Le président des Républicains, Éric Ciotti, a assuré qu'il restera «le président des LR», même en cas de nomination dans un gouvernement mené par Jordan Bardella.
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00:00 Il faut qu'ils nous suivent parce que c'est le seul chemin aujourd'hui.
00:04 Je le redis, malgré la magnifique campagne de François-Xavier Bellamy,
00:08 qui a porté des idées fortes avec un talent extraordinaire,
00:12 eh bien on est resté à peine au-dessus de 7%.
00:16 Je ne me résous pas à ce que la place de ma famille politique soit là.
00:20 Donc on a tout essayé depuis 2012, des primaires qui ont échoué.
00:26 J'ai connu un groupe à 300 députés la première fois où j'ai été élu,
00:33 puis 200, puis 100, puis 60. On va finir à combien ?
00:37 Donc je crois que ce que je fais aujourd'hui, ça casse les codes,
00:41 ça brise les tabous, les lignes.
00:43 Quels tabous, de me rendre ? Ce ne sont pas des tabous pour les Français.
00:47 Moi ce qui m'importe, c'est le jugement des militants,
00:51 ce sont les jugements de ceux qui sont confrontés à la vraie vie,
00:55 pas les débats d'appareils un peu déconnectés.
00:59 Est-ce que vous êtes prêt à démissionner si vous suivez Vardela jusqu'au bout ?
01:03 Je suis LR, je reste LR, je suis président des LR,
01:07 et il n'est absolument pas question que je démissionne,
01:10 d'autant que je sais bénéficier de la très large confiance des militants.
01:14 Je reçois depuis quelques minutes, d'ailleurs, rien qu'en sortant du plateau,
01:18 des milliers de messages de soutien.
01:20 Je connais les militants, j'en suis un,
01:22 et je sais qu'ils me soutiennent dans cette démarche.
01:24 Ils voulaient que les droites arrêtent d'être divisées.
01:27 Ce sont nos adversaires qui nous ont divisés depuis des années,
01:31 et qui ont empêché la droite républicaine de gagner.
01:34 La réalité, elle est là, mais arrêtons avec ce piège mortifère.
01:38 [Musique]
01:41 [SILENCE]