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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00Ça veut dire tais-toi.
00:02Les violons de l'automne, je répète,
00:06les sanglots longs des violons de l'automne
00:10blessent mon cœur d'une langueur monotone,
00:14je répète, blessent mon cœur d'une langueur monotone.
00:23Les vers les plus célèbres de Rimbaud.
00:26Bonjour à Véronique Jacquet, Louis Dragnel, Paul Mellat, Gilles William, Golgadel.
00:31J'ai dit Rimbaud ?
00:32C'est Verlaine, oui.
00:33Je viens de vous sauver, je viens de vous sauver la saison.
00:36Oh là là.
00:37Merci William.
00:38J'ai dit Verlaine.
00:39Gilles William va être content de l'avoir trouvé.
00:40Il y a le plaisir, l'humiliation.
00:43Ce qui est extraordinaire, c'est que j'ai dit Verlaine toute la journée sur Europe, sur Est-Etat.
00:47Mais ce n'est pas grave.
00:48Il y a des liens entre les deux.
00:49Non mais...
00:50Oui !
00:51Oh là là, c'est moyen.
00:53C'est très malaisant.
00:54C'est très malaisant.
00:55Pardon de parler littérature.
00:56Non mais parce que j'étais ému, voilà.
00:59Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'émotions.
01:01Bien sûr.
01:02Il y a beaucoup d'émotions à voir ces images d'archives, à entendre ce qu'on va entendre dans quelques instants,
01:08à voir peut-être pour la dernière fois ces gens qui ont 100 ans, la dernière fois pour un anniversaire en 4.
01:18Et c'est notre histoire, c'est nos familles, c'est notre vécu et c'est l'Amérique, c'est la France,
01:25c'est les difficultés de ce moment-là.
01:27Donc forcément, il y a beaucoup, beaucoup d'émotions.
01:30Écoutez cette séquence d'Emmanuel Macron.
01:32Emmanuel Macron a donné le coup d'envoi de ces trois jours de cérémonie marquant le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie,
01:38qui vont réunir en France les principaux dirigeants occidentaux et le président ukrainien également Zelensky
01:44au moment où la guerre fera pas nouveau d'ailleurs en Europe.
01:46Mais je voulais vous faire écouter cette séquence incroyablement émouvante des enfants qui ont chanté le fameux chant des partisans.
01:53Et vous allez voir, cette séquence, elle prend au cœur, elle prend aux tripes.
01:59Amis, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
02:09Amis, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
02:18Ô hé partisans, ouvriers, paysans, c'est l'alarme.
02:28Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes.
02:36Montez de la mine, descendez des collines, camarades.
02:46Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades.
02:55Ô hé des tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite.
03:04Ô hé saboteur, attention à ton fardeau dynamite.
03:14C'est nous qui brisons les barreaux des cris sourds.
03:18On hésite à interrompre en 1943 les résistants gaullistes qui étaient à la recherche d'un champ mobilisateur et fédérateur.
03:25Car le général de Gaulle s'efforçait par l'entremise de Jean Moulin de regrouper l'ensemble des réseaux sous un commandement unique.
03:32De Gaulle a écrit qu'Anna Marley fit de son talent une arme pour la France surnommée le troubadour de la résistance.
03:39Anna Marley fut décorée de l'ordre national du Méritant 65 et de la Légion d'honneur en 85.
03:45Elle s'est éteinte le 17 février 2006 en Alaska. Elle avait 88 ans.
03:49La mélodie est répétitive, lente. Ce chant rappelle une marche militaire.
03:55Le titre évoque d'emblée l'objectif du chant, l'appel à l'union, au rassemblement
04:00et dans le contexte de l'occupation à la résistance. Amis, partisans, ouvriers, paysans, saboteurs, camarades.
04:05Tous les Français libres sont appelés à rejoindre les résistants.
04:10Il faut lutter et combattre l'ennemi.
04:14Le chant des partisans dénonce l'occupation de la France par les nazis.
04:17La métaphore, le vol noir des corbeaux fait allusion aux avions allemands bombardant le pays.
04:24C'est magnifique.
04:27On ne peut pas à chaque fois l'entendre et être saisi de la même émotion.
04:31Il y a une autre séquence qui m'a marqué avec ces jeunes aujourd'hui.
04:35Bien sûr, tout ça est mise en scène et sans doute c'est de l'émotion, mais pourquoi pas ?
04:39Voyez les petits Français qui ont chanté « Douce France » ce matin.
04:56Dans ces moments troublés, s'il existe quelques secondes de réconciliation ou d'union nationale,
05:25il ne faut pas s'en plaindre.
05:27Je suis d'accord avec vous, Pascal.
05:29Écoutez Emmanuel Macron sur la victoire des Alliés et notamment sur quelque chose qui est mal compris par les jeunes générations.
05:38Parfois, c'est les civils français qui sont morts bombardés par les Alliés.
05:44C'était le cas à Nantes, par exemple, mais au Havre, à Saint-Nazaire, à Brest, etc.
05:50Ces morts des bombardements furent les victimes de notre combat pour la liberté et la patrie.
05:58Oui, huit décennies plus tard, la nation doit reconnaître avec clarté et force les victimes civiles des bombardements alliés en Normandie et partout sur notre sol.
06:15Et on rappelle, parce que nous ne l'avons pas dit visiblement, que le chant des partisans est écrit par Kessel et par Maurice Druon.
06:22Je peux intervenir à ce moment-là, même si ce n'est pas totalement...
06:26Mais je ne peux pas m'empêcher de le dire.
06:28Au moment où M. Macron rend hommage aux victimes civiles des bombardements américains et alliés,
06:34ce matin, sur France Inter, on a rendu hommage aux martyrs de Saint-Lô, où il y a eu mille morts des civils bombardés par les Américains.
06:43Et ensuite, ils ont fait venir une historienne qui a expliqué très bien que, pour protéger le débarquement, il fallait bombarder.
06:51Et c'était terrible pour les civils. Il y a eu 20 000 morts.
06:5420 000 civils normands morts sous les bombes américaines.
06:59Il n'y a personne dans le studio qui a pensé, à ce moment-là, à un État pogromisé accusé de génocide.
07:13C'est vrai que les parallèles... Il faut se méfier peut-être des parallèles.
07:17Non, non, pas du tout. Il ne faut pas du tout se méfier des parallèles.
07:22Un bombardement... La guerre, c'est la guerre. Un bombardement, c'est un bombardement.
07:26Et je pourrais vous parler de Raqqa ou de Mossoul, il y a cinq ans.
07:31On peut s'interroger sur le fait qu'il n'y avait pas, à l'époque, de volonté de récupération ou de récrimination.
07:42Mais parce qu'il fallait reconstruire un pays, parce que c'était cinq ans de guerre, parce que...
07:48Non, mais parce qu'on ne sait plus les mêmes mentalités.
07:50La France de Vichy passait son temps à hurler contre les bombardements alliés.
07:56Ils les traitaient de criminels.
07:58Non, mais les civils, les familles des civils qui ont péri, à l'heure actuelle,
08:02ne sont pas à demander des comptes à ce qu'ils ont perdu leur famille, leur maison, etc.
08:06En tout cas, c'est quelque chose qui est mal compris et qui était mal compris à l'époque.
08:11Effectivement, c'était les villes de Nantes, de Saint-Nazaire qui ont été...
08:13Nantes a pas été entièrement rasée.
08:15Nantes a été en partie bombardée.
08:16En Allemagne, à Dresde.
08:17Et la légende dit qu'à Nantes, dans l'escadron, il y avait Clark Gable qui était au-dessus de la ville de Nantes.
08:21C'est la légende qui raconte cela.
08:23Mais Saint-Nazaire a été complètement rasé.
08:25Dresde a été complètement rasé.
08:27C'était effectivement les Américains qui bombardaient.
08:30Il y a longtemps eu quand même un impensé autour du débarquement allié,
08:34autour des Soviétiques à l'est et des alliés américains à l'ouest.
08:38Il y a eu un impensé disant que ce sont les libérateurs.
08:41Donc, circuler, il n'y a rien à voir, y compris sur les vies civiles.
08:44Moi, je pense qu'on peut discuter de ça aussi.
08:46Et qu'en histoire, on a le droit de réfléchir à tout.
08:49Il faut le réfléchir non pas avec les yeux et la morale de notre temps,
08:52mais en essayant de se draper dans ce nu passé.
08:54Mais je pense que ça vaut aussi le coup de réfléchir à la façon dont ce débarquement a eu lieu,
08:58même si c'est impopulaire et même si aujourd'hui...
09:00Evidemment, ce qui l'emporte aujourd'hui, c'est l'immense patriotisme.
09:03C'est la résistance.
09:04C'est grâce à De Gaulle, la mise en valeur de la résistance par les Américains
09:07quand ils sont arrivés à Paris.
09:08C'est tout ça qu'on retient.
09:09Mais je pense qu'on ne peut pas faire l'économie non plus de parler des vies civiles.
09:12Je ne faisais pas un procès à Eisenhower.
09:15Je faisais un procès à ceux qui font le procès de...
09:17On l'a compris, Gilles-Louis.
09:18C'est 150 000 personnes qui arrivent durant le débarquement.
09:21On rappelle que le général De Gaulle n'a jamais assisté aux commémorations.
09:25En 1964, il n'y était pas.
09:27Il ne disait pas question que la France soit un paillasson.
09:30La légende, là encore, dit qu'il a été prévenu visiblement au dernier moment,
09:34la veille au soir.
09:36Et les seuls Français qui ont débarqué,
09:38c'est le fameux commando Kieffer, dont on parlera demain matin,
09:41avec Marc Menand et qui appartiennent à la légende de ce pays,
09:46à l'histoire de ce pays, comme les Compagnons de la Libération.
09:48Compagnons de la Libération, c'est 1048, je crois.
09:52Il y a des villes, d'ailleurs.
09:53Saint-Nazaire est Compagnon de la Libération.
09:55Nantes est Compagnon de la Libération.
09:56C'est extraordinaire.
09:57Il y a cinq ou six femmes.
09:58Il y a très peu de femmes.
09:59Alors qu'il y aurait dû en avoir beaucoup plus, qui mériteraient.
10:02Et le fils du général de Gaulle n'est pas Compagnon de la Libération.
10:05Vous avez raison de rendre hommage aux Français du commando Kieffer,
10:09mais songez aux volontaires américains qui vont mourir pour nous libérer.
10:17Aussi pour des intérêts américains qui avaient peur de voir Hitler prendre le pouvoir.
10:21Pas de naïveté sur les volontaires américains.
10:26Les jeunes qui vont se faire tuer sur la plage, ils sont volontaires.
10:30Le président Macron, c'est la chanson célébrissime de Sardou,
10:34un gars venu de Géorgie, qui ne voulait pas mal de toi,
10:38est venu mourir en Normandie un matin où tu n'y étais pas.
10:40Tout est dit.
10:41C'est ça la force d'une chanson.
10:42Qu'est-ce qu'il a pris quand il a chanté ?
10:44Pas qu'est-ce qu'il a pris, c'est de Gaulle qui l'a interdit,
10:46pour les raisons qu'on vient de dire.
10:47Autrement, le public, non.
10:49Parce que le mythe résiste.
10:50Le mythe, voilà.
10:51C'est normal aussi.
10:52Cette phrase dit tout de cette période.
10:55Le président de la République, Emmanuel Macron, est à Caen.
10:57Je ne sais pas si, d'ailleurs, on a des images à vous montrer en direct.
11:00Et voilà ce qu'on pouvait dire ce soir.
11:02Et demain, journée spéciale, bien évidemment, sur Europe 1.
11:04D'ailleurs, à partir de 5h30, je crois, ou 6h,
11:07il y aura chaque minute du débarquement tel qu'elle a été avécue.
11:115h30, 6h, 6h30.
11:13On vous fait revivre, à notre façon, comment ça s'est passé.
11:17Exactement.
11:18C'est tout à fait saisissant.
11:20Voilà ce qu'on pouvait dire, évidemment, sur ce sujet.
11:22Autre sujet du jour, et plus banal, plus classique dans notre actualité,
11:28parfois médiocre, Rachida Dati a déclenché les rires de l'hémicycle
11:32parce qu'elle a été interrogée lors des questions du gouvernement
11:34sur la venue de Gabriel Attal sur le plateau de France Info.
11:39Que se passe-t-il ?
11:41Non, il ne se passe rien.
11:42Non ?
11:43Tout va bien.
11:44Ah bon ?
11:45Non, pardon.
11:46Non, pas du tout.
11:47William me faisait un petit cadeau.
11:48Non, il se passe des petits mots.
11:49Il y a des choses.
11:50Quand il ne parle pas, les questions ne l'intéressent pas.
11:53Vous connaissez les coulisses de ce truc.
11:55J'ai trouvé cet objet là.
11:57Je ne savais pas.
11:58Je me suis dit que c'était une ampoule empoisonnée.
12:00Je me suis dit, attention.
12:01Je me méfie toujours.
12:02La France Antille a empoisonné.
12:04Voilà, c'est ça.
12:05Je ne sais pas ce qu'il fait.
12:06Après tout, la clientèle a droit de savoir.
12:08Je ne sais pas ce que vous faites avec vos mains à côté de moi.
12:10Ça me fait un peu bizarre.
12:12On ne sait pas ce qu'il fabrique.
12:13Il ouvre son goûter.
12:14Je ne sais pas.
12:15C'est de l'accusation grave.
12:16Non, mais il y a des tentatives de sabotage.
12:19Vous le savez, elle a été interrogée lors des questions du gouvernement
12:23sur la venue de Gabriel Attal sur le plateau de France Info,
12:27alors que Valérie Ayé y était interrogée.
12:29C'est vraiment une tempête dans un verre d'eau.
12:31Tout ça n'a absolument aucun intérêt.
12:32Pardonnez-moi.
12:33On en parle nous-mêmes.
12:34Oui, on en parle nous-mêmes.
12:35Mais je trouve que c'est vraiment l'écume des choses.
12:39Ça prend une tournure folle.
12:42Un syndicat réagit.
12:44Le ministre de la Culture a affirmé que la présidente de Radio France
12:47avait proposé, voire contraint, de venir sur le plateau.
12:49Du coup, il y a eu une réaction depuis, vous allez voir, de CGT Radio France
12:54qui disent « Irruption de Gabriel Attal sur France Info.
12:57Une prise d'antenne très malvenue alors que le gouvernement veut imposer
13:00à l'audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace
13:02sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique. »
13:04Enfin, on sait tous comment ça s'est passé.
13:07Il y avait le ministre qui devait être dans le couloir.
13:09Il y a un rédacteur en chef ou un directeur qui a dit
13:11« Écoutez, monsieur le ministre, passez donc parce qu'on va faire un happening.
13:16On va créer une petite situation marrante.
13:18Ça va surprendre. »
13:19C'est ça comment ça se passe.
13:20Et de vouloir tirer des conséquences sur la mainmise du gouvernement
13:24sur France Info, tout ça est grotesque.
13:26Mais voyons, en revanche, l'échange qu'il y a eu entre Rachida Delphi et Nadal.
13:30Je ne suis pas persuadé de ça.
13:32Mais vis-à-vis de Mme Ayé, c'est spécial quand même.
13:35Bon, écoutez, voyez la séquence.
13:37Je ne voudrais pas qu'on m'amène quelqu'un quand je suis en train de causer.
13:41Et vous, parce que vous avez une image de Pompidou.
13:45Qui pourrait venir ici sans besoin de personne ?
13:48La considération pour Mme Ayé.
13:51Parce que déjà, on est quatre de trop autour de ce plateau pour vous.
13:56Ce que je veux vous dire, c'est que tout ça, c'est vraiment l'écume des choses.
14:00Et la tournure que ça prend n'a pas de sens.
14:03Voyons l'échange.
14:05Sur l'irruption du Premier ministre, sur un plateau, je reprends vos termes.
14:10Dans le cadre d'un débat sur les élections européennes.
14:13Moi, je vous renvoie aux explications de la présidente de Radio France.
14:18Qui lui a proposé, j'allais dire qu'il l'a contrainte à venir sur ce plateau
14:23pour venir parler des élections européennes.
14:28Donc je pense, et vous avez le loisir de le faire,
14:31de pouvoir évidemment lui demander des explications à ce titre.
14:35Je vous remercie.
14:37Monsieur Brossard.
14:38Madame la ministre de la Culture, je dois dire que je suis assez inquiet
14:48d'apprendre que le Premier ministre ait pu être victime à Radio France
14:52d'une forme de kidnapping dont nous n'aurions pas été au courant.
14:59Bon alors, tout le monde n'est pas d'accord.
15:01Il y a quelqu'un qui dit que vous avez tort, Pascal,
15:03ce qu'a fait Attal est digne d'une république bananière.
15:05Je ne le crois vraiment pas parce que je sais trop comment ça se passe dans les bouloirs.
15:10Est-ce que je peux y voir ce que vous voyez ?
15:12Est-ce que je peux répondre ?
15:13Je vais répondre à Golnadel avant qu'il ait parlé,
15:15parce que je sais exactement ce que vous allez dire.
15:17Non mais vraiment, vous êtes prévisible là-dessus.
15:19Non mais vas-y.
15:20Je comprends très bien la réaction des Français.
15:22Je comprends que ça choque, ça horrifie beaucoup de gens.
15:24Je comprends très bien ce qu'ils se disent.
15:26Et en même temps, ce que je leur dis aussi à tous ceux que ça choque,
15:29c'est que je ne connais pas un journaliste en France
15:33qui, si ça s'était arrivé, se serait opposé.
15:35C'est-à-dire que moi, évidemment, Gabriel Attal serait dans les locaux.
15:38Je lui dis tiens, venez monsieur le Premier ministre,
15:41on va aller voir Pascal Praud et vous vous invitez dans une émission.
15:45Personne n'aurait dit non et moi j'aurais été très heureux de le faire.
15:48Parce que pour une rédaction, c'est toujours intéressant d'avoir le Premier ministre à son micro.
15:53Oui, je suis d'accord avec Louis.
15:54Je pense qu'ils ont plus cherché la bonne séquence qui va faire marrer,
15:57qui va préparer ce happening, c'est un peu ce que vous disiez Pascal,
16:00plutôt qu'une main terrifiante de la censure.
16:03Mais je peux me tromper.
16:04Oui, mais moi je vais vous dire, je trouve ça un petit peu triste,
16:08parce que ça montre à quel point la politique est devenue uniquement du spectacle et du théâtre.
16:13Est-ce que c'est vraiment la place d'un Premier ministre ?
16:16Je suis un peu rabat-jeune.
16:19Véronique, vous découvrez le Pérou à Orléans.
16:23Oui, il y a une part de spectacle dans la politique.
16:27J'en vis.
16:28Mais résultat ensuite, évidemment, on parle de ça, on ne parle pas du son.
16:33J'en vis votre fraîcheur d'esprit.
16:35Non, mais c'est rien.
16:36Il y a des choses importantes en France, ça c'est rien.
16:39Je vous explique le film.
16:40La réalité, ils ont peur d'un succès du RN.
16:45Ils préfèrent à Radio France favoriser un tout petit peu plus,
16:49même si ce n'est pas le conseil.
16:55Et comme ils ne considèrent pas Mme Ayé, avec tout le respect que j'ai pour elle,
16:59comme formidable, ils pensent que c'est une bonne chose.
17:04Et M. Attal, qui est un garçon quand même de caractère,
17:07il ne se fait pas kidnapper.
17:09Il y va de bon cœur, parce qu'il pense que ça ne va pas être mauvais.
17:11Tout le reste, c'est de la littérature.
17:13C'est un petit coup de main par temps difficile.
17:16Voilà, un petit coup de main par temps difficile.
17:19Jusqu'à maintenant, en tout cas, quand Gabriel Attal ou le Président de la République
17:22se sont exposés aux côtés de la candidate, ça n'a pas fait fondre les sondages d'un iota.
17:25Vous croyez que ça a changé quelque chose ?
17:27Ça n'a rien changé.
17:28Il m'embête.
17:29Vous croyez que ça va changer quelque chose ?
17:30Ça ne change rien.
17:31Mais vous prenez les Français.
17:32Ça ne changera rien.
17:33Bravo.
17:34Vous pensez vraiment que parce que les Français voient Gabriel Attal,
17:38vous allez voter.
17:41Les gens qui nous regardent, ils savent qu'ils ont voté.
17:44Un coup de pouce.
17:45Un coup de pouce qui ne fera pas fondre les sondages.
17:47Une petite connivence.
17:48Voilà, c'est tout.
17:49Déjà, beaucoup de gens ne sont pas au courant.
17:50Vous pensez que les gens écoutent en permanence la radio, la télé,
17:54mais il y a plein de gens qui ne sont pas au courant.
17:56Pourquoi ça s'est passé comme ça ?
17:57Je ne vous dis pas que ça sera réglé.
17:58Je pense que ça désespère les Français parce que ça démonétise la candidate en plus.
18:02En plus.
18:03Oui, elle n'a pas besoin de ça.
18:04En plus.
18:05Donc franchement, c'est du perdon-perdon.
18:07Véronique a raison.
18:11Bon, alors.
18:13Il y a quelqu'un, parce que j'essaie de descoder, qui me lit.
18:16Tu n'aimes pas l'anonymat, fort bien.
18:18Alors, il faut savoir qui a pris l'initiative.
18:21Qui a pris l'initiative à Radio France.
18:24C'est peut-être...
18:25Quelques courtisans ?
18:27Je ne sais pas.
18:28Non.
18:29Alors, allez.
18:30J'ai été franchement assez rude, souvent, sur Radio France.
18:34Je crois qu'il y a des choses plus grandes.
18:35Il faut savoir que ça ne se passe pas comme ça, en fait.
18:37On va marquer une pause.
18:39Je salue Marine Lençon qui est avec nous ce soir, puisque Benjamin Nau sera là, d'ailleurs, demain.
18:43Et nous avons des nouvelles rassurantes de l'ami Benjamin Nau.
18:45Parfait.
18:46Donc, nous le salons une nouvelle fois.
18:49Et dans la deuxième partie, on pourra réécouter, d'ailleurs, le chant des partisans.
18:54Parce que vraiment, c'est très émouvant.
18:56Mais on parlera de Jean Lassalle.
18:58On parlera d'Éric Piolle.
18:59Alors, c'est l'affaire, Éric Piolle.
19:01Ah oui, oui, oui.
19:02Vraiment, si c'est avéré,
19:05M. Piolle, qui est quand même un des plus grands donneurs de leçons de l'histoire de la politique française.
19:10Une enquête a été ouverte, ce mercredi, contre le maire écologiste de Grenoble,
19:14suite à un article du Canard enchaîné qui l'accuse d'avoir organisé un tour de passe-passe budgétaire
19:18pour verser 16 000 euros à une ancienne première adjointe.
19:22Et c'est tellement minable, la manière dont il fait ça, si c'est avéré.
19:28Bien sûr.
19:29C'est-à-dire qu'il augmente quelqu'un de la mairie,
19:32et il demande à la personne qu'il augmente de rétrocéder 400...
19:36De retirer en liquide, là.
19:37De retirer 400 euros pour le donner à quelqu'un d'autre.
19:40Rétrocéder.
19:41Impossible.
19:42Mais enfin, votre étonnement, parce que c'est un donneur de leçons de morale,
19:46je dis toujours, celui qui a le discours le plus sévère, c'est lui le plus pervers.
19:50Faut toujours se méfier.
19:52Bon.
19:53Écoutez, la pause et nous revenons.
19:54Voilà.
19:57Alors, nous avons fait réagir, évidemment, toute la sphère Twitter,
20:01avec le sujet Gabriel Attal, où globalement, tout le monde pense...
20:04La majorité m'a donné raison.
20:06Tout le monde pense comme moi.
20:07C'est une sorte de plébiscite.
20:08Moi, je me suis permis ça.
20:10Ça en est gênant.
20:11Je me suis permis simplement de dire, comme je connais un peu le fonctionnement des journalistes,
20:15et puis Louis aussi, on sait à peu près comment ça se passe,
20:18de surinterpréter ça, nous semble-t-il.
20:21Nous semble-t-il.
20:22Mais alors là, du coup, tu te fais traiter de défenseur d'Attal, de Macronard, de...
20:27Je veux dire, ouais, alors là, j'en prends...
20:29Quand je défends un autre avocat, qu'est-ce que je prends ?
20:32Qu'est-ce que je prends par pro quand je défends un autre avocat ?
20:35Mais là, d'abord...
20:36Bah là, vous défendez les petits copains.
20:39C'est qu'on se serre la main.
20:41Vous avez raison.
20:42Les petits copains de France Info, ils m'adorent.
20:45Ils nous adorent, France Info et France Inter.
20:47Je vois ce que je vois.
20:48Ils nous adorent.
20:50Bon, non.
20:51Mais bon, alors là, vraiment, on est les suppôts de Gabriel Attal, Macronard.
20:56Il avance masqué.
20:58Tout ce que je lis, la taquilla.
21:01Il fait semblant de critiquer le gouvernement, mais en fait, c'est un agent double.
21:05Bref.
21:06On fait notre métier.
21:08Est-ce que c'est possible de dire aux gens, on fait notre métier de journaliste ?
21:12Je vous conseille de choisir.
21:13Vous, vous êtes pas journaliste.
21:15Non.
21:16Vous êtes avocat, vous êtes engagé.
21:18Vous pouvez être même militant.
21:20Lou et moi, on n'est pas militants, on est journalistes.
21:23Que je sache.
21:24On est encartés.
21:25Point.
21:26Donc on témoigne de la réalité.
21:28Et hier, on a témoigné de Jean Lassalle, qui a fait le show.
21:30Et c'est vrai qu'il est rigolo, Jean Lassalle.
21:32Il apporte un peu.
21:34Finalement, on aurait dû retransmettre que les petits débats.
21:36Parce qu'ils sont surprenants, les petits débats.
21:38C'est vrai.
21:39C'est péjoratif, d'ailleurs, ce que je dis.
21:41Avec Free Palestine et tout ça.
21:43Ils n'étaient pas convivés.
21:45Écoutez, je trouve que démocratiquement, c'est intéressant d'écouter Asselineau,
21:49d'écouter des gens qu'on n'entend jamais.
21:51Et c'est vrai que, par exemple, monsieur Lassalle, il dit des choses différentes.
21:56Et c'est intéressant de l'écouter.
21:58Écoutez ce qu'il a dit, par exemple, sur la campagne.
22:00Vous avez choisi une photo de campagne.
22:04La voici.
22:05Je ne sais pas si c'est moi qui l'ai choisie.
22:07Non, vous ne l'avez pas imposée.
22:09Disons que ça donne une image de nos campagnes, même de nos montagnes,
22:15dont on a très peu parlé au cours de cette campagne.
22:20Pourtant, c'est un véritable enjeu.
22:23Il y a eu deux lois sur la montagne, dont plus personne ne parle.
22:27Un seul mot.
22:28Ça devait faciliter le maintien des écoles.
22:31Ça ne sert strictement plus à rien.
22:33Je ne sais pas ce que fait ce bâtiment au milieu.
22:37C'est votre équipe qui nous a envoyé cette photo, je précise.
22:41Oui, mais bon.
22:43Elle vous convient ou pas ?
22:45Elle me convient moyennement.
22:48Elle est là.
22:49Merci.
22:54Autre passage avec le journaliste Guillaume Darré, de France Télévisions, France 2.
22:59Il est en train de parler et M. Lassalle le renvoie dans ses cordes.
23:05Il est passé très longtemps.
23:07Je pense que c'est la dernière fois qu'on vote pour les élections européennes.
23:11D'abord, quand on voit l'ardeur.
23:13Si vous vouliez voter, je vous laisserais répondre.
23:16Je réponds, monsieur. Pas besoin de vous.
23:18Pourquoi ce seraient les dernières élections européennes ?
23:21Vous allez me laisser parler, oui.
23:23Allez-y.
23:24Bon, merci.
23:26C'est des personnages un peu qui sortent de l'ordinaire.
23:30On parle toujours de la politique formatée.
23:33Au moins, il se passe quelque chose.
23:35C'est des vrais gens.
23:37Ce n'est pas la politique aseptisée.
23:39Des discours faits par des communicants payés à vil prix.
23:42Et puis, il dit, je suis un sous-citoyen plus tard.
23:47Donc, je représente des sous-citoyens.
23:50Donc, il ne faut pas non plus m'en demander trop.
23:52Le jour où vous aurez de vrais débats, je participerai avec vous comme il faut.
23:57Donc là, ça ne vous intéresse pas ?
23:59Cette télévision restera telle qu'elle est.
24:04Alors, très bien.
24:06S'il y a des gens qui ont envie de répondre à la question,
24:08peut-être Pierre Larrouturou sur ce choix ?
24:10Vous pouvez me laisser terminer, madame ? J'ai beaucoup de retard.
24:12Oui, mais alors, allez-y.
24:14Ne me coupez pas.
24:16Ça ne vous intéresse pas, cette question ?
24:18Non, ça ne m'angoisse pas.
24:20Ne vous mettez pas à faire de la psychiatrie, de la psychologie.
24:23Loin de moi cette idée.
24:25S'il vous plaît.
24:27Nous avons créé une liste, l'Alliance rurale,
24:31pour offrir une nouvelle offre à l'ensemble des Français.
24:36C'était hier soir.
24:38Nouvelle offre, oui.
24:39C'est aussi une liste qui a été plus ou moins subventionnée
24:41par des personnes progénisées aussi pour exister
24:44et priquer des voix au Rassemblement national.
24:46Exactement.
24:47Et d'aller avec M. Schrein.
24:50M. Schrein, le patron des chasseurs.
24:52Willy Schrein.
24:53Exactement.
24:54Willy Schrein.
24:55Je ne suis pas sûr que l'opération va très bien fonctionner,
24:57mais c'est un peu téléphoné tout ça.
24:59On va voir. C'est de la politique.
25:00L'analyse de M. Melun est bonne.
25:02Éric Piolle.
25:03Une enquête a donc été ouverte ce mercredi.
25:05Il a d'ailleurs donné une conférence de presse ce soir.
25:07Me disait Marine Lanson il y a quelques secondes.
25:10Une enquête ouverte contre le maire écologiste de Grenoble.
25:13Une enquête en suite au papier du Canard Enchaîné
25:16qui l'accuse d'avoir organisé un tour de passe-passe budgétaire
25:19pour verser indûment 16 800 euros à son ancienne première adjointe.
25:23Je vous propose d'écouter Sandra Buisson qui fait le point sur cette affaire.
25:28La justice va s'intéresser aux comptes de la mairie de Grenoble
25:31et se pencher sur des soupçons de manipulation financière
25:35dénoncées par un ancien collaborateur du maire Éric Piolle.
25:39L'avocat de cet ancien salarié de la mairie affirme
25:42dans une interview au Dauphiné Libéré
25:44que son client a en sa possession des relevés bancaires
25:47mais aussi des conversations qui prouveraient que le maire de Grenoble
25:51a mis en place un système de versement illicite d'argent
25:55au profit d'une de ses adjointes.
25:57En 2016, l'élu aurait donné une augmentation de 600 euros à ce collaborateur
26:02avec ordre d'en reverser 400 tous les mois
26:06à la première adjointe de l'époque, Elisa Martin,
26:09aujourd'hui députée LFI.
26:11Cela pour compenser notamment la diminution d'indemnité
26:14décidée par la mairie.
26:16Un arrangement illégal s'il est prouvé
26:18et qui aurait duré jusqu'en 2022
26:20jusqu'à ce que cette adjointe soit élue députée.
26:23Au total, c'est une somme de 16 800 euros
26:27que cet élu aurait perçu de manière indue
26:29si les accusations reliées par l'avocat dans le Dauphiné sont correctes.
26:33Le procureur de Grenoble a annoncé l'ouverture d'une enquête
26:36pour concussion et recelle de concussion.
26:39L'infraction principale fait encourir jusqu'à 5 ans de prison
26:43et 500 000 euros d'amende.
26:45Et Éric Piolle a donc réagi ce soir.
26:47Je vous propose de lire
26:49« ça fait maintenant deux ans que j'ai un ancien collaborateur
26:52qui manifestement veut me nuire à moi, peut-être à d'autres »
26:55dit-il, Éric Piolle.
26:57De toute façon, dans ces cas-là, il est obligé de démentir complètement.
27:01Je ne sais pas si c'est vrai ou pas, mais il est obligé de démentir.
27:03Si c'est vrai, il est obligé de démentir.
27:05Si c'est faux, par définition, il démentit aussi.
27:07Quand quelqu'un cherche à monter sur un ring avec vous,
27:09ma réaction spontanée, c'est de ne pas y aller.
27:12Éric Piolle a dit cela également.
27:14Et la justice a ouvert un espace,
27:17ça me semble très sain pour tout le monde.
27:20Il ne peut pas dire autre chose non plus, un espace.
27:22La justice ouvre un espace.
27:24C'est vrai qu'elle n'a pas ouvert une enquête,
27:29elle a ouvert un espace, la justice.
27:32Écoutez, on verra.
27:35C'est une option d'innocence.
27:37Ça se soulève si c'est vrai de deux sujets.
27:39Il y a le sujet de la malversation.
27:41Il y a un autre sujet que je trouve plus intéressant, presque,
27:44c'est qu'Éric Piolle s'est fait élire.
27:47Dans son programme, il y avait des engagements éthiques de campagne,
27:50dans lesquels il s'engageait avec toute son équipe
27:52à réduire leur indemnité de 25 %.
27:55On était peu nombreux à trouver que tous ces engagements
28:00à chaque fois de campagne électorale sont complètement démagogiques
28:02et qu'il faudrait payer davantage les élus.
28:04Tous ces élus, tous ces candidats à chaque fois,
28:07essaient de dire qu'on va laver plus blanc que blanc,
28:09on rase gratis, ça ne coûte rien.
28:11Vous n'allez pas faire du monde en disant que les élus ne gagnent pas assez.
28:13Je pense qu'ils ne gagnent pas assez, bien sûr.
28:15Je suis d'accord avec vous, mais personne ne vous suivra.
28:18C'est pour ça que le niveau n'est pas bon.
28:20Oui, mais de dire ça aussi, personne ne vous suivra.
28:23Pascal, tous les chantres de la transparence de tous ces sujets-là
28:28à chaque fois qu'ils disent, au nom de l'honnêteté,
28:30une fois élus, s'ils sont élus, ils se disent
28:32mais c'est horrible, on a créé un monstre.
28:34Tous les gens qui ont travaillé avec François Hollande
28:36et qui ont créé la haute autorité de la transparence de la vie publique,
28:39vous disent tous, on a le plus gros regret,
28:41c'est qu'on a créé un ogre, un monstre,
28:43qui détruit la vie politique, qui détruit les carrières,
28:45qui dissuade, c'est cette haute autorité,
28:48ce mythe de la transparence, et on n'a-t-il plus...
28:50Mais ils n'ont qu'à...
28:52Enfin si, Macron peut le changer.
28:54Il y a une tentative, ce n'est pas sur la transparence,
28:57mais sur le cumul des mandats, pareil.
28:59On a raconté n'importe quoi sur le cumul en expliquant
29:01qu'il fallait élire des députés, payer 2 000 euros par mois.
29:04C'est n'importe quoi, on n'aura jamais des élus de qualité à ce prix-là.
29:07Mais qui attire votre attention ?
29:08Véronique Jacquet.
29:09Et pourquoi pas moi ?
29:10Parce qu'elle parle...
29:11Je suis difficile, Véronique, de parler.
29:13Je suis d'accord avec ce que dit Louis de Raguenel,
29:15cependant le cas d'Éric Piolle me semble être un autre sujet.
29:18C'est-à-dire que là, si c'est avéré,
29:20on touche quand même à la malhonnêteté...
29:22Bien sûr, évidemment.
29:23Mais au-delà de ça, il y a des engagements de campagne
29:26où ils font les moralistes,
29:28où ils disent que nous, eux, ils sont meilleurs que nous.
29:30Du maire et de son entourage,
29:32et surtout par les temps qui courent,
29:34où on demande justement à un élu tellement de transparence,
29:38où il y a tellement de filtres, etc.,
29:40que quand vous voyez...
29:41Ça ressemble un peu au pied nickelé, quand même, cette histoire.
29:43C'est bon, on a un ancien collaborateur.
29:45Vous retirez 400 euros par mois d'une façon systématique.
29:49Mais non, mais vous retirez d'une façon extrêmement facile, quand même.
29:52J'attire votre attention que même si c'est vrai,
29:55la preuve ne sera pas facile à faire.
29:57Parce qu'on peut prouver, effectivement,
29:59qu'il y a retiré, je ne sais pas combien...
30:01400 euros par mois.
30:02400 euros par mois, mais il faut encore prouver
30:04qu'il a redonné à celle qui est devenue députée.
30:07Ça ne sera pas si facile que ça.
30:09La Rochelle.
30:11Un choc frontal impliquant un groupe d'enfants à vélo
30:13et une automobiliste octogénaire a fait sept blessés,
30:15dont trois graves, à La Rochelle.
30:16L'une des jeunes victimes a été hospitalisée en urgence extrême
30:19et pose le problème, évidemment, des gens qui conduisent,
30:22qui ont passé 80 ans dans l'espèce.
30:25Cette dame avait 83 ans.
30:27Aujourd'hui, 80 ans, c'est...
30:28Disons-le, tu es en forme.
30:30Tu peux être en forme.
30:31Tu es souvent en forme.
30:33Tu es alerte.
30:34Les réflexes sont émoussés, quand même,
30:36même si on est en pleine forme.
30:38Vous n'allez pas...
30:40Comment vous dire ?
30:41Statistiquement, les gens de 80 ans ont moins d'accidents
30:44que les gens de 20 ans.
30:45Et alors, où est le problème ?
30:47Ce n'est pas ça, le problème.
30:48De la même manière que...
30:50Quand vous attendez d'avoir 18 ans pour passer à l'ALPR,
30:54peut-être qu'à partir de 80, 82 ans,
30:56si vous passez à l'ALPR...
30:57Vous allez dire aux gens...
30:58Vous savez combien de gens nous écoutent ce soir, peut-être ?
31:00Écoutez, moi, je me présente pour l'élection.
31:03On ne va pas demander à des gens de chez eux de conduire.
31:05Mais vous êtes tombé sur la tête.
31:07Mais pas du tout.
31:08Vous voulez demander aux gens de plus de 80 ans
31:10de ne plus conduire dans ce pays ?
31:11Pas du tout, de passer un examen.
31:13Oui, mais l'examen, il ne sert à rien.
31:15De passer un contrôle, s'il y a...
31:16Mais non, parce que...
31:17Test de vue.
31:18Ben oui.
31:19Test de vue.
31:20Mais il n'y a que réflexes.
31:21Mais il y a réflexes.
31:23On économiserait des morts, des drames.
31:25Mais j'entends bien.
31:26Mais cet examen, il va...
31:28Comment dire ?
31:29À la marge,
31:30les gens qui, effectivement, ne voient rien
31:32et n'ont absolument aucun réflexe,
31:34que ceux-là ne conduisent plus,
31:36il n'y a pas de souci.
31:37Ben oui.
31:38Mais on n'est pas dans ce cas-là.
31:40Il y a très peu de gens
31:41qui prennent le volant sans pouvoir.
31:44Ça vous embête de sauver des vies ?
31:45Non, mais il ne faudrait pas...
31:46C'est pas un argument.
31:47C'est pas un argument.
31:48C'est pas un argument.
31:49Là, vous êtes...
31:50Voyons le sujet.
31:51C'est pas parce qu'il y a un droit
31:52qu'on va interdire à des gens...
31:53La mobilité, c'est important,
31:54y compris quand on a 80 ans.
31:55Oui, pour les gens qui habitent...
31:56Voyons Noémie Schultz,
31:58qui nous dit précisément...
32:00Et ce sujet,
32:01on l'a souvent traité
32:02avec Pauline Desroulettes,
32:03que je connais,
32:04qui, effectivement,
32:05a eu un accident dramatique,
32:07qui a perdu une jambe
32:09percutée par un homme,
32:11mais qui n'avait pas 83 ans.
32:12Parce que tout ça,
32:13il y a une question d'âge.
32:1483 ans, c'est...
32:16Je le dis aujourd'hui.
32:18Jeune, ce n'est pas le mot.
32:19Mais en tout cas,
32:20tu peux conduire.
32:21En revanche,
32:22quand t'arrives dans le grand âge...
32:24Et la personne qui avait percuté,
32:26Pauline, avait, je crois,
32:2790-92 ans.
32:28Donc vous voulez 90, vous ?
32:30Je pense que là, c'est différent.
32:31Les choses sont différentes.
32:3290, c'est pas 80.
32:34Mais on peut écouter Noémie Schultz.
32:37L'accident s'est produit
32:38aux alentours de 10h ce matin.
32:40Un groupe de 12 enfants,
32:41âgés de 7 à 11 ans,
32:42se rend à vélo
32:43dans un parc de la ville
32:44pour une course d'orientation.
32:45Nous sommes mercredi.
32:46C'est une sortie
32:47organisée par un centre de loisirs.
32:49Deux animateurs
32:50accompagnent les enfants.
32:51Dans une rue
32:52à double sens de circulation,
32:53le groupe est percuté
32:54par une voiture
32:55qui arrive en sens inverse.
32:57Le bilan est très lourd.
32:58Sept enfants sont blessés,
33:00dont trois grièvement.
33:01Une enquête a été immédiatement ouverte
33:03par le procureur de La Rochelle
33:05pour blessures involontaires
33:06par conducteur.
33:07Cette enquête devra déterminer
33:09les circonstances de l'accident,
33:10les raisons pour lesquelles
33:11le choc a eu lieu.
33:13La voiture s'est-elle déportée ?
33:15Y a-t-il eu une faute de conduite ?
33:17Un malaise ?
33:18Un problème technique ?
33:19Ce que l'on sait,
33:20à l'heure actuelle,
33:21c'est que la conductrice
33:22est âgée de 83 ans.
33:23Elle a été testée négative
33:24à l'alcool et aux stupéfiants.
33:26Elle avait été placée en garde à vue,
33:28mais son état a été jugé incompatible.
33:30Un médecin a constaté
33:31qu'elle était en état de choc,
33:32donc sa garde à vue a été levée.
33:34Le maire de La Rochelle
33:35a précisé que ses enfants
33:36avaient l'habitude
33:37de se déplacer à vélo
33:38dans cette ville
33:39où la vitesse est limitée
33:40partout à 30 km heure
33:41et où les aménagements
33:42pour les cyclistes
33:43sont extrêmement nombreux.
33:44On attend évidemment
33:45des nouvelles
33:46qu'on espère rassurantes
33:47pour cet enfant
33:48qui a été héliporté,
33:49qui a été hospitalisé
33:50en urgence extrême.
33:51Je vous propose d'écouter
33:52un témoin qui raconte
33:53ce qui s'est passé.
33:55J'étais dans mon jardin,
33:56j'ai entendu un choc effrayable.
33:58J'ai levé la tête.
34:00J'ai vu une voiture jaune
34:01qui a percuté
34:02juste devant chez moi.
34:04J'ai vu un ou deux vélos voler
34:08avec une petite fille
34:09qui est tombée plus loin.
34:11Je suis sorti tout de suite.
34:13J'ai vu les dégâts
34:15avec tous les enfants au sol.
34:17Les vélos tordus,
34:19les gens qui criaient.
34:21J'ai appelé la police
34:24et les pompiers.
34:25La personne qui a percuté
34:27a continué sa route.
34:29Elle a été arrêtée
34:31un peu plus loin,
34:32à 150 mètres, 200 mètres.
34:34Elle n'a pas freiné.
34:36La conductrice âgée de 83 ans
34:38est négative à l'alcoolémie
34:40et au stupéfiant.
34:41Noémie l'a dit.
34:42Elle a été placée
34:43dans un premier temps
34:44garde à vue.
34:45Elle a été hospitalisée.
34:47Vous imaginez le choc
34:49pour cette dame de 83 ans.
34:51Sa garde à vue a été levée.
34:53Qu'est-ce que vous voulez faire ?
34:55J'ai la faiblesse de croire
34:57que les plus grands dangers
34:58sur la route,
34:59c'est plutôt des chauffards
35:01qui sont parfois alcoolisés,
35:02parfois drogués,
35:03qui roulent.
35:04Il suffit de prendre le périph'
35:05de temps en temps.
35:06Des gros cylindrés
35:07avec des vitres fumées.
35:08Des gens qui roulent n'importe comment.
35:09Des motards en interfile.
35:10Des rodeos urbains.
35:11Des refus d'obtempérer.
35:12Ça me paraît plus être là
35:13le grand enjeu
35:14de sécurité routière
35:15plutôt que d'aller faire faire
35:16des tests aux uns et aux autres.
35:17Sachant qu'en plus
35:18des tests de santé,
35:19vous pouvez très bien
35:20avoir 40 ans
35:21et avoir de gros problèmes de vue
35:22et être aussi dangereux
35:23pour les autres.
35:24Donc qu'on fasse des tests de santé
35:25passer 90 ans,
35:26pourquoi pas ?
35:27Mais je pense malgré tout
35:28que ça reste quand même,
35:29et je l'espère,
35:30assez résiduel
35:31dans les accidents de la route.
35:32Il y a régulièrement
35:33des propositions de loi
35:34qui sont déposées
35:35à l'Assemblée
35:36pour essayer justement
35:37de mettre en place
35:38des tests cognitifs
35:40pour les plus de 75 ans
35:41pour essayer d'éviter
35:42ce drame
35:43qui vient de se dérouler.
35:44Et en fait,
35:45ça n'aboutit jamais.
35:46Parce que quand on prend
35:47l'exemple des pays étrangers,
35:48on se rend compte
35:49que ce n'est pas probant.
35:50En Suisse,
35:51en Espagne
35:52et en Allemagne,
35:53il y a des tests
35:54à partir de 75 ans.
35:55Pour autant,
35:56il n'y a pas moins d'accidents
35:57avec des personnes âgées.
35:58Donc comme ce n'est pas probant,
35:59on ne sait pas par où
36:00l'attraper finalement
36:01cette façon de faire
36:02avec les personnes
36:03qui avancent en âge.
36:04Notons quand même,
36:05Pascal,
36:06que le vrai seuil
36:07de déclin cognitif,
36:08c'est-à-dire
36:11que statistiquement,
36:12il est à partir de 83 ans.
36:13Donc voilà.
36:14Mais que faire ?
36:15Effectivement,
36:16il y en a qui sont
36:17en pleine forme à 85.
36:18Et puis,
36:19peut-être que l'accident
36:20qui s'est passé
36:21avec cet octogénaire
36:22est dû à un défaut
36:23dans la façon de conduire
36:24et pas à un déficit cognitif.
36:25Donc voilà.
36:26Il est certain
36:27qu'à un certain âge,
36:28tu n'as sans doute
36:29pas les mêmes réflexes.
36:30Et quand arrive
36:31une situation dangereuse,
36:32tu ne peux pas réagir
36:33de la même manière.
36:34Mais j'ai peur
36:35qu'aucun test
36:36ne permette
36:37de dire
36:38qu'il n'y a pas de déclin
36:39cognitif.
36:40Et qu'aucun test
36:41ne permette
36:42de voir ça.
36:43Tu as le bonsoir
36:44d'un octogénaire,
36:45me dit quelqu'un
36:46sur les réseaux,
36:47d'un octogénaire rural
36:48qui regarde CNews
36:49et qui lit quatre heures
36:50par jour.
36:51Je conduis avec parcimonie.
36:52Voilà.
36:53Mais il a raison.
36:54C'est-à-dire que les gens
36:55qui sont dans la ruralité,
36:56comme on dit aujourd'hui
36:57dans les campagnes,
36:58allaient dire à quelqu'un
36:59de 80 ans
37:00qui vit une maison isolée
37:01que pour aller faire
37:02ses commissions,
37:03il n'aura plus droit
37:04à sa voiture,
37:05il ne va pas se payer le taxi.
37:06On en a parlé hier,
37:07Clamart,
37:08avec le nouveau drame
37:09de 34 ans
37:10qui a perdu la vie
37:11dans une collision mortelle
37:12avec une voiture
37:13conduite par un adolescent
37:14de 14 ans.
37:15On l'a dit dans la nuit
37:16de lundi à mardi.
37:17C'est absolument sidérant.
37:18Et je vous propose
37:19de voir où en est
37:20l'enquête ce soir.
37:21Un refus d'obtempérer
37:23qui finit en drame.
37:25A Clamart,
37:26un mineur de 14 ans
37:27seul au volant
37:28d'une voiture volée
37:29a percuté
37:30à notre véhicule
37:31qui roulait en sens inverse.
37:32L'automobiliste de 34 ans
37:34est décédé
37:35sur les lieux de l'accident.
37:36Un drame
37:37qui exaspère
37:38les habitants de la ville.
37:39Il a tué un type.
37:41C'est un scandale.
37:43C'est un scandale.
37:44C'est même plus
37:45des faits divers.
37:46C'est des faits de société.
37:47Ça me semble absolument
37:48stupéfiant
37:49que dès 14 ans
37:50il y ait un refus total
37:51de l'autorité.
37:52L'adolescent de 14 ans
37:53domicilié à freine
37:54aurait refusé
37:55de se soumettre
37:56aux injonctions
37:57des policiers
37:58avant de prendre la fuite.
37:59Interpellé par les forces
38:00de l'ordre,
38:01le mineur blessé
38:02dans la collision
38:03a été placé
38:04en garde à vue.
38:05Le parquet de Créteil
38:06a ouvert une enquête
38:07pour recel de vol,
38:08refus d'obtempérer
38:09aggravé
38:10et homicide involontaire
38:11aggravé.
38:12Ce fait,
38:13qui met en cause
38:14un mineur
38:15de moins de 15 ans,
38:16ne surprend pas
38:17Claude Carillon,
38:18secrétaire départemental
38:19du syndicat Alliance Police.
38:20C'est quelque chose
38:21qui devient une norme.
38:22Des gamins
38:23de moins de 15 ans
38:24sont de plus en plus
38:25auteurs d'actes.
38:26Mais comme c'est des gamins,
38:27ils n'ont plus de limites.
38:28On a vu
38:29les RICS précédemment.
38:30Sur les RICS,
38:31ils sont
38:32en train
38:33d'être
38:34en train
38:35d'être
38:36sur les RICS.
38:37Ils sont armés
38:38de couteaux.
38:39Cet adolescent
38:40était déjà connu
38:41de la justice.
38:42En décembre dernier,
38:43le tribunal pour enfants
38:44de Créteil
38:45l'avait déclaré coupable
38:46de faits de vol
38:47avec violence
38:48et atteinte
38:49à l'intimité
38:50de la vie privée.
38:51Pour ces faits,
38:52il avait été placé
38:53sous contrôle judiciaire.
38:54Avec interdiction
38:55d'avoir une arme.
38:56Et on le soulignait hier,
38:57à 14 ans.
38:58C'est lunaire.
38:59Interdiction de port d'armes
39:00pour un gosse de 14 ans.
39:01Bon,
39:02pas grand chose
39:03à dire sur cela.
39:04On l'a tillé.
39:06Non mais,
39:07à travers ce drame total,
39:09on a tout
39:10en amont
39:11et en aval.
39:12En amont,
39:13pas de justice
39:14qui puisse
39:15l'impressionner.
39:16Donc,
39:17il est en roue libre.
39:18C'est le cas de le dire.
39:19Et en aval,
39:20vous avez
39:21sans doute
39:22des policiers
39:23qui peuvent hésiter
39:24à intervenir
39:25pour ne pas se retrouver
39:26en prison.
39:27Vous avez tout.
39:28Et un mort
39:29à l'arrivée.
39:30Bon, Paris,
39:31plusieurs axes routiers
39:32très fréquentés
39:33sont fermés
39:34à la situation.
39:35Alors là,
39:36on a une totale
39:37parce qu'on a
39:38le prisonnier des Etats-Unis.
39:39On a Charles III.
39:40All-inclusive.
39:41Oui, c'est all-inclusive.
39:42Il ne faut pas sortir chez soi.
39:43Toutes les options.
39:44Entrée,
39:45plein d'essais
39:46digestifs.
39:47Nous,
39:48on dort ici.
39:49On ne quitte plus.
39:50On ne quitte plus.
39:51Ça nous évitera
39:52notre emploi.
39:53Je vous ai vu
39:54avec votre petit chapeau
39:55de cow-boy
39:56en train de dormir.
39:57On ne quitte plus
39:58le bâtiment.
39:59Alors,
40:00écoutez quelques automobilistes
40:01interrogés par CNews
40:02dans Paris.
40:03C'est un peu
40:04la situation
40:05avec les travaux en plus.
40:06Mais maintenant,
40:07avec l'arrivée du président,
40:08c'est carrément
40:09le secteur en totalité
40:10qui est bouché,
40:11occupé.
40:12Quand c'est trop bouché,
40:13le client,
40:14il descend.
40:15Il a la main,
40:16il descend.
40:17Du coup,
40:18c'est la galère.
40:19En fait,
40:20je n'ai jamais pensé
40:21arrêter le taxi.
40:22Mais là,
40:23je commence à penser
40:24arrêter.
40:25C'est à cause des bouchons.
40:26C'est à cause
40:27de la circulation.
40:28Les gens,
40:29ils évitent
40:30de prendre le taxi quand même.
40:31Tu n'avances pas.
40:32Elle descend.
40:33Elle continue à pied.
40:34C'est vrai
40:35que c'est particulier.
40:36Mais bon,
40:37c'est les Jeux Olympiques.
40:38C'est une fois tous les 100 ans.
40:39Le reste de l'année,
40:40ce n'est pas beaucoup
40:41plus brillant
40:42si je puis me permettre.
40:43Là,
40:44pour le moment,
40:45c'est des circonstances
40:46particulières.
40:47Il y a beaucoup de gens
40:48qui m'interrogent.
40:49Jérôme,
40:50combien de kilomètres
40:51vous faites par an ?
40:52Comment ça ?
40:53Avec ta voiture ?
40:54En voiture.
40:55Quel est votre bilan carbone ?
40:56Je suis capable de vous dire
40:57comment je voulais,
40:58que je répondais à ça.
40:59Mais vous conduisez ?
41:00Non,
41:02pas beaucoup.
41:03C'est l'humiliation
41:04par rapport
41:05aux trois sujets d'avant.
41:06La gêne.
41:07La gêne.
41:08Ça ne conduit pas.
41:10Raisonnable.
41:11C'est ça qui est formidable.
41:12Vous voulez supprimer
41:13la voiture des gens,
41:14mais vous,
41:15ça ne vous proposerait
41:16pas de problème.
41:17Vous avez le permis ou pas ?
41:18Je l'avais.
41:19Écoutez,
41:20si je vous raconte
41:21mon histoire,
41:22on va passer une heure,
41:23mais vous passerez
41:24un bon moment.
41:25Un jour,
41:26je vous raconterai
41:27cette histoire.
41:28Céline Dion,
41:29ce matin,
41:30on a appris,
41:31c'est dans le canard
41:32enchaîné encore,
41:33que Céline Dion
41:34pourrait...
41:35J'adore.
41:36Chanter ?
41:37Non.
41:38Céline Dion,
41:39on a appris
41:40en même temps
41:41qu'elle serait payée
41:422,7 millions.
41:43C'est de l'argent.
41:44C'est pour deux.
41:45Oui, c'est pour deux.
41:46Donc,
41:47ça serait 1,5 millions.
41:48Et c'est vrai
41:49que c'est de l'argent
41:50a priori
41:51qui serait sur le budget
41:52du...
41:53C'est hors budget,
41:54donc c'est l'État.
41:55C'est l'État,
41:56ce ne sont pas
41:57les impôts
41:58qui vont payer Céline Dion.
41:59Je ne pense pas.
42:00Si c'est l'État.
42:01Imagine,
42:02c'est des sponsors.
42:03Si c'est l'État,
42:04c'est les impôts.
42:05Il y a un problème
42:06d'équilibre budgétaire
42:07par rapport à ces choses-là.
42:08Donc, c'est l'État.
42:09Il coûte déjà plus cher
42:10que ce qui était prévu.
42:11C'est nous qu'on paye.
42:12Mais moi,
42:13je n'ai pas de problème avec ça.
42:14Donc, ce matin,
42:15vous n'avez pas de problème,
42:16vous êtes le seul
42:17parce que ce matin,
42:18on avait un plateau
42:19où les gens étaient
42:20vent debout
42:21à l'idée
42:22de payer Céline Dion
42:231,5 millions.
42:24Je comprends.
42:25Mais encore une fois,
42:26c'est le même sujet
42:27pour le fait
42:28qu'il y ait des embouteillages.
42:29C'est-à-dire qu'en fait,
42:30on est dans un pays
42:31où globalement,
42:32il n'y a plus grand-chose
42:33qui fonctionne.
42:34Les gens n'ont plus d'argent.
42:35On vous explique
42:36qu'il faut tout réduire.
42:37Mais là,
42:38c'était effectivement
42:39très décalé.
42:40Et de l'autre côté,
42:41je comprends que les gens
42:42se disent
42:43et on paye Céline Dion
42:442 millions,
42:457 millions d'euros.
42:46Tout est exorbitant.
42:47Moi, je ne suis pas du tout
42:48fan des Jeux olympiques.
42:49J'étais un anti-Jeux olympiques
42:50primaire.
42:51Parce que je trouve
42:53qu'on va essayer
42:54de faire quelque chose de bien.
42:55Et donc, Céline Dion,
42:56si vous renvoquez une star,
42:57un chanteur connu
42:58et en plus,
42:59qui est aimé des Français,
43:00on n'attire pas les mouches
43:01à la Pinèque.
43:02Et donc, il faut la repayer.
43:03C'est peut-être l'artiste elle-même
43:04qui aurait dû dire
43:052 millions de chèques
43:06du contribuable.
43:07Mais dites-moi tout le mal
43:08que vous pensez
43:09de ce que j'ai dit.
43:10Ce n'est pas ça.
43:11C'est une évidence
43:12que le pays ne se porte pas bien
43:13et qu'il y a des gens
43:14qui se serrent la sangle
43:15toute la journée.
43:16Que tu les fasses rêver,
43:18Et à mon avis,
43:19il y a un juste milieu à trouver.
43:21Il me semble.
43:22Je ne suis pas sûr
43:23qu'elle ait besoin de cet argent.
43:24Elle aurait peut-être pu se dire.
43:25Elle aurait peut-être
43:26pu faire un prix.
43:27Vous croyez que l'Eiffel
43:28l'aurait fait gratis ?
43:29On est pour 75 000.
43:31Non mais, c'est vrai que
43:35ça ne passe pas.
43:36Moi, je trouve ça chouette.
43:39C'est vrai que...
43:40Qu'en pensez-vous ?
43:41Mais qu'est-ce que vous voulez
43:42que je suis un peu comme vous ?
43:43Mais je vais avoir...
43:44Je vais me mettre à dos.
43:46Pour la deuxième fois
43:47de l'émission.
43:49Si tu fais les Jeux,
43:50effectivement,
43:51il faut une grande figure
43:52prestigieuse.
43:53Que ça a de la gueule,
43:55comme on dit,
43:56du chien.
43:57De voir Céline Dion
43:58qui n'a pas chanté
43:59depuis je ne sais combien de temps
44:00qui chanterait
44:01à la cérémonie
44:02d'ouverture de Paris.
44:04Ce serait évidemment
44:05mondialement repris.
44:06Ça n'est pas décent.
44:08Mais j'aimerais que Céline Dion
44:09à ce moment-là, idéalement,
44:11vienne gratuitement
44:12ou reverse cet argent
44:13à des œuvres.
44:14Je suis comme vous.
44:15Au nom de quoi ?
44:16Je suis comme vous.
44:17Mais c'est pour ça
44:18que vous avez raison.
44:19Au nom de quoi ?
44:20Et je vois bien
44:21que je heurte
44:22en disant cela
44:23beaucoup de téléspectateurs
44:24qui disent
44:25on n'a pas payé
44:26un million et demi.
44:27On a payé en DT.
44:28La note a baissé.
44:29Il faudrait...
44:30Mais c'est indécent.
44:31Mais ne faisons pas
44:32les Jeux alors.
44:33Soyons cohérents
44:34de bout en bout.
44:35Vous entendez bien
44:36la démagogie
44:37qu'il y a
44:38dans vos propos.
44:39Non.
44:40Non.
44:41Non.
44:42Non.
44:43Vous n'avez pas
44:44le sens des symboles.
44:45C'est important
44:46les symboles
44:47dans la vie.
44:48Je suis désolé.
44:49Vous pouvez dire ça
44:50sur beaucoup de choses.
44:51Sur l'argent
44:52des footballeurs.
44:53Je ne réserve pas
44:54mon ire uniquement
44:55à cette histoire-là.
44:56Ça tombe bien.
44:57Vous pouvez dire aussi
44:58que les footballeurs
44:59sont trop payés
45:00de la même manière.
45:01C'est de l'indécent.
45:02Pardonnez-moi.
45:03C'est du même argent.
45:04Ça n'a rien à voir.
45:05C'est un peu
45:06du même acabit
45:07que le fait
45:08de rendre la scène.
45:09C'est un peu
45:10du même acabit
45:11que le fait
45:12de rendre la scène
45:13navigable
45:14pour 1,4 milliard.
45:15Franchement,
45:16personnellement,
45:17ça me choque.
45:18Vous savez
45:19que les ponts
45:20sont fermés
45:21à Paris.
45:22Donc, bientôt,
45:23pour passer
45:24de la rue droite
45:25à la rue gauche,
45:26il va falloir
45:27apprendre à nager.
45:28C'est une possibilité.
45:29On ne peut plus
45:30traverser la scène.
45:31Il y a un peu de courant.
45:32Il y a deux ponts
45:33sur trois
45:34qui sont fermés.
45:35Ils ne seront pas
45:36tous fermés.
45:37Ceux qui connaissent Paris,
45:38si tu commences
45:39à fermer les ponts...
45:40Il faudra
45:41faire un passage
45:42d'accès, surtout.
45:43Donc, ce sera
45:44servi aussi
45:45parce que vous n'aurez pas
45:46les accès, cher Véronique.
45:47Ça va être le retour
45:48de l'attestation.
45:49Ça va être comme le Covid.
45:50On va devoir se balader
45:51avec notre passe.
45:52On s'habitue à la société
45:53des passes.
45:54Moi, ça ne me fait pas rire.
45:55Elle a l'honneur
45:56de chanter
45:57pour les JO.
45:58Elle devrait venir
45:59gratuitement.
46:00Ça l'honorerait,
46:01dit M. Lelievre.
46:02M. Lelievre a raison.
46:03C'est ce qu'on a dit aussi.
46:04M. Lelievre est généreux
46:05avec Mme Dion.
46:06M. Lelievre est généreux
46:08M. Lelievre…
46:18Marine me parle.
46:19Qu'est-ce que vous me proposez,
46:20Marine ?
46:22Écoutons Charles III
46:23qui parle de Passempouce.
46:24Comment ?
46:25Passempouce.
46:26Et il sera demain
46:27en France.
46:29Mais là, il s'est exprimé,
46:30Charles III, évidemment,
46:31sur le débarquement.
46:35C'est un privilège
46:36C'est un privilège pour nous d'entendre ce témoignage, mais notre rôle n'est pas
46:40purement passif.
46:41Il est de notre devoir de veiller à ce que les générations futures n'oublient pas
46:48leurs services et leurs sacrifices qu'ils ont consentis pour remplacer la tyrannie par
46:52la liberté.
46:53Nos droits et la liberté gagnés à un prix si terriblement élevé impliquent des responsabilités
47:04envers les autres dans l'exercice de cette liberté.
47:34C'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est
47:41ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce
47:46qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il
47:52faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire,
47:59c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est
48:05ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il
48:11faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire,
48:17c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est
48:22ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il
48:28faut faire, c'est ce qu'il faut faire, c'est ce qu'il faut faire.
48:40Et cet homme à côté du président Macron, d'ailleurs il sera avec nous demain à l'Europe
48:441 avec le barret Amarant.
48:48Il s'appelle, voila, exactement...
48:52et a priori j'espère qu'on aura un rendez vous demain à 8h10, 8h20 sur l'antenne de
48:57sur l'antenne d'Europe 1. Il porte un béret unique. Vous savez pourquoi ? Il n'y a qu'un seul régiment de l'armée française qui porte le béret à Marante.
49:05C'est le premier RPIMA à Bayonne. C'est un régiment de force spéciale. Regardez la beauté de cet homme.
49:1199 ans.
49:12Et à 60 ans,
49:14jour pour jour, heure pour heure, il était sur ses plages de Normandie, en train de faire
49:21ce que son devoir lui commandait de faire.
49:24Vraiment, c'est très émouvant et je suis persuadé que vous êtes comme nous émus
49:31par ces images et par ce chant. Laurent Pratte était à la réalisation, Pascal Choup et Mathéo Vinci étaient à la vision. Merci à Yannick Aubin-Ausson,
49:39Marine Lanson qui était là ce soir, Lucas Consalves, Noemi Hardy et vous dans quelques instants, Olivier.
49:44On devait commencer exactement par cette séquence,
49:46celle que j'avais choisie. Je la trouve la plus émouvante, sauf que l'actualité est en train d'être bousculée. Vous avez vu arriver sur votre petit bandeau
49:53qu'un homme a été arrêté
49:55d'origine russe, en tout cas pro-russe,
49:58qui venait du Donbass. Il était dans un hôtel de Roissy, il fabriquait des bombes. Il y en a une qui lui a explosé à la figure.
50:03Au moment où Zelensky arrive en France, au moment où Joe Biden est en France, ça s'est passé lundi soir. On va en parler, on va
50:09ouvrir le meilleur de l'info dans un instant avec cette information.
50:12C'est vrai que la présence de Zelensky demain est aussi fortement commentée parce que les Ukrainiens ont été nombreux dans les blocaus de
50:19Normandie, notamment ceux de la
50:22736e division d'infanterie allemande, où il était près d'un tiers
50:27contre les combats battants.
50:30Il faut rappeler aussi les crimes de la fameuse division SS Galician pour 100 Ukrainiens et ces massacres
50:36en Europe jusqu'en 1945. C'est vrai qu'il faut le dire, bien évidemment, mais c'était l'Ukraine il y a 60 ans et aujourd'hui l'Ukraine...
50:44De l'avenir ce jour-là, vous avez bien compris pourquoi le symbole est étrange.
50:49Merci vraiment, merci Olivier, c'est à vous, bonne soirée.