• il y a 6 mois
Avec Renaud Muselier, président Renaissance de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur (Paca)

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Transcription
00:00 - Nous sommes avec Renaud Muselier, bonjour. - Bonjour.
00:03 - Merci d'être avec nous, président de la région Sud.
00:06 C'est bien ça, je ne dis plus Provence-Alpes-Côte d'Azur, je dis Sud.
00:09 - Non, je ne dis plus PACA. - Je ne dis plus PACA.
00:11 - Je vous en remercie. - Provence-Alpes-Côte d'Azur, Sud.
00:13 - Voilà, c'est-à-dire que si vous pouvez dire Provence-Alpes-Côte d'Azur avec ses trois marques monde,
00:17 Provence-Alpes-Côte d'Azur, la plus belle région d'Europe.
00:19 - L'une des plus belles. - Mais...
00:21 - Oui, bon, soyons un peu chauvins, mais être sur Sud Radio me va parfaitement.
00:26 - Bon, d'accord. - Merci de votre invitation, monsieur Bourdin.
00:29 - Il n'y a pas de souci. Renaud Muselier, c'est cet après-midi.
00:33 Alors, vous n'êtes plus, je le rappelle, vous n'êtes plus LR, que les choses soient claires.
00:38 Cet après-midi, il y a le bureau politique. Eric Ciotti, pour l'instant,
00:42 les électeurs quand même, Renaud Muselier, les électeurs LR,
00:47 sont plutôt satisfaits, non, de ce choix d'Eric Ciotti, qu'en pensez-vous ?
00:51 - Je pense surtout qu'ils sont complètement déboussolés. - Oui.
00:54 - L'histoire de mon ex-famille politique... - Oui, votre ex.
00:57 - ...est une famille qui est issue, en quelque sorte, mais je fais vite,
01:02 mais c'est l'histoire du gaullisme, quand même.
01:03 C'est De Gaulle, Pompidou, le président Chirac, après Sarkozy,
01:08 ce sont des gens qui ont toujours battu contre les extrêmes,
01:11 qui ont, après, dans un laps de temps plus court,
01:14 c'est-à-dire Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy,
01:18 ont toujours fait rempart, car il n'y a jamais de porosité,
01:21 avec le Front National ou le Rassemblement National.
01:25 La totalité des cadres et des élus, qui ont été élus dans les communes,
01:31 responsables départementaux, maintenant responsables régionaux,
01:35 ceux qui sont ministre, qui ont été ministre, ancien ministre,
01:38 tous sont contre, quand même.
01:39 Donc l'initiative de M. Ciotti, qui a été élu...
01:42 - Mais pourquoi ? Pourquoi cette initiative pour être réélu député ?
01:47 - A la limite, si dans sa stratégie politique, il estime qu'il doit faire une alliance avec le Rassemblement National.
01:54 Après tout, pourquoi pas ? Sauf que la veille, avec le président du Sénat,
01:59 le président Rotaillot, le président de l'Assemblée Nationale,
02:02 des groupes politiques qu'il préside dans les différentes assemblées,
02:06 ses amis, ses copains, lui le chef leur a dit, ni avec Macron, ni avec Le Pen.
02:12 - La veille ? - La veille, la veille au soir.
02:14 - C'est-à-dire que lundi soir, il a dit cela ?
02:17 - Oui, et le lendemain, il est aux 13h et il dit "non mais moi je pars,
02:21 et je vais faire apporter cette démarche qui est complètement réussie".
02:25 - Donc il était en train de négocier avec le Rassemblement National,
02:28 lorsqu'il a dit cela à tous ses amis ?
02:30 - Exactement, exactement.
02:32 C'est une démarche solitaire, à l'encontre de sa famille politique dont il est le président.
02:38 En général, vous pouvez avoir un garçon comme moi,
02:41 qui a estimé devoir se marier avec Macron pour gagner contre le Front National
02:45 et M. Marigny dans la région, et qui quelque part ne se sent plus dans sa famille bien,
02:49 et d'ailleurs M. Chautier à l'époque, a voté à la commission d'investiture de LR,
02:53 contre moi !
02:54 - Oui.
02:55 - Et donc, c'est un peu la cinquième colonne, il prépare cela depuis un moment en réalité.
02:59 Mais il le prépare dans le dos de ses copains, dans le dos de ses amis,
03:02 dans le dos de ses cadres, dans le dos de ses parlementaires,
03:06 président de conseil généraux, président du conseil départemental,
03:08 et on voit bien aujourd'hui, au lendemain de sa démarche,
03:11 on va voir ce qui va se passer cet après-midi,
03:13 qu'il n'y a pas de porosité à l'intérieur de LR.
03:16 En réalité, il a été déjugé aujourd'hui par tout le monde.
03:19 M. Lyssenaar, dans les Alpes-Maritimes, la totalité des élus locaux,
03:23 dont Mme Tabarro, président de la commission nationale d'investiture, déjugé.
03:27 Et donc, c'est un parjure en fait de ce qu'il vient de faire.
03:30 Il s'est assis sur...
03:32 Vous savez, dans la vie politique, on ne peut pas avoir que des calculs mécaniques,
03:37 regardez ce qui se passe à gauche, regardez tout le monde.
03:40 Pardon, Renaud Muselier, malheureusement, pas tout le monde.
03:44 Beaucoup, je dis beaucoup, beaucoup de responsables politiques
03:47 s'assoient sur leur conviction, s'assoient sur une forme de morale politique,
03:52 sur leurs engagements, regardez à gauche, regardez à gauche,
03:56 les gens de Glucksmann qui sont en train de négocier avec Alephi.
04:00 Regardez, regardez.
04:02 - On voit bien la difficulté. - C'est pareil.
04:04 - Comment voulez-vous que les Français aiment cela ?
04:07 - Ils ne peuvent pas aimer ça.
04:09 Ils ne peuvent pas aimer ça, ils ont besoin d'une ligne politique qui claire.
04:12 Et aujourd'hui, quand vous avez la démarche de M. Glucksmann,
04:16 alors des Européennes, puisque tout part de là,
04:18 Glucksmann qu'est-ce qu'il fait ? Il repasse sur la totalité de la gauche
04:21 avec une démarche qui est de dire "Je suis un socialiste, je suis un pro-européen,
04:25 et je ne veux pas d'Alephi".
04:26 - Je défends l'Ukraine à fond, elle va s'associer...
04:29 - Il est clair, il est clair.
04:31 Mais ça, cette démarche-là à l'intérieur du PS, c'est un peu comme le problème à l'intérieur de LR.
04:35 C'est qu'il n'est pas majoritaire aujourd'hui.
04:37 Ford et ses députés veulent survivre à la siège et se marier avec Alephi.
04:42 - Si j'ai bien compris, la politique c'est survivre, c'est garder son poste.
04:46 - Bah oui, la plupart du temps ce sont des alimentaires.
04:49 Et donc en étant des alimentaires, ils ont une espèce de langage
04:54 qui fait en sorte qu'ils ne sont plus crédibles dans leurs engagements.
04:58 C'est pour ça qu'à l'intérieur de LR aujourd'hui, qui est une famille
05:01 où il n'y a pas vraiment de problèmes stratégiques,
05:05 puisqu'on a toujours été, à l'intérieur de LR, pro-européen,
05:10 dans une démarche anti-racial-national.
05:13 Et aujourd'hui, la famille se coupe en deux.
05:15 Mais c'est quelque chose qui a existé depuis longtemps.
05:18 Les tentations de passer à l'extrême droite, des accords, existent depuis toujours.
05:22 Ça ne s'est jamais fait.
05:23 - Oui, ça fait longtemps que ça existe.
05:25 - La tentation !
05:27 Et alors après, celui, l'habitant, l'électeur qui est sur le terrain,
05:31 se dira "mais qu'est-ce qu'ils font ?"
05:33 Ils sont déboussolés, désarçonnés, et forcément ça pollue considérablement.
05:38 Peut-être que ça va clarifier, ça fera aussi la clarification.
05:41 - Mais c'est peut-être ce qu'a voulu Emmanuel Macron, je ne sais pas.
05:44 Il a voulu, si j'ai bien compris,
05:47 bah...
05:49 Qu'est-ce que...
05:51 Mettre le pied dans la fourmilière, je dirais.
05:53 - En tout cas, ce qui est sûr, c'est que...
05:55 - Pour faire sortir un peu...
05:57 - Peut-être, peut-être, mais en tout cas ce qui est sûr, c'est que...
06:00 - C'est que ça allait donner.
06:01 - C'est risqué, mais...
06:02 - D'habitude, le dimanche 3 du 1er tour et du 2ème tour à la fin d'élection,
06:04 on attend sur les plateaux, toutes les tendances politiques.
06:07 Finalement, c'est pas si grave, mais on a compris ce qui s'est passé,
06:09 et vous allez voir, on va en tenir compte pour la suite, pour redoubler le système.
06:12 En gros, c'est ça qui se dit toujours sur les plateaux,
06:14 pour limiter la casse, ou maximaliser la victoire.
06:17 Là, le président Macron, lui, il a pris une position qui est assez simple,
06:20 qui est de dire "Bon ben, ça va, j'ai entendu le message des Français,
06:23 on va clarifier, qu'est-ce que vous voulez ?
06:24 On peut pas travailler dans ces conditions-là.
06:26 Ben, clarifions."
06:27 Et on voit bien que cette clarification...
06:28 - Pour risquer de se retrouver en cohabitation avec le Rassemblement National.
06:31 - Ben, clarifions !
06:32 Il dit pas "Ben, écoutez, j'ai entendu le message envoyé par les Français,
06:37 et vous allez voir, je vais peut-être changer quelque chose."
06:39 Là, il dit "Ben, écoutez, on va clarifier."
06:41 Et cette clarification est nécessaire, à l'intérieur de la gauche,
06:43 à l'intérieur de la NUPES, on voit bien qu'il y a des mariages contre la cure.
06:46 - À l'intérieur des LR aussi ?
06:48 - Ben, là, il y a une très grosse surprise.
06:50 - Elle est clarifiée, la situation, là, maintenant ?
06:52 - Ben, on va voir ce qui va se passer cet après-midi,
06:54 mais, en tout cas, ce qui est sûr, c'est que...
06:56 Chioti, dans cette démarche-là, pensait qu'il aurait une adhésion,
07:01 en tout cas des cadres, ou de certains cadres,
07:03 et manifestement, c'est pas le cas.
07:05 - Oui, dans tous les cas, depuis 7 ans qu'Emmanuel Macron est au pouvoir,
07:08 il n'a rien fait pour faire baisser le Rassemblement National.
07:13 Dans tous les cas, il n'a pas réussi, puisqu'il est aux portes du pouvoir.
07:16 - Ce qui est...
07:18 Ce que je regrette dans cette affaire, bien sûr,
07:20 bien sûr, mais ce que je regrette dans cette affaire,
07:23 et je l'avais dit à mes amis des LR à l'époque,
07:25 entendez-vous le président Macron qui a été réélu ?
07:28 Vous avez une minorité qui est une minorité qui peut faire...
07:34 - Forte, d'élus locaux, de notables...
07:36 - Ne transgressez pas ce que vous êtes gardé,
07:39 votre liberté, mais pas un pacte de gouvernement.
07:42 Prenez 3-4 ministères, quelques secrétaires d'Etat,
07:46 validez le budget, et discutez sur les Grands Est,
07:48 comme on fait à l'Europe d'ailleurs, dans ces discussions,
07:51 tout en gardant son âme.
07:53 Mais là, ils sont rentrés dans un schéma,
07:55 où ils se sont mis à détester Macron,
07:57 et donc c'est une décessation viscérale, quand on est...
08:01 - Oui, comme une grande partie des Français qui le détestent.
08:03 - Oui, mais qui l'ont réélu.
08:05 C'est le contexte qu'ils offraient aux Français.
08:07 - Oui, mais qui le détestent.
08:08 - Qui l'ont réélu, c'est le seul président de la République à avoir été réélu.
08:10 Mais là, on parlait d'une famille politique LR,
08:14 qui en détestant d'un côté, et en rejetant de l'autre,
08:16 se retrouve dans un entonnoir, et s'y hôte tout seul.
08:19 Sans en faire...
08:21 Tout seul, il prend la décision de faire ça.
08:23 Ça marche pas, ça dans la vie.
08:25 - Renaud Muselier, le président de la République,
08:27 va tenir une conférence de presse, tout à l'heure.
08:29 Est-ce qu'il faut qu'il s'efface pendant la campagne ?
08:31 Et qu'il laisse le champ libre à Gabriel Attal ?
08:33 - Moi j'étais hier soir...
08:34 - Non, mais parce qu'il y a un tel rejet d'Emmanuel Macron,
08:37 que ça risque encore une fois d'être un vote
08:39 contre Macron, vous le savez, aux législatives.
08:41 - Non, je ne suis pas si sûr que ça, vous savez.
08:43 Je pense que de toute façon,
08:45 je suis un vieux de la vieille, d'un certain degré, vous le savez.
08:47 J'ai été dans la dissolution du président Chirac, à l'époque.
08:50 - Oui, je me souviens.
08:51 - Quand on a été dissous, à l'époque.
08:53 - 97.
08:54 - Et je suis revenu, moi.
08:56 Mais je suis revenu parce que j'ai assumé
08:58 mon appartenance à une étiquette politique,
09:01 à une famille politique.
09:02 Alors, c'est pas parce que...
09:04 La famille, à ce moment-là, ne porte pas.
09:05 Les gens, ils veulent savoir qui vous êtes.
09:07 Et s'ils vous l'assument en tant que tel.
09:08 Déjà, ils ont plus confiance.
09:09 Que si vous mettez votre étendard dans la poche,
09:11 si vous êtes un macronien honteux,
09:14 un RPR honteux à l'époque, un Chiracien caché.
09:16 La réalité, c'est que les gens disent
09:18 "Celui-là, il a honte de ce qu'il est".
09:19 Et donc, si vous avez fait votre travail dans la circonscription,
09:22 si vous avez l'envie de gagner,
09:24 si vous assumez ce que vous êtes,
09:26 et bien, vous gagnez avec votre étendard,
09:28 ou vous perdez avec votre étendard.
09:30 Mais c'est pas grave de perdre la vie.
09:31 On peut revenir aussi.
09:32 La vie politique, on voit bien comment ça fonctionne.
09:34 Donc, moi, je ne pense pas qu'il faille se cacher.
09:36 Moi, je pense qu'il faut porter son étendard.
09:38 Et quand on porte son étendard,
09:40 le président Macron et sa majorité relative,
09:42 ils ont fait beaucoup de choses pour le pays.
09:44 Il ne faut pas avoir peur ou honte.
09:46 Alors, tout n'est pas parfait, oui.
09:47 On a des problèmes, oui.
09:48 Enfin, regardez dans ma région.
09:50 Tous mes bars, tous mes cafés, tous mes hôtels,
09:52 tous mes trains, tout est plein.
09:54 Tout, tout, tout, tout est plein.
09:55 J'ai fait une saison d'hiver.
09:56 Fantastique.
09:57 Tout ne va pas si mal que ça en France.
09:59 Alors, c'est vrai qu'il y a des problèmes.
10:00 Enfin, si on focalise sans arrêt sur les problèmes,
10:02 on a une forme d'égoïsme naturelle.
10:03 - Parce que pourquoi ?
10:04 - Parce que...
10:05 - Pourquoi ce rejet de beaucoup de Français ?
10:07 Pourquoi ?
10:08 - Parce qu'ils n'ont pas su faire adhérer,
10:09 parce qu'ils n'ont pas expliqué,
10:10 parce que...
10:11 L'autre jour, je discutais avec un chef d'entreprise,
10:13 ils me disaient "Mais moi, je n'aime pas ton Macron".
10:15 Je dis "Bon, ben écoute, je ne te demande pas de partir en vacances avec lui.
10:17 Ce n'est pas le problème."
10:18 Je dis "Mais tu n'es pas le chef d'entreprise qui a été sauvé par le PGE, toi ?"
10:21 Il n'a jamais voulu le reconnaître.
10:23 Il n'a jamais voulu le reconnaître.
10:25 Comme s'il s'était honteux de dire qu'il avait été sauvé
10:27 par la décision du président de la République,
10:29 par le PGE qui a reçu sa boîte.
10:31 - Le PGE, je vais en parler à Bruno Le Maire demain matin,
10:33 qui est mon invité.
10:34 Tiens, on va s'amuser.
10:35 - Oui, mais en attendant, tout n'est pas noir, tout n'est pas blanc,
10:38 tout n'est pas gris, la vie est un peu plus compliquée.
10:41 Et on est dans un beau pays qui dysfonctionne par endroit,
10:43 mais qui fonctionne parfaitement à d'autres.
10:45 Et donc, si on met en permanence, en avant, en exergue,
10:48 tout ce qui ne va pas, ben c'est un choix.
10:50 Mais moi, je ne participe pas à ce choix.
10:52 - Bien, j'ai une dernière question, Renaud Muselier,
10:55 à propos des Jeux Olympiques d'hiver de 2030.
10:58 L'État doit apporter sa caution, 450 millions d'euros,
11:02 pour 457 millions d'euros précisément,
11:05 qui ne sont pas couverts par le budget.
11:07 Où est-ce que vous en êtes ?
11:09 L'État vous a donné sa garantie ou pas ?
11:12 - Nous, on a nos garanties aussi, les régions.
11:15 En ce qui concerne, on a travaillé beaucoup sur ce dossier.
11:18 C'est un dossier absolument exceptionnel,
11:20 en tout cas pour les Alpes du Sud,
11:21 mais aussi pour le revoquer dans les Alpes du Nord,
11:24 de réaménagement du territoire.
11:26 C'était une chance, une opportunité incroyable.
11:28 C'est 2030, donc on peut accélérer.
11:30 Là, on a la difficulté de la dissolution,
11:32 qui complique un peu.
11:34 Mais on a travaillé tout le week-end.
11:36 On a validé le fait qu'entre l'investissement
11:39 et le fonctionnement, c'est-à-dire le budget global,
11:41 on partageait moitié-moitié.
11:44 Nous, plutôt l'investissement, l'État,
11:46 plutôt le fonctionnement, puisque nous...
11:48 - Et l'État qui apporte sa caution ?
11:50 - La mécanique, et donc l'État apporte sa caution.
11:52 Et la lettre a été...
11:54 - C'est signée ?
11:55 - Hier.
11:56 - Ça a été signé ?
11:57 - Hier, et le président du comité national olympique
11:59 a envoyé au président du comité international olympique
12:01 la décision qui a été prise par le président de la République,
12:04 le Premier ministre.
12:05 Mais tout ceci sera signé au lendemain du 7
12:08 avec le nouveau gouvernement,
12:10 s'ils vont dans la nouvelle démarche,
12:12 c'est-à-dire le futur Premier ministre.
12:14 En l'occurrence, aujourd'hui, toutes les cautions
12:16 et les données ont été transmises au CIO,
12:18 de façon à ce qu'ils puissent délibérer
12:20 pour que nous ayons les Jeux olympiques en 2030.
12:22 - Bien, merci Renaud Muselier
12:24 d'être venu nous voir ce matin sur antenne de Sud Radio.
12:26 Il est 9h20.
12:28 Vous intervenez, 0826-300-300.
12:31 Tout à l'heure, débat entre la députée,
12:33 ex-députée Léphy de Seine-et-Marne-Allemagne,
12:35 Madhu Four, et Bertrand Pancher,
12:37 ex-député de la Meuse,
12:39 président du groupe Lyot à l'Assemblée nationale,
12:42 qui serait, dit-on, en train de négocier
12:44 avec des socialistes,
12:46 et notamment avec des partisans de Raphaël Glucksmann.
12:49 Nous verrons bien !
12:51 - Mais moi, tout à l'heure, je...
12:53 Hier, j'étais au Burex
12:55 de chez Macron,
12:57 et il y avait des socialistes,
12:59 puisque moi, je suis la droite.
13:01 Ils me disaient "Mais comment tu fais
13:03 pour dire à ces socialistes de revenir avec nous ?"
13:05 Alors que moi, ça ne me pose aucun problème
13:07 de dire aux socialistes de Glucksmann,
13:09 qui sont pro-européens et anti-LFI,
13:11 de venir avec nous.
13:13 - Vous voteriez pour eux ?
13:15 - Moi, ça ne me pose aucun problème.
13:17 Je l'ai déjà fait dans ma vie, contre le Rassemble national,
13:19 de voter pour les gens raisonnables.
13:21 Je ne peux pas voter pour la nupaisse.
13:23 Je ne peux pas voter pour des gens qui se comportent
13:25 comme ils se comportent à l'Assemblée nationale.
13:27 Aujourd'hui, ils pètent tout, ils crachent sur tout le monde.
13:29 Ce n'est pas mon sens dans l'engagement républicain.
13:31 Avec des socialistes, je n'ai pas vraiment de difficultés.
13:33 Mais je garde ce que je suis, je suis un mec de droite.

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