Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonsoir à tous, Elisabeth Lévy est avec nous ce soir, Olivier Dardigolle, Gilles William Gollnadel,
00:05 Philippe Bézger, Yoann Ouzaï et Meyher Habib, bonsoir. Vous êtes au cœur évidemment d'une polémique
00:10 et vous allez pouvoir nous donner à la fois votre sentiment sur ce qui s'est passé aujourd'hui.
00:15 On va essayer de remonter le fil des événements à l'Assemblée nationale en voyant d'abord le drapeau palestinien
00:20 qui dans cette Assemblée nationale a été montré par le député de la France insoumise Sébastien Délogu,
00:28 ce qui est parfaitement interdit, il faut-il le rappeler à l'Assemblée.
00:32 Et vous ne pouvez pas, et vous ne pouvez pas faire abstraction des tirs quasi quotidiens indiscriminés
00:39 sur les territoires israéliens quasiment tous les jours. La France va continuer madame, la France...
00:47 Monsieur Délogu, vous avez un rappel à l'ordre avec inscription au procès verbal jusqu'à saisine du bourreau.
01:01 C'est inadmissible.
01:03 (Applaudissements)
01:19 La politique du buzz de la France insoumise ce n'est pas nouveau.
01:22 Indigné par l'attitude du député Léphy a tweeté Eric Ciotti qui a brandi un drapeau palestinien
01:27 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Les insoumis n'ont qu'un but, flatter une hypothétique clientèle électorale.
01:32 A quelques jours des européennes fèrent le buzz également et ils tirent ici chaque fois
01:36 puisque nous commençons cette émission en parlant précisément de Sébastien Delogu a tweeté
01:41 "Nous ne sommes rien sur terre si nous ne sommes pas d'abord l'esclave d'une cause, celle des peuples
01:46 et celle de la justice et de la liberté." France Fanon.
01:49 La deuxième séquence que je voulais vous proposer avant de vous donner évidemment la parole,
01:53 c'est la sanction qui a été prononcée contre Monsieur Delogu.
01:57 *Cris de la foule*
02:07 L'Assemblée a prononcé la censure avec exclusion temporaire. En conséquence, il est désormais interdit
02:14 à Monsieur Delogu de prendre part aux travaux de l'Assemblée et de reparaître dans son enceinte
02:19 jusqu'à l'expiration du 15e jour de séance à partir d'aujourd'hui.
02:22 *Cris de la foule*
02:25 Monsieur Delogu, il vous est demandé de quitter l'enceinte de l'Assemblée nationale immédiatement.
02:30 *Cris de la foule*
02:34 La séance est suspendue, deux minutes.
02:37 Jean-Luc Mélenchon a tweeté "On a trop vu trop entendu les amis du génocide à l'Assemblée nationale.
02:46 Jamais puni, toujours encouragé." La présidente Yael Broun-Pierre punit Sébastien Delogu
02:51 pour avoir brandi le drapeau palestinien. Sa punition est une décoration pour l'insoumis Delogu
02:56 et une honte pour toujours pour ceux qui l'ont voté. Embargo sur les armes, reconnaissance de l'État de Palestine,
03:01 ne regardez pas ailleurs, le génocide est sous vos yeux. Et puis on va voir la séquence, la fameuse séquence
03:06 qui fait que vous êtes avec nous, Meilleur Habib, aujourd'hui. Alors, je précise qu'elle se passe dans les...
03:11 dans la salle dite des quatre colonnes, c'est bien ça ? Que Sébastien Guiraud est en...
03:18 - David Guiraud. - David Guiraud, pardon. Et David Guiraud est en discussion avec les journalistes,
03:23 qu'il répond à ce moment-là aux journalistes que c'est son droit... - Il s'est présenté devant les journalistes
03:27 et qu'on a donné la parole. Parce que c'est leur méthode, on fait le buzz, on fonce aux quatre colonnes, etc.
03:32 Mais on va en reparler. - J'entends, mais bon, c'est vous qui allez vers lui ?
03:36 - C'est moi qui dis aux journalistes "Arrêtez de leur donner la parole". On a aujourd'hui des députés du Hamas
03:42 au sein de l'Assemblée nationale. Pascal Praud, je veux vous rappeler que le 7 octobre ou le 8 octobre,
03:46 quand il n'y avait pas encore quasiment un Palestinien tué, les LFI et autres faisaient des feux de joie.
03:53 À ce stade, il n'y en a pas un qui a appelé le Hamas "mouvement djihadiste" ou "terroriste". Pas une fois.
03:59 David Guiraud est en plus négationniste. Il a été en Tunisie, il est apparu avec des djihadistes
04:04 en racontant qu'on avait tout raconté, que le pépé dans le four, c'était les Israéliens qui l'avaient mis, etc.
04:08 Et aujourd'hui, au sein de l'Assemblée nationale, vous devez savoir, il n'y a jamais eu un drapeau étranger.
04:13 Jamais dans l'enceinte, dans l'émissive de l'Assemblée nationale. Il y aurait pu en avoir.
04:18 J'aurais pu, moi, un jour, amener un drapeau israélien. On aurait pu amener un drapeau ukrainien.
04:22 Peu importe. On ne l'a jamais fait parce que ça ne se fait pas. Parce qu'on respecte la République.
04:26 Ils savaient pertinemment ce qu'ils voulaient. Ils étaient prêts à aller faire leur bœuf.
04:30 – C'est exact, je disais simplement, factuellement, on va voir la séquence, évidemment.
04:33 Et factuellement, je disais que c'est vous qui alliez vers lui. Et après, effectivement...
04:37 – Enfin, il m'a poussé, il m'a traité de porc, on va en parler.
04:39 – Mais bien, attendez, tout ce que vous dites sur M. Guiraud est exact.
04:43 Sur la négation de ce qui s'est passé le 7 octobre, tout ça est absolument exact.
04:47 Simplement, je voulais montrer cette séquence.
04:49 Et puis après, on pourra, évidemment, chacun donner notre avis.
04:53 Moi, je n'ai pas souvenir à l'Assemblée nationale de tels insultes depuis que je suis né.
04:58 Il y en avait, paraît-il, il y a au 19e siècle, au début du 20e siècle,
05:01 où vous en êtes quasiment venu aux mains, disons-le.
05:05 – C'était difficile pour moi de me retenir.
05:06 Je pense que j'ai malgré tout gardé mon calme, c'était compliqué.
05:09 Parce que traiter porc, Pascal Praud, c'est une insulte antisémite.
05:14 – Oui, je suis d'accord avec vous.
05:15 – Ça fait des siècles qu'on traite les Juifs de porc et de rat.
05:18 Ça suffit. – Je suis d'accord avec vous.
05:19 – On ne traite pas les Juifs de porc, ni Meyer Habib de porc.
05:23 C'était extrêmement difficile de réagir parce que vous aviez des caméras.
05:26 Je pense que si je n'avais pas de caméra, j'aurais réagi différemment.
05:29 Après, on l'a fait avec, mais il y a une limite.
05:31 Parce qu'en fait, je suis leur caburant électoral.
05:36 Netanyahou, Israël, c'est ça, aujourd'hui, leur carburant électoral
05:40 pour essayer de gratter une fois de plus dans les élections qui vont arriver dans quelques jours.
05:43 – Bon, on regarde la séquence et puis après chacun pourra donner son commentaire.
05:48 – C'est illégal, c'est aussi votre travail à vous, les journalistes, je vous le dis,
05:51 de rappeler ça sur toutes les chaînes d'information continue.
05:54 Depuis l'injonction de la Cour internationale de justice,
05:57 tout ce qui se passe à Gaza est illégal.
05:59 Donc quand je vois des bandeaux de presse dire que Netanyahou parle d'une erreur tragique,
06:04 il a fait quelque chose d'illégal.
06:06 Ces gens doivent être derrière les barreaux et ça nous concerne.
06:09 – Et comment vous leur donnez la parole ?
06:10 – Mais qu'est-ce que tu fais là, toi ? Partons d'ici, toi, va-t'en.
06:13 – A qui tu parles ? – A toi, je te parle.
06:14 – On n'a pas élevé les cochons ensemble, alors respecte un peu la...
06:16 – C'est toi le cochon, tu es dans la boue du génocide.
06:19 – Mais c'est quoi la boue du génocide ?
06:20 – Vous devez être poursuivis pour apologie du génocide, monsieur.
06:23 – Quelle apologie du génocide ?
06:24 – Vous devez être poursuivis pour que ça ne devienne pas le sien du cancer.
06:27 – Moi, je regrette la mort de tous les enfants.
06:28 – Vous faites justice dans ce pays, vous serez poursuivis en justice, monsieur.
06:31 – Ne me touchez pas, hein. – Je suis en pleine interview.
06:32 – Ne me touchez pas. – Qu'est-ce que vous allez me faire ?
06:33 – Ne me touchez pas. – Qu'est-ce que vous allez me faire ?
06:34 – Vous voyez ces gens-là, ces gens n'en ont rien à faire.
06:36 – Vous faites un scandale, vous faites honte à l'Assemblée nationale.
06:39 – Ces gens n'en ont rien à faire de la bienfait.
06:41 – Vous avez des Palestiniens dans l'Assemblée, vous avez une épidémie.
06:43 – Ils sont morts. – Vous tratez mille fois de plus.
06:45 – C'est bon, regardez-le. – Vous faites mille fois de moins.
06:47 – Ce monsieur est un porc, il défend un génocide depuis le début, c'est un porc.
06:51 Il a dit à l'Assemblée nationale que ça n'allait pas s'arrêter depuis le début.
06:55 Ce monsieur est un porc, il fait honte à la France, il fait honte au pays.
06:59 Et on devrait tous avoir honte d'être représentés par des gens comme ça,
07:02 qui n'ont pas de cœur, qui ont un cœur à sens unique.
07:05 Nous, le 7 octobre, on a pleuré les victimes israéliennes.
07:07 Ce monsieur-là ne fait qu'appuyer ce qu'il se passe en Palestine aujourd'hui,
07:11 c'est-à-dire un génocide.
07:12 Et si vous n'êtes pas d'accord avec le mot génocide,
07:14 appelez-le comme vous voulez, mais dites que c'est une saloperie
07:17 ce qui est en train de se passer.
07:18 Et nous, on n'a plus que notre colère pour le dire.
07:20 Ce monsieur-là est en train de bousiller.
07:22 [Silence]
07:26 – Il a gagné, il a eu son temps de parole,
07:28 avec son collègue, ils sont devenus des stars, ils ont fait le buzz.
07:32 Ils vont peut-être gratter encore une petite voix de plus.
07:33 Moi, je suis triste pour la France.
07:35 – Je ne suis pas sûr qu'ils gagnent une voix de plus.
07:37 Je vois en revanche que beaucoup de commentateurs, effectivement,
07:42 prennent d'une certaine manière, parfois,
07:44 partie de monsieur Guiraud dans cette affaire,
07:47 ce qui peut être étonnant, ou en tout cas,
07:49 ils attaquent vous fortement, ce qui peut m'étonner.
07:52 Mais c'est le débat aujourd'hui tel qu'il s'est mis en place
07:55 dans l'espace médiatique, Yoann Ouzaï.
07:57 – D'abord, moi, je constate que dès qu'il y a un problème
08:00 quelque part dans ce pays, une manifestation qui dégénère,
08:03 des incidents graves à l'Assemblée nationale,
08:05 il y a à proximité la France insoumise.
08:07 Ça, c'est quelque chose qui est constant.
08:09 David Guiraud, il faut dire qui est David Guiraud.
08:11 C'est vraiment ce qui se fait de pire en politique,
08:13 mais pas seulement en politique, je vais oser le mot,
08:16 c'est vraiment un personnage abject.
08:17 Il est allé dire en Tunisie que les bébés placés dans les fours
08:21 l'avaient été par Israël et non pas par le Hamas.
08:24 Voilà ce qu'il a dit dans une conférence en Tunisie.
08:26 Donc, il est évident que ce monsieur est quelqu'un…
08:29 On n'a pas les mots pour décrire qui est vraiment David Guiraud.
08:33 Après, moi, ce qui m'interpelle aussi,
08:35 c'est cette séquence, évidemment, dans l'hémicycle
08:37 où on brandit le drapeau palestinien.
08:38 D'abord, il y a une ironie de voir un député
08:40 de la France insoumise qui n'a sans doute
08:42 jamais brandi de sa vie un drapeau français,
08:44 brandir un drapeau palestinien au sein de cet hémicycle.
08:48 Évidemment, c'est extrêmement symbolique,
08:49 mais s'il le fait, naturellement, et il est content de le faire,
08:53 on voit bien qu'il est content d'être sanctionné.
08:56 Moi, j'ai souvent dit, depuis le 7 octobre,
08:58 qu'il y avait dans cet hémicycle des porte-parole du Hamas.
09:00 Je le redis ce soir, c'est pour moi une certitude.
09:02 Certains de ces députés de la France insoumise
09:04 sont des porte-parole du Hamas.
09:06 Il le prouve régulièrement depuis le 7 octobre.
09:08 Mais il gagne des points en ce moment.
09:10 Et pendant les 12 prochains jours qui nous séparent du 9 juin,
09:13 ils vont multiplier ces infamies, ils vont multiplier ces buzzs,
09:17 parce que ça leur rapporte électoralement.
09:19 Ils sont les gagnants, j'en suis persuadé.
09:21 - C'est ça que... - Mais si.
09:24 - Ils mobilisent leur électorat, il n'y a aucune autre chose.
09:26 - C'est ça, on est pas loin de la guerre civile.
09:29 - Mais j'en suis hélas persuadé.
09:30 - C'est ça ? - J'en suis hélas persuadé.
09:32 - Si ce que vous dites...
09:33 Si il a raison, on va être dans un état de guerre civile.
09:36 - Mais ils sont à 8.
09:37 - Si on a des porte-parole...
09:39 Si on a des gens qui votent pour des porte-parole du Hamas,
09:41 on va être en situation de guerre civile.
09:42 - En tant que ministre de mémoire, en 2019,
09:43 aux européennes étaient à 6%.
09:45 Ça n'a pas empêché Jean-Luc Mélenchon de faire 22%
09:47 à la présidentielle la dernière.
09:49 - Mais c'est pas ce qu'on dit là.
09:50 Quel est le rapport avec ce qu'on dit là ?
09:51 - Ce que je veux simplement vous dire,
09:53 beaucoup théorisent le fait que...
09:54 D'abord, je ne sais pas si De La Rue a jamais brandi un drapeau français.
09:58 Ça, je ne le sais pas.
09:59 Ce que je sais ce soir,
10:02 c'est qu'il y avait une actualité plutôt positive...
10:04 - On ne voit pas beaucoup de drapeaux français
10:06 dans les meetings de la Conférence des comités.
10:07 - Je ne sais pas. Il faudra en faire la décon...
10:09 - Voilà ce que je voulais dire.
10:10 - Oui, oui.
10:10 Mais ce que je veux simplement dire,
10:13 c'est qu'il y avait pour le coup une actualité positive
10:16 pour la Palestine aujourd'hui,
10:17 avec la reconnaissance par trois États de l'État palestinien.
10:20 - Oui, mais...
10:21 - Et la séquence...
10:22 - Une prime au Hamas. Une prime.
10:23 - Pour moi, la reconnaissance de l'État...
10:25 Mais je sais qu'on est en désaccord dessus,
10:26 mais ce n'est pas grave.
10:27 Pour moi, la reconnaissance de l'État palestinien...
10:29 - Non, mais absolument, je ne parle pas.
10:29 C'est un autre débat.
10:31 Mais il y avait une actualité positive aujourd'hui
10:33 en Espagne, en Irlande et Norvège.
10:36 On aurait pu évoquer ça.
10:37 Or, ce qui se passe à l'Assemblée fait qu'au final,
10:40 ça peut créer de la détestation pour la politique
10:43 et la vie parlementaire.
10:44 - Olivier Dardigolle, vous savez...
10:46 - J'aurais préféré qu'il intervienne sur les trois...
10:48 - Olivier Dardigolle, vous savez,
10:50 l'estime que j'ai pour vous et l'amitié,
10:52 mais même dans votre intervention,
10:54 il y a une ambiguïté.
10:55 - Laquelle ?
10:55 - Vous ne condamnez pas ce que vous avez vu à l'instant.
10:59 Vous ne condamnez pas.
11:00 - Sur l'Assemblée ?
11:00 - Fermement, oui.
11:01 Vous ne condamnez pas fermement, M. Guiraud.
11:03 Vous ne condamnez pas fermement
11:05 quelqu'un qui porte un drapeau palestinien.
11:07 - Ah non, je ne vais pas condamner quelqu'un
11:10 qui porte un drapeau palestinien.
11:11 - Dans l'Assemblée nationale ?
11:12 - Un drapeau du Hamas.
11:13 - Dans l'Assemblée nationale ?
11:14 - Un drapeau du Hamas.
11:15 - Mais dans l'Assemblée nationale ?
11:15 - Il ne faut pas faire ça à l'Assemblée nationale.
11:17 - Bon, ben, condamnez-le.
11:17 - Tout simplement parce que ça provoque ce que ça provoque.
11:19 - Ben, condamnez-le.
11:20 - Mais mon indignation,
11:21 et nous sommes en désaccord là-dessus, Pascal Praud,
11:23 mon indignation première sur la dernière séquence,
11:26 c'est ce qui s'est passé à Rafa.
11:27 - D'accord, mais peut-on vous faire remarquer que...
11:29 - On a des indignations à différentes...
11:31 - Moi, au sujet...
11:32 - Non, mais il y a une ambiguïté.
11:33 Et c'est pour ça, moi, c'est ce que je pense,
11:35 vous y retournerez à la nups.
11:36 - Mais je...
11:37 - Avec Jean-Luc Mélenchon.
11:37 - Mais la nups, arrêtez de dire nups.
11:39 - Ou à la nups.
11:40 Vous y retournez tous parce que
11:42 vous irez vendre votre âme pour un plat de lentilles
11:45 et pour un siège.
11:47 Et ça sera le cas du PS, etc.
11:50 - Mais si vous ne voyez pas la différence
11:52 au sein de la gauche sur l'actualité israélo-palestinienne,
11:57 vous passez à côté de beaucoup de choses.
11:58 - Mais je ne la vois pas ce soir dans votre prise de parole.
11:59 - Vous passez à côté de beaucoup de choses.
12:00 - Vous ne la montrez pas, c'est tout.
12:02 Philippe Belger.
12:04 - D'une part, je trouve comme Yohan
12:06 absolument scandaleux l'exhibition de ce drapeau
12:12 dans l'Assemblée nationale,
12:14 au mépris de toutes les règles
12:16 et de toute l'impartialité
12:19 qu'un député, même partisan, doit respecter.
12:23 Mais M. le député, si vous le permettez,
12:26 est-ce que vous n'avez pas eu l'impression,
12:28 en allant vers David Guiraud,
12:30 à l'égard duquel je n'ai pas la moindre sympathie,
12:35 de favoriser un tout petit peu une empoignade
12:39 et l'un et l'autre,
12:41 vous n'avez sans doute pas donné de l'Assemblée nationale une belle image.
12:45 - Désolé, j'ai été dans la salle des quatre colonnes
12:47 où la presse s'exprime,
12:48 où buzz après buzz,
12:50 ils font des incidents,
12:53 et ils foncent aux quatre colonnes.
12:55 Et je dis à la presse, arrêtez.
12:57 - Mais vous lui donnez une bœuf.
12:59 - Ce sont les députés du Hamas à la Knesset.
13:02 Ils sont représentés.
13:04 On les a vus pour les Iraniens,
13:07 on les a vus qu'il y a eu 500 000 morts en Syrie,
13:10 on les a vus pour les 500 000 morts en Irak,
13:12 on les a vus au Congo où il y a eu 4 000 000 morts.
13:14 Pas un chat, ni à la République, ni nulle part.
13:16 Leur obsession, c'est le minuscule Etat,
13:18 l'Etat d'Israël, le seul et unique Etat juif.
13:21 Ça les rend dingues.
13:23 Il faudrait avoir eu 300 missiles,
13:25 1 200 morts, on a brûlé des femmes,
13:28 violé des familles,
13:30 brûlé des familles,
13:32 et ils n'ont rien fait. Non, c'est fini.
13:34 Israël gagnera cette guerre jusqu'au bout,
13:36 détruira le Hamas,
13:38 puis après on s'assera à une table de convocation pour trouver une solution.
13:40 - C'est William Golnadel.
13:42 Vous comprenez le sens de l'intervention de celui de Bill Jarek,
13:44 c'est ce que je vous ai dit au départ,
13:46 en allant vers lui,
13:48 vous lui donnez cette...
13:50 J'ai William Golnadel.
13:52 - Je ne suis pas objectif,
13:54 puisque Meyer est mon ami et je suis son avocat.
13:56 Et d'ailleurs on va s'occuper de M. Guiraud.
13:58 Mais pardon, c'est pas...
14:00 - C'est quoi, c'est une insulte ?
14:02 - D'abord c'est une insulte,
14:04 il n'y a aucun doute,
14:06 et non seulement c'est une insulte antisémite...
14:08 - Il y a une plainte ? Vous avez déposé la plainte ?
14:10 - Oui, on vous a déposé la plainte.
14:12 Non seulement c'est une insulte antisémite,
14:14 mais en même temps,
14:16 croyez-moi c'est une solide référence détestable
14:18 chez les islamistes.
14:20 Il y a aussi le clin d'oeil aux islamistes,
14:22 quand il parle de porc M. Guiraud,
14:24 qui a été formé par M. Soral.
14:26 Il faut voir, c'est l'ami de Mehdi Meklat,
14:28 qui était un islamiste pro-hitlérien.
14:30 Ça va loin, ça va loin M. Guiraud.
14:32 Mais là aussi,
14:34 ce que dit Meyer Habib,
14:36 a raison,
14:38 c'est que l'obsession de l'État juif,
14:40 il se passe des trucs,
14:42 des choses épouvantables
14:44 au Congo, au Soudan,
14:46 avec des millions de morts,
14:48 enfin des millions de déplacés,
14:50 des millions de dépassés
14:52 et des centaines de milliers de morts.
14:54 Il y a une focalisation obsessionnelle
14:56 sur l'État juif,
14:58 ce qu'il fait,
15:00 ce qu'il devrait faire,
15:02 ce qu'il ne doit pas faire,
15:04 qui est pathologique.
15:06 Et là-dessus, la France insoumise,
15:08 elle est sincère, la France insoumise.
15:10 Elle a une détestation sincère
15:12 du seul État-nation
15:14 occidentale
15:16 et démocratique au Proche-Orient.
15:18 Ces gens-là sont sincères.
15:20 - Elisabeth Lévy, Gababar.
15:22 - Pour ajouter juste un mot,
15:24 à ce que dit Gilles William,
15:26 il faut quand même rappeler que Rima Hassan
15:28 a parlé d'Israël comme d'une monstruosité.
15:30 Une monstruosité doit être éradiquée,
15:32 doit disparaître de la planète.
15:34 Et je voudrais quand même répondre à moi,
15:36 à Olivier. Je ne suis pas seulement
15:38 de l'Assemblée nationale,
15:40 bien que des députés devraient quand même
15:42 le respecter et sortir en la ramenant
15:44 genre "Ah, je suis content".
15:46 C'est vraiment misérable.
15:48 Brandir un drapeau palestinien aujourd'hui
15:50 pour quelqu'un qui n'a pas jugé bon
15:52 le 7 octobre de brandir un drapeau israélien
15:54 à ma connaissance,
15:56 ça ne veut pas dire "je défends les Palestiniens",
15:58 ça veut dire "je veux la disparition d'Israël".
16:02 Et derrière,
16:04 c'est ça parce qu'il faut quand même...
16:06 - Si on va entendre le témoignage de ce matin
16:08 qui a été vraiment bouleversé,
16:10 rappelez ce qui se passe dans ce pays.
16:12 Derrière, la cible qui est mise
16:14 sur des tas de citoyens juifs.
16:16 Il y a quand même beaucoup de Juifs aujourd'hui
16:18 dans ce pays qui cachent leur nom.
16:20 Est-ce qu'on peut imaginer ?
16:22 Alors, ces gens de la France insoumise,
16:24 M. Macron disait il y a deux jours
16:26 que le Rassemblement national n'était pas un parti normal,
16:28 je crois, ou quelque chose comme ça.
16:30 Il y a quand même quelque chose
16:32 qui est en train de se passer dans la France insoumise
16:34 que vous ne croyez ne jamais voir.
16:36 Et là, vous ne pouvez pas dire
16:38 "reconnaissance de l'état palestinien",
16:40 ça n'a pas de sens aujourd'hui.
16:42 - Raison de plus pour ne pas laisser le drapeau palestinien
16:44 à la France insoumise.
16:46 - Pour aller dans le sens d'Elisabeth
16:48 et de tout ce qui a été dit,
16:50 il est évident que la France insoumise
16:52 ne supporte pas l'existence d'Israël.
16:54 La preuve, vous avez montré le tweet
16:56 de Jean-Luc Mélenchon qui dit
16:58 "il faut décréter un embargo sur la livraison d'armes à Israël".
17:00 Mais qu'est-ce que ça signifierait
17:02 un embargo sur la livraison d'armes ?
17:04 Ça acterait la disparition de cet État.
17:06 Israël est menacé directement
17:08 par le Hezbollah au Liban.
17:10 L'Iran menace d'éradiquer Israël.
17:12 Le Hamas souhaite l'éradication d'Israël.
17:14 Il souhaite commettre d'autres pogroms.
17:16 Si on ne livre plus d'armes à Israël,
17:18 Israël ne pourra plus se défendre
17:20 et donc disparaîtra.
17:22 Ce que dit Jean-Luc Mélenchon dans son tweet,
17:24 c'est qu'il souhaite la disparition d'Israël.
17:26 - On va marquer une pause.
17:28 Mérie Maassam, en souhaitant un seul État,
17:30 on a marqué un seul État.
17:32 - On a le droit de critiquer
17:34 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
17:36 - On a le droit de critiquer
17:38 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
17:40 - On a le droit de critiquer
17:42 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
17:44 - On a le droit de critiquer
17:46 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
17:48 - On a le droit de critiquer
17:50 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
17:52 - On a le droit de critiquer
17:54 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
17:56 - On a le droit de critiquer
17:58 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:00 - On a le droit de critiquer
18:02 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:04 - On a le droit de critiquer
18:06 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:08 - On a le droit de critiquer
18:10 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:12 - On a le droit de critiquer
18:14 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:16 - On a le droit de critiquer
18:18 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:20 - On a le droit de critiquer
18:22 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:24 - On a le droit de critiquer
18:26 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:28 - On a le droit de critiquer
18:30 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:32 - On a le droit de critiquer
18:34 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:36 - On a le droit de critiquer
18:38 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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18:46 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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18:50 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:52 - On a le droit de critiquer
18:54 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
18:56 - On a le droit de critiquer
18:58 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:00 - On a le droit de critiquer
19:02 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:06 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:10 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:12 - On a le droit de critiquer
19:14 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:18 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:22 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:24 - On a le droit de critiquer
19:26 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:30 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:32 - On a le droit de critiquer
19:34 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:36 - On a le droit de critiquer
19:38 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:40 - On a le droit de critiquer
19:42 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:46 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:50 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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19:54 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
19:56 - On a le droit de critiquer
19:58 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:00 - On a le droit de critiquer
20:02 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:04 - On a le droit de critiquer
20:06 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:08 - On a le droit de critiquer
20:10 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:12 - On a le droit de critiquer
20:14 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:16 - On a le droit de critiquer
20:18 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:20 - On a le droit de critiquer
20:22 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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20:26 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:28 - On a le droit de critiquer
20:30 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:32 - On a le droit de critiquer
20:34 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:36 - On a le droit de critiquer
20:38 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:40 - On a le droit de critiquer
20:42 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:44 - On a le droit de critiquer
20:46 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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20:50 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:52 - On a le droit de critiquer
20:54 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
20:56 - On a le droit de critiquer
20:58 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:00 - On a le droit de critiquer
21:02 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:04 - On a le droit de critiquer
21:06 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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21:10 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
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21:14 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:16 - On a le droit de critiquer
21:18 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:20 - On a le droit de critiquer
21:22 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:24 - On a le droit de critiquer
21:26 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:28 - On a le droit de critiquer
21:30 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:32 - On a le droit de critiquer
21:34 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:36 - On a le droit de critiquer
21:38 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:40 - On a le droit de critiquer
21:42 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:44 - On a le droit de critiquer
21:46 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:48 - On a le droit de critiquer
21:50 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:52 - On a le droit de critiquer
21:54 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
21:56 - On a le droit de critiquer
21:58 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
22:00 - On a le droit de critiquer
22:02 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
22:04 - On a le droit de critiquer
22:06 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
22:08 - On a le droit de critiquer
22:10 Benjamin Netanyahou avant le 7 octobre.
22:12 - Pardon, elle est très...
22:14 - Ah non, vous ne posez pas une question
22:16 parce qu'on a pris le temps de parole.
22:18 - Mais disons, tout à l'heure,
22:20 Gilles Hulian a dit que la volonté
22:22 de la France insoumise
22:24 était de favoriser
22:26 la disparition d'Israël
22:28 et d'une certaine manière,
22:30 j'ai eu la réponse
22:32 à l'instant, j'avais parfois
22:34 l'impression que la balance
22:36 sur un plateau
22:38 était lourde en faveur d'Israël
22:40 et que de l'autre côté,
22:42 pour les désastres humains
22:44 et matériels de Gaza,
22:46 il ne comptait pas.
22:48 Ça me perturbait.
22:50 - Pardon, je ne prétends pas
22:52 du tout être positif.
22:54 - Mais vous avez répondu.
22:56 - Mais pardon, mais il y a
22:58 un État qui a été agressé,
23:00 il y a un État qui est pogromisé,
23:02 il y a un État qui est menacé
23:04 sans doute de disparition
23:06 et les Français,
23:08 ils comprennent très bien
23:10 parce que je maintiens
23:12 que dans la détestation
23:14 de l'État d'Israël,
23:16 il n'y a pas que seulement
23:18 la détestation de l'État juif,
23:20 il y a la détestation
23:22 d'un État-nation occidentale
23:24 et démocratique.
23:26 Les Français, de toute origine,
23:28 savent que nous sommes
23:30 dans le même bateau que les Israéliens.
23:32 Voilà pourquoi, effectivement,
23:34 on essaie évidemment de surfer
23:36 sur une autre communauté,
23:38 en tous les cas la partie
23:40 la plus radicalisée,
23:42 mais les Français sont derrière Israël
23:44 malgré la propagande invraisemblable
23:46 qu'on entend.
23:48 - Très court, parce que
23:50 je voudrais qu'on écoute ce témoignage.
23:52 - Olivier, s'il vous plaît.
23:54 - Non, ce que dit M. Delegue,
23:56 place de la République,
23:58 est très important.
24:00 D'ailleurs, on voit que quand il est sanctionné,
24:02 ça fait le buzz, etc.
24:04 Leur objectif, c'est de faire le buzz,
24:06 parce qu'ils veulent mobiliser non seulement leur électorat,
24:08 mais surtout les abstentionnistes,
24:10 les jeunes des banlieues,
24:12 pour les inciter à aller voter.
24:14 Donc ça, ça va continuer, c'est une certitude.
24:16 Pourquoi Rima Hassan est-elle numéro 7
24:18 sur la liste pour mobiliser l'électorat antisémite ?
24:20 - Alors, avant que vous partiez,
24:22 on était ce matin, je l'ai dit,
24:24 on était bouleversés
24:26 parce qu'on était sur ce plateau
24:28 avec Léon Lefkowitz.
24:30 Il était à Auschwitz.
24:32 Il a rencontré Mengele.
24:34 Mengele, il est entré dans la chambre à gaz.
24:36 Et il en est ressorti par un miracle
24:38 qu'il nous a raconté ce matin.
24:40 Et je voulais simplement, et je le dis pour Benjamin Nau,
24:42 écouter non pas le premier témoignage
24:44 qu'on entendra tout à l'heure,
24:46 mais le deuxième, sur la situation d'aujourd'hui.
24:48 Parce que ce que vous disiez,
24:50 Orantel, est très juste. C'est-à-dire que ces gens,
24:52 il a 94 ans,
24:54 il va mourir un jour,
24:56 et le plus tard possible, on l'espère,
24:58 dans un climat d'antisémitisme
25:00 qu'on n'imaginait plus, aujourd'hui,
25:02 en France et en Occident.
25:04 Écoutez cet homme, et c'était
25:06 vraiment très émouvant de l'entendre.
25:08 - Je n'arrive pas à imaginer
25:10 que dans ce pays merveilleux
25:12 qui m'a accueilli,
25:14 avec tant d'amour
25:16 et possibilité d'exprimer,
25:18 de me révéler,
25:20 qu'il dénouveaut
25:24 un jaillissement
25:26 d'un antisémitisme
25:28 que j'ai connu
25:30 déjà en Pologne.
25:32 Parce qu'en Pologne,
25:34 l'antisémitisme était viscéal.
25:36 - Mais en France, aujourd'hui,
25:40 qu'est-ce que vous inspire
25:42 ce qu'il se passe aujourd'hui ?
25:44 - J'ai peur.
25:46 Tous les jours, on vous parle
25:48 à la télévision, dans les journaux,
25:50 on ne parle que de ça.
25:52 Avant, je me promenais dans ce Paris
25:54 merveilleux.
25:56 Le soir, à la tombée de la nuit,
25:58 je me promenais comme ça,
26:00 quand il faisait beau.
26:02 Je peur, je me demande
26:04 qui c'est qui marche derrière moi.
26:06 - "J'ai peur", dit-il.
26:10 Son témoignage, il est né à Lhotse,
26:12 ses parents sont décédés,
26:14 morts, évidemment.
26:16 Et lui est arrivé à Paris
26:18 à l'âge de 15 ans.
26:20 Et puis, il a construit sa vie,
26:22 il s'est marié, il a eu un travail,
26:24 mais il a raconté cette part d'enfance.
26:26 Écoutez ce deuxième passage.
26:28 - Il a fait trois camps,
26:30 Birkenau, Auschwitz,
26:32 à pied, jusqu'à Gross-Rosen,
26:34 des Gross-Rosen,
26:36 à pied, jusqu'à Buchenwald.
26:38 J'ai connu...
26:42 Comment dirais-je ?
26:50 L'enfer des morts-vivants.
26:52 Voilà.
26:54 Des moments épouvantables.
26:56 Et à la libération du 11 avril,
26:58 bon, on nous a...
27:00 La France m'a adopté.
27:06 Pas seulement moi,
27:08 mais nous étions
27:10 427 enfants
27:12 à Buchenwald survivants.
27:14 - Je veux remercier
27:16 Meilleur Habib.
27:18 J'ai connu l'enfer vivant.
27:20 J'ai connu l'enfer vivant.
27:22 - Ce qui est terrible, comme vous l'avez dit,
27:24 c'est qu'il est sur la fin de sa vie,
27:26 comme certains rescapés de la Shoah,
27:28 qui sont dans les geôles du Hamas,
27:30 et c'est qu'ils vont partir dans l'incertitude
27:32 de reconnaître une deuxième Shoah.
27:34 Ça n'arrivera pas, parce qu'il serait
27:36 le Guinra de cette guerre.
27:38 - Merci d'être passé, évidemment,
27:40 par ce plateau, Emmanuel Macron,
27:42 et nous allons l'écouter sur sa prise de position
27:44 aujourd'hui sur la Palestine.
27:46 En même temps, une nouvelle fois qu'il s'est mis en place,
27:48 écoutons le président de la République.
27:50 - Il n'y a pas de tabou pour la France,
27:52 et je suis totalement prêt
27:54 à reconnaître un État palestinien.
27:56 Mais j'ai toujours dit depuis le début,
27:58 c'est ce que j'ai encore expliqué vendredi dernier
28:00 à l'ensemble des ministres des Affaires étrangères
28:02 de la région qui sont venus avec lesquels nous avons
28:04 travaillé sur l'initiative arabe, je considère que
28:06 cette reconnaissance doit arriver
28:08 à un moment utile,
28:10 c'est-à-dire à un moment où elle s'inscrit dans un processus
28:12 où les États de la région et Israël
28:14 se sont engagés et qui permet,
28:16 sur la base aussi d'une réforme de l'autorité palestinienne,
28:18 de produire un résultat utile.
28:20 Je ne ferai pas une reconnaissance
28:22 d'émotion, si je puis dire. Je pense que
28:24 face à ce que nous vivons, cette émotion que nous ressentons,
28:26 parce que, comme vous, je suis
28:28 bouleversé par les images que nous voyons,
28:30 choqué par ce que nous voyons aujourd'hui à Rafah,
28:32 eh bien la réponse,
28:34 elle doit être politique par la résolution,
28:36 par justement l'action et de cesser le feu immédiat.
28:39 - La position française historique,
28:41 c'est la reconnaissance de deux États.
28:43 D'abord, si vous voulez, ça dépend évidemment
28:45 du moment où vous le dites.
28:47 Et là, il s'agit... - C'est pour ça que j'ai dit
28:49 la position historique. - C'est une position
28:51 historique. - Les présidents de la République.
28:53 On est d'accord que tous les présidents de la République,
28:55 sous la cinquième, sont sur cette ligne-là.
28:57 - Depuis que cette solution est sur la table, je pense que...
28:59 - Nicolas Sarkozy était sur cette ligne-là.
29:01 - Vous avez raison, simplement, pour avoir
29:03 deux États, il faut avoir
29:05 deux possibilités d'identité gouvernante.
29:07 Non, mais moi, ce qui me frappe dans la position d'Emmanuel Macron,
29:09 hier, il n'a pas attendu une heure
29:11 ou deux, je crois,
29:13 après la tragédie
29:15 de Rafa, pour dire
29:17 "Cessez le feu immédiat"
29:19 pour quelqu'un qui ne réagit pas dans l'émotion.
29:21 Depuis, c'est quand même étonnant,
29:23 depuis, on a quand même appris,
29:25 et ça n'enlève pas le désastre
29:27 des morts civiles, ça n'enlève pas la tragédie,
29:29 ça n'enlève pas la tristesse qu'on peut avoir,
29:31 on a quand même appris
29:33 que ce qui s'est passé, et probablement
29:35 on aura les résultats plus précis,
29:37 lié à la présence, non pas seulement
29:39 aux munitions d'Israël,
29:41 mais à la présence, à côté de centres
29:43 urbains surpeuplés,
29:45 de dépôts de munitions,
29:47 de dépôts de carburants. Non, mais,
29:49 il y a un moment,
29:51 je suis désolée,
29:53 on ne peut pas ne pas mettre en cause
29:55 la responsabilité du Hamas, qui mène une guerre
29:57 dégueulasse, en prenant les Palestiniens
29:59 en otage. Maintenant, juste très vite,
30:01 l'État palestinien,
30:03 ça a l'air d'être une très bonne idée,
30:05 pleine de bons sentiments, aujourd'hui.
30:07 L'État palestinien, Mahmoud Abbas, qui est une partie
30:09 du problème, comment il a été élu
30:11 Benyamin Netanyahou, après 20 ans
30:13 d'échec de Mahmoud Abbas ?
30:15 Je veux dire, pourquoi ? Non, mais, je veux dire,
30:17 il y a un moment, il faut arrêter. Il n'y a pas de frontières,
30:19 il n'y a pas de gouvernement.
30:21 - Puisque vous parlez de Rafah,
30:23 je voudrais qu'on voit le sujet de Corentin Brilhau,
30:25 et ce sera le dernier chapitre
30:27 de ce sujet, parce qu'on a d'autres
30:29 éléments à parler ce soir,
30:31 et notamment de ce qui s'est passé avec Marion Maréchal.
30:33 Voyons le sujet de Corentin Brilhau.
30:35 - Pardon.
30:37 Au bruit des explosions,
30:39 et à la vue
30:41 des fumées qui s'élèvent,
30:43 les Palestiniens continuent de fuir Rafah.
30:45 - Je marche
30:47 simplement dans la rue, je ne sais pas
30:49 où aller, où venir. Ils disent que
30:51 nous devrions aller dans un endroit sûr.
30:53 Il n'y a pas d'endroit sûr, il n'y a pas de zone
30:55 sûre. Où devrions-nous aller ?
30:57 Que le monde arabe nous regarde, que les
30:59 Arabes nous regardent et voient ce qui nous arrive.
31:03 Le centre et l'ouest de la ville
31:05 ont été cette nuit la cible
31:07 de frappes israéliennes. Selon des
31:09 témoins, des chars de l'armée israélienne
31:11 sont entrés il y a quelques heures dans le
31:13 centre de Rafah.
31:15 Israël continue donc son offensive
31:17 militaire, malgré les nombreuses
31:19 condamnations de la communauté internationale.
31:21 Après le bombardement
31:23 hier par Israël d'un camp de déplacés,
31:25 et qui a fait au moins
31:27 45 victimes civiles palestiniennes,
31:29 selon le Hamas. - Je condamne les
31:31 factions d'Israël qui ont tué des dizaines
31:33 de civils innocents qui cherchaient simplement
31:35 un abri pour échapper à ce conflit meurtrier.
31:37 Il n'y a aucun endroit sûr à Gaza,
31:39 cette horreur doit cesser.
31:41 Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
31:43 a reconnu un accident
31:45 tragique et annoncé l'ouverture d'une enquête.
31:47 De son côté, l'ONU
31:49 a demandé une enquête complète et transparente
31:51 sur le bombardement de Rafah.
31:53 - Il est clair que
31:57 le drame humain
31:59 qui se joue à Gaza
32:01 est signalé, souligné,
32:03 bien évidemment que ces enfants
32:05 qui meurent... - Tout le monde est meurtri par ces images.
32:07 Il faudrait être inhumain
32:09 pour ne pas être touché par ce qui se passe
32:11 en ce moment à Gaza, c'est une évidence.
32:13 Mais si vous voulez, le monde est en train
32:15 de devenir fou. On a maintenant
32:17 le secrétaire général de l'ONU qui, après avoir
32:19 célébré le boucher de Téhéran,
32:21 en lui rendant une minute d'hommage, de silence,
32:23 va maintenant donner des leçons à un grand
32:25 État démocratique qui ne fait que se défendre
32:27 dans une guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas.
32:29 Si vous voulez, on oublie de préciser
32:31 quand même, tout le monde oublie de préciser
32:33 que si Tsaïl a bombardé
32:35 cette zone de Rafah, c'est précisément
32:37 parce que le Hamas
32:39 avait quelques heures plus tôt
32:41 lancé des roquettes et des mistiles en direction
32:43 notamment de Tel Aviv. C'est une opération
32:45 en représailles, encore une fois.
32:47 Ce n'est pas Israël qui a lancé cette attaque,
32:49 c'est une nouvelle réplique à une attaque
32:51 du Hamas. Pardon, mais ça,
32:53 personne n'en parle et personne ne le dit.
32:55 Si, nous le disons, mais ce sont des sujets
32:57 aujourd'hui... Mais alors nous sommes les seuls à le dire.
32:59 Oui, mais je peux le dire. Pour avoir écouté votre
33:01 média aujourd'hui, je peux vous le dire.
33:03 Mais je suis d'accord. Est-ce que la difficulté, ça n'est pas
33:05 de déterminer à quel moment
33:07 la légitime
33:09 défense ô combien nécessaire
33:11 d'Israël devrait s'arrêter ?
33:13 Vous êtes posé la question,
33:15 M. Bilger, lorsque les
33:17 Américains et les Russes bombardaient
33:19 Rafah et Moussoul pour détruire l'État
33:21 islamique ? Par quel
33:23 hasard extraordinaire,
33:25 le procès que l'on fait contre un seul État,
33:27 c'est, en général,
33:29 effectivement, dans les guerres,
33:31 lorsqu'on fait des bombardements contre des organisations
33:33 terroristes, il y a des morts civiles.
33:35 C'est dramatique, mais ça n'est
33:37 pas le lot seulement d'Israël.
33:39 J'avais l'impression que,
33:41 mais sous votre contrôle,
33:43 que le ministre de la Défense,
33:45 si je ne me trompe, avait reproché
33:47 à l'État de n'avoir
33:49 pas de projet politique.
33:51 Mais ça, c'est autre chose, pour après.
33:53 Non, mais ça n'a rien à voir avec la
33:55 critique des opérations de guerre.
33:57 Là, vous posez un problème politique.
33:59 Est-ce qu'il ne les poursuit pas ?
34:01 Philippe Bilger,
34:03 vous avez bien compris que
34:05 le Hamas utilise la population
34:07 civile de Gaza.
34:09 Vous l'avez compris,
34:11 oui ou non.
34:13 Donc, qu'est-ce que doit faire
34:15 Israël dans ces cas-là ?
34:17 C'est toute la question depuis
34:19 six mois. Voilà. Et chacun répondra
34:21 en conscience à cette question.
34:23 C'est aussi simple que ça.
34:25 Simplement, quand on présente
34:27 cette actualité, on doit le dire
34:29 comme je viens de le dire là.
34:31 Le Hamas utilise
34:33 la population de Gaza
34:35 comme bouclier. Donc, il y a
34:37 deux solutions. Soit tu n'attaques pas le Hamas,
34:39 et avec les conséquences
34:41 qu'il y aura, soit tu attaques le Hamas.
34:43 Israël serait le seul pays au monde
34:45 Israël serait le seul pays au monde
34:47 à s'abstenir
34:49 dans ce cadre de légitime défense.
34:51 Marion Maréchal,
34:53 la bêtise s'est
34:55 posée, s'est
34:57 invitée ce matin
34:59 sur l'antenne de
35:01 France Inter, dans une question
35:03 de Madame Sonia
35:05 De Villers. La bêtise
35:07 crasse, allais-je dire.
35:09 Écoutons Madame Sonia De Villers,
35:11 qui est journaliste ou
35:13 militante politique. Chacun
35:15 choisira le terme
35:17 qu'il convient lorsqu'elle s'est
35:19 adressée à Marion
35:21 Maréchal, dont vous n'entendrez pas la réponse parce que
35:23 j'ai toujours un problème de temps de parole. C'est-à-dire
35:25 que je vous lirai la réponse
35:27 de Madame Maréchal parce que j'ai le droit
35:29 de la lire, mais on n'a pas le droit de l'entendre.
35:31 - Et ça ne sera pas la même chose, ce n'est pas le même ton.
35:33 - Alors, écoutons la question
35:35 de l'intelligente
35:37 Sonia De Villers.
35:39 - Quelle différence y a-t-il entre
35:41 la défense de la famille que
35:43 vous proposez, vous, et celle que proposait
35:45 le maréchal Pétain ?
35:47 - Voilà la question. Quelle différence y a-t-il entre
35:49 la défense de la famille
35:51 que vous proposez, vous, et celle que proposait le maréchal
35:53 Pétain ? Marion Maréchal a répondu. Quand j'entends
35:55 cette question, je me rappelle pourquoi
35:57 j'ai envie de privatiser le service public et faire
35:59 4 milliards d'économies. Évidemment, le sous-texte
36:01 c'est de faire, de renvoyer
36:03 leur reconquête au maréchal Pétain.
36:05 Je rappelle que le maréchal Pétain, c'est l'indignité nationale.
36:07 Je rappelle qu'il a été condamné à mort.
36:09 Je rappelle que c'est les lois d'antijouive
36:11 qui sont ignobles. Donc, quand
36:13 on renvoie la reconquête au maréchal Pétain,
36:15 c'est ça que tu veux dire. Ce que tu veux dire, ce que veut dire
36:17 Sonia De Villers en message subliminal,
36:19 c'est que vous êtes une héritière du maréchal
36:21 Pétain. - Mais vous avez vu le reste de la réponse
36:23 qui était plus drôle sur la confiture de fraises ?
36:25 - Oui. - C'est marrant, elle lui a bien répondu.
36:27 - Oui, oui. - Elle a été très...
36:29 - Oui, mais c'est pas ça. Pour le coup, la réponse
36:31 de Marion Maréchal m'intéresse moins
36:33 que l'état d'esprit de celle qui pose
36:35 la question et de tout France Inter.
36:37 - Absolument. - Voilà, c'est ça qui m'intéresse et c'est pourquoi
36:39 je soumets cela à votre s'ingastifier.
36:41 - On n'a plus le droit d'aimer le travail, la famille
36:43 ou la patrie, sinon...
36:45 Non, mais je veux dire, ce sont
36:47 des notions formidables. - Ni d'être
36:49 végétarien parce qu'Hitler était végétarien.
36:51 - Non, mais je pense que... - Vous vivez
36:53 dans le Géorge V. - Je pense que je vous assure,
36:55 ces gens m'étonnent, hein, parce que
36:57 vraiment, ces gens m'étonnent.
36:59 Je peux pas vous dire autre chose. - C'est du
37:01 citatisme historique, c'est-à-dire
37:03 du perroquet. - Alors, citatisme, vous faites
37:05 un raccord sur le citatisme. - Oh, c'est les perroquets.
37:07 - Je suis pas sûr que vous... - Elle répète.
37:09 - Vous avez... - Non, là, franchement...
37:11 - C'est moi qui m'assure la clientèle. - Ouais, ouais.
37:13 - On aura tout entendu. - Non, mais franchement...
37:15 - Je vous assure, c'est...
37:17 c'est beaucoup de... - Terrifiant, en fait.
37:19 - Mais je ne... - Terrifiant, Mme de Villers, c'est terrifiant.
37:21 - Et ils font des audiences.
37:23 - La patronne de France Inter,
37:25 qui est une femme... - Ils ont pas de cul. - À quel moment on parle,
37:27 on développe... - Ben, allez-y.
37:29 - Bon, alors, c'est moi.
37:31 - Ah, cette technique... Nouvelle technique.
37:33 Nouvelle technique. - Ah, mais excusez-moi.
37:35 - Désolé, désolé. - À quel moment on parle ?
37:37 - Jérôme Grenadel. - Désolé, allez-y.
37:39 - Vous savez comment j'aurais pu apprendre la parole de France ?
37:41 - Jolie technique. - Allez-y. - Non.
37:43 Bon, d'abord, c'est pas tombé au hasard, c'est tombé
37:45 sur l'odieux visuel de service public.
37:47 D'accord ? Mme Marion Maréchal...
37:49 - T'as plus le droit à celle-là. - Mme Marion...
37:51 Mme Marion Maréchal, c'est une
37:53 invitée obligatoire pour le quota.
37:55 - Oui. - Oui. - Mme Marion Maréchal,
37:57 comme M. Éric Zemmour, son persona
37:59 non grata en période
38:01 non électorale, il faut bien comprendre.
38:03 Jamais Mme de Villers
38:05 n'aurait demandé à Mme Aubry
38:07 si, par exemple,
38:09 collaborer avec une organisation
38:11 terroriste, rappelle
38:13 les pires temps du pétainisme.
38:15 Ça, elle ne poserait pas,
38:17 elle n'aurait pas cet esprit critique-là.
38:19 Il faut bien l'entendre,
38:21 cela. Donc,
38:23 la réponse, quand même,
38:25 de Marion Maréchal a été
38:27 parfaite. Elle a dit,
38:29 voilà qui ne me fait pas
38:31 regretter de demander
38:33 la privatisation de l'audiovisuel
38:35 du service public, ne serait-ce que pour faire
38:37 des économies. Elle aurait dû rajouter.
38:39 La seule chose que je lui reproche, ce ne doit pas
38:41 avoir rajouté, parce que Mme de Villers
38:43 a ironisé sur les familles chrétiennes.
38:45 Mais ça n'est pas encore
38:47 un péché d'être
38:49 chrétien et de
38:51 défendre la famille chrétienne.
38:53 Il y a tout. Et Mme de Villers,
38:55 pour terminer... - On se moque beaucoup des chrétiens.
38:57 - Mais pas la première fois qu'elle le fait.
38:59 - C'est pas grave de se moquer des chrétiens.
39:01 - Pour terminer, j'arrête. Mme de Villers
39:03 est quelqu'un qui,
39:05 à l'antenne, a considéré
39:07 que l'écrivain d'extrême-gauche
39:09 Jean Genet était un écrivain
39:11 merveilleux. C'était un adorateur
39:13 des nazis et des
39:15 terroristes. Voilà Mme l'antifasciste
39:17 de Villers. - Un grand écrivain
39:19 tout de même, mon cher Angélique.
39:21 - Oui, mais quand vous êtes,
39:23 quand vous professez l'antifascisme
39:25 de manière aussi vétilleuse, vous...
39:27 - Je ne vous absolue pas. - Non mais il est
39:29 de bon ton à France Inter
39:31 de moquer les chrétiens. - Voilà.
39:33 - Parce que les chrétiens, ils savent
39:35 très bien, les gens de France Inter,
39:37 qu'ils ne vont pas rentrer dans la
39:39 maison ronde et
39:41 demander des comptes. - Bien sûr.
39:43 - Donc comme ces gens n'ont aucun
39:45 courage, parce que Mme de Villers, elle n'a
39:47 aucun courage. Elle a, voilà,
39:49 elle est l'instrument de l'époque.
39:51 Elle est là, j'ai envie de dire,
39:53 pour faire ce qu'elle fait
39:55 chaque matin, mais il n'y a pas...
39:57 Je ne peux même pas dire qu'il y a une
39:59 pensée derrière cela.
40:01 - Moi, je n'aime pas bien quand vous...
40:03 - Comment ? - J'aime pas bien quand vous peignez
40:05 un tel portrait d'une journaliste.
40:07 - Mais je sais ce qu'elle dit de CNews.
40:09 - Vous ne pouvez pas partager son biais idéologique.
40:11 - Mais elle a fait une liste. - Mais en fait,
40:13 ce qu'ils veulent écouter... - Mais elle a signé pour...
40:15 - Oui, c'est bien. Elle est même biologique. - Je les connais.
40:17 - Mais ceux qui veulent écouter France Inter
40:19 écoutent France Inter. - Bien sûr. - Mais ceux qui ne veulent pas
40:21 écouter... - Non, non, non, non, non.
40:23 - Sauf que c'est vous qui payez.
40:25 - Mais vous payez.
40:27 - Mais c'est vous qui payez.
40:29 - Moi, je préfère un monde où on peut choisir.
40:31 - Mais non.
40:33 Si demain, elle va travailler à Libération,
40:35 je n'ai aucun souci. - Bien sûr.
40:37 - Là, il se trouve que c'est l'argent des Français.
40:39 - Oui. - L'argent des Français.
40:41 - Ils ont une obligation particulière. - Par exemple,
40:43 sur le temps de parole, ce qu'a dit Gilles-William Gondanen, on n'a pas repris.
40:45 Sur le temps de parole, il y a le respect
40:47 des sensibilités politiques, même
40:49 hors période électorale, parce qu'ils y sont tenus.
40:51 - Ah non ! - Ils y sont tenus.
40:53 - Il y a la vie de panique. - Yoann Uzayi,
40:55 je vous répète ce que je conteste
40:57 à France Inter, c'est que monsieur
40:59 Nicolas Demorand présente le 7/9
41:01 alors qu'il était directeur de la rédaction
41:03 de Libération. Je conteste
41:05 que tous les gens qui sont
41:07 à France Inter sont ou de gauche
41:09 ou d'extrême gauche dans 9 cas sur 9.
41:11 - La chance de Geoffroy Lejeune
41:13 de diriger France Inter dans les
41:15 années qui viennent est limitée.
41:17 - Je ne vous parle même pas
41:19 de Geoffroy Lejeune. Je vous parle
41:21 simplement de quelqu'un, parce que
41:23 Geoffroy Lejeune était directeur de Valeurs Actuelles
41:25 ce qui était identifié. Mais je vous parle
41:27 simplement de quelqu'un qui serait au Figaro
41:29 qui est moins identifié
41:31 d'une certaine manière que Valeurs Actuelles.
41:33 Mais vous ne verrez jamais un journaliste
41:35 du Figaro diriger la rédaction de
41:37 France Inter ou présenter le 7/9.
41:39 C'est de l'argent des Français.
41:41 Donc madame De Villers, elle est payée par vous.
41:43 - Mais vous pouvez. - Donc elle n'est pas là
41:45 pour faire la maligne.
41:47 - Désolé de vous le dire. - Ben oui.
41:49 Elle est là pour faire son métier de journaliste
41:51 et d'interroger tous les jours
41:53 les gens de la même manière.
41:55 Ce qu'elle ne fait pas. Comme elle ne parle pas
41:57 de CNews de la même manière que les autres médias.
41:59 C'est tout.
42:01 - Très rapidement.
42:03 - Ce type de question relève de la faute
42:05 professionnelle. La patronne
42:07 de France Inter... - Mais...
42:09 - Qu'est-ce que vous voulez ? Des sanctions ?
42:11 - Si, Marion Maréchal devrait saisir
42:13 l'Arkom. - Vous voulez des sanctions ?
42:15 - Oui. - C'est une question
42:17 qui est scandaleuse sur le plan
42:19 intellectuel et pédagogique. - Elle est contestable.
42:21 - Elle est injurieuse. - Non, elle n'est pas contestable.
42:23 Cette question de la part du journaliste
42:25 est vraiment scandaleuse.
42:27 - Mais bien sûr. - Pardon, mais au-delà de ça...
42:29 - Elle est scandaleuse. - Au-delà de ça...
42:31 - Bien sûr qu'elle est scandaleuse. - Au-delà de ça,
42:33 moi je refuse de recevoir
42:35 des leçons de journalisme de la part
42:37 de personnes qui posent ce genre de questions.
42:39 Parce que les journalistes de France Inter,
42:41 pas seulement eux, mais de France Inter
42:43 en particulier, passent quand même
42:45 leur temps, nous, journalistes de CNews,
42:47 à nous donner des leçons, à nous dire
42:49 "ce que vous faites, c'est pas bien, ce que vous faites,
42:51 il ne faut plus le faire". Je refuse de recevoir
42:53 des leçons, des leçons professionnelles,
42:55 des leçons de morale de la part de ces gens-là.
42:57 Pardon, ils n'ont plus aucune légitimité
42:59 pour nous donner des leçons.
43:01 - Je partage, cher Johan,
43:03 à 100% votre avis, mais...
43:05 - Il me semblait important de le rappeler. - Et le problème, comme l'a dit Pascal,
43:07 c'est pas qu'il y ait quelqu'un qui a été
43:09 à Libération le matin, c'est qu'il n'y aurait pas
43:11 à midi ou le soir, quelqu'un qui a été,
43:13 comme vous l'avez dit, au Figaro.
43:15 Le problème est, par ailleurs,
43:17 sur le temps de parole, ils sont probablement...
43:19 - Ils sont dans les clous. - Probablement, mais
43:21 je n'ai pas fini ma... - Mais ils ne le sont
43:23 même pas, d'ailleurs, sur le temps de parole,
43:25 parce qu'ils sont à 4%. On a reçu
43:27 le président de l'Institut Thomas Small...
43:29 - Ah oui, c'est vrai. - Pardonnez-moi.
43:31 - Mais même s'il l'était, c'est pas ça la question.
43:33 La question, c'est la façon.
43:35 Si vous interrogez les gens sur le régime
43:37 de l'évidence, c'est-à-dire
43:39 comment pouvez-vous
43:41 ne pas approuver,
43:43 par exemple, la déclaration d'Emmanuel Macron
43:45 sur l'Etat palestinien ?
43:47 Donc là, évidemment, tu n'es plus dans une interrogation.
43:49 Et quand même, est-ce qu'on a le temps ou pas, vous me le direz,
43:51 de dire un mot sur le fond
43:53 du problème qui était reproché à Marion Maréchal,
43:55 parce que c'est quand même un peu sidérant.
43:57 - On se ferme. - Le point de départ,
43:59 c'est qu'elle dit qu'il y a des hommes et des femmes,
44:01 mais elle considère, si vous voulez,
44:03 que un homme
44:05 qui a fait sa transformation en femme,
44:07 on n'a plus le droit
44:09 de dire qu'il était un homme.
44:11 Alors, le problème, et c'est là que je voulais en venir,
44:13 c'est qu'il me semble que la loi,
44:15 possiblement, lui donne tort,
44:17 ce qui veut dire que l'état de nos libertés,
44:19 aujourd'hui, nous sommes des adultes
44:21 et nous n'avons pas le droit,
44:23 nous sommes obligés
44:25 de dire qu'on peut changer de sexe,
44:27 que les hommes et les femmes n'existent pas.
44:29 Moi, je refuse de vivre dans un monde
44:31 orwellien, parce que dans Orwell,
44:33 les gens sont punis quand ils disent
44:35 que deux et deux font quatre. - Un mystère de la vérité.
44:37 - Alors là, je suis pas sûr que...
44:39 Je pense qu'il y a des gens qui ont décroché.
44:41 Ce qui se passe, c'est que,
44:43 quand un homme devient une femme,
44:45 effectivement,
44:47 vous ne pouvez pas dire
44:49 que c'est un homme. Il est,
44:51 aux yeux de l'état civil,
44:53 une femme, et c'est ce qui
44:55 importe dans l'expression
44:57 orale que vous aurez. Et si vous dites
44:59 que c'est un homme, effectivement,
45:01 ça ne l'est plus. - Et si vous dites que c'était un homme,
45:03 vous n'avez pas le droit
45:05 non plus, je pense. - Ça, c'était,
45:07 je n'en sais rien, mais en tout cas...
45:09 Donc, effectivement, la discussion
45:11 est partie de là, puisque
45:13 Marion Maréchal a dit
45:15 à Cannes, c'est
45:17 une femme,
45:19 c'est un homme, pardon,
45:21 qui a eu le prix
45:23 féminin.
45:25 - Alors je vous pose une question.
45:27 Est-ce que ça doit relever de la conscience de chacun
45:29 ou de la loi ? Selon vous ?
45:31 - Je pense qu'effectivement...
45:33 - Non mais attendez...
45:35 - Ça doit relever de la volonté de la personne...
45:37 - Non mais c'est une...
45:39 - Moi je suis un peu... - Non mais le contexte,
45:41 le contexte d'intolérance des temps,
45:43 regardez comment les autrices
45:45 - Oh non, pitié !
45:47 - Tu ne dis pas autriciste. - Du journal,
45:49 du livre Transmania,
45:51 ont été traités, la mairie
45:53 de Paris a fait
45:55 pression sur Jean-Claude Decaux pour qu'on
45:57 enlève le livre. Pourquoi ? Elles sont
45:59 contre le fait
46:01 d'obliger les enfants
46:03 à changer de sexe. - Pas uniquement.
46:05 - Trop tôt, d'une part, et elles sont
46:07 contre la concurrence déloyale
46:09 en manière sportive
46:11 des transhommes, et évidemment qui sont
46:13 plus costauds que les femmes. - Et un peu
46:15 plus encore. - Pour avoir dit ça, elles sont
46:17 taxées d'homophobie. - Oui.
46:19 - Le contexte
46:21 culturel, c'est celui-là.
46:23 - Il y a eu quelques problèmes dans les prisons pour femmes.
46:25 - En tout cas,
46:27 ne comptez pas sur le système
46:29 médiatique pour pointer du doigt
46:31 la question de
46:33 Mme de Villers. Évidemment,
46:35 si une question était posée
46:37 sur ces news qui ne leur plaît pas,
46:39 elle ferait le tour des réseaux.
46:41 Mme de Villers, personne, bien sûr.
46:43 Au contraire, d'ailleurs.
46:45 - Non, je crois... Alors là, vous vous faites...
46:47 Franchement, là, vous vous faites trop modeste.
46:49 Je ne suis pas d'accord. D'abord, Mme...
46:51 Vous êtes trop modeste. - Ne comptez pas...
46:53 - Non, je pense quand même
46:55 que nous avons une certaine influence.
46:57 Si nous moquons... - Ah oui, il n'y a pas que nous, je dis.
46:59 - Ah non, mais il n'y a pas... Oui, mais... - Mais pas sur les médias.
47:01 - Ne comptez pas... - Pas sur le système médiatique.
47:03 - Ne comptez pas dans le système médiatique. Au contraire.
47:05 - Vous êtes gentil. Vous faites bon marché
47:07 des réseaux sociaux. - Mais...
47:09 - Non, aujourd'hui, Mme
47:11 de Villers est justement...
47:13 Justement moquée
47:15 sur les réseaux sociaux.
47:17 Je ne pense pas qu'elle ait passé une bonne journée.
47:19 - Et vous savez ce que va faire France Inter
47:21 demain, quand on a parlé de ça ?
47:23 Vous savez comment leur réaction ? Ils vont dire
47:25 "C News a mis une cible
47:27 sur Sonia de Villers".
47:29 - Vous savez... Vous savez...
47:31 - Tu paries ? Tu paries ? - Non, il ne faut pas
47:33 qu'elle vous obsède. - C'est ce que
47:35 dira. Et Mme de Villers dira
47:37 "J'ai reçu des menaces de mort depuis
47:39 que C News en a parlé". - Non, non, non.
47:41 - Par rapport au contenu de notre émission, on ne le croit pas.
47:43 - Mais bien sûr. Mais... - Il est vrai
47:45 qu'eux ne mettent jamais... - Non, non.
47:47 - Ils ne vont pas en parler. - On verra. On verra.
47:49 - Mais eux, quand "Le Quotidien" parle matin,
47:51 midi et soir de C News, ils ne mettent pas du tout
47:53 de cible sur... - Ils n'ont pas parlé du rapport du FIGMAG.
47:55 Justement de l'institut
47:57 de Thomas More. Ils ne parlent pas.
47:59 - Bon. Moi, ce qui m'inquiète, je vais vous dire
48:01 et demain, peut-être qu'on en parlera comme ça,
48:03 c'est qu'on ne peut plus se parler.
48:05 - Oui, c'est un beau sujet.
48:07 - Je crois que c'est un vrai
48:09 problème. On ne peut plus se parler.
48:11 Et je pense,
48:13 c'est ma modeste analyse, que ça
48:15 ne vient pas... - C'est l'intolérance d'extrême-gauche.
48:17 - Oui. Bien sûr. Je pense que ça vient...
48:19 - C'est un sujet à condition que vous nous proposiez
48:21 des perspectives et qu'on n'en reste pas à ce point-là.
48:23 - Mais je pense que l'extrême-gauche...
48:25 C'est très simple. L'extrême-gauche ne supporte
48:27 pas, et c'est notre ami Géli-William qui a raison,
48:29 que depuis quelques années,
48:31 elle ait perdu le monopole
48:33 des idées. Ça les rend
48:35 dingues. - Et méchants.
48:37 - Et violents. - Et violents.
48:39 Alors, effectivement, il y a
48:41 d'autres voix. Il y a d'autres voix
48:43 qui se font entendre sur les plateaux.
48:45 D'ailleurs, je remarque que souvent, ils ne veulent même pas discuter.
48:47 Ils ne viennent pas. Et ça les rend
48:49 dingues. - Mais ce qui ne veut donc pas dire qu'on ne
48:51 pourra plus parler, malgré leur volonté
48:53 d'en arriver là. - Écoutez,
48:55 je n'en sais rien. Je m'aperçois que...
48:57 - C'est à savoir combien de gens maîtriseront
48:59 le langage si l'école continue à...
49:01 - Si on parle entre nous,
49:03 ça n'a aucun intérêt. - Voilà.
49:05 - On a Olivier. - Moi, je trouve
49:07 dommage parce que... - Non, on peut plus parler.
49:09 - Tu vas payer ma part d'impôt
49:11 pour France Inter. - Vous voyez bien, même, si vous êtes
49:13 Marion Maréchal, vous allez à France Inter
49:15 le matin, vous voyez bien le ton,
49:17 la couleur, la hargne, le ton,
49:19 vous voyez... - L'apparence
49:21 de vilain. - C'est une forme...
49:23 C'est ridicule, une sorte de bêtise,
49:25 comme ça, de jouir en direct
49:27 de la question qu'on pose. Quelle différence y a-t-il
49:29 avec le Maréchal Pétain ?
49:31 Mais enfin, écoutez,
49:33 vous trouvez que c'est digne ? Vraiment ?
49:35 Que c'est digne du métier que nous faisons ?
49:37 Et comme le dit très justement Johan,
49:39 ces gens nous donnent des leçons de journalisme.
49:41 - Mais t'as mis une fois. - Mais qui sont-ils ?
49:43 - Mais c'est une touche. - Ecoutez, écoutez...
49:45 - En fait,
49:47 ils parlent beaucoup de vous, notamment sur
49:49 Quotidien, mais peut-être que la réponse est de ne plus
49:51 parler d'eux. - Mais c'est une question...
49:53 - Mais Quotidien, c'est pas pareil.
49:55 - Mais d'abord, Quotidien, c'est privé.
49:57 Donc ils font ce qu'ils veulent.
49:59 Martin Bouygues tolère ça, c'est son problème.
50:01 C'est son problème, Martin Bouygues.
50:03 - Il est de la loi et il le désigne.
50:05 - C'est sa chaîne, il fait ce qu'il veut.
50:07 Martin Bouygues, s'il veut tolérer cette chaîne,
50:09 Woke, ou ce parti
50:11 Pré-Woke, c'est ce qu'il veut.
50:13 C'est comme lui.
50:15 Chacun fait ce qu'il veut.
50:17 Lorsqu'il en a les moyens.
50:19 - Monsieur Ben Kemoune.
50:21 - Monsieur Ben Kemoune est là.
50:23 Il est 21h.
50:25 - Montrez-moi vos lunettes.
50:27 - Mais elles sont cassées. J'ai cassé ma branche.
50:29 - Vous avez de la citronne. C'est à la fromage.
50:31 - J'ai cassé ma branche pendant l'émission.
50:33 D'ailleurs, pour tout vous dire,
50:35 je suis content qu'elles ne soient pas cassées.
50:37 - Il a perdu la vis.
50:39 - Dès que c'est le choix qu'il a fait.
50:41 Il lui fallut que j'en achète d'autres.
50:43 - C'est de l'argent.
50:45 - C'est pas facile.
50:47 On va aller dans un instant
50:49 place de la République
50:51 regarder ce qui se passe.
50:53 Il y a encore ce soir un gros rassemblement.
50:55 10 000 personnes de la rue de Paris hier.
50:57 Je ne sais pas si on a les images,
50:59 mais on les aura dans un instant.
51:01 Hier soir, il y avait 10 000 personnes.
51:03 Ce soir, on regardera les images.
51:05 Je pensais qu'on les avait. On les aura tout à l'heure.
51:07 On reviendra sur tout ce qui s'est passé.
51:09 Aujourd'hui, on sera avec Benjamin Haddad.
51:13 - J'espérais que vous ne verriez pas cela,
51:15 mais manifestement,
51:17 ça n'a pas échappé à votre sagacité.
51:19 Laurent Pratte était...
51:21 C'est vrai que ça fait grogne.
51:23 - De quoi on a l'air ?
51:25 - Laurent Pratte était avec nous.
51:27 Ludovic Leibar était à la vision.
51:29 Laurent Pratte était à la réalisation.
51:31 Guillaume Marceau était au son.
51:33 Benjamin Naud était là aussi.
51:35 Noemi Hardy.
51:37 Je remercie notre nouvel collaborateur,
51:39 Ladislas Giscard d'Estaing,
51:41 qui est avec nous.
51:43 Toutes ses émissions sont à retrouver
51:45 sur cnews.fr.
51:47 Au revoir.
51:49 *rire*