Nadine Poncept a un rêve : traverser la Méditerranée en kitesurf. Victime de violences au cours de sa vie, elle a fait du sport sa résilience, et souhaite démontrer que la vie ne s'arrête pas malgré les blessures.
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00:00La résilience c'est cette capacité à pouvoir
00:29transformer des situations qui ont été parfois des épreuves très douloureuses,
00:35des épreuves de vie, et d'en faire une force pour se relever,
00:42pour pouvoir affronter le quotidien et puis lui donner aussi une note positive
00:49et ne pas s'enfermer, rester dans cette situation de négatif
00:56ou de se dire qu'on est condamné à souffrir.
01:00La résilience pour moi c'est évocateur de reconstruction,
01:06c'est évocateur de puissance et de capacité à pouvoir être,
01:12à surpasser, à surmonter des épreuves difficiles.
01:26Ce qui est incroyable c'est que c'est une fois qu'on a détricoté complètement notre histoire
01:40et qu'on a fait un énorme travail sur soi, qu'on arrive à comprendre un petit peu
01:47ce qui nous arrive si je devais un petit peu trouver un symbole
01:54ou en tous les cas une image pour décrire ça.
01:57C'est un petit peu comme quand vous jetez un puzzle de 10 000 pièces sur la table
02:03et puis qu'il faut en fait remettre le cadre.
02:08Donc je suis Nadine, j'ai 53 ans, bientôt 54.
02:13Je suis maman de deux enfants qui ont respectivement 20 ans et 27 ans
02:21et je suis actuellement mariée avec un charmant jeune homme.
02:28Le sport pour moi ça a été à la fois salvateur,
02:38ça a été une possibilité de pouvoir rester connectée à l'extérieur.
02:48J'ai malheureusement parfois été obligée de le stopper le sport
02:55parce que les situations étaient tellement compliquées
02:57que je n'avais ni le temps ni le goût pour pouvoir poursuivre ça.
03:02Mais oui, le sport c'est tellement évocateur de valeurs,
03:09cette capacité à pouvoir accepter de tomber, de se relever, de se remettre en question.
03:20Mais c'est surtout toutes les valeurs qui sont communiquées par toutes les personnes
03:28qui sont des acteurs pédagogiques, qui ont un rôle aussi
03:33et qui permettent de maintenir aussi le lien social,
03:37que ce soit du sport individuel ou du sport collectif d'ailleurs.
03:41Mais pour moi oui, le sport m'a sauvée clairement.
03:51Bravo pour tes performances.
03:54Merci.
03:56Je me suis nourrie, je me suis nourrie, nourrie, nourrie par le sport
04:03pour me penser avec un P.A.N.S.E.R. de toutes ces épreuves de vie.
04:12Et puis un jour en me réveillant je me suis dit
04:15mais en fait le sport t'a sauvée dans ces situations que t'as vécues.
04:23Et je me suis rendue compte que j'avais développé cette force en moi
04:28et qu'en fait ce qui avait développé cette force et qui m'avait permis d'évacuer aussi la colère,
04:33parce que la force c'est une chose mais c'est aussi il faut évacuer tout ça,
04:37il faut évacuer tout ce côté négatif, ces moments de solitude sur l'eau,
04:41je les ai eus où je criais, je vociférais, j'étais enragée et je crachais mon venin
04:48et j'étais un peu dans cette attitude de gestalt
04:51que m'avaient enseigné un peu les psychologues qui m'avaient accompagnée.
04:56Et je me suis dit mais clairement le sport m'a sauvée.
05:02Donc cette traversée que t'as envie de faire depuis longtemps, ton rêve là,
05:06pourquoi tu ne le mets pas en place ? Pourquoi tu n'y vas pas ?
05:12Et là ça m'a donné cette force parce que je me suis dit
05:16je veux soutenir et je veux apporter une pierre à l'édifice,
05:20je veux apporter la contribution.
05:22C'est un rêve et c'est un rêve qui s'est transformé en défi
05:27et c'est surtout la cause qui m'a donné envie de le réaliser.
05:33Donc moi j'aime la mer, j'aime le vent, j'aime tous ces éléments naturels
05:39où il n'y a pas de bruit, on se retrouve sur l'eau et on peut se balader
05:43alors que ce soit en kitesurf, que ce soit à l'époque c'était en planche à voile.
05:47Ça faisait un petit moment, ça fait quand même, ça fait bien 6 ans, 7 ans
05:52que ça me taraude un petit peu et que je dis à mon mari
05:56j'aimerais bien faire une traversée en planche à voile.
06:01Et puis entre temps j'ai changé d'activité,
06:04puisque je suis passée de la planche à voile au kitesurf.
06:07L'occasion de pouvoir aussi, par l'intermédiaire de cet aspect télévisuel,
06:13au travers d'un film, soutenir une cause.
06:16Et la cause, je la connais bien puisque je l'ai vécu un peu trop longtemps à mon goût
06:23mais quasiment 10 ans, c'est-à-dire de subir des violences.
06:29Et je voulais donner aussi une dimension positive
06:35parce qu'on a un constat qui est souvent le même,
06:40ce fléau de la violence qui est en croissance à deux chiffres,
06:43qui a été encore renforcé avec les effets Covid.
06:47Je me suis dit, derrière, à Yêtre, ça serait bien de pouvoir créer une collecte,
06:52une collecte de dons, qui soit portée par une fondation
06:56pour que moi je sois complètement extérieure à ça.
07:00Et à partir de là, j'ai créé une association dont je suis la présidente,
07:05qui s'appelle l'Association des Ailes pour Ailes.
07:08Et l'événement de la traversée,
07:10donc la réalisation de cette traversée continue en Corse, en kitesurf,
07:14est portée par la Fondation des Femmes pour un appel aux dons.
07:26L'Association des Femmes pour un appel aux dons
07:56L'Association des Femmes pour un appel aux dons
08:26L'Association des Femmes pour un appel aux dons
08:56L'Association des Femmes pour un appel aux dons
09:26L'Association des Femmes pour un appel aux dons
09:56L'Association des Femmes pour un appel aux dons
10:05Elle rentrait à l'école, elle prenait son petit cartable,
10:09elle goûtait, elle faisait ses devoirs très tranquillement,
10:12sans qu'on lui dise, va faire tes devoirs,
10:14comme les trois quarts du temps, les parents disent aux enfants.
10:17Et après, elle jouait avec le téquel,
10:19elle déguisait avec ses petits chaussons, vous vous rappelez ?
10:23On avait un téquel, oui, un téquel qu'elle avait choisi,
10:28et elle l'habillait avec des chaussons de poupée.
10:31Voilà, ce qu'on a en mémoire de quand elle était petite.
10:35Après, elle a grandi, elle est devenue belle comme un cœur, c'est sûr.
10:42On était dans des conditions un peu particulières,
10:46c'était à Puy-Saint-Vincent, dans les Alpes du Sud,
10:51et notre fille avait déjà un petit niveau de ski,
11:00puisqu'elle n'était pas très âgée, elle avait 6-7 ans à l'époque.
11:06Et la veille, il n'avait plus,
11:11et le jour même, la température est passée à moins 15,
11:15avec des conditions de neige très particulières,
11:18où on se retrouvait en forêt avec un groupe d'adultes
11:25qui voulaient devenir des formateurs, des initiateurs de clubs,
11:32et notre fille, on ne l'avait pas laissée garder pour une fois,
11:38on l'avait bien amenée avec nous, donc elle était restée avec le groupe.
11:43Moi, j'attaque la descente en forêt,
11:47et au bout de 5 minutes, je regarde derrière moi,
11:52et il n'y avait qu'une personne derrière, c'était Nadine.
11:56Les autres étaient tous en chute à se récupérer dans les arbres,
12:02avec des conditions qui étaient très particulières,
12:07et par sa légèreté, elle avait déjà la technique pour passer.
12:14Nadine avait tout juste 4-5 ans, un peu plus,
12:22et elle a fait ses premières armes sur des planches à voile d'adultes,
12:30on lui remontait la voile, et elle partait.
12:34Et ça, c'est des images qu'on n'a pas besoin de mettre en vidéo,
12:38on les a dans sa tête, encore.
12:43La petite Nadine, elle savait à peine marcher qu'elle avait déjà les skis au pied.
12:49Le sport, il fait partie de notre ADN, clairement.
12:52J'ai des parents pour la génération qui étaient extrêmement sportifs,
12:58qui nous ont fait découvrir beaucoup de sports,
13:01qui nous ont fait découvrir la voile, le tennis, le ski.
13:07On a partagé énormément de choses,
13:12et je suis vraiment très heureuse d'avoir pu pouvoir dévaler ces pentes de ski avec eux,
13:21d'avoir eu un papa qui a été ultra présent quand j'étais en sport-études-ski,
13:28qui m'a coachée, qui m'a soutenue,
13:32qui a été très présent dans toute ma préparation physique aussi,
13:37qui a cru en moi, je pense qu'ils nous ont transmis tous les deux,
13:43et maman aussi à sa façon, parce qu'elle était aussi très sportive,
13:48j'avais des grands-parents aussi qui étaient très sportifs.
13:51On ne comprend pas toujours notre histoire, on ne comprend pas pourquoi on a vécu des situations.
13:57Malheureusement, j'ai été abusée, attouchée par un kiné,
14:06quand j'étais en pleine construction d'adolescence.
14:10À la suite de cette première épreuve, c'était pour moi un peu évocateur,
14:18on a le droit de tout me faire, mon corps ne m'appartient pas,
14:25et pour avoir l'amour de l'autre, c'est aussi faire des choses qu'on n'a pas forcément envie de faire.
14:37Mais tout ça, c'est une démarche inconsciente, on ne s'en rend pas compte.
14:42À partir de là, j'étais en train d'amorcer mon virage pour me construire en tant que femme,
14:53et forcément, j'étais peut-être inconsciemment attirée par des hommes
15:00qui allaient un peu me malmener aussi, qui allaient avoir cette espèce d'emprise sur moi inconsciente.
15:07Et d'histoire en histoire, j'ai accumulé, j'ai empilé des situations compliquées avec les hommes,
15:20dont deux particulièrement douloureuses.
15:26Une pour laquelle j'ai quitté le père de mon fils,
15:31je suis tombée sur un profil d'homme manipulateur, pervers narcissique,
15:39mais je ne m'étais pas rendue compte que j'étais dans cette situation-là,
15:46et la capacité de ces personnes à tisser leur toile, à nous valoriser pour mieux derrière nous détruire,
15:57pour mieux nous faire parler, ça m'a malheureusement précipité dans des moments douloureux
16:08où j'étais sous cette emprise psychologique, où j'étais finalement plus maître de mon amplot du temps.
16:15Il était inquisiteur, il était en contrôle de ma vie, il était en contrôle de mon agenda,
16:24avec évidemment des énormes crises de jalousie, qui n'étaient absolument pas justifiées.
16:32Et dans les moments où il pensait que moi je trompais,
16:36j'avais à l'époque mon fils qui avait Paul, qui avait deux ans,
16:41et à mon insu, quand je n'étais pas là, Paul subissait des violences,
16:51mais chaque fois justifiées par l'autre sur le fait qu'il était tombé,
16:57qu'il était tombé de son lit, qu'il était tombé dans la baignoire,
17:00sur des endroits qui étaient peu probables,
17:03mais on ne peut pas imaginer que l'homme pour qui on a quitté le père de son fils
17:09avec qui on partage sa vie, avec qui on partage son lit,
17:13qui est un bel homme, qui a des compétences professionnelles,
17:22qui est dans un milieu socialement plutôt très favorisé.
17:27On ne s'imagine pas qu'on puisse nous atteindre à ce point-là et qu'on puisse toucher à son enfant.
17:34Donc j'ai mis beaucoup de temps à ouvrir les yeux parce que je pense qu'il y a une forme de déni,
17:41quelque part on ne peut pas imaginer qu'on puisse faire du mal à son enfant,
17:46c'est la pire chose qu'on puisse subir en tant que mère.
17:52Et je me suis donc, j'ai mis du temps à ouvrir les yeux,
17:56et quand j'ai ouvert les yeux je suis partie précipitamment,
17:59et mon enfant je l'ai fait suivre,
18:03donc je suis rentrée dans une procédure pénale qui a duré 6 ans.
18:10Et cette procédure pénale malheureusement elle est tombée au moment de l'affaire Outreau,
18:16où la parole de l'enfant était plus qu'en doute,
18:22et du coup mon fils n'a jamais été reconnu comme victime,
18:26malgré le fait que j'ai fait appel de la décision,
18:29voilà, Paul n'a jamais été reconnu.
18:31Donc il a fallu avancer avec ça,
18:35parce qu'aller expliquer à un enfant que vous avez un adulte
18:40qui lui fait du mal, qui lui fait des choses qui ne sont pas bien,
18:44mais il n'a pas été puni,
18:46donc c'est compliqué,
18:48puis après il y a aussi toute la culpabilité en tant que maman de se dire que
18:52j'ai pas vu, et pourquoi j'ai pas vu,
18:55et pourquoi j'ai pas, dès les premiers symptômes de Paul,
19:00pourquoi j'ai pas agi plus vite.
19:03Voilà, donc il a fallu derrière se reconstruire avec ça,
19:06et puis forcément les choses n'arrivent jamais toutes seules,
19:11puisque tant qu'on n'a pas fait un travail énorme sur soi,
19:14on va être dans ce schéma de répétition.
19:21Et j'ai fait à nouveau une mauvaise rencontre,
19:24qui m'a malmenée aussi pendant des années,
19:27donc j'ai perdu beaucoup de choses avec cet homme,
19:29j'ai perdu ma dignité, j'ai perdu de l'argent,
19:34j'ai perdu une entreprise que j'avais montée,
19:38j'ai perdu beaucoup de choses,
19:41j'ai subi une violence psychologique,
19:44j'avais vécu une violence physique,
19:47et j'ai mis aussi du temps à quitter et à partir.
19:51Moi, les deux fois où j'ai pris la décision de partir,
19:54c'était pour mes enfants, c'était pour les sauver,
19:58parce que j'estimais qu'ils étaient en danger,
20:00qu'ils n'avaient pas à subir ça,
20:03voilà, les enfants sont dans toutes ces situations de conflit,
20:07c'est des victimes à part entière.
20:10On pense que ça ne peut pas arriver à nous-mêmes,
20:14et on pense que ça peut arriver qu'aux autres,
20:18et quand ça vous tombe dessus,
20:21la réaction quelquefois n'est peut-être pas immédiate,
20:25il y a peut-être des points d'interrogation,
20:29et quelquefois on a peut-être un peu des regrets,
20:34de ne pas avoir réagi rapidement.
20:42D'être parent, ce n'est pas facile,
20:44parce que si vous voulez,
20:47quand on découvre des choses, on est toujours un peu dans le doute,
20:50il faut faire vite le point de ce qui se passe.
20:55Donc faire le point, ça veut dire mettre en route un cheminement,
21:01se faire conseiller par des médecins, par des gens compétents,
21:05voilà, un cheminement quand il y a des problèmes quelque part.
21:08Il ne faut pas hésiter, il faut tout de suite taper la bonne porte.
21:16Lorsqu'il y a des problèmes, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:19Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:22Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:25Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:28Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:31Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:34Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:37Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:40Il ne faut pas hésiter, il faut faire vite le point de ce qui se passe.
21:44Ce que j'exerce comme activité professionnelle, c'est la destination des seniors.
21:50Je travaille sur des programmes de prévention pour les personnes de plus de 60 ans.
21:56Ce sont des projets qui sont co-financés par la Conférence des financeurs
22:01qui intègre un certain nombre de caisses de retraite.
22:04J'ai été formée en tant qu'éducatrice sportive par la fédération de l'EPGV.
22:10C'est la fédération de l'éducation physique, gymnique et gym volontaire.
22:15J'ai choisi volontairement aussi un public senior pour plusieurs raisons.
22:22J'avais envie aussi d'avoir de la bienveillance.
22:25C'est vrai qu'on est sur des publics qui sont souvent bienveillants,
22:29qui également sont fidèles.
22:31Je ne voulais pas être dans un public qui soit un consommateur de l'activité physique
22:36parce que c'est les beaux jours et qu'on a envie de sortir le maillot de bain dans trois mois.
22:41C'était vraiment un choix pour moi de revenir sur cette activité-là
22:46que je pratique maintenant depuis 7-8 ans.
22:48J'ai fait beaucoup de choses en extérieur.
22:51D'une part parce que j'ai toujours été attirée par ces activités-là.
22:55D'autre part, ça a été aussi beaucoup développé avec la pré-Covid
23:00pour être libre par rapport aux salles.
23:04Ça correspond aussi à une demande aujourd'hui.
23:07On peut jouer avec les éléments naturels.
23:09Je pratique de la gym oxygène.
23:13Je pratique du bungee pump.
23:14Ce sont des bâtons qui sont équipés de résistance
23:16et qui permettent de faire travailler 90% du squelette.
23:20Ça peut être de la marche en bord de mer
23:22où on va jouer aussi avec de l'eau.
23:25C'est une infime partie de mon activité
23:28avec des cours en salle de gym senior sur du circuit training adapté,
23:33avec du sport adapté.
23:55Putain !
24:26Oui, je vais vous expliquer.
24:28Je ne suis pas partie encore.
24:31Non, on ne peut pas partir avec ce vent-là.
24:36Oui, c'est mon routeur, ce n'est pas moi.
24:39A priori, ce serait entre le 25 et le 27 mai.
24:43Parce qu'en ce moment, ça doit souffler.
24:46Oui, ça belègue en ce moment.
24:49Eh, tu es revenu parce qu'il y a la télé ?
24:53Tu es revenu parce qu'il y a la télé ?
24:55Je ne sais pas, moi.
24:57Tu es revenu parce qu'il y a la télé ?
24:59Je ne savais pas, moi.
25:00Non, mais je rigole.
25:01Ça va ?
25:02Et toi ?
25:03Ça va mieux ?
25:04Tranquille ?
25:05Doucement ?
25:06Oui.
25:07Peut-être que les ateliers au sol, on les fera autrement.
25:10D'accord ?
25:11De toute façon, je ne peux pas.
25:14On fera des ateliers sur chaise.
25:17Elle est toute seule.
25:22Annibale, 11 ans.
25:28Ça va, Annibale ?
25:29Ça va.
25:30Ça va, et toi ?
25:31Oui.
25:41Et on tend sa jambe.
25:44Allez, on se grandit bien.
25:46Donc, prenez bien le temps.
25:48On est fluide dans le mouvement.
25:50On accompagne.
26:09Voilà, très bien.
26:10Tu respires calmement.
26:12Et après, tu laisses la place à Valérie.
26:15Où es-tu ?
26:21Tu me connais, mon chéri ?
26:23Mon Dieu.
26:24Je ne te vois pas loin.
26:29Non.
26:30Laisse-la conduire, ta patronne.
26:34Hein ?
26:35Oui.
26:37Ah, mon Dieu.
26:41Voilà, on est arrivé.
26:43On est arrivé pour le départ.
26:49Mon chien qui est un peu ma mascotte.
26:51Mais ce n'est pas seulement ma mascotte à moi.
26:53C'est aussi la mascotte de personnes que j'accompagne.
26:56Parce que l'animal, il fait du bien aussi.
27:01Et il permet à des personnes qui ont des maladies neurodégénératives
27:08ou des problèmes de santé divers et variés
27:12de pouvoir leur redonner la possibilité de sourire.
27:17Et l'animal transmet quelque chose.
27:20Donc, oui, ma mystique, c'est mon amour de chien.
27:34Approchez tous les doigts.
27:36On retourne les mains.
27:43On retourne les mains.
28:08La préparation, je fais du kaya toute l'année.
28:12J'en ai fait encore plus cette année.
28:16J'ai quasiment réalisé 6000 kilomètres en kaya.
28:20Mais derrière, il y a bien évidemment une préparation spécifique pour les muscles
28:26pour que les articulations souffrent le moins possible
28:31et que j'ai cette capacité à pouvoir résister.
28:35Donc, ça va être aussi bien faire du vélo de route.
28:38Je travaille sur l'endurance et sur le système cardio-respiratoire.
28:42Ça va être aussi bien du travail en gainage statique.
28:46Ça va être également du trampoline pour casser aussi un peu de la fibre.
28:53Donc là, je suis également suivie.
28:56Même si moi, c'est mon métier d'être éducatrice sportive, je suis suivie par un pro
29:01qui a en plus la double casquette d'être à la fois coach sportif
29:06et également pour la Fédération Française de Voiles.
29:08Donc, il connaît les contraintes aussi de ce sport
29:11et les contraintes qu'il peut y avoir aussi d'un point de vue musculaire et légalitaire sur mon corps.
29:18J'ai également un préparateur mental, pour ne pas le citer Christian Ramos,
29:21qui est très connu, plus connu dans le monde du rugby,
29:25avec qui on a fait un super travail sur la conscientisation de l'événement,
29:31d'envisager toutes les situations qui pourraient être compliquées.
29:35Voire même d'être obligée d'abandonner, parce qu'il faut penser aussi à l'après
29:41et se dire comment je peux réagir dans une situation comme celle-là.
29:45Qu'est-ce qui va se passer ?
29:47Donc, je suis préparée aussi à ça.
29:59Bon, Doudou, tu viens ?
30:01On va faire un point un peu sur tout le matériel, là.
30:04Amené.
30:26Ça ?
30:27Oui, il faut toujours tirer.
30:34C'est bon.
30:55Bon, allez viens, Doudou.
30:56C'est bon.
30:58Bon, tu vois, si jamais il y a éventuellement un petit changement pour le décollage,
31:04le bateau faudra quand même qu'il soit placé sous le vent.
31:10D'accord ?
31:11Que moi, du coup, je puisse à ce moment-là descendre du bateau.
31:15Ouais.
31:16Bon, on n'a rien, je pense qu'on n'a rien oublié.
31:18Les pavillons pour les partenaires.
31:22Les casques, mes boissons énergétiques.
31:25Non, ça c'est la balise de Link.
31:30La GoPro.
31:33Ok, ça c'est bon.
31:38C'est un camelback supplémentaire.
31:40Ça évitera d'avoir à faire une rotation.
31:42Le feu à main.
31:44Bon, je crois que ça y est, c'est bon.
31:46On est paré pour le grand départ.
31:48Ça y est.
31:50C'est cool.
31:51Philippe, je lui ai dit que je voulais faire cette traversée.
31:54Je pense qu'il en était quelque part un peu malade parce qu'il pense que je suis peut-être un peu fêlée aussi.
32:07C'est pour lui beaucoup de prise de risque.
32:10C'est peut-être la peur aussi de me perdre parce que je pense qu'il y a aussi de ça.
32:19Mais je pense qu'au fond de lui, il est quand même fier de moi.
32:25Je pense que j'ai aussi besoin qu'il soit à mes côtés pendant la traversée.
32:39Il m'a vachement soutenue.
32:41Le sport m'a aidée.
32:44Mais je n'oublierai pas tout ce qu'il a fait pour moi.
32:48Il a pris le relais du père défaillant que j'avais de ma fille.
32:56Il a été là quand il fallait.
33:02Il a été mon protecteur.
33:07Symboliquement, c'est important qu'on arrive ensemble parce que je ne veux pas en faire un combat féministe.
33:15Il y a des hommes qui sont bien.
33:18Il y a des hommes qui ont des valeurs et en qui on peut recroire en l'homme avec un grand H.
33:48Il y a des hommes qui ont des valeurs et en qui on peut recroire en l'homme avec un grand H.
34:19Je la vois beaucoup mieux parce qu'elle a eu la chance de tomber sur quelqu'un qui est très gentil.
34:24Elle n'a pas eu de chance consécutivement avec plusieurs personnes.
34:27Mais ce n'est pas une fatalité.
34:29Elle a trouvé quelqu'un de super qui s'est occupé de nous comme un père,
34:33qui a toujours été adorable avec nous, très attentionné.
34:37Avec ma soeur, on est d'accord pour dire que c'est notre papa numéro 2.
34:41Je l'ai perçu comme une belle chose de prendre la défense des femmes qui sont victimes de violences.
34:47C'est un sujet qui nous concerne tous.
34:50Je pense que c'est bien qu'il y ait beaucoup de gens qui soient vecteurs de cette cause.
34:55Moi, je l'ai perçu comme une belle chose de prendre la défense des femmes qui sont victimes de violences.
35:02C'est un sujet qui nous concerne tous, donc je pense que c'est bien qu'il y ait beaucoup de gens qui soient vecteurs de cette cause.
35:11Donc, j'ai pensé dès le début que c'était bien qu'elle s'engage là-dedans.
35:16Que je tiens à elle et que quoi qu'il arrive, je serai toujours derrière elle.
35:19Que ça a été une superbe année et qu'il n'y a aucun regret à avoir sur toute la ligne.
35:24On attend la décision du routeur météo qui va nous permettre de partir avec la meilleure fenêtre devant possible.
35:36Une fenêtre entre 14 et 20 nœuds, on va dire.
35:43Ce n'est pas tellement pour Nadine qui va faire la traversée, c'est surtout pour le bateau suiveur.
35:48Où je serai d'ailleurs.
35:53Moi, ce que j'en pense, je n'étais pas trop pour parce que c'est un peu rock'n'roll.
36:00C'est long, je ne vais pas dire dangereux, mais un petit peu quand même.
36:11Mais bon, c'est son envie, elle a envie de le faire.
36:17Donc, je la suis à fond.
36:21Elle est téméraire, elle est battante, sportive, motivée.
36:30Que ce soit pour ce projet ou tout ce qu'elle fait dans la vie.
36:37On partage tellement de choses ensemble.
36:41C'est pour ça qu'on est ensemble d'ailleurs.
36:43On s'est quand même rencontrés sur une compétition entre la Corse et la Sardaigne.
36:53C'est super de pouvoir partager nos passions.
36:57Que ce soit le kitesurf, le vélo, la randonnée.
37:03On fait tout.
37:06On partage tout.
37:08On est vraiment sur la même longueur d'onde.
37:11Je lui dis tous les jours que je l'aime.
37:13Que je l'aime très fort.
37:15Que j'ai confiance en elle.
37:17Que je sais qu'elle va réussir.
37:19Et que je serai toujours là pour elle.
38:04C'est un projet qui a été réalisé avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:08Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:10Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:12Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:14Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:16Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:18Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:20Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:22Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:24Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:26Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:28Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:30Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:32Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:34Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:36Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:38Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:40Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:42Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:44Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
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38:48Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:50Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
38:52Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
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39:00Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
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39:04Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
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39:16Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
39:18Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
39:20Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
39:22Avec le soutien de l'équipe de Kitesurf.
39:24Ma crise
39:26Ma crise
39:28Ma crise
39:30Ma crise
39:32Ma crise
39:34Ma crise
39:36Ma crise
39:38Ma crise
39:51Première dans ma catégorie
39:53J'ai fait première sur le support directionnel, qu'on appelle autre dans la catégorie,
40:00mais ça ressemblait à un gun de vitesse, et j'ai fini surtout, et c'est là, c'est
40:05ma grande fierté, j'ai fini troisième au général, donc sur des podiums où je suis
40:09avec des filles qui ont entre 25 et 27 ans, mélangées avec des pros et des amateurs,
40:18et j'ai fini 55e au général, hommes et femmes confondus, sur 362 participants, donc
40:27pour moi ça a été une façon de voir que finalement j'avais bien mis à profit toutes
40:36ces préparations physiques, et que ça me donnait encore plus confiance dans mes capacités
40:42à pouvoir encaisser cette traversée, qui sera pour certains de l'extérieur comme
40:53un combat, mais pour moi je pense que ça va être quand même beaucoup de plaisir,
40:57ça va être quand même de se dire, la Corse, je vais commencer à voir la côte se dessiner,
41:04et puis la Corse en plus c'est tellement évocateur de bonheur, c'est quand même
41:09l'endroit où j'ai rencontré mon mari, et puis c'est quand même là où j'ai passé
41:12toute mon enfance avec un petit pied-à-terre comme mes parents depuis 40 ans, donc j'avais
41:19aussi envie de faire un clin d'œil à la Corse, et puis aussi en même temps un clin
41:26d'œil à Lucien Duib et rendre hommage à Julie, sa fille, qui est décédée sous les
41:36coups de son mari et père de ses enfants en Corse, et qui donc Lucien est le parrain
41:42de l'association des ailes pour ailes, tout comme Laura Rapp, qui est également la marraine,
41:47qui elle aussi a échappé à la mort sous les étranglements de son mari devant sa petite
41:53fille de deux ans.
41:54Ça va être dur, ça va être 7 heures, 8 heures peut-être de traversée, physiquement
42:02sur une jambe d'appui qui sera la même, mais je pense que quand on a vraiment un truc
42:08dans les tripes, et qu'on croit en ce qu'on veut faire, et qu'on croit en soi, et que
42:14les autres nous donnent toute la confiance, je pense qu'on peut y arriver.
42:19Je filme ? Est-ce qu'elle marche ta balise Nadine, pour demain ?
42:26Ben écoute, on est en train de faire les derniers réglages là, mais à mon avis ça sera plus génial.
42:38Là on est plus que prêt là, après trois faux départs, on va commencer à se languir.
42:46Bonne choucroute avant la traversée.
42:51Elle dit quoi ?
42:52Je dis une bonne choucroute avant la traversée.
43:02Je vais essayer de checker la partie technique avec les bottes d'emploi.
43:08Ouais, mais bon.
43:11Après, je ne sais pas combien de temps il reste.
43:15Là, on sera à peu près à 20-30 nils.
43:21Attends.
43:22On va croire ?
43:23Ouais.
43:31Je ne comprends rien.
43:38Le matin du départ.
43:39Un petit message de mon fils.
43:40Bon courage ma petite mère.
43:46Tous les messages qu'il y a.
43:48Mathilda.
43:58Oui, je t'entends.
44:08Putain, il a foiré l'autre cliqueton.
44:12Ouais, tu peux faire.
44:29La nouvelle dans tout ça, c'est que ça s'est décidé à la dernière minute.
44:33On a Laura Rapp, notre marraine, qui nous accompagne pour la traversée.
44:38Elle est avec nous et je suis super contente pour elle.
44:41Un gros bisou à la petite Alice qui va pouvoir suivre tout ça après.
44:46À sa petite.
44:48On va être comme ça.
44:57Décale-toi.
44:58Décale-toi.
45:03Putain.
45:06Décale-toi.
45:37Oh, putain !
46:07Heureusement qu'elle vole bien !
46:37**Musique épique**
47:06C'est ce que j'ai fait.
47:08C'est ce que j'ai fait.
47:10C'est ce que j'ai fait.
47:12C'est ce que j'ai fait.
47:14C'est ce que j'ai fait.
47:16C'est ce que j'ai fait.
47:18C'est ce que j'ai fait.
47:20C'est ce que j'ai fait.
47:22C'est ce que j'ai fait.
47:24C'est ce que j'ai fait.
47:26C'est ce que j'ai fait.
47:28C'est ce que j'ai fait.
47:30C'est ce que j'ai fait.
47:32C'est ce que j'ai fait.
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47:36C'est ce que j'ai fait.
47:38C'est ce que j'ai fait.
47:40C'est ce que j'ai fait.
47:42C'est ce que j'ai fait.
47:44C'est ce que j'ai fait.
47:46C'est ce que j'ai fait.
47:48C'est ce que j'ai fait.
47:50C'est ce que j'ai fait.
47:52C'est ce que j'ai fait.
47:54C'est ce que j'ai fait.
47:56C'est ce que j'ai fait.
47:58C'est ce que j'ai fait.
48:00C'est ce que j'ai fait.
48:02C'est ce que j'ai fait.
48:04C'est ce que j'ai fait.
48:24Ça fait longtemps que je travaille sur un projet.
48:32Je m'étais bien préparée, j'étais nickel quoi, j'ai eu 2-3 steaks sur les doigts mais c'est pas grave.
48:37Non mais j'ai eu ce qu'il faut, j'ai menti.
48:41Putain j'étais trop bien quoi, d'un seul coup bam ça c'est...
48:47C'était un vrai régal, j'avais pile poil les conditions dont on peut rêver avec ce type de support.
48:55Un 15 nœuds bien établi avec des petites rafales à 18 nœuds.
48:59Une allure vraiment très confortable avec bien évidemment tout le nécessaire pour que je puisse m'hydrater au mieux.
49:10Et j'ai eu le plaisir surtout incroyable de pouvoir naviguer à côté d'une baleine qui était à 10 mètres de moi.
49:20Voilà donc c'est vraiment un moment assez exceptionnel, je pense que j'en vivrais pas deux comme ça dans ma vie.
49:27De se retrouver en pleine mer avec une équipe d'arrière qui m'a beaucoup soutenue, qui m'a beaucoup encouragée.
49:35Il y a eu des moments de doute aussi et puis forcément une fin qui a été un petit peu compliquée pour moi à gérer sur le plan émotionnel.
49:45Malheureusement j'aurais tellement aimé passer la citadelle de Calvi avec mon aile de kite.
49:52Heureusement le destin m'a décidé autrement et j'ai dû terminer les derniers milles sur le bateau.
51:22Musique
51:52A travers tous les obstacles, elle est quand même sortie rayonnante de tout ça.
52:03Oui, super rayonnante.
52:07Ben peut-être oui, c'est un peu vrai.
52:10Je crois qu'on ne dit jamais assez que l'on les aime.
52:14Il faut le dire.
52:16Je crois qu'on ne le dit pas assez suffisamment aux êtres chers.
52:22Lui dire qu'elle continue sa vie comme elle est en ce moment là.
52:27On la sent très heureuse.
52:30Plein de projets, toujours elle nous annonce un projet.
52:36Donc on est content.
52:38Donc c'est sûr qu'avec les projets on les voit moins.
52:42Donc on pourrait lui dire que c'est sûr qu'on les voit moins qu'avant.
52:46Mais quand on les voit c'est avec beaucoup de plaisir.
52:49Et qu'elle continue toujours ce projet qui l'aide à vivre.
52:56Un projet ça l'aide à vivre.
52:58Elle en aura d'autres.
53:00Elle ne nous l'a pas encore dit.
53:02Mais elle en a d'autres projets je pense.
53:05Bon, c'est tout pour en vous.
53:09Mais c'est vrai qu'on ne peut pas l'arrêter Nadine.
53:15On lui souhaite qu'elle continue sa passion.
53:18Le plus longtemps possible.
53:20Parce que nous on ne vit plus un autre et on est malheureux.
53:26Mais on a la satisfaction d'avoir transmis.
53:31Et c'est déjà pour nous un plaisir de voir qu'il y a la continuation avec les petits-enfants également.
53:45Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
54:15Abonnez-vous !
54:45Merci à mes Tipeurs et souscripteurs !
55:15❤️ par SousTitreur.com