Tous les matins et pendant tout l'été, #LaMatinaleEte, ses chroniqueurs et ses invités vous informent de 6h à 9h
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00:00:00Et nous sommes bien le mercredi 7 août, je corrige, merci Alexandra de me l'avoir rappelé.
00:00:07Voici tout de suite les titres de votre journal de 6 heures.
00:00:10A la une, on vous emmène ce matin à Southport, au Royaume-Uni.
00:00:14Malgré l'agitation de tout le pays, la ville reste comme figée dans le deuil, celui de
00:00:17trois fillettes tuées dans une attaque au couteau la semaine dernière.
00:00:20Notre envoyé spécial a recueilli les témoignages des habitants ces dernières heures, toujours
00:00:24empreints de tristesse.
00:00:25Le reportage, dès le début de ce journal.
00:00:30Mais qui sème la zizanie près de Rennes ? En une nuit, une cinquantaine de voitures ont
00:00:33été vandalisées dans la paisible commune d'Assigné, 7000 habitants.
00:00:38La gendarmerie recherche toujours le suspect, les habitants, dépités, dénoncent le manque
00:00:42d'éclairage public.
00:00:43La nuit, nous sommes allés à leur rencontre.
00:00:45C'est l'invité inattendu des JO, du moins celui qu'on ne voulait pas voir venir.
00:00:50Le Covid-19, une quarantaine d'athlètes ont été testés positifs.
00:00:54Pas étonnant d'après l'OMS, au vu de la circulation du virus dans le monde, il faut
00:00:58dire que très peu de mesures barrières ont été mises en place par le comité d'organisation
00:01:01des JO.
00:01:02Nous serons d'ailleurs avec le docteur Roger Huard à 6h15 pour en parler.
00:01:05Et puis avec Benjamin Cuc à 6h20, une bonne nouvelle, enfin, le prix des carburants diminue
00:01:11sous la barre des 2 euros le litre.
00:01:13Pourquoi ? Est-ce que cela va durer ? Vous nous direz tout dans quelques minutes.
00:01:17Et donc ce matin, nous sommes à nouveau à Southport au Royaume-Uni, point de départ
00:01:24de ces émeutes qui agitent le pays depuis maintenant une semaine, là où s'est déroulé
00:01:28ce drame.
00:01:29Trois fillettes tuées à coups de couteau, une ville endeuillée où sur les lieux de
00:01:32l'attaque, les roses blanches continuent à s'entasser.
00:01:34La population est toujours sous le choc et craint de nouveaux affrontements.
00:01:38Notre envoyée spéciale Thibault Marcheteau est allée à leur rencontre.
00:01:42Le récit est signé Mathieu Deveze et Marie-Victoire Desdonnay.
00:01:44A Southport, habitants et visiteurs continuent d'apporter leur soutien aux familles endeuillées.
00:01:52Le moment n'est seul, on n'est pas encore à la colère, mais au recueillement.
00:01:57Je pense qu'il y a vraiment un temps pour tout.
00:02:02Si vous voulez manifester, faites-le.
00:02:04Mais laissez ces familles faire leur deuil parce qu'ils viennent de perdre quelque chose
00:02:09qui ne pourra jamais être remplacé.
00:02:10Il y a énormément de tristesse par ici.
00:02:15Les gens sont absolument dévastés par ce qu'il s'est passé et les familles vont avoir
00:02:19besoin de beaucoup de temps pour reconstruire leur vie.
00:02:21C'est juste épouvantable.
00:02:22De nombreuses manifestations ont eu lieu après ce drame.
00:02:29La question de l'immigration anime la plupart de ces émeutes.
00:02:32Certains habitants de la ville pensent, eux, que le problème est plus profond.
00:02:36Oui, il y a un souci avec l'immigration, mais je ne pense pas que ce soit le problème principal.
00:02:41D'après moi, les manifestants essaient juste de trouver une excuse pour pouvoir manifester
00:02:45sans aucune raison.
00:02:46Des violences avaient éclaté lundi soir dans le reste du pays.
00:02:51La ville de Foxport est, elle, pour l'instant, dans un calme précaire.
00:02:57C'est donc une nouvelle journée à haut risque au Royaume-Uni.
00:02:59La police surveille 30 rassemblements prévus aux quatre coins du pays.
00:03:03Pas d'incidents à déplorer cette nuit, mais la police reste sur le qui-vive.
00:03:06Oui, on va retrouver notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:03:09Bonjour Olivier, un important dispositif répressif a été mis en place.
00:03:12Quelques 600 agents anti-émeute ont été mobilisés pour cette journée à haut risque.
00:03:22C'est une trentaine de rassemblements potentiels, des rassemblements de manifestants anti-immigration.
00:03:30Les cibles, on les connaît, ce sont des hôtels où sont logés des demandeurs d'asile,
00:03:35mais également des bureaux d'avocats qui défendent les défendeurs d'asile et dont
00:03:39les noms circulent sur Internet.
00:03:42La police va aussi devoir surveiller d'éventuelles contre-manifestations d'extrême-gauche
00:03:47ou même de groupes d'autodéfense musulmans, comme ce fut le cas lundi à Birmingham,
00:03:51qui ont donné lieu à de violents débordements.
00:03:53L'arsenal répressif est aussi judiciaire, avec plus de 400 arrestations,
00:03:58déjà une centaine de personnes inculpées, des peines de prison qui vont commencer à tomber
00:04:03au cours des prochains jours.
00:04:05Enfin, le ministère public se dit même prêt à utiliser et d'inculper certains émeutiers
00:04:11pour terrorisme.
00:04:13Enfin, il y a également la surveillance sur Internet, avec une première condamnation
00:04:19d'un jeune homme hier qui avait posté des incitations à la violence sur Internet.
00:04:25Merci infiniment Olivier Weber, vous êtes notre correspondant à Londres.
00:04:29Un commentaire avec Régis Le Sommier.
00:04:32On assiste aujourd'hui à une crise du modèle multiculturel britannique ?
00:04:35Oui, totalement, et puis on voit que ce n'est pas fini, le gouvernement, j'en parlerai
00:04:41tout à l'heure dans l'édito, a choisi le tout répressif, mais dans le fond c'est
00:04:45une manière aussi de cacher le problème, ou en tout cas de le contenir pour le moment.
00:04:51Mais il est clair qu'on est arrivé au bout d'un système, que ces émeutes-là ne sont
00:04:57pas arrivées par hasard, même si le prétexte est, comment dire, en tout cas, trompeur,
00:05:04puisque ce jeune Rwandais qui a tué les petites filles n'était pas quelqu'un descendu
00:05:11d'un bateau, un migrant, etc., comme ça a été dit au départ, mais ça a suffi
00:05:15à mettre le feu aux poudres, l'horreur de ce qui s'est passé a suffi à mettre
00:05:19le feu aux poudres et à révéler tout à coup un vrai problème, c'est-à-dire que
00:05:23l'Angleterre ne peut plus continuer à être, pendant des décennies entières, le pôle
00:05:28migratoire, enfin de tous les flux migratoires du monde, parce que quand vous interrogez
00:05:32les Afghans, quand vous interrogez les Somaliens, quand vous interrogez tous les migrants qui
00:05:36viennent chez nous de l'Afrique subsaharienne, par exemple, leur but c'est d'aller en
00:05:41Angleterre, c'est pas de rester chez nous, c'est pas de s'installer en Allemagne,
00:05:44c'est de traverser la Manche, il y a encore eu des records de traversées en bateau,
00:05:48hyper dangereux à chaque fois, et donc ces phénomènes-là doivent s'arrêter et le
00:05:52problème c'est que l'Angleterre reste encore trop attractive, cet afflux de migrants
00:05:58fait que la population britannique aujourd'hui a l'impression totalement...
00:06:01Vous distinguez les émeutiers, les casseurs, ceux qui s'en prennent de manière xénophobe
00:06:07et gratuite à tous les migrants, de ces catégories sociales qui manifestent aujourd'hui et qui
00:06:12s'inquiètent aussi de voir cette pression migratoire qui n'en finit plus ?
00:06:15Oui, je crois qu'il ne faut pas inverser les effets et les causes, on a toujours l'impression
00:06:18que c'est... alors le premier réflexe, vous savez, c'est comme quand vous avez quelqu'un
00:06:24de la France Insoumise qui est accusé parce qu'il a fait des propos antisémites, il
00:06:28dit tout de suite c'est l'extrême droite, là c'est comment il y a des mouvements qui
00:06:32se passent, il y a un choc émotionnel qui a mal été anticipé par le gouvernement
00:06:37britannique visiblement, je pense que le nouveau premier ministre Keir Starmer n'a pas compris
00:06:43la douleur des Britanniques face au drame épouvantable qu'ils ont vécu avec l'histoire
00:06:47de ces trois petites filles et ça, ça suffit à mettre le feu aux poudres et ça révèle
00:06:53tout un système qui est à l'agonie, tout un système, un modèle qu'on avait vanté,
00:06:58le communautarisme avec des communautés qui peuvent s'exprimer, garder leur langue,
00:07:03garder leur tradition les unes à côté des autres, et bien on se rend compte que finalement
00:07:07tout ça est en train d'exploser et que les Britanniques de souche ont l'impression de
00:07:12perdre leur identité, de perdre finalement, de disparaître.
00:07:15Et vous parliez de pression migratoire au départ des côtes françaises d'ailleurs,
00:07:18on y revient tout à l'heure à Calais pour évaluer la situation là aussi, on a interrogé
00:07:23les habitants de la commune, mais tout d'abord on va aller à Rennes en Bretagne, 55 véhicules
00:07:27dégradés en une seule nuit dans une petite commune habituellement paisible, la ville
00:07:33d'Assigné.
00:07:34Aucun suspect n'a pu être identifié.
00:07:35Les pneus crevés, rayures, les voitures des habitants n'ont pas été épargnées, certains
00:07:39d'entre eux dénoncent le choix de la municipalité de couper l'éclairage.
00:07:43La nuit, nous nous sommes rendus sur place avec Mickaël Chailloux.
00:07:45Il suffit de descendre à pied les rues de la Vannerie et de la Timonière pour constater
00:07:51l'étendue des dégâts, des véhicules par dizaine rayés à coup de tournevis et pour
00:07:57certains avec des pneus crevés, les deux côté droit dans le cas de la voiture de Stéphane.
00:08:02Il y en a à peu près pour 5 000 euros de dégâts, c'est un acte gratuit, on ne sait
00:08:08pas qui, mais ils ne se rendent pas compte qu'en fait c'est pour tout le monde un traumatisme
00:08:15et deux ça coûte de l'argent.
00:08:17Au total, 55 véhicules ont subi des dégradations en une nuit dans cette commune résidentielle
00:08:23de 7 000 habitants à 15 minutes de Rennes.
00:08:26Éric, assuré hautière, n'a le droit à aucune prise en charge, il est très remonté
00:08:31contre les choix de la municipalité.
00:08:33Le maire, non, il ne veut pas mettre de caméra, la lumière, pour l'été il n'allume pas,
00:08:40donc c'est un peu prendre les gens pour des cons.
00:08:42C'est quand même 52 voitures sur un signe, on est 55 sur une nuit, donc imaginez la
00:08:47terreur des gens.
00:08:48Depuis le Covid et l'envolée des prix de l'énergie, la commune coupe l'éclairage
00:08:52public pendant l'été.
00:08:53Les élus n'ont pas souhaité répondre à nos questions.
00:08:56Entre 30 et 40 plaintes ont été déposées à la gendarmerie qui recherche toujours le
00:09:01ou les auteurs.
00:09:02Benjamin, pendant le reportage, vous soulignez le montant que cela représentait en termes
00:09:06de réparation.
00:09:07Ah oui, sur les 55 véhicules endommagés, vous pouvez compter en moyenne 2 000 euros
00:09:12de travaux de carrosserie, des pneus, donc vous en avez pour 110 000 euros de travaux
00:09:16qui vont être à la charge de gens pas assurés et qui vont devoir supporter ça sur des gens
00:09:20assez modestes visiblement parce que ce n'est pas des convoitures de grand luxe.
00:09:23Et tout cela pose aussi la question de l'éclairage public dans ces villes.
00:09:26On l'a vu dans ce reportage, évidemment, l'éclairage public la nuit qui permet de
00:09:30diminuer la délinquance, c'est une problématique qui revient souvent dans nos reportages.
00:09:33C'est l'image que l'exécutif voulait éviter à tout prix, celle des campements
00:09:37de migrants installés dans les lieux emblématiques de la capitale.
00:09:40L'un d'eux a d'ailleurs été démantelé, Marine, par la police hier soir, place de
00:09:43la Bastille, sur décision préfectorale.
00:09:45Deux cent ententes avaient été installées quelques heures plus tôt, rejoignant une
00:09:48cinquantaine de migrants sur place depuis le mois de juin.
00:09:51Une action coup de poing organisée par plusieurs associations qui dénoncent un manque de logements
00:09:56sociaux dans la capitale.
00:09:57Reportage de Bamba Gueye et Mathieu Dewez.
00:09:59Le contraste est saisissant.
00:10:03Hier soir, place de la Bastille à Paris, des touristes prennent la pause sur les anneaux
00:10:08olympiques et en arrière-plan, environ 200 sans-abri installés dans des tentes.
00:10:13C'est honteux.
00:10:14Vous vous rendez compte, les touristes viennent pour les Jeux olympiques ? La France, c'est
00:10:19un beau pays, et on vient à la place de la Bastille, on trouve des tentes comme ça
00:10:24alignées partout, c'est honteux pour la France.
00:10:27On est vergers chez les proches, mais là, des fois, trois ans, c'est quelqu'un, c'est
00:10:32pas facile.
00:10:33Parce que les logements sont très petits, même si la personne a la volonté de vous
00:10:38garder plus.
00:10:39Ça devient compliqué, surtout avec les enfants aussi, les disputes, c'est tout le temps
00:10:44comme ça.
00:10:45Soutenu par plusieurs associations, des migrants et des mineurs non accompagnés ont rejoint
00:10:50hier la cinquantaine de personnes déjà installées depuis début juin et en attente d'un logement
00:10:55social.
00:10:56Si le campement de l'association droit au logement était déjà présent et autorisé
00:11:00par la préfecture, celui de l'association Utopia a été interdit.
00:11:04Tous dénoncent l'expulsion des populations précaires de Paris en amont des Jeux olympiques.
00:11:09Nous demandons au gouvernement de mettre en place des solutions d'hébergement stable
00:11:13pour l'ensemble des personnes sans-abri dans un pays qui n'a jamais été aussi riche
00:11:16que le nôtre et qui dispose, notamment à Paris et en proches banlieues, d'énormément
00:11:22d'immeubles entièrement inoccupés que l'Etat pourrait réquisitionner.
00:11:25Hier soir, toutes les tentes ont finalement été retirées de la place par la police.
00:11:30La préfecture de région rappelle de son côté l'ouverture de 120 000 places d'urgence
00:11:34chaque nuit en région parisienne et la création de 216 places d'hébergement pérennes supplémentaires.
00:11:41Régis Lesaumier, on a évidemment les associations pour le droit au logement et d'aide aux migrants
00:11:45qui en profitent de la situation pour faire leur communication.
00:11:49Non mais en fait, si vous voulez, ce qui s'est passé comme, voilà, on est dans une période
00:11:53olympique, on a accueilli le monde entier, il y a eu un effort particulier qui a été
00:11:57fait justement pour qu'on ne voit pas ces tentes qui en temps ordinaire sont quand même
00:12:02bien présentes dans la capitale, la porte de la chapelle, il y a quand même des endroits,
00:12:06il y a eu un travail d'écartement, on va dire, des migrants et des personnes, comment dire...
00:12:13On a mis, on a mis, voilà...
00:12:14Voilà, on a essayé de mettre ça sous le tapis et puis les JO avançant, on ne peut pas,
00:12:20ça a tendance à ressurgir parce que c'est là et c'est un problème endémique et qui,
00:12:25comment, qui malheureusement dure depuis longtemps.
00:12:29Là, évidemment, il y a le projecteur, le coup de projecteur qui est mis sur Paris,
00:12:34sur la France et donc il y en a certains aussi au niveau associatif, comme vous avez
00:12:40décrit, qui profitent justement de la situation pour essayer d'avoir un éclairage particulier
00:12:44et de mettre en avant leurs problèmes, voilà.
00:12:48Allez, on va terminer avec cette belle image de Teddy Riner accueilli en héros dans sa
00:12:52Guadeloupe natale hier à Pointe-à-Pitre, plusieurs dizaines de milliers de personnes
00:12:56attendaient patiemment le judoka pour le féliciter de ses magnifiques performances.
00:13:00Le quintuple champion olympique de judo y effectue une visite éclair avant de revenir
00:13:05à Paris pour la cérémonie de clôture des Jeux dimanche prochain, il quittera l'île
00:13:09donc cet après-midi.
00:13:11Et voilà la joie à l'aéroport de Pointe-à-Pitre pour finir ce journal, mais on va continuer
00:13:18tout de suite avec les sports.
00:13:19Votre programme avec les déménageurs bretons, des déménagements d'exception, on dit chapeau
00:13:26les bretons.
00:13:27Information sur déménageurs-breton.fr
00:13:30Et nos basketteurs français ont créé l'exploit en quart de finale hier, Marine.
00:13:34Oui, ils ont réalisé une magnifique performance pour s'imposer 82-73 face au Canada avec
00:13:40une mention spéciale pour la défense française, la France poursuit donc sa route vers une
00:13:44médaille olympique après l'argent à Tokyo, direction les demi-finales face à l'Allemagne
00:13:49demain.
00:13:50C'était votre programme avec les déménageurs bretons, des déménagements d'exception,
00:13:56on dit chapeau les bretons.
00:13:58Information sur déménageurs-breton.fr
00:14:00On va parler tout de suite de cet invité que l'on n'attendait pas pour les Jeux Olympiques.
00:14:05Le Covid-19, au moins 40 athlètes ont été contaminés par le virus depuis le début
00:14:09de la compétition.
00:14:10On en parle dans un instant juste après la pause avec le docteur Roger Huet.
00:14:13A tout de suite docteur.
00:14:146h15, sur CNews, bon réveil à tous.
00:14:20Le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
00:14:22En Argentine, un jour avant l'audition, des deux rugbymen Hugo Oradou et Oscar Gégou
00:14:30accusés de viol.
00:14:32La plaignante a été de nouveau entendue hier.
00:14:34Elle accuse les deux joueurs de l'avoir battu et violé à plusieurs reprises dans leur
00:14:37chambre d'hôtel de Mendoza.
00:14:39Les deux hommes sont assignés à résidence depuis le 17 juillet dernier.
00:14:42Le Hamas a désigné un nouveau chef.
00:14:45Il s'agit de Yahya Sinwar, désigné.
00:14:47C'est l'un des hommes les plus recherchés par Israël.
00:14:50L'Etat hébreu accuse l'homme d'être l'un des cerveaux de l'attaque du 7 octobre.
00:14:53Et puis Kamala Harris a désigné son nouveau colissier.
00:14:57Il s'agit de Tim Wolsk et pourrait être le prochain vice-président des Etats-Unis
00:15:00en cas de victoire en novembre prochain.
00:15:02Peu connu du grand public, cet homme de 60 ans est l'actuel gouverneur du Minnesota.
00:15:07Le Covid-19 qui s'invite à la fête pendant ces Jeux Olympiques.
00:15:14Au moins 40 athlètes ont été testés positifs au virus.
00:15:18On en parle ce matin avec le docteur Roger Ruha, médecin généraliste.
00:15:21Bonjour Roger Ruha, merci d'être avec nous.
00:15:24Tout d'abord, est-ce que c'est une surprise selon vous
00:15:28de voir apparaître ce virus pendant les JO ?
00:15:31Ou fallait-il s'y attendre ?
00:15:33Non, il fallait s'y attendre bien sûr,
00:15:34puisqu'on sait depuis quatre ans,
00:15:36on a cumulé pas mal de données sur la circulation du virus,
00:15:39que lorsqu'il y a des grands brassages de population,
00:15:42pendant les vacances notamment,
00:15:43il y a une reconnaissance de la circulation du virus
00:15:46et donc des contaminations.
00:15:48Il faut rappeler qu'un test positif ne signifie pas que la maladie est développée,
00:15:53simplement que le virus est présent.
00:15:55Et le virus circule beaucoup dans le reste du monde en ce moment ?
00:16:01Oui, le virus continue de circuler,
00:16:02il n'a jamais cessé de circuler depuis quatre ans
00:16:05et malheureusement, je pense qu'il circulera encore pendant de nombreuses années.
00:16:08Simplement, on a mis en place des barrières qui empêchent l'éclosion de foyers épidémiques,
00:16:15notamment avec la vaccination,
00:16:16mais aussi les mesures barrières qui continuent plus ou moins d'être appliquées,
00:16:19mais qui sont un moyen de limiter la contamination.
00:16:23Et il faut rappeler que c'est surtout pour les personnes fragiles et immunodéprimées
00:16:27que cette maladie, la COVID-19, est dangereuse,
00:16:30alors que pour les personnes saines, il s'agit d'une apparence d'une grosse grippe.
00:16:36Est-ce que la température extérieure joue un rôle là-dedans ?
00:16:40Parce que l'OMS soulignait dernièrement que ce qui n'était pas habituel,
00:16:46c'est que le virus circule normalement davantage quand il fait froid,
00:16:49or là, on est en plein été.
00:16:52Non, on s'est aperçu que ce virus en particulier, ce coronavirus,
00:16:57circulait dans des situations climatiques différentes.
00:17:01Donc il n'y a pas ce qu'on a pour la grippe par exemple,
00:17:04on sait que le pic saisonnier de la grippe, c'est à l'entrée de l'automne
00:17:08et qu'on a très peu de grippe pendant l'été.
00:17:10Celui-là, ce coronavirus, il se permet de circuler un petit peu n'importe quand en année.
00:17:15C'est surtout les conditions de température qui sont importantes,
00:17:19c'est-à-dire que comme on a des étés qui sont moins chauds pour certains,
00:17:23plus chauds pour d'autres, et les hivers moins chauds,
00:17:26le virus y trouve sa part et arrive à circuler malgré tout,
00:17:30malgré les saisons si on peut dire.
00:17:31C'est l'absence de saisons bien tranchées qui permet cette circulation.
00:17:36Et in fine, il y a eu assez peu de mesures barrières pendant ces Jeux olympiques
00:17:41pour essayer d'éviter les contaminations ?
00:17:44Oui, avec le brassage des populations, des spectateurs, des équipes,
00:17:51il y a plusieurs milliers d'athlètes qui se rendent compte.
00:17:55Il faut toujours éviter de serrer les mains,
00:17:57c'est comme ça de s'embrasser et de rester à distance.
00:18:01C'est des conseils habituels, mais se laver les mains, c'est fréquent.
00:18:05L'OMS dit aussi que la circulation importante du virus n'est pas adhédie finalement,
00:18:09parce que ça veut dire que ce virus peut encore évoluer ?
00:18:14Oui, il va continuer d'évoluer,
00:18:18nous en sommes à plusieurs dizaines de variants différents
00:18:21depuis la première identification du virus, donc il va continuer.
00:18:26Simplement, il faut que la mise en place des vaccinations
00:18:30permette une protection globale de la population suffisante
00:18:35pour éviter des foyers épidémiques comme on l'a connu il y a 4 ans.
00:18:37Merci pour ces explications, Dr Roger Ruat,
00:18:40notre invité ce matin à 6h15 sur CNews.
00:18:44Les Jeux olympiques sont aussi un moyen de faire rayonner
00:18:47notre langue française dans le monde entier.
00:18:48C'est l'une des deux langues officielles de la compétition,
00:18:50même si l'anglais s'est largement imposé aujourd'hui.
00:18:53Oui, les organisateurs ont essayé cette année
00:18:55de revoir certaines expressions anglophones en français.
00:18:58Cela semble fonctionner auprès des touristes.
00:19:01Benoît Bouteille.
00:19:03Breakdance, surf ou encore skateboard,
00:19:06les organisateurs de Paris 2024 se sont donnés pour mission
00:19:09de remplacer les anglicismes.
00:19:11Les fédérations internationales sont bien souvent dans des mains
00:19:14de responsables anglo-saxons.
00:19:17Et donc on essaie aussi, nous, francophones,
00:19:20d'organiser notre influence.
00:19:22Et je pense que là, tout le monde a fait de gros efforts,
00:19:25que ce soit le COJO, que ce soit le CIO.
00:19:28Malgré ces efforts, les conversations entre arbitres,
00:19:31athlètes et autres officiels se font encore en anglais.
00:19:34Mais le français veut aussi séduire le grand public,
00:19:36notamment auprès des 450 000 visiteurs internationaux
00:19:40venus assister au jeu.
00:19:41Et si, dans les rues de la capitale,
00:19:43tout le monde ne connaît pas le français,
00:19:45certains touristes essaient malgré tout de le pratiquer.
00:19:49Chaque fois que je vais dans une pâtisserie,
00:19:51j'essaye de demander en français.
00:19:53Et ils se moquent de moi et commencent à parler anglais.
00:19:55Alors je leur demande comment dire ça.
00:19:57Et là, en général, ils m'aident à corriger mon accent.
00:20:02Je pense que le français est assez important dans ces jeux,
00:20:04mais je n'ai pas assez de temps pour l'apprendre.
00:20:06Cinquième langue la plus employée,
00:20:08le français est parlé par 320 millions de personnes dans le monde.
00:20:13Allez, c'est la bonne nouvelle de l'été.
00:20:14Le prix des carburants repart enfin à la baisse.
00:20:16À la pompe, le super et le gazole repassent très en dessous des 2 euros le litre.
00:20:20Benjamin Cuc va tout nous expliquer dans un instant
00:20:23quelle est la raison de cette embellie.
00:20:24Restez avec nous, ce sera juste après la pause.
00:20:27Benjamin Cuc pour l'économie.
00:20:33Benjamin, le prix des carburants n'a jamais été aussi bas depuis plus de deux ans.
00:20:36Quelles sont les raisons de cette bonne nouvelle pour tous les Français
00:20:39qui partent ou reviennent de vacances?
00:20:41Oui, effectivement, Anthony, le prix des carburants retombe sous la barre des 2 euros.
00:20:46C'est le plus bas.
00:20:47On assiste à un prix comparable à celui de février 2022.
00:20:51La bonne raison, c'est qu'il n'y a plus d'aide.
00:20:53En plus, la bonne nouvelle, c'est qu'il n'y a pas d'aide.
00:20:55L'État ne paye rien.
00:20:56Donc, ça ne nous coûte rien en chèque, en choses comme ça.
00:20:59Mais la raison, c'est qu'il y a eu 10 euros de baisse sur le baril de pétrole depuis un mois.
00:21:07La première cause, c'est la saison.
00:21:10C'est la saison, en été, on consomme forcément moins de pétrole qu'en hiver.
00:21:15Et la deuxième, c'est que malgré les menaces belliqueuses de l'Iran,
00:21:19le prix du pétrole ne s'est pas envolé.
00:21:22Et surtout, la deuxième raison, c'est que la grande distribution
00:21:25a multiplié les offres discounts, tirant les prix vers le bas
00:21:30dans les stations de services de distribution de grandes marques.
00:21:34Et c'est appelé à durer, tout ça ?
00:21:37Les offres de remise, non.
00:21:39Les offres de la grande distribution, non.
00:21:40En revanche, le prix du pétrole, oui, pour deux raisons à court terme.
00:21:44C'est-à-dire déjà la détestation totale entre l'Arabie saoudite et l'Iran,
00:21:49deux gros producteurs de pétrole.
00:21:51Mais l'Arabie saoudite, l'allié des Américains et de facto d'Israël,
00:21:57tire les prix vers le bas, tandis que l'Iran aurait aimé remonter les prix.
00:22:02La deuxième raison, c'est l'annonce récemment de la possibilité
00:22:06d'une paix entre l'Ukraine et la Russie.
00:22:09Et quand la Russie reviendra dans le concert des nations,
00:22:13elle revendra son pétrole.
00:22:14Et il y a une raison sur le plus long terme,
00:22:16c'est que la demande de pétrole va globalement baisser
00:22:19selon l'Agence internationale de l'énergie.
00:22:21À partir de 2029, le monde consommera moins de pétrole.
00:22:25Et pour quelles raisons ?
00:22:26Et pour quelles raisons ?
00:22:27Tout simplement, l'électrification des véhicules, la transition énergétique.
00:22:33Les gens auront moins besoin de pétrole et d'essence,
00:22:35en particulier dans le monde entier.
00:22:38Ce qui fait que la consommation, la production sera baissée
00:22:42puisqu'on les gens en consommeront moins d'une part.
00:22:45Et d'autre part, il y a aussi une chose, c'est le télétravail
00:22:48qui influe selon l'AIE sur la consommation d'essence.
00:22:51Et c'est la bonne nouvelle, c'est que d'ici la fin de l'année,
00:22:54le pétrole ne devrait pas remonter.
00:22:56Et c'est la bonne nouvelle pour les portefeuilles.
00:22:58Eh bien, on était content de l'annoncer ce matin sur CNews.
00:23:00Merci beaucoup, Benjamin Cuc pour cette édito éco 6h25.
00:23:03Sur CNews, la météo des plages.
00:23:06La météo des plages avec BDOR.fr.
00:23:08L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:23:11L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:23:14Place à présent à votre météo des plages
00:23:16où le temps restera nuageux près des Côtes-de-la-Manche.
00:23:18Vous aurez en moyenne 21 degrés à Deauville et dans l'eau,
00:23:21localement jusqu'à 18 degrés à Peyreuse-Guirec,
00:23:24où le temps restera assez brumeux.
00:23:25Sur la façade ouest, les températures sont en baisse.
00:23:2722 degrés à Noirmoutier ou encore pour les Sables-d'Olonne.
00:23:30Le temps restera nuageux et dans l'eau, vous aurez localement
00:23:3319 degrés à Quiberon.
00:23:34Dans le sud-ouest, alternance de nuages et d'éclaircies.
00:23:3627 degrés à Arcachon, 25 degrés à Saint-Jean-de-Luz
00:23:40et dans l'eau, vous aurez localement 24 degrés à Royan.
00:23:43Autour du golfe du Lyon, la chaleur se maintient.
00:23:4537 degrés en moyenne à Valras, 33 degrés à Argelès.
00:23:48Pas un seul nuage à l'horizon et dans l'eau,
00:23:50vous aurez localement 24 degrés à Sanary.
00:23:53Attention aux orages sur la Côte d'Azur,
00:23:54notamment entre Cannes et Antibes.
00:23:56Le beau temps se maintient en Corse où vous aurez localement
00:23:59jusqu'à 27 degrés dans l'eau du côté d'Ajaccio.
00:24:02La météo des plages avec BDOR.fr.
00:24:04L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:24:07L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:24:10Et puis quel temps dans le ciel de votre mercredi 7 août.
00:24:14On voit ça tout de suite avec Alexandra Blanc.
00:24:16Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:24:18La météo avec Groupe Verlaine.
00:24:20Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:24:23Groupe Verlaine.
00:24:25La météo avec quelques orages prévus, Alexandra.
00:24:28Oui, quelques orages et cette chaleur qui se maintient,
00:24:30ma chère Marine, avec localement 38,1 degrés.
00:24:34Relevés hier à Avignon, dans le courant de l'après-midi.
00:24:37Donc, température qui restait particulièrement élevée hier
00:24:40entre le Gard, le Vaucluse ou encore en allant vers les Pyrénées-Orientales.
00:24:44D'ailleurs, le département des Pyrénées-Orientales
00:24:46reste placé sous surveillance en vigilance orange par Météo France
00:24:49puisque les températures restent caniculaires.
00:24:51Vigilance orange pour la canicule.
00:24:53On a eu des températures élevées hier.
00:24:55On a eu des températures élevées cette nuit.
00:24:57C'est vraiment le principe d'une canicule.
00:24:59Il fait chaud la journée, mais également la nuit.
00:25:01Et on attend aujourd'hui localement jusqu'à 35, 36 degrés pour ce département.
00:25:06Les autres départements méditerranéens restent placés en vigilance jaune
00:25:10avec cette chaleur qui va se maintenir notamment entre la Côte d'Azur et la Corse
00:25:14avec 34 degrés à Marseille ou encore jusqu'à 33 degrés en Corse.
00:25:18Au programme aujourd'hui, une journée un petit peu plus mitigée
00:25:21avec le passage d'un front, alors front peu actif,
00:25:23mais qui donne tout de même ce matin un temps assez maussade
00:25:27entre le sud-ouest, le centre ou encore en allant vers les frontières de l'Est.
00:25:31On retrouve également un temps assez orageux au pied des Pyrénées
00:25:34ou encore entre le Doubs, le Jura ou encore en allant vers les Vosges.
00:25:37Et puis un temps également assez maussade entre la Pointe-Bretonne
00:25:41et les Hauts-de-France avec une alternance de nuages et d'éclaircies.
00:25:44Dans l'après-midi, ça va un petit peu mieux.
00:25:45Le front se décale en direction des régions de l'Est,
00:25:48c'est-à-dire qu'à l'arrière de ce front, on va retrouver de très belles éclaircies,
00:25:51notamment entre le Loiré, les Charentes ou encore du côté de l'estuaire de la Gironde.
00:25:55Toujours du grand beau temps autour du Golfe du Lion.
00:25:57Et puis attention à ces orages bien localisés, principalement en montagne,
00:26:01qui vont donc se déclencher dans le courant de l'après-midi,
00:26:04mais également de la soirée sur les Pyrénées, le Massif central, les Alpes
00:26:07ou encore en allant vers la montagneuse Corse.
00:26:10Les températures, je sais qu'elles vous intéressent.
00:26:12Grande douceur ce matin, localement 17 à Paris, 19 degrés en Bourgogne
00:26:17ou encore déjà 25 degrés à Perpignan.
00:26:19Un petit peu plus de fraîcheur pour nos amis bretons
00:26:22avec en moyenne 12 à 13 degrés ce matin et dans l'après-midi.
00:26:25Les températures resteront estivales.
00:26:27Il fait beau, il fait chaud avec localement 26 à Paris, 27 degrés en Bourgogne,
00:26:3225 degrés du côté de la Rochelle, donc température beaucoup plus respirable
00:26:36sur les régions du Nord.
00:26:37Et puis, la chaleur se maintient, je vous le disais, dans le sud avec 34 à Marseille,
00:26:4132 degrés à Lyon et localement jusqu'à 35 degrés sous le soleil de Perpignan,
00:26:46donc température qualifiée de caniculaire en allant vers le sud-est.
00:26:51La suite du programme, de très belles journées en perspective.
00:26:54Jeudi, on aura un léger front sur les régions du Nord
00:26:56qui va donner un temps un petit peu plus mitigé.
00:26:58Mais le week-end s'annonce beau et surtout très chaud avec un pic de chaleur attendue,
00:27:02notamment à partir de vendredi, températures qui vont remonter.
00:27:06Et ça s'annonce très chaud ce week-end, notamment dans le sud
00:27:09où l'on pourrait de nouveau frôler les 40 degrés.
00:27:13Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,
00:27:15c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:27:17Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables, Groupe Verlaine.
00:27:226h29 sur CNews, bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent.
00:27:26Vous êtes avec la bonne équipe sur ce plateau.
00:27:28Marine Sabourin, Benjamin Cuc et les deux complices à ma droite,
00:27:31Régis Le Sommier et Alexandra Blanc.
00:27:34Voici tout de suite les titres de votre journal de 6h30.
00:27:36À la une, il est l'homme le plus recherché par Israël,
00:27:39le cerveau des attentats du 7 octobre.
00:27:41Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza,
00:27:43devient le dirigeant du groupe terroriste une semaine après l'assassinat de son prédécesseur.
00:27:49Qui est-il ? Qu'est-ce que cela peut changer dans les négociations ?
00:27:52On posera ces questions au général Bruno Clermont,
00:27:54notre consultant défense, dès le début de ce journal.
00:27:57À tout de suite.
00:27:58La pression migratoire au cœur des tensions au Royaume-Uni,
00:28:00une pression que l'on retrouve également de l'autre côté de la Manche, à Calais.
00:28:04C'est là que se pressent de nombreux clandestins,
00:28:06candidats au départ vers la Grande-Bretagne.
00:28:09Notre reportage à suivre.
00:28:11L'indignation de l'ex-judoka David Douillet.
00:28:14Selon lui, les athlètes des JO ne devraient pas être imposés sur leurs primes.
00:28:17C'est pourtant le cas depuis les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
00:28:21En cas de victoire, ces primes peuvent grimper jusqu'à 80 000 euros pour les médaillés d'or.
00:28:25Qu'en pensez-vous ? On en parle dans cette édition.
00:28:29Et puis, on vous parle depuis le début des JO de la ville de Paris,
00:28:32qui est méconnaissable pour de nombreux Parisiens.
00:28:35Mais elle est aussi, semble-t-il, un enchantement pour les touristes cet été.
00:28:38C'est une bonne nouvelle.
00:28:39Sécurité assurée, transport efficace, rues propres.
00:28:42La carte postale séduit tout le monde en ce moment.
00:28:45On a tendu notre micro aux visiteurs, vous les entendrez.
00:28:51Il est donc celui avec qui Israël va devoir composer pour parvenir à un cessez-le-feu,
00:28:55si toutefois c'est encore possible.
00:28:57Yahya Sinouar devient le chef du Hamas une semaine après l'assassinat de son prédécesseur.
00:29:02Et on en parle tout de suite avec le général Bruno Clermont.
00:29:04Bonjour mon général.
00:29:06Tout d'abord, pour que l'on comprenne bien, qui est Yahya Sinouar ?
00:29:11Vous l'avez dit, c'était le chef du bureau politique du Hamas pour Gaza.
00:29:15Il devient le chef du bureau politique de tout le Hamas pour l'ensemble de ses activités.
00:29:19C'est un homme bien connu des services israéliens.
00:29:23Il est considéré, vous l'avez dit, comme le cerveau, l'instigateur,
00:29:25le coordonnateur des massacres du 7 octobre.
00:29:28Je rappelle, 1 200 personnes assassinées,
00:29:31250 otages dont un grand nombre est encore entre les mains du Hamas.
00:29:36Il a 61 ans, c'est un Palestinien né dans un camp de réfugiés à Ran Youness,
00:29:41dans le sud de la bande de Gaza.
00:29:43Très jeune, il a été proche du créateur, du fondateur du Hamas, le cher Ahmed Yassin.
00:29:49Et pour lui, à 25 ans, il était déjà l'exécuteur des base-œuvres
00:29:53puisqu'il était chargé d'éliminer les opposants au Hamas.
00:29:56Donc il a un grand nombre de morts sur la conscience, de Palestiniens en particulier.
00:30:00C'est la raison pour laquelle il est condamné à 30 ans de prison.
00:30:05Et ces 30 ans de prison, en fait, il n'en fera que 22 dans les prisons israéliennes.
00:30:08Il est libéré en 2011 suite à un échange de 1 000 prisonniers
00:30:12contre un soldat israélien.
00:30:14À partir de 2017, il prend des responsabilités au sein du Hamas à Gaza.
00:30:20Il va remplacer le fameux Ismaël Hanié,
00:30:22qui a été éliminé par les Israéliens il y a quelques jours comme chef du bureau politique.
00:30:27Et dernier point, évidemment, c'est un radical du Hamas, on l'a bien compris.
00:30:33Une grande partie de sa famille a déjà été éliminée par des bombardements
00:30:37menés par Sahal sur la bande de Gaza.
00:30:41Alors général Bruno Clermont,
00:30:43quelles ont été les différentes réactions à la suite de cette annonce,
00:30:46notamment des Américains et des Israéliens ?
00:30:50Il faut bien comprendre qu'avec la mort de Mohamed Ndiyef,
00:30:53qui était le chef militaire du Hamas dans la bande de Gaza,
00:30:57les Israéliens ont confirmé son élimination, ce qui n'était pas forcément évident.
00:31:01Et l'élimination d'Ismaël Hanié est devenue vraiment la cible numéro une pour les Israéliens.
00:31:08Il est toujours caché dans les tunnels de Gaza.
00:31:12Il continue à diriger l'ensemble des opérations pour le Hamas, politiques et militaires.
00:31:17Et l'état d'esprit des Israéliens, je pense qu'on peut le résumer
00:31:20dans cette déclaration faite par le général Hagari, le responsable, le porte-parole de le Sahel,
00:31:25je vais vous la lire,
00:31:27il n'y a qu'une seule place pour Yahya Sinwar,
00:31:30c'est aux côtés du reste des terroristes du 7 octobre.
00:31:33C'est le seul endroit que nous lui préparons et le seul que nous lui destinons.
00:31:37Donc Israël, pas d'évolution dans la situation.
00:31:41Il reste la cible prioritaire des Israéliens à éliminer dans les jours qui viennent.
00:31:47Merci beaucoup général Bruno.
00:31:48Clairement, on viendra tout à l'heure à 7h30 avec de nouvelles questions pour vous,
00:31:52pour bien comprendre la situation au Proche-Orient.
00:31:54Merci beaucoup.
00:31:56Régis Le Sommier, peut-être un commentaire au vu du profil de Yahya Sinwar
00:32:00et des réactions pour l'instant, celles qu'on a entendues d'Israël,
00:32:03que nous a présentées le général Bruno Clermont.
00:32:05On sent que les négociations à venir pour un cessez-le-feu et la libération d'ontages
00:32:09vont être très très compliquées.
00:32:10Très compliquées ou quasiment carrément intérées, impossibles.
00:32:14L'élément qu'apportait Ismail Haniye, c'était qu'il y avait justement cette connexion avec le Qatar.
00:32:20Il habitait à Doha, il était en connexion avec le cousin de l'émir
00:32:23qui a été très actif dans le premier round de négociations,
00:32:27qui en novembre dernier avait permis à plusieurs dizaines d'otages de sortir de Gaza.
00:32:31Et ce processus s'était mis en place et à Haniye, on faisait partie.
00:32:35Évidemment, au bout du processus, celui qui dit on libère ou pas les otages, c'est Sinwar.
00:32:41Sinwar, c'est le chef opérationnel, c'est lui qui a piloté, qui a conçu le 7 octobre.
00:32:47C'est lui qui décide ou non de libérer des otages.
00:32:50Donc voilà, là quelque part, qu'est-ce que ça signifie ?
00:32:53Ça signifie que c'est la branche la plus radicale du Hamas qui prend le dessus.
00:32:57Il y avait un autre personnage qui aurait pu être nommé à la place de Haniye,
00:33:00qui s'appelle Khaled Meshal, qui était l'homme international du Hamas depuis très longtemps,
00:33:04qui a longtemps vécu à Damas, qui vivait aussi à Doha et qui était quelqu'un
00:33:08qui avait, on va dire, une des connexions internationales.
00:33:11Là, on est avec vraiment le Hamas dans ce qu'il a de plus dur,
00:33:16dans une personne issue de la bande de Gaza, qui est de Ranyounès,
00:33:21qui est vraiment une des villes, d'ailleurs, qui a été complètement rasée par l'opération
00:33:26menée par Tssahal depuis octobre dernier.
00:33:29Donc c'est quelqu'un qui, voilà, c'est l'homme des tunnels, Yahya Sinwar.
00:33:32Et ça va être très, très difficile parce que tant que Yahya Sinwar est en vie pour Israël,
00:33:37le Hamas n'est pas éradiqué.
00:33:39Dans le reste de l'actualité, la pression migratoire au cœur des tensions au Royaume-Uni,
00:33:43une pression migratoire qu'on retrouve également de l'autre côté de la Manche, en France, à Calais.
00:33:47C'est là que se pressent de nombreux clandestins,
00:33:49candidats au départ vers la Grande-Bretagne.
00:33:51Certains habitants craignent qu'une étincelle puisse, là aussi,
00:33:55embraser la situation.
00:33:56Notre reportage sur place avec Juliette Sadat.
00:34:00À Calais, Jérôme habite le long de cette route de campagne.
00:34:04De l'autre côté, un champ arpenté par des personnes sans papier du matin au soir.
00:34:09Toute la journée, vous les voyez passer.
00:34:11Là, d'ici peu de temps, ils vont repasser.
00:34:13Et c'est toute la journée, c'est incessant.
00:34:16C'est dans ce même champ qu'il y a plusieurs mois,
00:34:18des affrontements ont lieu entre des migrants et les forces de l'ordre.
00:34:22Dans ce champ-là, on a eu des émeutes phénoménales avec tout ce qui était migrant et CRS.
00:34:27Les CRS étaient d'un côté, de l'autre côté, là-bas,
00:34:29et les migrants étaient au milieu pour essayer de partir en Angleterre par l'autoroute.
00:34:32Des tensions qui rendent la cohabitation de plus en plus compliquée pour ces riverains excédés.
00:34:37Moi, je pense que ça fera pareil qu'en Angleterre.
00:34:39Si jamais il y a quelqu'un qui se fait agresser, mais bien,
00:34:42je pense que c'est ce qui va faire déborder l'eau du vase.
00:34:45Alors que le Royaume-Uni est secoué par des manifestations anti-immigration violentes,
00:34:50avec certains émeutiers qui s'en prennent physiquement à des personnes noires,
00:34:54de l'autre côté de la Manche, on s'inquiète de voir s'exporter le mouvement.
00:34:58Surtout qu'on a une grosse population migratoire sur Calais,
00:35:00donc c'est des choses qui peuvent arriver, qui sont déjà arrivées.
00:35:02On a eu quelques manifestations qui ont débordé.
00:35:04Les pauvres gens, c'est malheureux pour eux,
00:35:06mais vous savez, des fois, ça ennuie quand même le reste du monde.
00:35:10Il y a des gens qui travaillent, enfin de toutes sortes,
00:35:13puis il y a des fois des petites choses qui se passent qui ne sont pas normales.
00:35:17Depuis des années, plusieurs milliers de personnes sans papiers
00:35:20transitent dans la ville de Calais, porte d'entrée vers la Grande-Bretagne.
00:35:26Et cette question ce matin, faut-il imposer nos athlètes qui remportent des médailles ?
00:35:30C'est le cas depuis les Jeux olympiques de Tokyo en 2021.
00:35:33En cas de victoire, les sportifs remportent des primes allant jusqu'à 80 000 euros pour la médaille d'or.
00:35:38Mais cet impôt est une aberration pour certains, dont l'ex-judoka David Douillet.
00:35:42Vous, qu'en pensez-vous ?
00:35:43Jean Delacoste, Mathilde Ibanez et Maxime Lavandier vous ont posé la question.
00:35:49Ils ont travaillé parfois presque toute une vie pour espérer décrocher une médaille.
00:35:54En plus de la gloire éternelle, les athlètes auréolés d'un titre olympique
00:35:58reçoivent une prime, 80 000 euros pour l'or, 40 000 euros pour la médaille d'argent
00:36:03et 20 000 euros pour le bronze.
00:36:05Revers de la médaille, ces primes versées par l'Etat seront taxées.
00:36:09Les médaillés français devront donc payer 15 % d'impôt sur la somme reçue.
00:36:14Une mesure qui n'est pas du goût du double champion olympique David Douillet.
00:36:19Pour certains athlètes, c'est de l'argent de poche.
00:36:21Et pour d'autres, dans des petits sports, c'est immense.
00:36:24Fiscaliser ça, je trouve que c'est une honte.
00:36:27Une réponse de la ministre des Sports qui ne s'est pas fait attendre.
00:36:31Il y a cette fiscalité depuis les Jeux de Londres.
00:36:33Ce n'est pas nouveau.
00:36:34Nous les avons augmentés de manière significative.
00:36:37Une augmentation de 15 000 euros par rapport aux Jeux olympiques de Pékin.
00:36:41Olivier Marlex a annoncé déposer une proposition de loi à l'Assemblée.
00:36:45L'objectif, exonérer d'impôt les primes des médaillés.
00:36:51Alors, faut-il imposer nos athlètes qui remportent des médailles ?
00:36:53Vous aviez le QR code qui s'affichait à l'écran.
00:36:54Vous pouvez répondre à cette question.
00:36:56On diffusera vos réponses.
00:36:57Alexandra, vous en pensez quoi ?
00:36:58Je trouve que c'est totalement honteux de taxer ces sportifs qui se battent,
00:37:01qui travaillent du matin au soir,
00:37:04qui très souvent, comme le dit très bien David Douillet,
00:37:06ne sont pas payés ou alors très peu,
00:37:08qui ont du mal à trouver des sponsors,
00:37:10notamment les mecs du BMX qui ne gagnent pas des mille et des cents.
00:37:14On ne va pas encore plus les taxer,
00:37:15enfin les taxer tout court sur des médailles durement gagnées, non Régis ?
00:37:19Oui, je suis entièrement d'accord.
00:37:21Faites attention Régis, vous avez le syndicat des athlètes médaillés d'or.
00:37:25Elle a raison.
00:37:27Et puis à côté, il y a des footballeurs qui n'ont pas forcément besoin,
00:37:30qui gagnent déjà suffisamment d'argent.
00:37:32Vous avez raison.
00:37:33Alexandre Lacazette, par exemple, qu'on évoquait hier,
00:37:36est quelqu'un qui gagne énormément d'argent.
00:37:38Donc là, il y a une disproportion.
00:37:40Et si on leur donne de l'argent et qu'en plus il faut les taxer,
00:37:42c'est quand même très injuste.
00:37:43La ville de Paris métamorphosée par les Jeux Olympiques justement.
00:37:47Espaces publics propres, transports qui fonctionnent, sécurité assurée.
00:37:51Le journal du Parisien a soumis un questionnaire de satisfaction
00:37:54aux touristes français et étrangers.
00:37:56La note est sans appel.
00:37:58Vous allez le voir au reportage de Raphaël Lazarek, Pierre Emko et Juliette Sadat.
00:38:01Ils ont apprécié la beauté des lieux, des monuments historiques
00:38:06ou encore l'ambiance de la capitale.
00:38:08Les touristes étrangers et même les Français qui visitent Paris
00:38:11pour ces Jeux sont conquis.
00:38:12Paris est vraiment plaisant. J'adore.
00:38:16Oui, les Jeux sont super, très bien organisés.
00:38:21Paris est belle. Les gens sont beaux ici. C'est un beau pays.
00:38:26Il y a vraiment une bonne ambiance, les gens sont sympathiques,
00:38:30c'est respectueux.
00:38:32Comment c'est facile quand même de circuler, de trouver son chemin.
00:38:36Le journal Le Parisien est allé à la rencontre des touristes
00:38:39qui ont répondu à un questionnaire de satisfaction
00:38:42évaluant la propreté de la ville, la sécurité ou encore les transports.
00:38:46Et c'est une mention très bien pour la capitale.
00:38:49D'abord, la beauté de la ville, rarement remise en cause,
00:38:52obtient une moyenne de 9,28 sur 10.
00:38:55Autre critère plébiscité par les touristes, la sécurité, 8,62 sur 10.
00:39:01Un très bon point dont peut se réjouir la préfecture de police de Paris
00:39:05et les 45 000 policiers et gendarmes déployés tous les jours dans la capitale.
00:39:09Paris a séduit même là où on ne l'attendait pas.
00:39:12Les transports sont notés 8,04 et l'amabilité des Parisiens, 8,17.
00:39:18La propreté de la ville est notée 7,03.
00:39:21Résultat, une moyenne de 8,18 sur 10 pour la Ville Lumière.
00:39:25Je note l'amabilité des Parisiens, 8,17.
00:39:30Est-ce qu'ils sont vraiment là les Parisiens ?
00:39:33Je dis ça, je suis Parisien moi-même.
00:39:34Dans les restaurants, les cafés...
00:39:37Ils sont accueillants les Parisiens.
00:39:38Le journal des sports pour finir.
00:39:51Et Marine, il n'y a pas que les Jeux Olympiques en plein mois d'août.
00:39:53Oui, le LOSC a lancé hier sa saison face à Fenerbahce avec un succès 2-1
00:39:59en 3e tour préliminaire de Ligue des champions.
00:40:02Les Lois se rendront en Turquie mardi prochain pour défendre leur but d'avance.
00:40:17Dimanche dernier, comme beaucoup d'autres pays,
00:40:19la France a appelé ses ressortissants à quitter le Liban dès que possible
00:40:22en raison des tensions dans la région.
00:40:24Alors partir, oui, mais comment ?
00:40:26On va poser la question à Laurent Sabouret qui témoigne sur notre antenne ce matin.
00:40:29Il est touriste français au Liban.
00:40:31Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:40:33A tout de suite.
00:40:38Dimanche dernier, la France, comme beaucoup d'autres pays,
00:40:41a appelé ses ressortissants à quitter le Liban dès que possible
00:40:43en raison, bien sûr, des tensions dans la région.
00:40:46Alors partir, oui, mais comment ?
00:40:48C'est la question que se posent en ce moment de nombreux touristes
00:40:51parce que depuis plusieurs jours, les vols se font rares et deviennent hors de prix.
00:40:55Nous sommes en direct avec Laurent Sabouret.
00:40:57Bonjour Laurent.
00:40:58Vous êtes touriste vous-même au Liban.
00:41:01Vous êtes arrivé à Beyrouth le 24 juillet dernier pour rendre visite à des amis.
00:41:05Et malgré l'appel du gouvernement français à quitter le pays,
00:41:08vous êtes toujours sur place.
00:41:09Vous avez essayé de trouver ou pas un moyen de revenir ?
00:41:13Alors moi, je n'ai pas encore essayé de rentrer.
00:41:15Je n'ai pas prévu de rentrer tout de suite.
00:41:18J'attends de voir un peu comment les choses évoluent.
00:41:20J'ai regardé un peu les billets d'avion,
00:41:21donc il y a toujours des possibilités de partir avec des vols
00:41:25via des compagnies régionales ou la compagnie nationale, la Middle East Airlines.
00:41:28Il faut faire une escale, voire deux.
00:41:30C'est plus cher, deux à trois fois plus cher,
00:41:32mais c'est tout à fait possible en tout cas de prendre un vol
00:41:35pour Dubaï ou pour Istanbul, de faire un stop, de dormir là-bas et de rentrer.
00:41:39Donc, je ne suis pas encore vraiment inquiet.
00:41:42Ça fait quand même deux, trois jours que les touristes partent.
00:41:45Les expatriés, pas mal de familles partent
00:41:48parce qu'évidemment, il y a quand même une petite angoisse que l'aéroport s'arrête.
00:41:52Donc, il peut y avoir aussi une angoisse qu'il y ait un véritable conflit,
00:41:56mais les gens ici ont l'air de penser que ça sera localisé.
00:42:00Ça ne sera pas un conflit qui touchera tout le pays.
00:42:02Mais le risque, c'est que l'aéroport soit impraticable.
00:42:05Donc, il y a beaucoup de gens qui partent à cause de ça.
00:42:09Mais moi, j'attends un peu de voir ce qui se passe.
00:42:11Et quelle est l'atmosphère à Beyrouth ces dernières heures ?
00:42:15Qu'est-ce que vous disent les habitants ?
00:42:18Depuis trois, quatre jours, c'était quasiment normal.
00:42:20C'était même tout à fait normal.
00:42:21En fait, les restaurants étaient pleins, les bars étaient pleins.
00:42:24C'était une ambiance de vacances.
00:42:26Et puis hier, l'attention est quand même montée d'un cran.
00:42:29Hier après-midi, l'atmosphère a un peu changé.
00:42:32Il y a eu un discours assez long d'Assad Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah,
00:42:35qui était assez attendu,
00:42:38que les gens ont essayé de décrypter pour essayer de déceler ses intentions
00:42:41et essayer de deviner ce qui allait se passer.
00:42:43Et puis, au tout début du discours, vers 5 heures,
00:42:46il y a eu un passage de la chasse israélienne qui a franchi le mur du son
00:42:50au-dessus de Beyrouth en larguant des leurs, des mini fusées éclairantes.
00:42:54Et donc, moi, c'est la première fois que j'ai expérimenté ça.
00:42:58Apparemment, c'était extrêmement fort.
00:43:00Le volume sonore était extrêmement fort.
00:43:02Donc, ça fait peur à beaucoup de gens.
00:43:04Et je vous confirme que c'est assez effrayant en fin de compte.
00:43:08Et donc, un quart d'heure après, il y a eu un deuxième passage.
00:43:11Et là, tout de suite, ça a tendu l'atmosphère.
00:43:14Hier, je suis sorti dans un restaurant, dans un bar.
00:43:17La moitié des réservations avaient été annulées.
00:43:19Et puis, pas mal de gens qui pensaient partir ce week-end à la montagne,
00:43:23parce que c'est quelque chose d'assez classique ici, il fait très chaud à Beyrouth.
00:43:26Donc, souvent, les gens vont dans les endroits moins chauds,
00:43:28ont avancé leur départ.
00:43:29Donc, hier soir, il y avait pas mal de trafic vers la montagne.
00:43:32Moi, j'attends de voir ce qui se passe pour aussi aller à la montagne aujourd'hui ou demain.
00:43:37Donc, c'est une heure de trajet à peu près pour aller à 50 kilomètres de Beyrouth
00:43:41dans une zone qui, a priori, est safe, qui n'a aucune raison d'être bombardée.
00:43:45Il n'y a pas de présence d'US Bola, il n'y a aucun intérêt stratégique.
00:43:48Donc, voilà mon plan.
00:43:51Mais bon, je ne vous cache pas que je me réveille chaque matin,
00:43:54j'allume, je regarde mon téléphone et je vois si c'est passé quelque chose
00:43:58dans la nuit qui peut être un déclencheur de tensions encore plus fortes.
00:44:03Est-ce que vous avez aussi observé ou pas des rushs dans les magasins,
00:44:07des gens qui commencent à acheter des vivres par sécurité ?
00:44:10Non, on n'en est pas à ce stade-là, pas du tout.
00:44:13Mais on va voir si les frappes commencent et qu'elles sont moins localisées
00:44:18que ce qu'on imagine, ça pourra arriver.
00:44:21Après, les gens ont des réflexes.
00:44:22Ici, ce n'est quand même pas la première fois que ça arrive.
00:44:24Ça fait même quelques dizaines d'années qu'il y a des épisodes violents
00:44:27qui se passent dans cette région et dans cette ville.
00:44:30Donc, il y a des réflexes.
00:44:31Avoir du cash sur soi, avoir le plein d'essence.
00:44:34Il y a un certain nombre de choses, mais on n'en est pas là.
00:44:38Mais peut-être que dans 48 heures, je vous dirais le contraire.
00:44:41Merci Laurent Sabouret.
00:44:43On espère justement que ce ne sera pas le cas dans 48 heures
00:44:46et que tout ira bien pour vous à Beyrouth.
00:44:48Je le rappelle, vous êtes touriste français au Liban.
00:44:51Vous avez décidé pour l'heure de rester sur place.
00:44:53Merci d'avoir accepté de témoigner sur notre antenne ce matin sur CNews.
00:44:57Merci à vous.
00:44:58On va marquer une courte pause.
00:44:59On revient dans un instant avec l'édito de Régis Le Saumier.
00:45:02On va parler de la situation politique en Grande-Bretagne cette fois
00:45:06et du tout répressif de la part du gouvernement.
00:45:09Pourquoi la réaction du Premier ministre britannique et des autorités
00:45:15sont-elles aussi radicales ?
00:45:16Vous allez tout nous expliquer dans quelques minutes à tout de suite.
00:45:236h53 sur CNews, l'édito de Régis Le Saumier.
00:45:27Régis, on va parler de la situation en Grande-Bretagne.
00:45:30Il y a déjà une semaine que les émeutons démarraient.
00:45:32Pourquoi la réaction du gouvernement britannique est-elle aussi radicale ?
00:45:35Pourquoi ne cherche-t-il pas l'apaisement ?
00:45:38Alors en fait, il y a plusieurs raisons.
00:45:40On va dire d'abord la nature.
00:45:41Qui est Keir Starmer, le nouveau Premier ministre ?
00:45:45Il ne faut pas oublier, souvent d'ailleurs c'est un peu mis de côté,
00:45:48mais qu'il a été procureur.
00:45:49C'était l'ancien procureur d'ailleurs d'Angleterre et du Pays de Galles.
00:45:54Donc il a cette prédisposition, je vais dire, à réagir rapidement
00:45:59et à utiliser la justice.
00:46:00Il y a des tribunaux qui ont été ouverts, 24h sur 24,
00:46:04et que même des places de prison aujourd'hui ont été libérées
00:46:08pour mettre les émeutiers.
00:46:09Il y en a environ 400 qui ont été arrêtées jusqu'à présent.
00:46:12Ensuite, je pense qu'une des raisons principales,
00:46:15c'est qu'il y a eu une panique du gouvernement britannique
00:46:19devant l'ampleur des émeutes.
00:46:20Elles ont touché environ une quinzaine de villes.
00:46:23Dans le nord de l'Angleterre essentiellement, à Belfast.
00:46:26Et ensuite, les travaillistes, vous savez, dans la tradition britannique
00:46:30sont souvent jugés assez laxistes en matière d'ordre.
00:46:33Donc là, le nouveau gouvernement qui a été installé il y a à peine un mois
00:46:37veut prendre le taureau par les cornes immédiatement
00:46:39et surtout pas se laisser déborder.
00:46:41D'où ces mesures extrêmement fortes qui ont été prises.
00:46:46Il y a eu aussi un petit retard à l'allumage.
00:46:49C'est-à-dire par exemple, je pense qu'une partie de ces émeutes,
00:46:53ça s'explique par le manque de prise en compte de la douleur des Britanniques,
00:47:01de l'effet de choc qui a été provoqué par ce dramatrosse.
00:47:06Ces trois petites filles assassinées à l'arme blanche,
00:47:09ces dizaines d'enfants touchés.
00:47:12Je pense que ça a profondément choqué les Britanniques.
00:47:14Et malheureusement, le gouvernement britannique répond par la force.
00:47:19Il y a peut-être un manque d'aller au chevet des gens.
00:47:25On n'a pas vraiment vu.
00:47:26On a vu Keir Starmer se déplacer, mais surtout pour voir des policiers.
00:47:30On n'a pas vu de gestes véritablement à l'endroit de la population.
00:47:33Et ça, ça a manqué beaucoup.
00:47:34Et je pense que ça a choqué beaucoup de gens en Angleterre.
00:47:38La vraie question derrière ces émeutes, évidemment,
00:47:42elle est partagée, la vraie responsabilité,
00:47:44elle est partagée à la fois par les travaillistes et par les conservateurs
00:47:47qui, depuis des années, ont fait de l'Angleterre
00:47:50une sorte de pôle de toutes les migrations mondiales.
00:47:54Vous savez que quand on a vu ces sujets à Calais,
00:47:58comment l'Angleterre, c'est l'endroit, c'est l'Eldorado,
00:48:02c'est là où veulent aller tous les migrants du monde ou presque.
00:48:05Et ça, c'est un vrai problème.
00:48:06Et aucun des deux parties n'a réussi à résoudre ce problème,
00:48:10même si, il faut le rappeler aussi,
00:48:13Richie Sunak avait pris des mesures très fortes,
00:48:15utilisant par exemple Rwanda précisément,
00:48:18pour essayer de délocaliser, on va dire,
00:48:24les migrants candidats à l'exil en Grande-Bretagne,
00:48:28c'est-à-dire de faire en sorte que leur statut soit examiné
00:48:31dans un pays tiers et non pas sur le sol britannique.
00:48:33C'était très nouveau, c'était très à la pointe.
00:48:36Ça n'a pas été expérimenté parce que ça a été retoqué par la Cour suprême.
00:48:39Et donc, dans ce cas, c'était en gestation.
00:48:42En tout cas, il y avait une manière de prendre les choses.
00:48:45Là, le problème du gouvernement britannique,
00:48:47c'est qu'ils donnent l'impression de ne s'attaquer
00:48:53qu'aux gens qui subissent ces migrations.
00:48:56Il y aura une forme de deux poids, deux mesures,
00:48:58également vis-à-vis des communautés musulmanes
00:49:01qui, elles aussi, sont très actives,
00:49:02dans lesquelles il y a de la radicalité,
00:49:05dans lesquelles il y a eu ces immenses manifestations,
00:49:08souvenez-vous, de soutien à la Palestine,
00:49:11qui sont tolérées, etc.
00:49:13Donc, en fait, les Anglais,
00:49:15et je pense que ce qui alimente le feu,
00:49:19ce qui alimente la colère,
00:49:20c'est justement précisément que le Britannique de Souche
00:49:23a l'impression qu'il est maltraité par rapport à d'autres.
00:49:25Et le Premier ministre a affirmé qu'il s'attendait
00:49:27à ce que des peines lourdes soient prononcées
00:49:28contre les émeutiers d'ici à la fin de la semaine.
00:49:30Oui, il a dit que ça enverrait un message très puissant
00:49:33à quiconque est impliqué,
00:49:34qu'il se soit directement ou en ligne,
00:49:37c'est-à-dire sur les réseaux sociaux.
00:49:39On a vu, d'ailleurs, des gens se faire arrêter chez eux
00:49:41pour des messages jugés haineux sur Facebook.
00:49:44C'est quand même assez étonnant.
00:49:48Il rappelle que personne ne devrait participer à ces désordres
00:49:52et il promet la sécurité à la population.
00:49:54On a 6000 policiers spécialisés dans le maintien de l'ordre
00:49:58qui seraient mobilisés,
00:50:00567 places de prison qui seraient disponibles plus tard dans le mois,
00:50:04qui seraient là aussi libérées.
00:50:06On n'en est toujours pas à l'apaisement.
00:50:08Oui, parce qu'il y a encore de gros risques,
00:50:10et en particulier pour Londres.
00:50:11Cette fois-ci, Londres a été substantiellement moins touchée
00:50:14jusqu'à présent que d'autres villes.
00:50:16Mais là, il y a une véritable attention,
00:50:18qui est comment le focus est mis sur la ville de Londres.
00:50:22Heidi Alexander, qui est la ministre de la Justice,
00:50:25a prévenu qu'elle utiliserait tous les pouvoirs tactiques
00:50:28et outils disponibles pour empêcher de nouvelles scènes de désordre.
00:50:32Vous avez le sentiment que le gouvernement britannique
00:50:34cherche aussi des boucs émissaires ?
00:50:35Alors oui, il en a déjà nommé un, qui est très célèbre,
00:50:38Elon Musk.
00:50:39Il faut dire qu'Elon Musk n'y est pas allé de main morte.
00:50:41Il a écrit sur Twitter,
00:50:43une guerre civile est inévitable à propos de l'Angleterre.
00:50:47Elon Musk, on sait, a soutenu ouvertement
00:50:50et soutient ouvertement Donald Trump.
00:50:52D'ailleurs, le 12 août, il sera interviewé,
00:50:55il va interviewer Donald Trump.
00:50:57Ça va être un événement aux Etats-Unis,
00:50:59mais en tout état de cause,
00:51:00le milliardaire est devenu un ennemi tout désigné de l'Angleterre.
00:51:04La ministre de la Justice toujours a jugé
00:51:07ses commentaires injustifiables.
00:51:09Elle lui dit, si vous possédez une grande plateforme
00:51:12des réseaux sociaux, cela vous donne aussi une responsabilité.
00:51:15C'est profondément irresponsable.
00:51:17Tout le monde devrait appeler au calme.
00:51:19Et Elon Musk, évidemment, n'a pas pu s'empêcher de ne pas répondre.
00:51:23Et il a dit, justement, par rapport à ce que je disais
00:51:25tout à l'heure des deux poids, deux mesures,
00:51:26il a dit, ne devriez-vous pas vous préoccuper des attaques
00:51:29contre toutes les communautés.
00:51:32C'était l'édito de Régis Le Sommier.
00:51:34Voici tout de suite la météo, Alexandra Blanc.
00:51:37Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:51:40La météo avec Groupe Verlaine.
00:51:42Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:51:44Groupe Verlaine.
00:51:48La météo avec une journée estivale en perspective, Alexandra.
00:51:51Oui, en effet, Marine, des conditions météo relativement agréables
00:51:54en cette journée de mercredi et un temps légèrement nuageux
00:51:59actuellement sur le bassin parisien,
00:52:01avec toujours cette alternance de nuages et d'éclaircies.
00:52:03Un ciel légèrement voilé.
00:52:0526 degrés attendus dans les rues de la capitale.
00:52:07Aujourd'hui, on retrouve également toujours ce même département
00:52:10qui reste placé en vigilance orange par Météo France.
00:52:13Les Pyrénées-Orientales avec cette canicule qui se maintient.
00:52:16Température élevée hier, température élevée cette nuit.
00:52:19Et puis aujourd'hui, on attend localement jusqu'à 35-36 degrés
00:52:23pour ce département-là.
00:52:24Alors côté ciel, un temps un petit peu plus dégradé aujourd'hui.
00:52:26C'est moins beau qu'hier avec une perturbation assez peu active
00:52:29qui arrive et qui balaye le pays d'ouest en est ce matin.
00:52:32Perturbation qui donne localement quelques averses.
00:52:35On retrouvera également des orages entre les Pyrénées,
00:52:38les Vosges ou encore le Jura avec actuellement
00:52:40quelques petits coups de tonnerre.
00:52:42Et puis dans l'après-midi, la perturbation se décale
00:52:44en direction des régions de l'est en nuageux,
00:52:46notamment entre le Lyonnais, la Lorraine ou encore l'Alsace.
00:52:49On aura également des orages, mais principalement en montagne,
00:52:52sur les Pyrénées, les Alpes ou encore en allant
00:52:55vers la montagne Corse.
00:52:56Retour d'éclaircies sur les régions de l'ouest.
00:52:58Et puis côté température, grande douceur ce matin.
00:53:00On reste à peu près dans la lignée de la journée précédente,
00:53:0317 à Paris, déjà 21 degrés pour Toulouse.
00:53:06Et dans l'après-midi, les températures s'envolent dans le sud.
00:53:09Il fait toujours très chaud, 34-35 degrés pour l'arc méditerranéen.
00:53:12Vous aurez 32 degrés à Lyon et des températures conformes
00:53:15aux normales de saison au nord, avec en moyenne 26 degrés à Paris
00:53:18ou encore 24 degrés pour la région lilloise.
00:53:23Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique,
00:53:25c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
00:53:27Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
00:53:30Groupe Verlaine.
00:53:32Il est un peu plus de 7h.
00:53:33Bon réveil à tous si vous nous rejoignez sur CNews.
00:53:35Vous êtes au bon endroit.
00:53:36La matinale, c'est jusqu'à 9h avec de l'info et de l'analyse.
00:53:39Toute l'équipe est autour de moi sur cette table.
00:53:42Marine Sabourin, Benjamin Cuc, Régis Le Saumier
00:53:45et Alexandra Blanc pour La Météo.
00:53:47Voici les titres de votre journal.
00:53:49À la une, on vous emmène ce matin à Southport, au Royaume-Uni.
00:53:51Malgré l'agitation de tout le pays, la ville reste comme figée
00:53:54dans le deuil, celui de trois fillettes tuées dans une attaque au couteau.
00:53:57Notre envoyé spécial a recueilli les témoignages des habitants
00:54:00ces dernières heures, toujours en train de tristesse.
00:54:02Le reportage, dès le début de ce journal.
00:54:05Mais qui sème la zizanie près de Rennes.
00:54:07En une nuit, une cinquantaine de voitures ont été vandalisées
00:54:09dans la paisible commune d'Assigny et 7000 habitants.
00:54:12La gendarmerie recherche toujours le suspect.
00:54:14Les habitants dépités dénoncent le manque d'éclairage public la nuit.
00:54:17Nous sommes allés à leur rencontre.
00:54:20C'est l'image que l'exécutif ne voulait pas durant ces JO.
00:54:22Celle des campements de migrants installés sur les lieux touristiques de la capitale.
00:54:26Un des camps situé à Place de la Bastille a été démantelé hier par la police.
00:54:29Le reportage à suivre.
00:54:32Et puis avec Benjamin Cuc, à 7h20, on va parler agriculture.
00:54:35Car à cause des pluies des derniers mois,
00:54:36les producteurs de blé français connaissent leur pire récolte depuis 1989.
00:54:45Ce matin, nous sommes à nouveau à Southport, au Royaume-Uni.
00:54:47Point de départ des émeutes qui agitent le pays depuis maintenant une semaine.
00:54:50Là où s'est déroulé ce drame.
00:54:52Trois fillettes tuées à coups de couteau.
00:54:54Une ville endeuillée où, sur les lieux de l'attaque,
00:54:57les roses blanches continuent de s'entasser.
00:54:59La population est toujours sous le choc et craint de nouveaux affrontements.
00:55:03Notre envoyé spécial Thibault Marcheteau est allé à leur rencontre.
00:55:06Le récit est signé Mathieu Deveze et Marie-Victoire Dedonné.
00:55:11À Southport, habitants et visiteurs continuent d'apporter leur soutien aux familles endeuillées.
00:55:18Le moment n'est seul, on n'est pas encore à la colère, mais au recueillement.
00:55:24« Je pense qu'il y a vraiment un temps pour tout.
00:55:26Si vous voulez manifester, faites-le.
00:55:29Mais laissez ces familles faire leur deuil,
00:55:31parce qu'ils viennent de perdre quelque chose qui ne pourra jamais être remplacé. »
00:55:37« Il y a énormément de tristesse par ici.
00:55:39Les gens sont absolument dévastés par ce qu'il s'est passé
00:55:42et les familles vont avoir besoin de beaucoup de temps pour reconstruire leur vie.
00:55:46C'est juste épouvantable.
00:55:49»
00:55:50De nombreuses manifestations ont eu lieu après ce drame.
00:55:53La question de l'immigration anime la plupart de ces émeutes.
00:55:57Certains habitants de la ville pensent, eux, que le problème est plus profond.
00:56:01« Oui, il y a un souci avec l'immigration,
00:56:03mais je ne pense pas que ce soit le problème principal.
00:56:05D'après moi, les manifestants essaient juste de trouver une excuse
00:56:08pour pouvoir manifester sans aucune raison. »
00:56:11Des violences avaient éclaté lundi soir dans le reste du pays.
00:56:15La ville de Foxport est, elle, pour l'instant, dans un calme précaire.
00:56:21« La société britannique est profondément troublée.
00:56:23C'est donc une nouvelle journée à haut risque qui s'entame au Royaume-Uni.
00:56:27La police surveille 30 rassemblements prévus aux quatre coins du pays.
00:56:30Pas d'incidents à déplorer cette nuit, mais la police reste sur le qui-vive. »
00:56:34« On va retrouver notre correspondant à Londres, Olivier Weber.
00:56:37Olivier, un important dispositif répressif a été mis en place.
00:56:41Oui, Marine, plus de 6.000 policiers anti-émeute
00:56:47déployés aux quatre coins du pays pour surveiller une trentaine
00:56:50de rassemblements anti-immigration prévus.
00:56:53Les cibles à surveiller sont notamment des hôtels où sont logés
00:56:58des demandeurs d'asile, mais également des bureaux d'avocats
00:57:01qui défendent des demandeurs d'asile.
00:57:03Leur nom et leur adresse circulent sur les réseaux.
00:57:07L'arsenal répressif est également judiciaire avec plus de 400 arrestations.
00:57:13Des tribunaux qui tournent 24 heures sur 24.
00:57:15Déjà une centaine d'inculpations et des peines de prison lourdes
00:57:19prévues, probablement annoncées d'ici la fin de la semaine.
00:57:22Le directeur du ministère public a même envisagé d'utiliser la loi
00:57:26contre le terrorisme pour inculper certains émeutiers.
00:57:31A noter aussi que plus de 500 places de prison ont été libérées.
00:57:35La surveillance s'étend jusqu'à internet sur les réseaux
00:57:38avec une première condamnation d'un jeune homme qui avait simplement
00:57:42posté des messages d'incitation à la violence sur internet.
00:57:46Le Premier ministre Kirsten Tammer l'a répété hier.
00:57:48Il ne reculera devant rien pour établir l'ordre.
00:57:52Olivier Weber, notre correspondant à Londres.
00:57:54Merci pour ces précisions.
00:57:56On va partir du côté de Rennes, à présent, en Bretagne.
00:57:5955 véhicules dégradés en une seule nuit dans une petite commune
00:58:03habituellement paisible, la ville d'Assigné.
00:58:05Aucun suspect n'a pu être identifié.
00:58:08Pneus crevés, rayures, les voitures des habitants n'ont pas été épargnées.
00:58:11Certains d'entre eux dénoncent le choix de la municipalité
00:58:14de couper l'éclairage la nuit.
00:58:16Nous nous sommes rendus sur place avec Mickaël Chaillou.
00:58:18Regardez.
00:58:19Il suffit de descendre à pied les rues de la Vannerie et de la Timonière
00:58:23pour constater l'étendue des dégâts.
00:58:25Des véhicules par dizaine rayés à coups de tournevis et pour certains,
00:58:30avec des pneus crevés, les deux côtés droits dans le cas de la voiture de Stéphane.
00:58:35On a à peu près pour 5000 euros de dégâts.
00:58:37C'est un acte gratuit, on ne sait pas qui.
00:58:42Mais ils ne se rendent pas compte qu'en fait,
00:58:44c'est pour tout le monde un traumatisme et deux, ça coûte de l'argent.
00:58:49Au total, 55 véhicules ont subi des dégradations en une nuit
00:58:54dans cette commune résidentielle de 7000 habitants à 15 minutes de Rennes.
00:58:58Éric, assuré hautière, n'a le droit à aucune prise en charge.
00:59:02Il est très remonté contre les choix de la municipalité.
00:59:06Le maire, non, il ne veut pas mettre de caméra, la lumière.
00:59:09Pour l'été, il n'allume pas.
00:59:12Donc, c'est un peu prendre les gens pour des cons.
00:59:14C'est quand même 52 voitures sur un signe.
00:59:1755 sur une nuit.
00:59:19Donc, imaginez la terreur des gens.
00:59:20Depuis le Covid et l'envolée des prix de l'énergie,
00:59:23la commune coupe l'éclairage public pendant l'été.
00:59:25Les élus n'ont pas souhaité répondre à nos questions.
00:59:28Entre 30 et 40 plaintes ont été déposées à la gendarmerie
00:59:32qui recherche toujours le ou les auteurs.
00:59:35Voilà une délinquance gratuite, malheureusement pas pour les victimes.
00:59:38Ah non, puisque vous pouvez compter en moyenne,
00:59:41vu le taux des dégâts, ce que j'estime,
00:59:43c'est 2000 euros par voiture minimum.
00:59:45Vous en avez 55, ça fait 110 000 euros.
00:59:48Ce sont des gens assez modestes, comme on voyait.
00:59:51Le monsieur est assuré hautière,
00:59:52donc ça veut dire qu'il ne sera remboursé de rien.
00:59:56C'est l'image que les autorités voulaient éviter à tout prix
01:00:00pour ces JO, celles des campements de migrants
01:00:03installés dans les lieux emblématiques de la capitale.
01:00:05L'un d'eux a été démantelé par la police hier soir,
01:00:07Place de la Bastille, sur décision préfectorale.
01:00:10200 tentes avaient été installées quelques heures plus tôt,
01:00:13rejoignant une cinquantaine de migrants sur place
01:00:15depuis le mois de juin.
01:00:16Une action coup de poing organisée par plusieurs associations
01:00:20qui dénoncent un manque de logements sociaux dans la capitale.
01:00:22Le contraste est saisissant.
01:00:25Hier soir, Place de la Bastille à Paris.
01:00:27Des touristes prennent la pose sur les anneaux olympiques.
01:00:31En arrière-plan, environ 200 sans-abri installés dans des tentes.
01:00:36C'est honteux.
01:00:37Vous vous rendez compte, les touristes viennent pour les JO ?
01:00:40La France, c'est un beau pays.
01:00:43On vient à la Place de la Bastille,
01:00:45on trouve des tentes comme ça, alignées par tous ces anneaux.
01:00:49On est verger chez les proches,
01:00:51mais là, des fois, trois ans, c'est quelqu'un, c'est pas facile.
01:00:55Parce que les logements sont très petits,
01:00:58même si la personne a la volonté de vous garder plus.
01:01:01Ça devient compliqué, surtout avec les enfancies, les disputes,
01:01:05c'est tout le temps comme ça.
01:01:07Soutenu par plusieurs associations,
01:01:09des migrants et des mineurs non accompagnés
01:01:12ont rejoint hier la cinquantaine de personnes.
01:01:15Des migrants et des mineurs non accompagnés
01:01:17ont rejoint hier la cinquantaine de personnes installées depuis début juin
01:01:21et en attente d'un logement social.
01:01:23Si le campement de l'association Droit au logement
01:01:25était déjà présent et autorisé par la préfecture,
01:01:28celui de l'association Utopia a été interdit.
01:01:31Tous dénoncent l'expulsion des populations précaires de Paris
01:01:35en amont des JO.
01:01:37Nous demandons au gouvernement de mettre en place
01:01:39des solutions d'hébergement stable pour l'ensemble des personnes sans-abri
01:01:42dans un pays qui n'a jamais été aussi riche que le nôtre
01:01:44et qui dispose notamment à Paris et en proche banlieue
01:01:48d'énormément d'immeubles entièrement inoccupés
01:01:51que l'Etat pourrait réquisitionner.
01:01:53Hier soir, toutes les tentes ont finalement été retirées de la place par la police.
01:01:57La préfecture de région rappelle de son côté
01:02:00l'ouverture de 120 000 places d'urgence chaque nuit en région parisienne
01:02:04et la création de 216 places d'hébergement pérennes supplémentaires.
01:02:11C'est l'invité qu'on ne voulait pas voir débarquer aux JO.
01:02:13Le Covid-19, au moins 40 athlètes ont été contaminés par le virus
01:02:17depuis le début de la compétition.
01:02:18Il faut dire que les restrictions mises en place par le comité d'organisation des jeux
01:02:22sont minimes et dans le public, les distanciations sociales sont inexistantes.
01:02:26Etat des lieux avec Mathieu Devez et Bamba Gueye.
01:02:31Un invité dont tout le monde se serait passé.
01:02:34Pour les JO, le Covid-19 revient sur le devant de la scène.
01:02:38Au moins 40 athlètes ont été infectés, mais pas d'inquiétude pour leur santé.
01:02:42Aucune crainte pour une augmentation de la virulence de cette souche
01:02:47par rapport à ce qu'on a connu.
01:02:49La quasi-totalité des personnes aujourd'hui ont acquis une immunité
01:02:54qui les protège contre les formes graves de la maladie.
01:02:57Parmi les athlètes infectés, la nageuse australienne Lanie Pallister
01:03:00n'a pas pu s'aligner sur les séries du 1500 mètres.
01:03:03Côté britannique, le nageur Adam Peaty a été testé positif après sa médaille.
01:03:08Même s'il n'y a pas de risque majeur, le virus pourrait tout de même avoir
01:03:11un impact sur le résultat des épreuves.
01:03:13Vous participez à une compétition mondiale avec les meilleurs athlètes
01:03:19de votre domaine, il vaut mieux se présenter le jour J
01:03:23de la compétition en forme, sans fièvre, sans syndrome grépal,
01:03:27sans nez qui coule, sans tout.
01:03:30Si vous aviez des symptômes mineurs, vous pourriez altérer
01:03:33votre performance globale.
01:03:3684 pays du monde signalent une augmentation de tests positifs
01:03:40Proches des sites olympiques, les masques font leur grand retour
01:03:43sur le visage des spectateurs.
01:03:45A quelques jours de la cérémonie de clôture, ce virus pourrait peut-être
01:03:48venir gâcher la fête.
01:03:50Allez, la page sport avec du basket.
01:03:53Votre programme avec les déménageurs bretons.
01:03:56Des déménagements d'exception, on dit chapeau les bretons.
01:03:59Informations sur déménageurs-bretons.fr
01:04:02Et Marine hier, nos basketteurs français ont créé l'exploit en quarts de finale.
01:04:07Oui, ils ont réalisé une magnifique performance pour s'imposer.
01:04:1182-73 face au Canada, avec une mention spéciale pour la défense française.
01:04:17La France poursuit donc sa route vers une nouvelle médaille olympique
01:04:20après l'argent à Tokyo.
01:04:22Direction les demi-finales face à l'Allemagne demain.
01:04:25C'était votre programme avec les déménageurs bretons.
01:04:28Des déménagements d'exception, on dit chapeau les bretons.
01:04:31Informations sur déménageurs-bretons.fr
01:04:35Le Proche-Orient avec cette annonce tombée hier en fin de journée.
01:04:38Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza, l'homme le plus recherché par Israël
01:04:41vient d'être nommé à la tête du groupe terroriste.
01:04:43On en parle dans un instant avec Lise Benkemoun,
01:04:46notre correspondante en Israël. A tout de suite Lise.
01:04:527h15 sur CNews, le rappel de l'actualité Marine Sabourin.
01:04:59En Argentine, un jour avant l'audition,
01:05:01l'adolescente des deux rugbymen Hugo Radou et Oscar Gégou accusés de viol.
01:05:04La plaignante a été de nouveau entendue hier.
01:05:07Elle accuse les deux joueurs de l'avoir battu et violé à plusieurs reprises
01:05:10dans leur chambre d'hôtel.
01:05:12Les deux hommes sont assignés à résidence depuis le 17 juillet dernier.
01:05:15Toujours aucune trace de Lina, l'adolescente disparue il y a bientôt un an.
01:05:19Les recherches ont repris hier, cette fois-ci dans une forêt de Haute-Saône
01:05:22à plus de 130 km du lieu de sa disparition.
01:05:2590 gendarmes étaient mobilisés.
01:05:28Les fouilles devraient se poursuivre aujourd'hui.
01:05:32Il est l'homme le plus recherché d'Israël.
01:05:35Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza,
01:05:37vient d'être nommé à la tête du groupe terroriste
01:05:40une semaine après l'assassinat de son prédécesseur en Iran.
01:05:43Et on en parle ce matin avec notre correspondante en Israël,
01:05:46Lise Benkemoun. Bonjour et merci d'être avec nous, Lise.
01:05:49Est-ce que vous pouvez nous rappeler tout d'abord qui est Yahya Sinouar
01:05:52et pourquoi il est l'homme aujourd'hui le plus recherché par Israël ?
01:05:56Bonjour à tous.
01:05:57Évidemment, c'est plutôt une très mauvaise nouvelle pour Israël
01:06:00et pour le monde entier, cette nomination de Yahya Sinouar.
01:06:03Il a 61 ans. Il est né à Khan Younes.
01:06:06Il a dirigé pendant de longues années le service de renseignement du Hamas,
01:06:11ce qui veut dire que cela consistait surtout à détecter
01:06:17quels étaient les Palestiniens qui collaboraient avec les Israéliens,
01:06:22ce que lui, il appelle les espions,
01:06:24des gens qu'il a tués de ses mains propres, de sans froid et sans aucun scrupule.
01:06:30Il a été emprisonné en Israël en 1989
01:06:34et accusé d'avoir assassiné 12 personnes, dont au moins 4 cela a été prouvé.
01:06:40C'est véritablement quelqu'un qui est insaisissable,
01:06:43qui est illuminé, qui est jusqu'au boutiste,
01:06:46qui ne parle que du Coran, de la charia
01:06:50et qui est d'un autre côté particulièrement charismatique aussi,
01:06:53tous les gens qui l'ont rencontré disent qu'il a un côté effrayant,
01:06:57un peu comme un prophète maléfique.
01:07:00Et puis il est aussi réputé pour sa brutalité.
01:07:03Et bien entendu, ce qui est aussi très ennuyeux dans la situation actuelle,
01:07:09c'est que très peu de gens ont de pression sur Yahya Sinouar.
01:07:13Cela ne veut pas dire qu'on en avait tellement sur Ismail Haniye.
01:07:16On voit bien que les otages sont toujours aux mains du Hamas depuis 10 mois.
01:07:20Mais on peut dire par exemple que puisqu'il habitait à Doha, au Qatar,
01:07:24alors au minimum le Qatar avait quelques éléments contre lui.
01:07:28Et là, la véritable mauvaise nouvelle, c'est que personne n'a de contrôle sur Yahya Sinouar
01:07:33qui se cache dans les tunnels depuis le début de cette guerre.
01:07:37Cela veut dire aussi qu'aujourd'hui, Yahya Sinouar,
01:07:40cet homme qui a horrifié tout le pays, toute Israël,
01:07:43par les attaques terroristes qu'il a commandité,
01:07:46est aujourd'hui aussi le principal, le potentiel interlocuteur
01:07:49pour négocier un cessez-le-feu et la libération d'otages.
01:07:52Est-ce que c'est possible, ça, pour Israël ?
01:07:55Alors, de toute façon, on n'a pas le choix, à vrai dire.
01:07:58Mais possible, non. En tout cas, pas efficace, c'est certain.
01:08:02D'abord, vous le savez, depuis le début, on pense que Yahya Sinouar est caché dans les tunnels,
01:08:07entouré lui-même d'otages qui lui servent de bouclier humain.
01:08:11Typiquement, ce n'est pas lui qui va vouloir les libérer.
01:08:15Il a tout de même été élu par ce fameux Conseil de la Shoura du Hamas, 50 personnes.
01:08:20Ça veut dire qu'il est extrêmement populaire.
01:08:23Et puis, il a passé le plus clair de son temps dans les prisons israéliennes,
01:08:28suite aux condamnations dont je vous parlais précédemment.
01:08:31Et ça, c'est très important. Pourquoi ?
01:08:34Parce que Yahya Sinouar, il parle hébreu.
01:08:36Il connaît très bien la société israélienne.
01:08:39En règle générale, il regarde tous les soirs les informations du 20h d'Israël.
01:08:44Et comme ça, en fait, il sait exactement prendre le pouls de la société israélienne.
01:08:49Il a en tête la façon dont les Israéliens réagissent.
01:08:53Et ça, c'est quelque chose d'extrêmement dangereux.
01:08:56Depuis le début, c'est lui qui demandait aux autres qui travaillaient avec lui
01:09:02sur le service de renseignement du Hamas d'enlever des Israéliens
01:09:05pour pouvoir les échanger contre des prisonniers palestiniens.
01:09:08Donc, depuis le début, c'est quelqu'un qui a cette stratégie de la prise d'otages en tête.
01:09:13Il sait que c'est efficace.
01:09:14Il sait que ça appuie sur la société israélienne et sur le monde occidental
01:09:18exactement là où ça fait mal.
01:09:20Et c'est pour ça qu'il est dans les tunnels entourés d'otages.
01:09:23Donc, il ne pouvait pas y avoir pour les otages de pire interlocuteur que Yahya Sinouar.
01:09:29C'est extrêmement triste aujourd'hui.
01:09:31Voilà ce que l'on pouvait dire sur Yahya Sinouar
01:09:33qui vient d'être nommé à la tête du groupe terroriste du Hamas.
01:09:36Merci beaucoup, Lise Benkemoun.
01:09:37Vous êtes notre correspondante en Israël.
01:09:39Restez avec nous.
01:09:40Dans un instant, la chronique écho de Benjamin Huck.
01:09:43On va parler des récoltes de blé à cause des pluies de ces derniers mois.
01:09:46Elles sont très mauvaises.
01:09:47Les plus mauvaises qu'elles n'ont jamais été depuis 1989.
01:09:50Vous nous en direz plus juste après la pause.
01:09:52A tout de suite.
01:09:57L'économie avec Benjamin Huck.
01:09:58Benjamin, alors qu'elles viennent de s'achever,
01:10:00les moissons de blé françaises affichent un rendement catastrophique.
01:10:03À quoi est dû cet effondrement ?
01:10:05Selon le cabinet Argus, spécialisé dans l'agriculture,
01:10:10les agriculteurs anticipent moins 25% de production par rapport à 2023.
01:10:16Ce serait la plus mauvaise année depuis au moins 35 ans
01:10:19et la mise en place de statistiques par le ministère de l'Agriculture.
01:10:22La raison est toute simple, la pluie.
01:10:24Il n'a pas cessé de pleuvoir durant le premier semestre.
01:10:28Ces pluies ont détrempé les champs
01:10:32à tel point que les agriculteurs ont perdu 900 000 hectares de production.
01:10:36En plus, il y a eu des maladies, des moisissures.
01:10:41Tout cela a produit par le manque de soleil.
01:10:44Autant dire que les agriculteurs n'en avaient pas besoin
01:10:48et les producteurs de blé ne sont pas les seuls touchés.
01:10:51Le colza, le pois, le maïs et l'orge également.
01:10:55Quelles seront les conséquences de cette mauvaise récolte ?
01:10:58Les conséquences vont être vite vues.
01:11:00Comme le prix du blé s'était déjà effondré depuis deux ans,
01:11:05les agriculteurs vont avoir besoin d'aide supplémentaire
01:11:08parce qu'ils sont pris à la gorge.
01:11:10L'association des producteurs de blé dit que son cours a été divisé par deux en deux ans.
01:11:17Ils vont avoir besoin d'aide supplémentaire
01:11:19parce que tout a augmenté.
01:11:21L'énergie, les engrais, la main-d'oeuvre.
01:11:23On n'en peut plus, disent les producteurs de blé.
01:11:26C'est une menace pour la souveraineté alimentaire de la France
01:11:29et sur ses exportations, cette mauvaise moisson,
01:11:31est-ce qu'elle laisse craindre une hausse des prix du pain ?
01:11:33Paradoxalement, non.
01:11:35Il n'y a que la France où la production a été très mauvaise.
01:11:40Le reste du monde a une production extraordinaire.
01:11:43Bizarrement, la France a pris toute la flotte du monde.
01:11:46Le blé pour le pain, c'est seulement 12% du prix.
01:11:51Donc non, ça ne va pas augmenter.
01:11:53C'était l'édito de Benjamin Cuc.
01:11:55Voici tout de suite la météo des plages.
01:12:00L'agence Bédéor vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:12:03L'agence Bédéor, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:12:07Place à présent à votre météo des plages
01:12:09où le temps restera nuageux près des côtes de la Manche.
01:12:11Vous aurez en moyenne 21 degrés à Deauville
01:12:13et dans l'eau, localement jusqu'à 18 degrés à Peyreuse-Guirec
01:12:16où le temps restera assez brumeux.
01:12:18Sur la façade ouest, les températures sont en baisse.
01:12:2022 degrés à Noirmoutier ou encore pour les sables d'Olonne.
01:12:22Le temps restera nuageux et dans l'eau, vous aurez localement
01:12:2519 degrés à Quiberon.
01:12:27Dans le sud-ouest, alternance de nuages et d'éclaircies.
01:12:2927 degrés à Arcachon, 25 degrés à Saint-Jean-de-Luz
01:12:32et dans l'eau, vous aurez localement 24 degrés à Royan.
01:12:35Autour du golfe du Lion, la chaleur se maintient.
01:12:3737 degrés en moyenne à Valras, 33 degrés à Argelès.
01:12:40Pas un seul nuage à l'horizon.
01:12:42Et dans l'eau, vous aurez localement 24 degrés à Sanary.
01:12:45Attention aux orages sur la côte d'Azur,
01:12:47notamment entre Cannes et Antibes.
01:12:49Le beau temps se maintient en Corse.
01:12:51Vous aurez localement jusqu'à 27 degrés dans l'eau du côté d'Ajaccio.
01:12:57L'agence BDO vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:13:00L'agence BDO, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:13:04La météo de votre mercredi 7 août.
01:13:06C'est tout de suite avec Alexandra.
01:13:08Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:13:10La météo avec Groupe Verlaine.
01:13:12Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
01:13:15Groupe Verlaine.
01:13:17La météo avec de la chaleur dans le sud, Alexandra.
01:13:20Oui, de la chaleur, notamment du côté d'Avignon
01:13:22où l'on a relevé hier après-midi 38 degrés.
01:13:25Du côté du Vaucluse.
01:13:27Des températures qui restent particulièrement élevées.
01:13:30Parfois caniculaires.
01:13:32Le département des Pyrénées-Orientales reste placé sous surveillance.
01:13:35Avec cette canicule qui va se maintenir aujourd'hui.
01:13:38Tout au long de cette journée de mercredi.
01:13:40Le département des Pyrénées-Orientales.
01:13:42Placé en vigilance jaune par Météo France.
01:13:44Il a fait chaud hier.
01:13:46Il a fait chaud cette nuit.
01:13:48Et demain on aura ces températures particulièrement élevées.
01:13:50C'est pourquoi ce département va rester sous surveillance.
01:13:53Encore au moins quelques heures.
01:13:55On retrouve également une vigilance jaune sur l'arc méditerranéen.
01:13:58Ou encore du côté de la Corse.
01:14:00On vous le disait.
01:14:01Près de 38 degrés dans le Vaucluse.
01:14:03Températures particulièrement élevées.
01:14:05Notamment dans le Gard, dans les Rots.
01:14:07Ou encore en allant vers l'arrière, Pays Provençal.
01:14:09Au programme aujourd'hui, une journée un peu plus mitigée.
01:14:11C'est moins beau qu'hier.
01:14:13Avec aujourd'hui le passage d'une nouvelle perturbation.
01:14:15Elle est très peu active.
01:14:17Mais elle donne tout de même un temps assez nuageux.
01:14:19Entre les Pyrénées, le centre.
01:14:21Ou encore en allant vers les frontières de l'Est.
01:14:23On retrouve également un temps assez variable.
01:14:25Assez instable au pied des Pyrénées.
01:14:27Ou encore entre les Vosges et le Jura.
01:14:29Avec actuellement quelques petits coups de tonnerre.
01:14:31Et dans l'après-midi, regardez.
01:14:33La perturbation va se décaler en direction des régions de l'Est.
01:14:36Alors une perturbation peu active.
01:14:38Je vous le disais.
01:14:39Qui donnera une alternance de nuages d'éclaircies.
01:14:41Et de quelques averses.
01:14:42Tant au rageux cet après-midi.
01:14:43Mais principalement en montagne.
01:14:45Sur les Pyrénées, le massif central.
01:14:47Les Alpes, le Jura.
01:14:49Et encore pour la montagne Corse.
01:14:51En revanche, à l'arrière, on retrouvera de belles éclaircies.
01:14:53Notamment entre le bord de l'Est.
01:14:55Le Loiret.
01:14:56Ou encore l'ouest du bassin parisien.
01:14:58Et puis si vous êtes en Normandie, attention.
01:15:00On pourrait avoir quelques nuages aujourd'hui.
01:15:02Donc avec des températures qui restent globalement assez douces.
01:15:05Et dans la lignée des jours précédents.
01:15:07Alors c'est quand même beaucoup moins chaud que la semaine dernière.
01:15:10Mais ça reste globalement estival.
01:15:12Et à peu près conforme au normal de saison.
01:15:14Avec ce matin 17°C à Paris.
01:15:1621°C à Toulouse.
01:15:17Petite fraîcheur entre Cherbourg et Rennes.
01:15:20Avec 12°C ce matin.
01:15:22Et dans l'après-midi, les températures s'envolent.
01:15:24Autour du golfe du Lion.
01:15:25Température encore caniculaire.
01:15:27Notamment à Perpignan où vous aurez 35°C.
01:15:29Vous aurez 34°C en moyenne à Marseille.
01:15:3132°C pour l'Île-Rousse.
01:15:33Ou encore 32°C à Lyon.
01:15:35Température en revanche beaucoup plus respirable.
01:15:37Vous le voyez entre les Pays de la Loire et le bassin parisien.
01:15:40Avec en moyenne entre 24°C et 27°C.
01:15:44La suite du programme.
01:15:46Des conditions météo très belles pour la journée de jeudi.
01:15:49Vendredi, un léger front va aborder les côtes de la Manche.
01:15:52Et donner un temps assez maussade.
01:15:54Notamment si vous êtes en bord de mer.
01:15:56Si vous êtes à Deauville ou encore du côté de l'Orient.
01:15:59On retrouvera du grand beau temps en allant vers les régions centrales.
01:16:02Ou encore vers le sud.
01:16:03Et puis le week-end s'annonce estival.
01:16:05Très très beau week-end en perspective.
01:16:07Si vous êtes en vacances, vous allez pouvoir en profiter.
01:16:09On aura seulement quelques orages en montagne.
01:16:11Et des températures qui vont de nouveau s'envoler.
01:16:13On attend a priori, d'après Météo France, un petit pic de chaleur ce week-end.
01:16:18Avec des températures qui devraient remonter.
01:16:20On attend par exemple 32-33°C sur le nord.
01:16:23Et localement 34-35°C dans le sud.
01:16:25Donc vraiment, situation à surveiller.
01:16:27Mais si vous êtes en vacances, il fait beau partout.
01:16:30Et les températures restent estivales.
01:16:34Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:16:36C'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:16:38Groupe Verlaine.
01:16:39Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:16:41Groupe Verlaine.
01:16:44Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent dans cette matinale.
01:16:47Mercredi, c'est tout.
01:16:48On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info et de l'analyse sur un plateau bien garni ce matin.
01:16:53Marine Sabourin qui m'accompagne.
01:16:55Benjamin Cuck également pour l'écho.
01:16:57Régis Le Sommier qui commande toute l'actualité à mes côtés.
01:17:00Alexandra Blanc bien évidemment.
01:17:02Et nous a rejoint Paul Sujit.
01:17:05Avec qui, à 7h50, on va parler de Xavier Bertrand.
01:17:09Xavier Bertrand qui se verrait bien à Matignon.
01:17:11Mais bon, il se trouve qu'il n'est pas le seul, manifestement.
01:17:14On va en parler tout à l'heure à 7h50 dans votre édito politique.
01:17:17Voici tout de suite les titres de votre journal de 7h30.
01:17:20À la une, il est l'homme le plus recherché par Israël.
01:17:23Le cerveau des attentats du 7 octobre.
01:17:25Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza, devient le dirigeant du groupe terroriste
01:17:28une semaine après l'assassinat de son prédécesseur.
01:17:31Qui est-il ? Qu'est-ce que cela peut changer dans les négociations ?
01:17:34On en parlera avec le général Bruno Clermont, notre consultant défense.
01:17:38La pression migratoire au cœur des tensions au Royaume-Uni.
01:17:41Une pression que l'on retrouve également de l'autre côté de la Manche, à Calais.
01:17:44C'est là que se pressent de nombreux clandestins.
01:17:46Candidat au départ vers la Grande-Bretagne.
01:17:48Notre reportage à suivre.
01:17:50L'indignation de l'ex-judoka David Douillet.
01:17:53Selon lui, les athlètes des JO ne devraient pas être imposés sur leurs primes.
01:17:56C'est pourtant le cas depuis les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
01:17:59Qu'en pensez-vous ? On en parle dans cette édition.
01:18:02Et puis avec Benjamin Cucassis.
01:18:047h40, une bonne nouvelle.
01:18:06Le prix des carburants diminue enfin sous la barre des 2 euros le litre.
01:18:09Pourquoi ? Est-ce que cela va durer ?
01:18:11Vous nous direz tout, Benjamin, dans quelques minutes.
01:18:16C'est dans un contexte extrêmement tendu au Proche-Orient
01:18:19que la France demande à ses ressortissants de quitter le Liban au plus vite.
01:18:23Mais voilà le problème.
01:18:24Une grande partie des vols depuis l'aéroport de Beyrouth sont suspendus jusqu'à jeudi au moins.
01:18:29Sur place, l'inquiétude grandit pour les touristes français.
01:18:31Écoutez leurs témoignages recueillis par Pierre Crépy et Roger Nicolas.
01:18:35À Beyrouth, dans le seul aéroport du pays,
01:18:38les files d'attente s'allongent après la suspension de nombreux vols.
01:18:41Suite aux tensions entre Israël et le Hezbollah,
01:18:44plusieurs pays, dont la France, ont appelé leurs ressortissants à quitter le Liban dès que possible.
01:18:48Parmi eux, Laurent, en voyage touristique à Beyrouth,
01:18:51a anticipé tous les scénarios, même les plus dramatiques.
01:18:55Moi j'attends de voir ce qui se passe pour aussi aller à la montagne aujourd'hui ou demain.
01:18:59Donc c'est une heure de trajet à peu près pour aller à 50 km de Beyrouth
01:19:04dans une zone qui a priori est safe, qui n'a aucune raison d'être bombardée.
01:19:08Mais il n'y a pas que les ressortissants qui se font du souci.
01:19:11Nour, expatriée franco-libanaise encore sur place,
01:19:14craint d'abandonner sa famille au cœur d'une guerre effroyable.
01:19:17Ma famille est au Liban, ma mère habite au Liban
01:19:20et je vous avoue que je ne suis pas très sereine à l'idée de la laisser,
01:19:23sachant que j'essaye de rentrer en Europe le plus vite possible.
01:19:28C'est terrible, donc ce n'est pas évident en tant qu'expatriée
01:19:31d'avoir à suivre tout cet enchaînement d'événements assez négatifs de loin.
01:19:36On ne se concentre plus au travail, c'est très compliqué à vivre quotidiennement.
01:19:41Après la mort de son leader dans une frappe israélienne,
01:19:44le Hezbollah a promis une riposte sévère.
01:19:47La communauté internationale se mobilise pour empêcher un embrasement de la région.
01:19:52Régis Le Sommier, vous nous dites néanmoins que les Libanais
01:19:55ont l'habitude de vivre des situations extrêmement tendues.
01:19:57Est-ce que les Libanais ont déjà 10 ans de guerre civile ?
01:20:00Dans les années 80, ça les a marqués et ils ont toujours cette philosophie.
01:20:04Vous savez, c'est un peuple où on aime faire la fête, on aime vivre la nuit parfois
01:20:08et on a toujours l'idée qu'on fait la fête parce que demain on peut mourir.
01:20:12C'est toujours cette philosophie-là.
01:20:14Les avions qui cassent le mur du son, comme l'ont fait les avions israéliens hier,
01:20:19c'est assez habituel.
01:20:21Malheureusement, c'est assez souvent que l'armée de l'air israélienne
01:20:26utilise le territoire libanais pour frapper notamment la Syrie.
01:20:29Il y a une sorte d'habitude du danger et on essaye au maximum
01:20:33de conserver la vie normale jusqu'au dernier moment.
01:20:37En 2006, le Bérou de Sud avait été bombardé par Israël.
01:20:41On peut s'attendre cette fois-ci à ce qu'il y ait aussi,
01:20:45en fonction de la riposte, on ne sait pas encore la dimension,
01:20:49mais qu'il y ait encore aussi potentiellement des ravages.
01:20:52Le Proche-Orient toujours, il est celui avec qui Israël va devoir composer
01:20:56pour parvenir à un cessez-le-feu, si toutefois c'est encore possible.
01:20:59Yahya Sinouar devient chef du Hamas une semaine après l'assassinat
01:21:03de son prédécesseur.
01:21:04On en parle tout de suite avec le général Bruno Clermont,
01:21:07notre consultant défense.
01:21:08Merci d'être avec nous, général.
01:21:10Qu'on comprenne bien qui est Yahya Sinouar.
01:21:13Est-ce que vous pouvez nous expliquer son profil ?
01:21:17C'était déjà en réalité l'ennemi numéro un d'Israël.
01:21:20Ce n'était pas Ismail Haniye qui était le négociateur,
01:21:23qui était plus modéré relativement par rapport à Yahya Sinouar,
01:21:27qui est le chef du bureau politique du Hamas dans la bande de Gaza,
01:21:30le chef tout-puissant.
01:21:32Il est l'ennemi numéro un d'Israël parce qu'il est l'instigateur,
01:21:35l'organisateur, le planificateur du massacre du 7 octobre
01:21:39dans lequel 1 200 personnes ont été assassinées
01:21:42et 250 otages ont été prélevés.
01:21:44Depuis ce jour-là, il est la cible prioritaire de Sahal
01:21:48au travers d'actions de bombardements.
01:21:50On l'a vu, une partie de sa famille a été tuée dans ces bombardements.
01:21:54Il a un parcours, on va dire, de radical maximum du Hamas.
01:21:59Il a 61 ans.
01:22:01Il est devenu un proche, quand il avait 20 ans, du sheikh Ahmed Yassin,
01:22:07qui est le créateur du Hamas.
01:22:10Il a contribué à l'élimination des espions israéliens
01:22:13et des opposants palestiniens,
01:22:15ce qui lui a valu 30 ans de prison en 1989.
01:22:18Il connaît bien les prisons israéliennes.
01:22:20Il a passé 22 ans.
01:22:21Il va être libéré en 2011
01:22:23dans un échange entre 1 000 prisonniers palestiniens
01:22:26et un soldat israélien qui s'appelle Gilad Chalid
01:22:29qui restait en prison pendant 5 ans.
01:22:30C'était un événement majeur en Israël.
01:22:33D'ailleurs, à ce titre-là, les Israéliens culpabilisent
01:22:35parce qu'ils ont le sentiment, en 2011,
01:22:37d'avoir relâché leur pire ennemi
01:22:39qui était parmi les 1 000 prisonniers palestiniens.
01:22:42Depuis, il a pris les rênes du Hamas.
01:22:44Il a remplacé Ismail Agnier
01:22:46à la tête du bureau politique du Hamas dans Gaza.
01:22:50Et donc, il est le principal, aujourd'hui,
01:22:53responsable politique et militaire du Hamas.
01:22:56À ce titre-là, il est encore plus devenu
01:22:59la cible numéro 1 des Israéliens.
01:23:01C'est un homme brutal.
01:23:02C'est un juste abouti.
01:23:03C'est un radical.
01:23:04Il va être extrêmement difficile de le composer avec lui.
01:23:07Justement, est-ce que ça va changer quelque chose
01:23:09dans les négociations pour un cessez-le-feu
01:23:11et la libération des otages ?
01:23:12Est-ce que cela rend les choses plus compliquées ?
01:23:15Ça rend évidemment les choses plus compliquées.
01:23:18Le cœur de la stratégie de cet homme,
01:23:24c'est d'avoir prélevé des otages,
01:23:26de les cacher dans les tunnels
01:23:29et dans les habitations de la bande de Gaza,
01:23:32où il est toujours protégé dans un tunnel,
01:23:34probablement avec des otages.
01:23:35Donc, la stratégie des otages, elle est centrale.
01:23:38Toutes les négociations de cessez-le-feu
01:23:40reposent autour de la libération des otages.
01:23:42C'est le pire interlocuteur possible pour Israël.
01:23:45Il est hors de question qu'ils relâchent les otages.
01:23:47Relâcher les otages, ça voudrait dire probablement
01:23:50la fin de la stratégie du Hamas.
01:23:53Donc, non, on peut s'attendre,
01:23:55on rentre dans une période difficile.
01:23:57On s'attend à des ripostes militaires,
01:23:59donc on n'est pas à l'amplitude.
01:24:00On rentre dans le scénario du pire,
01:24:02aussi bien d'un point de vue militaire
01:24:04que d'un point de vue des négociations.
01:24:05Et il faut rappeler quand même que cet homme,
01:24:09Yahya Sinouar, est celui qui est responsable
01:24:11du fait qu'aujourd'hui, il y a comme otage
01:24:14dans la bande de Gaza, caché quelque part,
01:24:16un enfant de 1 an et un enfant de 5 ans.
01:24:19Merci à vous, général Bruno.
01:24:21Clairement, je le rappelle,
01:24:22vous êtes notre consultant défense.
01:24:24La pression migratoire au cœur des tensions au Royaume-Uni.
01:24:27Une pression que l'on retrouve également
01:24:29de l'autre côté de la Manche, en France, à Calais.
01:24:32C'est là que se pressent de nombreux clandestins,
01:24:35candidats au départ vers la Grande-Bretagne.
01:24:37Certains habitants craignent qu'une étincelle
01:24:39puisse là aussi embraser la situation.
01:24:41Notre reportage sur place avec Juliette Sadat.
01:24:46À Calais, Jérôme habite le long de cette route de campagne.
01:24:50De l'autre côté, un champ arpenté
01:24:52par des personnes sans papiers du matin au soir.
01:24:55Toute la journée, vous les voyez passer.
01:24:57Là, d'ici peu de temps, ils vont repasser.
01:24:59C'est toute la journée, c'est incessant.
01:25:02C'est dans ce même champ qu'il y a plusieurs mois
01:25:04des affrontements ont lieu entre des migrants
01:25:06et les forces de l'ordre.
01:25:07Dans ce champ-là, on a eu des émeutes phénoménales
01:25:10avec tout ce qui était migrant et CRS.
01:25:12Les CRS étaient d'un côté, de l'autre côté là-bas,
01:25:14et les migrants étaient au milieu pour essayer
01:25:16de partir en Angleterre par l'autoroute.
01:25:18Des tensions qui rendent la cohabitation
01:25:20de plus en plus compliquée pour ces riverains excédés.
01:25:23Moi, je pense que ça fera pareil qu'en Angleterre.
01:25:25Si jamais il y a quelqu'un qui se fait agresser,
01:25:27mais bien, je pense que c'est ce qui va faire
01:25:29déborder l'eau du vase.
01:25:31Alors que le Royaume-Uni est secoué
01:25:33par des manifestations anti-immigration violentes,
01:25:36avec certains émeutiers qui s'en prennent
01:25:38physiquement à des personnes noires,
01:25:40de l'autre côté de la Manche, on s'inquiète
01:25:42de voir s'exporter le mouvement.
01:25:44Surtout qu'on a une grosse population migratoire
01:25:46sur Calais, donc c'est des choses qui peuvent arriver,
01:25:48qui sont déjà arrivées. On a eu quelques manifestations
01:25:50qui ont débordé.
01:25:51Les pauvres gens, c'est malheureux pour eux,
01:25:53mais vous savez, des fois, ça ennuie quand même
01:25:55le reste du monde, des gens qui travaillent,
01:25:57enfin de toutes sortes.
01:25:59Puis il y a des fois des petites choses
01:26:01qui se passent qui ne sont pas normales.
01:26:03Depuis des années, plusieurs milliers de personnes
01:26:05sans papier transitent dans la ville de Calais,
01:26:07porte d'entrée vers la Grande-Bretagne.
01:26:11Cette question à présent, faut-il imposer
01:26:13nos athlètes qui remportent des médailles ?
01:26:15C'est le cas depuis les Jeux Olympiques
01:26:17de Londres en 2012. En quatre victoires,
01:26:19les sportifs remportent des primes allant jusqu'à
01:26:2180 000 euros pour la médaille d'or.
01:26:23Mais cet impôt est une aberration pour certains,
01:26:25dont l'ex-judoka David Douillet.
01:26:27Et vous, qu'en pensez-vous,
01:26:29quand Jean Delacoste, Mathilde Ibanez
01:26:31et Maxime Lavandier vous ont posé la question ?
01:26:33Ils ont travaillé,
01:26:35parfois presque toute une vie,
01:26:37pour espérer décrocher une médaille.
01:26:39En plus de la gloire éternelle,
01:26:41les athlètes auréolés d'un titre olympique
01:26:43reçoivent une prime.
01:26:4580 000 euros pour l'or,
01:26:4740 000 euros pour la médaille d'argent
01:26:49et 20 000 euros pour le bronze.
01:26:51Revers de la médaille, ces primes versées
01:26:53par l'Etat seront taxées.
01:26:55Les médaillés français devront donc
01:26:57être taxés à 50 % d'impôt sur la somme reçue.
01:26:59Une mesure qui n'est pas du goût
01:27:01du double champion olympique David Douillet.
01:27:03Pour certains athlètes, c'est de l'argent de poche.
01:27:05Et pour d'autres, dans des petits sports,
01:27:07c'est immense.
01:27:09Fiscaliser ça, je trouve que c'est une honte.
01:27:11Une réponse de la ministre des Sports
01:27:13qui ne s'est pas fait attendre.
01:27:15Il y a cette fiscalité depuis les Jeux de Londres.
01:27:17Ce n'est pas nouveau.
01:27:19Nous les avons augmentés de manière significative.
01:27:21Une augmentation de 15 000 euros
01:27:23par rapport aux Jeux olympiques de Pékin.
01:27:25Olivier Marlex a annoncé déposer
01:27:27une proposition de loi à l'Assemblée.
01:27:29L'objectif, exonérer d'impôt
01:27:31les primes des médaillés.
01:27:35Vous pouvez répondre à cette question.
01:27:37Faut-il imposer nos médaillés
01:27:39aux Jeux olympiques ?
01:27:41En scannant ce QR code qui s'affiche à l'écran.
01:27:43On diffusera vos réponses.
01:27:45Est-ce qu'il faut les imposer, nos athlètes ?
01:27:47Absolument pas.
01:27:49Pour ma part, je trouve que c'est aberrant
01:27:51de les taxer.
01:27:53Ce sont des gens qui travaillent énormément.
01:27:55Ça demande beaucoup de sacrifices.
01:27:57Entraînement matin, midi et soir.
01:27:59Vie familiale souvent sacrifiée.
01:28:01Dans certains sports, on ne gagne pas
01:28:03forcément beaucoup d'argent.
01:28:05Ce n'est pas les salaires astronomiques
01:28:07des footballeurs.
01:28:09Pas du tout.
01:28:11Je pense qu'à part les grandes stars
01:28:13de ces disciplines-là, il y en a
01:28:15beaucoup qui n'aiment pas beaucoup d'argent.
01:28:17Quand on remporte une médaille,
01:28:19cet argent devrait pouvoir le garder
01:28:21Je suis bien d'accord avec vous.
01:28:23Vous êtes d'accord aussi.
01:28:25Dans un instant, on va recevoir Andrew Sipkin,
01:28:27président de la Royal Society of Saint-Georges.
01:28:29On va parler de la situation
01:28:31en Grande-Bretagne, des émeutes qui se déroulent
01:28:33en ce moment même et du tout répressif
01:28:35du gouvernement en ce moment à l'égard
01:28:37des manifestants.
01:28:39Restez avec nous sur CNews.
01:28:45La question, je l'ai posée à Alexandra.
01:28:47On la pose aussi à nos téléspectateurs.
01:28:49Je vous propose d'écouter nos athlètes
01:28:51qui remportent des médailles.
01:28:53Je vous propose d'écouter vos réponses.
01:28:55Non, il ne faut surtout pas les taxer.
01:28:57Je trouve que c'est une aberration.
01:28:59Ils ont du mal à trouver de l'argent.
01:29:01Surtout beaucoup d'athlètes
01:29:03des petites disciplines
01:29:05qui n'ont pas de sponsors.
01:29:07Je trouve ça complètement aberrant.
01:29:09Je pense que oui, à partir du moment
01:29:11où l'État a investi
01:29:13et il y a de l'argent du public
01:29:15qui rentre, il n'y a pas lieu
01:29:17d'avoir un retour à investissement.
01:29:19Pour certains qui sont connus
01:29:21comme la cassette
01:29:23ou le basketteur
01:29:25qui font leur carrière
01:29:27leur métier à l'année
01:29:29c'est normal, c'est comme nous
01:29:31on travaille tous les jours
01:29:33on paye des impôts, c'est logique.
01:29:35On va parler à présent de la situation
01:29:37en Grande-Bretagne.
01:29:39La justice n'aura pas tardé
01:29:41une semaine seulement après le début des émeutes.
01:29:43De nombreux suspects défilent devant les juges.
01:29:45Sans arrestation, au moins une centaine d'inculpations.
01:29:47Le Premier ministre dit s'attendre
01:29:49à des peines lourdes contre les émeutiers
01:29:51d'ici la fin de semaine.
01:29:53Je vous propose d'en parler avec Andrew Simkin
01:29:55qui nous accompagne. Bonjour et merci d'être avec nous
01:29:57Andrew, vous êtes président
01:29:59de la Royal Society of St. George
01:30:01évidemment spécialiste du Royaume-Uni.
01:30:03Comment vous analysez ce qui se passe en ce moment
01:30:05dans votre pays ?
01:30:07Nous avons
01:30:09un pays très complexe
01:30:11qui vient de vivre
01:30:13une crise économique importante
01:30:15et on cherche souvent des boucs émissaires
01:30:17dans ce genre de situation.
01:30:19Il faut
01:30:21souvenir que nous avions l'empire
01:30:23le plus grand de l'histoire de l'humanité.
01:30:25Nous avons depuis
01:30:271947 absorbé
01:30:29beaucoup d'ethnies
01:30:31différentes dans notre pays
01:30:33avec un modèle multiculturaliste
01:30:35qui a plutôt bien fonctionné
01:30:37avec l'idée que
01:30:39la monarchie et l'envie
01:30:41d'être britannique et d'avoir
01:30:43une certaine réussite presque comme
01:30:45The American Dream
01:30:47nous réunissait.
01:30:49Là, depuis 14 ans
01:30:51le Parti conservateur
01:30:53s'est radicalisé petit à petit
01:30:55et a mis l'accent sur les différences
01:30:57plutôt que sur ce qui nous rassemble
01:30:59et Nigel Farage qui est un troublion
01:31:01assez connu maintenant
01:31:03n'hésite
01:31:05pas du tout à
01:31:07déverser de l'essence sur les flammes
01:31:09de la haine.
01:31:11Et Elon Musk maintenant
01:31:13commence à en rajouter
01:31:15et il y a un certain
01:31:17Tommy Robinson
01:31:19qui se trouve à la tête
01:31:21d'un mouvement
01:31:23anti-islam
01:31:25il a 40 ans
01:31:27maintenant il est
01:31:29dans un hôtel de luxe
01:31:31en Chypre au lieu
01:31:33d'affronter
01:31:35les émeutes comme il devrait le faire.
01:31:37Je pense
01:31:39que ce qu'est Storm qui a été élu
01:31:41Premier ministre il y a un mois
01:31:43à la fois
01:31:45les outils, le comportement
01:31:47les capacités
01:31:49à la fois sur le plan pénal
01:31:51et apprécié
01:31:53pour combattre ce qui nous arrive.
01:31:55Il faut rappeler que
01:31:57trois fillettes ont été assassinées
01:31:59c'est terrible.
01:32:01Vous nous dites aujourd'hui
01:32:03qu'il n'y a pas
01:32:05de problème autour
01:32:07de la question migratoire. Pourquoi je vous
01:32:09repose plus précisément cette question ?
01:32:11Parce que Nigel Farage
01:32:13qui est justement à déposition
01:32:15anti-migrants a quand même
01:32:17fait 13% aux dernières législatives
01:32:19vous me dites si je me trompe.
01:32:21Donc c'est qu'il y a une
01:32:23tension quelque part dans la société
01:32:25britannique autour de la question migratoire
01:32:27et peut-être aussi une remise en question du modèle
01:32:29multiculturel. Est-ce que c'est le cas
01:32:31ou ce n'est absolument pas le cas selon vous ?
01:32:33Je ne peux pas nier
01:32:35le problème de l'immigration.
01:32:37Pour revenir
01:32:39à Nigel Farage, il a obtenu
01:32:4114% des votes
01:32:43et seulement 5 sièges
01:32:45sur 650.
01:32:47Tout comme le Rassemblement national
01:32:49en France qui a obtenu
01:32:51dans les 30-35%
01:32:53des votes, si mes souvenirs sont bons
01:32:55et seulement
01:32:57une bonne centaine de sièges.
01:32:59Donc quelque part, le système électoral
01:33:01ne représente
01:33:03pas forcément la volonté
01:33:05du peuple. Alors sur la question
01:33:07migratoire, nous avons
01:33:09ce qu'on appelle les small boats
01:33:11donc des embarcations légères
01:33:13qui arrivent tous les jours
01:33:15sur la côte sud, tout comme
01:33:17en Italie d'ailleurs.
01:33:19Mais notre problème, c'est
01:33:21comment intégrer, comment traiter
01:33:23ces demandes
01:33:25d'asile.
01:33:27Alors le Parti conservateur a proposé
01:33:29une idée totalement farfelue
01:33:31qui était de sous-traiter la question
01:33:33au Rwanda
01:33:35qui est un membre de notre Commonwealth.
01:33:37Ça n'a absolument pas fonctionné
01:33:39et Kirsten Obama a abandonné
01:33:41cette solution.
01:33:43Pour y faire face, il faut absolument
01:33:45trouver une voie légale
01:33:47et rapide pour traiter
01:33:49les demandes
01:33:51d'asile des migrants.
01:33:53Et c'était le point de vue
01:33:55d'Andrew Simpkin. Merci d'avoir
01:33:57accepté notre invitation ce matin sur CNews.
01:33:59Je le rappelle, vous êtes président
01:34:01de la Royal Society of Saint-Georges.
01:34:03Merci d'avoir accepté d'intervenir sur notre
01:34:05antenne. Peut-être une réaction, Régis Le Saumier
01:34:07de votre part, sur ce que vous venez d'entendre.
01:34:09Vous êtes d'accord avec l'analyse d'Andrew Simpkin ?
01:34:11Non, je ne suis absolument pas d'accord
01:34:13parce que ce que fait M. Simpkin
01:34:15est aussi caractéristique de ce que fait
01:34:17Kirsten Stammer
01:34:19et le gouvernement britannique,
01:34:21c'est-à-dire d'inverser les conséquences et les causes.
01:34:23C'est-à-dire qu'en fait, on dit
01:34:25que c'est l'extrême-droite, c'est un peu ce que fait Mme Hidalgo aussi.
01:34:27J'ai vu dans son dernière interview.
01:34:29C'est toujours de la faute de l'extrême-droite
01:34:31et on dit que c'est l'extrême-droite qui met
01:34:33de l'huile sur le feu. Alors il y a certes
01:34:35des éléments radicaux qui profitent
01:34:37de cette situation, mais on le sent bien par exemple
01:34:39quand on dit que Elon Musk,
01:34:41comme il vient de nous le dire,
01:34:43n'a fait que commenter. Ce n'est pas lui qui est
01:34:45à l'origine des émeutes. L'origine des émeutes,
01:34:47elle se trouve bien dans la classe
01:34:49populaire britannique ouvrière
01:34:51qui est révoltée
01:34:53par ce drame, parce que ça commence
01:34:55par un drame. Quelle qu'en soit
01:34:57l'interprétation, vous savez, on ne peut pas demander
01:34:59à des foules d'être raisonnables. Il suffit de relire
01:35:01Bergson. Tout ça a déjà été
01:35:03théorisé et la foule,
01:35:05elle réagit. Et elle réagit à une situation
01:35:07qui est réelle, même si le déclencheur,
01:35:09en effet, l'interprétation est différente.
01:35:11Ce n'est pas un migrant qui a tué
01:35:13ses petites filles, mais il s'agit
01:35:15d'une personne rwandaise. Donc ça suffit
01:35:17à mettre le feu aux poudres pour une situation
01:35:19qui existe et qui est en préalable,
01:35:21c'est-à-dire un ras-le-bol généralisé
01:35:23de ce trop-plein. Le slogan,
01:35:25d'ailleurs, c'est « too much ». Et voilà,
01:35:27il y a trop de migrants.
01:35:29Et les Britanniques, aujourd'hui,
01:35:31ont l'impression que leur identité,
01:35:33qu'en particulier
01:35:35les classes les plus pauvres, est menacée
01:35:37véritablement. Tous les points de vue sont
01:35:39exprimés sur ces news, sur ce
01:35:41sujet. Avant de parler
01:35:43d'économie, tout de suite, le rappel de l'actualité,
01:35:45Marine Sabourin.
01:35:47...
01:35:49Toujours aucune trace de
01:35:51Lina, l'adolescente disparue il y a bientôt
01:35:53un an. Les recherches ont repris hier.
01:35:55Cette fois-ci, dans une forêt de Haute-Saône
01:35:57à plus de 130 kilomètres du
01:35:59lieu de sa disparition.
01:36:0190 gendarmes étaient mobilisés.
01:36:03Les fouilles devraient se poursuivre aujourd'hui.
01:36:05Et puis, face à l'escalade de tensions
01:36:07au Proche-Orient, le ministre américain de la
01:36:09Défense, Austin, prévient
01:36:11les Etats-Unis ne tolèreront pas d'attaques
01:36:13contre leurs troupes dans la région.
01:36:15Autre crise de parole au lendemain d'une
01:36:17attaque à la roquette contre une base militaire en Irak
01:36:19qui a blessé sept Américains.
01:36:21...
01:36:23Allez. Une bonne nouvelle qui nous est offerte
01:36:25ce matin par Benjamin Cuch.
01:36:27Et ce n'est pas négligeable quand on sait
01:36:29que beaucoup de Français prennent
01:36:31en ce moment la voiture pour les vacances
01:36:33et l'utilisent beaucoup. C'est le prix des carburants
01:36:35qui n'a jamais été aussi bas depuis plus de deux ans.
01:36:37Quelles sont les raisons de cette bonne nouvelle,
01:36:39Benjamin, pour tous les Français
01:36:41qui partent ou reviennent de vacances ?
01:36:43à la pompe est au niveau de février 2022 et l'excellente nouvelle c'est que c'est sans plafonnement, sans aide à l'achat,
01:36:50chèque carburant ou je ne sais quoi façon RDA. La raison elle est simple, c'est d'abord que c'est l'été, la saison, l'été on consomme moins de pétrole
01:36:59et malgré les menaces belliqueuses de l'Iran envers Israël, le prix du carburant n'a pas baissé parce que le prix du pétrole a continué de baisser.
01:37:11La deuxième bonne raison, c'est que contrairement à ce qui est l'habitude, c'est que les grands distributeurs du pétrole, des stations de services total,
01:37:22Shell, ont été obligés de s'aligner sur les grandes promotions des grands distributeurs que sont Carrefour, Système U, qui ont multiplié les offres à prix coûtant.
01:37:32Et ça c'est une bonne nouvelle pour le porte-monnaie des ménages.
01:37:36Et c'est appelé à durer ?
01:37:38Les offres à prix coûtant malheureusement non, la baisse du carburant vraisemblablement oui, pour deux bonnes raisons déjà rapides.
01:37:48C'est l'hostilité permanente entre l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite.
01:37:56L'Iran, cinquième réserve pétrolière du monde, voudrait tirer les prix à la hausse, l'Arabie saoudite dit non non, on va te couler, on va baisser le prix.
01:38:06La deuxième possibilité, c'est la paix probable entre l'Ukraine et la Russie.
01:38:11Dès que la Russie revient dans le concert des nations, elle remet son pétrole sur le marché mondial, et ça, ça continuera de faire baisser.
01:38:20Et sur le long terme, la demande de pétrole va baisser selon l'agence internationale de l'énergie, la demande de pétrole va forcément baisser du fait de la transition énergétique.
01:38:35Et pour quelles raisons ?
01:38:36Parce que les voitures deviennent de plus en plus électriques, il y a de moins en moins de voitures thermiques en Occident, et c'est l'Occident qui tire la commande d'essence et de gasoil.
01:38:46C'était l'édito écoute Benjamin Cuc, merci beaucoup Benjamin pour cette bonne nouvelle ce matin.
01:38:51L'édito politique dans un instant avec Paul Sujit, plein d'autres bonnes nouvelles, en tout cas, je crois que la France n'a peut-être jamais autant regorgé de candidats à Matignon.
01:39:03Le dernier d'entre eux, c'est Xavier Bertrand qui se verrait très très bien occuper la rue de Varennes, c'est bien la rue de Varennes ?
01:39:11Oui, on va avoir du mal à loger tout le monde, c'est pas très grand la rue de Varennes.
01:39:14A tout de suite, Paul Sujit.
01:39:19Allez, la suite de votre feuilleton politique de l'été, qui pourra aller à Matignon ?
01:39:23On voit ça avec Paul Sujit.
01:39:24Ce que les médias ont fini par appeler l'hypothèse Xavier Bertrand se précise, le nom du président de la région des Hauts-de-France est l'un de ceux qu'on murmure quand on imagine
01:39:32qui pourrait devenir notre prochain Premier ministre.
01:39:34Bah oui, Anthony, c'est la question à un million ce matin.
01:39:36Quel est le point commun entre Xavier Bertrand, Lucie Castex, bien sûr, mais encore entre d'eux et François Béroud et Clémentine Autain et Laurence Toubiana.
01:39:44Et il n'y a pas si longtemps non plus, François Ruffin ou bien sûr encore Jordan Bardella ou même Marine Tondelier.
01:39:49Je vous le donne en mille.
01:39:50Ils sont prêts, c'est le mot qui revient à chaque fois.
01:39:53Ils sont prêts, évidemment, prêts pour Matignon.
01:39:55Ils sont aussi prêts à le faire savoir avec plus ou moins de subtilité.
01:39:59Alors, je fais une pause dans cette chronique et je m'adresse à vous, chers téléspectateurs.
01:40:02Car après tout, si vous aussi, vous vous sentez prêts et pourquoi pas?
01:40:06Vous aurez compris qu'on est encore dans les phases de qualification pour cette épreuve olympique.
01:40:10Et puis, si vous n'avez pas rayé la voiture d'Emmanuel Macron en vous garantant trop près d'elle, a priori, vous avez encore vos chances.
01:40:15Aucune expérience particulière n'est requise.
01:40:17L'âge minimal, on l'a vu, a été sacrément rabaissé.
01:40:20Et puis, même un mauvais CV ne vous handicape pas complètement.
01:40:23Regardez, si vous avez creusé le déficit de la collectivité locale qui vous emploie, vous êtes encore en course.
01:40:27Suivez mon regard.
01:40:28Donc, si vous aussi, vous vous sentez prêts, admirez, admirez la méthode Bertrand.
01:40:33Alors, vous n'allez pas poser en une d'un journal avec un titre qui paraît mettre la pression au président de la République.
01:40:37D'ailleurs, vous faites savoir autour de vous que vous êtes conscient que c'est lui et seulement lui qui décide que jamais vous ne voudriez lui forcer la main.
01:40:45Et ce qui prend un sucre ou deux, d'ailleurs, le président de la République.
01:40:47Bref, vous ne dites rien vous-même.
01:40:49Vous faites dire par vos proches, comme dans les confidences que recueille Karl Meus pour le Figaro magazine auprès de l'entourage de Xavier Bertrand
01:40:57et Karl Meus, donc, qui a su se faire souffler par les proches du président de la région Hauts-de-France
01:41:01toutes les qualités que l'intéressé n'aurait pas pu s'attribuer lui-même sans passer pour un grand prétentieux.
01:41:06Vous trouvez en clair que la déclaration de candidature de Xavier Bertrand est un peu plus subtile que celle de Lucie Castex ?
01:41:13Oui, ce n'est pas très compliqué, cela dit.
01:41:15Plus respectueuse aussi de l'esprit des institutions, d'une part, et puis plus respectueuse surtout de l'ambivalence des résultats obtenus aux élections législatives, d'autre part,
01:41:23qui, encore une fois, ne dictent pas dans des termes clairs quel est le vainqueur et quels sont les perdants de ces élections.
01:41:28Il faut un cap clair, comme dirait l'autre, mais dans un pays qui s'éparpille sur au moins trois des points cardinaux de la boussole et qui n'est pas pressé de marcher d'un seul pas.
01:41:35C'est presque mission impossible, mais on murmure à Lauriette que Tom Cruise est à Paris, alors après tout, pourquoi pas ? Et si c'était lui ?
01:41:41Non, mais pour en venir à Xavier Bertrand, il a certes plusieurs qualités requises pour le poste.
01:41:45Alors, il a été un ministre remarqué, notamment à la Santé, il a su assumer sa part de gaullisme social, il a prouvé des compétences d'homme d'État.
01:41:51C'est lui qui a fait face à la crise du chikungunya, qui, à la suite de cette crise majeure, a été aussi à l'origine d'une réserve sanitaire et de stocks stratégiques
01:41:59que ses successeurs auraient été bien inspirés de ne pas vider tout de suite.
01:42:03Par ailleurs, et depuis quelques années, c'est aussi quelqu'un qui s'est engagé dans un bras de fer avec le fer de lance culturel de l'islamisme conquérant,
01:42:09notamment dans sa région, dans les Hauts-de-France, où il a essayé plusieurs fois, et notamment face au lycée Aveyroët,
01:42:15d'empêcher la progression des frères musulmans et de leur influence culturelle et religieuse.
01:42:20Ce sont des qualités qui montrent à la fois sa fermeté sur des sujets sur lesquels Emmanuel Macron, lors de son allocution au début du mois de juillet, a dit vouloir miser.
01:42:30Et puis, en même temps, Xavier Bertrand a aussi une forme d'élasticité dans ses convictions, qui peut-être fait aussi partie de la fiche de poste.
01:42:38Les esprits chagrins rappelleront que, notamment par rapport aux islamistes dans sa région, il serrait jadis les mains qu'il essaye aujourd'hui de tordre.
01:42:45D'aucuns y verront de la naïveté, au pire un double discours, mais enfin, c'est aussi ça faire de la politique, peut-être.
01:42:50Bon, en tout cas, c'est un vrai feuilleton, et pour le coup, il n'y a pas de trêve olympique.
01:42:53Non, pas de trêve olympique, et il faudra peut-être un jour qu'on se penche sérieusement sur le concept de fatigue démocratique,
01:42:59qui est ce que ressentent probablement beaucoup de nos concitoyens à l'heure où, effectivement, les noms fusent plus vite qu'il n'y a de jours pour les compter.
01:43:07C'est un été qui n'a jamais cessé d'être politique, mais peut-être, pour quelques semaines au moins, on pourrait avoir quelques vacances.
01:43:15Et c'était l'édito politique de Paul Sujit. Merci beaucoup, Paul.
01:43:18Voici tout de suite votre météo du jour avec Alexandra Blanc.
01:43:22Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
01:43:24La météo avec Groupe Verlaine.
01:43:26Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:43:29Groupe Verlaine.
01:43:33La météo avec une journée estivale en perspective, Alexandra.
01:43:36Oui, avec toujours Marine, c'est forte chaleur sur les Pyrénées-Orientales.
01:43:40Vigilance canicule pour ce département où les températures vont localement dépasser les 35 à 36 degrés.
01:43:46Aujourd'hui, il a fait chaud également la nuit dernière et cette canicule devrait perdurer encore quelques jours.
01:43:51Alors au programme aujourd'hui, un temps un petit peu plus dégradé, un petit peu plus mossade, avec aujourd'hui le passage d'une perturbation très peu active.
01:43:58Mais on la retrouve ce matin entre le sud-ouest, le centre, ou encore en allant vers les régions de l'est.
01:44:03On retrouve également un temps assez orageux entre les Vosges et le Jura.
01:44:07Partout ailleurs, temps plutôt calme et relativement lumineux.
01:44:11Et dans l'après-midi, la perturbation va se décaler en direction de l'est, notamment entre le Lyonnais ou encore en remontant vers la Bourgogne et la Franche-Comté.
01:44:19Vous aurez un temps assez nuageux, parfois orageux.
01:44:22Et puis à l'arrière, regardez, retour de très belles éclaircies, notamment entre l'Echarente, le Bordelais ou encore en allant vers les régions centrales.
01:44:29Plein soleil également dans le sud.
01:44:30Attention néanmoins aux orages qui pourraient localement éclater du côté de la Corse.
01:44:35Les températures à peu près stationnaires.
01:44:37On reste dans la lignée des jours précédents, 17-18 degrés pour le bassin parisien.
01:44:41Déjà 25 à Nice ou encore à Perpignan.
01:44:43Et dans l'après-midi, les températures resteront conformes aux normales de saison sur le nord.
01:44:48Ça restera estival, mais respirable quand même avec 26 degrés à Paris, 27 degrés en Bourgogne, 22 à 24 degrés près des côtes de la Manche.
01:44:57Tandis que les fortes chaleurs se maintiennent dans le sud, avec 34 degrés à Marseille et localement jusqu'à 35 degrés attendus sous le soleil de Perpignan.
01:45:08Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique, c'était La Météo avec Groupe Verlaine.
01:45:12Pour devenir franchisé dans les énergies renouvelables, Groupe Verlaine.
01:45:177h59 sur CNews, bon réveil à tous.
01:45:20Ma pauvre Alexandra, je crois que je vais vous proposer une tyrolienne pour descendre du poste météo jusqu'à la table de la matinale.
01:45:26Le jingle est tellement court à chaque fois, j'ai l'impression que je vous vois courir ma peau, je ne voudrais pas que vous tombiez dans le courant de l'émission.
01:45:32Bienvenue dans votre matinale, on est avec Paul Fugy, Alexandra Blanc, Régis Le Sommier, Benjamin Cuc et bien sûr l'excellente Marine Sabourin qui m'accompagne comme tous les matins.
01:45:42Voici les titres de votre journal.
01:45:44À la une, on vous emmène ce matin à Southport au Royaume-Uni.
01:45:46Malgré l'agitation de tout le pays, la ville reste comme figée dans le deuil, celui de trois fillettes tuées dans une attaque au couteau.
01:45:53Notre envoyé spécial a recueilli les témoignages des habitants ces dernières heures, toujours emprunts de tristesse.
01:45:58Vous verrez le reportage dès le début de ce journal.
01:46:01Mais qui sème la zizanie près de Rennes ?
01:46:03En une nuit, une cinquantaine de voitures ont été vandalisées dans la paisible commune d'Assigny et 7000 habitants.
01:46:08La gendarmerie recherche toujours le suspect.
01:46:10Les habitants dépités dénoncent le manque d'éclairage public la nuit.
01:46:14Nous sommes allés à leur rencontre.
01:46:16C'est l'image que l'exécutif ne voulait pas durant ces JO, celle de campements de migrants installés sur les lieux touristiques de la capitale.
01:46:23L'un de ces campements, situé Place de la Bastille, a été démantelé hier par la police.
01:46:27Le reportage à suivre.
01:46:32Et tout d'abord, ce matin, nous sommes à nouveau à Southport au Royaume-Uni.
01:46:36Point de départ des émeutes qui agitent le pays depuis une semaine.
01:46:38Là où s'est déroulé ce drame, trois fillettes tuées à coup de couteau.
01:46:42Une ville endeuillée où sur les lieux du drame, sur les lieux de l'attaque, comme vous le voyez sur ces images, les roses blanches continuent à s'entasser.
01:46:48La population est toujours sous le choc et craint de nouveaux affrontements.
01:46:52Notre envoyée spéciale Thibault Marcheteau est allée à leur rencontre.
01:46:55Le récit est signé Mathieu Deveze et Marie-Victoire Diodonné.
01:47:00À Southport, habitants et visiteurs continuent d'apporter leur soutien aux familles endeuillées.
01:47:07Le moment n'est selon eux pas encore à la colère, mais au recueillement.
01:47:13Je pense qu'il y a vraiment un temps pour tout.
01:47:15Si vous voulez manifester, faites-le.
01:47:18Mais laissez ces familles faire leur deuil, parce qu'ils viennent de perdre quelque chose qui ne pourra jamais être remplacé.
01:47:26Il y a énormément de tristesse par ici.
01:47:28Les gens sont absolument dévastés par ce qu'il s'est passé.
01:47:31Et les familles vont avoir besoin de beaucoup de temps pour reconstruire leur vie.
01:47:35C'est juste épouvantable.
01:47:37De nombreuses manifestations ont eu lieu après ce drame.
01:47:42La question de l'immigration anime la plupart de ces émeutes.
01:47:46Certains habitants de la ville pensent, eux, que le problème est plus profond.
01:47:50Oui, il y a un souci avec l'immigration, mais je ne pense pas que ce soit le problème principal.
01:47:55D'après moi, les manifestants essaient juste de trouver une excuse pour pouvoir manifester sans aucune raison.
01:47:59Des violences avaient éclaté lundi soir dans le reste du pays.
01:48:04La ville de Foxport est, elle, pour l'instant, dans un calme précaire.
01:48:10C'est donc une nouvelle journée à haut risque au Royaume-Uni.
01:48:12Pas d'incidents à déplorer cette nuit, mais la police reste sur le qui-vive.
01:48:16On va retrouver notre correspondante à Londres, Sarah Mena.
01:48:19Sarah, plusieurs manifestations sont prévues aujourd'hui.
01:48:25Bonjour Marine.
01:48:26Oui, effectivement, ce sont une trentaine de manifestations qui sont prévues pour le huitième jour consécutif ici au Royaume-Uni.
01:48:33À Birmingham, Newcastle, Blackpool, Middlesbrough, Nottingham, Liverpool notamment.
01:48:39Alors, en réaction de contre-manifestations antiracistes, elles sont aussi organisées,
01:48:43prévues pour cette fin de journée, notamment à Liverpool.
01:48:46À travers le pays, ce sont près de 6 000 CRS qui sont mobilisés aujourd'hui.
01:48:51Ce que je peux vous dire, c'est que depuis le début des manifestations,
01:48:54plus de 400 personnes ont été arrêtées, 100 au moins ont été inculpées,
01:48:59dont un jeune homme de 18 ans hier, condamné à deux mois de prison ferme
01:49:03pour avoir participé à des émeutes à Bolton ce week-end.
01:49:06Dans une ville du nord-est aussi du pays, à Teesside, 28 personnes ont été présentées à un juge hier.
01:49:12Elles sont âgées de 16, pardon, à 56 ans.
01:49:15Elles ont donc été présentées à un juge.
01:49:17Le procureur général du Royaume-Uni envisage même désormais d'inculper les casseurs pour terrorisme.
01:49:23Enfin, dans un message adressé hier à la population,
01:49:26le Premier ministre Kirsten Hamer a réitéré son soutien aux communautés touchées,
01:49:30leur promettant la sécurité.
01:49:32C'est le prochain jour.
01:49:34Merci à vous Sarah Mena et notre correspondante à Londres au Royaume-Uni.
01:49:39On va partir maintenant près de Rennes en Bretagne.
01:49:4255 véhicules dégradés en l'espace d'une seule nuit dans une petite commune habituellement paisible,
01:49:47la ville d'Assigné.
01:49:48Aucun suspect n'a pu être identifié pour le moment.
01:49:50Pneus crevés, rayures, les voitures des habitants n'ont pas été épargnées.
01:49:54Certains d'entre eux dénoncent le choix de la municipalité de couper l'éclairage la nuit.
01:49:59Nous nous sommes rendus sur place avec Mickaël Chailloux.
01:50:02Il suffit de descendre à pied les rues de la Vannerie et de la Timonière
01:50:06pour constater l'étendue des dégâts.
01:50:08Des véhicules par dizaine rayés à coups de tournevis
01:50:12et pour certains avec des pneus crevés, les deux côté droit dans le cas de la voiture de Stéphane.
01:50:17Il y en a à peu près pour 5000 euros de dégâts.
01:50:20C'est un acte gratuit, on ne sait pas qui.
01:50:25Mais ils ne se rendent pas compte qu'en fait, c'est pour tout le monde un traumatisme
01:50:31et deux, ça coûte de l'argent.
01:50:32Au total, 55 véhicules ont subi des dégradations en une nuit
01:50:36dans cette commune résidentielle de 7000 habitants à 15 minutes de Rennes.
01:50:41Eric, assuré hautière, n'a le droit à aucune prise en charge.
01:50:45Il est très remonté contre les choix de la municipalité.
01:50:48Le maire, non, il ne veut pas mettre de caméra, la lumière.
01:50:52Pour l'été, il n'allume pas.
01:50:55Donc c'est un peu prendre les gens pour des cons.
01:50:57Ça fait quand même 52 voitures sur Asselineau, 55 sur une nuit.
01:51:02Donc imaginez la terreur des gens.
01:51:03Depuis le Covid et l'envolée des prix de l'énergie,
01:51:06la commune coupe l'éclairage public pendant l'été.
01:51:08Les élus n'ont pas souhaité répondre à nos questions.
01:51:11Entre 30 et 40 plaintes ont été déposées à la gendarmerie
01:51:15qui recherche toujours le ou les auteurs.
01:51:19C'est l'image que l'exécutif voulait éviter à tout prix durant ces JO,
01:51:23celle des campements de migrants installés dans les lieux emblématiques de la capitale.
01:51:27L'un d'eux a été démantelé par la police hier soir, Place de la Bastille,
01:51:30sur décision préfectorale.
01:51:31200 tentes avaient été installées quelques heures plus tôt,
01:51:34rejoignant une cinquantaine de migrants sur place depuis le mois de juin.
01:51:38Une action coup de poing organisée par plusieurs associations
01:51:41qui dénoncent un manque de logements sociaux dans la capitale,
01:51:44reportage de Bamba Gueye, Mathieu Devese et Marie-Victoire Diodonné.
01:51:49Le contraste est saisissant.
01:51:51Hier soir, Place de la Bastille à Paris.
01:51:54Des touristes prennent la pose sur les anneaux olympiques.
01:51:57En arrière-plan, environ 200 sans-abri installés dans des tentes.
01:52:02C'est honteux. Vous vous rendez compte, les touristes viennent pour les JO ?
01:52:06La France, c'est un beau pays.
01:52:09Et on vient à la Place de la Bastille, on trouve des tentes comme ça,
01:52:13alignées partout. C'est honteux pour la France.
01:52:16On est vergers chez les proches.
01:52:18Mais là, des fois, à trois ans, c'est quelqu'un, c'est pas facile.
01:52:22Parce que les logements sont très petits,
01:52:25même si la personne a la volonté de vous garder plus,
01:52:28ça devient compliqué, surtout avec les enfants aussi,
01:52:31les disputes, c'est tout le temps comme ça.
01:52:34Soutenu par plusieurs associations,
01:52:36des migrants et des mineurs non accompagnés
01:52:39ont rejoint hier la cinquantaine de personnes installées depuis début juin
01:52:42et en attente d'un logement social.
01:52:44Si le campement de l'association Droits au logement
01:52:47était déjà présent et autorisé par la préfecture,
01:52:50celui de l'association Utopia a été interdit.
01:52:53Tous dénoncent l'expulsion des populations précaires de Paris,
01:52:56en amont des Jeux Olympiques.
01:52:58Nous demandons au gouvernement de mettre en place
01:53:00des solutions d'hébergement stable pour l'ensemble des personnes sans-abri
01:53:03dans un pays qui n'a jamais été aussi riche que le nôtre
01:53:06et qui dispose, notamment à Paris et en proche banlieue,
01:53:09d'énormément d'immeubles entièrement inoccupés
01:53:12que l'Etat pourrait réquisitionner.
01:53:14Hier soir, toutes les tentes ont finalement été retirées
01:53:17de la place par la police.
01:53:19La préfecture de région rappelle de son côté
01:53:22l'ouverture de 120 000 places d'urgence chaque nuit
01:53:25en région parisienne et la création de 216 places
01:53:28d'hébergement pérennes supplémentaires.
01:53:32Je vous propose de terminer ce journal avec une très belle image,
01:53:35celle de Teddy Riner, accueilli en héros dans sa Guadeloupe natale.
01:53:38Hier, le champion de judo, le médaillé d'or,
01:53:41à point à pitre plusieurs dizaines de milliers de personnes
01:53:44attendaient patiemment son arrivée pour le féliciter
01:53:47de ses magnifiques performances.
01:53:49Le quintuple champion olympique de judo y effectue une visite éclair
01:53:52avant de revenir à Paris pour la cérémonie de clôture des Jeux
01:53:55dimanche prochain. Il quittera l'île cet après-midi.
01:53:58C'est sympa comme image Alexandra.
01:54:00Quel homme, quel sportif et surtout je trouve ça très sympa
01:54:03de sa part d'être allé en Guadeloupe.
01:54:06Alors rencontre en plus avant la cérémonie de clôture.
01:54:09C'est sympa de sa part d'avoir été célébrer
01:54:12cette belle médaille d'or
01:54:16dans le lieu dans lequel il a grandi finalement.
01:54:19Et la fierté des Guadeloupéens est très belle à voir sur ces images.
01:54:24La grande interview CNews Europe.
01:54:26C'est dans un instant à 8h10.
01:54:28Bernard Cohen Haddad, président du Cercle de réflexion.
01:54:31Etienne Marcel et l'invité Thomas Bonnet.
01:54:38Il est 8h12, c'est l'heure de la grande interview CNews Europe.
01:54:41Ce matin c'est Bernard Cohen Haddad,
01:54:43président du Cercle de réflexion.
01:54:45Etienne Marcel qui est l'invité de Thomas Bonnet.
01:54:53Bonjour Bernard Cohen Haddad.
01:54:55Bonjour Thomas Bonnet.
01:54:56Président du Cercle de réflexion.
01:54:58Etienne Marcel.
01:54:59On va d'abord parler de l'actualité internationale.
01:55:01Le Hamas a désigné Yassin Noir comme nouveau chef.
01:55:04Il est l'un de ceux qui a organisé, planifié l'attaque terroriste
01:55:08du 7 octobre dernier.
01:55:10Que vous inspire cette nomination ?
01:55:13Que la politique anti-Israël, que le risque pour la survie d'Israël
01:55:17et la sécurité des Israéliens, juifs et non-juifs,
01:55:21sur le territoire n'est pas plus assuré aujourd'hui qu'il l'était hier.
01:55:25Et que même c'est un risque supplémentaire.
01:55:27On est, vous l'avez vu depuis quelques heures, quelques jours,
01:55:30dans une volonté de montée en puissance, de crispation.
01:55:34C'est un vrai risque et je crois qu'il faut être extrêmement vigilant
01:55:37parce que ce n'est pas seulement un combat pour Israël,
01:55:40c'est un combat aussi pour nos valeurs,
01:55:42celle de la démocratie, de l'Occident et de la République.
01:55:45C'est une mauvaise nouvelle aussi pour les otages,
01:55:48dont on rappelle que beaucoup sont encore retenus dans la bande de Gaza.
01:55:52Bien entendu, des otages dont on ne sait pas encore aujourd'hui
01:55:56s'ils sont en vie, ce qu'il advient d'eux et d'elles.
01:56:00Des enfants, il reste beaucoup d'enfants également.
01:56:03Et puis toujours cette inquiétude en permanence de savoir
01:56:07est-ce qu'on va pouvoir les retrouver,
01:56:09est-ce qu'on va pouvoir tout simplement continuer cette recherche
01:56:13parce qu'il y a aussi un risque d'arriver trop tard.
01:56:16Et c'est aujourd'hui ce qui est peut-être dans la mentalité des Israéliens,
01:56:22soutenir un pouvoir en place, c'est-à-dire le gouvernement Netanyahu,
01:56:26pour aller jusqu'au bout de cette recherche et aussi de la sécurité.
01:56:29C'est ça qui est important.
01:56:30Le Premier ministre israélien qui dit que les négociations vont se poursuivre
01:56:34malgré le regain de tension dont on va parler juste après.
01:56:37On peut imaginer que les tractations vont se poursuivre
01:56:40malgré la présence maintenant d'Yaya Sinouar à la tête du Hamas,
01:56:43lui qui a orchestré le 7 octobre.
01:56:46Vous savez, il y a ce qu'on voit au-dessus de l'iceberg,
01:56:50ce qu'on appelle au-dessus de la mer.
01:56:51Et puis en dessous, bien entendu, les négociations de tous les pays
01:56:54qui sont de bons offices continuent.
01:56:57Mais rien aujourd'hui ne nous garantit la bonne santé des otages.
01:57:02Il faut ne pas oublier ce qui s'est passé le 7 octobre.
01:57:05C'est une barbarie, une barbarie tout simplement contre les valeurs humaines,
01:57:10contre tout simplement une façon aussi de voir la démocratie
01:57:14et de voir également qu'on peut agresser un pays sans conséquences immédiates,
01:57:19parce que c'est cela qu'on reproche beaucoup.
01:57:21Certains partis en France, je pense notamment à LFI,
01:57:24reprochent l'attaque d'Israël sur l'environnement.
01:57:28Mais Israël aujourd'hui ne fait que se défendre, c'est elle la victime.
01:57:32Depuis l'élimination d'Ismail Haniyeh à Téhéran,
01:57:35l'Iran a fait part de sa volonté de riposter.
01:57:38Comment Israël peut se préparer à cette escalade qui paraît aujourd'hui inévitable ?
01:57:44Vous savez, il y a ce qu'on appelle les proxys,
01:57:46c'est-à-dire ce sont des groupes armés financés par l'Iran qui interviennent.
01:57:51On parle d'Osbola, on parle du Hamas, on parle aussi des Houthis.
01:57:56Tous ces groupes islamistes radicaux qui finançaient par l'Iran
01:58:01interviennent et peuvent intervenir sur le territoire israélien pour déstabiliser.
01:58:05Ce qui est préoccupant aujourd'hui, c'est bien entendu cette communauté de groupes
01:58:10qui peuvent intervenir sur le territoire israélien
01:58:14avec des moyens militaires extrêmement puissants, nouveaux.
01:58:19Bien entendu, notre préoccupation est de faire en sorte que l'État d'Israël
01:58:23puisse répondre seul avec le soutien d'un certain nombre de communautés.
01:58:27On pense particulièrement aux États-Unis pour leur sécurité.
01:58:31Il n'y a pas d'autre possibilité aujourd'hui pour l'État d'Israël,
01:58:36quoi qu'on dise, de défendre sa sécurité, de défendre aussi sa vie économique.
01:58:41Je rappelle que ce type d'intervention n'est pas anodine sur l'ensemble de la vie économique,
01:58:46sur l'ensemble aussi de la vie administrative et la vie démocratique en Israël.
01:58:50Vous parliez des États-Unis, on voit le chef de la diplomatie américaine,
01:58:53Anthony Blinken, tenter justement de faire baisser la tension.
01:58:56Est-ce que vous pensez qu'il est encore possible justement d'empêcher cette escalade,
01:59:01notamment par la voie des États-Unis ou d'autres puissances ?
01:59:05Je l'espère, mais il y a aussi une réalité de politique intérieure vis-à-vis de l'Iran des molas,
01:59:11qui, vous le savez, chez elle est extrêmement contestée.
01:59:16Le peuple iranien n'est pas d'accord avec cette politique de répression, d'obscurantisme.
01:59:21Malheureusement, il est sous tutelle.
01:59:23On voit bien ces femmes et ces jeunes qui ne peuvent plus aujourd'hui tout simplement écouter de la musique
01:59:28ou avoir les cheveux à l'air libre.
01:59:30Donc on voit bien tout simplement qu'il y a une vraie préoccupation.
01:59:33Cette préoccupation, elle est une exacerbation du conflit.
01:59:38Puis il y a une volonté vis-à-vis des Iraniens de mettre en garde un certain nombre de pays arabes,
01:59:44de ne pas être du côté d'Israël, alors que ce que nous souhaitons tous, c'est de la paix,
01:59:49une paix durable, y compris avec deux États en Israël.
01:59:53Quel doit être le rôle de la France dans cette situation ?
01:59:57Quelle voie doit porter la diplomatie française à vos yeux ?
01:59:59Moi, j'ai toujours pensé que la France, depuis de nombreuses années,
02:00:04devait être un élément de passerelle entre à la fois le peuple israélien et le peuple palestinien.
02:00:10Je ne parle pas des terroristes, je parle du peuple palestinien.
02:00:13La France, c'est la France des lumières, c'est la France de la tolérance, c'est la France de la démocratie.
02:00:18C'est vrai qu'aujourd'hui, quand on voit ce que nous vivons en politique intérieure,
02:00:22on peut se poser la question sur nos valeurs.
02:00:24Mais c'est ça l'image de la France à l'international, c'est ça l'image de Paris, c'est ça l'image des droits de l'homme.
02:00:29La France et sa diplomatie doivent réaffirmer son soutien à Israël,
02:00:33mais aussi sa volonté d'une solution à deux États.
02:00:36Il n'y a pas d'autre solution aujourd'hui.
02:00:38Parmi les pays concernés par un éventuel embrasement dans la région, il y a le Liban.
02:00:42La France et d'autres pays recommandent de quitter le Liban.
02:00:46Quel regard vous portez sur cette situation et sur ce pays dont les liens avec la France sont évidemment très anciens ?
02:00:53Moi, j'ai beaucoup d'empathie, d'amitié pour le peuple libanais.
02:00:57Je vous le dis aussi pour le peuple arménien.
02:01:00Ce sont des peuples qui, depuis des années, ont été victimes d'ostracisme.
02:01:06Ce sont des peuples de diaspora, un peu comme le peuple d'Israël.
02:01:11Ce qui se passe aujourd'hui au Liban montre qu'il ne peut pas y avoir de volonté de situation apaisée.
02:01:20Parce qu'aujourd'hui, celles et ceux qui mettent le feu ont intérêt à la déstabilisation de la région,
02:01:27ont intérêt aussi à faire en sorte qu'un certain nombre de populations se rebellent,
02:01:31et aussi de créer de la pauvreté, de la misère.
02:01:35Et ça, nous ne pouvons pas l'accepter aujourd'hui.
02:01:37L'actualité internationale, c'est aussi le Royaume-Uni touché par des émeutes particulièrement violentes,
02:01:43à la suite d'une attaque au couteau, on le rappelle, d'un jeune homme de 17 ans qui a tué trois fillettes.
02:01:47Depuis, des mouvements de colère ont gagné beaucoup de villes au Royaume-Uni avec des actes de violence.
02:01:52Les autorités britanniques pointent des groupuscules d'extrême droite.
02:01:55Comment vous percevez cette crise majeure au Royaume-Uni ?
02:01:59Elon Musk, par exemple, sur son réseau social X, parle d'une guerre civile inévitable.
02:02:05Pour moi, c'est l'échec des politiques communautaristes.
02:02:10C'est l'échec du communautarisme du Commonwealth.
02:02:14D'une part, parce qu'on a à l'origine un drame humain qui nous touche tous,
02:02:20le meurtre d'un certain nombre de fillettes, et ça, il faut le reconnaître, ça blesse les populations.
02:02:25Il y a aussi un problème lié à l'intégration des populations.
02:02:29Au-delà de ce qu'on a dit au début, arrêtons de faire croire qu'il n'y a uniquement des hooligans,
02:02:34que ce n'est pas uniquement l'extrême droite, il y a toutes les populations,
02:02:38y compris des immigrés qui vivent en Angleterre et au Royaume-Uni,
02:02:42qui sont dans ces manifestations contre ces groupes islamistes radicaux
02:02:48qui ont été aujourd'hui mis en avant.
02:02:51Et puis, le troisième point, qui me semble aussi important,
02:02:54c'est ce besoin de sécurité des Britanniques et ce déclassement social des classes moyennes.
02:03:00Et ça, aujourd'hui, nous le vivons également en France.
02:03:02Venons-en aux Jeux olympiques et aux retombées économiques de cet événement.
02:03:07Alors, on n'est pas tout à fait à la fin des JO,
02:03:09mais quel premier bilan vous pouvez tirer de ces Jeux olympiques et des retombées sur les entreprises ?
02:03:16Sur le plan économique et les acteurs économiques,
02:03:18on a eu un mois de juillet qui a été un mois de juillet assez mouillé, il faut le reconnaître.
02:03:24Les restaurateurs, les terrasses, l'ensemble du commerce a été extrêmement pénalisé.
02:03:30Moi, j'ai appelé la catastrophe du mois de juillet.
02:03:32C'était y compris les sols, puisque je vous rappelle qu'on était à moins 20, moins 30 % sur les chiffres de 2023.
02:03:38Comment on explique ce mois de juillet catastrophique ?
02:03:41Tout simplement, il y a eu le pouvoir d'achat, c'est vrai.
02:03:43Et puis, il y a eu cette angoisse de difficulté des Jeux olympiques.
02:03:48On nous a assez dit qu'il fallait faire attention, que ce serait difficile, que ce serait compliqué de se mobiliser.
02:03:52Et puis, il y a eu aussi cette température et ce climat désagréable.
02:03:56Quand il fait mauvais, vous n'achetez pas, vous ne sortez pas, vous êtes un peu morose.
02:04:01Donc, ce mois de juillet a été assez morose.
02:04:03Les choses ont un peu évolué depuis une semaine, notamment avec la cérémonie d'ouverture.
02:04:08Non pas parce que le soleil était là, puisqu'on a eu une série de monies d'ouverture très mouillées et contestées.
02:04:16Mais il y a eu quand même pas mal de panaches.
02:04:19Ça va beaucoup mieux dans les restaurants, ça va beaucoup mieux aussi dans un certain nombre de commerces qui restent ouverts.
02:04:27On est, par exemple, dans l'hôtellerie-restauration, entre 60 et 80 % de taux d'occupation.
02:04:34Alors qu'on pensait, bien entendu, être à 100 %, mais c'est mieux que les 50 % ou les 40 % qu'on a connus.
02:04:39C'est quand même moins bien que ce qui avait été envisagé à un moment ?
02:04:42Bien entendu, des Jeux olympiques, on attend 100 %.
02:04:45Il y a quelques mois, je vous rappelle, au mois de novembre, on se disait qu'il n'y aurait plus de place dans les hôtels.
02:04:49Ne l'oublions pas. Ne réécrivons pas un roman aujourd'hui.
02:04:52Il y a quelques mois, on pensait que ce serait complet partout. Ce n'est pas le cas.
02:04:56Néanmoins, on a limité la casse et c'est une bonne chose.
02:04:59Il y a aussi un peu plus de monde dans les commerces parce qu'il y a un peu moins d'épreuves aujourd'hui,
02:05:04puisqu'un certain nombre d'épreuves sont fermées.
02:05:06Les touristes et les sportifs qui sont sur les sites olympiques sortent un peu plus.
02:05:11Donc il y a une meilleure vente, une meilleure chandise.
02:05:13On est loin de ce qu'on attendait. Il faut avoir le courage de le dire et l'honnêteté de le dire.
02:05:17On est moins bien que ce que l'a pu être Londres en 2012, par exemple.
02:05:22Quel standard on avait ?
02:05:24C'est à peu près pareil parce que j'ai eu pas mal de journalistes et j'ai fait les points sur Londres.
02:05:32Les premières semaines de Londres étaient catastrophiques également en matière de commerce.
02:05:35Ça s'est à peu près développé après.
02:05:38Donc on est dans la même situation.
02:05:40Ce qui est important de dire à nos amis, et je le dis à nos amis parce qu'on a tendance à les oublier,
02:05:45je pense aux commerçants indépendants, aux artisans, aux professions libérales,
02:05:48à toutes celles et ceux qui sont saisonniers et qui ont une activité de vente,
02:05:53que ce soit sur les sites olympiques ou sur les zones touristiques.
02:05:58L'effet Jeux olympiques est un effet différé.
02:06:02Donc c'est une opportunité pour nous aujourd'hui, même si nous ne rentrons pas dans nos frais aujourd'hui
02:06:07parce que beaucoup sont restés ouverts alors que d'habitude au mois d'août ils sont fermés.
02:06:11Beaucoup d'entreprises et d'entrepreneurs ont embauché des saisonniers alors que d'habitude ils n'en embauchaient pas.
02:06:16Beaucoup aussi ont fait des investissements, y compris en produits,
02:06:21alors que d'habitude pendant l'été on commande beaucoup moins.
02:06:25Mais l'effet Jeux olympiques sera là le moment venu, c'est-à-dire dans quelques semaines, dans quelques mois,
02:06:30parce que le fait que ça se passe bien, il faut le reconnaître, il y a quand même beaucoup de police.
02:06:35On ne peut pas tourner la tête sans voir une voiture de police ou de groupe armé,
02:06:41ce qui est une bonne chose pour nous, ça va dans le bon sens et ça c'est à moi, de mon côté, le coin positif.
02:06:47On a en mémoire ces images de grillages installés dans la capitale et les restaurateurs qui s'en sont pleins.
02:06:53On a parlé à ce moment-là d'une ristourne possible sur la taxe terrasse
02:06:57ou même d'un fonds de compensation pour les établissements qui auraient un trop gros manque à gagner.
02:07:02Où en est-on de ces dispositifs ?
02:07:04Aujourd'hui, on a ce fonds d'observation et de compensation qui a été mis en place avant l'été, au début de l'été.
02:07:12On n'en est pas encore à répartir les aides, il faut déjà faire un bilan.
02:07:18Je rappelle que les Jeux olympiques, c'est aussi les Paralympiques, donc on verra ça début septembre.
02:07:23Et puis, bien entendu, nous sommes non seulement dans les aides financières,
02:07:29mais aussi dans les aides au chômage partiel, puisque certains entrepreneurs ont dû fermer autour des sites
02:07:36alors qu'ils avaient prévu de rester ouverts.
02:07:39Et ça crée, alors qu'ils ne sont pas en vacances, des problèmes pour leur personnel, ce qu'on appelle comme en période Covid.
02:07:45Tout ça, c'est une négociation entre les organisations économiques et, bien entendu, l'État.
02:07:51Et nous sommes là, aux côtés des entrepreneurs, pour les accompagner.
02:07:54Comment le secteur économique observe la situation politique et l'instabilité politique qui se dessine pour la rentrée ?
02:08:00Est-ce qu'il y a de l'inquiétude dans le secteur économique ?
02:08:04Bien entendu qu'il y a de l'inquiétude.
02:08:06Le programme du Nouveau Front Populaire n'est pas pro-entreprise.
02:08:11C'est le programme qui vous fait le plus peur aujourd'hui ?
02:08:13Bien entendu, puisque c'est aujourd'hui celui qui se revendique d'avoir gagné,
02:08:17même si ça ne correspond pas aux chiffres à l'Assemblée nationale.
02:08:20On a un programme qui est de taxation, de taxation des dividendes, de pénalisation de l'épargne.
02:08:26Écoutez, Madame Rousseau, de pénalisation aussi des investisseurs et des dividendes.
02:08:31Ce n'est pas avec ce type de programme qu'on va aider une politique de l'offre et encourager nos entreprises à se développer.
02:08:38Merci beaucoup, Bernard Cohen Haddad.
02:08:40Je rappelle que vous êtes le président du cercle de réflexion Étienne Marcel.
02:08:44Vous êtes également l'auteur de « L'avenir appartient au PME », aux éditions Duneau.
02:08:47C'était votre grande interview en direct sur CNews et sur Europe.
02:08:568h27, suite et fin de votre matinale.
02:08:59À l'œil de votre journal de 8h30, il est l'homme le plus recherché par Israël.
02:09:03Le cerveau des attentats du 7 octobre, Yahya Sinouar, chef du Hamas à Gaza,
02:09:07devient le dirigeant du groupe terroriste une semaine après l'assassinat de son prédécesseur.
02:09:12Qui est-il ? Qu'est-ce que cela peut changer dans les négociations ?
02:09:15On posera ces questions au général Bruno Clermont,
02:09:17notre consultant de défense dès le début de ce journal.
02:09:20La pression migratoire au cœur des tensions au Royaume-Uni,
02:09:23une pression que l'on retrouve également de l'autre côté de la Manche, en France, à Calais.
02:09:26C'est là que se pressent de nombreux clandestins, candidats au départ vers la Grande-Bretagne.
02:09:30Notre reportage à suivre.
02:09:32L'indignation de l'ex-judoka David Douillet.
02:09:35Selon lui, les athlètes des JO ne devraient pas être imposés sur leurs primes.
02:09:39C'est ce qui a été décidé en 2012.
02:09:41En cas de victoire, ces primes peuvent même grimper jusqu'à 80 000 euros pour les médaillés d'or.
02:09:45Alors qu'en pensez-vous ? On en parle dans cette édition.
02:09:49On vous en parle aussi depuis le début des JO.
02:09:51La ville de Paris est méconnaissable pour de nombreux parisiens.
02:09:54Elle est semble-t-il un enchantement pour les touristes cet été.
02:09:56Sécurité assurée, transport efficace, rues propres.
02:09:59La carte postale séduit tout le monde en ce moment.
02:10:01On a tendu notre micro aux visiteurs, vous les entendrez.
02:10:05Mais tout d'abord, il est celui avec qui Israël va devoir composer pour parvenir à un cessez-le-feu.
02:10:11Si toutefois, c'est encore possible évidemment.
02:10:13Yahya Sinouar devient le chef du Hamas une semaine après l'assassinat de son prédécesseur.
02:10:18Pour en parler, nous sommes avec le général Bruno Clermont.
02:10:20Bonjour mon général.
02:10:21Tout d'abord, pour que l'on comprenne bien, qui est Yahya Sinouar ?
02:10:26Alors, vous l'avez dit, c'était jusqu'à présent le chef du bureau politique du Hamas
02:10:30uniquement pour la bande de Gaza.
02:10:32Il devient le chef du bureau politique du Hamas pour l'ensemble des activités du Hamas
02:10:35qui ne se limitent pas à la bande de Gaza.
02:10:37Pour Israël, en réalité, c'était déjà l'ennemi public numéro un,
02:10:40parce qu'il est considéré comme étant le cerveau, l'instigateur, le coordonnateur
02:10:45des massacres du 7 octobre.
02:10:47Je rappelle 1200 personnes assassinées, 250 otages prélevés,
02:10:52dont encore un grand nombre entre les mains du Hamas.
02:10:55C'est un homme qui a 61 ans, qui s'est radicalisé tout petit.
02:10:58Il est né dans un camp palestinien de Ram Youness.
02:11:01A la vingtaine d'années, il a été un très proche du cher Ahmed Yassine,
02:11:06qui est le fondateur du Hamas.
02:11:08Il était son homme de main et il a, à titre personnel, participé à l'exécution
02:11:12d'opposants palestiniens ou d'espions palestiniens.
02:11:16En tout cas, il travaillait pour les services de renseignement et la police du Hamas
02:11:19à cette époque et il s'est retrouvé emprisonné en 1989,
02:11:23suite à l'assassinat à Gaza.
02:11:25L'accusation d'assassinat de 12 personnes, donc à traverser,
02:11:28pour 30 ans de prison.
02:11:30Il a 27 ans à ce moment-là.
02:11:32Il bénéficie d'une libération anticipée en 2011, suite à un échange
02:11:37entre 1000 prisonniers palestiniens et un soldat israélien
02:11:42qui s'appelle Gilad Chalit, qui est un prisonnier depuis 5 ans.
02:11:47C'était une affaire très importante en Israël.
02:11:50Ce qui entraîne une culpabilité aujourd'hui d'un certain nombre de Palestiniens
02:11:54puisqu'ils ont libéré l'ennemi public numéro un,
02:11:56d'autant plus qu'il avait été sauvé par les médecins israéliens
02:11:59en étant opéré d'un cancer du cerveau.
02:12:01Donc on peut dire, en quelque sorte, qu'aujourd'hui,
02:12:03l'Israélien se pose la question de la libération des otages,
02:12:05des prisonniers et dans les échanges.
02:12:07C'est un point important.
02:12:09Finalement, en 2017, il devient le chef politique du Hamas
02:12:17à Gaza.
02:12:20Il remplace Ismail Alié, qui a été éliminé et qui passe au niveau au-dessus.
02:12:25Aujourd'hui, on a à la tête du Hamas un homme radicalisé, brutal,
02:12:31jusqu'au bouddhiste, qui est à l'origine du déclenchement de la guerre
02:12:34qui a suivi le 7 octobre.
02:12:36Et justement, Général, est-ce que cela va changer quelque chose
02:12:39dans de potentielles négociations pour un cessez-le-feu
02:12:41ou la libération des otages ?
02:12:43Est-ce que ça rend les choses plus compliquées ?
02:12:46Il est fort probable que ça va rendre les choses plus compliquées
02:12:49parce que c'est sans doute le pire interlocuteur possible pour Israël
02:12:54dans un éventuel cessez-le-feu et éventuel échange d'otages,
02:12:57sachant que tout ça est lié et qu'aujourd'hui, cet homme
02:13:02est toujours dans la bande de Gaza.
02:13:04Il est probablement dans les dizaines de kilomètres de tunnel
02:13:08qui sont sous la bande de Gaza, protégé par des otages
02:13:11comme bouclier humain jusqu'au bouddhiste.
02:13:14On ne voit pas du tout dans la logique de mettre en place une négociation.
02:13:18Toutes les négociations, les cessez-le-feu jusqu'à présent,
02:13:21ont surtout servi à gagner du temps.
02:13:23Mais que ce soit les Israéliens, on a une situation dans laquelle
02:13:27on a vraiment la radicalisation des dotants,
02:13:29la radicalisation des Benjamin Netanyahou,
02:13:32et on le voit avec une possible riposte et escalade militaire
02:13:37entre Israël, l'Iran et l'US, voilà.
02:13:41Et on a effectivement une radicalisation,
02:13:43puisqu'on n'entend plus parler de cessez-le-feu,
02:13:45on n'entend plus parler de libération d'otages.
02:13:47Donc on est dans ce qu'on pourrait appeler une forme du scénario du pire.
02:13:50Et le dernier point, je rappellerai quand même pour bien préciser
02:13:53qui est le nouveau patron, le nouveau chef du Hamas,
02:13:59c'est lui qui a pris comme otage un enfant de un an
02:14:02et qui est toujours comme otage un enfant de cinq ans
02:14:04dans les tunnels ou dans les maisons de la bande de Gaza.
02:14:08J'avais raison de le rappeler, 115 otages encore aux mains du Hamas,
02:14:11dont deux Français. Merci infiniment Bruno Clermont,
02:14:14notre consultant de défense.
02:14:17Régis Le Saumier, à travers les réactions qu'on a pu voir
02:14:22ces dernières heures, le secrétaire d'État américain
02:14:25Anthony Blinken estime qu'il revient à ya ya si noir
02:14:27de décider d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
02:14:29avec l'État hébreu. Et l'État hébreu qui répond
02:14:32c'est une raison supplémentaire de rayer de la carte
02:14:34cette ignoble organisation.
02:14:36On comprend que ça va être très très compliqué désormais.
02:14:38Ça va être très compliqué parce que si Israël avait voulu,
02:14:41avait pu éliminer ya ya si noir, il l'aurait fait depuis longtemps
02:14:45puisque c'est l'objectif. C'est vrai que Anier,
02:14:48c'était pas vraiment l'objectif, c'est quelqu'un qui est à l'extérieur,
02:14:50alors il y a la côté symbolique, patron politique du Hamas.
02:14:53Là on est avec le véritable cerveau, la cheville ouvrière
02:14:58de l'action du 7 octobre, c'est lui qui l'a décidé, conçu.
02:15:02Il est originaire de Ragnones, qui est une des grosses villes de Gaza.
02:15:06Donc il est vraiment dans le jus gazaoui.
02:15:08Et en même temps, ce qui est intéressant, c'est que si noir,
02:15:11c'est quelqu'un qui connaît extrêmement bien la société israélienne.
02:15:14Je vous donne une anecdote, quand les otages sont arrivés à Gaza,
02:15:18il y avait une partie des otages qui étaient des militaires,
02:15:22parce qu'il y a des bases israéliennes qui ont été attaquées.
02:15:24Et il a décidé lui-même d'aller voir les militaires
02:15:27et il leur a parlé, tout l'entretien s'est fait en hébreu.
02:15:30Pourquoi ? Parce qu'il a passé plusieurs dizaines d'années en prison en Israël.
02:15:34C'est une société qu'il connaît extrêmement bien,
02:15:36donc je vous le dis, il parle leur langue.
02:15:38Il observe tout ce qui se passe, c'est pas du tout un gazaoui
02:15:41comme une partie de la population qui vit déconnectée d'Israël.
02:15:44Donc il est capable de connaître leur psychologie,
02:15:46il connaît extrêmement bien tous les rouages,
02:15:48et c'est donc un ennemi absolument redoutable, déterminé,
02:15:52et pour qui finalement, son élimination n'est pas finalement quelque chose.
02:15:56Il s'y attend.
02:15:57C'est tout.
02:15:58C'est cadre de...
02:15:59D'ailleurs, l'un de ses adjoints, qui était Mohamed Def,
02:16:03a finalement été éliminé dans une frappe il y a quelques mois,
02:16:07qui était lui le chef des brigades Al-Qassam,
02:16:11qui était l'unité d'élite du Hamas.
02:16:16Sinouar, c'est vraiment l'instigateur, c'est celui qu'Israël voudrait éliminer.
02:16:21Et aujourd'hui, il est à la tête du mouvement.
02:16:23Donc ça veut dire quoi ?
02:16:24Ça veut dire que bon, en termes de négociations,
02:16:26il y a peu de chances pour le moment,
02:16:28en tout cas pour le moment, que les négociations redémarrent
02:16:30et qu'on arrive dans une échéance assez brève à la libération des otages.
02:16:35Et c'est dans ce contexte extrêmement tendu au Proche-Orient
02:16:38que la France demande à ses ressortissants de quitter le Liban au plus vite.
02:16:41Seulement voilà, une grande partie des vols de l'aéroport de Beyrouth
02:16:44s'est suspendue jusqu'à au moins jeudi, Marine.
02:16:47Oui, sur place, l'inquiétude grandit pour les touristes français.
02:16:49Écoutez leur témoignage recueilli par Pierre Crépy et Roger Nicolas.
02:16:53À Beyrouth, dans le seul aéroport du pays,
02:16:56les files d'attente s'allongent après la suspension de nombreux vols.
02:16:59Suite aux tensions entre Israël et le Hezbollah,
02:17:02plusieurs pays, dont la France, ont appelé leurs ressortissants
02:17:04à quitter le Liban dès que possible.
02:17:06Parmi eux, Laurent, en voyage touristique à Beyrouth,
02:17:09a anticipé tous les scénarios, même les plus dramatiques.
02:17:13Moi, j'attends de voir ce qui se passe pour aussi aller à la montagne
02:17:16aujourd'hui ou demain.
02:17:18Donc c'est une heure de trajet à peu près
02:17:20pour aller à 50 kilomètres de Beyrouth
02:17:22dans une zone qui a priori est safe,
02:17:24qui n'a aucune raison d'être bombardée.
02:17:26Mais il n'y a pas que les ressortissants qui se font du souci.
02:17:29Nour, expatriée franco-libanaise encore sur place,
02:17:32craint d'abandonner sa famille au cœur d'une guerre effroyable.
02:17:35Ma famille est au Liban, ma mère habite au Liban
02:17:38et je vous avoue que je ne suis pas très sereine
02:17:40à l'idée de la laisser,
02:17:42sachant que j'essaye de rentrer en Europe le plus vite possible.
02:17:46Donc ce n'est pas évident en tant qu'expatriée
02:17:48d'avoir à suivre tout cet enchaînement d'événements
02:17:51assez négatifs de loin.
02:17:53On ne se concentre plus au travail,
02:17:56c'est très compliqué à vivre quotidiennement.
02:17:58Après la mort de son leader dans une frappe israélienne,
02:18:01le Hezbollah a promis une riposte sévère.
02:18:04La communauté internationale se mobilise
02:18:06pour empêcher un embrasement de la région.
02:18:10Régis, ce que vous nous dites ce matin,
02:18:12c'est que les Libanais, et tout particulièrement à Beyrouth,
02:18:15sont assez habitués aux périodes de tensions dans la région.
02:18:18Oui, ce qui s'est passé hier, qui a été médiatisé,
02:18:21c'est-à-dire le passage du mur du son
02:18:23de la chasse israélienne au-dessus de Beyrouth,
02:18:25est quelque chose qui arrive assez fréquemment.
02:18:28Il est assez fréquent qu'Israël utilise l'espace aérien libanais,
02:18:31notamment pour frapper la Syrie.
02:18:33Et donc les Libanais sont assez habitués à ça.
02:18:35Hier, ça s'est passé à deux minutes du début
02:18:38du discours de Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah.
02:18:42Donc évidemment la tension était palpable,
02:18:44mais pour le Libanais de la rue,
02:18:47enfin pour le Beyrouthain, c'est des choses habituelles.
02:18:51Le Liban a vécu dix ans d'une guerre civile épouvantable,
02:18:55et il y a toujours cette philosophie chez les Libanais
02:18:57qu'il faut continuer à vivre au maximum,
02:19:00parce que demain tout peut s'arrêter.
02:19:02Merci Régis.
02:19:04Ce matin, on est reparti à Southport, au Royaume-Uni,
02:19:07qui est le point de départ des émeutes qui agitent le pays
02:19:10depuis maintenant une semaine, là où s'est déroulé ce drame.
02:19:13Trois fillettes tuées à coups de couteau.
02:19:15Une ville endeuillée, où sur les lieux de l'attaque,
02:19:17les bouquets de fleurs continuent de s'entasser.
02:19:19La population est toujours sous le choc et craint
02:19:21de nouveaux affrontements.
02:19:22Notre envoyée spéciale Thibault Marcheteau
02:19:24est allée à leur rencontre.
02:19:25Le récit est signé Mathieu Dewez et Marie-Victoire Dieudonné.
02:19:30À Southport, habitants et visiteurs
02:19:33continuent d'apporter leur soutien aux familles endeuillées.
02:19:37Le moment n'est selon eux pas encore à la colère,
02:19:40mais au recueillement.
02:19:43Je pense qu'il y a vraiment un temps pour tout.
02:19:46Si vous voulez manifester, faites-le.
02:19:48Mais laissez ces familles faire leur deuil,
02:19:51parce qu'ils viennent de perdre quelque chose
02:19:53qui ne pourra jamais être remplacé.
02:19:57Il y a énormément de tristesse par ici.
02:19:59Les gens sont absolument dévastés par ce qu'il s'est passé
02:20:02et les familles vont avoir besoin de beaucoup de temps
02:20:04pour reconstruire leur vie.
02:20:05C'est juste épouvantable.
02:20:08De nombreuses manifestations ont eu lieu après ce drame.
02:20:12La question de l'immigration anime la plupart de ces émeutes.
02:20:16Certains habitants de la ville pensent, eux,
02:20:19que le problème est plus profond.
02:20:21Oui, il y a un souci avec l'immigration,
02:20:23mais je ne pense pas que ce soit le problème principal.
02:20:25D'après moi, les manifestants essayent juste de trouver une excuse
02:20:28pour pouvoir manifester sans aucune raison.
02:20:30Des violences avaient éclaté lundi soir dans le reste du pays.
02:20:35La ville de Foxport est, elle, pour l'instant,
02:20:37dans un calme précaire.
02:20:41De nouvelles manifestations sont attendues,
02:20:43redoutées par les autorités.
02:20:45Aujourd'hui, un important dispositif de sécurité a été mis en place.
02:20:48Les précisions à Londres de notre correspondant Olivier Weber.
02:20:536000 agents anti-émeutes sont mobilisés pour cette journée à haut risque.
02:20:56Ils devront surveiller une trentaine de rassemblements potentiels.
02:21:00Les cibles à surveiller seront notamment les hôtels.
02:21:04Où sont logés des demandeurs d'asile.
02:21:06Mais aussi des bureaux d'avocats qui défendent des demandeurs d'asile.
02:21:09Et dont les noms et les adresses circulent sur internet.
02:21:12La police devra également surveiller d'éventuelles contre-manifestations
02:21:15d'extrême gauche ou de groupes d'autodéfense musulmans
02:21:18qui avaient donné lieu à des débordements lundi à Birmingham.
02:21:22L'arsenal est également répressif sur le plan judiciaire.
02:21:27Avec plus de 400 arrestations, une centaine d'inculpations
02:21:30et des peines de prison qui vont tomber d'ici la fin de la semaine.
02:21:33Le directeur du ministère public prévoit même d'utiliser la loi
02:21:37contre le terrorisme pour inculper certains émeutiers.
02:21:41Enfin, la répression est également sur internet avec une surveillance accrue.
02:21:47Et la première condamnation d'un jeune homme pour des publications
02:21:52sur Facebook et une incitation à la haine.
02:21:56Une guerre civile est inévitable.
02:21:59Ce sont les mots de l'homme d'affaires et milliardaire Elon Musk.
02:22:02Sur son réseau social X, il a répondu à un message mettant
02:22:05les violences actuelles au Royaume-Uni sur le compte de l'immigration de masse.
02:22:09Une prise de position de l'américain qui n'a pas manqué de faire réagir
02:22:13le gouvernement britannique qui lui reproche d'envenimer la situation.
02:22:16Les détails avec Mathieu Deveze.
02:22:18Elon Musk est-il en train de défier le gouvernement britannique ?
02:22:23Depuis le début des émeutes au Royaume-Uni,
02:22:25le milliardaire américain multiplie les interventions sur sa plateforme X.
02:22:29Ce dimanche, il a notamment répondu à un message qui établissait
02:22:32un lien entre les violences actuelles et l'immigration de masse.
02:22:35La guerre civile est inévitable.
02:22:38Et c'est loin d'être la seule intervention d'Elon Musk sur ces émeutes
02:22:41qui ont démarré sur fond de rumeurs concernant l'origine et la religion
02:22:45du suspect de l'attaque au couteau qui a tué trois fillettes.
02:22:48Hier encore, il a interpellé le Premier ministre britannique
02:22:51sur sa promesse de protéger les attaques contre les mosquées
02:22:54et la communauté musulmane.
02:22:56Pourquoi toutes les communautés ne sont-elles pas protégées au Royaume-Uni ?
02:22:59Un message accompagné d'une vidéo d'un rassemblement à Birmingham
02:23:02où selon certains médias, des hommes de confession musulmane
02:23:05se disaient prêts à défendre la rue face à l'extrême droite.
02:23:09Le gouvernement britannique dénonce des commentaires irresponsables
02:23:12et injustifiables alors que le rôle des réseaux sociaux
02:23:15est de plus en plus montré du doigt.
02:23:19Permettez-moi de dire aux grandes entreprises de médias sociaux
02:23:22et à ceux qui les dirigent que les troubles violents sont clairement attisés en ligne.
02:23:26Il s'agit d'un délit. Cela se passe dans vos locaux
02:23:29et la loi doit être respectée partout.
02:23:35Après avoir acheté Twitter il y a deux ans,
02:23:37Elon Musk a considérablement réduit les équipes de modération.
02:23:40Lui qui défend une vision radicale de la liberté d'expression.
02:23:45Régis Le Sommier, le Royaume-Uni a raison
02:23:48quand le gouvernement évoque la responsabilité d'Elon Musk.
02:23:54C'est vrai qu'il a 193 millions de gens qui le suivent sur le réseau social X.
02:23:59Selon vous, c'est un bouc émissaire pour le gouvernement britannique ?
02:24:03Le gouvernement britannique a à la fois raison et tort.
02:24:07Je vais être magnanime.
02:24:09C'est vrai qu'Elon Musk a une importance aujourd'hui considérable.
02:24:14D'ailleurs il n'y a pas que sur la situation britannique qu'il intervient.
02:24:18Il a sur Twitter et publiquement apostrophé le président Maduro du Venezuela
02:24:27lui proposant même un défi de combattre avec lui sur un ring
02:24:30en disant à Maduro « Maduro doit partir ».
02:24:33Donc il a un impact politique très important.
02:24:36Le 12 août prochain il est prévu qu'il débatte avec Donald Trump.
02:24:41C'est quelqu'un qui est en temps pesé et qui a un rôle un peu comme un chef d'Etat.
02:24:46Quand on voit l'usage tentaculaire fait du réseau X qui a modelé des vies
02:24:52d'ailleurs Donald Trump en a fait un outil politique formidable
02:24:56Elon Musk a une place particulière.
02:24:59Ce dont on se rend compte c'est qu'Elon Musk est de plus en plus tenté d'intervenir
02:25:08pour des causes qui lui sont chères.
02:25:12En l'occurrence une politique anti-immigration.
02:25:15En l'occurrence c'est quelqu'un qui est assez marqué à droite.
02:25:18Et là en fait ce que dit le premier ministre britannique
02:25:27c'est qu'en fait il intervient sur les réseaux sociaux.
02:25:30Par exemple l'un des agitateurs lui pour le coup marqué à l'extrême droite
02:25:37qui s'appelle Tommy Robinson s'était vu retirer à cause de ses outrances son accès à X.
02:25:43Et là aujourd'hui Tommy Robinson qui n'est plus en Angleterre
02:25:47qui habite en Europe s'est vu réattribuer.
02:25:50Donc peut à nouveau agiter.
02:25:52Donc dire que les réseaux sociaux servent de catalyseur à ces émeutes
02:25:57c'est en partie vrai.
02:25:58Ça n'empêche que le gouvernement britannique trouve des boucs émissaires
02:26:02parce que la racine du problème c'est l'immigration de masse.
02:26:05C'est l'immigration incontrôlée.
02:26:07C'est ce qui se passe depuis des dizaines d'années dans le Royaume-Uni
02:26:11et que visiblement la classe ouvrière britannique ne supporte plus.
02:26:16C'est-à-dire ces vagues migratoires de gens qui ne sont pas intégrés
02:26:20et que le communautarisme britannique permet finalement de persister
02:26:25avec leurs identités, avec leur culture etc. sur le sol britannique.
02:26:29Et aujourd'hui les britanniques de souche se sentent minoritaires
02:26:32et c'est le cœur des émeutes ensuite.
02:26:34Effectivement, oui, les réseaux sociaux attisent.
02:26:37Oui, les réseaux sociaux sont un outil pervers
02:26:40qui permet en effet pour les émeutes de rue aux gens de s'organiser,
02:26:44aux gens de parler, de circuler, de diffuser des vidéos.
02:26:48Il y a tout un effet.
02:26:49Les personnes malveillantes aussi de prospérer.
02:26:51Bien sûr, bien sûr.
02:26:52Merci Régis Le Sommier.
02:26:54On va revenir en France à présent avec une question
02:26:57qui a fait déjà réagir Alexandra tout au long de cette matinale.
02:26:59Faut-il imposer nos athlètes qui remportent des médailles ?
02:27:02Alexandra, elle nous dit, c'est clair, c'est non.
02:27:05Ce qui a été pourtant décidé en 2012.
02:27:08En cas de victoire, les sportifs remportent des primes
02:27:10allant jusqu'à 80 000 euros pour l'or.
02:27:12Oui, mais cet impôt est une aberration pour certains,
02:27:14dont l'ex-judoka David Douillet.
02:27:16Alors vous, qu'en pensez-vous ?
02:27:18Jean Delacoste, Mathilde Ibanez et Maxime Lavandier
02:27:20vous ont posé la question.
02:27:21Regardez.
02:27:23Ils ont travaillé parfois presque toute une vie
02:27:26pour espérer décrocher une médaille.
02:27:28En plus de la gloire éternelle,
02:27:30les athlètes auréolés d'un titre olympique
02:27:32reçoivent une prime.
02:27:3480 000 euros pour l'or,
02:27:3540 000 euros pour la médaille d'argent
02:27:37et 20 000 euros pour le bronze.
02:27:39Revers de la médaille,
02:27:41ces primes versées par l'Etat seront taxées.
02:27:43Les médaillés français devront donc payer 15 % d'impôt
02:27:47sur la somme reçue.
02:27:48Une mesure qui n'est pas du goût du double champion olympique
02:27:51David Douillet.
02:27:53Pour certains athlètes, c'est de l'argent de poche.
02:27:55Et pour d'autres, dans des petits sports, c'est immense.
02:27:58Fiscaliser ça, je trouve que c'est une honte.
02:28:01Une réponse de la ministre des Sports
02:28:03qui ne s'est pas fait attendre.
02:28:05Il y a cette fiscalité depuis les Jeux de Londres.
02:28:07Ce n'est pas nouveau.
02:28:08Nous les avons augmentés de manière significative.
02:28:11Une augmentation de 15 000 euros
02:28:13par rapport aux Jeux olympiques de Pékin.
02:28:15Olivier Marlex a annoncé déposer
02:28:17une proposition de loi à l'Assemblée.
02:28:19L'objectif ?
02:28:20Exonérer d'impôt les primes des médaillés.
02:28:24Faut-il imposer les athlètes qui remportent des médailles ?
02:28:28On a eu la réponse d'Alexandra ce matin.
02:28:30On va voir la vôtre à présent.
02:28:32Je pense qu'il ne faut pas taxer les médaillés olympiques.
02:28:36Ce sont des athlètes qui s'entraînent durement
02:28:40pendant parfois plusieurs années.
02:28:43C'est une punition.
02:28:46Déjà, voyons ce qu'on leur donne par rapport au pays.
02:28:49Quand on voit qu'en Hong Kong,
02:28:51c'est 707 000 euros pour une médaille d'or.
02:28:53Le taxis me semblerait une évidence,
02:28:5580 000 euros, peut-être pas.
02:28:57Singapour, 685 000 euros.
02:28:59C'est quand même de l'investissement,
02:29:01une médaille d'or.
02:29:02C'est une vie dédiée à l'obtention de cette médaille.
02:29:04Je dirais non.
02:29:05Comme dit, ils ont travaillé toute une vie.
02:29:07Les Jeux, c'est tous les quatre ans.
02:29:09Il faut quand même leur laisser le mérite.
02:29:11Je ne suis pas sûr qu'ils touchent une prime
02:29:13de 2 millions d'euros.
02:29:14Ça reste une petite prime qui les félicite.
02:29:16Benjamin, vous l'y ajoutez ?
02:29:19Si vous gagnez au loto,
02:29:21ce qui est une bonne nouvelle pour les gens qui gagnent,
02:29:23c'est zéro euro d'impôt.
02:29:25Si vous gagnez une médaille d'or après 10 ans d'effort,
02:29:27vous paierez 15 % d'impôt.
02:29:29C'est un peu injuste, même totalement injuste.
02:29:32Les Jeux Olympiques, toujours.
02:29:34On leur avait promis des clients à foison
02:29:36aux restaurateurs et aux cafetiers.
02:29:38Ce n'est finalement pas vraiment le cas.
02:29:40En tout cas, pas le cas pour tout le monde
02:29:42quand on sort un petit peu des zones
02:29:44où se tiennent la compétition.
02:29:46Pendant 11 jours de JO,
02:29:48les restaurateurs sont assez partagés.
02:29:50Si les touristes sont bien au rendez-vous,
02:29:52la fréquentation des établissements
02:29:54n'a pas augmenté comme ils l'espéraient.
02:29:56Reportage de Bamba Gueye avec le récit
02:29:58de Marie-Victoire Diodonné.
02:30:00Avec la clôture des Jeux Olympiques
02:30:02en fin de semaine,
02:30:04approche l'heure du bilan de fréquentation.
02:30:06Stéphanie est directrice d'une brasserie.
02:30:08Elle ne cache pas sa déception.
02:30:10Nous, on n'est pas forcément en perte,
02:30:12mais on s'attendait à beaucoup mieux.
02:30:14On s'attendait à dépasser tous les objectifs
02:30:16et ce n'est pas le cas.
02:30:18Selon elle, les touristes sont bien là.
02:30:20Mais ils ne font que contrebalancer
02:30:22l'absence des Parisiens,
02:30:24partie en masse,
02:30:26embauchés spécialement pour les JO.
02:30:28Ce jeune serveur décide de le prendre
02:30:30avec le sourire.
02:30:32Ce qui est étonnant, c'est que je m'attendais
02:30:34à ce qu'on ait beaucoup de monde,
02:30:36mais au final, c'est pas mal vide.
02:30:38Je vous avoue qu'on n'a pas tant de travail que ça.
02:30:40Un bilan en demi-teinte qu'a constaté Philippe.
02:30:42Pour remplir un peu les terrasses
02:30:44qui sont un peu désertes en ce moment.
02:30:46Et c'est vrai que ça fait de la peine
02:30:48pour les restaurateurs.
02:30:54Certains d'entre eux pourront tenter leur chance
02:30:56auprès de la commission d'indemnisation
02:30:58destinée aux commerçants parisiens,
02:31:00pénalisées par les JO.
02:31:04Le point positif de ces JO,
02:31:06c'est la ville de Paris qui s'est métamorphosée.
02:31:08Espace public propre,
02:31:10transport qui fonctionne
02:31:12et sécurité assurée.
02:31:24Ils ont apprécié la beauté des lieux,
02:31:26des monuments historiques
02:31:28ou encore l'ambiance de la capitale.
02:31:30Les touristes étrangers et même les Français
02:31:32qui visitent Paris pour ces jeux sont conquis.
02:31:36Paris est vraiment plaisant, j'adore.
02:31:38Il y a vraiment une bonne ambiance,
02:31:40les gens sont sympathiques,
02:31:42c'est respectueux.
02:31:44Comment c'est facile quand même
02:31:46de circuler, de trouver son chemin.
02:31:48Le journal Le Parisien est allé à la rencontre
02:31:50des touristes qui ont répondu
02:31:52à un questionnaire de satisfaction
02:31:54évaluant la propreté de la ville,
02:31:56la sécurité ou encore les transports.
02:31:58Et c'est une mention très bien pour la capitale.
02:32:00D'abord la beauté de la ville,
02:32:02rarement remise en cause,
02:32:04obtient une moyenne de 9,28 sur 10.
02:32:06Autre critère plébiscité
02:32:08par les touristes, la sécurité,
02:32:108,62 sur 10.
02:32:12Un très bon point dont peut se réjouir
02:32:14la préfecture de police de Paris
02:32:16et les 45 000 policiers et gendarmes
02:32:18déployés tous les jours dans la capitale.
02:32:20Paris a séduit même là
02:32:22où on ne l'attendait pas.
02:32:24Les transports sont notés 8,04
02:32:26et l'amabilité des Parisiens,
02:32:288,17. La propreté de la ville
02:32:30est notée 7,03.
02:32:32Résultat, une moyenne
02:32:34de 8,18 sur 10 pour la Ville Lumière.
02:32:38Mention spéciale
02:32:40pour l'amabilité des Parisiens.
02:32:42Les Jeux Olympiques, toujours,
02:32:44qui sont aussi un moyen de faire rayonner
02:32:46la langue française à travers le monde.
02:32:48C'est l'une des deux langues officielles
02:32:50de la compétition, même si l'anglais
02:32:52s'est largement imposé aujourd'hui.
02:32:54Les organisateurs ont essayé cette année
02:32:56de revoir certaines expressions anglophones
02:32:58en français et cela semble fonctionner
02:33:00auprès des touristes.
02:33:02Les organisateurs de Paris 2024
02:33:04se sont donnés pour mission
02:33:06de remplacer les anglicismes.
02:33:08Les fédérations internationales
02:33:10sont bien souvent dans des mains
02:33:12de responsables anglo-saxons.
02:33:14On essaie aussi, nous,
02:33:16francophones, d'organiser
02:33:18notre influence.
02:33:20Je pense que là, tout le monde a fait
02:33:22de gros efforts, que ce soit le COJO
02:33:24ou le CIO.
02:33:26Malgré ces efforts, les conversations
02:33:28entre arbitres, athlètes et autres officiels
02:33:30se font encore en anglais.
02:33:32Mais le français veut aussi séduire
02:33:34le grand public, notamment auprès
02:33:36des 450 000 visiteurs internationaux
02:33:38venus assister au jeu.
02:33:40Et si, dans les rues de la capitale,
02:33:42tout le monde ne connaît pas le français,
02:33:44certains touristes essaient malgré tout
02:33:46de le pratiquer.
02:33:48Chaque fois que je vais dans une pâtisserie,
02:33:50j'essaie de demander en français
02:33:52et ils se moquent de moi et commencent
02:33:54à parler anglais. Alors je leur demande
02:33:56comment dire ça et là, en général,
02:33:59je pense que le français est assez important
02:34:01dans ces jeux mais je n'ai pas assez de temps pour l'apprendre.
02:34:03Cinquième langue la plus employée,
02:34:05le français est parlé par
02:34:07320 millions de personnes dans le monde.
02:34:09Et on dit qu'on arrive déjà
02:34:11à la fin de cette émission, il est
02:34:138h52 sur CNews.
02:34:15Un moment pour remercier mes invités
02:34:17Régis Lesaumier, Alexandra Blanc, Benjamin Cuck
02:34:19et bien sûr Marine Sabourin.
02:34:21La plupart d'entre vous, je vous retrouve
02:34:23demain matin, 5h55, comme nos
02:34:25téléspectateurs d'ailleurs, qui sont fidèles
02:34:27à vous et on les remercie. Vous restez avec nous.
02:34:29La matinale, c'est fini mais pas l'antenne de CNews.
02:34:31Vous poursuivez avec l'heure des pros
02:34:33et cette fois-ci, je m'en rappelle,
02:34:35l'heure des pros, c'est avec Thierry Cabane.
02:34:37A tout de suite Thierry.