Pourquoi les huîtres du bassin d’Arcachon ont été interdites à la vente ? Atlantique TV, Au cours de la semaine a enquêté, interrogé Sophie Panonacle, Députée du bassin d’Arcachon et Thierry Lafon, président de l’association (ADEBA) qui a porté plainte contre le Siba.
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00:00Donc je crois qu'il faut être responsable. Ce ne sont pas les agriculteurs au départ d'ailleurs
00:16qui sont responsables de cette fermeture. C'est une pollution du milieu maroc. Donc
00:23ça n'est pas de leur fait. Il y a un responsable à ce jour, c'est le gestionnaire des réseaux
00:29lits entre eux sur le bassin d'Arcachon. Bonjour à tous. Aujourd'hui j'interviens
00:38en tant que membre de l'association de défense des eaux du bassin d'Arcachon. Et je dois
00:44remercier Atlantic TV de nous donner la parole et de donner la parole à cette petite association
00:50et à son président Thierry Laffont. Thierry, est-ce que tu voudrais bien expliquer ce qu'est
00:56l'ADBA, cette association de défense des eaux du bassin d'Arcachon ? L'ADBA est une association,
01:02je dirais une vieille association, parce qu'elle a été créée en 1964 par les ostriculteurs. A
01:09l'époque où le bassin subissait l'agression des pollutions de la cellulose du pain, la papeterie
01:16qui est au fond du bassin. L'objet de l'association c'est de mettre tous les moyens légaux en oeuvre
01:20pour protéger la qualité des eaux du bassin d'Arcachon. C'est pour cela qu'aujourd'hui nous
01:26nous trouvons sous les feux de la rampe pour avoir fait ni plus ni moins que notre job, c'est-à-dire
01:31porter plainte pour dénoncer une pollution du bassin d'Arcachon aux conséquences que l'on connaît.
01:36Alors Thierry, est-ce que tu pourrais un petit peu développer depuis le début, pour ceux qui
01:42ne sont peut-être pas au courant, ce qu'il y a eu, les faits, les derniers faits et ce pourquoi
01:49nous oeuvrons en ce moment ? Le 27 décembre a été pris un arrêté préfectoral pour interdire la
01:58consommation des huîtres du bassin d'Arcachon suite à une contamination par norovirus. Donc
02:04ça mérite une explication. D'abord, qu'est-ce qu'une contamination norovirus ? Le norovirus
02:09c'est ni plus ni moins que le virus de la gastroenterite. C'est un virus humain. Donc
02:14si le milieu marin est contaminé, c'est clairement qu'il y a eu... La source ? La source c'est que
02:22des déjections humaines se sont retrouvées en quantité dans le milieu naturel. Il se trouve
02:28que l'on a été informé et témoin de rejets massifs d'eau usée dans le milieu naturel. Le premier
02:36point sur lequel on a été alerté était au niveau du bassin de Titounes qui se trouve à l'enton.
02:42C'est un bassin de rétention qui est sur le circuit des eaux usées. C'est un bassin qui reçoit ce
02:48qu'on appelle des eaux brutes, c'est-à-dire directement ce qui part à l'égout. Et suite
02:55à un problème d'envahissement du réseau d'assainissement par les eaux pluviales, les eaux
03:03usées n'ont pas pu être gérées correctement et ce bassin, entre autres, a débordé abondamment. Ça a
03:11inondé la forêt, ça a coulé dans un ruisseau qui va directement dans le bassin et contaminé les eaux du bassin.
03:41Merci Sophie de bien vouloir nous recevoir. Donc je précise, Sophie Pannonacle, vous êtes députée,
03:53vous êtes députée du bassin d'Arcachon et en même temps vous êtes présidente du bureau de la
03:59commission mers et littorales, c'est ça ? Du conseil national de la mer et des littoraux,
04:03effectivement. Tout à fait. Et présidente du comité national du trait de côte aussi. Oui,
04:07c'est vrai. Et je voudrais vous montrer quelques images et vous allez me dire ce que vous en pensez.
04:20C'est la pollution des eaux du bassin. La crise que l'on vit aujourd'hui, qui est mis en évidence
04:27à cause d'une crise sanitaire qui a amené l'interdiction de consommation des huîtres,
04:33à une période critique pour l'activité. La politique avec une approche purement technocratique
04:42de l'infiltration à la parcelle parce que c'est mieux, ça recharge les nappes et puis comme ça on
04:46voit plus rien, alors qu'on a déjà les pieds dans l'eau. C'est l'accumul de ces choses-là qui font
04:52que l'on est dans une situation... Sophie, je vous ai montré ces images, je sais que vous êtes amoureuse
04:57de notre bassin. Qu'est-ce que ça évoque pour vous ? Dites-moi ce que vous en pensez. Beaucoup
05:03d'émotions, je crois que ça a vraiment ému l'ensemble des habitants du bassin d'Arcachon.
05:08Cet épisode tragique, on va dire. D'abord les premiers touchés, les consommateurs, qui après
05:15ont eu quand même les fêtes un peu gâchées par la gastro en raison du norovirus dans les huîtres.
05:23C'est le premier problème. Puis le deuxième problème, gravissime aussi pour nos
05:26autres réculteurs. On a été impacté moralement quand même parce que c'était dur de traverser
05:33cette crise, surtout que ce n'était pas la première. Et puis financièrement, puisqu'ils se sont trouvés
05:39contraints d'arrêter la vente de leurs coquillages, les huîtres, pas que les huîtres, on a eu les balourdes aussi.
05:45Difficile, ça leur fait de mémoire une perte de 5 millions de marges, ce qui est énorme.
05:51Et surtout que la cause de cette interruption de vente, on la connaît, c'est les parties
06:01tout à fait identifiées. C'est les débordements qui ont lieu suite aux pluies, débordements des
06:07réseaux qui ont entraîné effectivement au rejet d'eau usée dans le bassin et qui ont créé
06:13ce développement de norovirus et qui ont intoxiqué les huîtres. Ce que je regrette,
06:18c'est que ce n'est pas la première fois. On a eu en 2020, on a eu en 2021, donc ce n'est pas un
06:24problème que l'on découvre. Je pense qu'on aurait sans doute pu y apporter des solutions plus
06:31rapides et mettre en place des travaux conséquents déjà depuis quelques années. Aujourd'hui il
06:37faut payer l'addition. Surtout que ça risque d'être récurrent avec le changement climatique qui annonce
06:42notamment des épisodes pluvieux très forts, beaucoup plus réduits, mais très forts. Donc des
06:49débordements qui vont se reproduire, je ne dis pas tous les ans, mais très fréquemment. Mais on ne
06:55sait pas aujourd'hui, vous avez raison, ce n'est pas la première fois et ça ne fera que s'amplifier
06:59dans tous les cas à différentes vitesses, à différents moments. Ça peut être l'hiver,
07:05ça pourrait être l'été. Imaginez en pleine saison touristique, ça va être aussi sympathique et on
07:10n'est pas à l'abri de forts orages. Donc on connaît le sujet, maintenant il faut le traiter. Il
07:13faut dans un premier temps augmenter la vitesse, le volume on va dire, et la vitesse des travaux sur
07:22nos réseaux d'assainissement. Le CIBA a compétence, il a donc la responsabilité de mettre en place
07:28ces travaux avec un accompagnement financier de l'État si besoin. Si le coût effectivement à
07:34supporter est supérieur à celui que le CIBA peut financer, on peut aller chercher des financements
07:39auprès de l'État et ça il n'y a aucun souci. Je m'y engage, il suffit juste de me le demander,
07:44ce n'est pas un problème. Et puis l'accompagnement également des ostricuteurs. Alors là c'est un peu
07:49plus compliqué, le ministre de l'Agriculture s'est positionné il y a quelques jours suite à une
07:53question au gouvernement de notre sénatrice en disant pollueurs-payeurs. C'est-à-dire que l'État
07:58peut accompagner financièrement pour les travaux, mais l'État apportera des soutiens financiers aux
08:05ostricuteurs et le ministre s'est engagé, report de charges, exonération fiscale ou d'autres,
08:12classique, les aides classiques. Mais aujourd'hui, forcément d'indemnisation, l'État n'est pas
08:19responsable de la situation, on ne peut pas tout demander à l'État tout le temps. Donc comment
08:23se positionner ? Moi j'ai simplement dit CIBA a la compétence, compétence égale responsabilité.
08:28Je n'ai parlé que de ça. Les maires se sont offusqués de ce que j'ai pu écrire, je le
08:34regrette, je n'ai pas parlé de culpabilité. Pour ça, il y a des procédures en cours, donc les
08:40magistrats sauront nous dire qui est coupable. Certaines associations, notamment je crois
08:47celle à CEBA, a porté plainte pour écocide dans la mesure où apparemment, volontairement, des eaux
08:55usées ont été déversées dans la nature. Est-ce que vous pensez que c'est une bonne solution ?
09:01Je ne sais pas, il y a des procédures et je ne porterai pas de jugement sur ces procédures. Je
09:07crois qu'il faut laisser faire. Il y a des enquêtes en cours, je sais que la gendarmerie sur le bassin
09:11a été mandatée aussi pour aller faire un certain nombre de vérifications. Laissons ces vérifications
09:18qui sont en cours aboutir et ensuite les magistrats... Mais dans tous les cas, il y a
09:23une situation extrêmement délicate, extrêmement angoissante, on va dire, pour la population bien
09:30évidemment et on ne peut pas laisser un territoire comme ça, se dire la prochaine pluie, il y aura
09:37encore des pollutions. Non mais ce n'est pas possible, tout est impacté. C'est un sujet de
09:40santé publique, ce n'est quand même pas rien de se faire intoxiquer par un norovirus, ça aurait
09:44pu être beaucoup plus grave. Donc il y a un sujet de santé publique, il y a un sujet de protection
09:47de l'environnement. On a une biodiversité aujourd'hui qui est à préserver, ce n'est pas de cette manière
09:50qu'on va... Et puis on a un problème et j'ai lancé un groupe de travail au sein du comité national de
09:56la mer et des littoraux sur la qualité des eaux en général. Parce que ces pollutions, ça impacte la
10:01qualité des eaux, ça impacte la qualité des eaux pour nos coquillages, pour la santé de nos coquillages,
10:05pour la santé de la biodiversité marine et puis pour la santé humaine. L'eau des baignades, on va
10:09arriver, on approche le printemps avec la saison des baignades. On peut imaginer se baigner dans des
10:14eaux, sont-elles de qualité ? Donc nous allons mettre en place ce travail au sein du conseil
10:19national de la mer et des littoraux, mettre en place un certain nombre d'auditions. J'ai l'ensemble des
10:22territoires qui sont représentés au sein de ce groupe de travail, avec également des chercheurs,
10:27avec des syndicats. Donc on va mener des auditions et faire un certain nombre de propositions pour,
10:33à terme, le plus rapidement possible, avoir cette expertise et faire des propositions pour améliorer,
10:40garantir la qualité des eaux, de nos eaux au niveau national. Certains pointent aussi l'imperméabilisation
10:47des sols, qui est croissante autour du bassin. Est-ce que vous avez quelque chose à... Oui, c'est un
10:53sujet qu'on a pris en compte, nous, au niveau parlementaire, législatif, avec en 2023 la
10:58Loisan, qui vise à renforcer l'accompagnement des élus locaux dans la lutte contre
11:02l'artificialisation des sols. Je crois que c'est important. On est aujourd'hui sur un aménagement
11:08du territoire qui doit prendre en compte cette désartificialisation, parce qu'on sait que plus
11:13on artificialise, plus les eaux pénètrent, s'infiltrent, et plus elles coulent, chez nous,
11:20dans le bassin, entre autres. Donc c'est important d'arriver à désartificialiser. C'est pas simple à
11:27dire. Après, il y a juste une difficulté pour les élus locaux, et c'est pourquoi cette loi a été
11:30faite aussi, les accompagner dans la création de logements. Parce qu'en désartificialisant,
11:36on doit aussi créer du logement à l'année, du logement pour les familles. Donc comment on
11:40arrive à concilier les deux, c'est toujours un problème d'équilibre. On est là pour accompagner
11:46cette transition vers du logement pérenne et de la désimpermanisation, désartificialisation,
11:52sujet très important. Pas plus tard que la semaine dernière, en commission développement durable et
11:57aménagement du territoire, j'ai des collègues qui nous ont fait voter une mission d'information
12:02sur l'adaptation des politiques de l'eau face au changement climatique. C'était extrêmement
12:07intéressant et c'est tout à fait d'actualité. J'ai retenu deux propositions que je vais vous
12:12citer, qui me sont pertinentes. Il y en a un grand nombre. D'ailleurs, le rapport est public sur le
12:19site de l'Assemblée. La première, c'est intégrer dans tous les documents d'urbanisme l'obligation
12:23de définir un coefficient d'imperméabilisation à l'échelle de la commune. Ça n'existe pas et ça
12:32nous éviterait sans doute quelques dérapages. Et deuxième proposition, c'est prévoir un
12:37accompagnement financier par l'État à des collectivités qui entreprennent l'inverse
12:41des travaux de désimperméabilisation et de déconnexion des eaux pluviales du réseau.
12:49Donc, je n'en cite deux parce que je crois qu'il y en a presque 80 propositions,
12:52mais vous voyez deux qui illustrent ce que l'on pourrait mettre en place au niveau des
12:57communes avec des accompagnements bien évidemment. Il ne s'agit pas de laisser les communes toutes
13:01seules, mais on est dans cette bonne direction que la nature puisse reprendre sa place. Et quand
13:11on parle de vraiment revégétaliser, désertifialiser, c'est important. Ça fait partie de notre
13:17adaptation et des stratégies d'adaptation des territoires littoraux face à ce changement
13:22climatique. Oui, qui est important, que l'on peut maintenant toucher du doigt et notamment vous
13:27pointez du doigt la place de la nature en ville. On sait très bien que quand il pleut, toute la
13:33nature, toute la végétation a déjà le premier rôle, c'est de capter l'eau de pluie. Et effectivement,
13:40si cette nature peut capter l'eau de pluie, c'est toujours de l'eau de pluie qui arrive en moins dans
13:44nos réseaux pluviaux. Donc, ça c'est extrêmement important. Et puis pour limiter la chaleur dans
13:50les villes aussi. Voilà le bien-être. On est sur cette transition et on est sur cette création
13:57d'un nouveau modèle de vie face au changement climatique. Un nouveau modèle de tourisme,
14:03un nouveau modèle de consommation, un nouveau modèle. Nos territoires littoraux doivent
14:07s'adapter. C'est un peu la transition avec les travaux que je mène au niveau du CNTC. L'érosion
14:11côtière, la submersion fait qu'on doit changer, on doit s'adapter. Merci beaucoup Sophie. Avec
14:16plaisir Elisabeth. Merci à vous. Au revoir.
15:16Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
15:46Abonnez-vous !
16:16Réalisé par Neo035
16:21Avec le soutien de Denix
16:26Merci à mes Tipeurs et souscripteurs
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17:29Donc là Thierry, on est juste en face, à côté d'un bassin de rétention. Alors c'est un bassin
17:37de rétention qui théoriquement est là pour quand il y a des surplus d'eau usée qui ne peuvent pas
17:42être traités tout de suite. Elles sont retenues là, c'est quelque chose qui est étanche et on y
17:49met le surplus et puis c'est retraité au fur et à mesure. Ce qui s'est passé justement précédemment
17:55c'est que le bassin s'est rempli totalement et a débordé. Sur celui-là, je dirais que c'est pire,
18:07ce qui a été constaté qu'un débordement. Le débordement a été constaté sur une installation
18:13qui est tout à fait similaire à celle-là, qui est à quelques kilomètres à Lenton, le fameux bassin de Titounes,
18:18qui lui est prouvé d'un déversoir et l'eau s'est écoulée pendant des semaines. Ici, on a été informés,
18:29on a constaté des traces de la mise en place carrément d'une pompe. Une pompe a été installée,
18:35là il y a la trace à côté, pour prendre l'eau, donc des eaux brutes, des eaux qui doivent être traitées
18:43avant d'être rejetées dans le milieu naturel, et a été rejetée derrière, là-bas il y a encore les traces,
18:50sachant que l'on est juste à côté d'un ruisseau qui va dans le bassin.
18:54Donc finalement l'eau brute a été dans le bassin quasiment directement.
19:00Voilà, ce qui fait que là, ce fait d'avoir en plus installé une pompe pour se livrer à ce délestage d'eau brute
19:09dans le milieu naturel est vraiment un fait grave qui a qualifié les faits, et aujourd'hui nous sommes en présence
19:20d'une enquête judiciaire qui est en cours pour donner l'importance des faits.
19:26Donc on doit quand même se rappeler que c'est un bassin qui a été mis en place par le CIBA,
19:32qui est le syndicat intercommunal du bassin d'Arcachon, et dont la vocation première a été, et toujours d'ailleurs,
19:40de s'occuper de l'assainissement collectif du bassin d'Arcachon.
19:46Oui, effectivement, ce bassin est plutôt, on va dire, un ouvrage, un bon ouvrage, dans le sens où il permet,
19:53lorsqu'il y a un problème, soit une avarie ou une maintenance programmée sur le réseau d'assainissement,
20:02de se mettre à stocker les eaux, le temps d'effectuer des travaux, et ensuite de pouvoir les reprendre
20:08et qu'elles suivent leur traitement normal.
20:11Donc l'infrastructure par elle-même n'a pas à être critiquée.
20:16Au contraire, c'est plutôt vertueux d'avoir ces éléments de gestion des eaux.
20:21Ce qui est absolument condamnable, c'est d'avoir pris les eaux qui étaient à l'intérieur pour les balancer dans la nature à côté.
20:29Tout à fait entraînant de ce fait une pollution du milieu naturel, et ce qui est quand même...
20:36Les conséquences, on les connaît. Cette manœuvre délétère s'est produite pendant une période d'épidémie de gastroenterite,
20:45et le milieu naturel, donc le bassin d'Arcachon, et tous les coquillages qui s'y trouvent, y compris les huîtres,
20:51se sont retrouvés contaminés par le norovirus.
20:54Donc ça mettait quand même à la fois la qualité de l'eau du bassin en danger, les mollusques du bassin, bien sûr,
21:03tous les animaux, et aussi un danger pour les humains qui consommeraient ces coquillages.
21:08C'est un acte de pollution délibérée qui a une chaîne de conséquences sur laquelle rien n'est acceptable.
21:20Et en l'occurrence, la fâcheuse actualité nous pousse à accomplir notre mission de lanceur d'alerte.
21:31Et si on avait un souhait à émettre, c'est que finalement, un jour, l'association n'ait plus besoin d'exister,
21:37parce que tout serait parfait, dans un monde parfait, et il n'y aurait plus de risque, aucun risque de pollution de l'eau de notre cher bassin.
21:45Atlantique TV, votre télévision de proximité. Chaîne indépendante de la Côte d'Argent,
21:50nous couvrons le pays de Médoc, le bassin d'Arcachon, le Val-de-l'Air et les Landes.
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