Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour. Ce soir, les débatteurs dressent le bilan de ces deux dernières journées politique riches en rebondissements, depuis qu'Emmanuel Macron a décidé de dissoudre l'Assemblée nationale.
Retrouvez "Les débats d'Europe 1 Soir" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-actu
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Et pour l'actualité, j'accueille Lou Frittel, bonsoir Lou, journaliste politique à Paris Match, bonsoir Olivier D'Artigolle,
00:12chroniqueur politique la folie chez les LR. Lou, vous avez passé la vie, non mais en tout cas la journée, la journée au siège des Républicains.
00:23Oui et quelques nuits aussi, c'était plein de rebondissements, alors on s'attendait à l'exclusion d'Eric Ciotti bien sûr.
00:30Le problème c'est qu'Eric Ciotti refuse son exclusion et a déjà annoncé qu'il s'était mis d'accord pour 80 circonscriptions avec l'ORN.
00:38Nous on avait sorti dans Match qu'il en avait demandé 120 au départ.
00:4380 c'est un chiffre qui peut être vérifié et on peut se dire que c'est un chiffre tenable ?
00:52En fait là où ça va se jouer, là où c'est assez étrange mais là où ça va se jouer, le LR a réinvesti tous ses sortants sauf lui et une de ses soutiens, Christelle Nantorny,
01:05qui est députée dans les Alpes-Maritimes, donc ses investitures pour 80 députés sans doute vont se jouer sur de jeunes profils qui gravitent autour de lui
01:15et qui ne sont pas sortants, alors peut-être que certains sont en deal de façon plus secrète avec lui, avec l'ORN, tout en cachant cela à LR.
01:24Par exemple on sait que Guilhem Carayon, vice-président du parti et président des jeunes, l'a rallié et brigue une circonscription.
01:33Je vous propose qu'on écoute Annie Gennevard qui a lu le fameux communiqué annonçant l'exclusion d'Eric Ciotti des Républicains.
01:41Refusant les combinaisons d'appareils et les alliances contre nature, les Républicains présenteront des candidats aux Français dans la clarté et l'indépendance.
01:49Entre la bien-pensance dénuée du moindre courage et la rage dénuée de la moindre crédibilité qu'incarne la France insoumise, l'Assemblée nationale aura besoin d'un pôle de stabilité.
02:02Menant des négociations secrètes, sans concertation avec notre famille politique et ses militants, Eric Ciotti est en rupture totale avec les statuts et la ligne portée par les Républicains.
02:15Il est exclu ce jour des Républicains.
02:18Voilà, exclu mais pas exclu puisque encore tout à l'heure sur CNews il a persisté en disant que tout cela était illégal et qu'il allait rester...
02:25Il sera sans doute enterriner vendredi dans un bureau politique qui lui sera mis en place dans les règles.
02:31Annie Gennevard a envoyé un max de demandes pour avoir le quorum nécessaire.
02:37Un maximum de demandes ?
02:39Un maximum de demandes au ténor et l'air pour avoir le quorum nécessaire pour réunir le bureau politique qui se tiendra vendredi et enterriner l'exclusion de son président.
02:49Il y aura très certainement, comme dans ces cas-là, du juridisme.
02:53Une lecture très précise du règlement intérieur des statuts des Républicains, ça rappelle d'autres époques.
03:02Mais il y a surtout la dimension politique.
03:05Nous avons découvert une réalité.
03:07C'est que quand vous parlez des 80 circonscriptions aujourd'hui sur lesquelles atterrit cet accord avec l'ORN,
03:16il ne s'agit pas qu'on avait cru que l'annonce concernait un nombre plus conséquent de députés sortant.
03:25Or, sur les derniers calculs qui sont faits, il n'y aurait donc que les deux Éric Ciotti plus l'autre député que vous avez cité...
03:33Guillaume Carayon ?
03:34Non, non, non, dans les Alpes-Maritimes et rien d'autre.
03:38Il faudra donc être très attentif...
03:40Ça c'est officiel.
03:41Ce qui est intéressant derrière en termes de géographie de carte électorale, il faudra être très attentif à la nature à la fois des profils de ces candidats LR,
03:50je suis d'accord notamment sur le fait générationnel, nous verrons sur le gap générationnel, et les circonscriptions qui ont été réservées.
03:58Est-ce qu'il s'agira de circonscriptions difficiles, moyennement difficiles, ou après les résultats du dimanche dernier, plutôt favorables à une élection ?
04:0720h16, la suite du débat dans un instant après le Journal Permanent sur Europe 1.
04:12Europe 1, le Journal Permanent.
04:14Je reste le Président des Républicains, voilà ce que déclare Eric Ciotti sur CNews.
04:19Président de LR, a pourtant été exclu du parti à l'unanimité d'un bureau politique cet après-midi après son appel à une alliance avec l'ERN.
04:26Exclusion illégale selon le député sortant des Alpes-Maritimes.
04:30Marion Maréchal appelle à voter pour les candidats soutenus par l'ERN et s'oppose à Eric Zemmour,
04:35accompagné de Guillaume Pelletier, Nicolas B, et Laurence Trochu.
04:38La candidate reconquête aux élections européennes déclare « Nous refusons le principe de candidature de division contre l'alliance conclue entre le patron exclu des Républicains, Eric Ciotti, et le Rassemblement National ».
04:50Emmanuel Macron lui appelle au Rassemblement pour vaincre les deux extrêmes.
04:53Une bataille de valeurs selon le Président de la République qui lance la campagne législative,
04:57refusant de se placer dans l'hypothèse d'une victoire du RN les 30 juin et 7 juillet.
05:02Il dit pouvoir réunir des personnalités autour d'un bloc central situé, selon lui, entre l'extrême gauche et l'extrême droite.
05:09La gauche tombe d'accord sur la répartition des circonscriptions.
05:12Comme en 2022, les Insoumis présenteront le plus de candidats, mais le nombre de circonscriptions réservées aux socialistes augmente.
05:19229 candidatures pour LFI, 175 pour le PS, 92 pour les écolos, 50 pour le Parti communiste.
05:27Et puis une information en repeint.
05:29Deux mineurs et deux majeurs interpellés à Paris après l'agression de militaires américains en visite dans la capitale.
05:34Des officiers de l'armée de l'air rouaient de coups la nuit dernière avant de se faire dérober un collier, une carte de transport.
05:41L'une des victimes a été hospitalisée et les suspects sont en garde à vue.
05:46Europe un soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
05:50Avec Olivier Dartigold et Lou Fritel. Vous avez vu le panorama que je viens de dresser dans ce journal permanent,
05:56de tout ce qui se passe de l'extrême gauche à l'extrême droite.
06:00Je ne sais pas si vous êtes de mon avis. Moi, personnellement, en 25 ans de métier, j'ai rarement vu un bazar pareil, Olivier Dartigold.
06:07Je n'ai pas souvenir dans l'histoire politique des 30 dernières années, ou même d'une telle densité,
06:14depuis qu'Emmanuel Macron est appuyé sur le bouton dissolution. Je n'ai pas souvenir.
06:20En tout cas...
06:21Même en 97.
06:22Même en 97.
06:23Il y avait plus de cohésion dans les partis.
06:25Mais il me semble que c'est l'accélération spectaculaire, sidérante parfois,
06:29de processus qui allait quand même se dérouler dans les prochains mois,
06:33notamment sur l'automne budgétaire, sur le budget de la nation et sur le budget de la sécurité sociale.
06:38Mais il y a donc eu une accélération, avec des choix aujourd'hui qui sont faits.
06:43Nous savions très bien la tension stratégique au sein de LR, nous la connaissions au sein de Reconquête.
06:49Tout ça vient d'éclater, car il y a une accélération du calendrier.
06:53Je répète que les candidatures doivent être officiellement déposées dimanche à 18h.
06:58En tout cas, les sondages commencent à tomber.
07:00Il y a des projections.
07:01Le RN arrive en premier sur la répartition des sièges et sur les intentions de vote aux élections législatives du 30 juin et du 7 juillet.
07:11On a 30, 30 et 20 à peu près.
07:14C'est-à-dire qu'on a 30 pour le RN, 30 pour cette union des gauches et 20 pour le bloc central,
07:20sachant qu'il y a évidemment un élément qui court entre les indécis, ceux qui ne savent pas.
07:25Les indécis, c'est ceux qui ne savent pas.
07:28Je me reprends moi-même, sinon ça fait moins tarte.
07:31Il y a quand même ces deux blocs centraux.
07:34Autant on a dit Lou Fritelle, et je pense à juste titre,
07:40l'accord de la honte qui a été passé entre LFI, l'EPS, les écolos.
07:47On a appris tout à l'heure avec Jean-Christophe Cambadélis, qui était notre invité,
07:52et finalement c'était Marine Tondelier qui était allée voir LFI pour essayer de rapprocher les gauches les unes des autres.
08:01Et on arrive finalement à cet accord.
08:04Et des deux côtés, on jette l'opprobre en disant
08:08attention, cet accord est diabolique, accord diabolique LR-RN, accord diabolique entre les gauches, Lou Fritelle.
08:17C'est sympa pour les lecteurs.
08:19C'est surtout la théorie du fer à cheval, c'est-à-dire les extrêmes se rejoignent, c'est une théorie que certains ont.
08:25Emmanuel Macron, juste pour revenir sur cette accélération,
08:30j'ai l'impression qu'on est dans une situation explosive depuis 2017.
08:35On a eu énormément de rebondissements depuis 2017.
08:37Emmanuel Macron qui sort de nulle part, qui devient président de la République,
08:41il est né du chaos, il s'épanouit dans le chaos.
08:43Les gilets jaunes, les grèves démentielles qu'on a eues juste avant le Covid.
08:48Le Covid, la guerre en Ukraine, ce n'est pas de sa faute,
08:51mais c'est vrai qu'après il y a eu une crise d'inflation absolument dingue.
08:55Et après le cataclysme de 2022 à l'Assemblée nationale,
08:59aujourd'hui la dissolution.
09:00Nous sommes dans un temps de recomposition, un temps vraiment d'histoire
09:07qu'on peut réussir à dater tous les 30 ans, tous les 50 ans peut-être.
09:15Tout ça vient de la décision d'homme, mais c'est aussi un mouvement
09:22contre lequel on ne peut pas aller.
09:24Olivier Dertigolle.
09:25Il y a en effet des cycles politiques.
09:29J'ai le sentiment que le démarrage du cycle qui s'achève
09:33est plutôt le non-respect du choix souverain du peuple consulté par Ephérandorme en 2005.
09:40Et on pourrait remonter aussi à Maastricht.
09:43Il s'est installé dans ce moment-là une tension, une forme d'incompréhension
09:50entre une décision venant du peuple la dernière fois que le référendum a été convoqué
09:56et ce qu'on peut appeler la classe politique ou les élites politiques.
10:00Et donc d'une certaine manière, nous sommes sur une phase de décomposition en composition
10:05avec, c'est la seule chose que je reconnais à Emmanuel Macron
10:10dans son intervention aujourd'hui, une clarification.
10:12Clarification en stigmatisant à la fois l'extrême gauche et l'extrême droite.
10:18Et à ce propos, pardonnez-moi, Jean-Luc Mélenchon qui vient d'apparaître au 20h de France 2
10:24dit qu'il se sent capable de devenir Premier ministre, mais qu'il faudra attendre.
10:28Ça vous étonne, Louvretel ?
10:30Est-ce que les électeurs en voudront ? Est-ce que ça risque pas d'être un repoussoir ?
10:34Déjà, vous parlez avec des électeurs de gauche aujourd'hui,
10:37ceux qui votent notamment PS, PC, certains EELV.
10:42Ça n'existe plus EELV, c'est les écologistes.
10:45Les écologistes, beaucoup sont choqués de la rapidité de cet accord
10:49après toute la séquence sur le 7 octobre, sur le Hamas, sur Gaza, sur l'antisémitisme.
10:57Donc ça pouvait peut-être être oublié pour le bien de l'Union et le barrage à la droite nationaliste.
11:05Si Mélenchon revient dans le jeu en disant lisez-moi Premier ministre,
11:09c'est pas sûr que ce soit un effet repoussoir comme Emmanuel Macron peut être un effet repoussoir.
11:14Je pensais aux trois candidats arrivés en tête dans l'ordre à la dernière présidentielle.
11:21Pour les trois, il s'agit de se faire discret.
11:26C'est-à-dire que les macronistes disent à Emmanuel Macron,
11:29écoute, il va falloir laisser un peu d'espace et d'oxygène politique à Gabriel Attal
11:34si véritablement, comme on le souhaite, nous souhaitons qu'il soit l'animateur de cette campagne.
11:39Vous verrez que sur le matériel officiel des macronistes,
11:42il aura davantage le visage de Gabriel Attal que celui du président.
11:46Pour Marine Le Pen, il faut avouer qu'elle a laissé le champ pour le coup
11:53à Jordan Bardella qui va lui être, sans coup fait rire, l'animateur côté RN.
12:01Et côté Jean-Luc Mélenchon, il y a chez les partenaires de ce front de gauche,
12:06de cette coalition qui n'est pas l'identique de la NUPES,
12:10même si c'est le même paysage politique,
12:12mais dans les arbitrages des circonscriptions, les Insoumis perdent une centaine de circonscriptions.
12:19Et avec l'ensemble des partenaires des Insoumis qui disent
12:23qu'il faudrait que Jean-Luc Mélenchon, pour le coup, les choses un peu fragiles,
12:27ne soit pas Tony Truant.
12:29Sur ce 20h, il envoie une carte postale et dit, avec l'expérience madrée qui est la sienne,
12:35écoutez, nous verrons quel est le groupe qui a le plus de députés dans la nouvelle coalition après le 7 juillet.
12:41Et c'est au sein de ce groupe-là, de cette sensibilité politique,
12:44que sera choisie la proposition pour accéder à Matignon, si bien sûr, ce front populaire est majoritaire.
12:50Oui, front populaire, majoritaire ou pas, on va le voir avec Manon Brice.
12:54Qu'elle en pense, sans doute du bien, dans quelques instants, sur Europe 1,
12:58puisqu'elle sera notre invitée.
13:00Lou Fritel, pendant ce temps, en revenant deux secondes sur Emmanuel Macron
13:03et cette large conférence de presse qu'il a donnée, 1h45, il s'est emporté.
13:09Notamment quand on lui a posé la question de savoir s'il démissionnait.
13:13Alors, est-ce qu'on est sur un Macron...
13:16Alors, on a vu qu'il ne mènerait pas la campagne pour le Bloc central,
13:20c'est Gabriel Attal, visiblement, qui s'y colle.
13:23Est-ce qu'on est sur un Macron combatif ?
13:26A vérifier, Pierre.
13:27Selon les dernières informations.
13:29Toujours pareil, ça peut changer.
13:32On a l'habitude, ici.
13:34Ou est-ce qu'on est sur un Macron, j'allais dire, au bout du rouleau ?
13:37Est-ce qu'à un moment donné, et c'est aussi les discussions qu'on a eues sur ce plateau,
13:41sur d'autres plateaux, sur CNews également, dans les journaux,
13:46est-ce qu'il n'y a pas une forme de lassitude du Président de la République
13:50qui se dit, finalement, voilà quoi.
13:52Il y a quelques mois, ou peut-être déjà quelques années, je ne me souviens plus bien,
13:57mais il aurait glissé à sa femme,
14:00si ça devient trop compliqué, je m'en vais.
14:03Donc, c'est vrai que la question de sa démission s'est posée.
14:09De dire aujourd'hui que non est complètement faux, la question s'est posée.
14:13C'est ce qui a été glissé à plusieurs journalistes dans son entourage, etc.
14:18Donc, s'il y a une forme de lassitude, on le sent,
14:21et en même temps, il continue d'assumer son rôle.
14:24Oui, de faire une conférence de presse pour essayer de répondre à quelques questions,
14:27c'est quand même assumer son rôle.
14:28On ne peut pas oublier que, par exemple, quand on fait celle qui est en janvier,
14:31ça faisait cinq ans qu'on n'avait pas eu un exercice pareil.
14:33Quand les Présidents de la République habituellement fréquentent la presse,
14:36voient la presse sous ce format tous les un an,
14:38le problème, c'est qu'Emmanuel Macron, quand il fait cela, n'est pas à écouter.
14:43Il n'est pas du tout au cœur de l'actualité.
14:45Là, les deux grandes actualités, ce sont les unions à gauche et à droite.
14:51Le Bloc central a l'air complètement effondré.
14:55On l'écoute une demi-heure, est-ce qu'on a envie de l'écouter plus ?
14:59Est-ce que les Français ont envie de l'écouter plus ?
15:01Qu'est-ce qu'il apporte ? Qu'est-ce qu'il va apporter de plus ?
15:03Qu'est-ce qu'il a fait aujourd'hui ? Un bilan ?
15:05Un bilan de ce qu'il a fait.
15:07Des perspectives qui sont les perspectives de 2022, voire de 2017.
15:13Ça fait sept ans qu'il est aux manettes et avant il était à Bercy.
15:16Donc aujourd'hui, de présenter à nouveau un programme,
15:19en plus le même en soi, mais qui aurait déjà dû être mis en application,
15:23c'est le précédent désastre.
15:26J'ai du mal à croire au scénario d'un Président fatigué,
15:31au bout du rouleau, en perte de perspective,
15:35et ayant presque aussi, certains le disent, un choix cynique,
15:38en disant qu'ils veulent tester le Rassemblement National,
15:41ils vont les avoir et peut-être que cela sera profitable
15:44pour celui qui pourrait me succéder en 2027.
15:47Je crois au contraire.
15:49Et il a ce tempérament, cette énergie,
15:54pour croire le récit qu'il propose.
15:57De quoi Macron est-il le nom ?
15:59Il est d'abord le verbe.
16:01Et il pense que le verbe est l'action.
16:03Et donc dans ce qu'il présente aujourd'hui, avec ses trois pôles,
16:07il pense récupérer une partie conséquente de l'électorat de Glucksmann
16:10qui ne veut pas l'alliance avec LFI,
16:13et il pense que ce qui se passe aujourd'hui chez LR
16:15fera qu'il y aura aussi un aspect dément venant d'une partie de LR
16:19et que sur un malentendu, sur des circonscriptions,
16:22sur des triangulaires, ça pourrait qu'en un cas,
16:25quand même l'amener à, comme un joueur de poker, se refaire la santé.
16:29Oui mais bon, il y a un cavalier et puis il y a un cheval.
16:31S'il y a la majorité, le lâche.
16:33A un moment donné, on ne va pas très loin.
16:35Lou Fritelle, en quelques secondes.
16:36Vous connaissez la phrase,
16:38fonce ou bitez aucune chance, sur un malentendu ça peut passer.
16:40Je crois que vous avez des bonnes références.
16:42Mais ce que j'allais dire,
16:44c'est qu'en revanche, sur la partie un peu plus cynique de stratégie,
16:48il y a quand même une chose qui est bien pour lui,
16:50c'est qu'effectivement si demain il est en cohabitation avec quelqu'un du RN,
16:53on dit de Jordan Mardela,
16:54mais c'est lui qui nommera son premier ministre,
16:56ce ne sera peut-être pas Jordan Mardela, il faudra voir.
16:58Peut-être qu'il voudra essayer au contraire,
17:00de créer de la division au sein du RN.
17:02Est-ce que tous ces jeunes cavaliers d'Armanin
17:07ne seront plus au gouvernement,
17:08n'auront plus de bilan auquel répondre,
17:10et pourront se préparer ?
17:11On se retrouve avec Manon Aubry dans un instant.