:17au bout du suspense c'est Teddy Riner bien sûr
00:55:19qui a délivré les bleus cette efface aux Japonais
00:55:21le désormais quintuple champion
00:55:23olympique offre au judo
00:55:25sa dixième médaille Célia Gruyère
00:55:27des milliers de
00:55:29supporters réunis jusqu'au bout de la nuit
00:55:31au club France pour acclamer
00:55:33ses champions
00:55:35hier soir
00:55:37toute l'équipe de judo est venue
00:55:39fêter sa victoire avec les français
00:55:41des fans qui se sont pressés autour
00:55:43du quintuple champion olympique
00:55:49il faut dire qu'ils étaient rassemblés
00:55:51toute la journée sur les pelouses du
00:55:53parc de la Villette au club France
00:55:55le roi Teddy a fait vibrer les supporters
00:55:57toute la journée
00:56:01une foule suspendue à ces combats
00:56:03jusqu'à l'explosion de joie de la victoire
00:56:09et si la compétition est finie
00:56:11pour le judoka, les supporters
00:56:13du club France prévoient de donner encore
00:56:15de la voix ce dimanche avec la course
00:56:17de l'équipe de France de natation alignée
00:56:19avec Léon Marchand sur le départ
00:56:21de la finale du relais 400m quatrennage
00:56:25Vincent Roy, cette performance
00:56:27au bout du suspense de notre équipe
00:56:29mixte de judo
00:56:31c'est formidable, on ne va pas bouder
00:56:33notre plaisir, on savait déjà que
00:56:35Teddy Riner était
00:56:37un immense champion
00:56:39aujourd'hui, il me semble bien
00:56:41que c'est le français le plus titré
00:56:45des jeux olympiques de manière générale
00:56:47puisqu'il a 4 médailles
00:56:49dont 3 en or, une en bronze
00:56:51et 3 en or
00:56:55on ne va pas
00:56:57désespérer
00:56:59je trouve que c'est absolument
00:57:01formidable, que ces jeux sont
00:57:03pour l'heure une réussite absolument totale
00:57:05avec cette moisson de médailles
00:57:07on parle du jeune
00:57:09Marchand qui est extraordinaire
00:57:11mais il faut aussi encourager
00:57:13le jeune Félix Lebrun
00:57:15qui va tenter une médaille
00:57:17de bronze
00:57:19parce qu'il y a du ping-pong, son jeu
00:57:21n'a que 17 ans, c'est une réussite
00:57:23totale, peut-être ce qui nous manque c'est que je me suis
00:57:25laissé dire que vous étiez un ancien champion
00:57:27de badminton et j'ai observé
00:57:29pourquoi ancien ?
00:57:31oui pourquoi ancien d'ailleurs ?
00:57:33attention Vincent !
00:57:35à mon avis il y a longtemps que vous avez rangé la raquette
00:57:37mais j'ai observé
00:57:39les matchs
00:57:41de badminton et je ne vous ai pas vu
00:57:43sur les programmes, je dois vous le confesser
00:57:45un petit peu déçu
00:57:47moi j'y étais à la compétition de badminton
00:57:49en tant que spectateur et c'est une discipline
00:57:51passionnante
00:57:53pour être un peu plus sérieux
00:57:55ça demande un physique absolument
00:57:57extraordinaire, un mental aussi
00:57:59j'ai regardé à la télévision
00:58:01j'ai vu des matchs
00:58:03extraordinaires, il y a des sports dont on parle
00:58:05un peu moins
00:58:07celui-là on ferait bien d'en parler un peu plus
00:58:09car c'est tout à fait extraordinaire, en plus visuellement
00:58:11c'est extraordinaire
00:58:13très intense, le tir à l'arc aussi mériterait peut-être
00:58:15il y a plein de disciplines
00:58:17pour revenir sur le judo
00:58:19bon d'abord
00:58:21le badminton ne vous intéresse pas Michel ?
00:58:23si, le badminton m'intéresse beaucoup
00:58:25le tennis de table, le basket à trois
00:58:27et quasiment tous les sports
00:58:29je regrette d'ailleurs
00:58:31que le
00:58:33karaté
00:58:35vous avez deviné ce que je voulais dire
00:58:37ne soit plus parmi les sports olympiques
00:58:39mais peut-être qu'il reviendra
00:58:41sur le judo ce que je voulais insister
00:58:43c'est que rien n'arrive par hasard
00:58:45le judo c'est
00:58:4710 médailles sur les 42
00:58:49que l'on a ce jour
00:58:51et ça va être de très loin une discipline qui remporte
00:58:53le plus de médailles dans le sport français
00:58:55mais le judo c'est une longue tradition française
00:58:57il y a tout un travail de sélection
00:58:59des athlètes, on a tous fait du judo
00:59:01étant petits ou en tout cas très nombreux
00:59:03parce que c'est le sport
00:59:05qui a le mieux maillé le territoire français
00:59:07en relation avec
00:59:09l'éducation nationale pour essayer de
00:59:11faire émerger des jeunes talents
00:59:13je me rappelle de Jean-Luc Rouget qui n'a pas été champion
00:59:15olympique mais qui a été champion
00:59:17du monde du judo, qui est ensuite devenu
00:59:19dirigeant de la fédération
00:59:21française de judo
00:59:23aujourd'hui je crois qu'il est secrétaire général de la fédération
00:59:25internationale de judo, donc il y a toute une tradition
00:59:27dans le sport français
00:59:29que le judo essaye de
00:59:31recruter des jeunes talents
00:59:33et c'est un véritable exemple à suivre
00:59:35pour les autres sports également
00:59:37il faut les saluer, il y a les meilleurs
00:59:39comme Teddy Riner mais il y a aussi
00:59:41tout un vivier de sportifs
00:59:43dans ce sport exceptionnel
00:59:45Globalement CGO c'est une réussite
00:59:47Mathieu vous y étiez ?
00:59:49J'ai assisté au premier sacre olympique
00:59:51avec le rugby A7
00:59:53C'est quand même un événement celui-ci, vous avez eu de la chance d'y aller
00:59:55Antoine Dupont, on n'a que des héros
00:59:57Antoine Dupont, Teddy Riner
00:59:59Léon Marchand
01:00:01Pauline Ferrand Prévost pour les femmes
01:00:03Cassandre Beaugrand
01:00:05Vous avez vu le triathlon féminin
01:00:07Impressionnant
01:00:09Félix Lebrun j'insiste
01:00:11est un héros aussi
01:00:13quel que soit ses résultats, 17 ans
01:00:15c'est absolument extraordinaire
01:00:17et puis écouter parler
01:00:19je parle de Félix mais on peut aussi parler d'Alexis
01:00:21son frère, quand on les écoute parler tous les deux
01:00:23ils font montre d'une maturité
01:00:25qui me paraît absolument stupéfiante
01:00:27et à la fois d'une
01:00:29simplicité également
01:00:31je pense à l'événement qui
01:00:33pourrait les dépasser
01:00:35Zinedine Zidane qui vient vous voir à Porte de Versailles
01:00:37moi je serais totalement
01:00:39en panique
01:00:41Vous êtes souvent dépassé par des événements
01:00:43Merci beaucoup cher Vincent
01:00:45Félix Lebrun qui jouera contre l'adversaire
01:00:47qui a battu son frère d'ailleurs
01:00:49pour le match pour la médaille de bronze
01:00:51notez également ce rendez-vous, 8h30
01:00:53nous serons avec Lisa Barbelin
01:00:55qui a gagné la médaille de bronze au tir à l'arc
01:00:57à l'épreuve individuelle, c'était hier
01:00:59donc on sera avec elle
01:01:01à distance à 8h30
01:01:03Bonne nouvelle pour l'économie
01:01:05française, 9 jours après
01:01:07le début des JO, le bilan est plutôt
01:01:09positif, selon une étude
01:01:11récente, la fréquentation
01:01:13touristique a augmenté de 20% à Paris
01:01:15par rapport à l'an dernier
01:01:17Franck Delvaux, bonjour, vous êtes le président de l'UMI
01:01:19Paris-Ile-de-France
01:01:21Cette période d'avance
01:01:23aux Olympiques, on le sait, a été compliquée
01:01:25pour les hôtels et les restaurants
01:01:27est-ce qu'enfin, j'allais dire, le temps s'éclaircit
01:01:29pour ces établissements ?
01:01:31Oui, on peut dire qu'il y a
01:01:33beaucoup de monde pendant ces JO
01:01:35on est environ
01:01:37à plus de 80, 82, 83%
01:01:39de taux d'occupation
01:01:41en hôtellerie, ce qui pour cette
01:01:43période-là est très bien
01:01:45avec beaucoup de... surtout
01:01:47dans le haut de gamme, ça fonctionne très bien dans le haut de gamme
01:01:49beaucoup de touristes étrangers
01:01:51beaucoup d'Américains, de Canadiens
01:01:53qui sont là pour soutenir leurs équipes
01:01:55et puis les gens qui veulent s'imprégner
01:01:57des JO, là où
01:01:59on est un peu moins euphorique
01:02:01et d'ailleurs la même étude le souligne
01:02:03c'est que dès les JO terminées
01:02:05on descend à un taux d'occupation
01:02:07de 40%
01:02:09ce qui est très faible pour un mois d'août
01:02:11et puis ce qu'on peut aussi ajouter
01:02:13en matière de restauration
01:02:15barres, brasseries, on voit que
01:02:17sur les sites sportifs, sur les sites
01:02:19de compétition, il y a beaucoup, beaucoup de monde
01:02:21par contre, dès qu'on sort des sites
01:02:23il y a beaucoup moins de monde
01:02:25Comment
01:02:27ça se fait que les chiffres
01:02:29soient, j'allais dire, c'est vrai que
01:02:31on en parlait un petit peu tout à l'heure quand on se balade
01:02:33dans Paris, on voit les stades qui sont remplis
01:02:35etc. mais effectivement, les terrasses
01:02:37qui peinent à être remplies
01:02:39il y a encore des places
01:02:41pour se loger, à moindre prix
01:02:43également, dans les hôtels
01:02:45à Paris, comment on peut expliquer
01:02:47que ce ne soit pas
01:02:49plein à craquer, j'allais dire
01:02:51Parce que vous avez le phénomène
01:02:53d'évitement de Paris des touristes
01:02:55traditionnels, c'est-à-dire qu'aujourd'hui
01:02:57un touriste qui veut visiter Paris
01:02:59s'il n'est pas intéressé par l'égio
01:03:01il ne va pas venir, on lui a dit dès le départ
01:03:03attention au transport
01:03:05attention à ceci, les prix augmentent
01:03:07etc. donc les touristes traditionnels
01:03:09aujourd'hui ne sont pas là
01:03:11et vont différer leur venue à Paris
01:03:13alors il y a tellement de belles images de la ville
01:03:15et c'est pas fini
01:03:17qu'on aura un retour qui va se passer dans les 12
01:03:19à 24 mois de touristes
01:03:21qui là vont avoir envie
01:03:23de visiter Paris, de revoir Paris
01:03:25également tourisme d'affaires
01:03:27où on aura envie d'organiser son séminaire
01:03:29son congrès, son exposition à Paris
01:03:31Michel Taube, vous vouliez...
01:03:33Oui, salut Monsieur Delvaux
01:03:35deux petites remarques, la première c'est que je pense
01:03:37que cette année il y a plus de Parisiens
01:03:39et de Franciliens qui ont quitté
01:03:41la capitale que les années précédentes
01:03:43et donc
01:03:45ces Parisiens absents, c'est moins de personnes
01:03:47dans les commerces, dans les restaurants
01:03:49et le deuxième phénomène qui moi me choque beaucoup
01:03:51je l'ai dit ici il y a deux jours
01:03:53c'est que la cérémonie d'ouverture a eu lieu
01:03:55il y a une semaine maintenant, plus d'une semaine
01:03:57et 40 000 barrières
01:03:59avaient été installées
01:04:01au centre de Paris
01:04:03comment se fait-il qu'il y ait encore quelques barrières
01:04:05et il y en a qui sont installées
01:04:07devant certaines brasseries
01:04:09ça n'est pas normal, moi j'en ai vu plusieurs
01:04:11alors que la cérémonie, il n'y a plus de raison que ce soit le cas
01:04:13et ces barrières c'est autant d'empêches
01:04:15pour les commerces, pour les brasseries
01:04:17de recevoir des clients
01:04:19on ne va pas s'asseoir pour boire un café
01:04:21ou manger un restaurant devant des barrières
01:04:23qui gâchent la vue etc
01:04:25elles auraient dû être enlevées beaucoup plus tôt
01:04:27et de façon systématique
01:04:29il y a une sorte d'excès de zèle administratif
01:04:31qui comme souvent aubert l'activité
01:04:33la libre activité
01:04:35notamment des commerçants et des TPE
01:04:37et tout comme d'ailleurs les quêtes saines
01:04:39qui sont très festifs l'été
01:04:41qui sont très prisées par les Parisiens
01:04:43et les visiteurs qui sont encore pris
01:04:45il y a quelques jours en tout cas
01:04:47par les gradins de la cérémonie d'ouverture
01:04:49si bien qu'ils n'étaient plus disponibles
01:04:51plus accessibles alors que c'est un lieu de fête
01:04:53chaque été, cher Vincent
01:04:55oui bien sûr, je voudrais
01:04:57poser une question à monsieur Delvaux
01:04:59parce que avant
01:05:01la cérémonie d'ouverture
01:05:03avant même les JO
01:05:05j'avais vu que les prix
01:05:07en hôtellerie
01:05:09étaient tout à fait prohibitifs
01:05:11est-ce qu'on est revenu
01:05:13d'une certaine manière à récipiscence ?
01:05:15Alors si vous voulez
01:05:17les prix en hôtellerie
01:05:19c'est une image qu'on a fait circuler depuis plus de 6 mois
01:05:21dans toutes les villes olympiques
01:05:23on a constaté que les prix étaient multipliés en moyenne
01:05:25par 3, par exemple quand on regarde Londres
01:05:27qui est plus comparable à Paris
01:05:29c'était multiplié par 3
01:05:31aujourd'hui on est plutôt à multiplier par 2
01:05:33effectivement il reste encore des champs
01:05:35et puis on est revenu à des prix
01:05:37tout à fait normaux
01:05:39d'ailleurs je souligne qu'il est moins cher
01:05:41aujourd'hui de réserver dans un hôtel que dans une location
01:05:43mobile touristique de courte durée
01:05:45donc en termes de prix
01:05:47on est dans la logique, même en dessous
01:05:49des villes olympiques
01:05:51à la bonne heure
01:05:53une autre question que je voulais vous poser
01:05:55on avait évoqué des aides
01:05:57pour les établissements qui ont été
01:05:59impactés justement par la présence
01:06:01des barrières, des QR codes etc
01:06:03où est-ce qu'on en est de ces aides qui ont été
01:06:05un temps évoquées, y compris par le gouvernement ?
01:06:07Oui alors d'ailleurs c'était
01:06:0945 000 barrières
01:06:11effectivement il y en a encore parce que
01:06:13il va y avoir encore des épreuves
01:06:15notamment le marathon, c'est pour ça que
01:06:17des barrières ont été laissées. Alors les aides
01:06:19oui il y a une commission d'indemnisation des préjudices
01:06:21économiques liées au JO
01:06:23donc cette commission
01:06:25a été mise en place par décision du Premier
01:06:27Ministre, effectivement
01:06:29on en fera partie, on est en lien
01:06:31avec cette commission et on fera en sorte
01:06:33que ça fonctionne et qu'on ne nous demande
01:06:35pas trop de papier
01:06:37administratif pour pouvoir
01:06:39prétendre à une indemnisation.
01:06:41Il y a les Jeux paralympiques également dont on parle
01:06:43malheureusement très peu
01:06:45qui vont débuter à Paris
01:06:47est-ce que
01:06:49pouvez-vous en dire ce matin ?
01:06:51Est-ce qu'il y a un effet paralympique à Paris ? Pas encore ?
01:06:53Pas vraiment
01:06:55légèrement
01:06:57puisque en taux de réservation
01:06:59on descend dès le 13 août je veux dire à 40%
01:07:01ce qui est vraiment très très faible
01:07:03et c'est souligné dans l'enquête dont vous parliez
01:07:05et puis ça remonte environ à
01:07:0755% pour les Jeux paralympiques
01:07:09qui se situent aussi
01:07:11en pleine rentrée économique sur
01:07:13septembre donc la rentrée économique
01:07:15sera compliquée sur Paris puisque
01:07:17quelqu'un ne va pas organiser un séminaire
01:07:19un congrès ou ne va pas venir
01:07:21sur Paris tant qu'il y a
01:07:23encore ces barrières, tant qu'il y a encore ces restrictions
01:07:25de circulation et effectivement
01:07:27on craint d'avoir encore beaucoup de télétravail
01:07:29sur la rentrée économique.
01:07:31Merci beaucoup Franck Delvaux d'avoir été avec nous
01:07:33ce matin, je rappelle que vous êtes président de l'UMI
01:07:35Paris, Île-de-France,
01:07:37Léon Marchand, Teddy Riner,
01:07:39Cassandre Beaugrand, ce sont
01:07:41les héros français donc de ces Jeux olympiques
01:07:43parmi d'autres évidemment.
01:07:45Tout à fait, depuis une dizaine de jours
01:07:47désormais leurs exploits rythment nos journées
01:07:49et les français s'identifient bien sûr
01:07:51à leurs champions alors comment expliquer ce phénomène ?
01:07:53Élément de réponse avec ce sujet
01:07:55de Dunia Tengo.
01:07:57Si depuis longtemps les français ont été
01:07:59fascinés par les grands hommes d'état
01:08:01tels que le général de Gaulle ou encore
01:08:03les chefs de guerre comme Napoléon.
01:08:05Aujourd'hui, le cœur penche plutôt du côté
01:08:07des sportifs, Bappé, Teddy Riner
01:08:09ou encore Léon Marchand.
01:08:11Mais avant eux, il y avait Platini
01:08:13ou encore Zidane.
01:08:15Il y avait des champions qui étaient extraordinaires comme Jean Cloquilly,
01:08:17comme Léon Kowalczynski,
01:08:19comme Michel Platini, comme
01:08:21Zidane, Guy Dru ou encore
01:08:23David Douillet.
01:08:25Les français ont toujours été friands
01:08:27d'avoir ce qu'on appelle un héros,
01:08:29une légende.
01:08:31Un amour pour les sportifs qui s'explique par le goût
01:08:33des français pour l'effort.
01:08:35Le français apprécie
01:08:37celui qui souffre
01:08:39pour devenir un immense champion.
01:08:41Vous prenez par exemple le cas de Léon Marchand
01:08:43qui est un champion hors normes
01:08:45qu'on connaissait peu
01:08:47avant les Jeux Olympiques.
01:08:49Il faut savoir que Léon Marchand
01:08:51s'entraîne aux Etats-Unis
01:08:53depuis trois ans
01:08:55avec sept heures par jour dans l'eau.
01:08:57Ce sont des joueurs qui s'entraînent
01:08:59matin, midi et soir.
01:09:01Ils ne vivent que pour leur sport.
01:09:03Une discipline
01:09:05et une rigueur que les français ne retrouvent
01:09:07peut-être plus chez leurs gouvernants.
01:09:17Près d'une semaine après l'attaque au couteau à Southport,
01:09:19les émeutes se multiplient au Royaume-Uni.
01:09:21Des affrontements ont éclaté dans plusieurs
01:09:23villes, notamment à Nottingham et à Liverpool.
01:09:25Il s'agit de manifestations
01:09:27anti-immigration et anti-musulmans
01:09:29alors que des rumeurs non vérifiées présentent
01:09:31l'auteur de l'attaque qui a coûté la vie à trois fillettes
01:09:33comme un musulman radical.
01:09:35Aux Etats-Unis, les deux rivaux
01:09:37pour la présidentielle se sont livrés une base
01:09:39d'armes sur un éventuel débat télévisé en septembre.
01:09:41Donald Trump dit avoir convenu
01:09:43avec Fox News de débattre avec Kamala Harris
01:09:45le 4. Mais la candidate des
01:09:47démocrates accuse le milliardaire d'avoir peur
01:09:49de l'affronter et de préférer Fox News,
01:09:51la chaîne favorite de la droite américaine,
01:09:53Kamala Harris, qui souhaite maintenir
01:09:55le débat initialement prévu le 10 septembre.
01:09:57Les transports parisiens
01:09:59font le plein si certaines lignes
01:10:01peuvent paraître moins fréquentées sur le reste
01:10:03de l'année. Non, pardon, on parle de cette
01:10:05attaque au couteau dans un centre commercial.
01:10:07Grande Feuilleur, donc, dans le Val-de-Marne
01:10:09où un homme armé d'un couteau a été interpellé
01:10:11vendredi matin, cela s'est passé
01:10:13à Hormezson-sur-Marne. Il a menacé des
01:10:15agents de sécurité du centre commercial
01:10:17avant donc d'être maîtrisé
01:10:19par les forces de l'ordre. Et pour terminer
01:10:21notre page Jeux Olympiques,
01:10:23on va parler de cette médaille,
01:10:25très peu connue, qui est quand même décernée.
01:10:27Elle n'est ni en or, ni
01:10:29en argent, ni en bronze. Tout à fait,
01:10:31c'est presque d'ailleurs une décoration.
01:10:33Il s'agit de la médaille Pierre de Coubertin,
01:10:35du nom bien sûr du fondateur
01:10:37des Jeux Olympiques. Elle a été créée en 1964,
01:10:39un prix donné aux athlètes
01:10:41qui ont donc démontré un vrai esprit
01:10:43sportif à ce jour. Seule une quarantaine
01:10:45de personnes l'ont reçue. Les détails de
01:10:47cette médaille sont à l'écran salé.
01:11:17C'était une
01:11:29remise personnelle,
01:11:31mais c'était plutôt
01:11:33un vrai honneur et un vrai
01:11:35plaisir de recevoir cette médaille
01:11:37avec à mes côtés
01:11:39mon papa, qui était en fin de vie.
01:11:41Donc en fait, c'était
01:11:43un moment très
01:11:45dur, quelque part, en émotion,
01:11:47mais aussi une vraie fierté
01:11:49par rapport à mon
01:11:51papa, à mes parents.
01:11:53Lors de ces Jeux Olympiques de Paris 2024,
01:11:55plusieurs beaux gestes ont déjà eu lieu,
01:11:57comme ces pongistes nord-coréens et sud-coréens
01:11:59dont les pays sont encore officiellement
01:12:01en guerre. Ils prennent une photo ensemble
01:12:03sur le podium pour immortaliser ce
01:12:05moment. Oui, Vincent, là, c'est
01:12:07l'un des clichés de ces Jeux Olympiques.
01:12:09Ces athlètes sud-coréens
01:12:11et nord-coréens qui prennent
01:12:13ce cliché ensemble, c'est un message aussi politique.
01:12:15C'est formidable, d'autant que souvent, on rend
01:12:17les athlètes responsables
01:12:19des pays
01:12:21dont les gouvernements sont en guerre.
01:12:23C'est-à-dire qu'il y a là tout
01:12:25un mic-mac. Pourquoi rendre les
01:12:27athlètes responsables de la politique
01:12:29de leur pays d'origine ? Donc là,
01:12:31je trouve que c'est formidable. La trêve olympique
01:12:33prend par conséquent tout son sens
01:12:35et cette médaille a tout lieu d'être décernée
01:12:37à des gens qui se comportent ainsi.
01:12:39Michel Thaube ? Oui, on parle
01:12:41de cette médaille symbolique qui récompense
01:12:43les esprits sportifs. Il y a aussi,
01:12:45heureusement et sans trêve, ces sportifs qui manquent
01:12:47d'esprit sportif et je pense effectivement
01:12:49à cette athlète en judo géorgien
01:12:51Tushish Vili qui s'en est pris à
01:12:53Thédé Riner, lequel a été
01:12:55très gentleman et n'a pas répondu
01:12:57fort heureusement.
01:12:59Mais non, évidemment, le sport, c'est la performance
01:13:01mais c'est aussi le fair-play.
01:13:03Il y a d'ailleurs un comité international du
01:13:05fair-play qui est très
01:13:07actif en France et qui organise beaucoup
01:13:09d'événements à l'occasion des Jeux olympiques.
01:13:11Le sport, c'est aussi le fair-play
01:13:13et le respect de l'adversaire.
01:13:15Ce géorgien s'est par ailleurs très mal
01:13:17comporté. Il a été sanctionné.
01:13:19Heureusement. Il est suspendu
01:13:21de la compétition. C'est un minimum.
01:13:23Disqualifié.
01:13:25Voilà pour notre
01:13:27page Jeux olympiques.
01:13:29On évoque également ce matin cette
01:13:31grande frayeur dans un centre commercial
01:13:33du Val-de-Marne. Oui, un homme armé
01:13:35d'un couteau a donc été interpellé.
01:13:37Ça s'est passé vendredi matin.
01:13:39A hormé son surmarne, il a menacé des agents
01:13:41de sécurité du centre commercial
01:13:43avant donc d'être maîtrisé
01:13:45par les forces de l'ordre. Le récit des faits est
01:13:47signé Pauline Trevzner.
01:13:49Une scène d'une extrême violence
01:13:51dans un centre commercial. Vendredi
01:13:53matin, un homme armé d'un couteau
01:13:55menace un agent de sécurité
01:13:57et crie à plusieurs reprises à l'Aouakbar.
01:13:59Je commence à s'approcher et lui
01:14:01commence à l'Aouakbar. Si tu t'approches,
01:14:03tu vas te voir. C'est là que je me suis rendu
01:14:05compte qu'il avait le couteau.
01:14:07C'était où alors ? Là !
01:14:09Là et là. C'était à cet endroit.
01:14:11Les policiers ont
01:14:13très vite été alertés par la sécurité.
01:14:15Sur place, les forces de l'ordre
01:14:17ont eu affaire à une violente interpellation
01:14:19et ont dû évacuer tous
01:14:21les clients du centre commercial.
01:14:23L'individu d'origine tchétchène
01:14:25a menacé la police avec un couteau
01:14:27de 20 cm et a de nouveau
01:14:29crié à plusieurs reprises à l'Aouakbar.
01:14:31Il s'agirait d'un cas isolé.
01:14:33Concernant les attaques
01:14:35au couteau, c'est vrai qu'elles sont très nombreuses.
01:14:37Un organisme avait déterminé
01:14:39qu'il y en a plus de 44 000
01:14:41par an. Mais là,
01:14:43cette attaque, en fait, on a affaire
01:14:45à un homme qui était déséquilibré,
01:14:47qui a des troubles psychologiques relativement
01:14:49importants et qui n'était pas
01:14:51en mesure d'appréhender correctement
01:14:53ce qu'il faisait. Les motivations exactes
01:14:55de cet homme devront être déterminées.
01:14:57Une enquête a été ouverte.
01:14:59Et le risque de
01:15:01feu de forêt en Corse
01:15:03s'accentue. Oui, l'extrême sud
01:15:05de l'île est désormais en alerte rouge.
01:15:07Incendie. C'est notamment la conséquence
01:15:09des fortes chaleurs qui frappent la Corse
01:15:11et du faible taux d'humidité.
01:15:13Des sapeurs-pompiers alpins sont arrivés en
01:15:15renforce sur l'île pour une période de 5 jours.
01:15:17Sur place, Christina Luzzi.
01:15:19Pour ce début du mois d'août,
01:15:21le risque d'incendie est très élevé sur une bonne
01:15:23partie de la Corse, notamment dans l'extrême
01:15:25sud de l'île, placée en vigilance
01:15:27rouge. Les mesures réalisées par
01:15:29l'Office national des forêts indiquent
01:15:31une sensibilité très forte de la
01:15:33végétation dans l'ensemble des vallées
01:15:35de la façade ouest du département.
01:15:37Cette sensibilité similaire
01:15:39à la situation qu'avait connue la
01:15:41Corse en 2009 pourrait, selon la
01:15:43préfecture de Corse, favoriser
01:15:45des feux de grande ampleur difficilement
01:15:47maîtrisables par les sapeurs-pompiers.
01:15:49Dans ce contexte de risque
01:15:51incendie élevé, le dispositif
01:15:53de lutte contre les feux de forêt a reçu
01:15:55des renforts venus des Alpes.
01:15:57Les sapeurs-pompiers insulaires pourront
01:15:59ainsi compter sur une colonne de renforts
01:16:01de 30 sapeurs-pompiers
01:16:03des Hautes-Alpes, 34 des Alpes
01:16:05de Haute-Provence, accompagnés
01:16:07par 17 véhicules. Ils seront
01:16:09présents ici pour une période de 5 jours.
01:16:11Il est par ailleurs rappelé
01:16:13que dans ces conditions, l'accès à
01:16:15certains massifs de Corse peut être dangereux
01:16:17et donc la préfecture recommande
01:16:19de limiter les sorties dans ces massifs
01:16:21forestiers de la Corse du Sud.
01:16:23L'actualité au Proche-Orient,
01:16:25en Israël, le site du massacre du Festival
01:16:27Nova est devenu un lieu de
01:16:29recueillement. Oui, le 7 octobre,
01:16:31364 festivaliers ont donc
01:16:33été tués par les terroristes du Hamas
01:16:35et chaque semaine, des milliers de visiteurs
01:16:37viennent se recueillir. Certains sont
01:16:39même accompagnés par les familles
01:16:41des victimes. Maxime Lavandier.
01:16:43Les photos
01:16:45des victimes sont toujours là,
01:16:47comme figées dans le temps.
01:16:49300 jours après l'attaque
01:16:51la plus meurtrière qu'Israël ait connue,
01:16:53le site du Festival Nova
01:16:55est devenu lieu de mémoire, accueille
01:16:57chaque semaine des milliers de visiteurs
01:16:59guidés par les parents
01:17:01deuillés comme Cathy Zohar.
01:17:05Nous avons commencé
01:17:07à organiser ces tournées il y a 3 mois
01:17:09parce que nous pensons que personne ne peut
01:17:11raconter l'histoire de nos enfants
01:17:13mieux que nous, les parents. A chaque fois
01:17:15que nous venions ici, tous les parents
01:17:17entendaient des guides qui racontaient des histoires
01:17:19qui n'étaient pas correctes.
01:17:23Ici, les visages souriants
01:17:25des victimes contrastent avec la douleur
01:17:27ressentie par les voyageurs
01:17:29venus parfois de très loin
01:17:31pour se recueillir.
01:17:33Nous venons d'Afrique du Sud
01:17:35et nous avons senti que nous devions
01:17:37venir témoigner de ce qu'il s'est passé
01:17:39et montrer notre solidarité avec nos frères et nos soeurs israéliens.
01:17:45Le fait que les parents viennent ici
01:17:47pour parler de leurs enfants qui ne sont plus là
01:17:49je pense que c'est un énorme acte
01:17:51d'amour, un acte de générosité
01:17:53un acte humain.
01:17:55C'est une façon
01:17:57de les garder non pas en vie
01:17:59mais dans nos mémoires.
01:18:01Des souvenirs et une tragédie
01:18:03à transmettre aux générations actuelles
01:18:05et futures pour ne jamais oublier l'horreur
01:18:07qui s'est produite ce 7 octobre.
01:18:11Et à noter cette actualité de toute dernière minute
01:18:13cette attaque au couteau
01:18:15en Israël à Olonne dans le sud
01:18:17de Tel Aviv
01:18:19selon les toutes dernières informations
01:18:21qui nous parviennent
01:18:23une femme aurait été tuée
01:18:25un homme dans un état très sérieux
01:18:27également deux autres personnes
01:18:29dans un état grave
01:18:31et un autre blessé dans un état
01:18:33plus modéré, plus d'informations
01:18:35dans nos journaux
01:18:37à venir.
01:18:39Michel Tocque vous restez bien évidemment
01:18:41autour de cette table pour cette suite
01:18:43d'émissions, Vincent Roy également
01:18:45on reviendra évidemment sur cette actualité
01:18:47actuellement en Israël
01:18:49dans le sud de Tel Aviv dans nos prochaines éditions
01:18:51on évoquera également
01:18:53toujours les Jeux Olympiques et cette moisson
01:18:55de médailles toujours de la délégation
01:18:57française, à tout de suite sur CNews.
01:19:03Allez il est bientôt
01:19:057h30, merci beaucoup d'être avec nous en direct
01:19:07sur CNews dans votre matinal
01:19:09week-end à la une de l'actualité
01:19:11en ce dimanche 4 août
01:19:132024, on met le projecteur ce matin
01:19:15sur l'armée des champions
01:19:17ces athlètes français également
01:19:19militaires, ils ont remporté
01:19:21jusqu'ici 13 des 41 médailles
01:19:23de la délégation française
01:19:27On connaissait Emmanuel Macron, hyper président
01:19:29voici aujourd'hui le chef de l'état, hyper supporter
01:19:31depuis quelques jours on le voit
01:19:33souvent aux côtés des athlètes français, Teddy Riner
01:19:35et Léon Marchand en tête
01:19:37ces images peuvent-elles jouer
01:19:39sur sa cote de popularité ?
01:19:41On tente d'y répondre dans cette édition
01:19:43Et puis la chronique royale
01:19:45de Bertrand Descaires, on s'intéresse
01:19:47ce matin au prince Michel de Grèce
01:19:49une personnalité peu connue
01:19:51mais fascinante qui s'est éteinte
01:19:53le 28 juillet dernier
01:19:57On met donc ce matin le projecteur
01:19:59sur la fameuse armée des champions Mathieu
01:20:01Et oui Vincent, les militaires français
01:20:03brillent à Paris, ils ont remporté jusqu'ici
01:20:0513 des 41 médailles
01:20:07de la délégation française
01:20:09on fait le point avec ce sujet de Goderic Bé
01:20:11Plus d'un quart des médaillés français
01:20:13font partie du ministère des armées
01:20:1512 pour être exact
01:20:173 médailles d'or, 4 d'argent
01:20:19et 5 de bronze
01:20:21Et oui, parmi les 571 athlètes
01:20:23de la délégation française
01:20:2578 proviennent du ministère des armées
01:20:27et sont répartis
01:20:29dans 20 disciplines
01:20:31Chez les médaillés, on peut compter
01:20:33les sergents Sylvain André et Romain Mailleu
01:20:35qui ont décroché l'argent et le bronze
01:20:37en BMX
01:20:39Sans le soutien des ministères des armées
01:20:41je pense que personnellement, je ne serais sûrement pas là
01:20:43grand merci, grand merci
01:20:452 médailles de plus au bataillon
01:20:47Le maréchal des logis Manon Apitibounet
01:20:49est également médaillée d'or au sabre
01:20:51Merci, merci d'avoir pris en main
01:20:53vous êtes les premiers qui m'avez soutenu
01:20:55depuis Rio et aujourd'hui je vous ramène la médaille d'or
01:20:57j'espère qu'il y en aura une deuxième bientôt
01:20:59merci à vous, merci d'être avec moi
01:21:01Les armées offrent à des centaines d'athlètes
01:21:03un salaire et un accompagnement
01:21:05pour leur permettre d'évoluer dans leur discipline
01:21:07Le dispositif de l'armée des champions
01:21:09leur donne un cadre exceptionnel
01:21:11Ils ont un réel contrat de travail
01:21:13pour être sportifs de haut niveau
01:21:15pour performer dans leur discipline
01:21:17ce cadre là
01:21:19il est important, ça stabilise
01:21:21effectivement pour certains
01:21:23leur entraînement, leur vie de tous les jours
01:21:25L'armée affirme avoir contribué
01:21:27à faire gagner 117 médailles
01:21:29olympiques et paralympiques depuis 2003
01:21:31Au dernier JO de Tokyo
01:21:33ces athlètes ne représentaient que 14%
01:21:35de la délégation française
01:21:37mais ont remporté 40% des médailles
01:21:39Eh oui, bravo à ces militaires français
01:21:41il y a eu également
01:21:43cette coureuse hier
01:21:45du 800 mètres qui est
01:21:47policière de la BAC
01:21:49Brigade Antique Criminalité
01:21:51qui a un petit peu ironisé
01:21:53Oui, qui a dit que
01:21:55il ne fallait pas que les voleurs
01:21:57soient étonnés qu'elle les rattrape
01:21:59tellement elle court bien
01:22:01et qu'elle n'a jamais été aussi applaudie
01:22:03que dans le stade de France
01:22:05ça vient d'ironiser
01:22:07ça plage un petit peu
01:22:09Oui, bien entendu, on peut prendre tout cela avec humour
01:22:11D'un autre côté, il n'est pas
01:22:13très étonnant que
01:22:15l'armée fournisse
01:22:17des athlètes, des valeurs de l'armée
01:22:19je pense notamment à la discipline
01:22:21au sport qui est très important
01:22:23à l'armée et puis en plus
01:22:25on vient d'apprendre avec
01:22:27votre reportage qu'il y avait
01:22:29tout un cadre qui pouvait favoriser
01:22:31effectivement l'émergence
01:22:33de ces athlètes, tout cela par conséquent
01:22:35n'a rien de très étonnant
01:22:37courage, discipline
01:22:39travail, voilà
01:22:41ce sont des valeurs qui sont à la fois communes
01:22:43à l'armée et qui donnent les résultats
01:22:45que l'on voit
01:22:47aujourd'hui, donc rien d'étonnant
01:22:49Et d'ailleurs
01:22:51il y a des policiers
01:22:53mais il y a beaucoup de militaires
01:22:55et en fait dans le cadre de la sélection
01:22:57des athlètes
01:22:59un des avantages qu'offre l'armée
01:23:01à nos champions, c'est de leur assurer
01:23:03un revenu
01:23:05une sorte de stabilité
01:23:07parce que ça n'a pas toujours été simple pour les grands sportifs français
01:23:09d'avoir des conditions de préparation
01:23:11des Jeux
01:23:13Notamment dans certaines disciplines
01:23:15Oui, dans beaucoup de disciplines
01:23:17et ce que je voulais aussi
01:23:19c'est que la relation entre l'armée
01:23:21et les sportifs c'est une longue histoire
01:23:23il y a le fameux bataillon de Joinville
01:23:25qui accueille des sportifs de haut niveau depuis toujours
01:23:27lorsqu'il y avait encore le service militaire
01:23:29vous avez beaucoup de champions
01:23:31comme Michel Platini
01:23:33qui était passé
01:23:35et donc il y a cette tradition d'un lien
01:23:37entre l'armée, le sport et la nation
01:23:39qu'il faut ici saluer avec
01:23:41de très nombreux sportifs militaires
01:23:43qui sont engagés en Paris 2024
01:23:45Et puis il y a des vrais problèmes
01:23:47entre fédérations
01:23:49puisque vous avez des fédérations
01:23:51je pense par exemple au tennis
01:23:53où nous n'avons pas
01:23:55beaucoup de champions
01:23:57et depuis des années qui est une fédération très riche
01:23:59Alors on n'en a plus de très grands champions
01:24:01qui ont gagné des grands chelems
01:24:03néanmoins la génération dorée
01:24:05j'allais dire de Gasquet, mon fils, son gars
01:24:07c'est une génération en or
01:24:09Oui, je suis très critique
01:24:11parce que je n'ai pas vu beaucoup de résultats
01:24:13en tennis depuis des années
01:24:15c'est un sport qui m'intéresse, que je connais assez bien
01:24:17et vous m'excuserez mais il y a très longtemps
01:24:19qu'un français n'a pas gagné un grand chelem
01:24:21mais ce que je veux dire c'est que c'est une fédération
01:24:23qui est très riche, beaucoup plus riche
01:24:25que celle du canoe et kayak par exemple
01:24:27j'imagine et
01:24:29nous avons des résultats en
01:24:31canoe et kayak et pas beaucoup de résultats en tennis
01:24:33je tenais quand même à vous le dire
01:24:35Pendant ce temps Emmanuel Macron
01:24:37ne cache pas son plaisir
01:24:39le président est omniprésent
01:24:41depuis quelques jours dans les tribunes
01:24:43Oui tout à fait, il assiste à toutes
01:24:45les épreuves ou presque, le président
01:24:47prend dans ses bras les athlètes
01:24:49des accolades appuyées devant les caméras
01:24:51du monde entier, d'Unya Tengo
01:24:53Emmanuel Macron
01:24:55qui félicite le champion olympique Léon Marchand
01:24:57ou encore l'accolade
01:24:59avec la légende du judo Teddy Riner
01:25:01autant d'images où le chef de l'état
01:25:03se montre au plus près des sportifs
01:25:05mais l'exercice de communication
01:25:07ne s'arrête pas là puisqu'Emmanuel Macron
01:25:09félicite aussi les athlètes
01:25:11sur les réseaux sociaux
01:25:13Le roi Teddy, félicitations pour cette finale grandiose
01:25:15et ce quatrième titre olympique
01:25:17Fierté française
01:25:19Le chef de la communication Magali Vissante
01:25:21il ne s'agit pas pour autant
01:25:23d'un simple calcul politique
01:25:25On ne peut pas vraiment parler de stratégie de communication
01:25:27ce qu'il ne faut pas oublier déjà
01:25:29c'est que le président de la république, chef de l'état
01:25:31ça fait un moment qu'il travaille sur ces jeux olympiques
01:25:33et avant d'être le président de la république
01:25:35c'est un être humain, historiquement parlant
01:25:37Emmanuel Macron est un passionné de sport
01:25:39il a toujours été présent, notamment
01:25:41vous le voyez sur les matchs de foot ou de rugby
01:25:43il y a toujours eu des images un peu choc
01:25:45où on le voyait
01:25:47brasser, être dans la ferveur et l'excitation du sport
01:25:49Mais cette communication
01:25:51quasi quotidienne n'est pas sans conséquences
01:25:53Il faut faire très attention
01:25:55c'est dans le placement du curseur
01:25:57parce qu'en temps normal, Emmanuel Macron
01:25:59quand il est au contact des citoyens
01:26:01il n'est pas dans cette dimension émotionnelle
01:26:03chaleureuse
01:26:05donc il y a un décalage relativement important
01:26:07qui pourrait créer
01:26:09une certaine irritabilité de la part du citoyen
01:26:11Même si le président a décrété
01:26:13une trêve olympique, l'égio reste toutefois
01:26:15un vecteur de communication privilégiée
01:26:17avec les citoyens français
01:26:19Vincent Roy
01:26:21simple hasard du calendrier d'être dans les tribunes
01:26:23lors des Jeux Olympiques, il a le droit d'ailleurs au passage
01:26:25néanmoins c'est vrai qu'on le voit
01:26:27avec les athlètes et
01:26:29j'allais dire comme par hasard, j'aime pas ce mot mais
01:26:31avec Teddy Riner, avec Léon Marchand, forcément
01:26:33les plus grands champions
01:26:35Ecoutez, on l'a beaucoup critiqué
01:26:37lors de l'organisation de ces Jeux
01:26:39il s'avère qu'en tous les cas, pour ce qui est de la première semaine
01:26:41c'est une réussite
01:26:43qu'il veuille récupérer
01:26:45à des fins politiques
01:26:47cette réussite, cette bonne guerre
01:26:49on ne peut pas le critiquer
01:26:51après qu'il interrompe ses vacances
01:26:53et qu'il aille
01:26:55encourager les athlètes
01:26:57après tout
01:26:59ça fait partie de son rôle, je crois que de surcroît
01:27:01il aime beaucoup le sport
01:27:03le défaut évidemment
01:27:05c'est que d'abord il est extrêmement tactile
01:27:07et c'est un défaut, mais en tous les cas
01:27:09il en fait toujours un peu trop
01:27:11c'est dans sa nature
01:27:13il faut qu'il touche
01:27:15on l'a vu également
01:27:17avec Mbappé
01:27:19il a tendance à en faire trop
01:27:21il surjoue
01:27:23une sorte d'enthousiasme
01:27:25je suis avec vous, on relève ses manches
01:27:27on y va, on est content, on est ensemble
01:27:29bon, écoutez, c'est son caractère
01:27:31après tout
01:27:33pourquoi le critiquer
01:27:35là-dessus
01:27:37et puis je vous dis encore une fois
01:27:39la cérémonie, on l'a beaucoup critiqué
01:27:41ça s'est remarquablement passé
01:27:43après on peut revenir sur le fond de la cérémonie
01:27:45mais en tous les cas
01:27:47la cérémonie s'est bien déroulée
01:27:49voilà
01:27:51je pense qu'il a raison
01:27:53d'y aller, il a raison en tous les cas
01:27:55d'être sur le terrain, pourquoi ?
01:27:57parce qu'il y a toutes les raisons du monde
01:27:59de soutenir nos athlètes qui font merveille
01:28:01Michel, vous êtes d'accord ?
01:28:03Je suis tout à fait d'accord avec Vincent Roy
01:28:05quand il dit qu'Emmanuel Macron surjoue
01:28:07parce que, justement, j'allais en parler
01:28:09lorsque Teddy Riner a gagné
01:28:11on l'attendait tous
01:28:13depuis des années
01:28:15sa médaille d'or vendredi
01:28:17qui est le premier qui est venu le saluer ?
01:28:19c'est Emmanuel Macron
01:28:21et une ou deux minutes après, on a vu qui ?
01:28:23Marie-Jo Perrec, Tony Parker
01:28:25sa famille ensuite dans un temps
01:28:27voilà, il aurait peut-être pu laisser le chef de l'état
01:28:29d'abord les sportifs
01:28:31et le monde du sport
01:28:33se congratuler et après intervenir
01:28:35bon, voilà, séduit Emmanuel Macron
01:28:37après, la relation entre les chefs de l'état
01:28:39et les sportifs, c'est une longue histoire
01:28:41Jacques Chirac qui s'était affiché
01:28:43évidemment avec les vainqueurs de la coupe du monde
01:28:45de foot en 98
01:28:47sans pour autant connaître tous les noms
01:28:49oui, mais il était
01:28:51enfin voilà, il était
01:28:53aussi sincère qu'Emmanuel Macron
01:28:55François Hollande à qui on doit aussi
01:28:57beaucoup l'impulsion de l'Organisation des Jeux Olympiques
01:28:59qui adorait le foot
01:29:01on voit mal, on voit mal
01:29:03que le chef d'état français ne pas
01:29:05aimer le foot ou le sport
01:29:07c'est un lien quand même
01:29:09qui est naturel pour les français
01:29:11donc voilà, c'est de bonne guerre de récupérer un peu l'événement
01:29:13après, je pense que les français
01:29:15ne sont pas dupes, il va peut-être gagner
01:29:17un demi-point ou un point dans les sondages
01:29:19et puis ça retombera très vite, une fois que
01:29:21le clap de fin aura été prononcé
01:29:23après les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques
01:29:25oui, il a fort à parier que cette parenthèse
01:29:27enchantée qui fait du bien à tout le monde au passage
01:29:29se referme très rapidement le 12 août
01:29:31il l'avait prophétisé
01:29:33il avait dit de toute façon, il y a la trêve
01:29:35olympique et trêve politique
01:29:37et il est bien évident que la trêve
01:29:39ça a un début et ça a une fin
01:29:41on va voir ensuite
01:29:43ce que cela va donner compte tenu de cette instabilité
01:29:45politique. Et Vincent, juste parce que
01:29:47comme on vit dans une monarchie républicaine
01:29:49où le chef de l'état
01:29:51a un peu des allures de monarque
01:29:53je me demande si les monarques
01:29:55les vrais monarques, eux ont une relation
01:29:57plus directe, plus tactile avec
01:29:59leurs champions lorsqu'ils ont
01:30:01des grands succès, ou est-ce qu'il y a une retenue
01:30:03liée au statut de la monarchie
01:30:05si je peux me permettre
01:30:07Bonjour Vincent
01:30:09j'ai envie de vous répondre, je pensais à cela
01:30:11c'est justement toute la différence
01:30:13d'une monarchie, vous savez dans une monarchie
01:30:15on n'a pas besoin d'être réélu, on n'est pas en campagne
01:30:17électorale, donc on n'est pas à ce point
01:30:19entre guillemets, permettez-moi l'expression
01:30:21on n'est pas faux du tout, on reste
01:30:23très vrai, et alors on reste dans son job
01:30:25royal, à savoir de la dignité, on touche très
01:30:27peu, on dit, vous savez le protocole
01:30:29en Angleterre par exemple, on ne touche pas le roi
01:30:31c'est lui qui doit venir vers vous, et absolument pas
01:30:33le contraire, et on voit si on analyse les images
01:30:35que les différents représentants des monarchies
01:30:37qui sont présents dans les tribunes, et qui vont
01:30:39à l'encontre des champions lorsqu'ils gagnent, il n'y a pas
01:30:41vraiment la même relation, ce n'est pas aussi tactile
01:30:43c'est vrai. C'était très intéressant effectivement
01:30:45cette comparaison avec les
01:30:47monarchies, l'actualité
01:30:49l'internationale, et cette
01:30:51dernière information
01:30:53au Proche-Orient, cette attaque
01:30:55potentiellement terroriste en Israël
01:30:57ce matin. Oui Vincent, cela s'est passé dans
01:30:59la banlieue sud de Tel Aviv, une femme
01:31:01de 70 ans est décédée, trois autres
01:31:03victimes sont prises en charge actuellement
01:31:05par les secours, un homme de 70 ans
01:31:07dans un état critique, un homme de 68
01:31:09ans dans un état grave, et un homme de
01:31:1126 ans dans un état modéré, enfin
01:31:13sachez que l'assaillant a été neutralisé.
01:31:15Face au risque d'escalade
01:31:17les Etats-Unis renforcent
01:31:19leur présence dans cette région.
01:31:21Le ministre de la Défense ordonne
01:31:23une modification du dispositif
01:31:25militaire américain, il est destiné
01:31:27notamment à doper le soutien à la
01:31:29défense d'Israël, des navires de guerre
01:31:31et des avions de combat vont notamment
01:31:33être déployés au Proche-Orient. On fait le point
01:31:35avec ce sujet de la rédaction.
01:31:37Présents au Proche-Orient depuis
01:31:39la seconde guerre mondiale, d'abord implantés
01:31:41en Arabie Saoudite, et aujourd'hui présents
01:31:43dans cinq pays, les Etats-Unis n'ont
01:31:45jamais cessé d'accroître leur présence dans cette
01:31:47zone, une zone stratégique qui avait
01:31:49avant tout un intérêt économique.
01:31:51On l'a vu pendant très longtemps, parce qu'il y avait un accord
01:31:53qui s'appelait le pacte du Quincy, qui avait été signé
01:31:55en 1945, 14 février 1945,
01:31:57qui se basait sur un deal assez simple, c'est-à-dire
01:31:59le monopole du pétrole saoudien
01:32:01en échange de la
01:32:03sécurité militaire américaine.
01:32:05Si pendant de nombreuses années, les Etats-Unis avaient
01:32:07un intérêt économique au Proche-Orient,
01:32:09aujourd'hui, leur présence a un tout autre enjeu.
01:32:11C'est une superpuissance mondiale,
01:32:13ils ont des responsabilités en tant qu'acteurs
01:32:15incontournables
01:32:17et ils ne peuvent pas
01:32:19se soustraire totalement à leurs obligations
01:32:21géopolitiques,
01:32:23et notamment parce que perdurent évidemment le lien
01:32:25spécifique, particulier, qu'Israël
01:32:27et notamment la garantie
01:32:29de la sécurité d'Israël en dernier ressort.
01:32:31Présents au Moyen-Orient pour la protection d'Israël,
01:32:33les Etats-Unis jouent un rôle essentiel
01:32:35dans le conflit israélo-palestinien.
01:32:37Ils sont au cœur des accords d'Abraham,
01:32:39le traité de paix entre Israël, l'émirat arabe uni
01:32:41et Bahreïn, qui a été signé à Washington
01:32:43à la Maison-Blanche.
01:32:45Michel Taube ?
01:32:47En fait,
01:32:49les informations sont inquiétantes,
01:32:51la France qui vient d'habiter ces ressortissants
01:32:53a quitté dès que possible
01:32:55le Liban, d'autres pays l'ont fait,
01:32:57ça laisse présager
01:32:59que ce serait
01:33:01peut-être le Hezbollah qui
01:33:03riposterait à ce qui s'est passé en Iran
01:33:05il y a quelques jours.
01:33:07Plusieurs dizaines de roquettes
01:33:09ont été tirées il y a deux jours, la nuit dernière
01:33:11encore.
01:33:13Je pense que c'est la stratégie
01:33:15jusqu'au bautisme de Téhéran
01:33:17et du Hamas, c'est d'ouvrir
01:33:19une deuxième zone de conflit.
01:33:21Il y a le Hamas à Gaza, mais il y aurait aussi
01:33:23le Hezbollah, il y a déjà la réalité
01:33:25comme vous le dites, au sud Liban.
01:33:27Les outils au sud,
01:33:29donc les risques d'attaques multiples
01:33:31contre Israël sont malheureusement imminents.
01:33:33Vincent Roy, je sais qu'on a,
01:33:35au fil des mois, on avait
01:33:37l'espoir que ce conflit
01:33:39s'achève enfin avec
01:33:41un accord de trêve, libération des otages.
01:33:43Mais là, on est plus proche que jamais
01:33:45peut-être d'une escalade à grande échelle
01:33:47dans cette région.
01:33:49Écoutez, nous verrons. Il me semble bien que
01:33:51l'Iran n'a pas intérêt à
01:33:53affronter directement Israël
01:33:55compte tenu d'abord de la
01:33:57taille de l'armée d'Israël,
01:33:59de Tzahal. Effectivement, le Hezbollah
01:34:01lui est surarmé, comme on sait,
01:34:03et capable
01:34:05de faire feu.
01:34:07En même temps, on le disait
01:34:09pour ce qui est des négociations, les
01:34:11Etats-Unis ont un rôle important.
01:34:13Attention, si le Hezbollah ou si l'Iran
01:34:15rentrait en guerre, les Etats-Unis
01:34:17ne se contenteraient pas d'un rôle de médiateur.
01:34:19Il y a un rôle clé.
01:34:21Il y a beaucoup d'armement
01:34:23venant des Etats-Unis dans la zone.
01:34:25Ils pourraient aussi, par conséquent,
01:34:27rentrer dans le conflit. Il ne faut pas oublier
01:34:29qu'ils se sont postés là précisément
01:34:31pour dire à l'Iran et au Hezbollah
01:34:33ne bougez pas.
01:34:35Il est bientôt 7h45.
01:34:37Merci d'être avec nous dans votre matinal
01:34:39de la semaine. L'essentiel de l'actu, Mathieu Devese.
01:35:09Et puis, on en parle de plus en plus,
01:35:29les conséquences du surtourisme
01:35:31en Espagne, mais aussi en Italie.
01:35:33Oui, Venise a imposé de nouvelles règles.
01:35:35C'était cette semaine, par exemple,
01:35:37les vagues de touristes sont limitées
01:35:39à un certain nombre de personnes.
01:35:41Les arrêts sont également désormais interdits
01:35:43dans les passages étroits ou sur les ponts.
01:35:45On fait le point avec ce sujet de Marie-Victoire Dieudonné.
01:35:49Une dizaine de personnes à bord.
01:35:51Des consignes édictées à voix haute.
01:35:53Un ticket d'entrée par tête.
01:35:55Cette gondole semble cocher
01:35:57toutes les cases imposées par Venise.
01:35:59Pour réguler les vagues de touristes autour d'un guide,
01:36:0125 personnes maximum sont autorisées.
01:36:03Pour veiller à la qualité de vie des Vénitiens,
01:36:05les haut-parleurs sont interdits.
01:36:07Des annonces largement saluées par les concernés.
01:36:11Je pense que c'est une bonne chose.
01:36:13Il faudrait même la réduire davantage,
01:36:15parce qu'on ne peut pas marcher dans les rues
01:36:17quand il y a ces groupes de touristes.
01:36:19Les commerçants pourraient craindre
01:36:21une chute de la fréquentation.
01:36:23Mais pour la majorité d'entre eux,
01:36:25il faut aller plus loin encore.
01:36:27C'est probablement une bonne décision,
01:36:29mais cela ne suffira pas.
01:36:31Ces 70 dernières années,
01:36:33le tourisme à Venise a chassé 72% des habitants.
01:36:35Il n'en reste plus que 28%.
01:36:37Donc ça ne suffit pas.
01:36:39L'objectif est clair.
01:36:41Dissuader les touristes d'un jour
01:36:43d'arriver pendant les grandes affluences.
01:36:45La mesure ne concerne donc
01:36:47que 29 jours ciblés de l'année.
01:36:49Les touristes sont attristés, mais compréhensifs.
01:36:51C'est une très belle ville.
01:36:53Les gens ne pourront pas la voir de la même manière.
01:36:55Mais je pense que c'est triste
01:36:57que les habitants soient si affectés.
01:36:59Alors peut-être que c'est une bonne chose.
01:37:01Contrairement aux recommandations de l'UNESCO,
01:37:03à l'automne dernier,
01:37:05la cité des Doges n'avait pas été inscrite
01:37:07au patrimoine mondial en péril.
01:37:09Vincent Roy, vous avez vécu à Venise ?
01:37:11Oui.
01:37:13Le problème est absolument mal posé
01:37:15puisque Venise ne vivrait plus
01:37:17sans le tourisme.
01:37:19D'abord, premier point.
01:37:21Il y a tourisme et sur-tourisme.
01:37:23Oui, mais sur-tourisme,
01:37:25dans certains quartiers,
01:37:27les gens connaissent mal Venise.
01:37:29La plupart du temps, en croisière pour une journée,
01:37:31se focalisent sur un quartier,
01:37:33qui est celui de Saint-Marc ou du pont du Rialto.
01:37:35Il y a des quartiers extrêmement calmes
01:37:37qui ne sont pas perclus
01:37:39de tourisme. Je pense par exemple
01:37:41au Dorsodouro, où il y a
01:37:43très peu de monde la journée
01:37:45et encore moins le soir.
01:37:47Et il y a un jeu
01:37:49extrêmement pervers
01:37:51de la municipalité de Venise
01:37:53qui, maintenant, c'est une ville qui est devenue
01:37:55excessivement chère, qui a fait totalement grimper
01:37:57les prix, qui est très heureuse
01:37:59de la manne touristique.
01:38:01Et maintenant, on commence
01:38:03à se plaindre en disant que ce sont les touristes
01:38:05qui ont fait fuir les Vénitiens. Non.
01:38:07Les Vénitiens ont fui depuis très longtemps
01:38:09pour des raisons économiques, puisque c'est très difficile de vivre là-bas.
01:38:11Il y a très peu d'emplois, sauf à être
01:38:13fonctionnaire ou à être commerçant.
01:38:15Ils sont obligés de rejoindre le continent
01:38:17pour trouver un emploi. Voilà la vraie question.
01:38:19Ce n'est pas le tourisme qui a fait fuir les Vénitiens.
01:38:21On raconte sur cette question absolument n'importe quoi.
01:38:23Michel Thaube, rapidement.
01:38:25Moi, je suis moins spécialiste que Vincent Roy
01:38:27de Venise, où je n'ai pas
01:38:29vécu, mais évidemment,
01:38:31comme beaucoup d'amoureux à une époque, je suis
01:38:33allé à Venise. C'est la ville
01:38:35de l'amour, même si la France, c'est aussi
01:38:37le pays de l'amour. Et la ville des anges. Mais non.
01:38:39Il y a un sur-tourisme dans quand même beaucoup
01:38:41de grandes villes qui sont
01:38:43l'objet de visites de plus en plus
01:38:45nombreuses de touristes. C'est aussi l'effet de la démocratisation
01:38:47du tourisme et des déplacements.
01:38:49Les avions qui coûtent moins cher, souvent
01:38:51moins cher que le train. Donc, il y a
01:38:53un besoin de réguler tout cela.
01:38:55Demander aux Marseillais, par exemple,
01:38:57l'effet de ces bateaux de
01:38:59croisière gigantesques qui arrivent
01:39:01tous les jours à Marseille, ça a des
01:39:03avantages et ça a des inconvénients.
01:39:05Comme partout, il faut trouver un
01:39:07équilibre. Mais évidemment,
01:39:09Venise, Marseille et d'autres villes,
01:39:11Paris, resteront toujours des
01:39:13villes très attractives pour les touristes.
01:39:15La Chronique royale avec vous, Bertrand Descarces.
01:39:17Bonjour, Bertrand. On s'intéresse avec vous
01:39:19à Michel Degrès, aujourd'hui,
01:39:21qui a disparu dimanche
01:39:23dernier. C'était
01:39:25un personnage fascinant.
01:39:27Qui était-il exactement ? J'ai envie de vous
01:39:29dire, Vincent, un prince, certes.
01:39:31On va le voir, petit-fils
01:39:33de roi, fils de prince, cousin
01:39:35germain de roi. Mais surtout,
01:39:37un contort merveilleux,
01:39:39un témoin exceptionnel de l'histoire.
01:39:41Son Altesse royale, le prince
01:39:43Michel de Grèce et de Danemark,
01:39:45c'est son titre de naissance, était l'auteur
01:39:47d'une trentaine d'ouvrages à caractère
01:39:49historique qui passionnent tous les
01:39:51amoureux de l'histoire, car ce sont
01:39:53des ouvrages romancés, des
01:39:55ouvrages vulgarisés, certes,
01:39:57mais qui sonnent vrais parce
01:39:59qu'écrits par quelqu'un qui, non seulement,
01:40:01connaît, mais qui côtoie le
01:40:03Gotha. En somme, dans ses livres,
01:40:05le prince Michel nous parle des siens,
01:40:07nous parle de sa famille. En
01:40:091970, il a alors 30 ans,
01:40:11il publie chez Julliard son premier
01:40:13recueil de mémoire, « Ma sort,
01:40:15l'histoire, ne vois-tu rien
01:40:17devenir », et parmi ses grands succès,
01:40:19on peut citer des livres tels
01:40:21que « Louis XIV, l'envers du soleil »,
01:40:23« La nuit du sérail », « Le palais
01:40:25des larmes », « Le vol du régent ».
01:40:27Alors, pour répondre à votre question
01:40:29qui était-il vraiment ? Un écrivain
01:40:31génial, vous l'avez compris, et
01:40:33un prince apparenté par naissance
01:40:35à l'ensemble du Gotha, c'est
01:40:37assez fascinant. Justement, puisque c'est fascinant,
01:40:39expliquez-nous ! Un peu de généalogie,
01:40:41comme l'aiment tant les spécialistes royaux,
01:40:43vous savez, sont peurs. Et le prince
01:40:45Christophe de Grèce, qui est le huitième
01:40:47enfant du roi Georges Ier,
01:40:49premier prince de Danemark, devenu
01:40:51roi des Hélènes en 1863,
01:40:53et de la grande duchesse Olga de Russie,
01:40:55qui est la petite-fille du
01:40:57tsar Nicolas Ier. Sa mère,
01:40:59la princesse Françoise de France,
01:41:01est la fille du prince Jean
01:41:03d'Orléans, qui est duc de Guise,
01:41:05et de sa cousine Isabelle d'Orléans.
01:41:07Par sa mère, donc,
01:41:09il descend de Louis-Philippe, dernier roi des Français,
01:41:11et de la reine Marie-Amélie,
01:41:13née princesse de Bourbon-Sicile.
01:41:15Bref, vous le voyez, ça devient long,
01:41:17ça devient compliqué. En résumé,
01:41:19Michel de Grèce et de Danemark
01:41:21est apparenté à toutes les grandes
01:41:23dynasties européennes. Un exemple
01:41:25parmi d'autres, vous savez, le prince Philippe,
01:41:27duc d'Édabourg, mari d'Élisabeth II,
01:41:29né lui aussi prince de Grèce et de Danemark,
01:41:31était un cousin germain.
01:41:33Ce qui lui faisait dire, par exemple,
01:41:35c'est l'un des grands avantages d'être prince.
01:41:37Peut-être le seul, disait-il.
01:41:39Bête, ennuyeux,
01:41:41malodorant, on adore quand même
01:41:43vous inviter. Et outre les livres,
01:41:45quelle fut sa vie ?
01:41:47Elle a commencé par un drame, en somme, en 1940,
01:41:49quelques jours seulement après son premier anniversaire.
01:41:51Il perd son père, il est orphelin
01:41:53de père. La France est alors
01:41:55en pleine débâcle.
01:41:57La Grèce n'est pas mieux assurée. Sa mère
01:41:59décide de rejoindre la famille
01:42:01royale française à La Roche,
01:42:03au Maroc espagnol.
01:42:05Sa mère va lui donner le goût de
01:42:07l'histoire. On lui dit qu'elle
01:42:09fait voyager beaucoup, notamment
01:42:11dans les ruines d'Athènes, dans les vestiges,
01:42:13dans les musées.
01:42:15Elle disparaît bien trop tôt, elle aussi, en
01:42:171953, alors qu'il n'a que
01:42:1914 ans. Il est élevé avec ses cousins
01:42:21Orléans, à Louvciennes,
01:42:23au Manoir du Coeur Volant. Il rejoindra
01:42:25très vite la Grèce pour y faire, entre autres, son service
01:42:27militaire, où il devient
01:42:29sous-lieutenant. Et là, il y rencontre
01:42:31une élève des Beaux-Arts, Marina,
01:42:33qui est une artiste, une peintre, une
01:42:35sculptrice. Ils vont se marier. C'est un véritable
01:42:37voyage d'amour. En 1965, au
01:42:39Palais-Royal d'Athènes, il est obligé de renoncer
01:42:41à ses droits de succession au trône.
01:42:43On le sait, le trône de Grèce va être
01:42:45très vite balayé par l'histoire.
01:42:47Ils donneront naissance à
01:42:49deux filles. Ils s'installeront longtemps entre
01:42:51New-York et Paris. Elle, elle est
01:42:53artiste. Elle va avoir parmi
01:42:55ses amis des gens comme Roy Roll,
01:42:57comme Niki de Saint-Phalle, et lui,
01:42:59toutes les têtes couronnées d'Europe, on l'a dit, ils sont très
01:43:01jet-set. Sur une poignée de seconde, s'il vous
01:43:03plaît, Bertrand,
01:43:05il a perdu la vie dimanche dernier.
01:43:07Absolument, à Athènes et non pas
01:43:09à Paris, lieu où ont été
01:43:11célébrés les funérailles jeudi
01:43:13en la nécropole de Tatoy. Énormément de
01:43:15têtes couronnées y étaient présentes
01:43:17et vous savez, il avait quitté son appartement
01:43:19fascinant de la rue de Poitiers
01:43:21à quelques mètres seulement de la
01:43:23gare d'Orsay. J'ai envie de vous dire ça parce que c'était un appartement
01:43:25un lieu incroyable où il
01:43:27s'adonnait à la collection. Et savez-vous
01:43:29quelle était la collection très singulière
01:43:31du prince Michel? Qu'est-ce qu'il collectionnait?
01:43:33Vous avez une petite idée? Les livres?
01:43:35Eh bien non, il collectionnait les lits.
01:43:37Les lits historiques
01:43:39voyez-vous, d'Arthur Conan Doyne
01:43:41à la ducesse du Barry.
01:43:43Une collection unique au monde.
01:43:45Passionnant. Merci beaucoup Bertrand Neckers
01:43:47pour cette chronique royale.
01:43:49L'espoir tout de suite.
01:44:03Chapeau les bretons! Informations sur
01:44:05desménageurs-breton.fr
01:44:07On parle bien évidemment de cette performance
01:44:09XXL, de nos judokas
01:44:11hier. Cette épreuve
01:44:13par équipes mixtes
01:44:15victoire face au
01:44:17Japon. Une équipe portée donc par
01:44:19Teddy Riner hier, médaille d'or pour
01:44:21la délégation française. Effectivement, c'est déjà la
01:44:23dixième médaille d'ailleurs pour le judo français
01:44:25c'est Teddy Riner, vous l'avez dit, qui a offert
01:44:27le titre au français
01:44:29après une remontada. Donc les français
01:44:31ont été menés 3 à 1. Vous voyez donc
01:44:33les images de ce combat de Teddy Riner
01:44:35au bout du suspense donc
01:44:37et cette médaille pour la
01:44:39délégation française, la douzième,
01:44:41troisième d'ailleurs la France au classement des médailles.
01:44:43Excellente prestation de
01:44:45Gaba, ce
01:44:47judoka qui n'était
01:44:49tout jeune également et qui a battu
01:44:51personne qui attendait le double champion
01:44:53olympique me semble-t-il, si je ne me trompe pas
01:44:55et qui a relancé
01:44:57totalement l'équipe de France et qui donc
01:44:59a largement participé à cette médaille
01:45:01d'or. Bravo au judoka français
01:45:03vous vouliez dire un petit mot Michel ?
01:45:05Pour Romane Dicot qui a
01:45:07des jeux plus difficiles mais qui
01:45:09grâce au collectif s'en est sorti
01:45:11elle a vraiment été extrêmement triste
01:45:13et j'ai trouvé il y a eu des images très très fortes de
01:45:15communs et de soutien entre les
01:45:17parce que c'est un sport individuel le judo
01:45:19mais il y avait un phénomène d'équipe collectif
01:45:21qui était... Et Clarisse Agmelinou également
01:45:23forcément. C'était l'espoir.
01:45:29Un moment d'exception, on dit chapeau les bretons
01:45:31informations sur desménageurs-breton.fr
01:45:33Jamais le soleil n'a autant
01:45:35brillé, c'était votre programme avec
01:45:37Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
01:45:39garantis à vie. Groupe Verlaine, le climat
01:45:41de confiance. Allez vous restez bien
01:45:43sur CNews, il est bientôt 8h
01:45:45Bertrand merci beaucoup d'avoir été avec nous, Michel
01:45:47également merci. Vincent je vous garde
01:45:49à mes côtés, on accueille Nathan Devers dans
01:45:51un tout petit instant, Mathieu également vous restez avec moi
01:45:53s'il vous plaît, on va revenir
01:45:55sur cette prestation XXL des judokas
01:45:57français dans quelques instants, à tout de suite
01:45:59et bon réveil.
01:46:01Il est bientôt
01:46:038h, merci d'être avec nous en direct sur
01:46:05CNews, votre météo tout de suite.
01:46:07Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
01:46:09la météo avec Groupe Verlaine
01:46:11pour devenir franchisé dans les énergies
01:46:13renouvelables. Groupe Verlaine.
01:46:15Karine Durand, bonjour
01:46:17retour au temps calme et agréable
01:46:19aujourd'hui. Oui mais juste avant de
01:46:21parler de l'amélioration, je voulais quand même vous montrer
01:46:23ces chiffres, ce cumul de pluie
01:46:25impressionnant enregistré à Paris
01:46:27depuis le 1er janvier, 500
01:46:29mm de pluie, c'est plus 37%
01:46:31par rapport à la normale
01:46:33c'est le plus important cumul de pluie
01:46:35enregistré à Paris en 7 mois
01:46:37depuis 23 ans.
01:46:39C'est quand même remarquable.
01:46:41Regardez l'évolution pour ces prochaines
01:46:43heures, plus de pluie à Paris. Aujourd'hui
01:46:45on a juste cette petite perturbation, la fin
01:46:47de la perturbation qui s'étire entre
01:46:49les Pays de la Loire, le sud du bassin parisien
01:46:51ou encore les Ardennes avec simplement
01:46:53des nuages et de moins en moins de pluie
01:46:55parfois quelques gouttes mais vraiment pas grand chose
01:46:57des nuages qui s'étalent sur les régions centrales
01:46:59la région Grand Est, toujours du
01:47:01très beau temps en Méditerranée.
01:47:03Au cours de l'après-midi, attention au vent
01:47:05Mistral-Tramontane qui souffle encore
01:47:07en Méditerranée et qui attise
01:47:09le risque d'incendie sur tout le
01:47:11pourtour méditerranéen. Il y a un petit
01:47:13risque orageux sur les Alpes du Sud ou encore
01:47:15les Monts-Corses, partout ailleurs c'est sec
01:47:17et le soleil s'impose de plus en plus
01:47:19par le Nord-Ouest. Les températures
01:47:21sont agréables ce matin sur
01:47:23la moitié Nord, 18°C à Paris, 16°C
01:47:25pour l'Alsace et jusqu'à
01:47:2724°C à Nice ou
01:47:29encore à Marseille et au cours
01:47:31de l'après-midi, de la chaleur estivale
01:47:33mais deux saisons pour la moitié
01:47:35Nord, on gagne 1°C à Paris par rapport
01:47:37à hier, 26°C, il fait
01:47:39toujours très chaud sur le Languedoc-Roussillon
01:47:41jusqu'à 35°C
01:47:43mais la vigilance canicule orange a été
01:47:45levée. Rejoindre le mouvement
01:47:47de la rénovation énergétique, c'était
01:47:49la météo avec Groupe Verlaine, pour
01:47:51devenir franchisé dans les énergies renouvelables
01:47:53Groupe Verlaine.
01:47:55Il est bientôt 8h, bonjour à tous, merci d'être
01:47:57avec nous dans votre matinale week-end et bon
01:47:59réveil si vous vous avez choisi pour prendre votre café
01:48:01ce matin en compagnie de Vincent Roy
01:48:03toujours, Mathieu Devese pour l'actu,
01:48:05Nathan Devers qui nous rejoint, bonjour cher Nathan
01:48:07Bonjour, je serais écrivain, ravi de vous retrouver sur ce plateau
01:48:09Ravi aussi, de si bon matin, de si bon matin
01:48:11cher Nathan, je sais que vous vous enchaînez les
01:48:13plateaux également mais on voulait
01:48:15vous avoir avec Vincent Roy ce matin, c'est toujours un plaisir
01:48:17de vous avoir tous les deux. À la lune de l'actualité
01:48:19on va beaucoup parler des Jeux Olympiques forcément
01:48:21et cette journée exceptionnelle encore hier
01:48:23pour la délégation française
01:48:25quelle performance de l'équipe mixte de judo
01:48:27elle a récolté l'or hier
01:48:29au bout du suspense face au Japon
01:48:31plus d'une semaine après
01:48:33le début de la compétition, des compétitions
01:48:35se pose cette question ce matin
01:48:37quel impact économique l'événement va-t-il
01:48:39avoir si les parisiens semblent avoir
01:48:41fui la capitale ? Les touristes sont
01:48:43au rendez-vous, au reportage et
01:48:45il y a des indications à suivre
01:48:47et puis la situation au Proche-Orient avec les craintes
01:48:49d'une escalade militaire à grande échelle
01:48:51les Etats-Unis, la France et la
01:48:53Grande-Bretagne appellent leurs ressortissants
01:48:55à quitter immédiatement le Liban
01:48:57les Etats-Unis qui ont également renforcé
01:48:59leur déploiement militaire dans la région
01:49:03Mais on commence bien évidemment
01:49:05par les Jeux Olympiques, la France qui poursuit
01:49:07donc sa moisson de médailles
01:49:09Hier les judocs à français étaient
01:49:11notamment à l'honneur et médaille d'or
01:49:13les supporters s'étaient dans l'épreuve mixte par équipe
01:49:15et au bout du suspens
01:49:17c'est bien sûr Teddy Riner
01:49:19qui a délivré les bleus face aux japonais
01:49:21Célia Gruyère
01:49:23Des milliers de supporters réunis
01:49:25jusqu'au bout de la nuit au Club France
01:49:27pour acclamer ses champions
01:49:31Hier soir, toute l'équipe
01:49:33de judo est venue fêter sa victoire
01:49:35avec les français, des fans
01:49:37qui se sont pressés autour du quintuple
01:49:39champion olympique
01:49:44Il faut dire qu'ils étaient rassemblés
01:49:46toute la journée sur les pelouses du parc
01:49:48de la Villette au Club France
01:49:50Le roi Teddy a fait vibrer les supporters
01:49:52toute la journée
01:49:56Une foule suspendue à ses combats
01:49:58jusqu'à l'explosion de joie de la victoire
01:50:04Et si la compétition est finie
01:50:06pour le judoka, les supporters du Club France
01:50:08prévoient de donner encore de la voix
01:50:10ce dimanche avec la course
01:50:12de l'équipe de France de natation
01:50:14alignée avec Léon Marchand
01:50:16sur le départ de la finale du relais
01:50:18400 mètres quatrennage
01:50:20Quelle performance, cher Nathan
01:50:22de ce judoka hier
01:50:24Oui, formidable
01:50:26Vous le sentez, avec toute ma connaissance
01:50:28du judo, je fais partie des grands spécialistes
01:50:30Il y a peu de gens en France qui...
01:50:32Non, mais plus sérieusement
01:50:34C'est cette populaire qui est totalement réussie
01:50:36C'est ça qui est formidable, qu'on soit ou non
01:50:38intéressé par le sport
01:50:40C'est pas un domaine qui me passionne
01:50:42Mais ce qui est formidable
01:50:44c'est cet engouement retrouvé
01:50:46Il y a ces records qui sont battus
01:50:48par tous les athlètes français
01:50:50que ce soit Teddy Riner
01:50:52que ce soit Léon Marchand
01:50:54ce héros comme ça qui a émergé
01:50:56sur fond de divinisation
01:50:58et de sacralisation
01:51:00rituelle dans la modernité des sportifs
01:51:02qui sont devenus des sortes de
01:51:04nouveaux dieux, et d'ailleurs c'est pas un phénomène
01:51:06propre à la modernité, on voyait ça aussi
01:51:08dans l'antiquité, mais quand il y a une telle
01:51:10fièvre sur du sport
01:51:12très souvent, il y a du symbolique derrière
01:51:14On ne célèbre pas seulement
01:51:16le fait qu'un judoka français
01:51:18ait gagné une médaille d'or. Ce qu'on célèbre, c'est un
01:51:20contexte, un moment. En 1998
01:51:22le président de la République a fait le parallèle lui-même
01:51:24entre 1998 et 2024
01:51:26On n'a pas seulement célébré la victoire
01:51:28de la France à la Coupe du Monde, derrière ce
01:51:30qu'on célébrait, c'était un modèle de société
01:51:32Et ce modèle de société, celui de la
01:51:34France black-blanc-beurre
01:51:36qui avait oublié la déchirure de l'Algérie
01:51:38qui était
01:51:40dans la diversité, qui communiait, etc.
01:51:42Et aujourd'hui, il me semble que
01:51:44ce qu'on célèbre, c'est un modèle de société
01:51:46qui n'est pas si ancien finalement que celui de 1998
01:51:48dont certains, un peu les oiseaux
01:51:50de mauvaise augure avaient tendance
01:51:52à dire que c'était un modèle mort, mais c'est
01:51:54le modèle qu'on a vu triompher
01:51:56pendant la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques
01:51:58à savoir celui d'une société
01:52:00ouverte, celui d'une société ouverte
01:52:02à la fois vers les autres, vers les
01:52:04minorités, vers
01:52:06l'amour libre, vers la liberté
01:52:08sous toutes ses formes, etc.
01:52:10Mais ouverte surtout vers l'avenir
01:52:12Ce qu'on a vu et ce qu'on voit depuis le début
01:52:14de ces Jeux Olympiques, c'est
01:52:16un pays, la France, et une ville en particulier
01:52:18Paris, qui dit, nous ne sommes
01:52:20pas un pays musée, nous ne sommes
01:52:22pas seulement la province des Etats-Unis
01:52:24une France béret
01:52:26camembert
01:52:28dont on peut dire que, si vous voulez, elle aurait plus
01:52:30de rôle à jouer pour l'avenir, à part de nous
01:52:32rappeler un passé qui a été glorieux il y a un siècle
01:52:34Nous sommes aussi une nation béret camembert
01:52:36Evidemment, mais nous ne sommes pas que ça
01:52:38et nous sommes une nation vivante, ça veut dire
01:52:40une nation qui se projette dans l'avenir
01:52:42et je crois que le sport en est la métaphore
01:52:44Vincent Roy, que dire ?
01:52:46Je suis heureux d'apprendre par la voix de
01:52:48Nathan que le trouble
01:52:50et le déballage
01:52:52de Drag Queen, c'est la
01:52:54représentation iké-tunc
01:52:56de l'amour libre. Je tiens quand même à vous
01:52:58rappeler que la France black-blanc-beurre
01:53:00ce modèle que vous semblez
01:53:02célébrer a tout de même fait long feu
01:53:04c'est la réalité, c'est pas autre chose
01:53:06mais je suis content de voir que
01:53:08écoutez, la France
01:53:10selon la cérémonie, puisque vous en parlez
01:53:12débute
01:53:14pour M. Boucheron, non pas en 1789
01:53:16mais en 1794
01:53:18Le problème, c'est que les images
01:53:20qui sont projetées sont celles du Louvre
01:53:22si je ne m'abuse
01:53:24puisque les sportifs
01:53:26ont défilé devant le Louvre
01:53:28et devant l'Institut
01:53:30c'est-à-dire qu'on a en même temps célébré le 18ème
01:53:32siècle français dont Nietzsche lui-même disait
01:53:34qu'il s'agissait là du miracle grec
01:53:36donc vous voyez, on peut composer les deux
01:53:38c'est-à-dire à la fois les Jeux Olympiques
01:53:40pour parler des Grecs et ce 18ème
01:53:42qui est très en avance et notamment, cher Nathan
01:53:44sur précisément l'amour libre
01:53:46Je crois justement
01:53:48que c'était également le message de Nathan
01:53:50le passé, le présent et le futur
01:53:52sauf que c'est pour M. Boucheron
01:53:54sauf que c'est pour M. Boucheron
01:53:56un certain passé
01:53:58qui doit nous amener à un futur
01:54:00qui me semble tout à fait improbable
01:54:02je vous rappelle la formule du Mark Itzad
01:54:04le passé
01:54:08je viens de l'oublier au moment
01:54:10de vous la citer
01:54:12mais je vais la retrouver
01:54:14revenons peut-être à vos judokas
01:54:16pour parler des judokas
01:54:18ce qui est intéressant, c'est cette ferveur
01:54:20qu'on a vue partout
01:54:22c'est-à-dire qu'on voit des foules
01:54:24notamment derrière leurs champions
01:54:26et autre remarque
01:54:28puisque le discours de Nathan était très politique
01:54:30donc je ne résiste pas à vous fournir moi aussi
01:54:32un discours politique
01:54:34depuis très longtemps, la gauche a toujours pris
01:54:36la politesse pour une humiliation
01:54:38voici maintenant qu'elle prend le patriotisme
01:54:40pour du nationalisme
01:54:42on a vu un certain nombre de responsables de gauche
01:54:44dire mais enfin comment, presque s'indigner
01:54:46que les français soient derrière leurs athlètes
01:54:48leurs athlètes français
01:54:50et qu'ils les soutiennent
01:54:52notamment monsieur Léaument
01:54:54s'est interrogé en disant mais les autres athlètes
01:54:56bien sûr que les français célèbrent absolument
01:54:58toutes les performances
01:55:00y compris d'athlètes étrangers
01:55:02mais que par empathie naturelle
01:55:04ils ont plutôt, on l'a vu
01:55:06une tendance à célébrer
01:55:08les victoires de leurs propres athlètes
01:55:10tout ça me paraît un sentiment
01:55:12naturel
01:55:14je crois que cette réaction ne mérite même pas d'en parler
01:55:16beaucoup plus, il est tout à fait naturel
01:55:18de parler des performances des français
01:55:20et précisément le patriotisme
01:55:22n'est pas un nationalisme
01:55:24sans oublier d'applaudir les autres sportifs
01:55:26qui battent également les français
01:55:28d'applaudir la prestation
01:55:30sportive notamment, cette autre bonne nouvelle
01:55:32c'est pour l'économie française
01:55:349 jours après le début de l'événement
01:55:36le bilan est plutôt positif, Mathieu
01:55:38oui les touristes sont finalement au rendez-vous
01:55:40et le secteur de l'hôtellerie en profite
01:55:42les précisions de Godéric B
01:55:44en Ile-de-France
01:55:46la fréquentation touristique a augmenté de 20%
01:55:48par rapport à l'année dernière
01:55:50une bonne nouvelle pour l'économie française
01:55:52aujourd'hui on a l'impression que ça va plutôt
01:55:54sur une bonne pente
01:55:56pour la rentabilité des organisateurs
01:55:58et puis de façon globale
01:56:00de façon indirecte sur l'économie française aussi
01:56:02on voit le tourisme stimulé
01:56:04bien au-dessus de ce qui avait été prévu
01:56:06il y a une bonne surprise pour le comité d'organisation
01:56:08et une bonne surprise
01:56:10pour le PIB et les conséquences indirectes
01:56:12sur l'économie française
01:56:14parmi les secteurs qui en bénéficient le plus
01:56:16l'hôtellerie
01:56:18en moyenne les établissements sont occupés
01:56:20à 80% à Paris
01:56:22pour une nuit, une chambre coûte environ 390 euros
01:56:24et les locations de meublé
01:56:26234 euros
01:56:28mais l'afflux de touristes profite
01:56:30à l'ensemble des secteurs d'activité
01:56:32les touristes aussi
01:56:34profitent de ces jeux olympiques
01:56:36pour voir les musées
01:56:38faire du sport
01:56:40je dirais consommer
01:56:42les infrastructures sportives
01:56:44connexes qui ne sont pas liées aux jeux olympiques
01:56:46mais qui sont notamment
01:56:48liées au sport des jeux olympiques
01:56:50les touristes étrangers
01:56:52représentent 18% de la clientèle
01:56:54ce qui impacte également les transports aériens
01:56:56puisque plus de 450 000
01:56:58touristes internationaux
01:57:00sont attendus dans les aéroports franciliens
01:57:02sur la période des Jeux
01:57:04Allez, Léon Marchand,
01:57:06Teddy Riner, Cassandre Beaugrand
01:57:08entre autres ce sont les héros français
01:57:10de ces jeux olympiques Mathieu
01:57:12Depuis une dizaine de jours
01:57:14leurs exploits rythment nos journées
01:57:16et les français s'identifient à leurs champions
01:57:18alors comment expliquer ce phénomène ?
01:57:20Élément de réponse avec Dounia Tengo
01:57:22Si depuis longtemps les français ont été
01:57:24fascinés par les grands hommes d'état
01:57:26tels que le général de Gaulle
01:57:28ou encore les chefs de guerre comme Napoléon
01:57:30aujourd'hui le coeur penche plutôt du côté
01:57:32des sportifs, Bappé, Teddy Riner
01:57:34ou encore Léon Marchand
01:57:36mais avant eux il y avait Platini
01:57:38ou encore Zidane
01:57:40comme Jean Cloquilly
01:57:42comme Michel Platini
01:57:44comme Zidane
01:57:46Guy Dru ou encore
01:57:48David Douillet
01:57:50les français ont toujours été friands
01:57:52d'avoir ce qu'on appelle un héros, une légende
01:57:54Un amour pour les sportifs
01:57:56qui s'explique par le goût des français
01:57:58pour l'effort
01:58:00Le français apprécie celui qui souffre
01:58:02pour devenir un immense champion
01:58:04vous prenez par exemple
01:58:06le cas de Léon Marchand
01:58:08une éducation hors normes
01:58:10qu'on connaissait peu avant
01:58:12les jeux olympiques
01:58:14il faut savoir que Léon Marchand
01:58:16s'entraîne aux Etats-Unis depuis 3 ans
01:58:18pendant 7 heures par jour
01:58:20dans l'eau
01:58:22ce sont des joueurs qui s'entraînent
01:58:24matin, midi et soir
01:58:26ils ne vivent que pour leur sport
01:58:28une discipline et une rigueur
01:58:30que les français ne retrouvent peut-être plus
01:58:32chez leurs gouvernants
01:58:34Mathieu vous vous êtes allé
01:58:36voir ces jeux olympiques
01:58:38et vous avez vu notamment cette médaille d'or
01:58:40du rugby A7 je crois
01:58:42c'était la première médaille d'or de la délégation française
01:58:44avec un autre héros, cette fois-ci c'est Antoine Dupont
01:58:46beaucoup de ferveur, de communion
01:58:48de sourire, de famille, de moments de liesse
01:58:50et puis également le triathlon
01:58:52avec ce feuilleton
01:58:54la bénéabilité de la scène
01:58:56une française qui a remporté une médaille d'or
01:58:58et ce qui m'a marqué c'est la communion
01:59:00entre les forces de l'ordre et les touristes
01:59:0245 000 policiers
01:59:04gendarmes mobilisés on le rappelle
01:59:06qui sont polyglottes parce qu'ils ne cessent de jongler
01:59:08entre les langues à utiliser
01:59:10et qui viennent de toute la France
01:59:12également des policiers étrangers
01:59:14et énormément de sourire entre les policiers
01:59:16les riverains et les touristes et ça fait plaisir
01:59:18on va parler de cette médaille
01:59:20qui n'est ni d'or, ni d'argent
01:59:22ni de bronze mais qui est tout de même
01:59:24décernée parfois pendant les jeux olympiques
01:59:26il s'agit de la médaille Pierre de Coubertin
01:59:28du nom du fondateur des jeux olympiques
01:59:30moderne, elle est aussi appelée
01:59:32médaille de la sportivité
01:59:34elle a été créée en 1964
01:59:36un prix donc donné aux athlètes
01:59:38qui ont démontré un vrai esprit sportif
01:59:40et à ce jour seulement une quarantaine de personnes
01:59:42l'ont reçu, Kylian Salé
01:59:44août 2008 à Pékin
01:59:46ces deux croates participent à l'épreuve olympique
01:59:48de voile, le duo perdait les éliminatoires
01:59:50et sort de la compétition
01:59:52avant de débuter la finale l'équipe
01:59:54danoise brise son mât, sans réfléchir
01:59:56les deux croates éliminés leur prêtent leur bateau
01:59:58pour ce geste ils recevront
02:00:00la médaille Pierre de Coubertin
02:00:02cette médaille est dessinée d'une part aux athlètes
02:00:04ayant eu des beaux gestes au JO et de l'autre
02:00:06les personnes qui par l'éducation
02:00:08ont contribué à la promotion de l'olympisme
02:00:10c'est le cas d'Eric Monin
02:00:12le directeur du centre d'études et de recherches
02:00:14olympiques universitaires a parcouru le monde
02:00:16pour éduquer sur l'olympisme
02:00:18il est le premier français à avoir reçu cette médaille
02:00:20c'était en 2012
02:00:22lors d'une cérémonie émouvante à Lausanne
02:00:24en Suisse
02:00:26c'était une remise personnelle mais c'était plutôt
02:00:28un vrai honneur
02:00:30et un vrai plaisir de recevoir
02:00:32cette médaille avec
02:00:34à mes côtés mon papa
02:00:36qui était en fin de vie
02:00:38donc en fait c'était un moment
02:00:40très dur quelque part
02:00:42en émotion mais aussi
02:00:44une vraie fierté
02:00:46par rapport à mon papa, à mes parents
02:00:48lors de ces jeux olympiques de Paris
02:00:502024, plusieurs beaux gestes ont déjà
02:00:52eu lieu, comme ces pongistes nord-coréens
02:00:54et sud-coréens dont les pays sont encore
02:00:56officiellement en guerre
02:00:58ils prennent une photo ensemble sur le podium
02:01:00pour immortaliser ce moment
02:01:02L'essentiel de l'actu avec vous, Mathieu
02:01:08Près d'une semaine après l'attaque au couteau à Southport
02:01:10les émeutes se multiplient au Royaume-Uni
02:01:12des affrontements ont éclaté dans plusieurs villes
02:01:14notamment à Nottingham et à Liverpool
02:01:16il s'agit de manifestations anti-immigration
02:01:18et anti-musulmans
02:01:20alors que des rumeurs non vérifiées présentent
02:01:22l'auteur de l'attaque qui a coûté la vie à trois fillettes
02:01:24comme un musulman radical
02:01:26Aux Etats-Unis, les deux rivaux pour la présidentielle
02:01:28se sont livrés une passe d'armes
02:01:30sur un éventuel débat télévisé en septembre
02:01:32alors Donald Trump dit avoir convenu
02:01:34avec Fox News de débattre avec Kamala Harris
02:01:36le 4 septembre, mais la candidate
02:01:38des démocrates accuse le milliardaire
02:01:40d'avoir peur de l'affronter et de préférer
02:01:42Fox News, la chaîne favorite de la droite
02:01:44américaine
02:01:46Enfin, cette attaque
02:01:48au couteau, cette grande frayeur
02:01:50donc dans un centre commercial du
02:01:52Val-de-Marne, un homme armé d'un couteau
02:01:54a été interpellé vendredi matin, cela s'est passé
02:01:56à Ormesson sur Marne
02:01:58il a menacé des agents de sécurité
02:02:00du centre commercial avant donc d'être
02:02:02maîtrisé par les forces de l'ordre
02:02:04Et on vous en parle
02:02:06depuis 7h ce matin
02:02:08cette attaque potentiellement terroriste en Israël
02:02:10ça s'est passé dans la banlieue sud
02:02:12de Tel Aviv. Oui, une femme de 70 ans
02:02:14est décédée, trois autres victimes
02:02:16sont prises en charge par les secours
02:02:18Bonjour Liz Benkemoun, vous êtes
02:02:20notre correspondante donc en Israël
02:02:22Quelles sont les dernières informations
02:02:24dont vous disposez ?
02:02:26Bonjour à tous, alors la femme
02:02:28est décédée elle a 50 ans, le monsieur de 70 ans
02:02:30il est blessé gravement mais pour l'instant
02:02:32il n'est pas mort
02:02:34et il y a un autre homme de 68 ans
02:02:36qui est dans un état critique et également
02:02:38un jeune homme de 26 ans
02:02:40qui est dans un état modéré
02:02:42le terroriste, on connait son identité
02:02:44c'est un salafiste qui habite
02:02:46en Cisjordanie et il habite
02:02:48il était de manière illégale
02:02:50en Israël, il s'appelle Amar Rezak
02:02:52Kamel Odé, il a été
02:02:54blessé par un policier
02:02:56ce matin mais pas éliminé
02:02:58un autre suspect vient d'être
02:03:00arrêté, les recherches
02:03:02continuent, un hélicoptère
02:03:04des forces de police
02:03:06quadrille la zone parce qu'il s'agit
02:03:08d'une attaque complexe qui a eu lieu
02:03:10dans plusieurs points, Pologne
02:03:12c'est cette banlieue sud de Tel Aviv
02:03:14dans laquelle se trouve un des lycées français
02:03:16qui est en Israël, une petite ville
02:03:18très calme d'ordinaire
02:03:20c'était dans deux rues
02:03:22la rue Moshe Dayan et la rue Dan Shoron
02:03:24les blessés ont été retrouvés
02:03:26à plus de 500 mètres les uns des autres
02:03:28donc la police israélienne craint
02:03:30qu'il ait plusieurs complices
02:03:32et demande à tous les habitants
02:03:34du centre du pays et du pays en général
02:03:36une vigilance encore accrue
02:03:38c'est pour vous dire que ce week-end
02:03:40en fait on attendait des tensions maximales
02:03:42avec le Hezbollah et peut-être la réponse iranienne
02:03:44donc tout le monde était déjà sur le qui-vive
02:03:46mais bien entendu on comprend
02:03:48avec cette attaque terroriste, même si on le savait déjà
02:03:50que la menace peut venir
02:03:52de tous les côtés et notamment de
02:03:54Cisjordanie, une attaque complexe
02:03:56je vous le disais, donc les Israéliens sont toujours
02:03:58sur le qui-vive ce matin
02:04:00et on espère ne pas avoir d'autres
02:04:02mauvaises nouvelles pendant cette journée
02:04:04Merci beaucoup Lisbeth Kemoun
02:04:06pour ces précisions et d'avoir été avec nous
02:04:08ce matin, pendant ce temps de plus
02:04:10en plus de pays appellent leurs ressortissants
02:04:12à quitter le Liban
02:04:14au plus vite dans la France
02:04:16Oui c'est notamment aussi le cas des Etats-Unis
02:04:18du Royaume-Uni et de la Suède, ils appellent donc
02:04:20leurs ressortissants à éviter également de se rendre
02:04:22au Liban alors que le risque d'une escalade
02:04:24régionale fomentée par l'Iran et ses alliés
02:04:26se fait craindre et ce à la suite
02:04:28de l'assassinat du chef militaire du Hezbollah
02:04:30et du chef du Hamas, écoutez ces Libanais
02:04:32J'ai peur
02:04:34honnêtement j'ai très peur, j'ai peur de ne pas
02:04:36pouvoir quitter ce pays et de mourir ici
02:04:38Le pays souffre
02:04:40il est en faillite
02:04:42il a du mal à se maintenir à flot
02:04:44il demande de l'aide et des dons
02:04:46à l'Occident et même avec ça
02:04:48il a du mal à survivre
02:04:50donc si la guerre éclate, ce sera
02:04:52une catastrophe
02:04:56J'ai déjà pensé à émigrer
02:04:58et je ne pense pas rester ici si la guerre commence
02:05:00j'attends juste de finir mes études universitaires
02:05:02et ensuite je quitterai le Liban
02:05:05Nathan Devers, on est peut-être
02:05:07aujourd'hui, sans rentrer
02:05:09dans une actualité fiction
02:05:11mais peut-être plus que jamais
02:05:13à l'aube d'un conflit régionalisé
02:05:15Oui, on est dans
02:05:17il n'y a pas besoin de faire de l'actualité fiction
02:05:19pour faire cela
02:05:21le régime iranien a été
02:05:23gravement humilié
02:05:25à la hauteur d'ailleurs de ses implications
02:05:27au Moyen-Orient depuis des années
02:05:29et en particulier depuis un an
02:05:31ce qu'il fait c'est de
02:05:33multiplier les ennemis
02:05:35autour d'Israël ou de les faire faire multiplier
02:05:37c'est-à-dire le Hamas, le Hezbollah
02:05:39les Houthis en Irak, en Iran
02:05:41en Syrie
02:05:43et de détruire aussi
02:05:45le Moyen-Orient, c'est-à-dire
02:05:47en étendant son impérialisme
02:05:49et comme le sujet l'expliquait bien d'ailleurs
02:05:51en profitant du fait que dans un certain
02:05:53nombre de pays, par exemple au Liban
02:05:55l'État est lui-même failli, l'État est lui-même
02:05:57faible, l'État est lui-même vulnérable
02:05:59et donc si vous voulez, en s'incrustant
02:06:01en parasitant ces sociétés-là, ces pays
02:06:03de telle sorte qu'ils puissent étendre son influence
02:06:05en imposant aussi cette
02:06:07idéologie mortifère
02:06:09qu'est l'islamisme. Donc face à cela
02:06:11en effet, la région elle est dans une situation
02:06:13de très grande tension
02:06:15Israël risque de se faire
02:06:17malheureusement de subir une attaque
02:06:19qui risque d'être terrible
02:06:21dans les heures qui viennent, dans les jours
02:06:23qui viennent et puis vous voyez aussi
02:06:25un pays comme le Liban
02:06:27avec une société qui a tellement souffert
02:06:29tous les drames possibles depuis plusieurs décennies
02:06:31je ne parle même pas des guerres des années 80
02:06:33mais une classe politique
02:06:35catastrophique, extrêmement corrompue
02:06:37un État qui est en faillite
02:06:39des banques qui sont mûrées
02:06:41tellement elles ont volé de l'argent
02:06:43d'ailleurs à leurs clients, etc.
02:06:45Et par-dessus le marché
02:06:47une guerre qui peut recommencer. Alors face à cela
02:06:49tous les États du Moyen-Orient vont devoir
02:06:51se positionner clairement et
02:06:53en l'occurrence, pour une partie importante
02:06:55d'entre eux, du côté d'Israël
02:06:57de la Jordanie, des Saoudiens
02:06:59contre la menace
02:07:01du régime iranien.
02:07:03Vincent Roy, puis on se rendra à Beyrouth dans un instant.
02:07:05J'ajoute pour être encore plus complet
02:07:07que je souscris à tout ce qu'a dit Nathan
02:07:09pour être encore plus complet que
02:07:11l'Iran coagule aussi des
02:07:13militants chiites. Il arrive à coaguler
02:07:15autour de lui ce qu'on a appelé des
02:07:17proxys mais comme je vous parlais de militants chiites
02:07:19ce qui fait qu'au bout d'un moment on ne sait plus
02:07:21très bien qui tire sur Israël
02:07:23enfin en tous les cas
02:07:25évidemment le but est à chaque
02:07:27fois, à chaque réunion du congrès
02:07:29iranien
02:07:31on souhaite et on scande
02:07:33le fait d'éradiquer
02:07:35l'état d'Israël
02:07:37et les juifs en particulier
02:07:39de la surface de la planète. Donc
02:07:41il est bien évident que
02:07:43on voit bien qu'on
02:07:45projette l'axe du mal
02:07:47si j'ose dire sur
02:07:49Israël.
02:07:51Alors attention au rôle
02:07:53ici des Etats-Unis qui peuvent aussi
02:07:55qui sont d'abord un intermédiaire
02:07:57certes diplomatique mais aussi
02:07:59l'intermédiaire militaire de
02:08:01choix, c'est à dire que si ça se passait mal
02:08:03il y a fort à parier que
02:08:05les Etats-Unis ne resteraient pas les bras croisés
02:08:07et c'est quand même
02:08:09un contrepoids me semble-t-il
02:08:11très important. Alors évidemment
02:08:13l'Iran ne me semble pas très
02:08:15directement là réagir bien que
02:08:17Cumilié, et ça je suis
02:08:19bien d'accord, c'est sans doute le Hezbollah
02:08:21qui va prendre la main. Alors
02:08:23dans quelle ampleur c'est toujours
02:08:25la question qu'on se pose mais les
02:08:27Américains veillent et surveillent.
02:08:29Chetil Bigot bonjour, vous êtes notre
02:08:31correspondante à Beyrouth
02:08:33la capitale du Liban. Merci beaucoup
02:08:35d'être avec nous ce
02:08:37matin. On le sait désormais
02:08:39la France appelle
02:08:41ses ressortissants à quitter immédiatement
02:08:43le pays. Même chose
02:08:45pour les Britanniques, pour les Américains
02:08:47quelle atmosphère aujourd'hui
02:08:49règne au Liban ?
02:08:51Alors l'atmosphère au Liban
02:08:53c'est vrai qu'on parle beaucoup de tous les
02:08:55ressortissants étrangers qui doivent quitter le pays
02:08:57mais il n'y a pas de panique, il n'y a pas d'angoisse
02:08:59particulière ici
02:09:01tout simplement parce que cela fait 10 mois
02:09:03qu'Israël menace le Liban
02:09:05d'une guerre totale donc il y a une
02:09:07certaine fatigue dans la population
02:09:09mais pas une réelle panique et un
02:09:11indicateur assez intéressant à voir c'est que
02:09:13les restaurants et les bars hier soir notamment
02:09:15étaient pleins. Y a-t-il des
02:09:17consignes spécifiques qui ont été données
02:09:19par les autorités
02:09:21aux habitants ?
02:09:23Alors les autorités comme on vient
02:09:25de le rappeler ne sont pas
02:09:27vraiment disons pas très efficaces
02:09:29c'est vrai qu'au Liban il n'y a plus de présidents
02:09:31depuis bientôt 2 ans
02:09:33le gouvernement ne fait
02:09:35que des affaires courantes
02:09:37donc en fait il n'y a pas de
02:09:39consignes strictes mais les Libanais
02:09:41eux prennent les choses en main en fait
02:09:43au Liban ce qui est très clair c'est que
02:09:45tout le monde a plus ou moins une solution
02:09:47de repli, une maison à la montagne
02:09:49ou alors de la famille dans des quartiers
02:09:51qui eux ne seront pas
02:09:53bombardés si jamais il y a une guerre totale
02:09:55avec Israël. Est-ce qu'il y a
02:09:57des conséquences concrètes dans la vie
02:09:59de tous les jours
02:10:01à Beyrouth par exemple peut-être
02:10:03j'allais dire une hausse des prix
02:10:05parfois on peut voir
02:10:07quand les habitants commencent à avoir peur
02:10:09par exemple des pénuries dans les
02:10:11supermarchés ou ça n'est pas du tout le cas
02:10:13pour le moment ?
02:10:15Alors pour le moment ça n'est pas encore le cas
02:10:17les prix eux ont bien
02:10:19augmenté ces dernières années, il y a une très forte
02:10:21inflation au Liban mais pour l'instant
02:10:23les supermarchés sont pleins, il n'y a pas
02:10:25de panique générale après c'est vrai
02:10:27qu'en attendant la réponse du Hezbollah
02:10:29lorsqu'elle aura lieu là c'est
02:10:31certain que tout le monde fera
02:10:33des courses et des courses très importantes
02:10:35afin de pouvoir tenir quelques jours
02:10:37voire quelques semaines.
02:10:39Clotilde on sait qu'en Israël
02:10:41tous les bâtiments sont équipés
02:10:43d'abris pour se protéger
02:10:45en cas d'attaque aérienne
02:10:47est-ce que c'est le cas au Liban
02:10:49principalement à Beyrouth ou pas forcément ?
02:10:51Pas du tout
02:10:53les bâtiments libanais sont
02:10:55très vieux, les infrastructures sont très
02:10:57vieilles, il faut savoir qu'on n'a quand même pas beaucoup
02:10:59d'électricité de l'État, rien de ça
02:11:01donc en fait au Liban il n'y a pas
02:11:03d'abri, il n'y a pas de souterrain
02:11:05personne ne peut vraiment se cacher
02:11:07si jamais le Liban est bombardé à Beyrouth
02:11:09et surtout dans la Banque du Sud
02:11:11qui est un quartier à forte
02:11:13présence du Hezbollah et aussi
02:11:15très très peuplé et c'est pour ça
02:11:17que si jamais il y a des frappes sur la Banque du Sud
02:11:19il y aura énormément de victimes.
02:11:21Merci beaucoup Clotilde Bigot pour toutes ces
02:11:23dernières précisions
02:11:25de notre correspondante à
02:11:27Beyrouth au Liban
02:11:29justement en Israël le site du massacre
02:11:31du festival Nova est
02:11:33devenu depuis le 7 octobre
02:11:35dernier un lieu de recueillement.
02:11:37Depuis le 7 octobre, 364
02:11:39festivaliers ont été tués par les terroristes
02:11:41du Hamas et chaque semaine des milliers
02:11:43de visiteurs viennent donc se recueillir
02:11:45certains sont même accompagnés
02:11:47par les familles des victimes. Maxime Lavandie
02:11:51Les photos des victimes
02:11:53sont toujours là, comme figées
02:11:55dans le temps. 300 jours
02:11:57après l'attaque la plus meurtrière
02:11:59qu'Israël ait connue, le site
02:12:01du festival Nova devenu lieu de mémoire
02:12:03accueille chaque semaine des
02:12:05milliers de visiteurs guidés
02:12:07par les parents deuillés comme Cathy Zohar
02:12:11Nous avons
02:12:13commencé à organiser ces tournées
02:12:15il y a trois mois parce que nous pensons
02:12:17que personne ne peut raconter l'histoire
02:12:19de nos enfants mieux que nous les parents
02:12:21à chaque fois que nous venions ici
02:12:23tous les parents entendaient des guides
02:12:25qui racontaient des histoires qui n'étaient pas correctes
02:12:29Ici
02:12:31les visages souriants des victimes
02:12:33se restent avec la douleur ressentie
02:12:35par les voyageurs, venus parfois
02:12:37de très loin pour se recueillir
02:12:41Nous venons d'Afrique du Sud et nous avons
02:12:43senti que nous devions venir témoigner de ce qu'il s'est passé
02:12:45et montrer notre solidarité avec
02:12:47nos frères et nos soeurs israéliens
02:12:53Le fait que les parents viennent ici pour parler
02:12:55de leurs enfants qui ne sont plus là
02:12:57je pense que c'est un énorme acte d'amour
02:12:59un acte de générosité, un acte humain
02:13:03C'est une façon de les garder
02:13:05non pas en vie mais dans nos mémoires
02:13:07Des souvenirs
02:13:09et une tragédie à transmettre
02:13:11aux générations actuelles et futures
02:13:13pour ne jamais oublier l'horreur
02:13:15qui s'est produite ce 7 octobre
02:13:17Voilà pour l'actualité
02:13:19au Proche-Orient
02:13:21Je vous rappelle cette principale actualité
02:13:23ce matin, premièrement les ressortissants français
02:13:25qui sont appelés à quitter le Liban
02:13:27dès que possible et puis cette attaque
02:13:29au couteau dans la banlieue sud de Tel Aviv
02:13:31une personne a été tuée
02:13:33une autre dans une...
02:13:35sérieusement touchée
02:13:37et deux autres blessés
02:13:39dans cette attaque qui est survenue ce matin
02:13:41dans le sud de Tel Aviv
02:13:43Tout autre chose désormais, beaucoup plus légèrement
02:13:45pour terminer ce journal
02:13:47L'épreuve olympique de surf a débuté cette semaine
02:13:49on le sait à Tahiti
02:13:51mais en Californie, pendant ce temps-là
02:13:53des surfeurs, eux à 4 pattes, ont également
02:13:55pris la vague
02:13:57Tout à fait, on est au sud de San Francisco
02:13:59elle accueille les championnats du monde
02:14:01de surf pour chiens
02:14:03Regardez la concurrence érue de les chiens concours
02:14:05dans des catégories selon leur taille
02:14:07et ils sont jugés sur de multiples facteurs
02:14:09comme la longueur de la balade, la technique
02:14:11debout à 4 pattes, assis ou couchés
02:14:13la confiance et la taille
02:14:15ou la force de la vague
02:14:17et certains, Vincent, sont des surfeurs aguerris, bien sûr
02:14:19Ça vous inspire ?
02:14:21Ah oui, c'est formidable, écoutez, vraiment
02:14:23là, on voit
02:14:25on voit vraiment jusqu'où
02:14:27on peut aller trop loin, c'est magnifique
02:14:29c'est magnifique, c'est sublime, c'est intelligent
02:14:31c'est sportif
02:14:33vous savez, quand vous voyez
02:14:35l'intelligence ainsi portée à son point
02:14:37de combustion, ça suscite chez moi
02:14:39une grande émotion
02:14:41Mais vous savez, on peut
02:14:43faire à nos amis
02:14:45à 4 pattes
02:14:47du surf, du paddle par exemple
02:14:49c'est pas interdit pour autant
02:14:51Vous ai-je parlé d'interdiction ?
02:14:53ça fouette
02:14:55ça fouette mon émotion
02:14:57je suis pris par ces images
02:14:59et je ne peux m'en départir
02:15:01Vous restez bien autour de cette table, cher Vincent ?
02:15:03Beaucoup d'autres choses à dire, Nathan également
02:15:05surtout des images comme ça, j'espère qu'on en avait d'autres
02:15:07ça vaut le détour
02:15:09Nous serons en communication avec Lisa Barbelin
02:15:11dans quelques instants, médaillée de bronze
02:15:13au tir à l'arc à l'épreuve individuelle
02:15:15c'était hier, on a beaucoup de questions
02:15:17à lui poser, et vous, vous restez bien
02:15:19évidemment sur CNews, à tout de suite
02:15:21Il est bientôt 8h30
02:15:23merci d'être avec nous
02:15:25dans cette dernière ligne droite
02:15:27de la matinale week-end
02:15:29toujours avec Nathan Devers, avec Vincent Roy
02:15:31avec Mathieu Devez
02:15:33l'actualité ce matin dominée
02:15:35par l'armée des champions
02:15:37ces athlètes français, qui sont également militaires
02:15:39ils ont remporté jusqu'ici
02:15:4112 des 41 médailles
02:15:43de la délégation française, on en parle
02:15:45en début de journal
02:15:47On connaissait Emmanuel Macron
02:15:49le premier président, voici aujourd'hui le chef
02:15:51de l'état, hyper supporter
02:15:53depuis quelques jours, on le voit souvent aux côtés
02:15:55des athlètes français, comme Teddy Riner
02:15:57ou Léon Marchand, ces images peuvent-elles jouer
02:15:59sur sa côte de popularité ?
02:16:01On tente d'y répondre dans cette édition
02:16:03Et puis en France, ces JO
02:16:05sont une immense réussite, mais qu'en est-il
02:16:07à l'étranger ? Que pense-t-il
02:16:09de l'événement ? On posera la question
02:16:11notamment aux Etats-Unis
02:16:15Et on met donc le projecteur ce matin
02:16:17sur la fameuse armée des champions
02:16:19Oui, les militaires français qui brillent
02:16:21à Paris, ils ont remporté jusqu'ici
02:16:2312 des 41 médailles
02:16:25de la délégation française, Goderic B
02:16:27Plus d'un quart
02:16:29des médaillés français font partie du
02:16:31ministère des armées, 12
02:16:33pour être exact, 3 médailles d'or
02:16:354 d'argent et 5 de bronze
02:16:37Et oui, parmi les 571
02:16:39athlètes de la délégation française
02:16:4178 proviennent
02:16:43du ministère des armées et sont répartis
02:16:45dans 20 disciplines
02:16:47Chez les médaillés, on peut compter
02:16:49les sergents Sylvain André et Romain
02:16:51Mailleux qui ont décroché l'argent
02:16:53et le bronze en BMX
02:16:55Sans soutien des ministères des armées
02:16:57je pense que personnellement je serai
02:16:59sûrement pas là, grand merci
02:17:012 médailles de plus au bataillon
02:17:03Le maréchal des logis Manon Apiti
02:17:05Brunet est également médaillée d'or
02:17:07au sabre. Merci, merci d'avoir
02:17:09pris en main, vous êtes les premiers qui m'avez soutenue
02:17:11depuis Rio et voilà, aujourd'hui je vous ramène
02:17:13une médaille d'or, j'espère qu'il y en aura une deuxième bientôt
02:17:15En tout cas merci à vous, merci d'être avec moi
02:17:17Les armées offrent à des centaines
02:17:19d'athlètes un salaire et un accompagnement
02:17:21pour leur permettre d'évoluer dans leur discipline
02:17:23Le dispositif de l'armée des champions
02:17:25leur donne un cadre exceptionnel
02:17:27Ils ont un réel contrat de travail
02:17:29pour être sportifs de haut niveau
02:17:31pour performer dans leur discipline
02:17:33Ce cadre là
02:17:35il est important
02:17:37ça stabilise effectivement pour certains
02:17:39leur entraînement
02:17:41leur vie de tous les jours
02:17:43L'armée affirme avoir contribué à faire gagner
02:17:45117 médailles olympiques et paralympiques depuis 2003
02:17:47Au dernier JO de Tokyo
02:17:49ces athlètes n'ont représenté que 14%
02:17:51de la délégation française
02:17:53mais ont remporté 40% des médailles
02:17:55C'est bien de rappeler
02:17:57également Vincent Roy
02:17:59cette scène
02:18:01assez insolite, hier cette coureuse
02:18:03du 800 mètres française
02:18:05qui était également policière de la BAC
02:18:07qui travaillait en Seine-Saint-Denis
02:18:09et qui dit
02:18:11il n'y aura plus d'étonnement
02:18:13mes co-religionnaires ne seront plus étonnés
02:18:15mes co-religionnaires voleurs
02:18:17ne seront plus étonnés que non seulement
02:18:19je cours après eux mais que je les rattrape
02:18:21et en même temps je suis applaudi
02:18:23aujourd'hui
02:18:25pour mes performances sportives
02:18:27Elle a dit qu'elle n'avait jamais été
02:18:29autant applaudie en Seine-Saint-Denis
02:18:31que dans le stade de France
02:18:33Il vaut mieux en rire qu'en pleurer
02:18:35C'est justement le rôle des JO
02:18:37de rassembler et je crois qu'il n'y a que le sport
02:18:39qui peut rassembler autant
02:18:41autour d'une même cause
02:18:43ou en tout cas faire oublier
02:18:45On a vu dans le 18ème arrondissement
02:18:47hier, puisqu'il y avait
02:18:49la compétition de cyclisme
02:18:51on a vu dans le 18ème arrondissement
02:18:53avant que les cyclistes n'arrivent
02:18:55des policiers remonter
02:18:57la rue entre les barrières
02:18:59et être formidablement
02:19:01applaudis
02:19:03Ce qu'on peut dire en effet c'est que
02:19:05c'est la première fois depuis très longtemps
02:19:07que nous vivons une communion
02:19:09dans le bonheur
02:19:11Récemment, sur les 15 dernières années
02:19:13les grands moments
02:19:15de sentiments
02:19:17universels qu'il y avait en France
02:19:19c'était surtout le choc, le deuil
02:19:21l'angoisse récemment au moment des élections
02:19:23et là on vit, et c'est très beau
02:19:25et c'est très rare, il faut le noter
02:19:27une communion durable
02:19:29dans la joie
02:19:31La coupe du monde c'était une soirée
02:19:33après, ça fait plusieurs semaines, il y a déjà quelque chose
02:19:35qui est en train de se créer, je crois d'ailleurs que
02:19:37une partie des parisiens
02:19:39qui ont voulu fuir la capitale parce que
02:19:41ils s'étaient dit que ça allait être un enfer, un cauchemar
02:19:43une partie d'entre eux regrette
02:19:45cette décision en se disant qu'ils sont
02:19:47en train de passer à côté de quelque chose
02:19:49de formidable, et puis en effet sur le sport
02:19:51ça peut aussi nous questionner
02:19:53sur la place que le sport a
02:19:55dans notre société, c'est intéressant de voir
02:19:57qu'il y a certains métiers qui sont
02:19:59naturellement un peu surreprésentés
02:20:01par les lauréats, les militaires, les forces de l'ordre, etc
02:20:03et évidemment, quand on est militaire
02:20:05on est un peu plus sportif
02:20:07que la moyenne, il est vrai qu'on n'est
02:20:09peut-être pas une nation en France
02:20:11une nation extrêmement sportive
02:20:13évidemment que les pays où il y a un service militaire
02:20:15fatalement
02:20:17les gens, même au lycée
02:20:19les jeunes, etc, sont beaucoup plus
02:20:21poussés à faire du sport parce qu'ils se disent
02:20:23on parlait tout à l'heure d'Israël, parce que même
02:20:25c'est parfois plus important que les études
02:20:27que de savoir dans quel bataillon
02:20:29travailler au service militaire
02:20:31et puis, il y a aussi
02:20:33certains de nos voisins
02:20:35où le temps d'école est moins long
02:20:37où les cours s'arrêtent plus tôt
02:20:39et donc on passe vraiment, notamment dans toute l'enfance
02:20:41toute l'adolescence, le temps de sport est un temps absolument
02:20:43majeur, peut-être que c'est une réflexion
02:20:45qu'on pourrait avoir pour les prochaines années
02:20:47parce que figurez-vous que même si je ne suis pas un grand
02:20:49sportif, je suis très favorable au sport
02:20:51en général, pour les autres
02:20:53Vous étiez tchertchien, non sport
02:20:55je pensais ça
02:20:57Un modèle un peu à l'anglo-saxonne
02:20:59où le sport est roi dans les universités
02:21:01américaines, les universités anglaises par exemple
02:21:03Je veux que Vincent Roy fasse du sport tous les jours
02:21:05Songez tout de même, j'en ai fait beaucoup, chère Nathan
02:21:07Songez tout de même qu'à Tokyo
02:21:09par exemple, nous avons présenté une délégation
02:21:11de 371
02:21:13candidats
02:21:15Aujourd'hui
02:21:17au JO de Paris, nous présentons une délégation
02:21:19de 578 candidats
02:21:21ça veut dire qu'il y a eu un effort
02:21:23porté depuis
02:21:25quelques années sur le sport, sans doute
02:21:27en préparation de ces JO, mais 200
02:21:29athlètes de plus, de mieux
02:21:31c'est important, ce qui explique
02:21:33pour part
02:21:35sans enlever aucun talent
02:21:37à nos athlètes, ce qui explique pour part
02:21:39la moisson de médaille qui est
02:21:41dès lors, à l'heure où nous parlons
02:21:43supérieure à celle de Tokyo
02:21:45au bout de sept jours
02:21:47Au bout d'une semaine, absolument
02:21:49une dizaine de jours
02:21:51Il y en a un qui peut avoir la médaille du présentéisme
02:21:53c'est le chef de l'état
02:21:55qui ne cache pas son plaisir
02:21:57le président est effectivement omniprésent
02:21:59dans les tribunes, et pas forcément
02:22:01que dans les tribunes, dans ces JO
02:22:03Tout à fait, c'est simple Vincent, le président de la République
02:22:05assiste à toutes les épreuves
02:22:07ou presque, il prend dans ses bras
02:22:09les athlètes, des accolades appuyées
02:22:11devant les caméras du monde entier
02:22:13Emmanuel Macron
02:22:15qui félicite le champion olympique
02:22:17Léon Marchand, ou encore l'accolade
02:22:19avec la légende du judo
02:22:21autant d'images
02:22:23où le chef de l'état se montre au plus près
02:22:25des sportifs, mais l'exercice
02:22:27de communication ne s'arrête pas là
02:22:29puisqu'Emmanuel Macron félicite aussi
02:22:31les athlètes sur les réseaux sociaux
02:22:33Le roi Teddy, félicitations pour cette finale
02:22:35grandiose et ce quatrième titre olympique
02:22:37Fierté française
02:22:39Pour la spécialiste de la communication
02:22:41Magali Vissante, il ne s'agit pas pour autant
02:22:43d'un simple calcul politique
02:22:45On ne peut pas vraiment parler de stratégie
02:22:47de communication, ce qu'il ne faut pas oublier
02:22:49avec le président de la république, chef de l'état
02:22:51ça fait un moment qu'il travaille sur ces jeux olympiques
02:22:53et avant d'être le président de la république
02:22:55c'est un être humain
02:22:57historiquement parlant, Emmanuel Macron est un passionné
02:22:59de sport, il a toujours été présent
02:23:01notamment le voyait sur les matchs de foot ou de rugby
02:23:03il y a toujours eu des images un peu
02:23:05choc, où on le voyait
02:23:07embrassé, dans la ferveur et l'excitation
02:23:09du sport
02:23:11Mais cette communication quasi quotidienne n'est pas
02:23:13sans conséquences
02:23:15Là où il faut faire très attention, c'est dans le placement du curseur
02:23:17en temps normal, Emmanuel Macron
02:23:19quand il est au contact des citoyens
02:23:21il n'est pas dans cette dimension émotionnelle
02:23:23chaleureuse, donc il y a un décalage
02:23:25relativement important
02:23:27qui pourrait créer
02:23:29une certaine irritabilité de la part du citoyen
02:23:31Même si le président a décrété
02:23:33une trêve olympique, l'égio reste
02:23:35toutefois un vecteur de communication
02:23:37privilégiée avec les citoyens français
02:23:39Nathan, ça va jouer
02:23:41sur sa popularité Emmanuel Macron ?
02:23:43de s'afficher avec Teddy Riner, avec Léon Marchand
02:23:45Parait-il que ça joue déjà
02:23:47un petit peu, qu'il est légèrement remonté
02:23:49dans les codes d'opinion
02:23:51depuis
02:23:53le début des Jeux Olympiques
02:23:55Je pense premièrement que tout ça est
02:23:57naturellement de bonne guerre, quand on a
02:23:59fait partie, même si ce n'est pas lui qui a eu l'idée des Jeux
02:24:01Olympiques, mais que c'était
02:24:03François Hollande
02:24:05Il a été l'un
02:24:07des organisateurs en chef, le gouvernement
02:24:09aussi, les choses se sont
02:24:11bien passées, que les politiques
02:24:13s'éveillent un petit peu si vous voulez
02:24:15obtenir la présence
02:24:17qu'ils estiment
02:24:19méritée, ça ça ne me
02:24:21choque pas du tout, mais deuxièmement
02:24:23je pense qu'il y a chez Emmanuel Macron ici
02:24:25le désir aussi de montrer que
02:24:27ce qui rayonne c'est la France et c'est la France
02:24:29telle qu'il la conçoit, finalement
02:24:31il y a une grande proximité, on en parlait tout à l'heure un tout petit peu
02:24:33de Patrick Boucheron, sans revenir là-dessus, mais il y a
02:24:35une très grande proximité entre l'esprit
02:24:37qui a
02:24:39insufflé la cérémonie des Jeux
02:24:41Olympiques, à savoir
02:24:43celui d'une France ouverte, celui d'une France
02:24:45progressiste, celui d'une France
02:24:47mondialisée, etc, et
02:24:49la vision du monde globalement
02:24:51d'Emmanuel Macron, en tout cas
02:24:53celle qu'il défendait en 2017, et peut-être
02:24:55qu'entre la survie du bloc central
02:24:57à la suite des législatives
02:24:59et
02:25:01la réussite des
02:25:03Jeux Olympiques que certains n'avaient pas vu venir
02:25:05non plus, peut-être qu'Emmanuel Macron
02:25:07fait un parallèle qui n'est pas
02:25:09complètement délirant, dans les deux cas
02:25:11il y a une forme d'optimisme, en tout cas
02:25:13si on voit les choses avec ses lunettes
02:25:15il y a une forme d'optimisme qui n'était pas
02:25:17prévue par tout le monde
02:25:19et qui est pourtant réelle.
02:25:21Bonsoir. Écoutez, pour
02:25:23changer de sujet, pas pour
02:25:25tomber sur des propos
02:25:27politiques, moi je m'intéresse
02:25:29au corps des gens,
02:25:31c'est-à-dire la manière que ça a de corporer
02:25:33et on a un président qui a un
02:25:35corps, qui le met en valeur, vous avez
02:25:37vu, il est tactile, il relève
02:25:39ses manches, il va
02:25:41embrasser, on se demande même si
02:25:43il n'a pas
02:25:45des qualités tomatures
02:25:47de soi, regardez comment il prend Teddy Riner
02:25:49dans ses bras, voilà c'est intéressant
02:25:51les corps des présidents, on voit qu'il est
02:25:53très à l'aise avec son corps, un peu
02:25:55à l'américaine, il me fait penser parfois
02:25:57à Obama, dans la manière qu'il a
02:25:59de s'en servir, etc. Alors il n'a pas
02:26:01ce déhanché obamesque
02:26:03mais
02:26:05dans le même temps, c'est un président
02:26:07qui a un corps et qui sait s'en servir.
02:26:09Regardez Jacques Chirac, il avait aussi
02:26:11un grand type, alors que Mitterrand
02:26:13était beaucoup plus rentré,
02:26:15on voit un Emmanuel
02:26:17Macron, ouvert, tactile
02:26:19et puis qu'est-ce que vous voulez, il veut prendre
02:26:21la lumière et puis il veut tirer
02:26:23le bénéfice
02:26:25de ces jeux qui se passent très bien
02:26:27et qui sont, faut-il le rappeler,
02:26:29qui sont un succès, et il est bien normal qu'ils s'en servent.
02:26:31Emmanuel Macron lui-même sportif d'ailleurs
02:26:33il a déjà beaucoup communiqué là-dessus,
02:26:35on se souvient de la photo avec les gants de boxe.
02:26:37Oui c'était assez ridicule ça, mais en même temps
02:26:39on peut targuer qu'il aime le sport,
02:26:41sans doute, véritablement.
02:26:43Il l'aime véritablement, absolument,
02:26:45on sait qu'il aime le football, on sait qu'il aime l'Olympique de Marseille
02:26:47par exemple, mais je pense que
02:26:49pas uniquement. Mathieu, vous vouliez réagir ?
02:26:51Oui, très vite, à noter qu'on n'a pas encore vu d'athlète
02:26:53français refuser une accolade ou une
02:26:55bise à Emmanuel Macron, on se souvient que Catherine Ringer
02:26:57notamment, avait refusé la bise du président
02:26:59de la République, c'était le 8 mars dernier,
02:27:01elle avait évité
02:27:03l'accolade, ou en tout cas la bise
02:27:05avec Emmanuel Macron, effectivement
02:27:07on n'a pas vu non plus, alors peut-être qu'ils ne sont pas
02:27:09venus avec les caméras non plus, d'autres responsables
02:27:11politiques dans les tribunes, donc cette trêve
02:27:13politique qui est jusque-là
02:27:15assez respectée on va dire,
02:27:17c'est de tradition lors des Jeux Olympiques. Qu'en est-il ?
02:27:19À l'étranger, je vous propose
02:27:21de partir aux Etats-Unis
02:27:23voir ce que les Américains pensent de ces Jeux
02:27:25Olympiques avec Fanny Chauvin.
02:27:27Ces Jeux Olympiques c'est un succès
02:27:29ici aux Etats-Unis
02:27:31avec des audiences à la télévision qui ont
02:27:33augmenté de 80% par rapport
02:27:35aux Jeux Olympiques de Tokyo
02:27:37alors il faut dire que les Etats-Unis c'est la première
02:27:39puissance olympique mondiale
02:27:41les Américains suivent avec beaucoup
02:27:43d'attention les exploits de la
02:27:45gymnaste Simone Biles,
02:27:47l'équipe nationale de basket
02:27:49ou encore la nageuse
02:27:51Cathy Ledecky qui est devenue la sportive
02:27:53américaine la plus médaillée
02:27:55de l'histoire. Alors si
02:27:57les Américains suivent autant ces Jeux Olympiques
02:27:59c'est parce que le diffuseur principal
02:28:01de la chaîne de télévision NBC
02:28:03a mis les moyens avec plus de
02:28:052000 salariés déployés à Paris
02:28:07un plateau de télévision installé
02:28:09sur la tour Eiffel et ils ont
02:28:11fait un pari, installé le
02:28:13rappeur Snoop Dogg comme commentateur
02:28:15sportif et avec
02:28:17son regard décalé, ses
02:28:19danses dans les tribunes et bien
02:28:21il est devenu la mascotte des sportifs
02:28:23américains et surtout il a réussi
02:28:25un exploit, c'est passionné le
02:28:27public américain pour des sports
02:28:29qui auraient été boudés ou en marge
02:28:31Allez l'essentiel de l'actu avec
02:28:33Mathieu
02:28:37Les épreuves de surf
02:28:39des Jeux Olympiques sont à l'arrêt depuis
02:28:41vendredi, les demi-finales où deux Français
02:28:43sont en lits se sont reportés à demain faute de
02:28:45vagues à Tahiti et en cas de qualification
02:28:47nos deux chances de médaille disputeront
02:28:49leur finale dans la foulée
02:28:51Bonne nouvelle pour l'économie française
02:28:53Neuf jours après le début des JO, le bilan
02:28:55est positif, les touristes sont
02:28:57finalement au rendez-vous, le secteur de l'hôtellerie
02:28:59en profite, plus 20% de fréquentation
02:29:01touristique en Ile-de-France par rapport
02:29:03à l'an passé et puis
02:29:05les transports parisiens font le plein si certaines
02:29:07lignes peuvent paraître moins fréquentées que le
02:29:09reste de l'année, sachez que le nombre de
02:29:11voyageurs sur le réseau de la RATP
02:29:13a bien augmenté durant les Jeux Olympiques
02:29:154 millions de personnes dans les transports
02:29:17franciliens, soit 500 000 de plus
02:29:19par rapport à d'habitude
02:29:21Et on en vient à cette grande frayeur
02:29:23dans un centre commercial du Val-de-Marne
02:29:25Oui, un homme armé d'un couteau a été
02:29:27interpellé, cela s'est passé vendredi matin
02:29:29à Ormesson-sur-Marne, il a menacé
02:29:31des agents de sécurité de ce centre
02:29:33commercial avant d'être maîtrisé
02:29:35par les forces de l'ordre, le récit
02:29:37d'Émilie Pessinier, Pauline Trevesner
02:29:39Une scène d'une extrême violence
02:29:41dans un centre commercial
02:29:43Vendredi matin, un homme armé d'un couteau
02:29:45menace un agent de sécurité
02:29:47et crie à plusieurs reprises à la WACBA
02:29:49Je commence à s'approcher
02:29:51et lui commence à dire là-bas
02:29:53si tu t'approches tu vas te voir
02:29:55et là je me suis rendu compte qu'il avait le couteau
02:29:57Et donc c'était où alors ?
02:29:59Là et là, c'était à cet endroit
02:30:01Les policiers ont très vite
02:30:03été alertés par la sécurité
02:30:05Sur place, les forces de l'ordre
02:30:07ont eu affaire à une violente interpellation
02:30:09et ont dû évacuer tous les clients
02:30:11du centre commercial
02:30:13L'individu d'origine tchétchène
02:30:15a menacé la police avec un couteau
02:30:17de 20 centimètres
02:30:19et a de nouveau crié à plusieurs reprises
02:30:21à la WACBA, il s'agirait d'un cas isolé
02:30:23Concernant les attaques au couteau
02:30:25alors c'est vrai qu'elles sont très nombreuses
02:30:27un organisme avait déterminé
02:30:29qu'il y en a plus de 44 000
02:30:31par an
02:30:33mais là cette attaque en fait
02:30:35on a affaire à un homme qui était déséquilibré
02:30:37qui a des troubles psychologiques
02:30:39relativement importants
02:30:41et qui n'était pas en mesure d'appréhender
02:30:43correctement ce qu'il faisait
02:30:45Quelles informations exactes de cet homme
02:30:47devront être déterminées ?
02:30:49Une enquête a été ouverte
02:30:51Allez l'espoir tout de suite
02:30:53Votre programme avec Groupe Verlaine
02:30:55Installateur de panneaux solaires
02:30:57pour professionnels et propriétaires
02:30:59exploitant leur commerce
02:31:01Groupeverlaine.pro
02:31:03Votre programme avec les déménageurs bretons
02:31:05Des déménagements d'exception
02:31:07On dit chapeau les bretons
02:31:09Informations sur déménageurs-breton.fr
02:31:11Et nous sommes en communication avec Lisa Barbelin
02:31:13médaillée de bronze au tir à l'arc
02:31:15à l'épreuve individuelle
02:31:17C'était hier, on a évidemment suivi
02:31:19votre performance
02:31:21Vous êtes rentrée dans l'histoire du tir à l'arc
02:31:23Lisa, vous vous en rendez compte ?
02:31:25Parce que vous êtes la première médaille olympique
02:31:27pour le tir à l'arc féminin en individuelle
02:31:29Vous vous rendez compte que vous êtes rentrée dans l'histoire hier ?
02:31:33Non pas tout à fait, je suis encore sur un nuage là
02:31:35et je ne suis pas en état d'entrée
02:31:39C'était un match pour la 3ème place
02:31:41hier pour la médaille de bronze
02:31:43un match à rebondissement
02:31:45je crois qu'on peut dire ça comme ça
02:31:47et notamment avec cette dernière flèche qui tape le 10
02:31:49Est-ce que vous pouvez nous raconter cette dernière manche ?
02:31:53C'est pas un match, j'ai appris des petits trucs
02:31:55parce que je savais que j'avais des petits points
02:31:57au bout des poings
02:31:59et que j'ai su le saisir
02:32:01et c'est ça qui est merveilleux
02:32:03Alors on n'entend pas très très bien
02:32:05je ne sais pas si on va continuer
02:32:07Antoine va peut-être me dire dans l'oreillette
02:32:09J'imagine, est-ce que
02:32:11j'avais une petite question quand même
02:32:13on voit sur les réseaux sociaux
02:32:15qu'il y a eu une bourrasque
02:32:17un petit peu de vent lors d'un tir de votre adversaire
02:32:19est-ce que ça a franchement joué ?
02:32:21En même temps c'est du tir à l'arc à l'extérieur
02:32:29C'est du tir à l'arc à l'extérieur, c'est vrai
02:32:31Allez-y, allez-y Lisa
02:32:35C'est bon ?
02:32:37Oui, tout le monde dit qu'il y a eu un gros coup de vent
02:32:39moi je n'ai pas senti le vent, je crois juste qu'il était mort de trouille
02:32:41et tant mieux pour moi
02:32:43Et oui, tant mieux pour vous
02:32:45et tant mieux pour la délégation française
02:32:47Là je crois que vous êtes en direction
02:32:49de l'esplanade des Invalides
02:32:51vous allez peut-être suivre la prestation
02:32:53des archers français
02:32:55un certain Thomas Chirot peut-être à 9h30
02:32:57Oui, il y a un certain Thomas Chirot
02:32:59qui commence à tirer dans un peu moins d'une heure
02:33:01et ensuite Baptiste Hadis
02:33:03mais oui, j'ai très très envie
02:33:05d'aller voir les garçons et surtout Thomas
02:33:07Vous avez pu fêter cela un peu hier ?
02:33:09votre médaille ?
02:33:11Oui, oui, oui
02:33:13j'étais au plat de France jusqu'à
02:33:152h30, 30h du matin
02:33:17j'ai fêté ça
02:33:19et le réveil a été difficile
02:33:21et j'ai cru que je pourrais bien dormir
02:33:23après une médaille, mais en fait ce n'est pas vrai
02:33:25En tout cas bravo Lisa
02:33:27Oui bravo, vraiment, félicitations
02:33:29Félicitations
02:33:31Tout le plateau vous félicite
02:33:33On entend peut-être une question
02:33:35une réflexion, une remarque
02:33:37quelque chose à dire à Lisa ce matin
02:33:39Non mais écoutez d'abord je voulais vous
02:33:41féliciter
02:33:43le tir à l'arc c'est un sport
02:33:45qui est je trouve pas assez valorisé
02:33:47moi j'en ai fait un petit peu
02:33:49et c'est vrai que j'aimais énormément ce sport
02:33:51j'étais très mauvais
02:33:53peut-être une question qui pourrait intéresser les gens
02:33:55comment on peut
02:33:57s'initier, se lancer
02:33:59dans le tir à l'arc si on en a le désir ?
02:34:03Il y a plein de clubs partout en France
02:34:05vraiment, je pense qu'à Paris
02:34:07je ne sais pas comment vous allez le voir mais
02:34:09il y a juste à taper sur internet, aller sur le site de la Fédération
02:34:11Française de Tir à l'Arc et il y a tout plein
02:34:13de clubs et vraiment c'est là où
02:34:15on apprend le mieux et on rencontre plein de gens
02:34:17géniaux et après la machine
02:34:19est lancée
02:34:21Vincent Roy, non mais vraiment
02:34:23encore une fois toutes mes félicitations
02:34:25et c'est vrai que j'aurais aimé voir
02:34:27Nathan avec son carquois
02:34:29en sorte de Robin des bois de la philosophie
02:34:31alors je préfère voir
02:34:33la délégation officielle
02:34:35de nos athlètes français avec le carquois
02:34:37justement, objectif Los Angeles
02:34:39j'imagine Lisa ?
02:34:41Tout à fait, objectif Los Angeles avec cette fois-ci
02:34:43une autre couleur qui est j'espère
02:34:45la plus belle. Mais vous êtes encore très jeune
02:34:47et vous avez tout l'avenir devant vous pour ce qui est
02:34:49du tir à l'arc alors bonne flèche !
02:34:51Merci beaucoup !
02:34:53Merci beaucoup en tout cas Lisa
02:34:55sans plus loin pour mettre la pression, je l'ai dit hier
02:34:57à Thomas Chirot parce qu'il était avec nous également
02:34:59à distance, ramenez-nous la médaille d'or
02:35:01s'il vous plaît ! Ça marche !
02:35:03Merci beaucoup, à très vite et bon courage
02:35:05à nos archers français
02:35:07aujourd'hui un petit mot du programme
02:35:09rapidement peut-être Thomas ? Mathieu ?
02:35:11Mathieu ! Allez c'est parti !
02:35:13Alors on a 19 médailles d'or qui vont être
02:35:15distribuées aujourd'hui, les hommes du tir à l'arc
02:35:17qu'on en a parlé, qui peuvent donc ramener
02:35:19à la délégation tricolore, non pas une
02:35:21mais deux médailles, voilà pour le
02:35:23programme du jour. On aura également la finale
02:35:25du 100 mètres et puis beaucoup de choses de médailles
02:35:27parmi les français, on rappelle qu'ils sont
02:35:29troisième avec 12 médailles donc
02:35:31au tableau des médailles pour l'instant. Et puis il y a de la natation
02:35:33Vous êtes fervent
02:35:35téléspectateur Vincent
02:35:37Ah bah non mais écoutez, oui
02:35:39je m'intéresse au sport
02:35:41mais vous savez je suis relativement
02:35:43ouvert, à l'inverse de l'image
02:35:45que vous voulez répandre de moi. Non absolument pas
02:35:47alors par contre il y a quelque chose qui m'a étonné c'est
02:35:49Nathan Devers l'archer
02:35:51Oui mais alors je propose
02:35:53que la prochaine fois on mette une petite
02:35:55pomme sur la tête de Vincent
02:35:57et vous verrez, je ne raterai pas la cible
02:35:59Enfin tout dépend quel Vincent vous me direz
02:36:01On ne sait jamais chez Nathan Devers
02:36:03quelle est la part de mythomanie ou non
02:36:05maintenant il s'invente comme archer
02:36:07écoutez c'est très étonnant
02:36:09D'abord c'était vrai
02:36:11et deuxièmement improviser une question sur le
02:36:13tir à l'arc à 8h du matin
02:36:15c'était pas évident donc j'ai dû parler de moi
02:36:17faire du narcissisme, j'avais pas d'autre choix
02:36:19Là où vous avez raison c'est que c'est une discipline
02:36:21hautement intéressante parce que
02:36:23en ne s'en rendant pas compte à la télé
02:36:25il tire à 70 mètres
02:36:27c'est énorme et toucher le 10
02:36:29je trouve ça absolument passionnant
02:36:31ça demande une concentration de tous les instants
02:36:33et il faut maîtriser les éléments
02:36:35comme on le disait tout à l'heure, c'était l'espoir
02:36:53Mathieu merci beaucoup
02:36:55d'avoir été en ma compagnie
02:36:57pour ce dimanche
02:36:59Vincent Roy c'est toujours un plaisir de vous avoir
02:37:01Mais c'est un plaisir de partager ce plateau avec vous
02:37:03Nathan également
02:37:05de retour à l'entraînement
02:37:07de tir à l'arc
02:37:11Très sérieusement on est tous derrière nos athlètes
02:37:13on va suivre ça de très près
02:37:15Merci à vous de nous avoir suivis
02:37:17C'est l'heure des pros avec Thierry Cabane
02:37:19A très vite