Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'inquiétude des Français et des indécisions vis à vis du second tour des législatives.
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00:00On va juste écouter un instant les électeurs. Qu'est-ce qu'ils pensent de ce qui se passe ?
00:03Est-ce qu'ils sont déboussolés ? Est-ce qu'ils sont dépités ? Est-ce qu'ils sont dégoûtés ?
00:06Écoutez-les en Seine-et-Marne.
00:08On m'a m'accablé de voir qu'il y en a qui ne se désisteront pas au nom de la peur du LFI.
00:15Et ça, je pense que c'est que des manœuvres tacticiennes,
00:21comment dire, déplorables, parce qu'il y a trop d'égo, il n'y a pas assez de sens civique.
00:26Il faut vraiment faire le nécessaire pour qu'il y ait aucune voix au RN
00:29parce que le RN me fait très peur pour mon avenir, pour l'avenir de mes enfants.
00:33Donc je suis assez émue même de ne rien y penser.
00:36Je suis prête à voter pour le candidat que je n'ai pas forcément choisi.
00:40Maintenant, les élections, c'est qu'on essaie de voter le moins pire.
00:42On n'essaie pas de chercher celui qui est d'accord avec nous.
00:45Ce ne sont pas mes idées, ni les républicains, ni les qui s'apportent.
00:49Non, du tout. Je ne sais pas trop ce que je vais faire, en fait.
00:53Au dernier moment, je vais peut-être réfléchir sur autre chose, je ne sais pas.
00:57Ou alors je mettrai un bulletin blanc. Je pense que ça va se terminer comme ça.
01:02Grande indécision, Éric Rebelle, pour les électeurs français.
01:05Depuis le début de l'émission, Laurence, on explore la confusion totale dans laquelle...
01:09On n'a pas trouvé de solution.
01:11Donc les Français qui nous regardent le sont aussi.
01:14Et je vais vous dire, dans ces cas-là, on l'a vu sur les élections précédentes,
01:17c'est ceux qui sont les plus motivés qui font basculer la décision.
01:22Or, si vous avez des Français qui hésitent parce qu'ils sont moins politisés que d'autres,
01:26à y aller ou à voter blanc, eh bien, ceux qui vont se mobiliser...
01:30Et c'est pour ça que je vous parlais d'effet boomerang.
01:32C'est que la confusion est telle aujourd'hui que vous pouvez avoir, au contraire,
01:35une mobilisation supérieure qui profiterait au RN.
01:38Qui profiterait au RN.
01:40Et alors, si c'est le cas, je vais vous dire,
01:42il faudra bien écouter les discours des leaders politiques dans votre émission.
01:47Dimanche soir.
01:49Entre 19h et 20h.
01:51En mettant toute la journée.
01:53De cacahuètes.
01:55Il y a des sujets qui intéressent les Français ?
01:57Non, je crois pas, pas encore.
01:59Je pense que le RN va amplifier son score,
02:01même s'il n'y a pas toutes les cinq élections,
02:03en termes de voix, ils seront bien élus là où ils sont élus.
02:05À plus de 9 millions de voix.
02:07Mais en termes de sièges, ils risquent d'être loin de la majorité absolue.
02:11Donc, il y aura...
02:13Beaucoup de gens vont voter RN, mais dans le décidement...
02:15Eh bien, ça ne fera qu'attiser la colère.
02:17Absolument.
02:19On peut imaginer que le RN sera autour de 230-240 députés.
02:24Les filles, autour de 80.
02:26D'accord ?
02:28Ça fait 310.
02:30Donc, ça veut dire qu'il faudrait que tous les autres se mettent tous ensemble
02:33pour faire une majorité.
02:35Ça n'existe pas.
02:37Mais parce que finalement,
02:39la grande promesse qui avait été faite à François Bayrou,
02:41qui a quand même assuré
02:43l'élection d'Emmanuel Macron en 2017,
02:45la proportionnelle pour une meilleure représentation
02:47des Français,
02:49pas la proportionnelle intégrale,
02:51parce qu'on voit à quoi ça peut mener en Israël,
02:53où ça donne plutôt le pouvoir à des minorités,
02:55mais ça n'a pas été fait.
02:57D'ailleurs, qu'a obtenu François Bayrou avec cette alliance électorale-là ?
02:59Qu'a-t-il obtenu ?
03:01On y répond !
03:03Juste après la pause,
03:05dans Punchline, CNews Europe 1, tout de suite.