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Législatives: Emmanuel Macron estime que "les masques tombent" et dénonce "des alliances contre nature aux deux extrêmes" - "Je ne veux pas donner les clés du pouvoir à l'extrême droite en 2027"

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00:00a rendu l'action moins lisible et ne nous a pas permis, hélas,
00:05de bâtir des coalitions durables,
00:08malgré tous les efforts déployés et que je veux saluer.
00:12A cela s'est ajoutée l'attitude, en particulier,
00:17de certains députés de la France insoumise,
00:19qui a créé un désordre parfois constant dans le Parlement,
00:25à l'Assemblée, inquiétant pour les Français,
00:28qui, très souvent, d'ailleurs,
00:29ne se retrouvaient plus dans nos institutions.
00:33Enfin, l'équation parlementaire,
00:35là aussi, nous devons être lucides,
00:37devenait difficilement tenable,
00:39les oppositions ayant dit plusieurs fois leur volonté
00:41de voter une motion de censure à l'automne.
00:44J'ai donc pris acte d'un blocage qui conduisait inéluctablement
00:47à empêcher le gouvernement d'agir,
00:49ce qui devenait dangereux pour la France.
00:52Ensuite, il y a le vote de dimanche,
00:57et donc le vote aux élections européennes
00:58le dimanche soir, qui a été clair.
01:00Alors, c'est un vote sur l'Europe, et je l'ai toujours dit.
01:02La conclusion est d'abord sur l'Europe.
01:05Mais les suffrages exprimés ont placé les forces
01:09d'extrême droite à près de 40 %
01:11et les extrêmes à près de 50 %.
01:15C'est un fait politique qu'on ne saurait ignorer.
01:20Nos compatriotes ont exprimé par là leurs inquiétudes
01:24sur les questions de sécurité, d'immigration,
01:28de pouvoir d'achat.
01:31Ils ont dit l'émotion ressentie face aux drames
01:34qui ont émaillé l'actualité, la difficulté à s'en sortir,
01:37même quand on travaille,
01:39et donc des difficultés très quotidiennes,
01:42une colère, parfois un ressentiment.
01:44Dans les villes moyennes et les campagnes,
01:45ils ont clairement dit leur sentiment aussi
01:47de ne pas être écoutés, respectés,
01:50leur difficulté à avoir accès à des services de base.
01:54A tous ces messages, nous ne pouvons rester indifférents
01:56ou sourds et nous devons apporter une réponse démocratique.
02:01C'est pourquoi la réponse, à mes yeux, ne pouvait pas procéder
02:05par des changements de gouvernement ou des coalitions, d'ailleurs,
02:09qui n'étaient pas possibles au Parlement,
02:11et les derniers jours l'ont très clairement montré,
02:15mais elle imposait une dissolution
02:19qui permet seule la clarification des choses,
02:24parce que nous sommes à un moment où notre pays
02:26doit relever nombre de défis
02:28et ne saurait être bloqué par les extrêmes,
02:31et parce que c'est un acte de confiance dans notre peuple,
02:36dans la démocratie, dans l'esprit républicain,
02:38dans notre bon sens national.
02:39Et donc le retour au peuple souverain
02:42est, à mes yeux, dans ce contexte,
02:44la seule décision républicaine.
02:47Ce moment est celui de la clarification
02:51et, à mes yeux, un moment historique pour notre pays.
02:56Dimanche, j'ai en effet souligné que les élections législatives
02:59devaient se tenir dans la clarté des choix proposés,
03:03et nous y sommes.
03:06Depuis dimanche soir, les masques tombent
03:12et la bataille des valeurs éclate au grand jour.
03:16C'est aussi, je dirais, une épreuve de vérité
03:20entre ceux qui choisissent de faire prospérer leur boutique
03:23et ceux qui veulent faire prospérer la France.
03:27Ce que nous avons vu ces derniers jours est clair.
03:32La droite républicaine, tout au moins celui qui en a la charge,
03:36vient de faire pour la 1re fois alliance avec l'extrême droite.
03:40Et je dis bien l'extrême droite en parlant du Rassemblement national,
03:44car ses dirigeants continuent de dire
03:46qu'il y a des vrais et des faux Français,
03:49continuent d'envisager de réduire la liberté de la presse
03:52ou de rejeter l'Etat de droit.
03:54La droite, donc, et tous ceux qui ont suivi
03:56le président des Républicains, M. Sciotti,
03:59tournent ainsi le dos, en quelques heures,
04:02à l'héritage du général de Gaulle, de Jacques Chirac
04:06et de Nicolas Sarkozy.
04:10Du côté de la gauche, la gauche républicaine
04:13et ses dirigeants, qui avaient exprimé, semblaient-ils,
04:16des choix clairs durant cette campagne européenne
04:21sur la social-démocratie, l'économie sociale de marché,
04:25l'Europe, vient de s'allier avec l'extrême gauche,
04:30qui s'est, durant la même campagne, rendu coupable
04:33d'antisémitisme, de communautarisme,
04:35d'antiparlementarisme et, au fond, de rupture de faits
04:37avec beaucoup, là aussi, de valeurs de la République.
04:42Les choses sont donc simples aujourd'hui.
04:46Nous avons des alliances contre-nature aux deux extrêmes
04:50qui ne sont d'accord à peu près sur rien,
04:53sinon les postes à partager,
04:56et qui ne seront pas en capacité d'appliquer quelconque programme.
05:00Sur les retraites,
05:03pensons une seule seconde que M. Sciotti,
05:05qui voulait aller plus loin que le gouvernement
05:07et porter à 65 ans l'âge légal,
05:10va gouverner avec M. Bardella,
05:11qui promet depuis des années aux Françaises et aux Français,
05:14avec Mme Le Pen,
05:16de revenir à 60 ou 62 ans, on ne sait plus très bien.
05:20Sur les finances publiques,
05:23pense-t-on que M. Sciotti et les Républicains qui le suivent,
05:26qui expliquaient jusqu'alors que, y compris la majorité présidentielle,
05:29était trop laxiste et qu'il fallait consolider plus vite
05:31nos dépenses publiques,
05:33va gouverner avec le Rassemblement national,
05:36dont le programme a été chiffré de manière indépendante
05:38par un coût d'au moins 100 milliards d'euros par an
05:42pour nos contribuables ?
05:43Quelle est, sur ces choses essentielles de la vie,
05:46la cohérence et ce qui unit ces gens ?
05:48Pour gouverner, parce que c'est bien de ça
05:51dont il s'agit demain.
05:53De l'autre côté,
05:56que vont décider les députés socialistes,
06:01sociodémocrates qui font alliance
06:02avec les députés de la France insoumise
06:06sur la question de l'aide à l'Ukraine ?
06:07Les uns veulent aider l'Ukraine, les autres veulent aider la Russie.
06:11Que vont-ils décider sur le Proche-Orient ?
06:15Que vont-ils décider sur les valeurs de la République
06:18et le rapport au Parlement ?
06:20Que vont-ils décider sur le nucléaire et l'énergie ?
06:24Sur chacun de ces sujets essentiels,
06:25et je pourrais égrener la liste, ils pensent le contraire.
06:30Ces alliances sont des bricolages d'appareils,
06:32mais en aucun cas des majorités pour gouverner.
06:37De l'autre côté se présente le Bloc central progressiste,
06:42démocratique et républicain.
06:45Ce Bloc qui unit des familles politiques
06:47qui ont chacune leur identité
06:49a appris à travailler depuis 7 ans ensemble.
06:53Il est uni et clair dans son rapport à la République,
06:56à l'Europe et sur ses priorités.
06:59Il est le socle d'un projet de gouvernement cohérent,
07:02je le crois utile, au pays.
07:05Nous ne sommes pas parfaits, nous n'avons pas tout bien fait,
07:07mais nous avons des résultats.
07:11Nous avons protégé les Français face aux crises,
07:12et surtout, nous saurons agir
07:16pour réindustrialiser le pays, aller vers le plein emploi,
07:19renforcer nos services publics,
07:21accélérer la transition énergétique,
07:23garantir l'unité du pays en luttant
07:25contre toutes les forces de haine,
07:27rejeter la brutalisation du débat public,
07:30aider l'Ukraine, bâtir l'Europe,
07:32répondre aux défis d'aujourd'hui et de demain
07:36de nos compatriotes.
07:38Cette majorité présidentielle actuelle,
07:41je souhaite que ses dirigeants puissent aller dialoguer
07:45avec des personnalités et des forces
07:46qui n'en sont pas membres aujourd'hui.
07:49Je souhaite avant tout que,
07:54le 30 juin et le 7 juillet,
07:57les Françaises et les Français puissent élire un maximum
08:00de députés de la majorité présidentielle.
08:03Mais je souhaite que se rassemble le moment venu,
08:05avant ou après, les femmes et les hommes de bonne volonté
08:09qui auront ensemble su dire non aux extrêmes,
08:12mais qui se mettront en capacité de bâtir
08:16un projet en commun, sincère et utile au pays.
08:22D'ici à l'élection et une fois l'élection passée,
08:27nous pourrons, je dirais même que nous devons
08:29et nous devrons avoir un dialogue exigeant,
08:35constructif et ouvert,
08:37et réfléchir à la meilleure manière
08:38de servir la France ensemble.
08:42Je dis ici rassembler et non rallier,
08:45car je sais aussi les désaccords qui existent
08:48sur tel ou tel sujet avec l'ensemble de ses responsables
08:51ou de ses formations politiques.
08:54Je suis convaincu que des sociodémocrates,
08:58des radicaux, des écologistes,
09:01des démocrates chrétiens, des gaullistes,
09:04et plus largement que beaucoup de nos compatriotes
09:07et de responsables politiques
09:09qui ne se reconnaissent pas dans la fièvre extrémiste,
09:13qui se retrouvent autour de quelques axes clairs
09:18que porte la majorité actuelle,
09:22peuvent travailler avec ces dirigeants
09:24et bâtir un projet nouveau,
09:26une fédération de projets
09:30pour gouverner, pour agir au service des Français
09:33et pour la République.
09:36Pour ça, il faut essayer d'être clair
09:37sur l'idéal qu'on poursuit
09:40et les quelques axes prioritaires et sur une méthode.
09:44C'est ce que je veux ici m'employer à faire.
09:49Premier élément de vision commun
09:51autour desquels à la fois la majorité
09:54doit s'inscrire dans les prochaines semaines
09:55et aussi ouvrir, discuter,
09:57c'est la protection de nos valeurs républicaines
10:00et par cela, la protection même de nos compatriotes.
10:05Je le disais, la montée de l'extrême droite
10:08doit être entendue dans le message qu'elle envoie.
10:11Beaucoup de nos compatriotes qui se sont exprimés
10:14en nous ont dit leurs doutes profonds
10:16sur ce que nous sommes en train de devenir.
10:20Et l'inquiétude existentielle,
10:21le sentiment de dépossession qui est le leur,
10:23le sentiment parfois de ne pas être assez écouté
10:25ou considéré.
10:29La lutte contre ce sentiment de dépossession
10:31suppose d'abord une fermeté agréable vis-à-vis de tout ce qui est...
10:37comme une somme de droits à la carte.
10:40Elle implique aussi des devoirs et des engagements pour la nation.
10:43Elle implique, ce faisant,
10:45plus d'autorité républicaine pour s'en assurer.
10:49Alors, beaucoup n'a pas été fait.
10:51Ce n'est pas le lieu ici, j'y reviendrai dans les questions
10:53si besoin était de le redire,
10:54mais recrutement de policiers, de gendarmes, de magistrats
10:58d'une manière inédite dans notre histoire contemporaine,
11:01loi contre le séparatisme,
11:03lutte sans merci contre le trafic de drogue,
11:05loi sur l'immigration.
11:08Mais force est de constater que tout cela n'a pas été
11:10assez vu, senti, compris par nos compatriotes.
11:15Nous devons donc d'abord, de manière implacable,
11:17continuer d'agir pour plus de sécurité,
11:21plus de fermeté,
11:22mettre en oeuvre les lois qui ont été votées,
11:24comme nos textes européens,
11:26pour réduire l'immigration illégale,
11:30prendre des décisions aussi simples et du quotidien
11:33comme la reprise en main par l'Etat
11:35et le meilleur contrôle de la question des mineurs non accompagnés
11:39qui, dans tant de villes, sont un problème de sécurité.
11:44Répondre avec aussi plus de fermeté
11:46à la montée de la violence des mineurs
11:47qui minent la cohésion nationale
11:49avec des mesures là aussi claires et radicales
11:51qui sont en train d'être préparées
11:53et répondre à ce sentiment qui existe d'impunité
11:57par une justice dont on a augmenté les moyens,
11:58mais qui doit aussi aujourd'hui répondre
12:00avec des peines plus rapides, plus sûres, plus lisibles.
12:04Ca fait partie des réformes indispensables
12:06que nous devons prendre.
12:09L'autorité républicaine donc à tous les étages
12:12avec des éléments très clairs que je viens d'évoquer
12:15qui est le renforcement d'un axe régalien.
12:19Mais je veux ici le dire avec beaucoup de clarté.
12:23Ce que nous proposons, c'est plus de fermeté,
12:26mais dans le cadre de la République et de ses valeurs.
12:28Et c'est aussi cela qui nous oppose
12:31aux deux blocs que j'évoquais, aux deux extrêmes.
12:35Ce qui est proposé aujourd'hui par l'extrême gauche,
12:39c'est une réponse par le communautarisme et le laxisme.
12:42Ce qui est proposé par l'extrême droite et ceux qui s'y allient,
12:45c'est une réponse à l'insécurité
12:47par la sortie de la République, de ses valeurs,
12:50de son socle même.
12:52C'est dire je vais répondre à l'immigration
12:54en ne respectant plus le principe de l'asile.
12:57Hors sujet, c'est faire croire aux Français
13:00qu'il faudrait sortir de nos principes constitutionnels
13:03pour pouvoir répondre efficacement
13:05à la question de la sécurité.
13:07Nous, nous pensons qu'il faut plus de fermeté,
13:10mais dans la République et par la République.
13:14Ensuite, nous devons regarder en face
13:16le fait que ce sentiment de dépossession
13:19place la question de laïcité au centre.
13:23La République doit respecter tous ceux qui croient
13:25et toutes les religions, comme tous ceux qui ne croient pas,
13:29mais en étant clair sur le fait que jamais une religion
13:32ne doit permettre de sortir des lois de la République
13:34ou de se placer au-dessus de celles-ci.
13:36Nous le voyons bien au quotidien par des polémiques qui montent,
13:41parce que nos élus peuvent vivre,
13:42parce que nos associations, parfois, ont à vivre,
13:46qu'il y a le sentiment que la laïcité
13:49n'est parfois pas bien appliquée, que nous ne sommes pas au clair.
13:52Nous devons, comme le président Chirac l'avait fait, d'ailleurs,
13:55il y a 20 ans de cela,
13:56rouvrir un grand travail apaisé, exigeant,
14:00républicain dans la nation
14:02et placer avec tous les élus, les bénévoles,
14:06les associations, les entreprises qui vivent cela au quotidien,
14:10ouvrir un grand débat sur la laïcité
14:13et prendre des mesures claires sur les sujets
14:15qui sont à régler et à trancher.
14:20La protection de nos valeurs républicaines
14:22se joue aussi sur le temps long,
14:25et cela en fabriquant, en éduquant des Républicains,
14:30des citoyennes et des citoyens libres.
14:33Après avoir réinstauré l'instruction civique,
14:35l'enseignement culturel et artistique,
14:37nous sommes attachés à recréer des rites républicains.
14:40C'est pourquoi le service national universel
14:42doit être généralisé d'ici à la rentrée 2026.
14:46Et puis, je veux insister sur un dernier point à cet égard,
14:50c'est le fait que ce que nous vivons dans le pays,
14:52qui crée tant de tensions,
14:55c'est souvent et avant tout
14:58l'effet de notre modèle d'intégration.
15:02Alors, ça passe par l'école,
15:05j'aurai l'occasion d'y revenir,
15:06ça passe par aussi une intégration de tous
15:10de manière juste et équilibrée dans la vie économique.
15:13Et là-dessus, nous devons renforcer
15:16la lutte contre les discriminations,
15:17même si beaucoup de choses ont été faites.
15:19Il y a encore beaucoup trop de discrimination économique,
15:22d'accès aux emplois dans notre pays.
15:25Et c'est la possibilité, dans un pays qui est pluriel
15:28et riche de sa diversité,
15:30d'avoir une véritable intégration républicaine.
15:33Elle est aujourd'hui par trop défaillante.
15:36Et elle conduit, ce faisant, à avoir une France
15:39qui se met dos à dos.
15:41Et là aussi, ce à quoi nous croyons,
15:43c'est une réponse à ce problème d'intégration
15:46par la République et l'universalisme républicain.
15:48Là où, aujourd'hui,
15:51les autres offres politiques qui sont soumises
15:53à nos compatriotes d'ici à 18 jours,
15:56c'est, d'une part, à l'extrême gauche,
15:57une réponse par le communautarisme
15:59et la fragmentation de la République.
16:01Et à l'extrême droite, c'est une réponse
16:03par l'exclusion de certaines et certains en nous disant
16:06vous êtes un vrai Français, vous n'en êtes pas.
16:09Ce qu'ils continuent de dire.
16:11La réponse par l'universalisme républicain exigeant
16:16et fictif est celle dans laquelle nous croyons.
16:19Deuxième élément de cap,
16:21la vision sur laquelle nous devons inscrire
16:24les 3 semaines à venir,
16:26c'est l'ambition écologique et économique.
16:29Je le disais, parfois y compris dans les formations
16:31de la majorité, nous ne sommes pas d'accord sur tout,
16:33mais nous avons tous en partage l'idée
16:36que la puissance et l'indépendance de la France,
16:40de même que le financement de notre modèle social,
16:43supposent une économie forte et le travail de tous.
16:48Et là-dessus, nous avons un bilan.
16:49Ce que je dis là, ce n'est pas de promesses,
16:50ce ne sont pas des propos d'estrade.
16:52Nous avons, ces 7 dernières années,
16:53créé plus de 2 millions d'emplois,
16:55commencé à réindustrialiser le pays,
16:57défendu son indépendance, renforcé sa souveraineté
17:01agricole, industrielle.
17:02Nous sommes en train de préparer des textes en la matière
17:05sur l'industrie verte et l'agriculture,
17:07qui reprendront dès que les Français, je l'espère,
17:10auront fait confiance à cette majorité.
17:14Et donc, il y a un bilan solide qui est là.
17:15Mais nous voulons amplifier l'action
17:17pour la réindustrialisation et la réouverture des usines
17:19sur nos territoires, la création d'emplois,
17:21la reconnaissance du travail, l'indépendance énergétique,
17:24agricole et technologique.
17:26Nous sommes de ceux qui pensent qu'il faut continuer
17:29à libérer les contraintes réglementaires et fiscales
17:31qui pèsent sur ceux qui veulent prendre des initiatives.
17:34Et donc, renforcer la simplification
17:37pour les entrepreneurs, les petites aussi
17:39et moyennes entreprises, et encourager le travail
17:42plutôt que l'inactivité.
17:44Nous sommes de ceux qui assument d'investir dans la recherche,
17:47dans l'enseignement supérieur, dans les technologies futures,
17:49où la France doit prendre toute sa part.
17:52Et nous sommes de ceux qui n'opposent jamais
17:54science et écologie, ou économie et écologie,
17:57et veulent poursuivre sur le chemin de l'écologie à la française,
18:00qui permet de créer des richesses,
18:02de réduire les émissions de gaz à effet de serre,
18:05d'accompagner les plus vulnérables qui sont légitimement inquiets
18:08face à la transition.
18:11Et c'est aussi pour ça que le programme de gouvernement à venir
18:14devra acter des décisions fortes, comme par exemple
18:178 nouveaux réacteurs nucléaires,
18:18indispensables à cette transition.
18:22C'est aussi cette ambition économique
18:25qui permettra de réduire le déficit
18:28par l'activité et la création de richesses
18:31et des réformes ambitieuses.
18:33Et l'action gouvernementale devra continuer de s'inscrire
18:35dans le sérieux budgétaire,
18:37sous peine de céder à l'affaiblissement du pays
18:40et l'appauvrissement des épargnants
18:42que promettent l'extrême droite et l'extrême gauche.
18:45Et là aussi, le cap que je donne est clair.
18:49Il unit toutes les forces de la majorité,
18:51et je le crois très profondément,
18:52il permet aussi de bâtir des chemins d'alliance
18:55avec tous les responsables politiques
18:57que je viens d'évoquer.
18:59Mais quelles sont les autres offres sur ce sujet ?
19:02A l'extrême droite, on nous explique qu'il faut choisir
19:05entre l'écologie et l'économie.
19:07C'est un renoncement au projet écologique.
19:09C'est ça, l'extrême droite et la droite qui s'allie à elle.
19:12A l'extrême droite, il n'y a pas de projet
19:16de renforcement économique parce qu'il y a l'abandon
19:18de tout ce qui fonde l'attractivité du pays,
19:21la capacité à garder des investisseurs.
19:25Et donc, on ne peut pas dire qu'on est pour le réinvestissement,
19:27l'agriculture et autres,
19:28si, en même temps, on propose de saper toutes les réformes
19:31qui ont permis de réinvestir dans notre pays.
19:34Quant à l'extrême gauche, par sa politique de taxation
19:38totalement déraisonnable,
19:40par sa politique de sortie du nucléaire,
19:42encore défendue par une majorité de ceux
19:44qui, aujourd'hui, constituent cette alliance,
19:46elle est tout à la fois l'impossibilité
19:48de suivre un chemin écologique crédible
19:51et l'affaiblissement, là aussi, du pays.
19:53Et donc, les deux blocs aux extrêmes,
19:56c'est un appauvrissement du pays
19:58et de nos compatriotes.
20:01Troisième axe de vision, d'idéal auquel nous croyons,
20:05c'est celui du progrès et de la lutte
20:07contre les inégalités de destin.
20:09Nous sommes tous attachés à un modèle social protecteur,
20:11financer, responsabilisant.
20:13Et d'ailleurs, nous l'avons montré,
20:16il n'y a jamais eu un tel réinvestissement
20:18dans les services publics depuis 7 ans.
20:20Service public par les maisons France Service,
20:23le réinvestissement dans la justice,
20:24plus 60 % de son budget, et dans les forces de sécurité.
20:28Dans notre école, avec une augmentation
20:30de nos enseignants qui n'avaient pas été connus
20:32depuis les années 90.
20:34De notre santé, avec une augmentation pour les soignants
20:36qui n'avaient pas été connues depuis les années 60.
20:40Reste que si le modèle français corrige les inégalités,
20:44il échoue trop souvent à les prévenir.
20:45Et il me semble que le cap qu'on doit se donner
20:47pour les années à venir est assez simple sur ce sujet.
20:51Il faut renforcer notre capacité
20:55à lutter contre les assignations à résidence
20:58et mieux prévenir les inégalités de départ.
20:59C'est ça, la promesse républicaine.
21:01Et ce sont les inégalités, les injustices
21:03qui sont les plus insupportables pour nos compatriotes.
21:07Et je veux dire très simplement, le gouvernement à venir
21:09devra avoir une réponse renforcée et crédible
21:12en matière d'accès à la santé,
21:14de lutte contre les déserts médicaux,
21:15de prévention en matière de santé
21:17et en matière de protection, d'accompagnement
21:21de nos enfants et de notre jeunesse.
21:24Priorité indispensable.
21:25Et pour ça, il faudra prendre des mesures fortes
21:28qui appartiennent à la majorité de construire en campagne,
21:32j'espère demain, à bâtir dans un accord de gouvernement
21:35ou dans des plateformes d'action.
21:38Mais nous devons, pour nos enfants,
21:41agir de manière beaucoup plus forte et beaucoup plus claire,
21:44procéder à une vraie révolution de l'action publique
21:46pour l'enfance et pour la jeunesse
21:48des 1 000 premiers jours jusqu'à 20 ans.
21:50Aujourd'hui, nos enfants sur le territoire
21:53ne sont pas pris en charge de la même manière
21:56selon les quartiers d'où ils viennent.
21:59Et le paradoxe, c'est qu'ils sont souvent beaucoup plus abandonnés
22:01quand ils viennent de milieux beaucoup plus pauvres.
22:05Aussi, il nous faut rebâtir notre aide sociale à l'enfance.
22:08C'est une vraie politique nationale qui est à construire,
22:11de prise en charge des enfants, d'accompagnement des familles
22:14pour prévenir ces inégalités de départ.
22:16C'est ensuite de rebâtir notre école républicaine.
22:21Et après le rétablissement des savoirs fondamentaux,
22:23le dédoublement des classes que nous avons fait,
22:25nous redonnerons le pouvoir aux professeurs
22:27qui auront plus de liberté pédagogique,
22:29aux directeurs qui pourront rémunérer et recruter
22:31plus librement, mais avec aussi des choses très simples.
22:34La formation des enseignants, le respect des maîtres en classe,
22:36les contrats avec les parents,
22:38le renforcement des mathématiques,
22:40le remplacement des heures d'absence,
22:41l'amélioration de l'orientation,
22:43autant de chantiers essentiels pour nos enfants, leur famille.
22:48Et puis sur ce chantier de la jeunesse et des enfants,
22:50pour prévenir les inégalités,
22:54il y a la question des écrans.
22:55Et je pense que c'est au coeur de l'action à venir.
22:58Tous les parents sont confrontés à cela.
23:00Tous les experts le disent, l'addiction aux écrans
23:02est le terreau de toutes les difficultés.
23:05Harcèlement, violence, décrochage scolaire.
23:08Et pour y faire face, fort du travail qui a été fait
23:11ces derniers mois, le gouvernement aura à prendre
23:14des décisions claires pour protéger nos enfants,
23:17d'abord en ne permettant pas l'usage des téléphones avant 11 ans
23:21et surtout l'accès aux réseaux sociaux et à leur usage
23:24avant l'âge de 15 ans.
23:25Il faut un âge pour la majorité numérique, ça protège.
23:29Et il faut former pour cela.
23:32Quatrième axe clair, c'est de mieux vivre au quotidien.
23:36Vous le savez, nous avons toujours engagé notre action
23:39autour de l'efficacité.
23:41Nous avons beaucoup fait, là aussi, en la matière,
23:44mais nos compatriotes, à l'évidence,
23:46nous ont envoyé un message simple.
23:48Leur vie ne s'est pas assez améliorée.
23:50Ils veulent mieux vivre au quotidien.
23:52Il faudra donc que les forces de la majorité
23:55bâtissent des réponses concrètes sur ce sujet.
23:58Le Premier ministre a commencé de le faire
23:59avec plusieurs ministres autour de lui
24:01depuis le début de cette campagne
24:02sur la question du coût de l'énergie.
24:05Il y aura aussi la question du pouvoir d'achat.
24:07Le travail doit mieux payer.
24:08Beaucoup n'a pas été fait.
24:10Mais je souhaite qu'on continue d'être plus ambitieux
24:13pour mieux partager, en quelque sorte,
24:16les revenus du travail et de la richesse.
24:18Et à ce titre, ce que nous avons pu faire
24:21avec des primes sans charges ni impôts,
24:25donner beaucoup plus simplement des indépendants
24:29jusqu'aux salariés des grands groupes,
24:30doit être remis sur la table,
24:32parce que c'est quelque chose qui permet
24:33d'améliorer le quotidien de ceux qui travaillent
24:36et qui, parfois, ont des salaires qui restent modestes.
24:40Donc il faut rouvrir ce chantier
24:41qui n'est pas coûteux pour les finances publiques,
24:43parce qu'en quelque sorte, c'est une liberté donnée
24:45aux indépendants, aux entreprises
24:48de mieux payer leurs salariés
24:50sans avoir d'impôts ou de charges.
24:52N'y aurait-il pas ces allégements d'impôts et de charges,
24:55en tout cas ces suppressions ? Ils ne le distribueraient pas.
24:58Et puis je souhaite que je puisse rouvrir
25:00le grand sujet du temps partiel subi
25:02des emplois rémunérés sous le SMIC
25:03de tous ces métiers mal rémunérés.
25:06Ca, c'est pour nos travailleurs.
25:07Pour nos jeunes, il faudra ouvrir la question
25:09de l'accès au logement et bâtir avec toutes les forces productives
25:12une vraie réponse sur l'accès au logement des jeunes.
25:15Et je fais mon mea culpa sur ce sujet.
25:17C'est un sujet sur lequel nous n'avons pas assez avancé
25:20et où la réponse a été trop timide
25:22et j'en porte la responsabilité.
25:24Et puis il y a la question des retraites
25:27et de la vie de nos retraités.
25:29Après une vie de travail, nos anciens, légitimement,
25:32veulent pouvoir vivre avec quiétude.
25:35Et là-dessus, je le dis, nous avons agi
25:39en augmentant les pensions les moins élevées
25:41grâce à la réforme des retraites.
25:43En réformant, d'ailleurs en travaillant là aussi,
25:46ce mandat précédent,
25:47avec d'autres républicains de toutes les rives,
25:50si je puis dire, des communistes,
25:54jusqu'à la droite républicaine
25:55pour améliorer les retraites agricoles.
25:58Et donc on a beaucoup fait.
25:59Et sur ce sujet, j'ai entendu beaucoup de rumeurs
26:01ces derniers temps, je vais être très clair.
26:04Les retraites seront bien indexées sur l'inflation.
26:06Le pouvoir d'achat des retraités,
26:08ce n'est pas une variable d'ajustement pour nous.
26:11Mais là-dessus, il faut aussi être clair.
26:15La majorité présidentielle est la seule à proposer ça clairement.
26:20Et du pouvoir d'achat de ceux qui travaillent
26:21en passant par les jeunes et les retraités
26:23à avoir une vraie réponse, que proposent les autres ?
26:26De revenir sur la réforme des retraites,
26:28c'est-à-dire de supprimer d'abord ce qui a été fait
26:31pour les retraités les plus modestes,
26:34mais surtout de mettre le système de retraite en banqueroute.
26:38Le rapport du Corps est en train de montrer
26:40qu'on n'est pas encore à l'équilibre.
26:43Donc ils expliquent ce qu'ils proposent pour nos retraités.
26:46Ils leur proposent de ne plus pouvoir payer leurs pensions.
26:49Ou alors ils proposent d'avoir des charges
26:53beaucoup plus élevées, en tout cas des cotisations
26:54pour la retraite qui vont augmenter.
26:56Et donc tous ceux qui reviennent sur la réforme des retraites,
26:59du bloc d'extrême gauche au bloc d'extrême droite,
27:01c'est soit un projet d'appauvrissement des salariés,
27:05soit un projet d'appauvrissement des retraités.
27:08Mais il n'y a pas de recette miracle,
27:10puisqu'ils refusent le projet d'allongement
27:12de la durée du travail.
27:14Le seul projet responsable transparent que nous avons fait...
27:17Ah, il n'a pas été populaire, je m'en suis aperçu.
27:20C'est un projet qui correspond à l'éthique de responsabilité.
27:25On vit plus longtemps, il faut travailler un peu plus longtemps
27:27en prenant en compte les carrières longues,
27:29les chemins les plus difficiles.
27:31Que proposent les 2 autres forces de gouvernement ?
27:33Pardon, les 2 autres forces d'opposition
27:35dont j'espère qu'elles n'accèdent pas au gouvernement ?
27:38Simplement quelque chose qui est incompatible
27:41avec la préservation du pouvoir d'achat
27:44de ceux qui travaillent et de ceux qui sont à la retraite.
27:48Vivre mieux, c'est aussi une vie plus simple,
27:50notamment dans le rapport à l'Etat, aux normes,
27:52aux services publics.
27:53C'est le message qui nous a été envoyé.
27:55Il faut donc aller vers une stabilité fiscale normative
27:57pour les 3 ans à venir,
27:59simplifier drastiquement
28:01et alléger, là aussi, le rapport territoire.
28:03On le voit bien, il y a un besoin de liberté,
28:05de proximité qui s'est dit dans cette campagne.
28:08Et donc il nous faut déconcentrer beaucoup plus rapidement,
28:10mais il faudra supprimer un échelon territorial
28:13pour ramener plus de simplicité et de liberté sur les territoires,
28:16rouvrir la question de ces grandes régions
28:18qui ont éloigné la décision
28:20et redonner la liberté de choix sur le terrain
28:23à nos compatriotes s'ils veulent revenir sur ce sujet,
28:26et permettre, là aussi,
28:27d'avoir des réformes de simplification,
28:30une plus grande vitalité démocratique,
28:32une plus grande simplicité,
28:34pour éviter simplement que la réponse
28:36ne se fasse par des dépenses en plus.
28:38Enfin, vivre mieux, c'est reconnaître
28:40que dans certaines villes,
28:42dans certains quartiers, dans la ruralité,
28:45nous devons avoir une réponse beaucoup plus drastique
28:48sur l'accès au transport, à la santé, au logement.
28:50Beaucoup de choses ont été faites,
28:52mais force est de le constater, ça ne va pas assez vite.
28:55Ca n'est pas perçu, ça n'est pas tangible.
28:57Et donc, là, il faut une révolution copernicienne d'action.
29:01Et puis, le cinquième élément, pour moi, de vision,
29:04construction de cet idéal,
29:06c'est la ligne diplomatique et la place de la France
29:08que nous défendons.
29:10Il y a une cohérence dans toutes les forces
29:11de la majorité gouvernementale aujourd'hui,
29:13c'est que nous avons une même vision du pays,
29:17de sa diplomatie,
29:18France, puissance de paix et d'équilibre,
29:21du rapport, évidemment, à l'Ukraine,
29:23de la position sur le Proche-Orient,
29:27mais également de notre place en Europe
29:29et de la vision que nous avons de l'Europe,
29:31d'une France puissance militaire indépendante,
29:33avec, je le rappelle, 2 lois de programmation militaire
29:36qui auront permis, à leur issue, de doubler le budget des armées.
29:41Là-dessus, je le dis, les 2 blocs aux extrêmes
29:44ne permettent pas ce schéma.
29:46A l'extrême gauche, c'est une vision balkanisée
29:49de notre politique, de notre diplomatie.
29:52D'ailleurs, ça n'est pas une diplomatie possible,
29:53je le rappelais tout à l'heure, ni vis-à-vis de l'Ukraine
29:55ni par rapport au Proche-Orient.
29:57C'est une opposition de certaines forces
30:00à la dissuasion nucléaire française
30:03et une opposition à l'OTAN.
30:05Et à l'extrême droite, c'est aussi,
30:08dans un moment historique du pays,
30:10des schémas et des positions claires
30:12qui ont été définies, sorties de l'OTAN.
30:16Remise en cause, là aussi, pour certains,
30:18de ce rapport à la diplomatie et à notre indépendance
30:21et ambiguïté à l'égard de la Russie.
30:24Ces cinq priorités,
30:27c'est une clarification de ce en quoi nous croyons,
30:30de l'idéal partagé par les forces
30:33de la majorité présidentielle.
30:34C'est important de le rappeler, parce que moi, je crois
30:36qu'on peut bâtir une campagne sur une vision claire
30:39et on peut discuter avec les autres sur une vision claire.
30:44Ca permet de tenir un cap pour le pays,
30:48qui est de réussir la réindustrialisation
30:50et le plein emploi,
30:51rétablir un Etat régalien pleinement armé
30:54d'ici 3 à 5 ans,
30:56de réparer notre école et notre système de santé
30:59d'ici à 2030
31:00et de décarboner notre économie d'ici à 2050.
31:05Et donc, c'est un chemin ambitieux,
31:07mais il est crédible pour le pays.
31:09C'est cela, celui dans lequel je souhaite que les forces
31:11de la majorité puissent engager cette élection législative.
31:16Vient ensuite la méthode.
31:18Sur cette base,
31:20le Premier ministre, à ses côtés,
31:22les responsables des forces de la majorité
31:26et tous les engagés à ses côtés
31:29auront à bâtir le programme, à le porter,
31:31à défendre cette vision.
31:35Mais je souhaite que cela puisse être fait,
31:39nous puissions le faire dans cette logique
31:41d'ouverture, de construction avant et après l'élection
31:45que j'évoquais tout à l'heure.
31:47C'est-à-dire que nous sommes prêts à intégrer
31:50les propositions de sociodémocrates
31:52comme de responsables venant de la droite gaulliste,
31:55d'écologiste, soit en matière d'ordre républicain,
31:57de justice sociale, d'écologie,
31:59qui viendraient nourrir cette cohérence.
32:01Et le message clair que je veux envoyer ce matin,
32:03c'est qu'il y a une vision claire,
32:04il y a un idéal qui est partagé par cette majorité
32:08autour de ces 5 axes.
32:11La fédération de projets, ce n'est pas qu'ils-mêmes me suivent.
32:16Ce n'est pas que vous viendrez vous y mettre
32:18et l'appliquer à l'issue.
32:20C'est la volonté sincère et humble de bâtir des consensus,
32:24de tisser des compromis pour faire avancer le pays
32:26plus vite et plus fort autour de ces axes,
32:28mais en souverant, en partageant, en co-construisant.
32:32Je souhaite que se rassemblent pour gouverner
32:34tous ceux qui défendent sans ambiguïté
32:36les valeurs de la République,
32:38qui veulent le progrès et la justice,
32:39qui sont aussi attachés au respect dans le débat public,
32:42qui veulent une France et une Europe plus fortes.
32:46Et je veux aussi qu'au-delà de la construction
32:48avant et après l'élection,
32:49autour de, au fond, ces quelques idées,
32:53il puisse y avoir une manière de faire
32:57et de bâtir des solutions utiles,
32:59comme nous avons commencé ces 2 dernières années
33:02à l'esquisser avec ces conseils nationaux de la refondation,
33:06à bâtir avec les forces économiques,
33:08les forces sociales et syndicales et les élus locaux
33:12des solutions de consensus pratiques
33:14pour mobiliser la nation.
33:17Les choix des 30 juin et des 7 juillet prochains
33:19sont donc simples.
33:20C'est qui pour gouverner la France ?
33:23Qui pour prendre en charge notre quotidien,
33:26celui de nos enfants et notre avenir ?
33:29Et vous l'avez compris, j'ai essayé de le redire à chaque fois,
33:32je crois très profondément que les forces politiques
33:37qui constituent aujourd'hui la majorité présidentielle
33:42ont seules la capacité de porter un projet cohérent,
33:47réaliste et d'avenir.
33:50Et ma volonté, c'est qu'elles agissent
33:54dans cette campagne et le jour d'après
33:58avec un esprit de fédération de projets,
34:01une volonté de construire avec et de rassembler
34:05toutes celles et ceux qui, sincèrement,
34:07ne peuvent pas se retrouver
34:10dans les alliances avec les extrêmes des deux côtés.
34:14C'est à cette refondation de la vie politique,
34:19maintenant, que j'appelle,
34:22avec beaucoup d'humilité et de détermination,
34:24et c'est ce que le Premier ministre
34:27et les responsables de la majorité actuelle
34:29auront à bâtir dans les 18 jours qui viennent,
34:33dans l'entre-deux-tours,
34:35et, je le souhaite profondément,
34:38dans le paysage parlementaire qui sortira de cette élection.
34:43Voilà les messages que je voulais, aujourd'hui, partager avec vous
34:47et ce que je voulais vous dire des convictions simples
34:51de l'idéal que nous proposons
34:53et de la méthode que je souhaitais pour la suite.
34:56Je vais maintenant répondre à toutes les questions
34:57que vous pouvez avoir.
34:59Voilà, donc, pour la conférence de presse des majorités.

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