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00:00 Je suis avec le président du NR, Georges Louis Boucher, bonjour.
00:03 Bonjour.
00:03 On peut aussi nettoyer les abords des rues avec les impôts qu'on paye.
00:07 On parlait du nombre de demandeurs d'emploi,
00:09 je pense qu'il n'est quand même pas anormal de demander à des personnes inactives
00:12 qui touchent de l'argent de l'État, de temps en temps,
00:15 rendre des services à la collectivité.
00:16 Ça pourrait être un des services.
00:17 Vous savez, aujourd'hui, vous rendez une déclaration TVA 24 heures en retard,
00:21 500 euros d'amende.
00:23 500 euros d'amende forfaitaire parce que vous avez été 24 heures en retard.
00:26 Allez, le jour où l'État ne sera plus jamais en retard,
00:29 il pourrait exiger de la part des citoyens de ne pas l'aider.
00:31 Alors, vous le savez, aujourd'hui, les courses constituent un budget important
00:38 pour les ménages.
00:39 Donc, je vous ai pris avec moi pour aller faire les courses
00:41 et pour voir ce que l'EMR peut proposer pour aider ses ménages.
00:44 On est dans une émission qui est relaxe, donc je propose que l'on se tue toi.
00:46 Pas de problème, avec plaisir.
00:48 On a un budget de 50 euros aujourd'hui.
00:50 Je t'impose ma liste de courses.
00:51 OK, parfait, on y va. C'est parti.
00:57 Georges-Louis, tu fais tes courses tout seul habituellement ?
00:59 Ce n'est pas que nécessairement je vais tous les samedis dans un magasin,
01:03 mais je fais des courses très régulièrement,
01:04 et en particulier depuis que j'ai un enfant,
01:06 puisqu'il a commencé l'épanade.
01:08 Donc, je suis souvent en rayon fruits et légumes.
01:10 Alors, on est dans le rayon des vins ici.
01:13 Est-ce que tu es plutôt festif ?
01:15 Je pense être de bonne compagnie, en tout cas j'espère.
01:18 Mais je ne bois jamais d'alcool.
01:19 Je n'ai jamais bu d'alcool de ma vie,
01:20 donc ce n'est pas un rayon que je fréquente beaucoup.
01:22 Il nous en faut parce que je l'ai noté sur ma liste de courses.
01:25 Un petit rosé pour un barbecue,
01:26 ça peut être sympa.
01:28 N'oublie pas que tu as un budget,
01:29 donc c'est 50 euros le budget.
01:31 Donc, je ne vais pas tout brûler dans le vin.
01:33 Les prix sont plus chers ici pour l'alcool en Belgique qu'au Luxembourg,
01:36 et on voit de nombreux Belges qui vont faire leurs courses au Luxembourg,
01:39 parce qu'en Belgique, il existe les droits d'accise.
01:40 Je pense que c'est complètement ridicule
01:43 d'avoir mis les droits d'accise aussi élevés,
01:46 parce qu'en fait, ça pousse les Belges simplement à aller acheter à l'étranger.
01:49 Il faudrait une uniformisation européenne.
01:51 Pour un petit truc estival,
01:53 j'ai dit que c'était l'été.
01:54 5,99 euros.
01:55 Oui, pour un barbecue, c'est bien.
01:57 Je propose qu'on passe maintenant à la viande.
01:59 Moi, j'adore la viande.
02:00 Tu as privilégié la viande locale ou importée ?
02:04 Je vais être honnête,
02:06 on achète selon ce qu'on aime.
02:09 Bien évidemment, je préfère la viande locale.
02:13 Après, parfois, quand vous êtes au restaurant,
02:14 on vous propose aussi certains types de viande.
02:16 Je m'insurge contre toutes les attaques qui sont faites à l'égard de nos agriculteurs
02:20 où on essaye de faire croire que la culture de viande en Belgique
02:23 polluerait, etc.
02:25 Ça n'a pas de sens.
02:26 Mais dire que je dois bannir ma consommation de viande
02:28 parce qu'il y aurait une mauvaise conscience,
02:30 celui qui a envie de le faire, qu'il le fasse.
02:32 Mais il ne faut pas avoir de mauvaise conscience par rapport à ça.
02:34 Le problème aujourd'hui,
02:36 c'est qu'on exporte trois fois plus de production agricole
02:40 qu'on en importe.
02:40 Si on dit "j'arrête d'importer des productions agricoles,
02:43 quelles qu'elles soient",
02:44 la conséquence, c'est qu'on va fermer aussi les frontières de l'autre côté.
02:48 Or, on a besoin de libre-échange pour nos agriculteurs.
02:51 Il faut que les conditions soient bonnes.
02:53 C'est la raison pour laquelle l'EMR propose ce qu'on appelle les clauses miroir.
02:56 On ne peut pas importer en Europe
02:58 quelque chose qui ne répond pas aux normes européennes.
03:01 Il y a des politiques qui vous expliquent du matin au soir
03:02 qu'il faut continuer à faire baisser le prix du caddie,
03:05 baisser le prix du caddie.
03:06 Et de l'autre côté, ils disent aux agriculteurs
03:07 "mais il faut arrêter l'agriculture intensive".
03:10 Ça ne peut pas marcher.
03:11 Je vais être tout à fait honnête et transparent
03:12 parce que je ne vais pas jouer à qui je ne suis pas.
03:14 Je ne suis pas suffisamment expert pour reconnaître à l'œil tout.
03:17 Donc, j'aime bien confirmer mes intuitions.
03:21 Je vais prendre un spirinque belge.
03:23 Alors ça les eaux, c'est un truc de fou.
03:27 C'est la différence de prix avec la France.
03:28 C'est 50% de différence.
03:30 J'étais en France, je ne sais plus pourquoi, il n'y a pas si longtemps
03:34 et je vais acheter de l'eau.
03:36 Mais franchement, les 6 bouteilles d'eau, le pack de 6
03:39 étaient moitié prix de ce que j'achète ici dans les magasins les plus chers.
03:43 Prenez cette TVA sur les eaux.
03:45 On pourrait bouger sur la TVA, objectivement.
03:47 Moi, de toute façon, je n'aime pas l'impôt de façon globale.
03:49 Je préfère qu'on le diminue.
03:51 Est-ce qu'ensuite au scandale d'Épiphas, tu continues à boire de l'eau du robinet ?
03:54 Alors, je vais être très clair, je ne bois pas d'eau du robinet.
03:57 Depuis ce scandale d'Épiphas ?
03:58 Exactement, mais déjà, je n'ai jamais été très confiant sur l'eau du robinet.
04:02 Et depuis ce qui s'est passé avec l'Épiphas,
04:04 je n'ai pas confiance dans la Ministérie.
04:06 Et donc, ces explications, moi, ne me satisfont pas.
04:09 Quand je vois aussi la difficulté que la société Wallonne des eaux a eue
04:13 pour déterminer quels étaient les puits d'approvisionnement,
04:17 normalement, tu dois le savoir instantanément,
04:18 dans aucune démocratie au monde, Céline Tellier ne doit pas démissionner.
04:24 Je veux dire, pour le dire autrement,
04:26 dans toute autre démocratie, Céline Tellier aurait démissionné.
04:29 C'est un scandale.
04:29 Après, pour être tout à fait complet, j'aime bien aussi boire de l'eau pétillante.
04:32 Et je vais prendre de l'eau...
04:34 Alors, 1,07€, ça va.
04:37 Tiens, 1L de miroir, ça va.
04:39 Allez.
04:41 Tu nous fous maintenant des canettes de limonade.
04:44 Ça, par contre, je suis un expert.
04:45 Est-ce que tu penses qu'on doit instaurer ces consignes sur les canettes ?
04:48 Jamais de la vie.
04:49 On a aujourd'hui un taux de recyclage qui est hyper important.
04:54 On est à 95 ou 98% des taux de recyclage.
04:58 Il y a encore des gens qui jettent, mais c'est un problème d'éducation.
05:00 Il faut sanctionner par l'amende.
05:02 Mais aujourd'hui, le système du sac bleu
05:04 est un des systèmes qui marche le mieux en Europe.
05:06 Le système de consignes va compliquer la vie considérablement.
05:10 Entre nous, on peut aussi nettoyer les abords des rues avec les impôts qu'on paye.
05:14 On parlait du nombre de demandeurs d'emploi.
05:16 Je pense qu'il n'est quand même pas anormal de demander à des personnes inactives
05:19 qui touchent de l'argent de l'État de temps en temps
05:22 de rendre des services à la collectivité.
05:23 Ça pourrait être un des services.
05:25 C'est ça aujourd'hui la solution ?
05:26 En tout cas, la solution, c'est une des solutions.
05:29 Je pense qu'effectivement, on a suffisamment de tâches d'intérêt général
05:32 qui ne sont pas remplies pour faire en sorte que des personnes qui sont inactives
05:36 et ont capacité de travail ne les remplissent pas.
05:38 Quelques heures sur une semaine.
05:41 Je vais vous dire, les porcs, parce qu'il n'y a pas d'autre nom,
05:46 qui jettent leur truc en rue ou dans la nature,
05:51 je pense que vous pourrez encore mettre une consigne à 10 euros.
05:54 C'est juste des gens qui n'ont pas d'éducation.
05:55 En fait, comme on n'arrive pas à sanctionner une frange qui est extrêmement minoritaire,
05:59 on ennuie l'immense majorité de la population qui fait déjà le boulot.
06:02 J'aime bien la somme de carino au citron.
06:04 Ma maman est italienne, donc j'aime bien les trucs un peu sucrés comme ça.
06:10 Sur lui, il nous faut du lait. On a quand même vu le prix du lait qui augmentait.
06:13 Ce qu'on doit faire pour ce genre de produits,
06:16 c'est de pouvoir avoir des accords entre la distribution et les producteurs de lait
06:21 pour avoir des prix planchés en dessous desquels on ne descend pas.
06:23 Il faut qu'on soit quand même tous raisonnables.
06:25 On veut tous payer le moins cher.
06:27 Et après, on pleure avec les agriculteurs en disant "c'est malheureux ce qui leur arrive".
06:32 Mais aujourd'hui, même le rendement d'un magasin comme celui-ci,
06:35 allez, sur 100 euros de vos courses,
06:37 pour le magasin, il y a un peu moins de 1 euro en termes de bénéfice pur.
06:44 Alors comment ils s'en sortent ?
06:45 Moi, je ne pleure pas sur leur compte.
06:46 Ils s'en sortent grâce au volume.
06:47 Mais on ne peut pas dire que les marches soient énormes.
06:50 Aujourd'hui, ce qui fait augmenter les prix,
06:51 sans que ça revienne dans la poche ni de l'un ni de l'autre,
06:54 c'est la fiscalité.
06:55 Quand vous voyez les niveaux d'impôt,
06:57 encore une fois, quand vous voyez votre facture d'électricité,
06:59 toutes les taxes qu'il y a dessus,
07:00 l'agriculteur a la même chose.
07:02 Dans une ferme, quand ils m'ont expliqué les problèmes qu'ils avaient avec Ores,
07:05 avec leur raccordement Internet,
07:08 plus tout ce qu'ils devaient payer et les contrôles systématiques de l'AFSCA,
07:12 ben oui, objectivement, ce n'est pas simple.
07:14 D'ailleurs, pour l'AFSCA, ce qu'on a obtenu,
07:16 c'est aussi l'idée de se dire qu'il faut un droit à l'erreur.
07:20 Ça, c'est ce que nous, nous voulons.
07:21 Il faut que, quand vous vous faites prendre la première fois,
07:26 c'est un droit à l'erreur,
07:27 qu'on ne rentre pas tout de suite dans une logique d'amende.
07:28 Même chose pour le fisc.
07:30 Vous savez, aujourd'hui, vous rendez une déclaration de TVA 24 heures en retard,
07:34 500 euros d'amende.
07:35 500 euros d'amende forfaitaire parce que vous avez été 24 heures en retard.
07:38 Allez, le jour où l'État ne sera plus jamais en retard,
07:41 il pourrait exiger de la part des citoyens de ne pas l'être.
07:43 Il ne faut quand même pas rigoler.
07:44 Bonjour, je lui ai dit qu'il nous faut des carottes.
07:47 Des carottes, je commence à avoir l'habitude,
07:49 parce qu'avec la panade du petit, j'en achète tout le temps.
07:52 Voilà.
07:53 On encourage les ménages à manger local, beige.
07:56 Vous comprenez qu'aujourd'hui, ce n'est pas toujours possible pour eux ?
07:59 Bien sûr.
07:59 Non, mais donc, il faut arrêter de donner mauvaise conscience aux gens.
08:03 C'est pour ça que moi, je suis contre une approche qui est moralisatrice.
08:08 Par exemple, un des projets du ministre de la Santé,
08:11 c'était d'avoir des niveaux de TVA différents par rapport au Nutri-Score.
08:18 Tout le monde dit la TVA, la TVA,
08:19 mais quand vous avez une TVA de 6% sur l'alimentaire,
08:23 j'espère qu'on se rend compte de quoi on parle.
08:25 6%, c'est-à-dire sur un caddie de 100 euros, on parle de 6 euros.
08:29 Alors, ça peut être effectivement important,
08:34 mais ça voudrait dire que tous les produits, alors,
08:36 devraient passer sur une TVA zéro, l'ensemble des produits alimentaires.
08:39 Ce n'est pas ce qui est visé ici, c'est de viser certains produits.
08:41 Donc moi, je préfère, et le bureau du plan l'a montré,
08:43 augmenter les salaires des gens.
08:45 J'en ai marre quand on dit aux gens,
08:46 tu dois acheter ça, tu dois consommer ça, tu ne peux plus prendre ça,
08:49 et ceux qui font ça, ce n'est pas bien.
08:51 Cette société est vraiment rentrée dans un modèle d'imposition permanente.
08:56 C'est plutôt bio ou pas ?
09:00 Je chète des oeufs, mais si je vois bio, je prendrai.
09:04 On a les protections périodiques, tu les vois,
09:06 alors forcément, ça ne te concerne pas directement.
09:08 Non, mais j'en achète parfois, mais pas pour moi.
09:11 Oui, j'ai un doute.
09:11 Est-ce qu'on doit, à un moment donné, envisager la gratuité des protections périodiques ?
09:15 Moi, je suis opposé à tout ce qui est gratuité généralisée.
09:19 La gratuité n'existe pas, mais il faut des interventions,
09:23 mais de façon ciblée.
09:25 La gratuité n'existe pas.
09:26 Ce qui va se passer, c'est que c'est payé avec l'argent des impôts.
09:29 Nous, on aimerait d'ailleurs déposer un texte
09:31 pour interdire le mot "gratuité" dans l'usage des textes parlementaires
09:35 et même de la pratique politique.
09:37 Aujourd'hui, les Belges payent trop d'impôts.
09:38 Le nœud du problème, il est là.
09:40 Ce qui tue notre pays, et en fait, je ne suis pas libéral pour rien,
09:44 dans toutes les théories économiques,
09:45 on montre qu'au-delà d'un certain niveau de fiscalité,
09:48 l'impôt devient inefficace.
09:50 Je pense que si vous dites aux gens qu'on va diminuer leurs impôts,
09:53 mais de façon significative, c'est-à-dire par exemple,
09:55 créer 500 euros de différence entre la locataire sociale,
09:58 celui qui ne travaille pas, mais celui qui travaille,
10:00 ou offrir des protections périodiques,
10:04 je pense que les gens auront envie de faire leur choix.
10:05 Depuis quelques mois, tu es papa, tu es un jeune papa,
10:08 donc je suppose que tu achètes des langes pour ton bébé.
10:10 Oui, exact. Et ça coûte cher d'ailleurs.
10:13 C'est vrai que les langes, je me rends bien compte de l'impact que ça peut avoir.
10:16 Après, pour les personnes actives, c'est extrêmement pratique.
10:19 C'est-à-dire aller dire aux gens qui bossent, qui ont des activités, etc.,
10:23 que demain, ils doivent refaire des langes en tissu, comme au Moyen-Âge.
10:26 Allez, ce n'est pas sérieux, il faut arrêter avec ce genre de trucs.
10:28 Au-delà des langes, un bébé, ça coûte cher.
10:30 Je pense notamment aux crèches.
10:31 Nickel.
10:32 Voilà. Et donc, les places en crèche, oui, ont le nœud du problème.
10:35 Il faut travailler sur trois axes.
10:36 Un, il y a une priorité qui est donnée aux demandeurs d'emploi,
10:39 ça ne va pas. Il faut donner une priorité aux gens qui travaillent.
10:42 Deux, il faut également travailler sur les normes d'encadrement.
10:48 Parce que si les normes d'encadrement en crèche actuelle
10:50 étaient appliquées dans les maisons des gens,
10:52 je pense que plus personne ne pourra avoir d'enfant.
10:54 Et c'est le troisième volet, c'est surtout favoriser l'implantation de crèches
10:58 chez les employeurs.
10:59 Il faut viser la gratuité des crèches.
11:01 Ce n'est pas la gratuité.
11:02 Aujourd'hui, le problème, c'est que vu que certains ne payent rien,
11:05 les autres payent tout.
11:07 Il faut retrouver un équilibre dans le coût de la crèche.
11:10 Parce qu'il y a certaines personnes qui ne sont pas des gens riches,
11:13 qui sont des gens de la classe moyenne,
11:14 la crèche est limite un loyer.
11:16 Ils doivent payer 700, 800 euros, ce n'est pas rare, par mois, pour une crèche.
11:20 Et à côté, il y en a, ils ne payent rien du tout,
11:22 et ils occupent parfois sur toute la semaine,
11:24 ou un prix totalement symbolique.
11:26 Aujourd'hui, on est en train de tuer, c'est la petite classe moyenne,
11:29 les gens à 2000 euros par mois, 2300 euros par mois,
11:32 ok, ils gagnent un peu leur vie.
11:33 Ils n'ont pas un salaire assez élevé pour tout payer,
11:35 mais dans le même temps, ils sont trop riches,
11:38 aux yeux de certains, pour dire d'être aidés.
11:39 Par contre, quand tu ne travailles pas,
11:41 il y a toute une série de personnes qui cumulent allocation familiale majorée,
11:44 donc on double les allocations familiales.
11:46 En plus de ça, il y a le logement social,
11:49 le tarif social énergie, le tarif social télécom,
11:51 la crèche gratuite, le transport gratuit, les médicaments.
11:54 - Est-ce que ces allocations sociales doivent être limitées dans le temps ?
11:58 - Il faut limiter les allocations de chômage à deux ans, c'est clair,
12:01 et il faut plafonner le nombre d'aides matérielles
12:05 auxquelles vous pouvez avoir accès en même temps.
12:07 On va prendre du belge.
12:08 Voilà, on a fini nos courses.
12:10 - On a fini nos courses, on va pouvoir aller à la caisse.
12:11 - On doit être...
12:13 Mais on doit quand même être, attends...
12:15 Parce que là, je prends 12 euros direct.
12:19 - J'irais qu'on est aux alentours d'une quarantaine d'euros.
12:21 J'avais dit 40, on est à 39.
12:25 - Mais tu sais que tous les ménages n'ont pas la possibilité de finir leur mois.
12:29 Qu'est-ce que les maires vont prévoir pour aider ces ménages qui sont en difficulté ?
12:31 - Je pense qu'il faut bien faire la distinction.
12:32 Les personnes qui ont le plus de risques de ne pas pouvoir finir les fins de mois,
12:37 c'est déjà les personnes qui ne travaillent pas.
12:40 Et donc, il faut augmenter le nombre de gens qui travaillent.
12:44 Mais aujourd'hui, il y a des gens qui travaillent,
12:46 qui s'en sortent moins bien que des gens qui ne travaillent pas.
12:48 Et encore une fois, je le répète, il faut baisser la fiscalité sur celles et ceux qui travaillent.
12:52 Là, on propose 10 milliards d'euros.
12:54 Une différence minimum de 500 euros entre ceux qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas.
12:59 Et une augmentation de salaire pour l'ensemble des salaires.
13:03 - Merci beaucoup Georges Louis. - Merci à vous. A bientôt.
13:05 [Musique]